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<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>
Lautopsie dun imminent hold up électoral.<o:p></o:p>
Le Congo actuel sapparente à une frêle embarcation à la dérive et dont lissue fatale est connue : elle va être inéluctablement projetée contre les rochers de la côte et réduite en miettes. Le vent de la démocratie qui souffle sur cet océan de misère quest notre pays, est tellement violent quil ne restera au peuple congolais tétanisé, que des yeux pour pleurer. Et pourtant, personne ne peut à lheure actuelle ignorer le credo de Sassou qui est de préparer larme stratégique pour sapproprier un pouvoir qui, dans un environnement de transparence, mais surtout dans une arène qui lui est quantitativement défavorable, pourrait sans conteste lui échapper.
Face à la grande machination du pouvoir en place pour réaliser le hold-up électoral le plus éhonté et surtout le plus abouti dAfrique centrale afin dobtenir le renouvellement de lAssemblée acquise à sa cause, lopposition, sortie dune hibernation volontaire, semble mobiliser à hue et à dia ses dernières énergies en faveur de lalternance. Mais tout fraudeur invétéré quil est, ce régime nest pas prêt à lâcher du lest.
Faute de mettre en place un cadre juridique électoral sur lequel reposeront lorganisation et le déroulement des futures élections, Sassou maintient le découpage électoral le plus inique issu de la loi électorale de 2001. La démarche de ce pouvoir sest nûment affirmée, il sapprête donc à organiser des tripatouillages à grande échelle, aux quelles il faudra ajouter les « doubles inscriptions » ainsi que des erreurs portant entre autres sur l'identité, l'âge et l'adresse des électeurs. Est malin celui qui nous dira comment feront-ils pour mettre à jour le fichier électoral non seulement pour y éliminer les morts, mais ensuite pour y intégrer ceux qui sont en âge de voter.<o:p></o:p>
Nayant jamais digéré le statut de putschiste qui lui colle à la peau et qui lui va si bien, Sassou est toujours obsédé par la conquête dun hypothétique habit de démocrate. Par conséquent, il ne ménage aucun effort pour atteindre cet objectif lointain qui ne consacre que les vrais démocrates dans lâme et non les adeptes de la ruse.
La manuvre la plus saillante et la plus déterminante reste à nen point douter le ralliement, ou on dirait mieux lallégeance de Kolelas à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Esperance" w:st="on"><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:PersonName> Esperance</st1:PersonName>, entérinée à travers « Laccord électoral entre le MCDDI et le PCT pour gouverner ensemble ». Tout a été déjà dit sur cet accord concocté dans une ambiance de marchand de dupes. « Denis Sassou Nguesso et Bernard Kolelas, cest bien léquilibre de la peur, mais, jamais le cessez-le-feu » disent les mauvaises langues. Cest dans le patrimoine symbolique du politique que Sassou va puiser son arme fatale en réactivant le défunt accord MCDDI-PCT investi dune puissante charge émotive et idéologique basée sur le rejet de Lissouba. Cet accord, pensait-on, aurait fait preuve de dignité démocratique en faisant fonctionner les contre-pouvoirs afin de réguler les comportements prédateurs du pouvoir en place. Or, il ne visait que la fragilisation du régime en place pour accéder aux postes ministériels. On redoute une fois de plus que lhistoire ne se répète sous forme de farce comme le disait Marx. Dailleurs, la manière dagir de Sassou nest pas condamnable, car après tout, lart de manier la ruse et lefficacité en politique, cest aussi avoir cette capacité à rassembler en dehors de son camp, mais surtout savoir se servir des autres quand on en a besoin et ensuite avoir limpudence de les jeter comme des serviettes usées quand on a fini de les discréditer : Paul KAYA et Martin MBERI entre autres, en ont fait lamère expérience. Reste que, bien quen train dépuiser ses dernières cartes Kolelas est par son histoire et par ses actes plus ou moins controversés qui jalonnent lhistoire politique congolaise, un personnage à gérer avec une extrême prudence. On ne peut pas occulter lespérance messianique que ce personnage suscitait et continue à susciter sur la jeunesse du Pool. On peut aussi, dans une moindre mesure le dire pour Lissouba et pour Sassou.
Près de dix ans après son retour par la violence, Sassou est en train de réussir à faire main basse sur la démocratie quil sévertue à vider de sa substance, pour avoir le maximum de coudées franches. Cette main mise totale que Sassou veut conquérir sur lensemble du territoire national, se fait bien entendu en enrayant lascension politique de Kolelas qui tombe dans un piège implacable. Sans ambitions nobles par lesquelles se sont distingués les grands hommes qui ont marqué lhistoire, la conservation du pouvoir devient une fin en soi pour « boukouter » (néologisme franco congolais qui signifie croquer à belles dents sur les fruits de <st1:PersonName ProductID="la R←publique" w:st="on">la République</st1:PersonName>, se servir et disposer des deniers publics en toute impunité) aux sommets de lEtat. Le pouvoir et son entourage sont assimilés à un univers festif des jouisseurs des fruits de <st1:PersonName ProductID="la R←publique" w:st="on">la République</st1:PersonName> au détriment de la collectivité nationale et de lEtat. A qui pourront-ils faire comprendre quil leur a manqué de pactole financier nécessaire pour redonner de leau, de lélectricité et soccuper de la santé des congolais, alors que les recettes pétrolières crèvent le plafond ? Et même dans la profonde Likouala aux herbes, reste-t-il des compatriotes susceptibles davaler les grosses couleuvres, alors quils sont en train de perdre jusquà leur dignité ?
Comme les mauvaises habitudes ont la peau dure, Sassou a repris son bâton de pèlerin pour propager les peurs au sein de la population. Oubliant le moment dun voyage à Nkayi que son régime se nourrit de violence, Sassou a osé déclarer : « Nul na le droit dévoquer la violence, au moment où lon parle de dialogue et de recherche de consensus. ». Mais de quel consensus parle-t-il alors quil donne avec mépris et arrogance, une fin de non recevoir à lopposition qui réclame obstinément la mise en place dune Commission électorale nationale indépendante conçue de manière consensuelle ? Et la violence, ce nest pas lui qui la érigée en seul programme de gouvernement en la banalisant ?
Plus quun devoir, la diaspora congolaise a lobligation dinterpeller la communauté internationale et lUnion européenne sur le hold-up électoral qui se prépare au Congo : il témoigne dune nouvelle dégradation de la situation des droits humains dans le pays. Le contexte actuel ne peut que déboucher sur des élections inéquitables, et sur la suppression de toute voix divergente dans ce futur Parlement croupion.
Une ultime issue semble simposer : le report des élections. En effet, limpréparation des élections nous met dans des circonstances prévues par larticle 92 de <st1:PersonName ProductID="la Constitution" w:st="on">la Constitution</st1:PersonName> : le prolongement des mandats des députés et des sénateurs nest possible « quen cas de circonstances exceptionnellement graves empêchant le déroulement normal des élections ». Nous avons un tableau désespérant qui met notre pays dans une situation « exceptionnellement grave » : pas de cadre juridique, pas de Commission électorale nationale indépendante ( CENI), pas de sérieux dans le règlement de la crise du Pool. Nous avons là une kyrielle dingrédients dune extrême sensibilité qui peuvent à tout moment exploser. Il revient donc au gouvernement de saisir la cour constitutionnelle qui est la seule institution habilitée à reporter les élections.
Si on ny prend garde, lindépendance politique du Congo et lespoir de démocratie suscité par <st1:PersonName ProductID="la CNS" w:st="on">la CNS</st1:PersonName> seront à jamais confisqués par limplantation aux sommets de lEtat dune classe de redoutables prédateurs, constituée en grande partie par la famille Sassou, des Géréraux improductifs, des alliés de circonstance et de quelques transfuges de lancien régime déchu qui piaffent désormais dimpatience pour rejoindre la mangeoire mpilienne. Et si la jeunesse qui a plus à perdre dans cette affaire ne se révolte pas contre cette distribution inégalitaire des rôles et des fonctions, contre cette domination, elle aura raté une réelle occasion pour prendre ses responsabilités Restera à assumer pour longtemps, ce manque de courage.<o:p></o:p>
Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
Le Blog de Djess :
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<o:p>Cet article a été également publié par les sites suivants:</o:p>
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<o:p>- Mwindapress</o:p>
<o:p>http://www.mwinda.org/article/djess8.html</o:p>
<o:p></o:p>
<o:p>-Congoplus.info</o:p>
<o:p>http://www.congoplus.info/article_congoplus-3335.html</o:p>
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- Africatime
http://www.africatime.com/Congo/nouvelle.asp?no_nouvelle=328321&no_categorie=
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votre commentaire -
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
Choix cornélien pour le Congo : investisseurs locaux contre vautours de lintérieur. <o:p></o:p>
Quun manque de cohérence conduise à une multitude de problèmes nest guère surprenant. Mais pourquoi ce manque de cohérence ? Là est la question. Pourquoi le régime de Sassou se pâme daise pour avoir « conquis » le statut de PPTE pour notre pays ? Eh ben, ce subterfuge comme on le sait, ne sert quà subjuguer les institutions financières internationales, car, les vautours de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Esperance" w:st="on"><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:PersonName> Esperance</st1:PersonName> sen donnent à cur joie et sacharnent copieusement sur les abondantes recettes pétrolières aggravant chaque jour lapoplexie de léconomie congolaise.<o:p></o:p>
Pis encore, les autorités de notre pays nont jamais voulu comprendre que ces recettes pétrolières exorbitantes sont une chose, mais le développent dun pays est une véritable transformation de la société. Lexploitation excessive de notre pétrole peut aider à créer une économie duale- une économie où existent des poches de richesse-, mais une économie duale nest pas une économie développée !<o:p></o:p>
Sans vouloir rentrer dans des détails abscons, il convient de rappeler que mal géré, lafflux massif dargent peut parfois constituer une véritable entrave au développement, en vertu du mécanisme que les économistes ont baptisé par « le mal néerlandais » : lentrée massive des capitaux provoque une appréciation de la devise qui rend les importations meilleurs marché et les exportations plus chères.<o:p></o:p>
Dailleurs, cela se vérifie actuellement chez nous. Avec labondance des ressources, il y a modification des incitations. Lobsession actuelle de ces vautours de lintérieur se résume dans une appropriation de la rente pétrolière en oubliant les fondamentaux dune création de richesses. Le corollaire à cet état de fait cest que ceux qui sont invités à participer au marché de la redistribution de cette rente ne sont pas inspirés par des investissements viables : on assiste à une course frénétique de constructions et dachats de bâtisses, qui rivalisent de laideur, tant elles sont imprégnées de la misère du peuple congolais.
La gestion catastrophique dun régime est un frein dune puissance insoupçonnée dans léclosion des PME/PMI dans notre pays. La confiance, élément essentiel dans le monde des affaires est inexistante. Ces autorités pensent à tort que les problèmes congolais seront exclusivement résolus par des investisseurs étrangers en excluant les nationaux. Il nest pas vain de rappeler que le développement du secteur privé ne devrait pas se résumer seulement à la cession de toutes les entreprises du secteur public aux capitaux étrangers, mais il faut aussi susciter les repreneurs locaux en promouvant lactionnariat populaire afin de contribuer à lémergence dun capital privé national.<o:p></o:p>
De fait, lorsquil sagit concrètement de favoriser, stimuler les créations dentreprises, les choses deviennent plus vagues. Quelles approches et quelles modalités pour mettre en place des structures à la fois souples et rigoureuses à même de capter une partie de lénergie du secteur informel pour lintégrer à léconomie « institutionnelle » ? Les réponses, hélas, sont bien souvent dessence fiscale, ce qui est tout à fait insuffisant. Pis, cela aboutit plutôt à faire disparaître des pans entiers dactivités, auxquels lon na pas laissé un temps suffisant pour se structurer et évoluer harmonieusement.
On ne le dira jamais assez, les lois du marché ne peuvent aucunement fonctionner sans garde-fous et sans organisation.
La plupart des entrepreneurs nationaux existants, ne sont pas nés des dynamiques économiques endogènes, mais des logiques clientélistes de redistribution de la rente. Incapables de survivre à la rigueur quimpose la gestion des affaires, certains disparaissent à chaque alternance politique. De la même façon, ces grands chantiers entrepris par ces vautours de lintérieur ne survivent jamais dès quil y a changement de régime et tombent en ruine.
Il incombe donc à lEtat de mettre en place des instruments dune gestion économique efficace et de créer un environnement organisationnel et institutionnel propices aux affaires.
La relance du secteur privé dans un cadre nouveau de partenariat avec le secteur public doit passer par la promotion dune culture entrepreneuriale se substituant à la culture prédatrice et prévaricatrice longtemps véhiculée par <st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Esp←rance." w:st="on"><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:PersonName> Espérance.</st1:PersonName>
Pour donner la possibilité à des talents déclore, certains pays ont créé des pépinières dentreprises, car de même que certaines variétés végétales ont besoin de serre, les entreprises, pour germer et survivre ont besoin du bon terreau. Et, pour rester dans la veine botanique, on peut même ajouter que ces nouvelles pousses ont besoin de tuteurs qui les aident à échapper au maquis administratif toujours susceptible de les étouffer. Au-delà des modes et des crises de croissance, certains exemples devaient continuer dinspirer. Ainsi, si le Congo ne peut créer sa « Silicon Valley » ou son « Sophia Antipolis », au moins peut-il trouver un cadre - au propre comme au figuré - favorable à la libération des initiatives économiques locales ! Faute de quoi, les soubresauts continueront à agiter notre pays dont les décideurs, parfois bien formés, mais plombés par un environnement malsain, finissent à ressembler à sy méprendre à un pilote qui, simultanément, accélère avec énergie et freine avec une même ardeur.
Les nationaux doivent être encouragés dans la création dentreprises conçues pour la transformation des produits sur place dans le but de les exporter, car, nexporter que les produits de base est un véritable acte manqué comme diraient les psychanalystes. Compte tenu de la globalisation, il est urgent dintégrer avantageusement les réalités de la mondialisation et de changer de modèle de référence en optant pour des pays émergents en pleine possession de leur processus dindustrialisation, exploiter des positions dominantes en inondant par exemple le marché dAfrique Centrale de produits « made in Congo ». Il faut en outre donner le goût du travail et de lentreprenariat, tuer le mythe du diplôme qui continue à faire rage dans notre pays, changer de mentalité et se méfier des fonds empruntés.
Il faut surtout une promotion tous azimuts dexportation des produits industriels à forte valeur ajoutée. Il faut viser lexportation. Une exportation pilotée par nous et non par les bailleurs de fonds. Lexemple de <st1:PersonName ProductID="la Thalande" w:st="on">la Thaïlande</st1:PersonName> et son riz peut nous inspirer : en effet au moment de la crise dans ce pays, beaucoup dentreprises avaient mis la clé sous la porte. Tous ces chômeurs se sont retrouvés à la campagne et se sont adonné à lagriculture plus précisément la riziculture. Résultat, la production de riz a atteint des sommets jamais égalés. Les thaïlandais ont considéré le riz comme leur pilier central et ont décidé de rebâtir leur économie en sappuyant sur cette céréale. A partir de ce moment, le riz qui était un élément banal est devenu un produit industriel, sophistiqué. Leur riz devenait prisé à travers le monde et les campagnes se sont retrouvées du coup avec des revenus énormes à linstar de lEtat. Cest ainsi que <st1:PersonName ProductID="la Thalande" w:st="on">la Thaïlande</st1:PersonName> a commencé à relancer la machine, à recréer les banques, les usines etc. il faut citer lenvie de réussir. Il y a un dépassement permanent de soi dans leur esprit que nous navons pas encore. Nous ne sommes pas prêts à affronter les difficultés.
Les abondantes recettes pétrolières peuvent aisément desserrer certaines contraintes financières. Mais il faut auparavant sensibiliser les congolais à lentreprenariat et reformer le système de formation pour le rendre apte à favoriser lémergence de léconomie qui est inexistante. Il faut repenser le développement. Cela fait vingt ans que nous faisons venir les investisseurs. Si nous sommes toujours sous développés il faut sarrêter, constater linefficacité dune telle façon de procéder et en changer.
Le travail seul devrait être normalement porteur du développement. A un environnement propice aux affaires, il faut ajouter lenvie de réussir. Les investisseurs nationaux doivent avoir lobsession dun dépassement de soi, mais surtout être prêts à affronter les difficultés, cest aussi ce qui nous différencie des Asiatiques. A quelques éléments près, <st1:PersonName ProductID="la Cor←e" w:st="on">la Corée</st1:PersonName> du Sud et le Congo auraient dû avoir le même parcours. <st1:PersonName ProductID="la Cor←e" w:st="on">La Corée</st1:PersonName> a démarré son développement en 1960. Pendant dix ans, ce pays a fait comme nous. Il a favorisé les investissements directs étrangers (IED). Quelques années après <st1:PersonName ProductID="la Cor←e" w:st="on">la Corée</st1:PersonName> a limité les IED pour quil y ait dans le pays des hommes daffaires locaux suffisamment puissants pour développer une industrie nationale capable dappliquer une politique interne dexpansion. Ce nest pas ce que le Congo a fait. Nous sommes restés jusquà aujourdhui à privilégier le développement par les IED. Or ces investissements sont conduits par les multinationales, cest à dire des entreprises qui cherchent à conquérir le marché mondial en envahissant les marchés nationaux. Donc depuis quarante ans nous produisons pour la population locale. Dès lors, nous ne serons jamais une puissance industrielle parce quà un moment donné, le développement a besoin des ressources extérieures. Or ces ressources ne doivent pas provenir des emprunts ou des dons. Elles doivent provenir des ressources propres générées notamment par les exportations des produits industrielles. Nous aurions dû après les années 70-80, installer une politique de production industrielle. Les asiatiques lont compris. Ils ont limité linstallation des multinationales et ont crée des sociétés nationales qui marchent. Prenez le cas de <st1:PersonName ProductID="la Cor←e" w:st="on">la Corée</st1:PersonName> du sud avec Samsung, Hundaï, Daewoo etc.
Le goût du travail doit rimer avec la naissance de nouveaux capitaines dindustrie nationaux. Une subtile distinction est nécessaire entre ces vautours sans foi ni loi qui vampirisent chaque jour léconomie congolaise et les authentiques investisseurs nationaux qui font face à des conditions dattribution de crédits extrêmement sévères. Ces conditions sont dailleurs dautant plus draconiennes quun dérapage du genre de celui du Crédit Lyonnais en 1992-1993, même ramené aux proportions africaines na jamais vu le jour au sud du Sahara. Le scandale politico-financier mené tambour battant par Salu Humberto BRADA na été rendu possible que par le laxisme des autorités congolaises au mépris des intérêts des congolais déjà plongés dans une extrême indigence.
Il est opportun de toujours mettre en avant quelques composants du contrat social qui font avancer une société : les pauvres doivent participer aux gains quand la société prospère, les riches aux souffrances quand elle est en crise. Le Congo actuel ressemble à lAngleterre du XIXe siècle où la paupérisation augmentait alors globalement le pays senrichissait. Les taux de croissance records que connaissent notre pays, exclusivement engendrés par la valorisation de cette rente, nauront aucun effet positif dans lamélioration des conditions de vie de la population, sans politique volontariste du gouvernement. Une célèbre métaphore nous rappelle que même si « la marrée montante soulève tous les bateaux », il nen demeure pas moins quelle projette les embarcations les plus frêles contre les rochers de la côte et les réduit en miettes, surtout quand elle monte vite.<o:p></o:p>
Il est illusoire de vouloir sadapter aux soubresauts de la mondialisation en ne comptant que sur nos recettes pétrolières et sur les investissements étrangers. Dans notre pays, en dehors de la main duvre moins chère, nous avons une abondance de produits de base. Ces deux facteurs nous permettraient de jouer pleinement notre partition dans la mondialisation pourvu quils soient combinés avec intelligence par des investisseurs congolais.<o:p></o:p>
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Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
Le Blog de Djess :<o:p></o:p>
Perspectives congolaises : <o:p></o:p>
http://demainlecongo.oldiblog.com<o:p></o:p>
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Choix cornélien pour le Congo : investisseurs locaux contre vautours de lintérieur. <o:p></o:p>
Quun manque de cohérence conduise à une multitude de problèmes nest guère surprenant. Mais pourquoi ce manque de cohérence ? Là est la question. Pourquoi le régime de Sassou se pâme daise pour avoir « conquis » le statut de PPTE pour notre pays ? Eh ben, ce subterfuge comme on le sait, ne sert quà subjuguer les institutions financières internationales, car, les vautours de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Nouvelle Esperance"><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Nouvelle">la Nouvelle</st1:PersonName> Esperance</st1:PersonName> sen donnent à cur joie et sacharnent copieusement sur les abondantes recettes pétrolières aggravant chaque jour lapoplexie de léconomie congolaise.<o:p></o:p>
Pis encore, les autorités de notre pays nont jamais voulu comprendre que ces recettes pétrolières exorbitantes sont une chose, mais le développent dun pays est une véritable transformation de la société. Lexploitation excessive de notre pétrole peut aider à créer une économie duale- une économie où existent des poches de richesse-, mais une économie duale nest pas une économie développée !<o:p></o:p>
Sans vouloir rentrer dans des détails abscons, il convient de rappeler que mal géré, lafflux massif dargent peut parfois constituer une véritable entrave au développement, en vertu du mécanisme que les économistes ont baptisé par « le mal néerlandais » : lentrée massive des capitaux provoque une appréciation de la devise qui rend les importations meilleurs marché et les exportations plus chères.<o:p></o:p>
Dailleurs, cela se vérifie actuellement chez nous. Avec labondance des ressources, il y a modification des incitations. Lobsession actuelle de ces vautours de lintérieur se résume dans une appropriation de la rente pétrolière en oubliant les fondamentaux dune création de richesses. Le corollaire à cet état de fait cest que ceux qui sont invités à participer au marché de la redistribution de cette rente ne sont pas inspirés par des investissements viables : on assiste à une course frénétique de constructions et dachats de bâtisses, qui rivalisent de laideur, tant elles sont imprégnées de la misère du peuple congolais.
La gestion catastrophique dun régime est un frein dune puissance insoupçonnée dans léclosion des PME/PMI dans notre pays. La confiance, élément essentiel dans le monde des affaires est inexistante. Ces autorités pensent à tort que les problèmes congolais seront exclusivement résolus par des investisseurs étrangers en excluant les nationaux. Il nest pas vain de rappeler que le développement du secteur privé ne devrait pas se résumer seulement à la cession de toutes les entreprises du secteur public aux capitaux étrangers, mais il faut aussi susciter les repreneurs locaux en promouvant lactionnariat populaire afin de contribuer à lémergence dun capital privé national.<o:p></o:p>
De fait, lorsquil sagit concrètement de favoriser, stimuler les créations dentreprises, les choses deviennent plus vagues. Quelles approches et quelles modalités pour mettre en place des structures à la fois souples et rigoureuses à même de capter une partie de lénergie du secteur informel pour lintégrer à léconomie « institutionnelle » ? Les réponses, hélas, sont bien souvent dessence fiscale, ce qui est tout à fait insuffisant. Pis, cela aboutit plutôt à faire disparaître des pans entiers dactivités, auxquels lon na pas laissé un temps suffisant pour se structurer et évoluer harmonieusement.
On ne le dira jamais assez, les lois du marché ne peuvent aucunement fonctionner sans garde-fous et sans organisation.
La plupart des entrepreneurs nationaux existants, ne sont pas nés des dynamiques économiques endogènes, mais des logiques clientélistes de redistribution de la rente. Incapables de survivre à la rigueur quimpose la gestion des affaires, certains disparaissent à chaque alternance politique. De la même façon, ces grands chantiers entrepris par ces vautours de lintérieur ne survivent jamais dès quil y a changement de régime et tombent en ruine.
Il incombe donc à lEtat de mettre en place des instruments dune gestion économique efficace et de créer un environnement organisationnel et institutionnel propices aux affaires.
La relance du secteur privé dans un cadre nouveau de partenariat avec le secteur public doit passer par la promotion dune culture entrepreneuriale se substituant à la culture prédatrice et prévaricatrice longtemps véhiculée par <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Nouvelle Esp←rance."><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Nouvelle">la Nouvelle</st1:PersonName> Espérance.</st1:PersonName>
Pour donner la possibilité à des talents déclore, certains pays ont créé des pépinières dentreprises, car de même que certaines variétés végétales ont besoin de serre, les entreprises, pour germer et survivre ont besoin du bon terreau. Et, pour rester dans la veine botanique, on peut même ajouter que ces nouvelles pousses ont besoin de tuteurs qui les aident à échapper au maquis administratif toujours susceptible de les étouffer. Au-delà des modes et des crises de croissance, certains exemples devaient continuer dinspirer. Ainsi, si le Congo ne peut créer sa « Silicon Valley » ou son « Sophia Antipolis », au moins peut-il trouver un cadre - au propre comme au figuré - favorable à la libération des initiatives économiques locales ! Faute de quoi, les soubresauts continueront à agiter notre pays dont les décideurs, parfois bien formés, mais plombés par un environnement malsain, finissent à ressembler à sy méprendre à un pilote qui, simultanément, accélère avec énergie et freine avec une même ardeur.
Les nationaux doivent être encouragés dans la création dentreprises conçues pour la transformation des produits sur place dans le but de les exporter, car, nexporter que les produits de base est un véritable acte manqué comme diraient les psychanalystes. Compte tenu de la globalisation, il est urgent dintégrer avantageusement les réalités de la mondialisation et de changer de modèle de référence en optant pour des pays émergents en pleine possession de leur processus dindustrialisation, exploiter des positions dominantes en inondant par exemple le marché dAfrique Centrale de produits « made in Congo ». Il faut en outre donner le goût du travail et de lentreprenariat, tuer le mythe du diplôme qui continue à faire rage dans notre pays, changer de mentalité et se méfier des fonds empruntés.
Il faut surtout une promotion tous azimuts dexportation des produits industriels à forte valeur ajoutée. Il faut viser lexportation. Une exportation pilotée par nous et non par les bailleurs de fonds. Lexemple de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Thalande">la Thaïlande</st1:PersonName> et son riz peut nous inspirer : en effet au moment de la crise dans ce pays, beaucoup dentreprises avaient mis la clé sous la porte. Tous ces chômeurs se sont retrouvés à la campagne et se sont adonné à lagriculture plus précisément la riziculture. Résultat, la production de riz a atteint des sommets jamais égalés. Les thaïlandais ont considéré le riz comme leur pilier central et ont décidé de rebâtir leur économie en sappuyant sur cette céréale. A partir de ce moment, le riz qui était un élément banal est devenu un produit industriel, sophistiqué. Leur riz devenait prisé à travers le monde et les campagnes se sont retrouvées du coup avec des revenus énormes à linstar de lEtat. Cest ainsi que <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Thalande">la Thaïlande</st1:PersonName> a commencé à relancer la machine, à recréer les banques, les usines etc. il faut citer lenvie de réussir. Il y a un dépassement permanent de soi dans leur esprit que nous navons pas encore. Nous ne sommes pas prêts à affronter les difficultés.
Les abondantes recettes pétrolières peuvent aisément desserrer certaines contraintes financières. Mais il faut auparavant sensibiliser les congolais à lentreprenariat et reformer le système de formation pour le rendre apte à favoriser lémergence de léconomie qui est inexistante. Il faut repenser le développement. Cela fait vingt ans que nous faisons venir les investisseurs. Si nous sommes toujours sous développés il faut sarrêter, constater linefficacité dune telle façon de procéder et en changer.
Le travail seul devrait être normalement porteur du développement. A un environnement propice aux affaires, il faut ajouter lenvie de réussir. Les investisseurs nationaux doivent avoir lobsession dun dépassement de soi, mais surtout être prêts à affronter les difficultés, cest aussi ce qui nous différencie des Asiatiques. A quelques éléments près, <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Cor←e">la Corée</st1:PersonName> du Sud et le Congo auraient dû avoir le même parcours. <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Cor←e">La Corée</st1:PersonName> a démarré son développement en 1960. Pendant dix ans, ce pays a fait comme nous. Il a favorisé les investissements directs étrangers (IED). Quelques années après <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Cor←e">la Corée</st1:PersonName> a limité les IED pour quil y ait dans le pays des hommes daffaires locaux suffisamment puissants pour développer une industrie nationale capable dappliquer une politique interne dexpansion. Ce nest pas ce que le Congo a fait. Nous sommes restés jusquà aujourdhui à privilégier le développement par les IED. Or ces investissements sont conduits par les multinationales, cest à dire des entreprises qui cherchent à conquérir le marché mondial en envahissant les marchés nationaux. Donc depuis quarante ans nous produisons pour la population locale. Dès lors, nous ne serons jamais une puissance industrielle parce quà un moment donné, le développement a besoin des ressources extérieures. Or ces ressources ne doivent pas provenir des emprunts ou des dons. Elles doivent provenir des ressources propres générées notamment par les exportations des produits industrielles. Nous aurions dû après les années 70-80, installer une politique de production industrielle. Les asiatiques lont compris. Ils ont limité linstallation des multinationales et ont crée des sociétés nationales qui marchent. Prenez le cas de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Cor←e">la Corée</st1:PersonName> du sud avec Samsung, Hundaï, Daewoo etc.
Le goût du travail doit rimer avec la naissance de nouveaux capitaines dindustrie nationaux. Une subtile distinction est nécessaire entre ces vautours sans foi ni loi qui vampirisent chaque jour léconomie congolaise et les authentiques investisseurs nationaux qui font face à des conditions dattribution de crédits extrêmement sévères. Ces conditions sont dailleurs dautant plus draconiennes quun dérapage du genre de celui du Crédit Lyonnais en 1992-1993, même ramené aux proportions africaines na jamais vu le jour au sud du Sahara. Le scandale politico-financier mené tambour battant par Salu Humberto BRADA na été rendu possible que par le laxisme des autorités congolaises au mépris des intérêts des congolais déjà plongés dans une extrême indigence.
Il est opportun de toujours mettre en avant quelques composants du contrat social qui font avancer une société : les pauvres doivent participer aux gains quand la société prospère, les riches aux souffrances quand elle est en crise. Le Congo actuel ressemble à lAngleterre du XIXe siècle où la paupérisation augmentait alors globalement le pays senrichissait. Les taux de croissance records que connaissent notre pays, exclusivement engendrés par la valorisation de cette rente, nauront aucun effet positif dans lamélioration des conditions de vie de la population, sans politique volontariste du gouvernement. Une célèbre métaphore nous rappelle que même si « la marrée montante soulève tous les bateaux », il nen demeure pas moins quelle projette les embarcations les plus frêles contre les rochers de la côte et les réduit en miettes, surtout quand elle monte vite.<o:p></o:p>
Il est illusoire de vouloir sadapter aux soubresauts de la mondialisation en ne comptant que sur nos recettes pétrolières et sur les investissements étrangers. Dans notre pays, en dehors de la main duvre moins chère, nous avons une abondance de produits de base. Ces deux facteurs nous permettraient de jouer pleinement notre partition dans la mondialisation pourvu quils soient combinés avec intelligence par des investisseurs congolais.<o:p></o:p>
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Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
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Perspectives congolaises : <o:p></o:p>
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-Africatime<o:p></o:p>
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http://www.africatime.com/Congo/nouvelle.asp?no_nouvelle=327458&no_categorie=
-Planète afrique
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