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Par djes le 30 Octobre 2008 à 11:00
Congo-Chine : un partenariat gagnant gagnant à demi teinte (le 02/07/2007 à 18h21) <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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Congo- Chine : un partenariat gagnant- gagnant à demi teinte.<o:p></o:p>
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Dans le Livre Blanc publié en début dannée en Chine, on peut lire : « <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">La Chine</st1:PersonName> uvre à établir et à développer un nouveau type de partenariat stratégique marqué par légalité et la confiance mutuelle sur le plan politique, la coopération dans un esprit gagnant-gagnant sur le plan économique ». Ce catalogue dintentions, remarquable par sa forme, lest moins dans son fond. Cest lheure de la « realpolitik » chinoise. Avec 10% de part de marché en Afrique subsaharienne, <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName> en est devenue le premier fournisseur devant lAllemagne et <st1:PersonName ProductID="la France." w:st="on">la France.</st1:PersonName>
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Dans la frénésie de cette croissance du volume des échanges de lAfrique avec la nouvelle superpuissance mondiale que constitue <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName>, les africains en général et les congolais avec eux, se mettent à rêver. Rien détonnant quand on sait que les égards que <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName> montre envers nos pays changent la manière de regarder le continent africain. Ensuite, <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName> semble a priori offrir des prestations de qualité, réalisées pour des prix bien inférieurs à ceux que pratiquent les entreprises européennes. Les entreprises chinoises raflent par conséquent les appels doffre en les contournant, notamment dans le bâtiment et travaux publics où ils proposent des prix moins élevés, pour des prestations de même qualité, réalisées en temps record, sans faire appel aux sous-traitants locaux.
Or, ce que les chinois appellent deals win-win ( accords gagnant-gagnant) est un véritable leurre car lautre facette est moins reluisante. La naïveté congolaise semble donner de lampleur et de lemphase à cette envolée des échanges entre notre pays et le pays du matin tranquille, superpuissance mondiale. Loin dêtre dans des relations de type nouveaux basées sur le respect mutuel, nous sommes en réalité, en face dune « appétissante collaboration chinoise» qui rafle tout sur son passage : droit de lhomme, écologie, morale, bref, tout ce qui entoure des rapports de coopération normaux est occulté
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Sous prétexte de navoir aucun passif colonial avec les pays africains ( aucune occupation, ni guerre coloniale à se faire pardonner), les chinois sont peu regardants sur la nature des régimes politiques que leurs financements peuvent contribuer à soutenir. Ils mettent au même diapason des régimes vertueux, ayant fait siennes les fondamentaux démocratiques, comme celui du bénin et le régime corrompu de Brazzaville.
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Lon sait que les valeurs prônées au sommet des Chefs dEtats dAfrique et de France à <st1:PersonName ProductID="la Baule" w:st="on">la Baule</st1:PersonName> en 1990 ont sonné le glas au monopartisme en Afrique et ont été à lorigine des avancées démocratiques significatives sur notre continent, mais il est aussi opportun de reconnaître que les pays européens nont jamais été exemplaires et leur influence a toujours été perçue comme le premier pilier qui soutient les chefs dEtats corrompus. <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">La France</st1:PersonName> par exemple na jamais rompu avec les pratiques du passé et de <st1:PersonName ProductID="la Franafrique" w:st="on">la Françafrique</st1:PersonName> en soutenant sans réserve certains dirigeants locaux, incompétents, illégitimes et corrompus. Ainsi, affirmer certaines choses sans nuance, donnerait raison aux chinois et la leçon de morale occidentale soulèverait certainement des tempêtes de rires dans certains pays africains.
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En disant cela, il y a un risque réel de tomber dans le piège du renvoi dos à dos. Chacun connaît la ritournelle « Affaires intérieures, pas dingérence on a le droit de faire des affaires avec nimporte qui , la démocratie est un luxe qui nest pas pour les pauvres, ou du moins nest pas pour eux une priorité, etc ). De même, il paraît saugrenu et outrecuidant de vouloir que <st1:PersonName ProductID="la Cor←e" w:st="on">la Corée</st1:PersonName> du Nord se démocratise et, à défaut, que <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName> renonce à y conserver un bastion stratégique.
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La stratégie chinoise inspirée par un « dumping dEtat »,vise lanéantissement des entreprises existantes dans les nouveaux territoires de conquête pour installer des insidieux comptoirs coloniaux. Le commerce informel pratiqué par les chinois, met à mal ce secteur qui autrefois jouait un rôle d'adoption des migrants et un rôle d'accueil des agents économiques exclus du secteur officiel. Quiconque se rend aujourdhui dans le moindre petit commerce congolais risque dêtre surpris par la quantité de produits chinois quon y trouve. Des produits de première nécessité en passant par des biens de grande consommation, de lélectroménager, des équipements industriels , ces produits ne sont plus a priori très différents de ceux que lon peut retrouver en Occident et qui valent à <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName> son appellation d« usine du monde ». Ce qui frappe ici, cest la rapidité avec laquelle les Chinois se sont imposés sur les marchés congolais, en particulier ces dernières années. Nos entreprises déjà fragilisées par les affres de la mondialisation, perdent leur compétitivité et ce qui devait être notre fierté nationale est tout bonnement cassée. Notre élan entrepreneurial est ainsi plombé. En dehors des relations exclusivement commerciales avec les 20 000 chinois actuellement installés sur notre territoire national, aucune mixité susceptible de sceller un avenir commun nest envisageable avec eux. Plus grave encore, dans leur cahier de charge, les chinois nont aucune obligation de former les autochtones. Par conséquent, aucune valeur ajoutée ne peut être attendue dans cette coopération, or, la contribution du capital humain à lélaboration de la richesse des nations est reconnue universellement, même si certains de ses effets napparaîtront quà long terme. Ainsi, les investissements en ressources humaines favorisent lacquisition de certaines compétences et laccès à linstruction dune masse importante de la population. « The formation is the key of success » disent nos amis anglais.<o:p></o:p>
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Une coopération gagnant- gaganant supposerait que les chinois sencombrent des exigences qui fondent la tendence actuelle : la mise en place des entreprises citoyennes . Ce sont entreprises qui doivent, non seulement faire des bénéfices, la raison fondamentale de leur existence, mais qui soient également dans lobligation de faire la promotion dans le développement du citoyen.<o:p></o:p>
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<st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">La Chine</st1:PersonName> a la réputation de ne jamais respecter les conventions internationales. Leur sourde oreille et leur obstination dans la situation du Darfour sont éloquentes. Les impératifs du développement durable étant totalement inconnus dans leur univers, les chinois déboisent nos forêts sans respecter aucune règle de préservation forestière. Nous avons encore en mémoire le ras le bol des ouvriers de Société nouvelle des ciments du Congo (Sonocc) de Loutété, malheureusement mal relayé par les médias nationaux. Linobservation des lois du travail et la manifeste dégradation des conditions de salariés se résument par la réaction dun ouvrier qui a fait le tour de monde: « Il y a ici une injustice pratiquée par la direction chinoise de l'entreprise qui s'apparente à une forme d'esclavage. Nous n'avons pas droit à une visite ou à l'assistance médicales, ni aux congés payés. Et quand un travailleur congolais est malade, le nombre de jours qu'il passe chez lui pour se soigner n'est pas pris en compte dans sa paie à la fin du mois".» (1)
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Par ailleurs, même si son impact reste dérisoire, les opinions nationales des pays européens qui participent au pillage systématique des ressources naturelles africaines, rappellent à lordre tous les acteurs malveillants. Le travail quabattent des associations comme « Survie » ou « Global Whitness » pour la défense des intérêts de notre pays, a plus de portée que les petites manifestations de rue congolaises. Cet appui important est inexistants dans nos relations avec <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName>, car, le respect des droits de lhomme dans ce pays na jamais été sa priorité. Et toute revendication susceptible de mettre en difficulté lapprovisionnement en matière première provenant dAfrique pour soutenir la croissance chinoise, est simplement prohibée dans ce pays. Une fois de plus, Lénine avait raison : « Un peuple libre ne peut pas en exploiter un autre ».
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Pour des raisons liées à notre inadaptation à la nouvelle donne, nous navons jusque là jamais réussi à tirer notre épingle du jeu dans nos rapports avec notre ex-colonisateur que nous sommes censés connaître à travers nos relations séculaires, il semble donc hasardeux denvisager des lendemains fructueux avec un partenaire, prêt à concéder tous les compromis pour assurer son approvisionnement en matière première. Il n y a que chez nous quune telle excessive crédulité peut avoir cours.
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Le déferlement économique et commercial des chinois sur notre pays, ébranlera sans conteste, les fragiles équilibres géostratégiques congolais. Une chose est vraie : le brassage des cartes simpose et notre grand partenaire <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> devra en tenir compte, au risque de solder définitivement ce passif colonial. Face à cette coopération nouvelle, totalement inconnue, quels recours aurons nous à long ou moyen terme quand les malfaçons vont apparaître ? Quel sera alors le coût réel de ces investissements ? Il ny a guère dillusions à se faire, une fois de plus, lHistoire juge des temps saura dire le verdict : nous serons les grands perdants.
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(1) Afriquecentrale .info Le 4 Mai 2007
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Djess dia moungouansi
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Perspectives congolaises<o:p></o:p>
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http://demainlecongo.oldiblog.com/
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Quel homme pour le Congo du 3ème millénaire?<o:p></o:p>
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Vaste programme ! <o:p></o:p>
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Au sortir de <st1:PersonName ProductID="la Conf←rence Nationale" w:st="on">la Conférence Nationale</st1:PersonName> Souveraine de 1991, les Experts dressaient un bilan sans appel : léconomie congolaise était sinistrée. Ce diagnostic qui pouvait déjà être retenu dans les registres noirs, sapparente de nos jours à un euphémisme, au regard de létat apocalyptique du CONGO actuel.
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Tout a été dit, des perspectives intéressantes avaient été tracées, tant sur le plan des hommes que sur celui de nos ressources minières.<o:p></o:p>
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Malgré cela, et presque vingt ans plus tard, notre pays semble être frappé par une espèce dincapacité à prendre le train de la démocratie. Les complexités qui fondent la corrélation entre démocratie et le développement étant vulgarisées, on est presque surpris par lobstination de nos dirigeants à opter pour la fuite tangentielle .<o:p></o:p>
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Toutefois, même si notre pays semble senferrer de façon insidieuse, force est de constater quil reste - en dépit de toute vraisemblance- un pays doté déléments essentiels pour la mise en place dune véritable rampe de lancement du décollage économique : des ressources humaines de qualité et des ressources naturelles diversifiées.<o:p></o:p>
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Lhistoire nous rappelle que le régime républicain à Rome au cours de la première moitié du IIème siècle avant J.C navait atteint son apogée que parce que son efficacité reposait sur la parfaite adaptation des institutions et de la société.
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Arriver à concevoir des institutions adéquates pour notre société multi ethnique suppose que nous ayons au sein de notre classe politique, une perle rare, une personnalité providentielle qui déclencherait lultime déclic ( voir larticle de Musi Kanda http://www.mwinda.org/article/musikanda19.html ).
Car, ne loublions pas : un des grands problèmes qui se posent à notre pays est de concilier la diversité ethnique et culturelle et la maturité que suppose lappartenance à une seule et même nation. Cest pourquoi, cet homme aura à cur à se définir comme étant, non seulement celui qui arriverait à point nommé pour tirer notre pays de ce mauvais pas, mais ensuite, il constituerait une chance, un secours exceptionnel. <o:p></o:p>
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Jai toujours été sceptique quant à lexistence dun tel homme. Cependant, je reste persuadé que certaines personnalités, par leur parcours et par leur pratique sociale peuvent donner le coup de pouce nécessaire à notre pays, et lui éviter la place de dernier de la clase auquel on veut ly contraindre. <o:p></o:p>
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Le jeunisme, doctrine rétrograde qui consiste à penser que le bon Dieu nous devait une espèce de rente inépuisable, et que par la force du Saint esprit, « les vieux » disparaîtront pour nous laisser place, est à bannir. La jeunesse doit simposer par les idées et par sa force de frappe. Cest de cette manière que pourrait clore cette nouvelle race des jeunes ambitieux, patriotes et on évitera que cette vieille classe politique réussisse son « hold up » en détournant lattention des jeunes générations. Les jeunes qui doivent incarner lalternance, hésitent de franchir le pas, en prenant véritablement leurs responsabilités. <o:p></o:p>
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Au moment où Sassou semploie à circonvenir ses opposants intérieurs les plus nuisibles dans le but de remplier une fois de plus pour 7 ans en 2009, il nest pas sans intérêt de scruter lactuel marigot politique congolais. Javoue que ma démarche est risquée, mais osons !<o:p></o:p>
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Par la dimension des torts infligés au peuple congolais, Sassou, Lissouba et Kolelas ne peuvent aucunement obtenir leur laisser- passer pour incarner le renouveau et susciter lespoir quils avaient tout bonnement esquinter dans lunivers des congolais. <o:p></o:p>
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Le Général NGouolondélé :<o:p></o:p>
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Il a été le premier, bien que proche du pouvoir, à demander publiquement la démission du Président Dénis Sassou Nguesso, laccusant davoir conduit le pays dans « une impasse socio-économique et politique ». Cest quand même naïf de penser quil suffit de demander une simple démission à quelquun qui est arrivé au pouvoir en marchant sur des milliers de cadavres de ses compatriotes pour lobtenir. <o:p></o:p>
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Ses atouts : homme de renseignements et homme courageux <o:p></o:p>
Inconvénients : Il est inféodé à la famille de Sassou avec laquelle il entretient des relations ambigües. Ensuite, les militaires ( retraité ou pas) véhiculent une image néfaste à laquelle on associe le pouvoir absolu et larbitraire. <o:p></o:p>
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Le Pasteur Frédéric Bitsangou alias Ntoumi<o:p></o:p>
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Ce rebelle avait pris les armes et sétait retranché dans son village et a pu défier le pouvoir central de Brazzaville pendant de longs mois. Aujourdhui, on constate avec stupéfaction que ses revendications navaient comme seul but que la conquête dun strapontin .<o:p></o:p>
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Ses atouts : Homme de Dieu et guérisseurs de fous.<o:p></o:p>
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Inconvénients : Il reste avec Sassou, les deux va-t-en guerre de notre pays. Son goût pour les armes et la bible lempêcheront de porter lhabit dun démocrate.<o:p></o:p>
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Bernard KOLELAS ( le Moïse du Pool ) qui a rejoint avec armes et bagages le Roi de Mpila nest ni le messie qui mettait en transe ses supporters à la moindre apparition, ni celui sur qui le peuple Congolais pourra compter. En crise de dessein et de sens, il est devenu lombre de lui-même sans réelle ambition pour le pays. Il ne lui reste quune passion : lui-même, et une religion : gagner sa place dans loyocratie. Quel dommage !<o:p></o:p>
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A lUPADS, on peut observer une chose : la désintégration de ce parti en différentes entités ne facilite pas lémergence dune personnalité de lacabit de LISSOUBA. Tsaty Mabiala, le Secrétaire général issu du congrès de Décembre 2006, nest reconnu, ni par le Secrétaire Général issu du congrès de 2005, Christophe MOUKOUEKE, ni par Paulin MAKITA, le Secrétaire par intérim( à vie) nommé par Pascal Lissouba. <o:p></o:p>
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Tsaty Mabiala semble simposer comme vrai secrétaire général, mais là où le bât blesse cest que son élection, effectuée au mépris des statuts de leur parti, jette le doute sur sa légitimité. <o:p></o:p>
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Dans le panel des personnalités militaires, Jean Marie MOKOKO pourrait faire laffaire, à condition quil ait la souplesse dadaptation qui lui permettrait de se métamorphoser à la manière de ATT. Peut il véritablement saffranchir des fourches caudines de Sassou ? That is the question.<o:p></o:p>
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Lon doit également se méfier des dinosaures, rentiers de la république qui ont un destin de feuille morte et naviguent allègrement dans tous régimes. Parmi eux, on peut citer Tchystère Tchikaya, Yhombi Opangault, Martin Mbéri , Victor Tamba Tamba etc..
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Par la constance de son discours, NGuila MOUNGOUNGA NKOMBO est le seul homme politique congolais denvergure qui na jamais travaillé avec Sassou. Ni sous Sassou I, ni sous la sinistre série sassouiste en cours ( Sassou II, SassouIII etc..). Cet argument ne suffit pas pour en faire la panacée ni lhomme providentiel. Toute fois, ces fréquentes périodes dascèse lont manifestement muri. Des doutes sur son humilité et sa radicalité sont levés. Sa parfaite connaissance des grands dossiers du pays nest plus à démontrer. Les faits semblent accorder les suffrages à son léitmotiv « Au nom de lunité nationale, on ne peut pas composer avec nimporte qui ». A-t-il lenvergure dun homme dEtat ? Son charisme et sa valeur intrinsèque peuvent lui donner la hauteur nécessaire pour se mettre au service de tous les congolais.
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Encore fois, loin de faire lapologie aveugle dun acteur politique, ni la diabolisation ennuyeuse dun tel autre, encore moins jouer les porte drapeaux des équilibristes, je nai fait que passer en revue le marigot politique congolais, souillé par des décennies de guerres fratricides, de pillage à grande échelle, de promotion de la médiocrité, mais surtout de propagation dune pauvreté effroyable, massive. Chacun appréciera selon ses convictions. Et comme le disait Albert LONDRES « notre métier nest pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie ».
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En tout cas, une revendication non négociable simpose pour le peuple congolais : il doit reconquérir le droit de choisir librement ses dirigeants à travers les élections libres et transparentes. Cest le moins quon puisse dire.<o:p></o:p>
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Djess dia Moungouansi
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Le Blog de Djess<o:p></o:p>
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[ Ajouter un commentaire | 1 commentaire(s) | Imprimer | Permalien ] Lautopsie dun imminent hold up électoral.<o:p></o:p>
Le Congo actuel sapparente à une frêle embarcation à la dérive et dont lissue fatale est connue : elle va être inéluctablement projetée contre les rochers de la côte et réduite en miettes. Le vent de la démocratie qui souffle sur cet océan de misère quest notre pays, est tellement violent quil ne restera au peuple congolais tétanisé, que des yeux pour pleurer. Et pourtant, personne ne peut à lheure actuelle ignorer le credo de Sassou qui est de préparer larme stratégique pour sapproprier un pouvoir qui, dans un environnement de transparence, mais surtout dans une arène qui lui est quantitativement défavorable, pourrait sans conteste lui échapper.
Face à la grande machination du pouvoir en place pour réaliser le hold-up électoral le plus éhonté et surtout le plus abouti dAfrique centrale afin dobtenir le renouvellement de lAssemblée acquise à sa cause, lopposition, sortie dune hibernation volontaire, semble mobiliser à hue et à dia ses dernières énergies en faveur de lalternance. Mais tout fraudeur invétéré quil est, ce régime nest pas prêt à lâcher du lest.
Faute de mettre en place un cadre juridique électoral sur lequel reposeront lorganisation et le déroulement des futures élections, Sassou maintient le découpage électoral le plus inique issu de la loi électorale de 2001. La démarche de ce pouvoir sest nûment affirmée, il sapprête donc à organiser des tripatouillages à grande échelle, aux quelles il faudra ajouter les « doubles inscriptions » ainsi que des erreurs portant entre autres sur l'identité, l'âge et l'adresse des électeurs. Est malin celui qui nous dira comment feront-ils pour mettre à jour le fichier électoral non seulement pour y éliminer les morts, mais ensuite pour y intégrer ceux qui sont en âge de voter.<o:p></o:p>
Nayant jamais digéré le statut de putschiste qui lui colle à la peau et qui lui va si bien, Sassou est toujours obsédé par la conquête dun hypothétique habit de démocrate. Par conséquent, il ne ménage aucun effort pour atteindre cet objectif lointain qui ne consacre que les vrais démocrates dans lâme et non les adeptes de la ruse.
La manuvre la plus saillante et la plus déterminante reste à nen point douter le ralliement, ou on dirait mieux lallégeance de Kolelas à <st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Esperance" w:st="on"><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:PersonName> Esperance</st1:PersonName>, entérinée à travers « Laccord électoral entre le MCDDI et le PCT pour gouverner ensemble ». Tout a été déjà dit sur cet accord concocté dans une ambiance de marchand de dupes. « Denis Sassou Nguesso et Bernard Kolelas, cest bien léquilibre de la peur, mais, jamais le cessez-le-feu » disent les mauvaises langues. Cest dans le patrimoine symbolique du politique que Sassou va puiser son arme fatale en réactivant le défunt accord MCDDI-PCT investi dune puissante charge émotive et idéologique basée sur le rejet de Lissouba. Cet accord, pensait-on, aurait fait preuve de dignité démocratique en faisant fonctionner les contre-pouvoirs afin de réguler les comportements prédateurs du pouvoir en place. Or, il ne visait que la fragilisation du régime en place pour accéder aux postes ministériels. On redoute une fois de plus que lhistoire ne se répète sous forme de farce comme le disait Marx. Dailleurs, la manière dagir de Sassou nest pas condamnable, car après tout, lart de manier la ruse et lefficacité en politique, cest aussi avoir cette capacité à rassembler en dehors de son camp, mais surtout savoir se servir des autres quand on en a besoin et ensuite avoir limpudence de les jeter comme des serviettes usées quand on a fini de les discréditer : Paul KAYA et Martin MBERI entre autres, en ont fait lamère expérience. Reste que, bien quen train dépuiser ses dernières cartes Kolelas est par son histoire et par ses actes plus ou moins controversés qui jalonnent lhistoire politique congolaise, un personnage à gérer avec une extrême prudence. On ne peut pas occulter lespérance messianique que ce personnage suscitait et continue à susciter sur la jeunesse du Pool. On peut aussi, dans une moindre mesure le dire pour Lissouba et pour Sassou.
Près de dix ans après son retour par la violence, Sassou est en train de réussir à faire main basse sur la démocratie quil sévertue à vider de sa substance, pour avoir le maximum de coudées franches. Cette main mise totale que Sassou veut conquérir sur lensemble du territoire national, se fait bien entendu en enrayant lascension politique de Kolelas qui tombe dans un piège implacable. Sans ambitions nobles par lesquelles se sont distingués les grands hommes qui ont marqué lhistoire, la conservation du pouvoir devient une fin en soi pour « boukouter » (néologisme franco congolais qui signifie croquer à belles dents sur les fruits de <st1:PersonName ProductID="la R←publique" w:st="on">la République</st1:PersonName>, se servir et disposer des deniers publics en toute impunité) aux sommets de lEtat. Le pouvoir et son entourage sont assimilés à un univers festif des jouisseurs des fruits de <st1:PersonName ProductID="la R←publique" w:st="on">la République</st1:PersonName> au détriment de la collectivité nationale et de lEtat. A qui pourront-ils faire comprendre quil leur a manqué de pactole financier nécessaire pour redonner de leau, de lélectricité et soccuper de la santé des congolais, alors que les recettes pétrolières crèvent le plafond ? Et même dans la profonde Likouala aux herbes, reste-t-il des compatriotes susceptibles davaler les grosses couleuvres, alors quils sont en train de perdre jusquà leur dignité ?
Comme les mauvaises habitudes ont la peau dure, Sassou a repris son bâton de pèlerin pour propager les peurs au sein de la population. Oubliant le moment dun voyage à Nkayi que son régime se nourrit de violence, Sassou a osé déclarer : « Nul na le droit dévoquer la violence, au moment où lon parle de dialogue et de recherche de consensus. ». Mais de quel consensus parle-t-il alors quil donne avec mépris et arrogance, une fin de non recevoir à lopposition qui réclame obstinément la mise en place dune Commission électorale nationale indépendante conçue de manière consensuelle ? Et la violence, ce nest pas lui qui la érigée en seul programme de gouvernement en la banalisant ?
Plus quun devoir, la diaspora congolaise a lobligation dinterpeller la communauté internationale et lUnion européenne sur le hold-up électoral qui se prépare au Congo : il témoigne dune nouvelle dégradation de la situation des droits humains dans le pays. Le contexte actuel ne peut que déboucher sur des élections inéquitables, et sur la suppression de toute voix divergente dans ce futur Parlement croupion.
Une ultime issue semble simposer : le report des élections. En effet, limpréparation des élections nous met dans des circonstances prévues par larticle 92 de <st1:PersonName ProductID="la Constitution" w:st="on">la Constitution</st1:PersonName> : le prolongement des mandats des députés et des sénateurs nest possible « quen cas de circonstances exceptionnellement graves empêchant le déroulement normal des élections ». Nous avons un tableau désespérant qui met notre pays dans une situation « exceptionnellement grave » : pas de cadre juridique, pas de Commission électorale nationale indépendante ( CENI), pas de sérieux dans le règlement de la crise du Pool. Nous avons là une kyrielle dingrédients dune extrême sensibilité qui peuvent à tout moment exploser. Il revient donc au gouvernement de saisir la cour constitutionnelle qui est la seule institution habilitée à reporter les élections.
Si on ny prend garde, lindépendance politique du Congo et lespoir de démocratie suscité par <st1:PersonName ProductID="la CNS" w:st="on">la CNS</st1:PersonName> seront à jamais confisqués par limplantation aux sommets de lEtat dune classe de redoutables prédateurs, constituée en grande partie par la famille Sassou, des Géréraux improductifs, des alliés de circonstance et de quelques transfuges de lancien régime déchu qui piaffent désormais dimpatience pour rejoindre la mangeoire mpilienne. Et si la jeunesse qui a plus à perdre dans cette affaire ne se révolte pas contre cette distribution inégalitaire des rôles et des fonctions, contre cette domination, elle aura raté une réelle occasion pour prendre ses responsabilités Restera à assumer pour longtemps, ce manque de courage.<o:p></o:p>
Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
Le Blog de Djess :
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<o:p>Cet article a été également publié par les sites suivants:</o:p>
<o:p></o:p>
<o:p>- Mwindapress</o:p>
<o:p>http://www.mwinda.org/article/djess8.html</o:p>
<o:p></o:p>
<o:p>-Congoplus.info</o:p>
<o:p>http://www.congoplus.info/article_congoplus-3335.html</o:p>
<o:p></o:p>
- Africatime
http://www.africatime.com/Congo/nouvelle.asp?no_nouvelle=328321&no_categorie=
<o:p> </o:p>
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