• Les deux défis indissociables pour le Congo : l'homme et le système politique. (le 28/11/2007 à 23h56)

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>                                                                                                 </o:p><o:p>                                                                                                                  </o:p>

     

     

                      

                                

     

    Les deux défis indissociables pour le  Congo : l’homme et le système politique.<o:p></o:p>

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    Les affrontements armés qui ont pris, par la suite de fortes connotations ethniques, ont provoqué dans notre pays une évidente dysharmonie sociale. Loin de cicatriser les plaies, les slogans creux qu’affectionnent les chantres de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Esperance" w:st="on"><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:PersonName>  Esperance</st1:PersonName>, les ont ravivées.

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    En faisant table rase sur les acquis de <st1:PersonName ProductID="la CNS" w:st="on">la CNS</st1:PersonName>, les dirigeants actuels se sont dotés d’une nouvelle constitution, taillée sur mesure. Cependant, les rédacteurs de la dite constitution étaient beaucoup guidés par l’obsession de la stabilité politique qu’incarnerait un « Homme fort », en rejetant tout bonnement aux calendes grecques, la mise en place d’un climat propice à l’éclosion des valeurs, par une paix juste.

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    L’histoire nous rappelle obstinément que la démarche d’un  homme ayant tous les pouvoirs, ressemblait à s’y méprendre à celle d’un authentique dictateur.

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    Si un chef de tribu, Président de comité, Patron de petite entreprise, ou un  Meneur de bande  peut exercer tout seul le pouvoir dans un petit groupe social,  le pouvoir se divise nécessairement entre plusieurs gouvernants dès que le groupe s’étend. C’est vrai pour un Etat.  Un gouvernement au sens large du terme est cet ensemble de gouvernants, cette petite communauté dirigeante à l’intérieur de la grande. Or, en dépit de l’hypertrophie de la cour mpilienne ( pseudo conseillers, ministres, autres collaborateurs adeptes de l’allégeance etc..),  Sassou semble être isolé en tout point, d’autant plus que tout repose exclusivement sur lui.

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    Il a mis en place un système dans lequel il serait   le seul à générer les idées  et à les exécuter.  Comme il n’a aucune ambition pour son pays, il ne fait ni l’un ni l’autre. De même, ceux qui devraient jouer leur rôle dans l’initiative et dans l’exécution, ne le font pas, et pour cause, ils sont relégués dans des tâches qui relèvent de la pure sinécure. Résultat des courses : la culture rétrograde du « Ledza lenua » a pris le dessus sur les principes élémentaires de gestion de la cité.

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    Qu’on évoque la manière dont  Dénis NGokana à travers les sociétés écrans, siphonne impunément les abondantes recettes pétrolières de notre pays, ou encore qu’on mette à jour  l’édification des éléphants blancs (Okiessi), sans  oublier les fastes, d’un Edgar ou d’un Willy NGuesso qui spolient l'argent du contribuable congolais, le peuple congolais tétanisé, n’a face à ces turpitudes abondamment relayées par les ONG et par la presse internationale, que des yeux pour pleurer.

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    A un évident problème d’incompétence des hommes qui gouvernent le Congo, s’est greffé un autre boulet, plus insidieux, mais plus grave puisqu’il empêche notre pays d’entrer dans la modernité. Le manque de souplesse du système actuel le rend impuissant à tordre le coup à la morosité actuelle et attirer les compétences. Une des urgences de notre pays consiste  à penser un système plus rassurant qui permettrait de concilier la diversité ethnique et culturelle et la cohésion et la maturité que suppose l’appartenance à une seule et même nation.

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    Or, nous avons un système rigide, difficile à améliorer sans heurter les intérêts du clan des prédateurs. Et loin de consolider  des perspectives intéressantes pour la jeunesse, le Congo  assiste impuissant, à la fuite des cerveaux.  Les cadres et intellectuels congolais brillants, compétents et honnêtes ont été laissés au bord de la route, les uns tombant dans les consolations dérisoires de l’alcool, les autres repliés dans celles plus douillettes des organisations internationales, l’errance dans les capitales occidentales, laissant écœurés, le Congo aux arrivistes pressés et affairistes.

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    Le Congo est notre bien commun, plus qu’un devoir, c’est une exigence qui incombe à tous les fils et filles de ce pays, de  faire des propositions pour le tirer de cette mauvaise passe. Au cas contraire, ceux qui font la preuve de leur  incompétence depuis plus d’une décennie, ne se feront pas prier pour installer une monarchie médiévale et continuer superbement leur œuvre méprisable.

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    Pour dissuader tous les politiciens véreux, nous devons œuvrer pour un système qui nous offre la possibilité de se rebeller contre le fatalisme en conspirant un avenir désiré. C’est cet esprit de résistance face à l’adversité et d’action militante pour la conquête du futur qui est la clé du succès. A l’inverse, s’endormir sur la rente pétrolière ( qui du reste, ne profite qu’à Sassou et à son clan ) et se résigner à subir les changements, ne peuvent conduire qu’à l’implosion irréversible de notre cher Congo.

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    Pour terminer sur une note positive, je reste persuadé que ce n’est le temps que prendrait la mise en place d’un système de gouvernement viable qui compte, en fait, la construction d’une  véritable démocratie dans notre pays sera une œuvre de longue haleine, nous devons donc mettre tous les atouts de notre côté pour conjurer cette fois -ci  les affres de Sisyphe, condamné à faire rouler sur la pente d’une montagne un rocher retombant toujours avant d’avoir atteint le sommet.

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    Djess Dia Moungouansi.

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    Le blog de Djess<o:p></o:p>

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    Perspectives congolaises<o:p></o:p>

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    http://demainlecongo.oldiblog.com/<o:p></o:p>

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     Après le désastre électoral du siècle, des turpitudes comme suite du programme… (le 17/09/2007 à 11h35)
    47 ans d’indépendance politique pour rien. (le 08/08/2007 à 23h16)

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             Le gouvernement de l'indépendance                        Le Congo-Brazzaville

     

     

     

        47 ans d’indépendance politique pour rien.<o:p></o:p>

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    Au moment de son accession à la souveraineté internationale, il foisonnait pour notre pays, d’innombrables raisons de fonder un espoir en un avenir de prospérité. Contre toute attente,  47 ans plus tard, on nous propose un tableau d’une extrême mocheté  qui n’a d’égale que la laideur morale des ceux qui à un moment ou un autre, avaient entre leurs mains les destinées de notre pays.

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    En ce début du 21e siècle, les valeurs démocratiques ne sont plus l’apanage des pays développés, elles s’enracinent à travers le monde sous la houlette de certaines bonnes volontés. Dans un contexte irrémédiablement plombé par les avatars de <st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Esperance" w:st="on">la Nouvelle Esperance</st1:PersonName>, le génie du peuple congolais ne trouve toujours pas les conditions de son éclosion et de son envol. La prise en compte de nos conditions matérielles d’existence ne sont ni en projet, ni  garanties.

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    Cette grande désillusion rend  nos aînés nostalgiques de la période coloniale. Or, l’Histoire de la colonisation du Congo reste un long cauchemar fait de l’écrasement  continuel des peuples privés de la plupart de leurs droits. Elle fut une opération de broyage de nos cultures qui finit par détruire une grande partie de nos repères identitaires. Et l’inconscient  de la psyché individuel et collective en est traumatisée sous la forme d’une angoisse  existentielle sans cause apparente. D’aucuns restent dubitatifs  quant à la capacité du congolais à prendre le train de la démocratie et du progrès social. Face à cette résignation maladive et généralisée, c’est encore l’Histoire qui vient à la rescousse de notre honneur. A  travers les écrits du missionnaire Giovanni Antonio Cavazzi ( Cavazzi  A., 1732) qui fut envoyé deux fois au royaume Kongo en 1654 et en 1670. On apprend avec fierté  que chez  nos ancêtres, les Kongo précoloniaux, sur le plan de prestige social, le Noir passe avant le Blanc. Ainsi à la fin du  XV e siècle, le Roi de Kongo et son peuple ne se firent baptiser  que parce qu’ils estimaient que la religion des Blancs était un moyen d’élargissement de leur connaissance pour améliorer les conditions d’existence des humains.

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    C’est à la faveur des contacts soutenus avec les Blancs  qu’il y eût redistribution des hiérarchies renversées et leur redonner le rang que d’abord les  kongo leur avaient refusé.

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    Notre pays regorge actuellement des intelligences dans des domaines inimaginables, et il  n’a jamais été aussi riche que maintenant, paradoxalement il est dans un  piteux état. La société et les cultures sont éclatées, mutilées. Ces savants congolais n’attendent qu’une opportunité pour rassembler les fragments de notre pays pour nous donner une image susceptible d’asseoir des perspectives plus lisibles.

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    Le peuple congolais au passé glorieux, est désormais, curieusement  plongé dans une espèce d’hébétude dont il a tant de mal à se réveiller. On ne peut autrement expliquer un tel état de fait que par  les incohérences des discours, la lenteur de l’action et la décision lorsqu’il s’agit d’actes ce courage ; la couardise, la pusillanimité, l’instrumentalisation des ethnies, l’insuffisance du rêve et la peur du risque sans lequel il est irrationnel d’envisager quelque chose de grand.

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    A un assourdissant silence public, s’ajoute le vacarme de l’indifférence. Les sporadiques manifestations de la diaspora troublent l’indolence commune, mais  ne parviennent pas à soulever le couvercle plombé de l’aboulie nationale. Reste donc à jeter un énorme pavé dans les douves de la politiques pour que tous les congolais, dessillés par les éclaboussures jettent un regard sur ces cloaques. <o:p></o:p>

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    On est presque surpris que dans des conditions extrêmement difficiles, Mabiala Ma NGanga et André Matsoua  aient bravé l’ordre colonial alors que les Congolais du 3e millénaire,   disposant des moyens de communication les plus modernes,  continuent à subir tant de frustrations pendant une  longue  période de désordre et d’angoisses existentielle ouverte par un pouvoir putschiste qui n’est pas  prêt à se terminer. 

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    Après 47 ans d’indépendance, on nous impose un Congo où le clan familial détourne impunément l’exclusivité des recettes pétrolières à travers les sociétés écran établies  dans les paradis fiscaux, alors que le peuple congolais s’enfonce chaque jour dans une misère effroyable. On nous impose un Congo où les constitutions changent au gré des stratégies personnelles des hommes politiques, c’est ainsi qu’un putschiste abroge la constitution élaborée en toute indépendance par les congolais, pour la remplacer par une autre, taillée sur mesure, mais qu’il ne daigne même pas respecter. On nous impose un Congo où la quête du pouvoir et s’y maintenir devient un combat sans merci, tout adversaire devient un comploteur en puissance. On nous impose un Congo où, un régime disposant de tous les pouvoirs est incapable d’organiser des simples élections dignes, justes et transparentes. Il pousse l’impudence à l’extrême en nommant ses «  députés ». Bref, on nous impose un Congo où tout va à vau-l’eau comme si le suicide collectif était l’ultime alternative.

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    Quand Pierre Bourgault dit «  L’indépendance, ce n’est pas une récompense, c’est une responsabilité », il met en exergue la responsabilité qui nous incombe à tous, nous fils et filles de ce pays. Cette responsabilité nous condamne à refuser la résignation, mais surtout d’éviter que le Congo, ce bateau ivre ne sombre définitivement  dans les flots de la médiocrité.

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    Qu'on ne se méprenne pas: l'indépendance n'est pas un état des choses, ni une fin en soi. C'est une dynamique. Comme la liberté, elle n'est jamais acquise. Comme pour la démocratie, c'est un combat de tous les instants. Comme pour le progrès, c'est un devoir. C'est cette dynamique quasiment ontologique qui fait l'honneur des peuples qui se battent pour en faire une réalité. L'universel démocratique se comprend précisément comme ce qui est en attente de contenu, en attente de sens, en instance de remplissage ou de complétude par et dans une histoire, une culture, une période ou une vision du monde particulière. Ce qu’on doit y mettre ne  doit s’inscrire que dans un seul cadre : celui qui garantit le bien être des congolais.<o:p></o:p>

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    On ne peut naïvement s’accommoder d’un  avilissement général ni à des faux diagnostics du genre : manque d’argent, inadaptabilité de la démocratie à la diversité ethnique, baisse des cours de matières premières, opposition nuisible, privatisations des entreprises etc.., on est loin, mais alors très loin, mais surtout  à mille lieux des solutions.

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    Il ne faut pas se tromper d'enjeu ! Aujourd'hui, au-delà de l'indépendance, le vrai combat reste,  adaptation des systèmes de gouvernement  aux temps et aux lieux; les modifier suivant les circonstances et les hommes, l'émulation généralisée pour distinguer les plus aptes à se mettre à la disposition des  congolais, la mise en place des conditions de répartition plus égalitaire des richesses de notre pays. Tels devraient être les devoirs  imposés à ceux qui dirigent la société.<o:p></o:p>

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    Une indépendance n’a de sens que lorsque l’on peut librement choisir les acteurs politiques capables d’inventer  une stratégie de progrès réfléchie, cohérente avec les stratégies de différents sous-systèmes de la société congolaise, autrement le désenchantement sera récurrent et notre indépendance politique n’aura servi à rien puisqu’elle ne nous aura pas conjuré l’abîme. Bien au contraire…

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    Djess dia Moungouansi

     

    Le Blog de Djess

     

    Perspectives Congolaises

     

    http://demainlecongo.oldiblog.com/

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    <o:p>Cet article a également été publié sur les sites suivants :</o:p>

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    http://www.mwinda.org/article/djess9.html

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    http://www.congo-internet.com/Xdossiers/dossiers.php?val=31_47+ans+dindependance+politique+pour+rien/

    <o:p> </o:p>

    http://www.congoplus.info/article_congoplus-3927.html

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    <o:p>http://africdossier.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=1568789</o:p>

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                  La fraternelle militaire & maçonnique de réconciliation    

     

                                                                        

     

    Après le désastre  électoral du siècle, des turpitudes comme suite du  programme…<o:p></o:p>

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     Dans des conditions normales, après la pluie, le beau temps finit de toute évidence par s’imposer. Dans des conditions anormalement déformées par <st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Esperance" w:st="on"><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:PersonName> Esperance</st1:PersonName>, le désastre électoral ibovien n’est que le  prélude à une période encore plus sombre. Et dorénavant, dans tous les tréfonds congolais, où qu’il se porte, le regard n’enregistre que morosité, mollesse et manque d’esprit de créativité. L’enthousiasme, depuis longtemps disparu, semble définitivement fuir notre pays.<o:p></o:p>

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    Il ne s’agit pas d’une fatalité des temps modernes, car, certains pays africains comme le Bénin réussissent à tirer leur épingle du jeu.  Le Mali continue d’écrire son destin, influent encore et toujours, partout en Afrique. Quant à notre géant voisin, <st1:PersonName ProductID="la RDC" w:st="on">la RDC</st1:PersonName>, après avoir réussi  avec brio son premier test électoral, il est en train de réinventer sans cesse son miracle, éclatante de créativité et de bonne humeur.<o:p></o:p>

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    Pendant ce temps, au «  pays de Marien » l’intrigue et la médiocrité dansent une sorte de guigne incessante. La course sans merci aux détournements bien organisés  lors de ces pseudo « municipalisations accélérées » n’est plus qu’un secret de polichinelle. S’il est désormais établi que  les projets de  la ville d’Owando étaient basés sur la conjecture, il n’en est pas moins vrai  que les 100 milliards de FCFA consentis à cette occasion ont bien été redistribué aux courtisans, natifs de la cuvette.  En réalité, c’était une occasion inespérée pour Lékufé et son ancien compagnon du CMP, le Général Yhombi  Opango d’aplanir leurs divergences. Ce dernier, pour avoir eu la mauvaise idée d’être Président du Congo alors que le natif d’Edou était encore vivant, l’a appris à ses dépens. Il fut sévèrement puni par une longue et pénible mise à l’ombre de 11 ans sans jugement pour une banale histoire de lit de Conforama, mais surtout, Mwana ya mâ Bondo fut  parmi ceux qui subirent les  préjudices de tous ordres lors de la guerre du 5 juin 1997. Aussi, cette pseudo réconciliation restera  un non évènement dans la mémoire collective des congolais.<o:p></o:p>

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    Pourquoi notre pays, riche de tant d’intelligences et de ressources minières, cultive-t-il, presque seul cette culture de morosité proche du morbide ?<o:p></o:p>

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    Des deux choses l’une : Sassou est bien au fait de l’état de déliquescence actuelle  du Congo sur tous les plans, mais n’ayant  aucune quelconque ambition pour ce pays, il a délibérément opté pour  une logique de naufrage collectif  dont ils sont,  lui et sa famille les seuls à avoir les bouées de sauvetage. Autre hypothèse,  il est dans la situation de l’impératrice Cathérine II de Russie au 18ème siècle qui, emmurée dans une tour d’ivoire, mais surtout entourée d’une cohorte des incompétents courtisans et profiteurs, incapables d’élever <st1:PersonName ProductID="la Russie" w:st="on">la Russie</st1:PersonName> au rang de grande puissance à l’instar de l’Angleterre , de <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> ou des Etats-Unis naissants,  se contentaient de lui mentir sur la situation désastreuse du pays,  l'archaïsme étant de mise dans tous les domaines : économique, politique, social, culturel. La ressemblance est troublante avec le Congo actuel. Conséquence directe d’un Etat policier, Sassou est devenu réfractaire aux bains de foules qui étaient à la base de la légendaire  popularité de Marien NGouabi. Pour ses déplacements, « L’homme des masses » préfère les chars aux voitures légères. C’est d’une affligeante tristesse !!<o:p></o:p>

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    Dans les deux hypothèses, il est pleinement responsable  du sort de notre pays, car sa gestion calamiteuse et familiale des recettes pétrolières n’est pas  digne d’un Président-patriote. Le  Congo, ce pauvre pays et non pays pauvre, a besoin  d’un héros qui se dévoue pleinement pour le tirer de ce mauvais pas et non d’un roi fainéant.<o:p></o:p>

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    Sourd aux exigences d’une  digne ouverture  politique, Sassou a tenu  organiser les élections législatives de façon unilatérale, refusant obstinément la mise en place d’une CENI, voulant une fois de plus réaliser le tour de force dont son parti, artificiellement hégémonique a le secret. Le fiasco a été tellement patent  qu’ils sont en train de se mordre les doigts. <o:p></o:p>

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    Ce mauvais calcul  a d’ores et déjà eu plusieurs conséquences qui pourraient modifier les rapports de force au sein d’une société bâillonnée par un Etat policier. C’est la première fois en dix ans  d’une autocratie inaugurée par l’éviction, le 15 Octobre  1997, de Pascal LISSOUBA, que  le pouvoir de Sassou est entrain de subir des sérieux coups de boutoir  de la communauté internationale. Ses richesses thésaurisées aux quatre coins  de la planète, sur le dos du contribuable congolais, sont désormais étalées au grand jour.

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    Sous les projecteurs des médias sur le perron de l’Elysée,  l’image d’Epinal, entretenue par le service de communication de Sassou, composé essentiellement des prédateur sans foi ni loi, cette image disais-je, s’est brisée par des propos consternants, sans aucune prise sur la réalité.

    <o:p> </o:p>

    Et elle n’a fait  que  propager,  aux USA,  en Angleterre et en France notamment, l’image d’un Congo  où, somme toute, on ne fait que jouir  gaiement des abondantes recettes pétrolières. Après la tourmente médiatique provoquée par les maladresses de Sassou qui ont  mis à nu la nature du régime, Oyo ne chante ni ne danse déjà plus comme avant. Le sort semble désormais s’acharner sur la mafia de Mpila. Après les péripéties de la villa «  Suzette » du Vésinet, les partisans de URD-Mwinda  lui ont fait un véritable pied de nez  lors des funérailles de l’ancien Premier Ministre. La vraie fausse arrivée de Ntoumi à Brazzaville ce samedi 8 septembre a mis jour les failles de ce régime moribond.

    <o:p> </o:p>

    Plus qu’un devoir, nous avons l’obligation d’accompagner cette modification des rapports de force, afin de porter un coup fatal à l’arme principale de ce régime : la peur  distillée au sein de la population. Les associations et les partis politiques jusqu’ici réduits au silence pourraient, dans ces conditions, renaître progressivement de leurs cendres

    <o:p> </o:p>

    De Brazzaville à Paris, en passant par Londres et New-York, les grosses pointures de la presse internationale mettent Sassou dans leur collimateur, ce qui préfigure d’un infléchissement de sa puissance. L’insoutenable réalité qu’ils dénoncent chaque jour brise l’armure  derrière laquelle se cache  ce régime honteux et autiste. Le propre des régimes autistes c’est de ne jamais accepter la critique ni de débat contradictoire qui restent pourtant les racines du progrès dans l’ordre du matériel comme dans celui  de l’idéel. <o:p></o:p>

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    Tel un automate, ce pouvoir avance à hue et à dia, fermant les yeux et se bouchant les oreilles pour ne pas voir  les douleurs des parents  des Disparus du Beach, ni entendre  les  revendications du peuple congolais privé d’eau, d’électricité, et des soins de santé  adéquats, afin de  s’emparer impunément des recettes pétrolières exorbitantes.<o:p></o:p>

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    Sa seule réponse aux critiques qui mettaient en doute la réalité de la démocratie au Congo fut, jusqu’ici, de vilipender ses auteurs, «jaloux de la réussite du Congo, notamment d’avoir atteint le point de décision de l’initiative PPTE». Un riche qui sollicite le statut de pauvre. C’est pitoyable !!

     

    Sassou installe chaque jour une chaotique par le biais de laquelle il entend réaliser ses desseins aux contours flous.  Malgré le ralliement de Kolelas à sa cause, Sassou et ses stratèges savent qu’une élection présidentielle organisée dans les conditions de transparence et d’équité, ne lui donnera aucune chance. Et croyez-moi, il ne prendra aucun risque d’affronter le suffrage des congolais en 2009. Pour assurer la pérennité de son régime, il modifiera la constitution déjà taillée sur mesure, il l’adaptera aux exigences de la laideur morale en créant un poste de Vice-Président qu’il attribuera bien entendu, au doyen de son assemblée croupion : Bernard Kolelas Bakana.  En organisant une élection présidentielle par les  « élus nommés », restera à l’assemblée issue des  législatives chaotique  de 2007 pour entériner ce hold up électoral. Le tour sera joué et une fois de plus, le peuple congolais ne verra que du feu.<o:p></o:p>

     

     

    Notre planète  abrite encore des dictatures, ainsi je ne peux qu'aimer et vouloir la démocratie avant tout. Cette envie anesthésie le temps que je perdrais à comprendre et à critiquer tous ceux qui feront fi de cette grande avancée humaine. Il nous incombe donc de conjurer ce tragique destin qui semble enfermer notre pays dans une histoire trop difficile dans laquelle nous ne serons plus maîtres. S’installera alors le royaume de l’obscurantisme.

     

    Un jour, bien sûr, la vérité et ses douleurs finiront par s’imposer. D’autant que, à long ou moyen terme, l’honneur et l’histoire de notre peuple exigeront que l’on mette notre pays sur la seule marche qui vaille : la plus haute.

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    Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>

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    Le blog de Djess<o:p></o:p>

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    Perspectives congolaises<o:p></o:p>

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    http://demainlecongo.oldiblog.com/

     

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