• GBAGBO : Le Grand Boulanger veut encore enfariner le monde


    La crise ivoirienne fait naître de vocations. Les analystes sont partagés entre ceux qui pensent que Gbagbo est victime d’un complot de la part de la communauté internationale et ceux qui estiment que le « Grand boulanger » veut encore réitérer un de ses « enfarinades » dont il a le secret.


    Certains osent même le comparer à un Thomas SANKARA ou à LUMUMBA.  Tout le monde sait que nos deux héros auraient purement et simplement vomi le Gbagbo ultranationaliste des années 2000.Un Gbagbo qui a usé, abusé et exacerbé la xénophobie malheureusement solidement incrustée dans l’esprit de beaucoup.


    Sur le fond comme sur la forme, Gbagbo n’est en rien révolutionnaire et encore moins l’un des derniers remparts contre la voracité du capitalisme.


    Sur la forme d’abord. Et en premier lieu, sur ses prestations électorales. Amath Dansokho tient pour argument que « Laurent Gbagbo avait été élu en 2000 et reconnu par la communauté internationale. Jusqu’au coup d’État manqué de 2002, fomenté par des officiers travaillant pour Ouattara, qui n’en était pas à son premier coup. » « Tout cela, on l’oublie », ajoute ce monsieur au demeurant très respectable comme le sont Vergès, Ziegler et d’autres.

    Gbagbo n’a jamais été élu président de la République, ou du moins n’a jamais été élu à l’occasion d’une élection normale, et monsieur Dansokho le sait bien, lui qui n’a jamais cessé de se battre pour la transparence et la régularité des élections dans son pays le Sénégal. Les défenseurs de Gbagbo d’aujourd’hui oublient eux aussi bien vite dans quelles conditions, à la fois scandaleuses, puis ignobles, Gbagbo a gravi les marches du palais présidentiel en octobre 2000.

    Ce refus de la part de Gbagbo de reconnaître la défaite ne surprend pas grand monde. Tout Ivoirien sait que l'homme, désormais obsédé par le pouvoir, a du mal à s'imaginer ex-président. Comme tout bon président nègre, le pouvoir est devenu sa chose, son bien. Pour rien au monde, il ne le cèderait à qui que ce soit. Il est venu au pouvoir pour y rester, en jouir comme il l'entend, y mourir comme il l'entend. Le palais présidentiel est devenu sa résidence principale. Le pouvoir ! Ah ce pouvoir ! Sirènes d'enfer, cortèges, motards, tapis rouge, avion, fonds de souveraineté, etc. Les plaisirs, tous les plaisirs ! Comment et pourquoi s'en priver ?

    Ca vous évoque quoi, un vrai dictateur du côté de Brazzaville qui fait la pluie et le beau temps depuis plus d’un quart de siècle au Congo- Brazzaville. D’ailleurs,Odongo le Ministre de finances aurait avait un cynisme oyoien , demandé à ce que le peuple congolais accorde 25 ans supplémentaires à ses fossoyeurs, le temps qui leur sera nécessaire pour « industrialiser le Congo »(sic)

    . Ils se moquent vraiment des congolais !!

    Il est donc clair que Gbagbo Laurent ne se soumettra pas au verdict des urnes. Mais comment procéder pour faire admettre cela au peuple ? La réponse et les moyens sont tout trouvés : intoxiquer le peuple, le désinformer en se servant des médias d'Etat (la Télévision la Radio nationale, Fraternité Matin) à la tête desquels ont été placés des militants peu talentueux dans le métier, mais excellents dans la propagande.Exactement comme les Journaleux de Télé Kombo, ce lieu de médiocrité, où excelle une équipe de propagande, incapable de produire une seule analyse crédible et objective. Alors, on désinforme tous azimuts, dans une opération intolérable de matraquage des esprits comme le Fpi et les régimes populistes savent si bien le faire.

    Gbagbo Laurent est un chef dangereux pour un peuple comme le peuple de CI qui fut forgé et éduqué aux valeurs de la paix, du dialogue, de l'ordre, de la discipline et de la galanterie.

    Gbagbo Laurent a fait entrer la Côte d'Ivoire dans l'âge sauvage et primitif de la gestion farouche du pouvoir ; le pouvoir en tant que force sauvage personnalisée et offensive. C'est un art dangereux de la falsification et de la contrefaçon, l'art de transformer le mensonge en vérité, et la vérité en illusions !...

    Bien évidemment, je suis tout à fait d’accord avec toi quand tu affirmes que Gbagbo devant Sassou était un agneau Car celui qui est à la tête du Congo, n’est pas le plus malin comme le disent certains borgnes politiques ici, mais le plus sanguinaires, capables de faire disparaître plus de 350 congolais en une après-midi, mais encore de raser des régions entières d’un pays. Alors cher Gbagbo, le Monde entier a enregistré sa défaite ; et même si, par extraordinaire forfaiture, il arrivait à conserver le pouvoir au prix de mille et une tueries immondes, il doit comprendre que ces crimes le conduiront encore plus certainement qu'hier à la potence du Tribunal pénal international. Sassou au moins sait sa route toute tracée.

    Djess


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  • CONGO –PPTE  = STATUT  MAL  ACQUIS 


    Serge Berrebi nous promet des documents car il a l'objectif de montrer que l'accès du Congo à l'initiative PPTE est un STATUT MAL ACQUIS (SMA). Il vient de porter plainte en Italie et en promet d'autres plaintes d'ici là.

    Les Congolais qui n'arrivent pas à trouver un bout de manioc à se mettre sous la dent devrait aller à la Banque du Congo : LA SNPC dans laquelle Sassou dissimule des milliards qu'il redistribue à sa guise. Cet homme a même poussé le bouchon loin en bénéficiant de 1,1 millions d'euros de la Croix-Rouge pour lutter contre la poliomyélite comme si le pays manquait d'argent ! Pourquoi Sassou ne parvient pas à se débarrasser de Gokana ? Parce que cet homme connaît tous les secrets de Sassou. Quand le pétrole rapporte près de 5000 milliards de francs cfa, comment comprendre, toutes ressources confondues, que le budget du Congo ne fasse que 4000 milliards de francs cfa ? Et le bois ? Et les douanes ? Et le reste des ressources ? N'entrent-elle donc pas dans le budget ? Les Congolais doivent savoir qu'en matière de pétrole, le Congo applique le contrat Profti-Oil qui rapporte plus de 75% de parts au Congo quand le baril dépasse un certain montant.

    C'est un scandale de voir comment le clan Sassou joue avec l'argent du peuple congolais comme celui-ci était un peuple-esclave d'un clan qui reçoit toutes les dividendes à sa place sans qu'il n'ait droit à rien.

    Comment Sassou peut-il expliquer au peuple congolais le paiement de 930 millions de dollars là où Kensington  n'en demandait que 330 millions de dollars ? Explication : il a mis 500 millions de dollars dans sa poche. Blaise Elenga qui a mené la négociation face à kensington et à qui Sassou parlait en mbochi en sait quelque chose : un jour, Elenga devra s'expliquer devant le peuple car il s'agit de haute trahison.

    Sassou n'a pas besoin de prendre l'argent au Trésor : il le puise directement à la SNPC et comme tous les Travaux sont réalisés par la présidence de la république, petits ou grands, le gangster en chef contrôle toute la partie investissement du budget national. Il faut qu'on le dise : la Direction des Grands Travaux est une arnaque qui permet à Sassou et à son clan de se sucrer sur le budget de l'Etat en se distribuant des marchés publics de complaisance.

    Il faudra bien un jour que vous, soldats de la république, ce qui nous reste d'opposants, preniez vos responsabilités : il faut délivrer la république de la folie d'un homme qui est à ce jour l'homme le plus riche du monde et un jour, cela se saura. Tandis que les enfants meurent de malnutrition parce que le sein de la mère qui a du mal à trouver à manger ne produit plus de lait, tandis que vous buvez l'eau polluée des puits et que vous dormez dans l'obscurité, Sassou se lave les mains à l'eau Okiéssi et donne à manger aux enfants de sa famille. Est-il nomal que seuls les enfants de Sassou et des membres de son clan mangent à leur faim dans un pays qui est si riche ?

    Serge Berrebi démontre que Sassou a exploité les failles du système d'accès à l'initiative PPTE car les documents ne sont pas vérifiés et ceux qui les ont lus comme Berrebi savent qu'il y a des documents truqués. Cet homme veut intervenir dans l'affaire des Biens Mal Acquis au moins en tant que témoin.

    Quant à l'affaire des Biens Mal Acquis, elle ne mènera nulle part : elle sert à divertir d'une affaire plus sérieuse ou l'affaire des disparus du Beach qui est un crime contre l'humanité non prescriptible. Serge ne veut que récupérer l'argent que le Congo lui doit et qui n'a rien à voir avec des sommes astronomiques comme celles demandées par kensington qui a le don de transformer quelques millions en plusieurs centaines de millions comme par une baguette magique. Il semblerait que Sassou en soit aujourd'hui devenu actionnaire. Entre vautours, tant qu'il y a des peuples charognes, l'entente ne peut être que cordiale.

    Je répète : si vous avez faim, si vous êtes malade, allez à la SNPC, il y a l'argent du Congo dans cette société privée et demandez qu'on vous soigne et qu'on vous nourrisse ! C'est votre argent ! C'est donc votre bon droit !

     

    Voici le lien où vous pouvez trouver l'article original :

    http://sergeberrebi.over-blog.com/article-la-scandaleuse-escroquerie-de-l-effacement-de-la-dette-congolaise-63271553.html


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  •                                                             

                                                                     Source RFI

    GBAGBO et SASSOU : même combat.


    Qu’on ne se méprenne pas ! S’autoproclamer défenseur de la souveraineté d’un pays ne doit pas absoudre un  dirigeant  de se conformer aux principes élémentaires de la démocratie, au premier desquels  il y a le respect des suffrages du souverain primaire. Le vote du peuple, clé de voute d’un système démocratique, doit être l’allié incontestable de tout combattant et résistant contre le néocolonialisme.


    Les Africains ont encore en mémoire ce grand nationaliste, figure de proue des  indépendances africaines SEKOU TOURE ; qui  défia de façon tonitruante l’ordre colonial français. Au lendemain de sa mort, on découvrit avec stupéfaction l’œuvre  du   «Petit Staline des Tropiques ». Un bilan désastreux qui éclata dans toute son horreur. Celui qui se targuait être proche du peuple, le haïssait en réalité. Un chouïa paradoxal donc.


    Par la portée des tacles qu’il assène avec maestria à ses adversaires politiques, le plus «  Grand Boulanger » de l’Afrique de l’Ouest -  un qualificatif qu’il a acquis par sa capacité à rouler les autres dans la farine- , Laurent Gbagbo a pu bon an, mal an, régner sur la Côte-d’Ivoire depuis 10 ans. 


    Une loi expérimentée depuis plus d’un quart de siècle en Afrique Centrale, au Congo-Brazzaville  par Sassou Nguesso, a eu les faveurs de Laurent Gbagbo. C’est la loi du plus fort selon laquelle on gagne quel que soit le sens du vote des populations.  Laurent Gbagbo a ainsi usé de la technique qui consiste à répandre la peur au sein de la population aux fins de la tétaniser.  Sous la pression internationale, il a accepté la mise en place d’une CEI, mais de toutes les façons,   il n’aurait jamais accepté les conclusions de cet organe, surtout quand elles allaient dans le sens de sa défaite. Le retard pris dans la proclamation des résultats, notamment  cette épisode surréaliste  dans laquelle Damana Pickass arrache les feuilles des mains de Yacouba Bamba, les froissent avant de les déchirer,  procédaient  des manœuvres dilatoires, imaginées par le clan Gbagbo.


    Lors de son passage en force en 2009, Sassou ne s’est même pas donné cette peine. Les officines de Mpila organisèrent des tripatouillages à grande échelle. Défiant toute logique mathématique, certaines circonscriptions au nord du pays, devenaient artificiellement plus peuplées que celles qui par leur densité regorgeaient plus d’électeurs. Pire, ils concoctèrent de toute pièce, des curieuses  circonscriptions qui auraient plus d’électeurs que d’habitants. Le comble de l’impudence. Personne ne pouvait en rêver, Sassou l’a fait !


     Sous les fourches caudines de la communauté internationale, Gbagbo ne pouvait réaliser un tel exploit, mais c’était sans compter  les dernières flèches de son carquois : comme Sassou, le Conseil constitutionnel à la tête duquel il a  positionné ses hommes, mettra  littéralement  à mal les derniers espoirs démocratiques.


    Comme au Congo en 2009,  où le fiasco électoral sans précédent, s’était soldé par un taux de participation cuisant de 5% .  Toute honte bue, la Conel, organe de propagande de Sassou  a eu l’outrecuidance de proclamer un taux  imaginaire de 78,65% des votes des congolais qui se seraient portés sur Sassou.  On retrouve la même race  de personnes dans l’entourage de Laurent Gbagbo. Paul Yao N'dré dit Pablo, Agrégé de Droit  de la Faculté de Nice sert de caution intellectuelle  à Gbagbo en le proclamant vainqueur de la présidentielle avec 51.45 % des suffrages.  Le résultat  de la  Commission électorale indépendante (CEI)  donnant Alassane Ouattara en tête avec 54.1% est par conséquent invalidé par ce même Conseil Constitutionnel.


    Rien d’étonnant, toutes les dictatures ont ceci de commun : elles se sont toujours appuyées sur les intellectuels pour assouvir leur soif de pouvoir. Cette caution leur donne l’impression d’être des grands hommes qui font l’Histoire. Ils sont ainsi noyés dans une espèce d’ivresse que procure l'image de soi que leur renvoient chaque jour, les medias ; la sensation d'être Dieu parce qu'ils détiennent entre les mains, le pouvoir de défaire des vies, d'en fabriquer, d'ordonnancer même la mort et de l'administrer; la crainte, l'envie, la soumission et la terreur qu'on suscite autour de soi.


    Du côté de Brazzaville, à la faveur de l’affaire des biens mal acquis, les thuriféraires du régime  se sont offusqués contre la décision de la cour de cassation de Paris, arguant  une souveraineté nationale qui aurait été mise à mal par la justice française.  De quelle souveraineté parle-t-on quant on sait que Sassou fit envahir son pays par une  horde de soldats angolais et autres génocidaires hutus rwandais dans le but de semer mort et désolation ….pour la seule conquête du pouvoir ?  Comme dans la cour du Roi Gbagbo, les amis du grand homme de Mpila rivalisèrent des mâles propos, en se positionnant en ultime rempart contre le néo colonialisme et le racisme français ; alors que ce régime est passé maître dans le bradage du pétrole congolais, sans se soucier des inconvénients et autres pathologies  liées à l’exploitation du pétrole au sein des populations autochtones.



    La crise ivoirienne met exergue cette félonie qui caractérise tous les dictateurs Africains: ils prétendent défendre la souveraineté de leur Etat tout en manifestant un réel mépris envers la voix de leur peuple. Leur combat, exclusivement axé sur leur  pérennisation au pouvoir contre vents et marrées, est bien différent de celui que mène  la plèbe, qui se dépatouille dans la fange. Une urgence : les Africains doivent comprendre pour s’armer contre les basses stratégies de ces dirigeants véreux, qui tirent les ficelles  dans le clair-obscur, mais pour la satisfaction exclusive de leurs  intérêts égoïstes.



    Djess dia Moungouansi   Le Cercle LA RUPTURE


    Le blog de Djess   http://demainlecongo.kazeo.com 




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  • GBAGBO et SASSOU : même combat.

     

    Qu’on ne se méprenne pas ! S’autoproclamer défenseur de la souveraineté d’un pays ne doit pas absoudre un  dirigeant  de se conformer aux principes élémentaires de la démocratie, au premier desquels  il y a le respect des suffrages du souverain primaire. Le vote du peuple, clé de voute d’un système démocratique, doit être l’allié incontestable de tout combattant et résistant contre le néocolonialisme.

     

    Les Africains ont encore en mémoire ce grand nationaliste, figure de proue des  indépendances africaines SEKOU TOURE ; qui  défia de façon tonitruante l’ordre colonial français. Au lendemain de sa mort, on découvrit avec stupéfaction l’œuvre  du   «Petit Staline des Tropiques ». Un bilan désastreux qui éclata dans toute son horreur. Celui qui se targuait être proche du peuple, le haïssait en réalité. Un chouïa paradoxal donc.

     

    Par la portée des tacles qu’il assène avec maestria à ses adversaires politiques, le plus «  Grand Boulanger » de l’Afrique de l’Ouest -  un qualificatif qu’il a acquis par sa capacité à rouler les autres dans la farine- , Laurent Gbagbo a pu bon an, mal an, régner sur la Côte-d’Ivoire depuis 10 ans. 

     

    Une loi expérimentée depuis plus d’un quart de siècle en Afrique Centrale, au Congo-Brazzaville  par Sassou Nguesso, a eu les faveurs de Laurent Gbagbo. C’est la loi du plus fort selon laquelle on gagne quel que soit le sens du vote des populations.  Laurent Gbagbo a ainsi usé de la technique qui consiste à répandre la peur au sein de la population aux fins de la tétaniser.  Sous la pression internationale, il a accepté la mise en place d’une CEI, mais de toutes les façons,   il n’aurait jamais accepté les conclusions de cet organe, surtout quand elles allaient dans le sens de sa défaite. Le retard pris dans la proclamation des résultats, notamment  cette épisode surréaliste  dans laquelle Damana Pickass arrache les feuilles des mains de Yacouba Bamba, les froissent avant de les déchirer,  procédaient  des manœuvres dilatoires, imaginées par le clan Gbagbo.

     

    Lors de son passage en force en 2009, Sassou ne s’est même pas donné cette peine. Les officines de Mpila organisèrent des tripatouillages à grande échelle. Défiant toute logique mathématique, certaines circonscriptions au nord du pays, devenaient artificiellement plus peuplées que celles qui par leur densité regorgeaient plus d’électeurs. Pire, ils concoctèrent de toute pièce, des curieuses  circonscriptions qui auraient plus d’électeurs que d’habitants. Le comble de l’impudence. Personne ne pouvait en rêver, Sassou l’a fait !

     

     Sous les fourches caudines de la communauté internationale, Gbagbo ne pouvait réaliser un tel exploit, mais c’était sans compter  les dernières flèches de son carquois : comme Sassou, le Conseil constitutionnel à la tête duquel il a  positionné ses hommes, mettra  littéralement  à mal les derniers espoirs démocratiques.

     

    Comme au Congo en 2009,  où le fiasco électoral sans précédent, s’était soldé par un taux de participation cuisant de 5% .  Toute honte bue, la Conel, organe de propagande de Sassou  a eu l’outrecuidance de proclamer un taux  imaginaire de 78,65% des votes des congolais qui se seraient portés sur Sassou.  On retrouve la même race  de personnes dans l’entourage de Laurent Gbagbo. Paul Yao N'dré dit Pablo, Agrégé de Droit  de la Faculté de Nice sert de caution intellectuelle  à Gbagbo en le proclamant vainqueur de la présidentielle avec 51.45 % des suffrages.  Le résultat  de la  Commission électorale indépendante (CEI)  donnant Alassane Ouattara en tête avec 54.1% est par conséquent invalidé par ce même Conseil Constitutionnel.

     

    Rien d’étonnant, toutes les dictatures ont ceci de commun : elles se sont toujours appuyées sur les intellectuels pour assouvir leur soif de pouvoir. Cette caution leur donne l’impression d’être des grands hommes qui font l’Histoire. Ils sont ainsi noyés dans une espèce d’ivresse que procure l'image de soi que leur renvoient chaque jour, les medias ; la sensation d'être Dieu parce qu'ils détiennent entre les mains, le pouvoir de défaire des vies, d'en fabriquer, d'ordonnancer même la mort et de l'administrer; la crainte, l'envie, la soumission et la terreur qu'on suscite autour de soi.

     

    Du côté de Brazzaville, à la faveur de l’affaire des biens mal acquis, les thuriféraires du régime  se sont offusqués contre la décision de la cour de cassation de Paris, arguant  une souveraineté nationale qui aurait été mise à mal par la justice française.  De quelle souveraineté parle-t-on quant on sait que Sassou fit envahir son pays par une  horde de soldats angolais et autres génocidaires hutus rwandais dans le but de semer mort et désolation ….pour la seule conquête du pouvoir ?  Comme dans la cour du Roi Gbagbo, les amis du grand homme de Mpila rivalisèrent des mâles propos, en se positionnant en ultime rempart contre le néo colonialisme et le racisme français ; alors que ce régime est passé maître dans le bradage du pétrole congolais, sans se soucier des inconvénients et autres pathologies  liées à l’exploitation du pétrole au sein des populations autochtones.

     

     

    La crise ivoirienne met exergue cette félonie qui caractérise tous les dictateurs Africains: ils prétendent défendre la souveraineté de leur Etat tout en manifestant un réel mépris envers la voix de leur peuple. Leur combat, exclusivement axé sur leur  pérennisation au pouvoir contre vents et marrées, est bien différent de celui que mène  la plèbe, qui se dépatouille dans la fange. Une urgence : les Africains doivent comprendre pour s’armer contre les basses stratégies de ces dirigeants véreux, qui tirent les ficelles  dans le clair-obscur, mais pour la satisfaction exclusive de leurs  intérêts égoïstes.

     

     

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  • L’Oyocratie : les raisons d’une effervescence.



    L'actualité dans notre pays est, pour une des rares fois, intéressante. La Cour de cassation de Paris a autorisé le 09/11/2010,  la reprise de poursuites judiciaires sur les logements de luxe et les avoirs bancaires détenus en France par trois présidents africains. Par cette décision de justice ô combien politique, la plus haute juridiction française a ainsi annulé un arrêt de la cour d'appel de Paris de 2009 qui déclarait irrecevable la plainte de l'organisation, qui considère que les biens en question ont été acquis avec de l'argent public détourné . Serait-ce un lâchage en bon et due forme   de la FrançAfrique ou une pure diversion ?    Dans tous les cas, une bonne nouvelle pour notre pays,  pour notre  peuple  qui, depuis belle lurette,  ne faisait entendre parler de lui que par la loi du plus fort qui fait rage au Congo. Du Général NDenguet, qui a complètement privatisé la police congolaise pour son enrichissement personnel,  en passant par le clan NGuesso qui dilapide chaque jour, la rente pétrolière, le peuple congolais cherche un souffle, qui mettrait un terme à ses souffrances  imposées par un pouvoir illégitime et sanguinaire.


    Les thuriférairesdu pouvoir, grassement payés pour faire diversion, rivalisent d’ardeur dans la coprolalie et sombrent tout bonnement dans le ridicule.  Forcés de mentir  comme des arracheurs  de dents, ils  occultent des faits saillants qui apparaissent  comme le nez sur la figure :  la recrudescence des maladies moyenâgeuses et  autres pathologies  liées à la pauvreté,  les détournements de fonds publics, l'enrichissement des Généraux improductifs par leur multiples salaires,  les feintes diaboliques du Général Président à ses adversaires politiques, l'inertie choquante de l'opposition ; une opposition étrangement faible et aux comportements politiques plus que suspects ; une opposition qui, dans l'entendement de tout Congolais , est le premier support de ce régime pourri qu'un peuple sérieux devrait avoir le bon sens de chasser du pouvoir.


    Ces postures sont symptomatiques d’une pensée prisonnière d’une tradition politique d’accaparement. Elles ne saisissent pas, en tant que pensée unique et furtive, l’exigence temporelle et spatiale d’émergence de pôles de citoyenneté autonomes à côté de l’espace politique classique. Au fond, nous sommes victimes d’une vision réductrice du système Sassou réduit à ce que René Rémond appelle «l’expression périodique des électeurs», alors qu’elle est une «décision politique», -ajoutons citoyenne- «pour peser sur l’histoire».  


    Dans ces conditions, il est aisé de comprendre qu’aucune alternative crédible ne vienne  tordre le cou aux velléités  de conservation du pouvoir par les seuls ressortissants de la région de la Cuvette. Face à l’Histoire, seule juge des temps, comme nous l’a indiqué  « La lettre  Continent »  N° 598 du 28/10/2010,  les membres influents de l’ethnie MBochi, sont désormais occupés à élaborer les  scénarios  de conservation du pouvoir, après Sassou. Eh oui, un grand homme du 20e siècle, le Général De Gaulle, la tête sur les épaules, le rappelait sans ambages « Je ne vais pas mal. Mais rassurez-vous: un jour, je ne manquerai pas de mourir! »


    Prolixe sur le sujet, la presse n’y va pas de main morte et s’en donne à cœur joie : c’est un secret de polichinelle, l’état de santé de Sassou est chancelante, les jouisseurs de l’Oyocratie ont très vite compris les enjeux.  Peu importe les pressantes inquiétudes des congolais,  c’est la conservation du pouvoir qui les préoccupe; le pouvoir pour le pouvoir. Pouvait-il en être autrement ? Ils affectionnent l’option des armes, c’est un truisme que de l’affirmer.  Les urnes sont leur  véritable cauchemar ;   la perte du pouvoir, leur suicide collectif.


    Sous la houlette de Mme Sassou, l’opium insidieusement propagé par les Eglises de réveil,  est  également une des tactiques dans la stratégie du régime dictatorial pour endormir ces âmes fragilisées par  la rudesse de la vie. Dieu se trouve maintenant  partout : sur les bureaux des fonctionnaires de notre Etat laïc, dans chaque ghetto de ce pays, à la télévision, dans les studios d'enregistrement, etc…


    Des choses et des choses, sous ce régime. Au centre de ces choses, la mort de l'éthique. Aucun régime congolais  ne s'est jamais autant signalé par son mépris de l'éthique que ce régime de prédateurs et de barbouzes. Non, il ne nous viendrait pas à l'idée de contester le bien fondé de l'opération mains propres engagée par le Ministre des Finances Odongo.  Tout compte fait, je n'y crois pas. Elle cache certainement autre chose que le désir d'assainir la société congolaise. On sait comment un certain MFoutou,  ancien ministre de Sassou  qui voulut s’attaquer à la corruption, fut physiquement menacé par un de ses collègues du gouvernement  Okombi  Salissa, seigneur de guerre et  indétrônable ministre affairiste  de Sassou ; et pour cause, il aida ce dernier à marcher sur des milliers de cadavres congolais  et à reconquérir le pouvoir …par les armes.


    Le comble des dirigeants africains, à commencer par Sassou est de croire qu’il suffit d’être lobotomisé par  la Franc maçonnerie et la Françafrique pour avoir l’alibi qui permettrait en toute impunité de spolier leur peuple. De temps à autre, par la force de la compétence universelle, la règle de droit s’applique dans toute sa rigueur. Sans autre forme de procès, les mentors véreux sont prompts à lâcher leurs protégés dès  que leurs relations  prennent l’allure d’un boulet susceptible de ternir  leur image de marque. Ils ne peuvent pas être de tout temps,  en marge des Conventions des Nations Unies contre la corruption  ( Convention Mérida, destinée à restituer les avoirs détournés pour financer des projets de développement ou de programmes sociaux). Mobutu et Bokassa l’ont appris  à leurs dépens.


    Reçu en hôte de marque à Brazzaville ce dimanche 12/11/2010, Paul Kagamé est venu, entre autres  et  selon  toute vraisemblance, prodiguer quelques conseils  au Général cobra, sur le contenu des  éventuelles représailles contre Paris. Or, la dépendance de Sassou vis-à-vis de Paris est à mille lieues des marges de manœuvres dont dispose Kagamé, qui a réussi sans coup férir,  à mettre en berne, les relations diplomatiques entre la France et son pays.


    Peu importe la forme et le contenu des signes dénotant l’effondrement d’un régime, on voit bien qu’un jour, peut être bientôt, la vérité et ses douleurs finiront par s’imposer. Dautant que, lhonneur et lhistoire de notre peuple exigeront que l’on mette notre pays sur la seule marche qui vaille : la plus haute.


    Djess Dia Moungouansi- Membre du « Cercle de Réflexion La Rupture »


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