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    La crise ivoirienne : dépassionnons le débat et analysons !


    La tournure ubuesque des événements en Côte d’Ivoire est regrettable à plus d’un titre et  séparer le bon grain de l’ivraie, relève désormais d’une démarche kafkaïenne. Une manœuvre logomachique doublée des cris d’Orfraie de certains écrivains et intellectuels africains qui tentent de déplacer le débat du respect du vote des ivoiriens sur le terrain de l’ingérence.


    Qui de Laurent Gbagbo ou Alassane Ouattara a été élu le 28 Novembre 2010 ? L’élection était –elle conforme à la constitution ivoirienne ? Pourquoi l’implication de «  La communauté internationale ? » Quel était le rôle du Certificateur ? Quelle en serait l’issue probable ?


    Pour répondre à cette kyrielle de questions, j’ai opté pour une démarche qui emprunte tout autant à l’observation qu’à la réflexion pure.


    Pour être plus proche de la réalité et bâtir une analyse crédible, le bon sens  et l’honnêteté intellectuelle voudraient que l’on prenne en considération, les thèses des deux parties en présence, au risque de tomber dans la sphère propagandiste, comme pratiquée dans les régimes totalitaires.


    Alors que le camp d’Alassane Ouattara affirme que leur leader a été élu par 54 % des suffrages exprimés, les intellectuels africains et autres panafricanistes  mettent en avant  l’ingérence de la communauté internationale dans les affaires d’un pays africain, du droit qui a été dit par le Conseil constitutionnel, de trucages des scrutins dans le nord de la Côte d’Ivoire, de pressions des rebelles des Forces nouvelles.


    Il convient de rappeler qu’en 2005, ce sont les leaders politiques ivoiriens, avec à leur tête le président de la république ivoirienne d’alors, Laurent GBAGBO, qui avaient  demandé à l’ONU de venir certifier tout le processus électoral ivoirien. Et chaque étape du processus a dû être validée par l’ONU avant que l’on ne passe à la suivante.


    Par conséquent, c’est l’ONU, aujourd’hui vouée aux gémonies qui a financé  urbi sur l’ongle, ce scrutin dont le coût de l’organisation est estimé à  300 millions d'euros, ce qui en fait l'élection la plus chère d'Afrique si l'on ramène ce coût au nombre d'habitants. Ce n’est donc pas de l’ingérence si celui qui finance une élection ait voix au chapitre, qu’il ait au moins un droit de regard.


    Pour être complet, il faut rappeler qu’en Février 2010,  Laurent Gbagbo avait non seulement obtenu la dissolution de la Commission Nationale Indépendante avec un nouveau Président, ensuite,  l’enrôlement sur les listes électorales avait été l’objet de plusieurs blocages et reports.


    Les conditions du déroulement du premier tour de l’élection présidentielles étaient  consensuelles. On pouvait pérorer sur la question de savoir qui du Constitutionnel ou du Représentant du Secrétaire général de l’ONU  avait le dernier mot, or, les prérogatives de chaque institution étant clairement définies. La loi ivoirienne dit la chose suivante : "dans le cas où le Conseil constitutionnel constate des irrégularités graves de nature à entacher la sincérité du scrutin et à en affecter le résultat d’ensemble, il prononce l’annulation de l’élection et notifie sa décision à la Commission électorale indépendante qui en informe le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies et le Représentant du Facilitateur à toutes fins utiles. La date du nouveau scrutin est fixée par décret pris en conseil des ministres sur proposition de la CEI. Le scrutin a lieu au plus tard quarante-cinq jours à compter de la date de la décision du Conseil constitutionnel ».


    Le Conseil constitutionnel n’a pas le droit de violer le droit dont il est le garant. Il n’est pas le législateur, son rôle est de dire simplement le droit. En tout cas, si les irrégularités graves susceptibles d’entacher la sincérité du scrutin étaient constatées dans les départements du Nord, rien n’interdisait au Conseil constitutionnel, en toute transparence, d’annuler l’élection. Mais en tout cas, rien ne l’autorisait  à inverser les résultats provisoires.


    Alors que Laurent Gbagbo réclamait l’annulation dans les 4 départements du Nord, Yao Ndré le Président du Conseil constitutionnel ayant acquis la conviction que même avec l’annulation du vote dans ces 4 départements, Ouattara était vainqueur, fit le grand écart en procédant laconiquement à l’investiture de Laurent Gbagbo, en violant la volonté du dépositaire ivoirien qui s’est librement prononcé en faveur de Ouattara.  Pourquoi le conseil constitutionnel qui a procédé à de telles annulations n’a pas simplement  invalidé le vote ?  


    C’est un véritable rapt intellectuel  quand certains  intellectuels Africains voudraient mettre Laurent Gbagbo sur un piédestal accompagnée  de l’épigraphe  «  'l'enfant de l'Afrique', soutenu par Dieu, et la Côte d'Ivoire, le fer de lance de la décolonisation inachevée du continent ». Un acte de friponnerie médiatique.  Le triomphe de la démagogie !.

    Pour terminer, il est bon de rappeler une évidence : la démocratie n’est pas un acquis immuable, c’est un processus continu que les gouvernants tentent encore trop souvent de vider de son contenu. Elle est aussi l’acceptation du principe d’alternance : les dirigeants doivent être prêts à «lâcher» le pouvoir plutôt que de s’enfermer dans un autisme dangereux qui frise la folie.


    Djess dia Moungouansi , Membre du Cercle La Rupture


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    LA RESEVE PARIS : LA NOUVELLE ADRESSE PARISIENNE DE MONSIEUR EDGAR SERGE RUFFIN NGUESSO, NEVEU DU DICTATEUR CONGOLAIS DENIS SASSOU N’GUESSO

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    10 Place du Trocadéro et 3 Avenue d'Eylau
    75116 Paris
    FRANCE............................................................................................................................................

    Tél. : +33 1 53 70 53 70
    Fax. : +33 1 53 70 53 71............................................................................................................................................

    Métro :
    Trocadéro

    A l’instar de la famille Ben Ali en Tunisie, la famille N’Guesso au Congo a fait main-basse sur les richesses du pays et mène une vie digne de stars hollywoodiennes et de milliardaires jet-setteurs. Et pour cause, Monsieur Edgar Serge Ruffin N’Guesso loue à l’année une luxueuse suite à 11 000 euros la nuit hors frais annexes (tels que les frais de parking pour sa Ferrari et sa Mercédès classe S qui y sont stationnées en permanence), soit plus de 4 015 000 euros annuels (11 000*365j) à La « Réserve Paris », située dans le très recherché 16ème arrondissement, place du Trocadéro. Avec ses 10 appartements privés et sécurisés, de 150 à 300 m².

    La « Réserve Paris » est une adresse rare, qui se veut intime et prestigieuse dans les moindres détails : vaste gamme de services hôteliers à la demande, concierge digne d'un 5 étoiles, gouvernante de jour, voiturier exclusif, chef à domicile… Jusqu'au choix de la bibliothèque ou à la sélection musicale, tout a été pensé pour offrir à chaque instant un confort de rêve à ses très riches locataires.

    Mêlant le confort technologique à la splendeur d'une décoration contemporaine signée Rémi Tessier, La Réserve Paris offre une vue spectaculaire sur la Tour Eiffel. Un cadre unique loué des séjours, à partir de 3 nuits et pour une durée au choix.

    Qui a dit que le Congo était un PAYS PAUVRE et surtout qui a dit que l’enquête ouverte à Paris sur les Biens Mal Acquis empêchait Sassou N’Guesso et ses proches de dormir dans le luxe à Paris ?

    Il existe tout de même une différence entre la Tunisie et le Congo, et elle est de taille, c’est qu’en Tunisie la jeunesse est capable de se lever spontanément, de surmonter la peur et prendre tout son courage pour vaincre la dictature, tandis qu’au Congo, presque tout le peuple est totalement corrompu et assoiffé d’argent facile, donc pratiquement incapable de créer la surprise et chasser ses « spolieurs » pour prendre son destin en main. Comme quoi les problèmes se ressemblent mais les peuples ne se ressemblent pas.

    Jacques Henri DESMAREST


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    AVC : les signes qui doivent alerter

    Alors qu'une récente étude vient de montrer les effets positifs du Prozac sur le rétablissement des patients après un AVC, Topsanté.com revient sur l'AVC et ses signes annonciateurs.

    Qu'est-ce qu'un AVC :

    "L'Accident Vasculaire Cérébral est le plus souvent, causé par un caillot de sang qui bouche une artère cérébrale. Le sang ne peut alors plus passer et en conséquence, il n'apporte plus d'oxygène. Toutes les cellules que l'artère alimentait meurent donc par manque d'oxygène" explique Marie, infirmière en neurologie dans un hôpital parisien.
    De ce fait, il est très important de déceler au plus vite un AVC afin que la zone touchée soit "débouchée" au plus vite, pour que les séquelles soient le moins nombreuses possible.

    AVC : les signes qui doivent alerter :

    Si vous constatez subitement et brutalement, l'un ou plusieurs des signes suivants chez un proche, contactez très rapidement le SAMU (le 15). Au préalable, vous pouvez procéder à un rapide bilan neurologique pour détecter l'AVC et n'oubliez pas de noter l'heure à laquelle sont survenus ce ou ces signes.

    - Une hémiplégie droite ou gauche (paralysie d'un côté du corps)
    - Des troubles du langage
    - Des fourmillements ou des picotements d'un côté du corps, du visage ou d'un seul membre.
    - Une paralysie faciale
    - Un flou visuel
    - Des vertiges avec démarche ébrieuse (la personne ne marche pas droit)
    - Une douleur très intense et de façon subite à la tête

    Ces signes peuvent apparaître à tout moment, même la nuit. Contactez très rapidement le SAMU. De même, ces signes qui sont apparus subitement, peuvent disparaitre dans les minutes ou les heures qui suivent. Il s'agit alors de signaux d'alerte qui doivent être pris au sérieux : contactez quand même rapidement votre médecin ou le SAMU.

    Comment faire un bilan neurologique ?

    - Faites lever les bras à l'horizontale de la personne pendant au moins 10 secondes. Si la personne ne bouge pas, ou peine à tenir la position alors qu'auparavant, elle en était capable, c'est qu'elle a un déficit.
    - Procédez au même exercice pour ses jambes.
    - Touchez l'un après l'autre, les avant-bras de la personne puis ses jambes. Si elle ne ressent pas votre main de la même façon sur les deux bras ou les jambes, c'est qu'elle souffre de troubles de la sensibilité.
    - Faites parler la personne et demandez-lui de prononcer une phrase simple. Si elle s'embrouille et n'y parvient pas, c'est qu'elle souffre de troubles de la parole.
    - Faites sourire la personne. Si son sourire est déformé (un seul côté ne se lève), c'est qu'elle a une paralysie faciale.

    Merci à Marie D., infirmière en soins intensifs de neurologie dans un hôpital parisien.

     

    Source : http://www.topsante.com/sante-au-quotidien/Actus/AVC-les-signes-qui-doivent-alerter

     


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                  INFO : DECES DU COLONEL YVES MOTANDO

    Le Colonel Yves MOTANDO qui fut , dès les premières heures de l’assassinat du commandant Marien Ngouabi, comme meurtrier principal,  est décédé hier d’un AVC(1)


    Pour se faire une idée de cet homme, je vous propose  les vidéos de la CNS ci-dessous


    http://www.youtube.com/watch?v=tha_QAq-8Wo


    http://www.youtube.com/watch?v=lCmDBvkTasY&feature=related


    Ensuite, pour en savoir un peu plus sur l’assassinat de Marien Ngouabi, vous avez  les documents sur ce blog

    http://demainlecongo.kazeo.com/L-assassinat-de-marien-ngouabi-les-3-documents,r371670.html

     

     

    (1) AVC: Pour en savoir plus cliquez sur le lien ci-dessous

    http://demainlecongo.kazeo.com/Aspects-pratiques,r371691.html


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  • C’est une belle histoire qui nous est racontée ici. Celle d’un Africain, Wangrin, "voué dès sa jeunesse au dieu Gongoloma Soké". Et cette histoire est contée par Amadou Hampaté Bâ, "grand défenseur de la tradition orale africaine" L’écrivain malien né en 1901 tient une promesse : raconter l’histoire d’un homme qui fut son ami.
    Le dieu "Gongoloma Soké" est le dieu des contraires et de la ruse, et c’est bien pour cela que le héros du récit choisit de lui vouer un culte : Wangrin est un homme intelligent, terriblement intelligent, cultivé… très malin et contradictoire. Il brave en toute impunité le pouvoir colonial installé en Afrique, bénéficiant d’une chance incroyable.
    Il s’agit dans L’étrange destin de Wangrin du récit de la vie de cet homme, d’une suite d’aventures qui nous font sourire autant que réfléchir. Et c’est bien là le sens de cet ouvrage : s’ouvrir sur une certaine culture, réfléchir sur soi-même. L’histoire de Wangrin, majestueusement contée par Hampaté Bâ, est d’une beauté dont le lecteur se souviendra.

    L’étrange destin de Wangrin, d’Amadou Hampaté Bâ. (10/18) 7,30 €
    Autres ouvrages de l’auteur :
    Amkoullel, l’enfant Peul (EDITIONS 84)
    Contes des sages d’Afrique (SEUIL)
    Vie et Enseignement de Tierno Bokar : Le Sage de Bandiagara (POINTS SEUIL)
    Il n’y a pas de petite querelle : Nouveaux contes de la savane (POCKET)
    Contes initiatiques peuls (POCKET)
    Oui mon commandant ! (LE LIVRE DE POCHE)


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