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La réduction de la pauvreté au Congo : un défi occulté par les chantres de la " Nouvelle Espérance " <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
Il y a de quoi être pantois face à létat dexpectative dans lequel se trouvent les chantres de la " Nouvelle Espérance " devant les défis du 3ème millénaire parmi lequel figure en bonne place, la réduction de la pauvreté.
En dépit dune explosion inespérée des recettes pétrolières ces cinq dernières années, une pauvreté tenace, agressive et, presque structurelle sest obstinément installée sur toute létendue du territoire national au point que 75 % de la population congolaise vit désormais dans une extrême pauvreté.
Le Congo aligne sans effort des taux de croissance du PIB que nous envient les économies industrialisées. Ces taux de croissance anormalement élevés, génèrent une certaine atonie, tant les Congolais se bercent dans lillusion statistique. Les dirigeants congolais se sont toujours leurrés par des taux de croissance du PIB de 5, 6 voire 8%, mais ils ont naïvement ignoré la chose essentielle : ces taux de croissance résultent davantage de la valorisation de la rente pétrolière que dune dynamique de lappareil productif.
En réalité, la richesse générée par 10% de taux de croissance au Mozambique nest plus entraînée que par 0.08% de croissance en Corée du Sud et 0.008% au Japon. Cest pourquoi, il convient de toujours tempérer leuphorie née dune progression annuelle du produit intérieur brut.
Les effets positifs induits par la croissance dun PIB sur léconomie dun pays, dépendent non seulement de sa structure, mais également des relais sur le terrain. Notre pays qui a sombré dans les facilités dune économie de rente, avec 90% des recettes dexportation et 75% des recettes fiscales provenant des hydrocarbures, a du mal à tirer son épingle du jeu. Et pour longtemps, le défi le plus redoutable que la communauté bancaire et les pouvoirs publics congolais devront relever reste indubitablement, la réduction de la pauvreté.
Que peuvent le système bancaire et lingéniosité légendaire congolaise, là où programmes dajustements structurels, dévaluation, et autres reformes macro-économiques introduites et la flexibilité quelles entraînent, ont certainement permis au Congo de renouer avec la croissance mystificatrice, sans véritablement faire reculer la pauvreté ?
Disons-le avec force : il est illusoire de sattendre à brève échéance au développement dun pays en plongeant délibérément sa population dans une pauvreté absolue. Des dynamiques endogènes, indispensables pour un maintien durable de la croissance, doivent être recherchées à lintérieur du pays. A linstar de beaucoup de pays asiatiques, des actions visant à développer le marché domestique doivent être menées en concomitance avec laugmentation de linvestissement et de la productivité. Un pays comme <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> compte énormément sur son marché domestique qui absorbe 75% de sa production.
Dans la perspective dune dynamisation de son marché domestique, la banque congolaise doit en finir avec lexclusion financière. Du fait de la fonction centrale qui lui est impartie, le système bancaire a une responsabilité qui ne devrait pas se limiter à la création de valeurs pour ses actionnaires. Il doit participer en première ligne au développement de léconomie et au progrès de la société. La plupart des Congolais sont purement et simplement exclus du système bancaire, car, ne disposant pas dun compte en banque, de moyens de paiement ni daccès au crédit.
Cette exclusion sest accentuée depuis lassainissement du paysage bancaire en Afrique francophone en 1991. Depuis lors, les objectifs de rentabilité sont au centre des préoccupations des banques, elles accordent une forte préférence pour le financement du cycle dexploitation de lentreprise, en rechignant à financer le haut du bilan.
La nouvelle orientation des banques les contraint à octroyer plus de crédits à court terme pour les activités de commerce et de services au détriment du financement des petites et moyennes entreprises qui sont tout bonnement évincées.
En excluant ainsi beaucoup de Congolais de la sphère marchande, on stérilise ce faisant, un potentiel considérable dinitiatives, de production et de consommation.
Pour pallier à un tel état de fait, aux Etats-Unis par exemple, le Community Reinvestment Act a conduit les banques commerciales à se réimplanter avec des résultats positifs, dans des régions ou des quartiers en difficulté.
Au Canada, les Caisses Desjardins ont commercialisé avec succès une offre de produits adaptée à une clientèle très modeste, délaissée par de grands réseaux bancaires. Cette démarche offre les avantages suivants : outre la suppression dun système financier à deux vitesses, il renforce la cohésion sociale. Tous les acteurs sont placés sur un pied dégalité pas de distorsion de concurrence et peuvent tirer parti dun élargissement de clientèles solvables.
Par ailleurs, une kyrielle de mesures, associant des réseaux bancaires, les acteurs publics nationaux et locaux, les responsables associatifs doivent être entreprises afin dassouplir le système bancaire. A terme, ce système jouerait sa fonction essentielle dallocation du capital aux besoins de la société, tout en redynamisant le marché domestique. Ces mesures doivent être menées sur les bases suivantes :
encourager la mise ne place dun certain nombre de réseaux dappui aux nouveaux entrepreneurs (exemple : Association des jeunes artisans, Associations des réparateurs de vélo etc..);
mise ne place dun service bancaire accessible à tous à un coût très modique. On pourrait par exemple installer un fonds national de solidarité, géré par la profession bancaire et alimenté par exemple par une taxe insignifiante sur chaque transaction par chèque ou par carte bancaire. Ce qui permettrait den mutualiser en partie le coût et le risque;
extension des systèmes de garantie publics ou mutualistes, ce qui permettrait de sécuriser les prêteurs et les investisseurs;
au niveau des régions et des agglomérations par exemple, en contre partie dune aide publique (gratuité de loyer ou exonération de taxe professionnelle), on peut opter pour des engagements contractuels négociés, afin de douvrir des guichets bancaires et/ou de prêts à des activités économiques dans les territoires en difficulté...
une meilleure association public- privé permettrait de traiter efficacement les difficultés des personnes ou dentreprises en situation fragile.
En appliquant ces principes simples au sein de nos deux banques centrales africaines de <st1:PersonName ProductID="la Zone Franc" w:st="on">la Zone Franc</st1:PersonName> (BEAC et UEMOA) par exemple, on arrivera au niveau du Congo à lémergence dun véritable « citoyen- consommateur congolais ».
Si tous les acteurs privés, mutualistes ou publics assuraient et reconnaissaient cet engagement sociétal, cela redonnerait incontestablement à lindustrie bancaire congolaise toute sa légitimité et sa noblesse aux yeux de tous les congolais.
En dehors de laction bancaire, un certain nombre dactions doivent être entreprises pour injecter la masse monétaire et augmenter la demande intérieure :
Développer les établissements de capital-risque qui apportent aux entreprises des compléments nécessaires de fonds;
Au Sénégal par exemple, <st1:PersonName ProductID="la CBAO" w:st="on">la CBAO</st1:PersonName> a acquis depuis 1994, une société de capital-risque et une société de crédit-bail, ce qui a facilité laccès des PME au crédit bancaire.
Cependant, la principale innovation qui procède manifestement dune grande ingéniosité est le micro- crédit : cest un véritable projet dactivités générateurs de revenus. Une bonne leçon nous a été donnée par le prix Nobel de la paix, le Bangladais Muhammad Yunus qui en fondant <st1:PersonName ProductID="la Grameen" w:st="on">la Grameen</st1:PersonName> bank « la banque des pauvres » est en train de repousser chaque jour les limites de la pauvreté au Bengladesh qui est parmi les pays les plus pauvres de la planète.
Une fibre patriotique par exemple suffirait à Dénis Ngokana, spécialiste de son Etat dans la création des sociétés écrans spécialisées dans les détournements des recettes pétrolières, de mettre en place des structures vouées à la redistribution du pouvoir dachat à un grand nombre dinvestisseurs potentiels. Non, le sieur Ngokana est préoccupé par la « privatisation » des centaines de millions de dollars de revenus pétroliers.
Pourtant, les ASF (Associations de Services Financiers) qui ne sont quune version modernisée des tontines gérées et financées par les paysans eux-mêmes, ont la particularité dêtre moins touchées par linsolvabilité. Partout où elles ont été mises en place, les taux de recouvrement ont atteint les 98% avec une marge bénéficiaire de 20%.
La généralisation de ces formes de financements permettrait non seulement de soustraire une frange importante de la population de lassistanat pur, mais aussi les transformerait automatiquement en consommateurs à part entière. Lon sait par ailleurs quau Congo, les femmes sont souvent exclues de la possibilité daccéder au crédit, ce système donne la chance à tout le monde.
En définitive, en étendant ce formidable instrument de réduction de pauvreté dans les zones urbaines, on a toutes les chances de transformer raisonnablement ce cercle vicieux de la pauvreté dans lequel la " Nouvelle Espérance " entraîne notre pays, en un cercle vertueux de la solidarité, du progrès, seul gage pour la construction dune société plus juste. Encore faudrait-il que Sassou et son clan de prédateurs, qui ont à leur disposition les leviers économiques essentiels de notre pays le veuillent.
Djess dia Moungouansi <o:p></o:p><o:p> </o:p>
Cet article a déjà été publié sur les sites suivants :
http://www.mwinda.org/article/djess3.html
http://congoechos.canalblog.com/archives/2007/01/10/3652692.html
http://www.congoplus.info/tout_larticle.php?id_article=2101
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La quête du pouvoir est le substrat de lêtre humain, la comprendre permet aux décideurs de fournir des solutions appropriées à leurs préoccupations. Si le propre du genre humain est dévoluer vers un avenir meilleur, légoïsme naturel de lhomme le pousse souvent vers la soumission et loppression de ses semblables. Lactuelle position du Président du MCDDI, Bernard Kolelas, ressemble à sy méprendre à une proie à la merci des crocs dun redoutable prédateur. Ses cris étouffés par une machine diabolique, ne parviennent que de façon biaisée à son électorat.<o:p></o:p>
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Bien que produits de lhistoire, ce sont les hommes qui agissent et qui influencent le cours de lhistoire. Bernard Kolelas pouvait bien être parmi ceux qui auraient marqué lhistoire du Congo de ces quarante dernières années, soit comme opposant radical au marxisme-léniniste instauré au Congo à laube de lindépendance, soit comme Président-Fondateur du MCDDI, deuxième formation politique du Congo post-CNS. <o:p></o:p>
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Bernard KOLELAS, le chef incontesté du MCDDI porte actuellement lhabit de lallégeance, de la collusion et même de la soumission. Un habit quil compte faire digérer à ses supporters avec le temps qui devient son tailleur attitré. Il est difficile de faire appel à la faculté des citoyens à oublier jusquà labominable meurtre de leurs intimes espérances. Ces citoyens peuvent jubiler sans comprendre que leur avenir est en train d'être charcuté à la cisaille comme au temps du partage de l'Afrique à Berlin. Ils peuvent également se taire tout en étant conscient qu'une pièce de mauvais goût est en train de se jouer sur les morceaux épars de sa dignité. Cette dernière situation est la plus dangereuse. Le spectacle peut finir de deux manières. La première est l'irruption de corps étrangers et difficilement contrôlables dans le jeu politique, avec tous les risques y afférents pour le pays. A lallure où vont les choses, rien naugure des lendemains chantants, notamment limprévisible réaction du peuple face au refus obstiné de Sassou de mettre en place une commission nationale électorale pour arriver en toute sérénité à une alternance. La réaction du peuple de Guinée est là pour étayer mes craintes. La seconde est la voix des urnes pour départager tous les postulants à un mandat électif. Quil soit dépassé par le contexte est un fait, mais quil demande à tous ceux qui ont cru en lui dabandonner la lutte pour lalternance, est grave. <o:p></o:p>
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Usé par lexil, déstabilisé par le décès de son épouse, Bernard Kolelas est dorénavant dans une logique ambiguë dont les ficelles sont tenues exclusivement par son ennemi dhier. Et quand on connaît le cynisme et limpudence de ce dernier, on peut avec aisance, imaginer la violence inhérente à une telle posture. <o:p></o:p>
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Un à un, les proches de Bernard Kolelas quittent le navire. Autopsions les départs les plus emblématiques pour essayer de comprendre leuphémisme monstrueux de « homme du centre » que sest forgé Bernard Kolelas et son combat actuel qui se résume dans une phrase prononcée lors de son premier meeting post-exil « Il faut soutenir les autorités du Congo parce quelles sont engagées dans la voie de la paix de lentente et de la réconciliation nationale... ». Or, une réconciliation na de sens que lorsquelle se fait sur des bases claires et non en rendant les vaincus dhier en esclaves.<o:p></o:p>
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Après avoir été tout bonnement exclu du parti, Michel Mampouya le compagnon de « trente ans » de Bernard Kolelas a crée un nouveau parti, le PSV(Parti de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Sauvegarde">la Sauvegarde</st1:PersonName> des Valeurs). Jusque là, tout est normal, mais là ou le bât blesse cest que les raisons fondamentales de son exclusion étaient liées à sa collusion avec Sassou pendant que Bernard Kolelas était en exil. Ironie du sort, le plus fervent des supporters actuels des idées de Sassou nest autre que Bernard Kolelas Bakana. Est malin celui qui trouvera de grandes divergences en terme didées entre Kolelas et son fils spirituel sinon cette engouement à rivaliser dimagination pour accéder à la mangeoire mpilienne? <o:p></o:p>
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Ayant appris par la presse sa nomination au Bureau Exécutif et au Comité National du parti, Samuel Badinga avait gentiment décliné loffre. Il sétait donc insurgé contre la parfaite violation des statuts du parti qui attribuent la compétence de la désignation des membres au congrès. Dans une démarche dont seule lhistoire jugera la pertinence, il a rejoint Ngouolondélé qui pense naïvement quil suffit de demander une simple démission à quelquun qui est arrivé au pouvoir en marchant sur des milliers de cadavres de ses compatriotes pour lobtenir. Crédulité excessive, stratégie erronée ? Le bateau dans lequel cet ancien argentier et ancien Maire de Boko sest embarqué paraît à maints égards périlleux. <o:p></o:p>
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Paulin Makaya, le « Mbua ya mbingu » de Kolelas, vient de jeter léponge en démissionnant du MCDDI le 12 janvier 2007. Il a refusé dassumer aveuglement le poids de la trahison des milliers des congolais qui sont morts en soutenant leur idéal, alors que celui qui était censé montré de chemin de la dignité a opté contre toute attente, pour une trahison éhontée. Cest quand même gros davoir attendu 16 ans pour comprendre linanité dun combat voué à léchec. Cest difficile dattirer lempathie du Congolais lambda quand on a été un homme à tout faire dun des grands geôliers que le Congo ait connu, en gérant des prisons privées. Cette fracassante désolidarisation aurait eu un sens si elle avait eu lieu pendant cette période sombre de lhistoire de ce parti.<o:p></o:p>
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Les idéaux de départ qui ont forcé ladmiration du « Moïse du Pool » nont pas résisté à lépreuve du temps, et ont littéralement volé en éclat. Ils ont été emportés par une sorte de locomotive qui entraîne la vertu dans l'abîme du vice. Envers et contre tout et tous ! Cette locomotive se dandine sur les rails des ego surdimensionnés, les grandeurs pourries au contact des ors de la « gloire » à tout prix. Ceux qui ont cru en lui sont surpris par sa quête obsessionnelle de vouloir rentrer dans le cercle fermé des rentiers de la politique, ce quil a paradoxalement combattu toute sa vie<o:p></o:p>
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En somme, la dimension messianique qui entourait Bernard Kolelas le maintenait de manière artificielle sur le piédestal et nautorisait aucune quelconque mise en cause venant de la base. Comme tous les politiques congolais, il ne poursuivait que ses intérêts personnels, de son clan, de son ethnie. Et pendant longtemps, rien nétait entrepris pour redonner à la politique ses lettres de noblesse qui devait en faire, le lieu dexpression des attentes différentes quant à lavenir de la cité. Dailleurs, la libre confrontation de ces attentes reste le moteur dans une construction démocratique. Malheureusement, tout était mis en uvre pour considérer lEtat comme un réseau de relations et non pas comme un ensemble de fonctions devant être remplies de manière neutre et objective. Les retombées matérielles quaurait engrangé un éventuel succès de Kolelas se sont transformées en une insondable montagne de désillusions. <o:p></o:p>
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Cette déconfiture a peu à peu eu raison de la légendaire enthousiasme de lélectorat du MCDDI, un électorat jadis malléable à tout va, toujours prompt à auréoler leur leader. Mais méfiez-vous dun tel électorat. Lexhumation de la levée de bouclier qui sommeille dans lâme de tout électorat, est susceptible demporter tout sur son chemin.<o:p></o:p>
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Se pâmant actuellement daise dans le cercle rapproché de Mpila, le « Nkumbi de Total » joue sa dernière carte, une carte traîtresse aux antipodes de toute notion dintérêt général et préjudiciable aux intérêts du Congo. Cest sans doute ce que lon retiendra de cet homme qui aurait pu marquer lHistoire de notre pays au même titre que Mabiala Ma Nganga, André Matsoua etc... Quel gâchis ! Les personnes de l'acabit de Mandela, pour qui la libération de leur peuple n'a pas de prix, même rudesse d'une ascèse ne peut les décourager. Mais n'est pas Madibu qui le veut. Rien détonnant en effet, car le propre de la politique congolaise est de défier souvent la logique.<o:p></o:p>
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Djess
Cet article a déjà été publé sur http://www.mwinda.org/article/kolelaspool.html
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C'est un truisme de dire que le Congo est un pays béni des Dieux avec des ressources naturelles abondantes, cen est un autre de se résoudre à accepter quon y trouve sans conteste, lopposition la plus sclérosée dAfrique. Depuis un certain temps, les grandes manuvres politiques semblent désormais être lapanage du PCT et de ses acolytes. Lopposition congolaise, essoufflée par une espèce dincapacité à sorganiser, est assujettie à la conduite des affaires que lui impose le pouvoir. <o:p></o:p>
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Dans « <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="La Trag←die">La Tragédie</st1:PersonName> du pouvoir »(1978), Alfred Sauvy écrit : « La démocratie ne consiste pas à sunir mais à savoir se diviser. Lunanimité, le plein accord, est un mauvais signe. » Par conséquent, lopposition a le devoir, autant que faire se peut, de faire plier le régime en place, afin de concevoir de manière consensuelle, les conditions dune concurrence ouverte pour le pouvoir et qui soient compatibles avec le respect et la promotion de tous les droits de la personne humaine : civils, politiques, culturels, économiques et sociaux.
Quel que soit le contexte politique ( démocratie ou dictature), lopposition constitue non seulement un contre pouvoir, mais elle représente aussi la possibilité dune alternance politique. Enfin, elle permet le renouvellement du personnel politique.
Au Congo, Sassou et son clan jouent une partition aisée alors que lopposition est complètement désemparée, faute dun projet politique fédérateur. Contre toute attente, on observe une ruée vers la mangeoire de Mpila, et ceux qui sont censés incarner une véritable alternance rivalisent de médiocrité et damateurisme. Or, conquérir un pouvoir ou sy maintenir, comme on la expliqué à maintes occasions, est forcement une question de gestion des rapports de force. Cette gestion repose, sous dautres cieux, sur des valeurs qui fondent luniversalité de sa pratique et de son ancrage au sein de la population.<o:p></o:p>
Largument qui consiste à dire que lon souhaite changer les choses du dedans ne prend plus. Seuls ceux qui lavancent font encore semblant dy croire, le reste des citoyens a été depuis longtemps édifié sur ces questions. Conséquence, on est en pleine crise de confiance entre ceux qui sont guidés par le boukoutage éhonté et la partie de lopposition susceptible dincarner une véritable alternance. Cette dernière subit des réguliers coups de boutoirs de la part du pouvoir au point quelle samenuise chaque jour comme une peau de chagrin.
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Tel un enfant conçu à partir dun viol, le régime de Sassou né dans la violence, se nourrit exclusivement de cette sève violente. Que lon prenne en compte la violence ouverte à travers laquelle Okombi Salissa par exemple, au nom de la victoire contre le peuple congolais et la démocratie, sautorise daller agresser un collègue du gouvernement, ou que lon examine la violence insidieuse distillée à dose homéopathique au sein de la société, on est édifié sur une chose : comme la constitution de 2002, la terreur est lallié redoutable, à la hauteur de ses ambitions que Sassou sest taillé. Cest pour cette raison quil semploie par des moyens divers à asservir, à faire souffrir, à anéantir le peuple congolais, car lordre établi nest que la manifestation de cette violence masquée qui ne permet exclusivement que lexploitation, la répression, voire lanéantissement des personnes. <o:p></o:p>
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Il sapplique à diffuser une atmosphère de crainte dans la société avec pour finalité létouffement de toutes velléités contestataires. Cette atmosphère de crainte devient une ressource stratégique du pouvoir, car, ce régime incapable dinventer des politiques de développement efficaces pour le pays, se sert de cette violence comme alibi derrière lequel il se cache pour justifier la frivolité de son action gouvernementale. Quand le peuple réclamera de façon énergique des élections libres et transparentes, ils brandiront le spectre de la violence en érigeant la consolidation de la pseudo-paix en objectif prioritaire au détriment dautres priorités au demeurant plus pressantes.<o:p></o:p>
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Le peuple congolais, mis dans limpossibilité de lever un seul doigt dans cette période la plus sombre de son histoire, quand bien même il est soumis aux affres inimaginables : privé deau potable, exposé aux pathologies moyenâgeuses, voué aux coupures quotidiennes délectricité, aura-t-il les ressources nécessaires pour développer une révolte à la hauteur de ces épreuves méprisantes et vexatoires ?<o:p></o:p>
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La machine électorale de 2001, bien que rouillée par la corruption et lincompétence, est déjà mise en branle pour tenter dabuser une fois de plus la confiance des congolais qui avaient fermé les yeux en 2002, période post-conflit chargée dincertitudes et de passions. Le clan des marchands de la peur, à la tête duquel se trouvent Ibovi et Alain Akouala, a repris du service. Ces marchands du cynisme abscons ne sont jamais dhonnêtes citoyens, ils sont de véritables empoisonneurs sociaux. Comme le sentiment de honte est inconnu dans leur univers, ils nous remettent le découpage électoral inique de 2001 par le biais duquel certaines parties sous-peuplées de notre pays étaient devenues artificiellement plus peuplées que celles à forte densité de population.<o:p></o:p>
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Comme beaucoup dexperts, analystes et autres observateurs attentifs au Congo lavaient prévu, Sassou ne mettra jamais en place une Commission Electorale Nationale Indépendante ( CENI), il ne reviendra pas sur le découpage électoral ibovien si on ne ly contraignait pas. En somme, il norganisera jamais son propre suicide, son égo est tellement surdimensionné quil refusera dêtre derechef battu à plate couture . Le scénario idéal concocté dans les officines de Mpila se réalise au grand dam du peuple congolais qui a mis tous ses espoirs sur lopposition. <o:p></o:p>
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Suite à une mise en garde de lUPADS, lue le samedi 10 février 2007 au cours d'une conférence de presse animée par M. Mouanda-Mpassi, Secrétaire National chargé de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Communication">la Communication</st1:PersonName> et des Nouvelles Technologies du parti des Trois Palmiers, s'exprimant au nom de l'opposition congolaise, un des partis satellites du PCT, « Force Citoyenne », par la voix « du Ministre des démentis » a jeté lanathème sur lopposition en qualifiant les principaux acteurs de « pervers » et « vagabonds politiques ». Cest encore avec le mépris que ce même ministre a répondu à larticle de A. Edouard Poungui qui ne réclamait ni plus ni moins, quune mise en place dune CENI. La preuve est aujourdhui faite, quil serait illusoire de sattendre à une organisation consensuelle des élections de la part de cette race de rapaces qui na aucun respect pour lopposition. Par conséquent, si lopposition entend jouer un rôle historique dans lamélioration des conditions de vie de leurs concitoyens, des actions décisives doivent être entreprises.<o:p></o:p>
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Alors que les choses vont à vau-leau au Congo, Sassou prend un malin plaisir à tenir des propos aux relents nauséeux dans « Jeune Afrique », et dans une insolence méprisante, il est presque surpris que les congolais ne se plaignent plus, même quand il va dilapider - avec laide de toute lOyocratie-, largent du contribuable congolais dans les Palaces new-yorkais et parisiens. Quel cynisme !<o:p></o:p>
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Le peuple congolais attend de lopposition un leader qui se prononce sur les questions essentielles, qui léclaire, demeure constant dans ses prises de positions, qui ne tergiverse pas et qui sest doté de cet art combinant les actions visant sa marche inéluctable vers le pouvoir. Aujourdhui, si celui-là existe, il doit certainement lui manquer des agents capables de porter son projet et dassurer lextension de sa pensée.<o:p></o:p>
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Comme si notre pays na plus des vrais leaders, ceux qui sont censés représenter lopposition étalent des catalogues didées creuses aux antipodes de desseins clairement exprimés. Personne ne songe à mettre en avant une réelle stratégie sans laquelle toutes les idées du monde seraient vaines. Les idées ne servent en effet à rien sans réelle stratégie. En effet, avant de réclamer à cor et à cri une Commission Electorale Nationale indépendante, la priorité consistait de sattaquer au préalable à la loi inique de 2001 qui a consacré les élections de 2002.<o:p></o:p>
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Où sont donc passés ces congolais, amoureux de leur patrie, capables de concevoir et animer une espèce de « révolution orange » à la congolaise ? Lopposition congolaise a besoin de ce sursaut susceptible de démonter le système en place et venir à bout des préjugés et des peurs entretenus par la propagande du clan de Mpila, afin de sanctionner ce régime politique issu du coup dEtat du 5 juin 1997. Ni le mutisme actuel, ni les communiqués laconiques publiés çà et là, nouvriront une véritable voie à la réhabilitation du processus démocratique enclenché à <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la CNS. Il"><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la CNS.">la CNS.</st1:PersonName> Il</st1:PersonName> est urgent de disposer dune connaissance pertinente des seules ressources qui comptent à terme : les ressources humaines disponibles pour entreprendre des actions de grande envergure. Lheure nest donc plus à cette démarche défaitiste qui pousserait au boycott des élections. On ne le dira jamais assez : la politique de la chaise vide nest pas payante. La question que devrait se poser lopposition est la suivante : Comment faire pour quil en soit autrement ?<o:p></o:p>
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Toutes les victoires majeures des peuples ont été des vraies conquêtes, avec tout ce qui va avec. Les indépendances conquises ont toujours eu plus de portée que celles reçues en « cadeau » de lex-colonisateur. <o:p></o:p>
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Peut-être que la conscience de courir à sa perte inspirerait à lopposition des solutions de sagesse et de bon sens. Pour le moment, il faut le reconnaître, dût notre amour propre en souffrir, lopposition congolaise ne ménage aucun effort pour le maintien de Sassou aux affaires. <o:p></o:p>
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En réalité, il convient de briser laboulie et rétablir un climat de confiance qui casserait cette logique de non démocratie générée par la monopolisation du pouvoir par le PCT et arriver à une dévolution du pouvoir digne des nations modernes. Nous sommes en face dun pouvoir qui na aucune ambition noble pour le pays, il revient donc à tous les congolais de concevoir un dispositif qui mettrait en avant lalternance comme moyen assurant la continuité de lEtat.. Afin de mettre définitivement le peuple à labri des affres des guerres civiles et éviter les bégaiements de lHistoire à chaque alternance, ce dispositif devra être conçu de manière consensuelle.<o:p></o:p>
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Lopposition doit prendre ses responsabilités. Elle doit travailler à se ménager un parcours héroïque et digne dans lHistoire. En définitive, on ne trompe pas lHistoire ! On se bat contre, ou, lâche, on se tait, et on se résigne à en être lesclave.<o:p></o:p>
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Djess dia Moungouansi
Cet article a déjà été publié sur http://www.mwinda.org/article/djess6.html
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