• Congo-Brazzaville : les raisons d’un fiasco électoral.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    « A  vaincre sans péril on triomphe sans gloire » Pierre Corneille

     

                                                                   





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    Le 12 Juillet <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter w:st="on" ProductID="2009 a">2009 a</st1:metricconverter> été incontestablement un jour de vérité. Jour de vérité parce que le peuple congolais a excipé de sa grande maturité, jour de vérité aussi parce par cette forte abstention, seul élément qui résume cette mascarade, le candidat du RMP a essuyé une cuisante déculottée malgré les dénégations des marchands de sable habitués à travestir toute réalité qui ne les arrange pas. Moralité : même en disposant de tous les moyens de l’Etat, quand on ne se défait pas des alliés encombrants que sont la corruption et  le despotisme, le peuple dessillé  par les éclaboussures du  quotidien finit en toute logique par prendre ses responsabilités. Une telle débâcle a l’heur de mettre en évidence  la marre de pollution intoxicante qui a envahi le cœur et le cerveau du pouvoir de Brazzaville.<o:p></o:p>

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    Une fois de plus, Sassou va s’autoproclamer Président à vie de son bien  « le Congo », et là où une   âme démocratique serait déshonorée par cette démobilisation sans précédent, les tricheurs de Mpila  vont sans doute chanter les louanges du Roi en fardant la vérité. Or, ne pas dire ce qui est, mais ce qui doit être, c'est tordre l'aiguille de l'Histoire pour qu'elle obéisse à sa boussole. Mais cette fois-ci, ils ne pourront aucunement occulter un fait saillant : leur champion n’aura  été plébiscité que par 10 à 15% du corps électoral et se posera manifestement le problème du quorum nécessaire pour la validation d’une élection.<o:p></o:p>

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    Ceci dit, la langue d’Esope sous l’emprise de la quelle est désormais soumise  cette période post électorale tait toute lisibilité. Certains analystes n’auront de cesse  d’excaver les bribes plus ou moins parlantes.<o:p></o:p>

    La quête du peuple reste constante : un changement qui résulterait d’un choix meilleur et plus rigoureux d’un homme dont l’intégrité, la moralité et la probité ne souffrent d’aucun doute.<o:p></o:p>

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    Dans cette épreuve, si l’honneur du peuple congolais, soucieux de l’hygiène politique,  est sauf, en est-il de même pour celui des dirigeants de l’opposition ?. « Si les conditions minimales d’une élection libre et transparente ne sont pas réunies, personne n’ira aux élections, même pas Sassou », c’ était le leitmotiv de l’opposition, peut-on dire que le boycott prôné au dernier moment par les 6 candidats, constituait  l’ultime arme  fatale qu’elle pouvait puiser  dans le  carquois des stratégies ?<o:p></o:p>

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    Il est peut être tôt pour évaluer les retombées réelles de cette stratégie, mais reconnaissons-le, n’eut été le sens de patriotisme du peuple qui a <o:p></o:p>

    opposé une fin de non recevoir aux  marchands d’illusions qui distribuaient à qui mieux mieux des billets de <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="5000f">5000f</st1:metricconverter> Cfa à travers le pays, Sassou était prêt à réaliser un hold up électoral parfait. Ayant traumatisé son peuple en lui imposant un climat de terreur permanent, il a réussi à le réduire au mutisme, à la résignation, au rang de simple spectateur de son propre destin. Le concept de « paix » qui constituait un volet important du projet du candidat du RMP,  est  un véritable leurre. Pour éviter que l’eau soit portée à ébullition, n’est-il pas plus prudent de l’éloigner de toute source de chaleur ?  Que faire si la seule source de chaleur au Congo est Mr Sassou?  La paix, cette denrée tant vénérée par son pouvoir n’est en jeu et ne devient un enjeu que lorsqu’il est forcé d’être à l’écart du pouvoir. Troublant.<o:p></o:p>

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    Notre pays a encore une élite digne, composée d’hommes et de femmes désabusés par l’érection de la médiocrité au sommet de toutes les instances administratives. Ceux-là s’emploient à résister et trouver les voies et moyens adéquats d’instaurer de manière bien opérationnelle, la compétence, la rigueur et le mérite comme seuls critères de sélection pour occuper de hautes fonctions.

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    Alors Président, la demande du peuple est simple à décrypter à la lumière des pseudo-présidentielles. Le peuple sait que, ce que vous n’avez pas réussi à faire en vingt cinq  ans, vous ne le ferez pas en sept ans supplémentaires, même en mettant toute votre famille et collatéraux dans le gouvernement. En revanche, vous pouvez en moins de temps que cela revenir à la raison, comme l’avait bien voulu le faire Marien NGouabi et nous vous en saurions toujours gré, car nous aspirons à un Etat administré par des hommes au service du peuple et non au service de leurs progénitures, de leurs ambitions égoïstes, nous aspirons à un espace économique assaini, des finances assainies, un appareil judiciaire assaini, des mœurs assainies.<o:p></o:p>

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    Plus que jamais, les congolais sont seuls maîtres de leur destin, un combat sans concession doit être mené pour mettre en place les conditions d’un choix légitime de celui qui briguerait la magistrature suprême. Personne ne peut s’accommoder de l’avilissement ni de l’obscurantisme véhiculés par un régime réfractaire à toute adaptation à la nouvelle donne.   Il n'est aucun combat mineur contre de telles ténèbres, et la moindre encoche peut offrir une aurore aux multitudes ensevelies. Tel est le message que le plus grand poète persan, Jalal al-Din Roumi, nous adressa au XIIIe siècle : "Même si

     sa lumière se répand partout, de l'Orient à l'Occident, le clair de lune pénètre dans la pièce à la mesure de l'ouverture."<o:p></o:p>

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    Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>

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    Le blog de Djess<o:p></o:p>

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    http://demainlecongo.oldiblog.com<o:p></o:p>

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     De charybde en scylla : une probable géhenne pour le Congo (le 03/07/2009 à 14h47)

     

                             

     

    De charybde en scylla : une probable géhenne pour le Congo.<o:p></o:p>

    La fièvre de la présidentielle imminente s’est saisie des différents acteurs politiques congolais encore dans la course. Ici et là, on affûte les armes, au figuré comme au propre. C’est que, sous nos cieux de pays sous développés économiquement et mentalement, les échéances électorales sont avant tout, des rendez-vous avec la belligérance : menaces, jurons, armes, proclamation anticipée des résultats, atmosphères d’inquiétude, cris dans la nuit striées de revendications et de protestations, policiers tirant sur des foules aux mains nues, un dictateur tricheur (comme en savent fabriquer les tropiques), le regard illuminé, en appelant à l’extermination de l’ennemi pour la défense de la légalité républicaine et de la patrie en danger ; puis, après les massacres, tendant la main à l’opposition pour la composition d’un « Gouvernement de Réconciliation nationale » ou de « large ouverture » (encore des nègreries). Au bout de la chaîne, une Communauté internationale lasse de tous ces mauvais scénarios nègres…<o:p></o:p>

    Voilà ce que sont que les élections, en Afrique ― l’Afrique noire, précisément. A quelques jours de l’hypothétique consultation majeure, un seul scenario semble s’ imposer au Congo.  Sassou  s’apprête, une fois de plus  à réaliser un des coups de force dont il a le secret, au nez et à la barbe des congolais. <o:p></o:p>

    En tout état de cause, si elle a lieu, on aura droit à   une consultation tendue, crispante, présage d’une élection calamiteuse et inévitablement conflictuelle. Une élection dangereuse surtout, qui s’offre à mes yeux comme un tragique rendez-vous de l’apocalypse. S’installera  alors une amère réalité plutôt qu’une caricature méprisante. Un seul mot décrit la situation congolaise : kafkaïenne. Car elles ont été kafkaïennes ces négociations   qui auraient pu mettre en place les conditions d’une élection juste et transparente, et qui se sont transformées en monologue. <o:p></o:p>

    Kafkaïenne également la manière dont Ange Edouard Poungui, representant du plus grand parti de l’opposition, a été écarté de la course à la présidentielle. Invalidation éffectuée sur la base d’une constitution que Monsieur  Sassou bafoue régulièrement. Là où le bât blesse c’est qu’ayant travaillé pendant longtemps  avec Sassou, à moins d’être dans un rôle dont l’Histoire donnera la véritable signification, telle qu’elle était ficellée,  la décision du rejet de cette candidature était plus ou moins attendue. Quel risque pour le plus grand parti de l’opposition? <o:p></o:p>

    Kafkaïennes les hésitations  de l’opposition quand elle donne l’impression de se complaire  dans une déconcertante  stratégie qui consiste à tirer à hue et à dia  en dispersant les forces. Elle va manifestement se retrouver le 12 juillet 2009 sans grand levier pour avoir raison de l’homme fort du Congo.<o:p></o:p>

    De meme, le climat actuel est d’autant plus kafkaïen  qu’à quelques jours du scrutin, ni Mathias Dzon, ni Kinfouissa  ni un autre candidat de l’opposition ne nous donne  une quelconque assurance sur l’éventualité d’une alternance.  Tout converge vers la pérennité dictatoriale avec son lot de désillusions et de carrières briseés par un seul homme.<o:p></o:p>

    Ce qui est extraordinaire, c’est ce sentiment insidueusement distillé aux tréfonds de la société congolaise  et qui véhicule une maladive résignation : les dés seraient déja pipés. Mais diable, jusqu’à quand continuerons nous à boire le liquide nauséabond de l’oyocratie ?<o:p></o:p>

    L’espoir qu’aurait apporté un homme neuf,   à l’issue  d’une élection juste et transparente est subtilement dérobé  par ce régime qui a toujours étalé son incompétence dans toute sa laideur. <o:p></o:p>

    Dans une déconcertante soumission à leur triste sort, les uns et autres  se positionnent déjà pour l’après scrutin. Comment exister auprès du distributeurs  des recettes pétrolières quant on sait que cette-fois, la clientèle est massive  et hétéroclite ?<o:p></o:p>

    D’ailleurs, bon nombre de candidats de l’opposition donnent l’impression de filer un discret coup de main à Sassou, tant, leur chance est insignifiante. <o:p></o:p>

    Tenez ! l’impudence de Sassou est intacte et chaque fois, il martyrise ses adversaires pour les appeler ensuite à ses côtés quand il les aura psychologiquement vaincus, avec à la clé un asservissement assuré. Le cas Kolelas fait école.<o:p></o:p>

    Une candidature me laisse pantois. Celle du capitaine Pandi Ngouari par exemple,  cet officier accusé à tort  d’avoir voulu fomenter un coup d’Etat dans l’affaire des armes de Bifouiti  et qui a été longtemps séquestré dans les geôles de Sassou n’a jamais été jugé. Contre toute attente, il  jouit quand même de tous ses droits pour se présenter à une élection majeure. Le soupçon d’un deal entre lui et Sassou pour la mise en place de cette candidature,  pèse dans le ciel du marigot politique congolais, déjà assombri par la corruption et le gangstérisme politique.   <o:p></o:p>

    Pour donner l’impression d’une compétition que Sassou aura gagnée en toute élégance face à de nombreux candidats, les officines  de Mpila ont conçu ces candidatures  de « faire- valoir ».  Mais pourquoi tant de mal ? La réponse est simple : pour réussir son scénario, mieux vaut avoir beaucoup de figurants  pour semer le doute dans l’esprit de  communauté internationale, quand il s’agira de donner son avis sur cette élection à la soviétique. En lui, se côtoient Kafka et Machiavel.<o:p></o:p>

    Peut-être que la conscience de courir à sa perte inspirerait à l’opposition des solutions de sagesse et de bon sens. Pour le moment, il faut le reconnaître, dût notre amour propre en souffrir, l’opposition congolaise ne ménage aucun effort pour la maintien de Sassou aux affaires. <o:p></o:p>

    Disons-le sans circonlocutions : « Tout  peuple a les dirigeants qu’il mérite » nous rappelle d’adage courant. Si le souverain primaire qui est le peuple congolais était persuadé de ne pas mériter cette dictature moyenâgeuse, alors « le sursaut national » que le Général Ngouolondélé appelle de tous ses vœux le 12 juillet 2009, constituera l’ultime rempart pour conjurer la géhenne.<o:p></o:p>

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    Djess dia moungouansi<o:p></o:p>

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    Le blog de Djess<o:p></o:p>

    http://demainlecongo.oldiblog.com<o:p></o:p>

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     L'avenir démocratique de l'Afrique problématique à court et à moyen terme (le 23/06/2009 à 12h35)

     

    L'avenir démocratique de l'Afrique problématique à court et à moyen terme

    L’espoir démocratique suscité au soir du retrait des forces coloniales s’était vite mué en frustrations amères. On peut évaluer celles-ci au regret du petit peuple des villages et des bidonvilles de feue la colonisation, pourtant encore bien présente à leur mémoire. « Quand, disent les pauvres gens, l’indépendance finira-t-elle? » C’est que, champions de l’arnaque et prédateurs sans vergogne, les régimes politiques qui prirent la relève de la colonisation, moins le désordre, héritèrent de celle-ci ses pratiques funestes de gestion économique.


    Instaurés par de jeunes gens sans expérience politique et peu vertueux pour la plupart d’entre eux, le socialisme et le marxisme ajoutèrent au désordre de l’ethnocentrisme libéré par le départ du colonisateur. Refusant de faire le jeu d’une seule ethnie de celles qui composaient le territoire de la colonie, celui-ci en avait, en effet, neutralisé le venin en les muselant toutes. Incapables d’élaborer un projet de société sensé pour leur Etat pluriethnique et de s’y tenir, les hommes politiques africains venus des ethnies ont le génie funeste de l’organisation du désordre comme moyen de gestion des affaires. La démocratie c’est quand même l’espace social de la réflexion permanente pour trouver le meilleur moyen pour un vivre ensemble le moins heurté possible, sans pour autant museler les libertés.


    Au lendemain du discours fameux de La Baule, un vent de démocratisation parcourut l’Afrique entière, soutenu par la promesse du Président de la république française d’accompagner financièrement les efforts des pays qui accepteraient d’instaurer des régimes démocratiques. Les élans des commencements retombèrent bien vite. Les politiciens africains firent en effet vite l’expérience que, pratiquée à la lettre la démocratie n’était pas rentable pour eux. Ils avaient envie de durer au pouvoir, pour la vie si besoin ; ce que n’autorise pas le jeu démocratique sauf si des qualités exceptionnelles du détenteur légitime du pouvoir l’imposent au choix de ses concitoyens. Comme Périclès dans l’Athènes du Ve siècle. Or de tels hommes aux qualités et aux mérites exceptionnels ne sont pas apparus. Mandela est passé comme un météore. Seulement des hommes dotés d’un appétit exceptionnel du pouvoir et doués pour la manipulation. C’est un bien piètre génie, et malfaisant.


    Le retour au parti unique faisant ringard et appelant bientôt la réprobation de l’Occident qui a gardé un œil sur l’Afrique, il fallait jouer le jeu tout en se moquant pas mal de la démocratie. C’est ainsi que sous le label démocratique, sont apparus des régimes à la vérité dictatoriaux où la peur et l’intimidation sont les grands moyens de la gestion des affaires. Intimidation d’une opposition qui n’existe que pour le principe, et dont, de toute façon, les consciences sont achetées. Mais existe-t-il une saine démocratie vénale ? Rétrécissement croissant de l’espace public d’expression où en démocratie en principe le citoyen se façonne et se libère, bref, revendique et conquiert ses droits.Peut-on parler de démocratie là où sans mandat du peuple souverain, des groupes s’octroient des droits qui les placent au dessus du peuple souverain moqué et floué ?


    Dans les démocraties africaines le groupe culturel d’appartenance du détenteur du pouvoir, et bien entendu sa famille biologique apparaissent comme les dépositaires légitimes du pouvoir du peuple dont ils se réclament sans vergogne. Ils se croient habilités à parler en son nom, et bien entendu, en réclament tous les privilèges. Les démocraties africaines sont des démocraties ethniques. La différence les effarouche. Elles rêvent d’une homogénéité de l’espace politique qui se ferait sous la forme de l’identité ethnique. C’est pourquoi le détenteur du pouvoir a pour assise de ce pouvoir le groupe culturel auquel il appartient. Il l’instrumentalise pour son maintien au pouvoir. Et comme il a peur du vote du peuple, il dresse son groupe d’appartenance contre ce peuple constitué par les autres groupes, qui du coup deviennent ses adversaires politiques, presque ses ennemis. Voila pourquoi il convainc son groupe d’appartenance de l’hostilité de ces autres groupes, qu’il lui montre en permanence complotant contre lui. Le chef d’état africain est un partisan ethnocentriste qui gouverne et se maintient au pouvoir par le spectre de la guerre civile qu’il agite en permanence. L’horreur de la guerre dans les pays où elle a pu avoir lieu, rend alors les populations dociles et les dispose peu à revendiquer leurs droits bafoués.


    Des progrès de la démocratie en Afrique sont impossibles ou du moins difficiles, si on ne tient compte d’un paramètre : la complexité culturelle des Etats africains. Impossible ou du moins difficile de parvenir à leur harmonisation si on ne trouve des mécanismes de régulation de leur différences, source permanente de conflits. Impossible si des valeurs et idéaux communs ne sont trouvés et des institutions librement mises en place. Impossible si aucune autorité politique ou morale, morale et politique ne veille à leur respect. Impossible tant qu’il existera des gens ou des groupes de gens qui ne se sentent pas concernés par la loi que le peuple souverain s’est donnée. Impossible enfin aussi longtemps que les politiques africains n’auront pas, un minimum le sens de l’Etat souverain qu’ils confondent avec leur patrimoine personnel. Mais la démocratie est un processus, une éthique de la liberté et du comment vivre ensemble. Seule une saine éducation la promet et la promeut.


    Dominique Ngoïe-Ngalla, Philippe Ngalla-Ngoïe.
     
    Source/

    http://reflexions-actuelles-dnn.blogspot.com/


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