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Par djes le 30 Octobre 2008 à 11:08
Choix cornélien pour le Congo : investisseurs locaux contre vautours de lintérieur. (le 11/05/2007 à 20h52) <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>
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Choix cornélien pour le Congo : investisseurs locaux contre vautours de lintérieur. <o:p></o:p>
Quun manque de cohérence conduise à une multitude de problèmes nest guère surprenant. Mais pourquoi ce manque de cohérence ? Là est la question. Pourquoi le régime de Sassou se pâme daise pour avoir « conquis » le statut de PPTE pour notre pays ? Eh ben, ce subterfuge comme on le sait, ne sert quà subjuguer les institutions financières internationales, car, les vautours de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Esperance" w:st="on"><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:PersonName> Esperance</st1:PersonName> sen donnent à cur joie et sacharnent copieusement sur les abondantes recettes pétrolières aggravant chaque jour lapoplexie de léconomie congolaise.<o:p></o:p>
Pis encore, les autorités de notre pays nont jamais voulu comprendre que ces recettes pétrolières exorbitantes sont une chose, mais le développent dun pays est une véritable transformation de la société. Lexploitation excessive de notre pétrole peut aider à créer une économie duale- une économie où existent des poches de richesse-, mais une économie duale nest pas une économie développée !<o:p></o:p>
Sans vouloir rentrer dans des détails abscons, il convient de rappeler que mal géré, lafflux massif dargent peut parfois constituer une véritable entrave au développement, en vertu du mécanisme que les économistes ont baptisé par « le mal néerlandais » : lentrée massive des capitaux provoque une appréciation de la devise qui rend les importations meilleurs marché et les exportations plus chères.<o:p></o:p>
Dailleurs, cela se vérifie actuellement chez nous. Avec labondance des ressources, il y a modification des incitations. Lobsession actuelle de ces vautours de lintérieur se résume dans une appropriation de la rente pétrolière en oubliant les fondamentaux dune création de richesses. Le corollaire à cet état de fait cest que ceux qui sont invités à participer au marché de la redistribution de cette rente ne sont pas inspirés par des investissements viables : on assiste à une course frénétique de constructions et dachats de bâtisses, qui rivalisent de laideur, tant elles sont imprégnées de la misère du peuple congolais.
La gestion catastrophique dun régime est un frein dune puissance insoupçonnée dans léclosion des PME/PMI dans notre pays. La confiance, élément essentiel dans le monde des affaires est inexistante. Ces autorités pensent à tort que les problèmes congolais seront exclusivement résolus par des investisseurs étrangers en excluant les nationaux. Il nest pas vain de rappeler que le développement du secteur privé ne devrait pas se résumer seulement à la cession de toutes les entreprises du secteur public aux capitaux étrangers, mais il faut aussi susciter les repreneurs locaux en promouvant lactionnariat populaire afin de contribuer à lémergence dun capital privé national.<o:p></o:p>
De fait, lorsquil sagit concrètement de favoriser, stimuler les créations dentreprises, les choses deviennent plus vagues. Quelles approches et quelles modalités pour mettre en place des structures à la fois souples et rigoureuses à même de capter une partie de lénergie du secteur informel pour lintégrer à léconomie « institutionnelle » ? Les réponses, hélas, sont bien souvent dessence fiscale, ce qui est tout à fait insuffisant. Pis, cela aboutit plutôt à faire disparaître des pans entiers dactivités, auxquels lon na pas laissé un temps suffisant pour se structurer et évoluer harmonieusement.
On ne le dira jamais assez, les lois du marché ne peuvent aucunement fonctionner sans garde-fous et sans organisation.
La plupart des entrepreneurs nationaux existants, ne sont pas nés des dynamiques économiques endogènes, mais des logiques clientélistes de redistribution de la rente. Incapables de survivre à la rigueur quimpose la gestion des affaires, certains disparaissent à chaque alternance politique. De la même façon, ces grands chantiers entrepris par ces vautours de lintérieur ne survivent jamais dès quil y a changement de régime et tombent en ruine.
Il incombe donc à lEtat de mettre en place des instruments dune gestion économique efficace et de créer un environnement organisationnel et institutionnel propices aux affaires.
La relance du secteur privé dans un cadre nouveau de partenariat avec le secteur public doit passer par la promotion dune culture entrepreneuriale se substituant à la culture prédatrice et prévaricatrice longtemps véhiculée par <st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Esp←rance." w:st="on"><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:PersonName> Espérance.</st1:PersonName>
Pour donner la possibilité à des talents déclore, certains pays ont créé des pépinières dentreprises, car de même que certaines variétés végétales ont besoin de serre, les entreprises, pour germer et survivre ont besoin du bon terreau. Et, pour rester dans la veine botanique, on peut même ajouter que ces nouvelles pousses ont besoin de tuteurs qui les aident à échapper au maquis administratif toujours susceptible de les étouffer. Au-delà des modes et des crises de croissance, certains exemples devaient continuer dinspirer. Ainsi, si le Congo ne peut créer sa « Silicon Valley » ou son « Sophia Antipolis », au moins peut-il trouver un cadre - au propre comme au figuré - favorable à la libération des initiatives économiques locales ! Faute de quoi, les soubresauts continueront à agiter notre pays dont les décideurs, parfois bien formés, mais plombés par un environnement malsain, finissent à ressembler à sy méprendre à un pilote qui, simultanément, accélère avec énergie et freine avec une même ardeur.
Les nationaux doivent être encouragés dans la création dentreprises conçues pour la transformation des produits sur place dans le but de les exporter, car, nexporter que les produits de base est un véritable acte manqué comme diraient les psychanalystes. Compte tenu de la globalisation, il est urgent dintégrer avantageusement les réalités de la mondialisation et de changer de modèle de référence en optant pour des pays émergents en pleine possession de leur processus dindustrialisation, exploiter des positions dominantes en inondant par exemple le marché dAfrique Centrale de produits « made in Congo ». Il faut en outre donner le goût du travail et de lentreprenariat, tuer le mythe du diplôme qui continue à faire rage dans notre pays, changer de mentalité et se méfier des fonds empruntés.
Il faut surtout une promotion tous azimuts dexportation des produits industriels à forte valeur ajoutée. Il faut viser lexportation. Une exportation pilotée par nous et non par les bailleurs de fonds. Lexemple de <st1:PersonName ProductID="la Thalande" w:st="on">la Thaïlande</st1:PersonName> et son riz peut nous inspirer : en effet au moment de la crise dans ce pays, beaucoup dentreprises avaient mis la clé sous la porte. Tous ces chômeurs se sont retrouvés à la campagne et se sont adonné à lagriculture plus précisément la riziculture. Résultat, la production de riz a atteint des sommets jamais égalés. Les thaïlandais ont considéré le riz comme leur pilier central et ont décidé de rebâtir leur économie en sappuyant sur cette céréale. A partir de ce moment, le riz qui était un élément banal est devenu un produit industriel, sophistiqué. Leur riz devenait prisé à travers le monde et les campagnes se sont retrouvées du coup avec des revenus énormes à linstar de lEtat. Cest ainsi que <st1:PersonName ProductID="la Thalande" w:st="on">la Thaïlande</st1:PersonName> a commencé à relancer la machine, à recréer les banques, les usines etc. il faut citer lenvie de réussir. Il y a un dépassement permanent de soi dans leur esprit que nous navons pas encore. Nous ne sommes pas prêts à affronter les difficultés.
Les abondantes recettes pétrolières peuvent aisément desserrer certaines contraintes financières. Mais il faut auparavant sensibiliser les congolais à lentreprenariat et reformer le système de formation pour le rendre apte à favoriser lémergence de léconomie qui est inexistante. Il faut repenser le développement. Cela fait vingt ans que nous faisons venir les investisseurs. Si nous sommes toujours sous développés il faut sarrêter, constater linefficacité dune telle façon de procéder et en changer.
Le travail seul devrait être normalement porteur du développement. A un environnement propice aux affaires, il faut ajouter lenvie de réussir. Les investisseurs nationaux doivent avoir lobsession dun dépassement de soi, mais surtout être prêts à affronter les difficultés, cest aussi ce qui nous différencie des Asiatiques. A quelques éléments près, <st1:PersonName ProductID="la Cor←e" w:st="on">la Corée</st1:PersonName> du Sud et le Congo auraient dû avoir le même parcours. <st1:PersonName ProductID="la Cor←e" w:st="on">La Corée</st1:PersonName> a démarré son développement en 1960. Pendant dix ans, ce pays a fait comme nous. Il a favorisé les investissements directs étrangers (IED). Quelques années après <st1:PersonName ProductID="la Cor←e" w:st="on">la Corée</st1:PersonName> a limité les IED pour quil y ait dans le pays des hommes daffaires locaux suffisamment puissants pour développer une industrie nationale capable dappliquer une politique interne dexpansion. Ce nest pas ce que le Congo a fait. Nous sommes restés jusquà aujourdhui à privilégier le développement par les IED. Or ces investissements sont conduits par les multinationales, cest à dire des entreprises qui cherchent à conquérir le marché mondial en envahissant les marchés nationaux. Donc depuis quarante ans nous produisons pour la population locale. Dès lors, nous ne serons jamais une puissance industrielle parce quà un moment donné, le développement a besoin des ressources extérieures. Or ces ressources ne doivent pas provenir des emprunts ou des dons. Elles doivent provenir des ressources propres générées notamment par les exportations des produits industrielles. Nous aurions dû après les années 70-80, installer une politique de production industrielle. Les asiatiques lont compris. Ils ont limité linstallation des multinationales et ont crée des sociétés nationales qui marchent. Prenez le cas de <st1:PersonName ProductID="la Cor←e" w:st="on">la Corée</st1:PersonName> du sud avec Samsung, Hundaï, Daewoo etc.
Le goût du travail doit rimer avec la naissance de nouveaux capitaines dindustrie nationaux. Une subtile distinction est nécessaire entre ces vautours sans foi ni loi qui vampirisent chaque jour léconomie congolaise et les authentiques investisseurs nationaux qui font face à des conditions dattribution de crédits extrêmement sévères. Ces conditions sont dailleurs dautant plus draconiennes quun dérapage du genre de celui du Crédit Lyonnais en 1992-1993, même ramené aux proportions africaines na jamais vu le jour au sud du Sahara. Le scandale politico-financier mené tambour battant par Salu Humberto BRADA na été rendu possible que par le laxisme des autorités congolaises au mépris des intérêts des congolais déjà plongés dans une extrême indigence.
Il est opportun de toujours mettre en avant quelques composants du contrat social qui font avancer une société : les pauvres doivent participer aux gains quand la société prospère, les riches aux souffrances quand elle est en crise. Le Congo actuel ressemble à lAngleterre du XIXe siècle où la paupérisation augmentait alors globalement le pays senrichissait. Les taux de croissance records que connaissent notre pays, exclusivement engendrés par la valorisation de cette rente, nauront aucun effet positif dans lamélioration des conditions de vie de la population, sans politique volontariste du gouvernement. Une célèbre métaphore nous rappelle que même si « la marrée montante soulève tous les bateaux », il nen demeure pas moins quelle projette les embarcations les plus frêles contre les rochers de la côte et les réduit en miettes, surtout quand elle monte vite.<o:p></o:p>
Il est illusoire de vouloir sadapter aux soubresauts de la mondialisation en ne comptant que sur nos recettes pétrolières et sur les investissements étrangers. Dans notre pays, en dehors de la main duvre moins chère, nous avons une abondance de produits de base. Ces deux facteurs nous permettraient de jouer pleinement notre partition dans la mondialisation pourvu quils soient combinés avec intelligence par des investisseurs congolais.<o:p></o:p>
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Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
Le Blog de Djess :<o:p></o:p>
Perspectives congolaises : <o:p></o:p>
http://demainlecongo.oldiblog.com
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<o:p>Cet article a été également publié par les sites suivants :
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-Mwindapress<o:p></o:p>
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http://www.mwinda.org/article/djess7.html
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-Africatime<o:p></o:p>
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http://www.africatime.com/Congo/nouvelle.asp?no_nouvelle=327458&no_categorie=
-Planète afrique
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http://www.planeteafrique.com/congo/index.asp?affiche=News_Display.asp&ArticleID=34
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Comment organiser sa propre défaite (le 28/03/2007 à 21h47) <o:p> </o:p>
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C'est un truisme de dire que le Congo est un pays béni des Dieux avec des ressources naturelles abondantes, cen est un autre de se résoudre à accepter quon y trouve sans conteste, lopposition la plus sclérosée dAfrique. Depuis un certain temps, les grandes manuvres politiques semblent désormais être lapanage du PCT et de ses acolytes. Lopposition congolaise, essoufflée par une espèce dincapacité à sorganiser, est assujettie à la conduite des affaires que lui impose le pouvoir. <o:p></o:p>
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Dans « <st1:PersonName ProductID="La Trag←die" w:st="on">La Tragédie</st1:PersonName> du pouvoir »(1978), Alfred Sauvy écrit : « La démocratie ne consiste pas à sunir mais à savoir se diviser. Lunanimité, le plein accord, est un mauvais signe. » Par conséquent, lopposition a le devoir, autant que faire se peut, de faire plier le régime en place, afin de concevoir de manière consensuelle, les conditions dune concurrence ouverte pour le pouvoir et qui soient compatibles avec le respect et la promotion de tous les droits de la personne humaine : civils, politiques, culturels, économiques et sociaux.
Quel que soit le contexte politique ( démocratie ou dictature), lopposition constitue non seulement un contre pouvoir, mais elle représente aussi la possibilité dune alternance politique. Enfin, elle permet le renouvellement du personnel politique.
Au Congo, Sassou et son clan jouent une partition aisée alors que lopposition est complètement désemparée, faute dun projet politique fédérateur. Contre toute attente, on observe une ruée vers la mangeoire de Mpila, et ceux qui sont censés incarner une véritable alternance rivalisent de médiocrité et damateurisme. Or, conquérir un pouvoir ou sy maintenir, comme on la expliqué à maintes occasions, est forcement une question de gestion des rapports de force. Cette gestion repose, sous dautres cieux, sur des valeurs qui fondent luniversalité de sa pratique et de son ancrage au sein de la population.<o:p></o:p>
Largument qui consiste à dire que lon souhaite changer les choses du dedans ne prend plus. Seuls ceux qui lavancent font encore semblant dy croire, le reste des citoyens a été depuis longtemps édifié sur ces questions. Conséquence, on est en pleine crise de confiance entre ceux qui sont guidés par le boukoutage éhonté et la partie de lopposition susceptible dincarner une véritable alternance. Cette dernière subit des réguliers coups de boutoirs de la part du pouvoir au point quelle samenuise chaque jour comme une peau de chagrin.
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Tel un enfant conçu à partir dun viol, le régime de Sassou né dans la violence, se nourrit exclusivement de cette sève violente. Que lon prenne en compte la violence ouverte à travers laquelle Okombi Salissa par exemple, au nom de la victoire contre le peuple congolais et la démocratie, sautorise daller agresser un collègue du gouvernement, ou que lon examine la violence insidieuse distillée à dose homéopathique au sein de la société, on est édifié sur une chose : comme la constitution de 2002, la terreur est lallié redoutable, à la hauteur de ses ambitions que Sassou sest taillé. Cest pour cette raison quil semploie par des moyens divers à asservir, à faire souffrir, à anéantir le peuple congolais, car lordre établi nest que la manifestation de cette violence masquée qui ne permet exclusivement que lexploitation, la répression, voire lanéantissement des personnes. <o:p></o:p>
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Il sapplique à diffuser une atmosphère de crainte dans la société avec pour finalité létouffement de toutes velléités contestataires. Cette atmosphère de crainte devient une ressource stratégique du pouvoir, car, ce régime incapable dinventer des politiques de développement efficaces pour le pays, se sert de cette violence comme alibi derrière lequel il se cache pour justifier la frivolité de son action gouvernementale. Quand le peuple réclamera de façon énergique des élections libres et transparentes, ils brandiront le spectre de la violence en érigeant la consolidation de la pseudo-paix en objectif prioritaire au détriment dautres priorités au demeurant plus pressantes.<o:p></o:p>
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Le peuple congolais, mis dans limpossibilité de lever un seul doigt dans cette période la plus sombre de son histoire, quand bien même il est soumis aux affres inimaginables : privé deau potable, exposé aux pathologies moyenâgeuses, voué aux coupures quotidiennes délectricité, aura-t-il les ressources nécessaires pour développer une révolte à la hauteur de ces épreuves méprisantes et vexatoires ?<o:p></o:p>
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La machine électorale de 2001, bien que rouillée par la corruption et lincompétence, est déjà mise en branle pour tenter dabuser une fois de plus la confiance des congolais qui avaient fermé les yeux en 2002, période post-conflit chargée dincertitudes et de passions. Le clan des marchands de la peur, à la tête duquel se trouvent Ibovi et Alain Akouala, a repris du service. Ces marchands du cynisme abscons ne sont jamais dhonnêtes citoyens, ils sont de véritables empoisonneurs sociaux. Comme le sentiment de honte est inconnu dans leur univers, ils nous remettent le découpage électoral inique de 2001 par le biais duquel certaines parties sous-peuplées de notre pays étaient devenues artificiellement plus peuplées que celles à forte densité de population.<o:p></o:p>
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Comme beaucoup dexperts, analystes et autres observateurs attentifs au Congo lavaient prévu, Sassou ne mettra jamais en place une Commission Electorale Nationale Indépendante ( CENI), il ne reviendra pas sur le découpage électoral ibovien si on ne ly contraignait pas. En somme, il norganisera jamais son propre suicide, son égo est tellement surdimensionné quil refusera dêtre derechef battu à plate couture . Le scénario idéal concocté dans les officines de Mpila se réalise au grand dam du peuple congolais qui a mis tous ses espoirs sur lopposition. <o:p></o:p>
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Suite à une mise en garde de lUPADS, lue le samedi 10 février 2007 au cours d'une conférence de presse animée par M. Mouanda-Mpassi, Secrétaire National chargé de <st1:PersonName ProductID="la Communication" w:st="on">la Communication</st1:PersonName> et des Nouvelles Technologies du parti des Trois Palmiers, s'exprimant au nom de l'opposition congolaise, un des partis satellites du PCT, « Force Citoyenne », par la voix « du Ministre des démentis » a jeté lanathème sur lopposition en qualifiant les principaux acteurs de « pervers » et « vagabonds politiques ». Cest encore avec le mépris que ce même ministre a répondu à larticle de A. Edouard Poungui qui ne réclamait ni plus ni moins, quune mise en place dune CENI. La preuve est aujourdhui faite, quil serait illusoire de sattendre à une organisation consensuelle des élections de la part de cette race de rapaces qui na aucun respect pour lopposition. Par conséquent, si lopposition entend jouer un rôle historique dans lamélioration des conditions de vie de leurs concitoyens, des actions décisives doivent être entreprises.<o:p></o:p>
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Alors que les choses vont à vau-leau au Congo, Sassou prend un malin plaisir à tenir des propos aux relents nauséeux dans « Jeune Afrique », et dans une insolence méprisante, il est presque surpris que les congolais ne se plaignent plus, même quand il va dilapider - avec laide de toute lOyocratie-, largent du contribuable congolais dans les Palaces new-yorkais et parisiens. Quel cynisme !<o:p></o:p>
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Le peuple congolais attend de lopposition un leader qui se prononce sur les questions essentielles, qui léclaire, demeure constant dans ses prises de positions, qui ne tergiverse pas et qui sest doté de cet art combinant les actions visant sa marche inéluctable vers le pouvoir. Aujourdhui, si celui-là existe, il doit certainement lui manquer des agents capables de porter son projet et dassurer lextension de sa pensée.<o:p></o:p>
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Comme si notre pays na plus des vrais leaders, ceux qui sont censés représenter lopposition étalent des catalogues didées creuses aux antipodes de desseins clairement exprimés. Personne ne songe à mettre en avant une réelle stratégie sans laquelle toutes les idées du monde seraient vaines. Les idées ne servent en effet à rien sans réelle stratégie. En effet, avant de réclamer à cor et à cri une Commission Electorale Nationale indépendante, la priorité consistait de sattaquer au préalable à la loi inique de 2001 qui a consacré les élections de 2002.<o:p></o:p>
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Où sont donc passés ces congolais, amoureux de leur patrie, capables de concevoir et animer une espèce de « révolution orange » à la congolaise ? Lopposition congolaise a besoin de ce sursaut susceptible de démonter le système en place et venir à bout des préjugés et des peurs entretenus par la propagande du clan de Mpila, afin de sanctionner ce régime politique issu du coup dEtat du 5 juin 1997. Ni le mutisme actuel, ni les communiqués laconiques publiés çà et là, nouvriront une véritable voie à la réhabilitation du processus démocratique enclenché à <st1:PersonName ProductID="la CNS. Il" w:st="on"><st1:PersonName ProductID="la CNS." w:st="on">la CNS.</st1:PersonName> Il</st1:PersonName> est urgent de disposer dune connaissance pertinente des seules ressources qui comptent à terme : les ressources humaines disponibles pour entreprendre des actions de grande envergure. Lheure nest donc plus à cette démarche défaitiste qui pousserait au boycott des élections. On ne le dira jamais assez : la politique de la chaise vide nest pas payante. La question que devrait se poser lopposition est la suivante : Comment faire pour quil en soit autrement ?<o:p></o:p>
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Toutes les victoires majeures des peuples ont été des vraies conquêtes, avec tout ce qui va avec. Les indépendances conquises ont toujours eu plus de portée que celles reçues en « cadeau » de lex-colonisateur. <o:p></o:p>
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Peut-être que la conscience de courir à sa perte inspirerait à lopposition des solutions de sagesse et de bon sens. Pour le moment, il faut le reconnaître, dût notre amour propre en souffrir, lopposition congolaise ne ménage aucun effort pour le maintien de Sassou aux affaires. <o:p></o:p>
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En réalité, il convient de briser laboulie et rétablir un climat de confiance qui casserait cette logique de non démocratie générée par la monopolisation du pouvoir par le PCT et arriver à une dévolution du pouvoir digne des nations modernes. Nous sommes en face dun pouvoir qui na aucune ambition noble pour le pays, il revient donc à tous les congolais de concevoir un dispositif qui mettrait en avant lalternance comme moyen assurant la continuité de lEtat.. Afin de mettre définitivement le peuple à labri des affres des guerres civiles et éviter les bégaiements de lHistoire à chaque alternance, ce dispositif devra être conçu de manière consensuelle.<o:p></o:p>
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Lopposition doit prendre ses responsabilités. Elle doit travailler à se ménager un parcours héroïque et digne dans lHistoire. En définitive, on ne trompe pas lHistoire ! On se bat contre, ou, lâche, on se tait, et on se résigne à en être lesclave.<o:p></o:p>
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Djess dia Moungouansi
Cet article a déjà été publié sur http://www.mwinda.org/article/djess6.html
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Le MCDDI : forte tempête, visibilité nulle. (le 29/03/2007 à 23h05) <o:p>
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La quête du pouvoir est le substrat de lêtre humain, la comprendre permet aux décideurs de fournir des solutions appropriées à leurs préoccupations. Si le propre du genre humain est dévoluer vers un avenir meilleur, légoïsme naturel de lhomme le pousse souvent vers la soumission et loppression de ses semblables. Lactuelle position du Président du MCDDI, Bernard Kolelas, ressemble à sy méprendre à une proie à la merci des crocs dun redoutable prédateur. Ses cris étouffés par une machine diabolique, ne parviennent que de façon biaisée à son électorat.<o:p></o:p>
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Bien que produits de lhistoire, ce sont les hommes qui agissent et qui influencent le cours de lhistoire. Bernard Kolelas pouvait bien être parmi ceux qui auraient marqué lhistoire du Congo de ces quarante dernières années, soit comme opposant radical au marxisme-léniniste instauré au Congo à laube de lindépendance, soit comme Président-Fondateur du MCDDI, deuxième formation politique du Congo post-CNS. <o:p></o:p>
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Bernard KOLELAS, le chef incontesté du MCDDI porte actuellement lhabit de lallégeance, de la collusion et même de la soumission. Un habit quil compte faire digérer à ses supporters avec le temps qui devient son tailleur attitré. Il est difficile de faire appel à la faculté des citoyens à oublier jusquà labominable meurtre de leurs intimes espérances. Ces citoyens peuvent jubiler sans comprendre que leur avenir est en train d'être charcuté à la cisaille comme au temps du partage de l'Afrique à Berlin. Ils peuvent également se taire tout en étant conscient qu'une pièce de mauvais goût est en train de se jouer sur les morceaux épars de sa dignité. Cette dernière situation est la plus dangereuse. Le spectacle peut finir de deux manières. La première est l'irruption de corps étrangers et difficilement contrôlables dans le jeu politique, avec tous les risques y afférents pour le pays. A lallure où vont les choses, rien naugure des lendemains chantants, notamment limprévisible réaction du peuple face au refus obstiné de Sassou de mettre en place une commission nationale électorale pour arriver en toute sérénité à une alternance. La réaction du peuple de Guinée est là pour étayer mes craintes. La seconde est la voix des urnes pour départager tous les postulants à un mandat électif. Quil soit dépassé par le contexte est un fait, mais quil demande à tous ceux qui ont cru en lui dabandonner la lutte pour lalternance, est grave. <o:p></o:p>
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Usé par lexil, déstabilisé par le décès de son épouse, Bernard Kolelas est dorénavant dans une logique ambiguë dont les ficelles sont tenues exclusivement par son ennemi dhier. Et quand on connaît le cynisme et limpudence de ce dernier, on peut avec aisance, imaginer la violence inhérente à une telle posture. <o:p></o:p>
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Un à un, les proches de Bernard Kolelas quittent le navire. Autopsions les départs les plus emblématiques pour essayer de comprendre leuphémisme monstrueux de « homme du centre » que sest forgé Bernard Kolelas et son combat actuel qui se résume dans une phrase prononcée lors de son premier meeting post-exil « Il faut soutenir les autorités du Congo parce quelles sont engagées dans la voie de la paix de lentente et de la réconciliation nationale... ». Or, une réconciliation na de sens que lorsquelle se fait sur des bases claires et non en rendant les vaincus dhier en esclaves.<o:p></o:p>
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Après avoir été tout bonnement exclu du parti, Michel Mampouya le compagnon de « trente ans » de Bernard Kolelas a crée un nouveau parti, le PSV(Parti de <st1:PersonName ProductID="la Sauvegarde" w:st="on">la Sauvegarde</st1:PersonName> des Valeurs). Jusque là, tout est normal, mais là ou le bât blesse cest que les raisons fondamentales de son exclusion étaient liées à sa collusion avec Sassou pendant que Bernard Kolelas était en exil. Ironie du sort, le plus fervent des supporters actuels des idées de Sassou nest autre que Bernard Kolelas Bakana. Est malin celui qui trouvera de grandes divergences en terme didées entre Kolelas et son fils spirituel sinon cette engouement à rivaliser dimagination pour accéder à la mangeoire mpilienne? <o:p></o:p>
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Ayant appris par la presse sa nomination au Bureau Exécutif et au Comité National du parti, Samuel Badinga avait gentiment décliné loffre. Il sétait donc insurgé contre la parfaite violation des statuts du parti qui attribuent la compétence de la désignation des membres au congrès. Dans une démarche dont seule lhistoire jugera la pertinence, il a rejoint Ngouolondélé qui pense naïvement quil suffit de demander une simple démission à quelquun qui est arrivé au pouvoir en marchant sur des milliers de cadavres de ses compatriotes pour lobtenir. Crédulité excessive, stratégie erronée ? Le bateau dans lequel cet ancien argentier et ancien Maire de Boko sest embarqué paraît à maints égards périlleux. <o:p></o:p>
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Paulin Makaya, le « Mbua ya mbingu » de Kolelas, vient de jeter léponge en démissionnant du MCDDI le 12 janvier 2007. Il a refusé dassumer aveuglement le poids de la trahison des milliers des congolais qui sont morts en soutenant leur idéal, alors que celui qui était censé montré de chemin de la dignité a opté contre toute attente, pour une trahison éhontée. Cest quand même gros davoir attendu 16 ans pour comprendre linanité dun combat voué à léchec. Cest difficile dattirer lempathie du Congolais lambda quand on a été un homme à tout faire dun des grands geôliers que le Congo ait connu, en gérant des prisons privées. Cette fracassante désolidarisation aurait eu un sens si elle avait eu lieu pendant cette période sombre de lhistoire de ce parti.<o:p></o:p>
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Les idéaux de départ qui ont forcé ladmiration du « Moïse du Pool » nont pas résisté à lépreuve du temps, et ont littéralement volé en éclat. Ils ont été emportés par une sorte de locomotive qui entraîne la vertu dans l'abîme du vice. Envers et contre tout et tous ! Cette locomotive se dandine sur les rails des ego surdimensionnés, les grandeurs pourries au contact des ors de la « gloire » à tout prix. Ceux qui ont cru en lui sont surpris par sa quête obsessionnelle de vouloir rentrer dans le cercle fermé des rentiers de la politique, ce quil a paradoxalement combattu toute sa vie<o:p></o:p>
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En somme, la dimension messianique qui entourait Bernard Kolelas le maintenait de manière artificielle sur le piédestal et nautorisait aucune quelconque mise en cause venant de la base. Comme tous les politiques congolais, il ne poursuivait que ses intérêts personnels, de son clan, de son ethnie. Et pendant longtemps, rien nétait entrepris pour redonner à la politique ses lettres de noblesse qui devait en faire, le lieu dexpression des attentes différentes quant à lavenir de la cité. Dailleurs, la libre confrontation de ces attentes reste le moteur dans une construction démocratique. Malheureusement, tout était mis en uvre pour considérer lEtat comme un réseau de relations et non pas comme un ensemble de fonctions devant être remplies de manière neutre et objective. Les retombées matérielles quaurait engrangé un éventuel succès de Kolelas se sont transformées en une insondable montagne de désillusions. <o:p></o:p>
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Cette déconfiture a peu à peu eu raison de la légendaire enthousiasme de lélectorat du MCDDI, un électorat jadis malléable à tout va, toujours prompt à auréoler leur leader. Mais méfiez-vous dun tel électorat. Lexhumation de la levée de bouclier qui sommeille dans lâme de tout électorat, est susceptible demporter tout sur son chemin.<o:p></o:p>
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Se pâmant actuellement daise dans le cercle rapproché de Mpila, le « Nkumbi de Total » joue sa dernière carte, une carte traîtresse aux antipodes de toute notion dintérêt général et préjudiciable aux intérêts du Congo. Cest sans doute ce que lon retiendra de cet homme qui aurait pu marquer lHistoire de notre pays au même titre que Mabiala Ma Nganga, André Matsoua etc... Quel gâchis ! Les personnes de l'acabit de Mandela, pour qui la libération de leur peuple n'a pas de prix, même rudesse d'une ascèse ne peut les décourager. Mais n'est pas Madibu qui le veut. Rien détonnant en effet, car le propre de la politique congolaise est de défier souvent la logique.<o:p></o:p>
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Djess
Cet article a déjà été publé sur http://www.mwinda.org/article/kolelaspool.html
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