• GBAGBO : "Le Grand Boulanger" veut encore enfariner le monde


    GBAGBO : Le Grand Boulanger veut encore enfariner le monde


    La crise ivoirienne fait naître de vocations. Les analystes sont partagés entre ceux qui pensent que Gbagbo est victime d’un complot de la part de la communauté internationale et ceux qui estiment que le « Grand boulanger » veut encore réitérer un de ses « enfarinades » dont il a le secret.


    Certains osent même le comparer à un Thomas SANKARA ou à LUMUMBA.  Tout le monde sait que nos deux héros auraient purement et simplement vomi le Gbagbo ultranationaliste des années 2000.Un Gbagbo qui a usé, abusé et exacerbé la xénophobie malheureusement solidement incrustée dans l’esprit de beaucoup.


    Sur le fond comme sur la forme, Gbagbo n’est en rien révolutionnaire et encore moins l’un des derniers remparts contre la voracité du capitalisme.


    Sur la forme d’abord. Et en premier lieu, sur ses prestations électorales. Amath Dansokho tient pour argument que « Laurent Gbagbo avait été élu en 2000 et reconnu par la communauté internationale. Jusqu’au coup d’État manqué de 2002, fomenté par des officiers travaillant pour Ouattara, qui n’en était pas à son premier coup. » « Tout cela, on l’oublie », ajoute ce monsieur au demeurant très respectable comme le sont Vergès, Ziegler et d’autres.

    Gbagbo n’a jamais été élu président de la République, ou du moins n’a jamais été élu à l’occasion d’une élection normale, et monsieur Dansokho le sait bien, lui qui n’a jamais cessé de se battre pour la transparence et la régularité des élections dans son pays le Sénégal. Les défenseurs de Gbagbo d’aujourd’hui oublient eux aussi bien vite dans quelles conditions, à la fois scandaleuses, puis ignobles, Gbagbo a gravi les marches du palais présidentiel en octobre 2000.

    Ce refus de la part de Gbagbo de reconnaître la défaite ne surprend pas grand monde. Tout Ivoirien sait que l'homme, désormais obsédé par le pouvoir, a du mal à s'imaginer ex-président. Comme tout bon président nègre, le pouvoir est devenu sa chose, son bien. Pour rien au monde, il ne le cèderait à qui que ce soit. Il est venu au pouvoir pour y rester, en jouir comme il l'entend, y mourir comme il l'entend. Le palais présidentiel est devenu sa résidence principale. Le pouvoir ! Ah ce pouvoir ! Sirènes d'enfer, cortèges, motards, tapis rouge, avion, fonds de souveraineté, etc. Les plaisirs, tous les plaisirs ! Comment et pourquoi s'en priver ?

    Ca vous évoque quoi, un vrai dictateur du côté de Brazzaville qui fait la pluie et le beau temps depuis plus d’un quart de siècle au Congo- Brazzaville. D’ailleurs,Odongo le Ministre de finances aurait avait un cynisme oyoien , demandé à ce que le peuple congolais accorde 25 ans supplémentaires à ses fossoyeurs, le temps qui leur sera nécessaire pour « industrialiser le Congo »(sic)

    . Ils se moquent vraiment des congolais !!

    Il est donc clair que Gbagbo Laurent ne se soumettra pas au verdict des urnes. Mais comment procéder pour faire admettre cela au peuple ? La réponse et les moyens sont tout trouvés : intoxiquer le peuple, le désinformer en se servant des médias d'Etat (la Télévision la Radio nationale, Fraternité Matin) à la tête desquels ont été placés des militants peu talentueux dans le métier, mais excellents dans la propagande.Exactement comme les Journaleux de Télé Kombo, ce lieu de médiocrité, où excelle une équipe de propagande, incapable de produire une seule analyse crédible et objective. Alors, on désinforme tous azimuts, dans une opération intolérable de matraquage des esprits comme le Fpi et les régimes populistes savent si bien le faire.

    Gbagbo Laurent est un chef dangereux pour un peuple comme le peuple de CI qui fut forgé et éduqué aux valeurs de la paix, du dialogue, de l'ordre, de la discipline et de la galanterie.

    Gbagbo Laurent a fait entrer la Côte d'Ivoire dans l'âge sauvage et primitif de la gestion farouche du pouvoir ; le pouvoir en tant que force sauvage personnalisée et offensive. C'est un art dangereux de la falsification et de la contrefaçon, l'art de transformer le mensonge en vérité, et la vérité en illusions !...

    Bien évidemment, je suis tout à fait d’accord avec toi quand tu affirmes que Gbagbo devant Sassou était un agneau Car celui qui est à la tête du Congo, n’est pas le plus malin comme le disent certains borgnes politiques ici, mais le plus sanguinaires, capables de faire disparaître plus de 350 congolais en une après-midi, mais encore de raser des régions entières d’un pays. Alors cher Gbagbo, le Monde entier a enregistré sa défaite ; et même si, par extraordinaire forfaiture, il arrivait à conserver le pouvoir au prix de mille et une tueries immondes, il doit comprendre que ces crimes le conduiront encore plus certainement qu'hier à la potence du Tribunal pénal international. Sassou au moins sait sa route toute tracée.

    Djess


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