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Par djes le 28 Octobre 2009 à 13:43
La jeunesse congolaise, se donne-t-elle les moyens de sériger en ultime rempart avant labîme ? (le 22/10/2009 à 14h49) <o:smarttagtype namespaceuri="urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" name="metricconverter"></o:smarttagtype><o:smarttagtype namespaceuri="urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" name="PersonName"></o:smarttagtype><xml><w:worddocument><w:punctuationkerning><w:validateagainstschemas><w:compatibility><w:breakwrappedtables><w:snaptogridincell> </w:snaptogridincell></w:breakwrappedtables></w:compatibility></w:validateagainstschemas></w:punctuationkerning></w:worddocument></xml> <xml><w:worddocument><w:punctuationkerning><w:validateagainstschemas><w:compatibility><w:breakwrappedtables><w:snaptogridincell> </w:snaptogridincell></w:breakwrappedtables></w:compatibility></w:validateagainstschemas></w:punctuationkerning></w:worddocument></xml><xml><w:worddocument><w:punctuationkerning><w:validateagainstschemas><w:compatibility><w:breakwrappedtables><w:snaptogridincell>
La jeunesse congolaise, se donne-t-elle les moyens de sériger en ultime rempart avant labîme ? <o:p></o:p>
La farce électorale du 12 juillet <st1:metricconverter productid="2009 a" w:st="on">2009 a</st1:metricconverter> emporté aux mille diables, les derniers espoirs de la jeunesse congolaise. Linsigne impéritie du pouvoir actuel, se traduit par la vacuité dun réel projet mettant en exergue les préoccupations de cette jeunesse. Au contraire, il se contente de distiller à dose homéopathique, une forme de résignation anesthésiante. Tout le long de lhistoire de notre pays, cette jeunesse a été instrumentalisée par le leaders véreux qui lont utilisée tour à tour comme pourvoyeur de voix et chair à canon. Toute fois, ne devrait-elle pas conjurer ce rôle passif en prenant son destin en mains? <o:p></o:p>
Cest de notoriété publique ! « C'est la fièvre de la jeunesse qui maintient le reste du monde à la température normale. Quand la jeunesse se refroidit, le reste du monde claque des dents. » - Georges Bernanos. La jeunesse a toujours été le catalyseur des grands évènements que le monde a connus. De la chute du mur de Berlin en passant par les grands mouvements qui ont permis lavènement du processus démocratique en Afrique au début des années 90, la jeunesse a toujours été aux avants postes. Celle du Congo, comme toutes les jeunesses du monde, est caractérisée par cet élan de liberté, et par la propension à prendre de risques, mais elle est également galvanisée par lidéalisme. Elle avait déjà fait preuve dun courage extraordinaire lors des premières contestations qui finirent par fragiliser lautorité du pouvoir du parti unique dans les années 80. En juillet 2008, en marge des obsèques de J.P. Tchystère Tchikaya à Pointe-Noire, elle nous a également convaincus de son envie à vouloir changer le monde à sa manière.<o:p></o:p>
Cependant, un regard inquisiteur sur notre histoire récente nous laisse pantois quant au rôle de cette jeunesse, dans une période importante de lhistoire de notre pays. On peut affirmer, sans risque de se tromper quune frange non représentative de la jeunesse congolaise, présente à <st1:personname productid="la CNS" w:st="on">la CNS</st1:personname> navait pas réellement pris ses responsabilités. Faute de navoir fait ni le bilan, ni laudit de lEtat du Congo, la dynamique du changement sétait enrayée à sa grande stupeur. En faisant allégeance à ceux là même qui avaient des vieux comptes à régler entre eux, leur énergie avait été insidieusement récupérée et mise au service du mal, notamment pour se faire une virginité et pour satisfaire leurs intérêts égoïstes. Trop vieux desprit et de caractère, ces jeunes avaient simplement succombé à la manipulation des leaders, qui nattendaient pas moins pour masquer leur impuissance et accéder ou se maintenir au pouvoir. On connaît la suite <o:p></o:p>
Bien que soumise à des forces et des logiques qui lui échappent parce que dictées par les aînés en mal de projets, il nen demeure pas moins que cette jeunesse soit à certains égards, créatrice de son histoire. Tout en osant le pari du changement dans la modernité, elle a lobligation de concevoir des réels projets de société, en tenant compte des exigences de ce siècle nouveau. Tant doccasions ratées par le biais desquelles, on aurait pu imprimer cette touche essentielle dans lédification de cette nation, encore hésitante, à mon sens.<o:p></o:p>
Toutes les victoires ont un prix, et la jeunesse congolaise doit sacquitter du sien en sopposant avec la dernière énergie à la déstructuration délibérée du tissu éducatif , qui est devenue le sport préféré du système actuel. Le but inavoué dune telle démarche est connu : abrutir le citoyen en le privant des moyens intellectuels appropriés susceptibles de mettre en lumière leur incompétence par une analyse des résultats des politiques engagées. Le démantèlement de lUniversité de Brazzaville ou le désolant spectacle des écoles dépourvues des tables- bancs pour un pays producteur de bois, relèvent dune impudence qui nobéit nullement à des contingences financières imposées par les Institutions Financières Internationales, il répond à des considérations dordre stratégique : anéantir ce pôle de contestation par excellence.<o:p></o:p>
En imposant un réel rapport de force, les jeunes pourraient intégrer toutes les grandes formations politiques du pays ou en créer des nouvelles qui épouseraient plus lair du temps afin de marquer la rupture avec les pratiques aux relents nauséeux que nos aînés affectionnent tant. Ce changement de cap ne pourra être durable et viable que lorsquil ne fera pas lobjet dun décret, ni croire naïvement à un déterminisme du changement. Il doit être le résultat dune démarche claire, lisible, osée dans laquelle, le Congo serait le principal bénéficiaire.<o:p></o:p>
Les Congolais ont en effet trop facilement cru au déterminisme du changement, comme si ladoption dune nouvelle Constitution le 15 Mars 1992, suffisait pour impulser le changement de la société. Celle du 20 Janvier 2002, élaborée pour assouvir les ambitions dun seul homme, a comme il fallait sy attendre, consacré une dictature constitutionnelle. La tentative dappliquer aux réalités sociales le postulat déterministe est hasardeuse. Le déterminisme social ne saurait être calqué sur celui des faits physiques. Dailleurs, limportance stratégique de la place et du rôle des acteurs dans le processus de changement, notamment cette force de frappe des jeunes, avait été mal utilisée ou méconnue. Les jeunes ne simposeront jamais dans ces structures par la simple force du Saint-Esprit. On doit donc éviter toute confusion, comme cétait le cas sous la période de transition dirigée par Milongo ou le rôle de faire-valoir quendossent actuellement les jeunes qui sagglutinent autour du festin. Tant que les conditions dun vrai changement ne seront jamais mises en place, nous nassisterons malheureusement quà une amorce du changement. Nuance !<o:p></o:p>
Il est urgent de ne pas saccrocher au jeunisme, cette doctrine rétrograde qui ferait penser à une rente inépuisable dont le bon Dieu nous serait redevable, ni au déterminisme organiciste, fondamentalement immobiliste. La jeunesse doit plutôt sappuyer sur une véritable stratégie, adaptée au management de la société systémique et syncrétique quest le Congo et ceci dans un caniveau des desseins clairement exprimés.<o:p></o:p>
Les idées ne sont rien sans réelle stratégie. Les pesanteurs de la société actuelle sont telles quil importe de bien redéfinir leurs interactions pour mieux saisir la complexité de notre paysage politique. Ce nest quen saisissant les stratégies élaborées dans les officines de Mpila visant la conservation coûte que coûte du pouvoir, désormais à caractère médiéval, que lon pourrait élaborer la contre-stratégie idoine.<o:p></o:p>
Disons-le sans ambages, la présence des jeunes aux commandes des grandes formations politiques nest pas la panacée, encore faudrait-il quelle soit le fruit dune stratégie lisible. Les jeunes qui se bousculent actuellement aux portillons du RMP par exemple, nont aucune dambition pour ce pays, ils sont attirés par les pétro-Cfa qui jonchent la cour mpilienne. Les uns et les autres rivalisent dimagination pour sattirer les faveurs du chef de clan et les méthodes les plus basses ne sont plus exclues pour donner du cynisme au spectacle. La jeunesse congolaise a tout bonnement perdu le grand rêve. <o:p></o:p>
Cest à elle de donner corps à ce rêve, celui là qui a toujours été au commencement de chaque civilisation. Cest cette sorte dépopée qui permit à Homère de donner à <st1:personname productid="la Gr│ce" w:st="on">la Grèce</st1:personname> et aux Hellènes un rêve de grandeur. Virgile concrétisa le sien en confiant <st1:personname productid="la Rome" w:st="on">la Rome</st1:personname> impériale aux latins<o:p></o:p>
Le Congo est à lagonie, et les Congolais dans leur majorité, aspirent à un réel changement, ils sont prêts à accepter les sacrifices pour justifier cette exigence, pour peu que, cette fois-ci, les jeunes prennent véritablement leurs responsabilités.<o:p></o:p>
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Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
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Le blog de Djess<o:p></o:p>
http://demainlecongo.oldiblog.com<o:p></o:p>
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</w:snaptogridincell></w:breakwrappedtables></w:compatibility></w:validateagainstschemas></w:punctuationkerning></w:worddocument></xml>[ Ajouter un commentaire | 0 commentaire(s) | Imprimer cet article | Permalien ] Institutions moribondes ou « homme fort » ? (le 29/09/2009 à 16h16) <o:smarttagtype namespaceuri="urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" name="PersonName"></o:smarttagtype><xml><w:worddocument><w:punctuationkerning><w:validateagainstschemas><w:compatibility><w:breakwrappedtables><w:snaptogridincell>Institutions moribondes ou « homme fort » ? <o:p></o:p>
Sadressant aux africains, dans un discours sans équivoque à Accra, Barack Obama rappelait : « LAfrique a besoin dinstitutions fortes et non des hommes forts ». Plus prolixe sur la question, lacadémicien André VANCHEZ avait déjà donné le ton : « Si rien ne se fait sans les hommes, rien ne dure sans les institutions ». Difficile de dire mieux !
A un évident problème d'incompétence des hommes qui gouvernent le Congo, s'est greffé un autre impedimenta, plus insidieux ; mais plus grave puisqu'il empêche notre pays d'entrer dans la modernité : linanité de nos institutions. Notre pays doit donc, sans attendre, repenser un système, doté des institutions plus rassurantes qui permettraient de concilier dune part ; la diversité ethnique et culturelle, de lautre, la cohésion et la maturité que suppose l'appartenance à une seule et même nation. Même lalternance, expression de la vitalité dune démocratie, devient une utopie. Face aux institutions incapables dassurer une consolidation démocratique, les congolais sont désormais résignés à attendre un coup de main du Seigneur, tel quil soit.<o:p></o:p>
Inexorablement, notre pays séloigne chaque jour des deux principaux piliers dun Etat de droit à savoir, la démocratie et <st1:personname productid="la R←publique. On" w:st="on">la République. On</st1:personname> mesure avec impuissance la quantité du sérum de cynisme qui a pénétré les veines de nos institutions pour que nulle clameur ne reprouve les agissements de Gérard BITSINDOU, Président de <st1:personname productid="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:personname> constitutionnelle. Le caractère suprême des décisions de <st1:personname productid="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:personname> en droit interne, rend dautant plus délicate la mission de ses membres dont les conditions de désignation devraient être assez encadrées, tant par les exigences de compétences, que de grandes probité et moralité. La nôtre, dont la mission a été simplement dévoyée, est réduite à un organe à la merci des caprices de lhomme fort de Mpila. Au bout du compte, le citoyen et lhomme politique sont amenés à considérer lEtat comme un réseau de relations et non pas comme un ensemble de fonctions devant être remplies de manière neutre et objective. On séloigne des vertus des mécanismes démocratiques qui doivent servir à exprimer des attentes différentes quant à lavenir de la cité, car, il ny a pas de « politique » sans la libre confrontation de ces attentes.
Les élections calamiteuses de juillet 2009 ont fini par faire le lit de lautocratie, de larbitraire et de la captation des fonds publics par le clan de lhomme fort de Mpila, tout en dressant un persistant obstacle à la formation dune légitimité des institutions représentatives. Cest avec une aisance déconcertante que ce régime sans réelle légitimité, déstabilise les membres de lopposition pour une ténébreuse affaire de coup de feu qui serait tiré lors des manifestations du 15 juillet 2009. On arrive peu à peu à une espèce de démission collective qui ruine la volonté populaire et lempêche de réclamer des institutions susceptibles de protéger les citoyens.
En faisant table rase sur les acquis de <st1:personname productid="la CNS" w:st="on">la CNS</st1:personname> , les dirigeants actuels se sont doté en 2002 d'une nouvelle constitution, taillée sur mesure. Cependant, les rédacteurs de la dite constitution étaient beaucoup guidés par l'obsession de la stabilité politique qu'incarnerait un « Homme fort », en rejetant tout bonnement aux calendes grecques, la mise en place d'un climat propice à l'éclosion des valeurs, par une paix juste. Cette constitution confère au Président de <st1:personname productid="la R←publique" w:st="on">la République</st1:personname> une posture quasi monarchique plus ou moins souhaitée à lissue dune guerre, mais qui est devenue de plus en plus archaïque.
Tout est donc mis en uvre pour encourager lopinion à sen remettre à un Prince plutôt quà accorder sa confiance à des institutions qui par définition sont abstraites. Cette situation entraîne une personnalisation du pouvoir, faisant ainsi de lombre aux mécanismes représentatifs et sapant toujours plus leur nécessaire légitimité.
Si un chef de tribu, Président de comité, Patron de petite entreprise, ou un Meneur de bande peut exercer tout seul le pouvoir dans un petit groupe social, le pouvoir se divise nécessairement entre plusieurs gouvernants dès que le groupe s'étend. C'est vrai pour un Etat. Un gouvernement au sens large du terme est cet ensemble de gouvernants, cette petite communauté dirigeante à l'intérieur de la grande. Or, en dépit de l'hypertrophie de la cour mpilienne ( pseudo conseillers, ministres, autres collaborateurs adeptes de l'allégeance etc..), Sassou semble être isolé en tout point, d'autant plus que tout repose exclusivement sur lui.
Il a mis en place un système dans lequel il serait le seul à générer les idées et à les exécuter. Comme il n'a aucune ambition pour son pays, il ne fait ni l'un ni l'autre. De même, ceux qui devraient jouer leur rôle dans l'initiative et dans l'exécution, ne le font pas ; et pour cause, ils sont relégués dans des tâches qui relèvent de la pure sinécure. Résultat des courses : la culture rétrograde du « Ledza lenua » a pris le dessus sur les principes élémentaires de gestion de la cité.
Or, nous avons un système rigide, difficile à améliorer sans heurter les intérêts du clan des prédateurs. Et loin de consolider des perspectives intéressantes pour la jeunesse, le Congo assiste impuissant, à la fuite des cerveaux. Les cadres et intellectuels congolais brillants, compétents et honnêtes ont été laissés au bord de la route, les uns tombant dans les consolations dérisoires de l'alcool, les autres repliés dans celles plus douillettes des organisations internationales, l'errance dans les capitales occidentales, laissant écurés, le Congo aux arrivistes pressés et affairistes.
Pour terminer sur une note positive, je reste persuadé que ce n'est pas le temps que prendrait la mise en place des institutions fortes qui compte. En fait, la construction d'une véritable démocratie dans notre pays sera une uvre de longue haleine, nous devons donc mettre tous les atouts de notre côté pour conjurer cette fois -ci les affres de Sisyphe, condamné à faire rouler sur la pente d'une montagne un rocher retombant toujours avant d'avoir atteint le sommet.
Djess Dia Moungouansi.
Le blog de Djess
Perspectives congolaises
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Cet article a été également publié sur :
- http://www.congoinfos.com/article-36714898.html
- http://www.zenga-mambu.com/fiche.php?id=1396
- http://www.congo-internet.com/dossiers/dossiers.php?val=1049_institutions+moribondes+ou+laquo+homme+fort+raquo+
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</w:snaptogridincell></w:breakwrappedtables></w:compatibility></w:validateagainstschemas></w:punctuationkerning></w:worddocument></xml>[ Ajouter un commentaire | 0 commentaire(s) | Imprimer cet article | Permalien ] La nécessité dune mise à mort de LUPADS. (le 21/08/2009 à 14h23) <o:p> </o:p>
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La nécessité dune mise à mort de LUPADS.<o:p></o:p>
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Sous ce titre barbare se cache probablement lultime alternative viable qui soffre à lUPADS. Laffirmation de Pablo Picasso est dailleurs porteuse denseignements: « Tout acte de création est dabord un acte de destruction ». La pérennité du rêve du Professeur Pascal Lissouba est tributaire dune courageuse remise en cause, de fond en comble, de cette désuète machine électorale.
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Il faut se rendre à lévidence : un à un, tous les partis post-CNS rendent l'âme pour des raisons qui tiennent à leur inadaptation à la nouvelle donne. Le MCDDI de Bernard Kolelas et le RDD de Yhombi ont été victimes dune OPA en bonne et due forme de la part du PCT, lURD -Mwinda est dans une situation périlleuse, les incessants coups de boutoirs du pouvoir ont eu raison de la détermination de certains leaders de ce parti. Quant à lUPADS, le coma profond perdure. Réduit à un simple décorum du paysage politique congolais, il nous rappelle le cycliste dAlfred Jarry qui continuait à pédaler alors quil était déjà mort.<o:p></o:p>
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Ces partis construits autour de l'ethnie s'essoufflent quand ils ne disparaissent pas, surtout quand ils ne sont plus au pouvoir. Le « big bang » déclenché par <st1:personname w:st="on" productid="la CNS">la CNS</st1:personname> na pas donné les résultats escomptés. On a malheureusement assisté à un retour insidieux de lethnie. Cette ethnie qui, une fois au pouvoir, organise un système de prédation de l'Etat avec un engouement qui frise l'hystérie. Par conséquent, à lexception du parti au pouvoir, seuls ceux qui sont nés des dynamiques démocratiques ont la souplesse dadaptation nécessaire qui leur permettrait de survivre à leurs créateurs respectifs. <o:p></o:p>
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Nous sommes à la fin dun cycle, le contexte daccession de Lissouba au pouvoir nest plus le même, et il serait aujourdhui illusoire de conjurer la désintégration de lUPADS par des concepts incantatoires tels « la refondation » , ni « la rénovation ». Un parti, cest une histoire, des corps, mais aussi des mémoires et des idées incarnées. Et quand il ne représente plus rien de tout ça, il ne provoque plus que colère et exaspération.
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En tout état de cause, il ny a plus rien en commun entre lUPADS de MBéri et Moukouéké dune part et de lautre laile de Tsaty Mabiala. Au grand désarroi de leur électorat, ces leaders se départissent de leur conviction, sans état dâme. Toute honte bue, et dans une démarche qui ne consiste quà promouvoir leur carrière, Mbéri, Tamba-Tamba et Moukouéké ont appelé à voter pour Sassou lors des dernières présidentielles. L'amphigourique Kignoumbi kia Mboungou, a simplement explosé le couvercle de l'ignominie en allant le premier féliciter Sassou pour une victoire qu'il venait de voler au peuple congolais.
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Grace à la constance de ses idéaux, Moungounga Nkombo Nguila est susceptible de jouer un rôle capital pour enclencher le processus aboutissant à un nouveau parti qui rompra avec la machine à perdre actuelle. Cependant, la refondation quil prône na aucune chance de trouver un écho favorable auprès des autres. Les divergences des intérêts entre ces leaders, et même le choc des ego, auraient eu au moins la vertu de faire éclater les contradictions abyssales qui, seules, génèreraient le débat. Il nen est rien, ils ne poursuivent malheureusement que leurs intérêts personnels. Les conséquences de leurs actes seraient moins graves si cela ne concernait queux, mais il sagit de lalternative à la politique désastreuse de Sassou, de lespérance de tout un peuple. On a rarement vu des politiques mettre autant dénergie à sautodétruire.
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Ayant totalement perdu tout ce qui lui restait dâme, lacte de décès de lUPADS doit être dressé très rapidement. Une refondation serait inopportune, seule dune dislocation pure et simple créerait une véritable renaissance. Ce nest pas antinomique de changer le nom du parti et de se reconnaître dans le lissoubisme. Emergera alors une personnalité charismatique, avec des ambitions claires, susceptible de rassembler lélectorat acquis aux idées du Professeur quil faudra impérativement mettre à jour. Le talent et la probité morale comme critères de sélection conjureraient une succession héréditaire. Un électorat potentiel ne suffit pas à concevoir un parti de gouvernement : tout parti sidentifie à un chef qui imprime son empreinte par sa capacité de mobilisation et sa force de proposition. Cette façon de faire aura le mérite de faire sauter la chape de plomb qui empêche de penser, dimaginer et évidemment de reconstruire. En somme, réduire la confusion tout en renouant avec lessentiel.
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Loin davoir joué le rôle dexutoire qui aurait permis de mettre sur table les grands problèmes qui minent ce parti depuis lindisponibilité du Professeur, le congrès de Décembre <st1:metricconverter w:st="on" productid="2006 a">2006 a</st1:metricconverter> porté au paroxysme ces divisions notamment, en vouant aux gémonies la fameuse « bande des quatre ». Dans cet imbroglio, la candidature dAnge Edouard Poungui, mal ficelée, est allée droit dans le mur de linvalidation. La conquête du pouvoir, qui est lobjectif de tout parti digne de ce nom a été renvoyée aux calendes grecques, sans autre forme de procès. Sans moyens financiers conséquents sans programme clair, mais surtout sans personnalité charismatique devant animer cette grosse machine, toute entreprise sera vouée à léchec.
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Seule une formation politique qui épouse lair du temps pourrait allier volonté de changer un peu le monde en redonnant à la politique ses lettres de noblesse. La dialectique qui a coutume de faire ses enfants dans le dos des acteurs de lHistoire est à luvre. Assurément, elle érigera demain sur les cendres de lactuelle UPADS, et avec le concours de ceux qui feront le Congo de demain, un nouveau parti, moderne et réinventé. <o:p></o:p>
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Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
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