• « Un père a deux vies, la sienne, et celle de son fils ».  Jules Renard

    Le titre n’est pas d’une grande originalité, je le concède volontiers. Il n’en demeure pas moins qu’il met en relief  le plus désarçonnant des défis qu’aura à relever l’opposition congolaise qui,  pinaillant à satiété,  s’attèle exclusivement à mettre  toutes ses forces dans la bataille pour le respect de la constitution de Janvier 2002.

     Rappelons-le, s’il en était encore besoin, que même sans la modification de cette funeste  constitution, avec Kiki Nguesso comme seul candidat du PCT  en 2016,  le problème sera presque entier, cetirus paribus.  Cependant, face à un peuple déterminé, qui ambitionne  de rompre avec  ce système moribond, les moyens de contournement de cet écueil, si tant est qu’il en soit un,  sont divers et variés.

    Disons le sans circonlocutions : «  Sassou redoute plus une détérioration des relations  avec la France, que d’un printemps congolais ». Des propos saisissant de réalisme d’un fonctionnaire du Quai d’Orsay, féru  des ressorts de la Françafrique. Oui, le cadavre bouge encore !

    De fait,  les dernières gesticulations organisées par le PCT  «  Touche pas à mon Président » (sic)  ne visaient nullement à engager un affront avec la France- comme jadis le Rwanda  qui avait rompu les relations diplomatiques avec la France-, mais  une autre occasion  pour s’adonner à ce qu’ils savent mieux faire : saigner impunément  le trésor public au seules fins de se remplir les poches sur le dos du peuple congolais. Sassou et ses supporters payés  n’ont ni l’audace, ni les moyens d’une telle avanie.

    Dans  les faits, les officines de Mpila et d’Oyo savent  que  l’engagement d’un ostensible bras de fer  avec  la France, jusque-là  subliminal ;  sera  à maints égards  suicidaire pour eux. La modification de la constitution, aux seules fins de se succéder à lui-même, sera bien évidemment mal perçue par Hollande, qui ne s’était pas empêché de le lui rappeler.  Tout naturellement, et conformément aux principes fondamentaux de séparation de pouvoir, chers à la patrie des droits de l’homme, l’Elysée n’érigera aucune entrave à l’intensification des investigations  relatives  aux  «  biens mal acquis » ; bien plus,  elle accordera assez de marge de manœuvre aux juges en charge de la douloureuse affaire des  «  disparus du Beach » pour  entendre  tous ceux qui y sont impliqués,  de loin ou de près.

    Sous les airs d’apparente sérénité, Sassou  est plus que jamais préoccupé par l’après 2016. Comment arrêter l’épée de Damoclès, suspendue sur sa tête, de s’abattre sur lui et sur clan, dès qu’il aura quitté le pouvoir ?  Hypothèse d’école : dans l’impossibilité de modifier la constitution ;  comment son fils, Kiki Nguesso pourrait-il  hériter du fauteuil présidentiel, et constituer ainsi,  à tout point de vue, un imparable bouclier face aux  innombrables périls judiciaires, oscillant comme des pendus, au gré des humeurs des juges français?

     

    Premier acte : en politique, rien de grand ne peut être entrepris sans avoir une mainmise sur les partis politiques.  Pour réaliser une telle vilenie, Sassou est en train de parachever avec maestria son travail de démolition de tous les partis de l’opposition. Jusqu’à preuve du contraire,  le MCDDI et la DRD  sont des alliés incontestables du PCT au sein de l’URMP ; même s’ils ont refusé de participer aux meetings organisés par le PCT pour soutenir Sassou face aux  déboires judiciaires qui pointent à l’horizon. Leur base ne les aurait jamais pardonnés de trahir les mémoires des «  disparus du Beach » essentiellement originaires du Pool, sur l’autel de leurs intérêts égoïstes. Sans états d’âme, ils ont empoché les millions de FCFA, prévus pour  ce « délire ».  Par ailleurs, malgré les velléités de liberté de ton  d’un Mavoungou Mabio, le RDPS est toujours  sous l’envoûtement du PCT qui le cantonne  dans ce rôle ingrat et dérisoire de Parti satellite.

     

    Quant à l’UPADS, seul grand parti de l’opposition qui aurait pu inventer de nouveaux axes pour de nouvelles perspectives visant la construction d’un véritable projet politique national, qui puisse écraser et remplacer ce  système rétrograde  dont le moins à dire est qu’il n’élèvera jamais notre pays au point de satisfaire les  aspirations de nos populations à un mieux-être. Ce parti disais-je, peine à se reconstruire, englué dans  une superflue guerre des égos de ses dirigeants  et qui l’ont définitivement scindé en deux entités, aux idéaux diamétralement opposés.

     

    Deuxième  acte : Il sied de rappeler opportunément  qu’il n’y a rien d’anormal que Christel  Sassou Nguesso aspire à succéder  à Ngolo  à la tête du parti de son père,  le  PCT. Les partis politiques étant  en fait des associations privées. Cela est courant en Inde et aux Etats –Unis. Par contre, succéder à son père dans une République est un véritable scandale, le pouvoir n’étant nullement attaché à une personne ou à une  famille comme dans une Monarchie.

     

    Troisième acte : dans une élection présidentielle anticipée avant 2016,  prenant l’opposition de court ;  Kiki aurait des sérieuses chances de l’emporter  dès le premier tour. La rumeur d’une collusion de tous les opposants congolais avec le pouvoir de Sassou, est bien répandue à dessein. Elle vise à discréditer  toutes les forces vives de la nation dans l’opinion nationale. La portée de leurs revendications s’amenuise ainsi comme peau de chagrin. Alors que Kiki sera le seul candidat du pouvoir, Sassou s’appliquera  à multiplier le nombre de candidats dans l’opposition, à coup de milliards de FCFA, pour bien émietter  les suffrages. Reconnaissons-le, c’est une machination   qu’il réussit avec brio.

     

    Elevé dans la culture de jouissance pernicieuse, sur fond d’un environnement où l’excellence, le goût de l’effort n’ont jamais été portés sur les fonts baptismaux,  Kiki a en réalité peu de mérite. En tout cas, peu de mérite qu’un Karim Wade par exemple, diplômé en Ingénierie Financière  de la Sorbonne. Malheureusement, son passé sulfureux, aux antipodes de la bienséance, l’a rattrapé.   Désormais, il file  un mauvais coton.  Toutes proportions gardées, la gabegie, le népotisme, le détournement des biens publics, la corruption, la fraude,  la luxure et autres antivaleurs  peuplent les rêvent de notre Kiki national.

     

     Quel type de Président pourrait être un monsieur qui jette, sans coup férir, chaque jour que Dieu fait, un million  cinq cent mille francs CFA de chemises sur-mesure  à la poubelle. Quel amour envers son peuple pourrait avoir  une personne enivrée dans la folie des grandeurs au point de susciter  la nausée aux policiers qui ont répertorié sa collection d’une bonne centaine de montres d’une valeur se situant entre 50 000 et 150 000 € ,  les autres  dépassant les 500 000 € l’unité ? (1).

    Pour lui, comme pour son père, l’argent est l’arme qui permet d’atteindre toutes sortes d’ambitions ; plus saugrenues les unes des autres.  Ils en disposent pour eux, narguant délibérément un peuple digne, manifestement  plus méritant qu’eux, les  maîtres de l’intrigue, les adeptes de la laideur morale. Toujours en embuscade pour passer à la postérité.  Kiki après Sassou sera la seule manière pour continuer à instrumentaliser les universaux qui devaient constituer le socle de notre nécessité de vivre ensemble. Kiki ou son père, c’est du pareil au même.

    Il urge donc de procéder à plus de diligence dans la mise en  place d’une structure  neutre qui organiserait toutes les élections, pour combattre la fraude, l’achat des consciences. C’est une question d’approche ! Il s’agit moins de s’épier méchamment pour satisfaire une jalousie malsaine que de veiller à ce que ce qui nous appartient à tous, le Congo, soit  exclusivement au service de tous,  pour que ceux qui concourent à la magistrature suprême aient les mêmes atouts. Nous devons surtout, en toute lucidité et sérénité, veiller à la justice, à l’équité et à l’impartialité.

    Parce qu’il est urgent de travailler à l’inversion des tendances lourdes et préjudiciables de la gouvernance actuelle de notre pays, tous les patriotes doivent s’engager à assumer le combat politique et à mobiliser toutes les intelligences nationales, où qu’elles soient,  pour opposer à ce système un projet national assis sur des politiques de dignité et de meilleures perspectives pour le Peuple du Congo. Arrivera alors le  temps des ruptures et des alternatives véritables.


     Nous devons nous arrêter sur nos comportements, sur nos agissements, mais surtout sur nos devoirs face à un pays en souffrance.  Nous ne pouvons plus continuer à jouer aux pantins sur la  scène du théâtre national avec les mêmes acteurs qui n’ont comme seule ambition que de s’accrocher au sommet de l’Etat, en se relayant de père en fils ou  en se renouvelant au sein du clan. Sachons anticiper, débusquer l’ennemi, le piéger.

     

    La vérité est que le ver est bien  dans le fruit. Les nématodes sont encore dans les structures. Envoyons sans tarder ce système mortifère aux mille diables, en l’empêchant de se reproduire. En tout état de cause, nous devons impérativement nous interroger sur la finalité de tous nos combats politiques, sur leur efficacité pour que nous soyons, somme toute,  condamnés à implorer  un despote  à ne pas modifier une constitution que nous avons tant décriée. Que s’est-il passé en définitive, pour nous retrouver, une fois de plus,  tel Sisyphe devant le rocher «Congo», au bas de la montagne ?

    (1) Lire notamment, les articles  en ligne  de Rigobert OSSEBI,  « Dans les couloirs de Sassou Nguesso »  et de Médiapart  « A Paris, le shopping de la corruption du clan Sassou Nguesso »

    Djess dia Moungouansi    La plume du Congo-Libre

    Vice- Président du Cercle de Réflexion «  La Rupture »

    Blog de Djess :  http://demainlecongo.kazeo.com


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     Hausman: LE DIABLE AU CHAUDRON (HAUSMAN11)

     

    Horizon 2016: le chaudron du diable à la sauce Sassou.

     

    «La différence entre l’homme politique et l’homme d’Etat est la suivante : le premier pense à la prochaine élection, le second à la prochaine génération» - James Freeman Clarke.

     

    En développant la théorie de la relativité, Albert Einstein a débarrassé l’Humanité des préjugés qu’elle avait du temps et de l’espace et qui plongeaient la communauté scientifique dans les ténèbres de la valeur constante de la célérité (vitesse) de la lumière. La relativité est en toute chose. Cette réalité bien assimilée, aurait  permis aux flagorneurs du « Chemin d’Avenir » qui nous chantent à tue-tête  la pseudo paix ; de comprendre  qu’il ne s’agit point de comparer  le taux de croissance du PIB ou de multiplier les municipalisations accélérées (sic). Il est plutôt question de mettre en exergue les occasions ratées par le Congo, faute d’alternance. Tout est donc relatif.  

     

    A l’approche de l’échéance  électorale pour le moins   périlleuse de 2016,  Sassou  fourbit  ses armes ; au sens propre comme  au  figuré.  De  ses officines lugubres, il a sorti le chaudron du diable. Avec sa longue cuillère, il y fait macérer les pires ingrédients aux tentations crapuleuses : les pétrocfa, l’impudence, la corruption, l’achat des consciences.  Le tourbillon n’épargne aucun parti politique : le cupide et le corrompu disputent la vedette à l’ambitieux et au parvenu. Les têtes ont commencé à  tomber. Tels Jules César et les Romains de cette époque ;  en prélude à la célébration des plaisirs étranges du grand empereur, Sassou et son clan se pâment d’aise  de voir les gladiateurs être dévorés par les lions ou bien s’entretuer.

     

    La goinfrerie du pouvoir de Sassou tourne au ridicule. C’est le moins qu’on puisse dire. Il n’est pas besoin de rappeler  que Nelson Mandela ne s’est pas encombré de prétextes aussi sournois et fallacieux que des chantiers à terminer. De même, Madiba  n’a jamais mis  en avant une devise manichéenne du genre «  C’est lui (Sassou) ou le chaos ». Sorti de vingt sept  ans de prison, il n’a fait qu’un seul mandat. N’empêche, il est devenu une icône mondiale.

     

    Dès qu’il aura réussi à mettre la constitution de Janvier 2002  sur le lit de Procuste, il passera à l’étape supérieure de son cacochyme projet. Ses sbires planchent depuis un moment  sur un changement de régime qui aura selon eux, deux avantages. A l’issue d’un référendum aux dés pipés, l’actuel  régime Présidentiel se muera en régime semi-présidentiel.  Non seulement le semi-présidentiel  contenterait tout le monde ;  en plus, il fera sauter la clause limitative du nombre de mandats et de limitation d’âge. Un règne eternel garanti pour  Saint- Dénis !

     

    Un plan de gratification  de tous les malfrats politiques qui ont fait torpiller la marche inéluctable  de notre pays vers la démocratie, sera mis en branle. Un membre de l’UPADS sera nommé vice- Président et la primature reviendra au MCDDI de Brice Kolelas ou au (Dynamique républicaine pour la démocratie)  DRD de Hellot  Mampouya.

     

    La mise en orbite de son secret d’Alcôve  est tributaire de sa capacité à mettre au service exclusif de ses intérêts égoïstes, tout le marigot politique congolais, encore dubitatif dans son ensemble. Des géantes  campagnes de distraction baptisées « Colloques sur l’unité nationale » vont être organisées à travers tout le pays pour détourner l’attention des congolais des vrais  enjeux  électoraux.  A terme, la manœuvre politicienne consistera à non seulement conquérir tout le Nord, qui est loin d’être homogène ; en plus, il devra mettre le Pool dans sa poche, ce qui n’est pas une sinécure. Le gros morceau reste à n’en point douter, le Grand Niari et sa machine électorale : l’UPADS.

     

    Un rapide passage en revue  de cette stratégie nous édifie sur  l’articulation d’un schème, où le subjectif se mêle à un fétichisme irrationnel. Déconcertant. Dans la partie septentrionale;  après avoir réduit à néant les velléités déstabilisatrices  des « Katangais », le dernier carré de résistance se trouve concentré entre les grandes figures  tékés. Contre toute attente, les certitudes de Sassou ont été ébranlées  par les révélations de ses féticheurs qui  on vu  les tékés succéder allègrement à son  long et infécond règne. Reprenant à son compte les inepties de Jacques OKOKO « Même les tékés veulent diriger  ce pays ?», il s’applique désormais à conjurer  ce funeste destin.

     

    Il avait cru à tort,  bien sûr,  que les complicités  de  Florent TSIBA et d’un André OBAMI ITOU auraient suffi pour anéantir la menace téké, la réalité est plus subtile que ça. Méthodiquement, il attache du plomb dans l’aile de  quelques tékés susceptibles de contre carrer ses projets monarchiques de 2016. Sans coup férir,  l’ex- insaisissable  OKOMBI SALIISSA  est subitement frappé de disgrâce. Sa machine de guerre, le CADD-MJ est  tout bonnement dissout et remplacé par la FMC. L’époque où il se distingua dans le rôle de  redoutable chef Cobra au service de Sassou est révolue. Autre temps, autres mœurs et même autres alliés.

     

    Autre caillou dans ses chaussures : Mathias DZON. Sassou a usé de toutes les turpitudes pour  le priver  de tout mandat public. Sans élus, il a de la peine à traduire dans l’opinion, son véritable poids politique. L’épisode mémorable de Gamboma où il  fut déclaré battu alors que les électeurs de sa circonscription  lui avaient accordé leurs suffrages, en dit long sur l’animosité que le satrape d’Oyo éprouve à son  l’égard ;  occultant au passage son apport dans le financement de la guerre du  5 juin 1997.

     

    Le tonitruant colonel TSOUROU a quant à lui  appris à ses dépens  que le rôle de spadassin était  le plus ingrat et qu’il ne pouvait aucunement servir de bouclier contre  un assoiffé du pouvoir, prêt à tout. De fait, un dictateur n’a qu’une passion : lui-même, et une religion : le pouvoir.

     

    Ce foyer de tension téké, une fois  définitivement anéanti-au moins en apparence- il fallait   s’assurer que l’OPA réalisée jadis  sur le MCDDI de Bernard Kolelas pouvait bien être mise au service de ses ambitions de 2016. Mais surtout,  ôter de façon définitive, toute envie aux deux entités politiques issues du MCDDI, de chercher à proposer une alternative à la politique calamiteuse du PCT. Rien de contradictoire, d’autant plus que  le nouveau parti DRD de Hellot Mampouya s’inscrit également  dans la majorité présidentielle  et ne compte pas se couper de la main nourricière de Mpila.    

     

    L’UPADS  aura du mal à se purifier  du profond  avilissement  qui s’est abattu sur elle en organisant un congrès financé par celui-là qu’ils sont censés combattre. Ceux qui sont dans le collimateur de Sassou pour accomplir sa sale besogne, connaissent son  cahier de charge. Ils doivent  animer  -le moment venu -  la commission d'élaboration de l'avant-projet de loi portant nouvelle Constitution. Une Constitution qui instituera les postes de vice-président de la République et de premier Ministre. Les 400 millions de FCfa  de Sassou ont fini par tracer la ligne de partage entre ceux qui comptent composer avec le pouvoir pour assurer la pérennisation de leur « boukoutage » et ceux là qui estiment qu’on ne peut combattre ce régime qu’en refusant de transiger avec les règles élémentaires de l’éthique politique.

    Notre planète  abrite encore des dictatures, ainsi je ne peux qu'aimer et vouloir la démocratie avant tout. Cette envie anesthésie le temps que je perdrais à comprendre et à critiquer tous ceux qui feront fi de cette grande avancée humaine. Il nous incombe donc de conjurer ce tragique destin qui semble enfermer notre pays dans une histoire trop difficile dans laquelle nous ne serons plus maîtres. Avec Sassou,  le Congo n’avancera jamais, il ne recule même pas. Car on avance ou on recule en surface, de façon horizontale. Le mouvement du Congo, sous le règne de Sassou Nguesso, est vertical, mais dans le mauvais sens : le pays s’enfonce. Inexorablement.

    Djess dia Moungouansi    « La plume du Congo- libre ».

    Vice- Président du cercle de Réflexion «  LA RUPTURE)

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  • La diaspora congolaise de France et le syndrome de Stockholm (1) 

    Ayant éteint  le tocsin de la clameur publique, le pouvoir de Brazzaville s’est livré à des manœuvres avilissantes et irrespectueuses qui ont définitivement chosifié  certains membres de la diaspora congolaise de France. Après avoir vampirisé les pans entiers de l’économie;  la prostitution politique, l’achat des consciences et autres pratiques dégradantes sont devenues les seules perspectives que  Sassou et son clan ont l’outrecuidance de  proposer aux jeunes qu’ils ont poussés à l’exil économique.  Férus aux turpitudes, il se susurre qu’ils auraient payé  un  séjour parisien à près de deux cent cinquante Congolais venus tout droit d’Ollombo  pour Orly, aux seules fins de  donner l’illusion d’un « bâtisseur infatigable »(sic)  aimé par un peuple qu’il martyrise.

     La dignité au ras de pâquerettes de certains individus, suffit-elle  pour comprendre  ces comportements étranges. Mais que leur reste-t-il quand leur amour-propre  est à la merci d’une personne qui n’en a cure ? 

    Plus que de l’affliction, on ne peut qu’exprimer  une grande  préoccupation quant aux ravages que  le  syndrome de Stockholm  laisse au sein de la diaspora congolaise de France. Un despote devenu pour un temps, l’objet d’amour et d’admiration et que l’on doit s’interdire de critiquer ou de haïr. Se touillant à la flétrissure, la cupidité finit  par éclater dans toute son horreur. Le talent de certains artistes ou écrivains congolais,  se noie tout bonnement  dans l’apologie abjecte !

    En toute modestie, j’avoue mon amertume, tant les raisons d’un ras-le-bol s’amoncèlent chaque jour dans ma boite de déception. Fondamentalement, je suis déçu.

    Déçu de voir des êtres humains se transformer en bêtes politiques, à commencer par Sassou , qui, il faut le dire, est à l’origine de tout ce qui se passe ou de tout ce qui ne se passe pas. Il est vrai que c’est trop lui accorder d’importance, en le considérant ainsi, comme un «Dieu», mais force est de constater, qu’en fin de compte, un homme à lui seul peut bel et bien pourrir la vie de plusieurs. L’histoire de l’Humanité en regorge. Mais ce qui est le plus décevant, comme avec tous les personnages du genre de Dénis Sassou Nguesso, c’est qu’on l’a regardé faire, et il ne s’en est pas privé. Il fait ce que bon lui semble. Il distribue de l’argent de gauche à droite, sans qu’on lui demande de rendre des comptes. Il nomme, gomme et dégomme qui il veut sans que l’on se pose des questions. Il manie et remanie le gouvernement comme un jouet et on est là, à le regarder faire. Tout le monde est à genou devant lui. Mais, au nom de quoi ou de qui ? Quand les êtres humains prennent pour «Dieu» un autre être humain, tôt ou tard, ils s’en mordront les doigts.

    Déçu de voir des êtres humains se transformer en bêtes tout court, quand pour quelques Euros, on se laisse entasser comme des sardines dans des cars pour aller  applaudir le satrape d’Oyo à Orly. Par une manifestation de l’inconscient,  certains congolais de la diaspora sont poussés par le premier  but de l’être humain : la survie. Même en terre étrangère. Dans leurs fantasmes, en s’attirant la sympathie du dictateur, les oppressés se croient hors du danger, croyant contrôler, même inconsciemment, les émotions du dictateur. On gagne par cette même occasion le passeport d’aller dans son propre pays sans être inquiété. Ce qui  leur vaudra peut-être l’épargne de leur  vie au profit d’une pacification pouvant être poussée à une fraternisation. En réalité, c’est de l’angoisse que ces Congolais se protègent, car le danger est toujours réel.


    Déçu de voir des êtres humains, confisquer et emprisonner la vérité dans leur camp, croyant et disant que dans l’autre camp, il n’y a que mensonges et errements. Tous les historiens reconnaîtront que toutes les dictatures sont nées de cette seule prétention de détenir la vérité à l’exclusion de tout le monde, et de vouloir commander en son nom. Le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple, est une véritable arnaque  au Congo, quand un pouvoir s’applique à plonger ce peuple dans l’errance, dans l’obscurantisme, dans la servitude, dans l’aliénation.


    Déçu de voir des individus jouer avec le feu, alors que cela n’en valait pas la peine. Quand on fait dans la provocation, une bévue est très vite commise.  Comment dans ce pays peut-on à plusieurs reprises laisser des individus en pick-up se pavaner et intimider des citoyens, en toute impunité ? Quand on joue avec le feu !


    Déçu de voir tout un peuple se laisser emprisonner dans des bavardages futiles et inutiles qui ne tournent qu’autour des fastes du clan d’Oyo, des  « mabangas » dans les zaïroiseries. Comme le disait un sage de chez nous, ces personnes que vous adulez, ne vous sont d’aucune utilité et ne vous sont jamais venues en aide pour quoi que ce soit. Alors pourquoi perdre son temps pour elles ?


    Déçu de voir qu’un peuple, au passé glorieux, qui a su vaillamment relever les grands défis qui s’imposaient à lui, soit  assujetti au rôle marginal que lui impose un pouvoir minoritaire, sans réelle légitimité. Pourquoi ne pas exhumer la ferveur  des journées  insurrectionnelles du 13-14-15 Août 1963 qui entrainèrent la chute deYoulou ?  Et ne l’oublions pas, l’avènement de la CNS n’était pas une sinécure,  car,  rien n’était gagné d’avance.  Il a fallu se battre sur tous les plans et l’apport de la diaspora congolaise de France dans le succès de ces assises était déterminant. Nous avons tous en mémoire celle de l’ex-Zaïre, phagocytée par les manœuvres dilatoires de Mobutu. Après 12 mois de tergiversations, elle n’avait accouché que d’une …souris.

    Que s’est -il passé entre-temps pour que nulle clameur ne vienne dissuader les chantres du « Chemin d’avenir » qui rivalisent désormais d’imagination dans la manipulation et dans  la corruption ?

    Cet ensemble de signes cliniques liés au syndrome de Stockholm  ne sont pas l’apanage de la diaspora congolaise en France;  le foyer de propagation reste le Congo. Cependant, avec l’émergence d’un nouveau type de congolais qui réclame plus de considération et de respect ; plus personne n’acceptera que ses libertés individuelle soient grugées au profit du clan au pouvoir et de la bureaucratie gouvernementale. C’est le peuple qui donne le pouvoir et cela, les Congolais  l’ont compris.

     

    C’est de notoriété publique, un syndrome peut en cacher un autre. Pour l’instant, la grande priorité reste sans nul doute, la réduction des injustices entre le clan au pouvoir et le reste de la population; ceci en  sonnant le glas du tribalisme maladif de Sassou, au risque de voir arriver un autre syndrome plus nocif. Rwandais, celui-là.

     

    Djess Dia Moungouansi   « La plume du Congo-Libre »

     

    Vice-Président du Cercle de Réflexion La Rupture

     

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    1. Ce syndrome explique l’apparente empathie qu’éprouvent certains compatriotes de la diaspora en France envers celui qui est à l’origine de leur exil. L’Otage qui défend son geôlier. 

     

      


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  • L’OYOCRATIE  OU  LE  FESTIVAL  DES  HYENES.

    Il faut l’admettre, le Congo  est devenu  un pays où les sujets les plus sérieux font l’objet de galéjades dans les salons feutrés, les salles de rédaction, mais également hélas, à travers certaines déclarations gouvernementales. Le salmigondis gouvernemental sur  le  drame du 4 mars 2012 nous a suffisamment édifiés sur cette légèreté ambiante, presque maladive. Par conséquent, conjurer l’estocade que Sassou et son clan entendent porter sur les pans entiers de l’économie congolaise ;  suppose que l’on se fasse violence  en bravant la  paresse intellectuelle pour ce qui est du cognitif et la résignation pour ce qui relève du combat sur le terrain, sous  toutes ses formes. C’est peu dire que la pérennité  de l’idée noble  de la   construction d’une   nation congolaise, devient de plus en plus   tributaire de notre capacité  à  résoudre les contradictions majeures qui s’imposent obstinément à nous.

     Comble d’effronterie ! Depuis un certain temps, les paradis fiscaux  et  les milliers de comptes bancaires disséminés à travers le monde ne suffisent plus pour planquer l’argent volé par le clan Sassou au peuple congolais. Persécutées dans les démocraties occidentales,  les hyènes  du «  Chemin d’avenir  » rivalisent d’impudence ; et mues par une cacochyme  imagination, elles se mettent à   thésauriser leurs magots dans des tombes.

    Au Congo, le festival des hyènes fait rage. La probité morale est mise en  congé ad vitam aeternam. Tous les secteurs d’activité économique y sont conviés. Les avocats ont tourné le dos à la veuve et à l’orphelin, et ne voient que le montant du chèque qu’on leur tend ; les journalistes sont devenus des adeptes de l’éloge panégyrique à l’endroit du monarque d’Oyo; les médecins ont depuis longtemps remisé leur serment d’Hippocrate pour l’appât du gain ; les hommes d’affaires, tous complices dans les affaires de détournement de deniers publics, ils se  bousculent nonchalamment  au portillon de la « municipalisation accélérée » ; les dirigeants syndicaux mus par des intérêts personnels ; les chefs de sectes ( l’opium du peule),  plus préoccupés des choses d’ici-bas que de l’au-delà ; les ONG ne sont que des officines de l’étranger.  La société civile, qui se pose en sentinelle de la Bonne Gouvernance, a un rôle crucial à jouer pour aider à fissurer ce mur de défiance en aidant  à séparer le bon grain de l’ivraie.

    Fondamentalement, c’est des béances inhérentes à un tel système que se nourrissent les prédateurs sans vergogne. Ils s’appliquent à dépecer la bête. Ils se servent et servent leurs proches avec frénésie, en entretenant un système de corruption, d’accaparement et de népotisme qui s’alimente  de l’Etat et exclut le grand nombre des honnêtes citoyens  des circuits de production et de distribution de la richesse nationale. Louant le Dieu Dénis, ces hyènes  dévorent à qui mieux mieux le cadavre Congo. Triés sur le volet, ces prédateurs appartiennent essentiellement  à deux catégories.

    - D’une part ;  ceux de l’espace de pouvoir. Il n’est pas superflu, sans doute, afin de mettre en exergue l’étendue des dégâts,  de  répertorier  les acteurs du clan familial (enfants,  neveux, cousins  déclarés et non déclarés du satrape d’Oyo). Tour à tour,  il y a le plus médiatique « Le Golden Boy »  Christel Sassou NGuesso, le Trader en chef de l’aval pétrolier,  l’homme par qui passent les 80 % des recettes d’exportation du Congo ! Claudia Lemboumba, qui alimente régulièrement la rubrique people des médias,  par sa personnalité immorale, authentique  muse des chanteurs zaïrois qu’elle paie au prix fort ; Willy NGuesso PDG de SOCOTRAM  qui a un salaire de  50 millions de FCFA /mois (75 000€/mois), soit trois fois plus que le PDG du FMI ( 27 000 €/mois) !;  Edgard NGuesso, l’inamovible Directeur du domaine Présidentiel à qui on associe l’achat de luxueuses demeures en France; Maurice N’GUESSO « Le patriarche », DG  de MNTV et ses luxueux appartements dans de beaux quartiers de Paris.  

     

    Les  « élus » de cet  espace arborent sans gêne,  les antivaleurs en bandoulière. Ils sont  les plus redoutables, car, ils sont le cancer  qui empoisonne l’avenir et le développement du Congo. Leur voracité n’a d’égale que le mépris qu’ils ont  à l’égard du peuple congolais. Désormais, la patience et la générosité légendaires de notre peuple sont mises à rude épreuve. Ils collectionnent des scandales de toute nature, sur le dos d’une population  qui croupit à plus de 70 % dans le dénuement total.    Huit millions  d’Euros ( 5, 2 Milliards de FCFA) en espèce retrouvés récemment  dans un  hôtel particulier  à Neuilly chez l’ une des filles de Sassou  NGuesso, Julienne dite Juju,  épouse du Franco-Togolais Guy Johnson. Il y a peu de temps, l’énorme magot présidentiel se serait envolé, dérobé, volé. Près de 240 milliards de Francs CFA, environ 500 millions de dollars !

     

    - D’autre part; ceux de l’espace politique,  occupé essentiellement par le PCT et ses partis satellites (MCDDI, RDD,  CLUB 2000 etc..). En bonne place, l’éternel ministre Henri DJOMBO, surnommé « Le parrain », par sa capacité à détruire la forêt congolaise, à son seul profit ; Gilbert Odongo, ministre du Finances dont son épouse fut arrêtée à Roissy le 1er octobre 2011 avec des malles contenant la bagatelle somme de 50 milliards de Fcfa ;  Okombi Salissa et Oscar Otoka  qui ont réussi l’exploit de se faire voler, l’un et l’autre  près de 1 Milliard de Fcfa dans leur village respectif. Le plus grand livre du monde, «  Le meilleur de la pensée universelle »(1) n’est pas suffisamment volumineux pour contenir les  frasques  des uns et des autres.

     

    Une telle ambiance aboutit à tout le moins à une curieuse atmosphère. Les citoyens sont démobilisés et incités à l’apathie politique ou éventuellement mobilisés suivant les canaux exclusifs et contraignants qui les condamnent à la médiocrité. Et comme un vol de feuilles mortes, tributaire de la puissance du vent, l’avenir du Congo est intimement lié aux caprices d’un seul homme: Sassou.

     

    Des pays moins nantis,  qui avaient le même niveau de développement que le nôtre à l’époque des indépendances,  sont aujourd’hui des pays émergents et  nous dament  le pion  au passage. Ils ont eu le courage, la vision de rompre les consensus et les pactes  politiques et sociaux profondément incapacitants, improductifs et rétrogrades. Le système qui a pignon sur rue au Congo, exacerbe  « le paradoxe Congolais » : un peuple qui végète dans les affres de la pauvreté et du sous-développement, alors que le pays devient de plus en plus riche avec un budget de plus de 4000 milliards de Fcfa cette année.

     

    Disons-le sans circonlocutions : Sassou veut faire de notre pays un véritable far West oyocratique, en bonne et due forme. Une géante marionnette dont il serait le seul à actionner les  ficelles décisionnelles. Seuls, ceux qui ont leur  cordon ombilical enterré au voisinage  des deux rives de l’Alima, continueront à tirer leur épingle du jeu. Non satisfait d’animer déjà les réunions avec le haut commandement militaire en langue mbochie, Sassou pousse très loin le bouchon tribaliste.  La  «  prime à la médiocrité » sur fonds de tribalisme, est devenue la norme et la promotion de la vertu et de la compétence,  renvoyée aux calendes grecques.

     

    Les mauvaises  habitudes ont la vie dure. Le « ledza lenua », véritable institution de la médiocrité,  inhibe les esprits animaux (2).  De même,   une société qui veut aller de l’avant doit entreprendre des actions, peut-être déchirantes, qui lui permettront de jouer le  rôle qu’elle doit jouer, afin que le progrès social ne soit plus une simple vue d’esprit, exclusivement réservé aux hyènes du «  Chemin d’avenir », mais aussi pour les laisser-pour- compte qui attendent une hypothétique amélioration de leur existence.

     

    L’effritement du tissu social est à la base de la perte des valeurs qui inexorablement conduisent les congolais vers un matérialisme frénétique dans la recherche du bien-être. Ceux qui s’enivrent des abondantes recettes pétrolières sont malheureusement incapables de créer de la richesse, seule l’opulence reste leur seul programme de société.
     

    Certes, le paquebot Congo flotte toujours, malgré les décennies de houle sociale, et cette pérennité plaide pour qu’on prenne la pleine mesure des antagonistes qui courent au sein de la société congolaise. Ce qui mettrait un coup d’arrêt définitif à trois décennies de gabegie  afin que, le Congo pays de cocagne ne se transforme pas en géhenne.

     

    Le 18 avril 1980, le président de la Tanzanie, Julius Nyerere, s’adressant au   dictateur Robert Mugabe avait dit: «Vous héritez d'un bijou, prenez-en bien soin!». Il est temps que le peuple congolais à l’unisson dise à Sassou et à son clan « Vous avez suffisamment abîmé ce bijou, remettez-le aux vrais patriotes; syndrome de Stockholm aidant, il se pourrait que le peuple congolais vous pardonne  une fois de plus, de  l’avoir plongé dans la misère alors que le pays s’enrichit scandaleusement ». Nous sommes les seuls maîtres de notre destin, battons le macadam, élevons la voix, parlons haut ! Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas rester passifs.

     

    Djess Dia Moungouansi    «  La plume du Congo-libre »

    Vice-Président du Cercle de Réflexion « LA RUPTURE »

     

    1. Ce livre record  de 3,50 m de long et pèse 250 kg exposé à Cuba en 2012 compile  les aphorismes et pensées de quelques  2.000 personnes célèbres, de Confucius et Shakespeare à Gandhi et Mère Teresa
    2.  
    3.  Keynes pour décrire les sentiments et les émotions humaines qui influencent le comportement des agents économiques (consommateurs, investisseurs, producteurs, etc.)

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    De meilleures universités, si on peut espérer un CONGO émergent d’ici …2050

    Quand on évoque l’Université Marien NGouabi, il vient plus à l’esprit des  amphi théâtres sans climatiseurs, des Facs sans toilettes ( Bayardelle)  et le niveau minable de l’enseignement. Bref, tout sauf ce qu’on devrait penser quand on songe à des universités de qualité. Et comme aucune action n’est entreprise - personne n’osant ou ne voulant prendre ses responsabilités -, c’est l’avenir de toute une jeunesse qui est gâché et quand l’avenir de toute une jeunesse est gâché, c’est le futur d’une Nation qui est compromis, les jeunes ne seront-ils pas demain les leaders de la Nation ? N’est-il pas venu le temps de siffler la fin de la récréation et les élèves de retourner en classe?

    Aujourd’hui, le Congo  se trouve dépassé par des Nations qui étaient dans la même situation que lui ou pire, dans une situation plus inconfortable au moment des indépendances. Dans les années 60, la situation de l’Asie du Sud-Est ne présageait en rien de ce que de­viendront aujourd’hui les Na­tions qui la composent, des Nations compétitives avec des industries et services innovants qui n’ont rien à envier au monde Occidental. Pen­dant ce temps, le Congo stagne. Ces Nations aujourd’hui avancées – Corée du Sud, Taïwan, Singa­pour... – ne disposent pas de ressources naturelles – le contraire du Congo, pays béni des Dieux, qui aurait pu être le pays de Cocagne. Comment ont-elles avancé aussi prodigieusement? Elles formèrent leur population, - ce qui attira les investisseurs - dans des tâches subalternes d’abord puis apprivoisèrent progressivement les techniques les plus modernes pour les utiliser à leur tour. Et sans une population compétente, cela ne serait pas possible.


    Le livre, « La richesse révolutionnaire » -écrit par Alvin et Heidi Toffler- relate brièvement l’histoire de leur développement. Sur la couverture de ce livre, il est écrit : «La connaissance est le pétrole de demain.» Et le Congo  la néglige, et en la négligeant, il compromet son développement. Aujourd’hui, une remise à pied de l’université est une nécessité, pour parler com­me l’économiste Joseph Schum­­peter, amorcer un processus de «destruction créatrice».

    Djess

     


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