• Congo-Chine : un partenariat gagnant gagnant à demi teinte (le 02/07/2007 à 18h21)

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

     Nouveau- Nouveau- Nouveau- Nouveau- Nouveau- Nouveau-Nouveau-Nouveau

     

     

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    Congo- Chine : un partenariat gagnant- gagnant à demi teinte.<o:p></o:p>

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    Dans le Livre Blanc publié en début d’année en Chine, on peut lire : « <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">La Chine</st1:PersonName> œuvre à établir et à développer un nouveau type de partenariat stratégique marqué par l’égalité et la confiance mutuelle sur le plan politique, la coopération dans un esprit gagnant-gagnant sur le plan économique ». Ce catalogue d’intentions, remarquable par sa forme, l’est moins dans  son fond. C’est l’heure de la « realpolitik » chinoise. Avec  10% de part de marché en Afrique subsaharienne, <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName> en est devenue le premier fournisseur devant l’Allemagne et <st1:PersonName ProductID="la France." w:st="on">la France.</st1:PersonName>

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    Dans la frénésie de cette croissance du volume des échanges de l’Afrique avec la nouvelle superpuissance mondiale que constitue <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName>, les africains en général et les congolais avec eux, se mettent à rêver.  Rien d’étonnant quand on sait que les égards que <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName> montre envers nos pays changent la manière de regarder le continent africain. Ensuite, <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName> semble a priori offrir des prestations de qualité, réalisées pour des prix bien inférieurs à ceux que pratiquent les entreprises européennes. Les entreprises chinoises raflent par conséquent les appels d’offre en les contournant, notamment dans le bâtiment et travaux publics où ils proposent des prix moins élevés, pour des prestations de même qualité, réalisées en temps record, sans faire appel aux sous-traitants locaux.

     

    Or,  ce que les chinois appellent deals win-win ( accords gagnant-gagnant) est un véritable leurre car l’autre  facette est moins reluisante. La naïveté congolaise  semble donner de l’ampleur et de l’emphase à cette envolée des échanges entre notre pays et le pays du matin tranquille, superpuissance mondiale. Loin d’être dans des relations de type nouveaux basées sur le respect mutuel, nous sommes en réalité, en face d’une « appétissante collaboration chinoise» qui rafle tout sur son passage : droit de l’homme, écologie, morale, bref, tout ce qui entoure des rapports de coopération normaux est occulté

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    Sous prétexte de n’avoir aucun passif colonial avec les pays africains ( aucune occupation, ni guerre coloniale à se faire pardonner), les chinois sont peu regardants sur  la nature des  régimes politiques que leurs financements peuvent contribuer à soutenir. Ils  mettent au même diapason des régimes vertueux, ayant fait siennes les fondamentaux démocratiques,  comme celui du bénin et le régime  corrompu de Brazzaville.

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    L’on sait que les valeurs prônées au sommet des Chefs d’Etats d’Afrique et de France à <st1:PersonName ProductID="la Baule" w:st="on">la  Baule</st1:PersonName> en 1990 ont sonné le glas au monopartisme en Afrique et ont été à l’origine des avancées démocratiques significatives sur notre continent, mais il est aussi opportun de reconnaître que les pays européens n’ont jamais été exemplaires et leur influence a toujours été perçue comme le premier pilier qui soutient les chefs d’Etats corrompus. <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">La France</st1:PersonName> par exemple n’a jamais rompu avec les pratiques du passé et de <st1:PersonName ProductID="la Fran￧afrique" w:st="on">la Françafrique</st1:PersonName>  en soutenant sans réserve certains dirigeants locaux, incompétents, illégitimes et corrompus. Ainsi, affirmer certaines choses sans nuance, donnerait raison aux chinois et la leçon de morale occidentale  soulèverait certainement des tempêtes de rires dans certains pays africains.

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    En disant cela, il y a un risque réel  de tomber dans le piège du renvoi dos à dos. Chacun connaît la ritournelle «  Affaires intérieures, …pas d’ingérence…on a le droit  de faire des affaires avec n’importe qui…, la démocratie est un luxe qui n’est pas pour les pauvres, ou du moins n’est pas pour eux une priorité, etc…). De même, il paraît  saugrenu et outrecuidant de vouloir que <st1:PersonName ProductID="la Cor←e" w:st="on">la Corée</st1:PersonName> du Nord se démocratise et, à défaut,  que <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName> renonce à y  conserver un bastion stratégique.

     

     

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    La stratégie chinoise inspirée par  un « dumping d’Etat »,vise l’anéantissement des entreprises existantes dans les nouveaux territoires de conquête pour  installer des insidieux comptoirs coloniaux. Le commerce informel pratiqué par les chinois, met à mal ce secteur  qui autrefois jouait  un rôle d'adoption des migrants et un rôle d'accueil des agents économiques exclus du secteur officiel. Quiconque se rend aujourd’hui dans le moindre petit commerce congolais risque d’être surpris par la quantité de produits chinois qu’on y trouve. Des produits de première nécessité en passant par des biens de grande consommation, de l’électroménager, des équipements industriels…, ces produits ne sont plus a priori très différents de ceux que l’on peut retrouver en Occident et qui valent à <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName> son appellation d’« usine du monde ». Ce qui frappe ici, c’est la rapidité avec laquelle les Chinois se sont imposés sur les marchés congolais, en particulier ces dernières années. Nos entreprises déjà fragilisées par les affres de la mondialisation, perdent leur compétitivité et ce qui devait être notre fierté nationale est tout bonnement cassée. Notre élan entrepreneurial est ainsi plombé.  En dehors des relations exclusivement commerciales avec les   20 000 chinois actuellement installés sur notre territoire national, aucune mixité susceptible de sceller un avenir commun n’est envisageable avec eux.  Plus grave encore, dans leur cahier de charge, les chinois n’ont aucune obligation de former les autochtones. Par conséquent,  aucune valeur ajoutée ne peut être attendue dans cette coopération, or,  la contribution du capital humain à l’élaboration de la richesse des nations est reconnue universellement, même si certains de ses effets n’apparaîtront qu’à long terme. Ainsi, les investissements en ressources humaines favorisent l’acquisition de certaines compétences et l’accès à l’instruction d’une masse importante de la population. « The formation  is the key of success »  disent nos amis anglais.<o:p></o:p>

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    Une coopération gagnant- gaganant  supposerait que les chinois s’encombrent des exigences qui fondent la tendence actuelle : la mise en  place des “entreprises citoyennes “. Ce sont entreprises qui doivent, non seulement faire  des bénéfices, la raison fondamentale de leur existence, mais qui soient  également dans l’obligation de  faire la promotion dans le développement du citoyen.<o:p></o:p>

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    <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">La Chine</st1:PersonName> a la réputation de ne jamais respecter les conventions internationales.  Leur  sourde oreille et leur obstination  dans la situation du Darfour sont éloquentes. Les impératifs du développement durable étant totalement inconnus dans leur univers, les chinois déboisent nos forêts sans respecter aucune règle de préservation forestière. Nous avons encore en mémoire le ras le bol  des ouvriers de Société nouvelle des ciments du Congo (Sonocc) de Loutété, malheureusement mal relayé par les médias nationaux. L’inobservation des lois du travail et la manifeste dégradation des conditions de salariés se résument par la réaction d’un ouvrier qui a fait le tour de monde: « Il y a ici une injustice pratiquée par la direction chinoise de l'entreprise qui s'apparente à une forme d'esclavage. Nous n'avons pas droit à une visite ou à l'assistance médicales, ni aux congés payés. Et quand un travailleur congolais est malade, le nombre de jours qu'il passe chez lui pour se soigner n'est pas pris en compte dans sa paie à la fin du mois".» (1)

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    Par ailleurs, même si son impact reste dérisoire, les opinions nationales des pays européens qui  participent au pillage systématique des ressources naturelles africaines, rappellent à l’ordre tous les acteurs malveillants. Le travail qu’abattent des associations comme «  Survie » ou «  Global Whitness » pour la défense des intérêts de notre pays, a plus de portée que les petites manifestations de rue congolaises. Cet appui important est inexistants dans nos relations avec <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName>, car, le respect des droits de l’homme dans ce pays n’a jamais été sa priorité. Et toute revendication susceptible de mettre en difficulté l’approvisionnement en matière première provenant d’Afrique pour soutenir la croissance chinoise, est simplement prohibée dans ce pays. Une fois de plus, Lénine avait raison : « Un peuple libre ne peut pas en exploiter un autre ».

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    Pour des raisons liées à notre inadaptation à la nouvelle donne, nous n’avons jusque là jamais réussi à tirer notre épingle du jeu dans nos rapports avec notre ex-colonisateur que nous sommes censés connaître à travers nos relations séculaires, il semble donc hasardeux d’envisager des lendemains fructueux avec un partenaire, prêt à concéder  tous les compromis pour assurer son approvisionnement en matière première. Il n y a que chez nous qu’une telle excessive crédulité  peut avoir cours.

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    Le déferlement économique et commercial des chinois sur notre pays,  ébranlera sans conteste, les fragiles  équilibres géostratégiques congolais. Une chose est vraie : le brassage des cartes s’impose et notre grand partenaire <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> devra en tenir compte, au risque de solder définitivement ce passif colonial.  Face à cette coopération nouvelle,  totalement inconnue, quels recours aurons –nous à long ou moyen terme quand les malfaçons vont apparaître ?  Quel sera alors le coût réel de ces investissements ? Il n’y a guère d’illusions à se faire, une fois de plus, l’Histoire juge des temps saura dire le verdict : nous serons les grands perdants.

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    (1)   Afriquecentrale .info – Le 4 Mai 2007

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    Djess dia moungouansi

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    Le blog de Djess

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    Perspectives congolaises<o:p></o:p>

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    http://demainlecongo.oldiblog.com/

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    <o:p>sur congo internet</o:p><o:p> </o:p>

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    Quel homme pour le Congo du 3ème  millénaire?<o:p></o:p>

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    Vaste programme ! <o:p></o:p>

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    Au sortir de <st1:PersonName ProductID="la Conf←rence Nationale" w:st="on">la Conférence Nationale</st1:PersonName> Souveraine de 1991, les Experts dressaient un bilan sans appel : l’économie congolaise était sinistrée. Ce diagnostic qui pouvait déjà être retenu dans les registres noirs, s’apparente de nos jours à un euphémisme, au regard de l’état apocalyptique du CONGO actuel.

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    Tout a été dit, des perspectives intéressantes avaient été tracées, tant sur le plan des hommes que sur celui de nos ressources minières.<o:p></o:p>

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    Malgré cela, et presque  vingt ans plus tard, notre pays semble être frappé par une espèce d’incapacité  à prendre le train de la démocratie. Les complexités qui fondent  la corrélation entre démocratie et  le développement étant vulgarisées, on est presque surpris par l’obstination de nos dirigeants  à  opter pour la fuite tangentielle .<o:p></o:p>

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    Toutefois, même si notre pays semble s’enferrer de façon  insidieuse, force est de constater qu’il  reste - en dépit de toute vraisemblance- un pays doté d’éléments essentiels pour la mise en place d’une véritable rampe de lancement du décollage économique : des ressources humaines de qualité et des ressources naturelles diversifiées.<o:p></o:p>

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    L’histoire nous rappelle que le régime républicain à Rome au cours de la première moitié du IIème siècle avant J.C n’avait atteint  son apogée que parce que son efficacité reposait sur  la parfaite adaptation des institutions et de la société.

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    Arriver à concevoir des institutions adéquates pour  notre société multi ethnique  suppose que nous ayons  au sein de notre classe politique, une perle rare, une personnalité providentielle qui déclencherait l’ultime déclic ( voir l’article de Musi Kanda http://www.mwinda.org/article/musikanda19.html ).

    Car, ne l’oublions pas : un des grands problèmes qui se posent à notre pays  est de concilier la diversité ethnique et culturelle et la maturité que suppose l’appartenance à une seule et même nation. C’est pourquoi, cet homme aura à cœur  à se définir comme étant, non seulement  celui qui arriverait  à point nommé pour tirer notre pays de ce mauvais pas, mais ensuite, il  constituerait une chance, un secours exceptionnel. <o:p></o:p>

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    J’ai toujours été sceptique quant à  l’existence d’un tel homme. Cependant,  je reste persuadé que certaines personnalités, par leur parcours et par leur pratique sociale peuvent donner le coup de pouce nécessaire à notre pays, et lui éviter la place de dernier de la clase auquel on veut l’y contraindre. <o:p></o:p>

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     Le jeunisme, doctrine rétrograde qui consiste à penser que le bon Dieu nous devait une espèce de rente inépuisable, et que par la force du Saint esprit, « les vieux » disparaîtront pour nous laisser place, est à bannir. La jeunesse doit s’imposer par les idées et par sa force de frappe.  C’est de cette manière que pourrait clore cette nouvelle race des jeunes ambitieux, patriotes et on évitera que cette vieille classe politique réussisse son « hold –up » en détournant l’attention des jeunes générations. Les jeunes qui doivent incarner l’alternance, hésitent de franchir le pas, en prenant véritablement leurs responsabilités. <o:p></o:p>

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    Au moment où Sassou s’emploie à circonvenir ses opposants intérieurs les plus nuisibles dans le but de remplier une fois de plus pour 7 ans en 2009, il n’est pas sans intérêt de scruter  l’actuel marigot politique congolais. J’avoue que ma démarche est risquée, mais osons !<o:p></o:p>

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    Par la dimension des torts infligés au peuple congolais,  Sassou, Lissouba et Kolelas ne peuvent aucunement obtenir  leur laisser- passer pour incarner le renouveau et susciter l’espoir qu’ils avaient tout bonnement esquinter  dans l’univers des congolais.  <o:p></o:p>

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    Le Général  NGouolondélé :<o:p></o:p>

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    Il a été le premier, bien que proche du pouvoir,  à demander publiquement la démission du Président Dénis Sassou Nguesso, l’accusant d’avoir conduit le pays dans «  une impasse socio-économique et politique ». C’est quand même naïf de penser qu’il suffit de demander  une simple démission à quelqu’un qui est arrivé au pouvoir en marchant sur des milliers de cadavres de ses compatriotes pour l’obtenir. <o:p></o:p>

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    Ses atouts : homme de renseignements et homme courageux <o:p></o:p>

    Inconvénients : Il est inféodé à la famille de Sassou avec laquelle il entretient des relations ambigües. Ensuite, les militaires ( retraité ou pas) véhiculent une image néfaste à laquelle on associe le pouvoir absolu et l’arbitraire. <o:p></o:p>

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    Le Pasteur Frédéric Bitsangou alias Ntoumi<o:p></o:p>

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    Ce rebelle avait pris les armes et s’était retranché dans son village  et a pu défier le pouvoir central de Brazzaville pendant de longs mois. Aujourd’hui, on constate avec stupéfaction que ses revendications  n’avaient comme seul but que la conquête d’un strapontin .<o:p></o:p>

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    Ses atouts : Homme de Dieu et guérisseurs de fous.<o:p></o:p>

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    Inconvénients : Il reste avec Sassou, les deux va-t-en guerre de notre pays.  Son goût pour les armes et la bible l’empêcheront de porter l’habit d’un démocrate.<o:p></o:p>

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    Bernard KOLELAS ( le Moïse du Pool ) qui a rejoint avec armes et bagages le Roi de Mpila n’est ni le messie  qui mettait en transe  ses supporters à la moindre apparition, ni  celui sur qui  le peuple Congolais pourra compter. En crise de dessein et de sens, il est devenu l’ombre de lui-même sans réelle ambition pour le pays. Il ne lui reste qu’une passion : lui-même, et une religion : gagner sa place dans l’oyocratie. Quel dommage !<o:p></o:p>

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    A l’UPADS, on peut observer une chose : la désintégration de ce parti en différentes entités ne facilite pas l’émergence d’une personnalité de l’acabit de LISSOUBA.  Tsaty  Mabiala, le Secrétaire général issu du congrès de Décembre 2006, n’est reconnu, ni par le Secrétaire Général issu du congrès de 2005, Christophe MOUKOUEKE, ni par  Paulin MAKITA, le Secrétaire par intérim( à vie)  nommé par Pascal Lissouba. <o:p></o:p>

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    Tsaty –Mabiala semble s’imposer comme vrai secrétaire général, mais là où le bât blesse c’est que son élection, effectuée au mépris des statuts de leur parti,  jette le doute sur sa légitimité. <o:p></o:p>

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    Dans le panel des  personnalités militaires,  Jean Marie MOKOKO pourrait faire l’affaire, à condition qu’il ait la  souplesse d’adaptation qui lui permettrait de se métamorphoser à la manière de ATT. Peut –il véritablement s’affranchir des fourches caudines de  Sassou ? That is the question.<o:p></o:p>

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     L’on doit également se méfier des dinosaures, rentiers de la république qui ont un destin de feuille morte et naviguent allègrement dans tous régimes. Parmi eux, on peut citer Tchystère Tchikaya, Yhombi Opangault, Martin Mbéri , Victor Tamba Tamba etc..

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    Par la constance de son discours, NGuila MOUNGOUNGA NKOMBO est  le seul homme politique congolais d’envergure qui n’a jamais travaillé avec Sassou. Ni sous Sassou I, ni sous la sinistre série sassouiste en cours ( Sassou II, SassouIII etc..). Cet argument ne suffit pas pour en faire la panacée ni l’homme providentiel.  Toute fois, ces fréquentes périodes d’ascèse l’ont manifestement muri. Des doutes sur son humilité et sa radicalité sont levés. Sa parfaite connaissance des grands dossiers du pays n’est plus à démontrer.  Les faits semblent accorder les suffrages à son léitmotiv  « Au nom de l’unité nationale, on ne peut pas composer avec n’importe qui ». A-t-il l’envergure d’un homme d’Etat ?  Son charisme et sa valeur intrinsèque  peuvent lui donner la hauteur nécessaire  pour  se mettre au service de tous les congolais.

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    Encore fois, loin de faire l’apologie aveugle d’un acteur politique, ni la diabolisation ennuyeuse d’un tel autre, encore moins jouer les porte drapeaux des équilibristes,  je n’ai fait que passer en revue le marigot politique congolais, souillé par des décennies de guerres fratricides, de pillage à grande échelle, de promotion de la médiocrité, mais surtout de propagation d’une pauvreté effroyable, massive. Chacun appréciera selon ses convictions.  Et comme le disait Albert LONDRES  « notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie ».

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    En tout cas, une revendication non négociable s’impose pour le peuple congolais : il doit reconquérir  le droit de choisir librement ses dirigeants à travers les élections libres et transparentes. C’est le moins qu’on puisse dire.<o:p></o:p>

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    Djess dia Moungouansi

     

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    Le Blog de Djess<o:p></o:p>

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    Perspectives congolaises<o:p></o:p>

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    http://demainlecongo.oldiblog.com/<o:p></o:p>

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    L’autopsie d’un imminent hold – up électoral.<o:p></o:p>

    Le Congo actuel s’apparente à une frêle embarcation à la dérive et dont l’issue fatale est connue : elle va être inéluctablement projetée contre les rochers de la côte et réduite en miettes. Le vent de la démocratie qui souffle sur cet océan de misère qu’est notre pays, est tellement violent qu’il ne restera au peuple congolais tétanisé,  que des yeux pour pleurer. Et pourtant, personne ne peut à l’heure actuelle ignorer le credo de Sassou qui est de préparer l’arme stratégique pour s’approprier un pouvoir qui, dans un environnement de transparence, mais surtout dans une arène qui lui est quantitativement défavorable, pourrait sans conteste lui échapper.

     Face à  la grande machination du pouvoir en place pour  réaliser le  hold-up électoral le plus éhonté et surtout  le plus abouti d’Afrique centrale afin d’obtenir le renouvellement de l’Assemblée acquise à sa cause, l’opposition, sortie d’une hibernation volontaire,  semble mobiliser à hue et à dia ses dernières énergies  en faveur de l’alternance. Mais tout fraudeur invétéré qu’il est, ce régime n’est pas prêt à lâcher du lest.

    Faute de mettre en place un cadre juridique électoral sur lequel  reposeront l’organisation et le déroulement des futures élections, Sassou maintient le découpage électoral le plus inique issu de la loi électorale de 2001. La démarche de ce pouvoir s’est nûment affirmée, il s’apprête donc à organiser des tripatouillages à grande échelle, aux quelles il faudra ajouter les « doubles inscriptions » ainsi que des erreurs portant entre autres sur l'identité, l'âge et l'adresse des électeurs. Est malin celui qui nous dira comment feront-ils pour mettre à jour  le fichier électoral non seulement pour y éliminer les morts, mais ensuite pour y intégrer ceux qui sont en âge de voter.<o:p></o:p>

     N’ayant jamais digéré  le statut de putschiste qui lui colle à la peau et qui lui va si bien,  Sassou  est toujours obsédé par la conquête d’un hypothétique habit de démocrate.  Par conséquent, il ne ménage aucun effort pour atteindre  cet objectif lointain qui ne consacre que  les vrais démocrates dans l’âme et non les adeptes de la ruse.

    La manœuvre la plus saillante et la plus déterminante reste à n’en point douter le ralliement, ou on dirait mieux l’allégeance  de Kolelas  à <st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Esperance" w:st="on"><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:PersonName> Esperance</st1:PersonName>, entérinée  à travers  « L’accord électoral entre le MCDDI et le PCT pour gouverner ensemble ». Tout a été déjà dit sur cet accord concocté dans une ambiance de marchand de dupes. « Denis Sassou Nguesso et Bernard Kolelas, c’est bien l’équilibre de “la peur”, mais, jamais le “ cessez-le-feu ” » disent les mauvaises langues. C’est dans le patrimoine symbolique du politique que Sassou va puiser son arme fatale en réactivant le défunt accord MCDDI-PCT investi d’une puissante charge émotive et idéologique basée sur le rejet de Lissouba. Cet accord, pensait-on, aurait fait preuve de dignité démocratique en faisant fonctionner les contre-pouvoirs afin de réguler les comportements prédateurs du pouvoir en place. Or, il ne visait que la fragilisation du régime en place pour  accéder aux postes ministériels. On redoute une fois de plus que l’histoire ne se répète sous forme de farce comme le disait Marx. D’ailleurs, la manière d’agir de Sassou n’est pas condamnable, car après tout, l’art de manier la ruse et l’efficacité en politique, c’est aussi avoir cette capacité à rassembler en dehors de son camp, mais surtout savoir se servir des autres quand on en a besoin et ensuite avoir l’impudence de les jeter comme des serviettes usées quand on a fini de les discréditer : Paul KAYA et Martin M’BERI entre autres, en ont fait l’amère expérience. Reste que, bien qu’en train d’épuiser ses dernières cartes Kolelas  est par son histoire et par ses actes plus ou moins controversés qui jalonnent l’histoire  politique congolaise, un personnage à gérer avec une extrême prudence. On ne peut pas occulter  l’espérance messianique que ce personnage suscitait et continue à susciter sur la jeunesse du Pool. On peut aussi, dans une moindre mesure  le dire pour Lissouba et pour Sassou.

    Près de dix ans après son retour par la violence, Sassou  est en train de réussir à faire main basse sur  la démocratie  qu’il s’évertue à vider de sa substance, pour avoir le maximum de coudées franches. Cette main mise totale que Sassou veut conquérir  sur l’ensemble du territoire national, se fait bien entendu en enrayant l’ascension politique  de Kolelas qui tombe dans un piège implacable. Sans ambitions nobles par lesquelles se sont distingués les grands hommes qui ont marqué l’histoire, la conservation du pouvoir devient  une fin en soi pour  « boukouter » (néologisme franco congolais qui signifie … croquer à belles dents sur les fruits de <st1:PersonName ProductID="la R←publique" w:st="on">la République</st1:PersonName>, se servir et disposer des deniers publics en toute impunité) aux sommets de l’Etat. Le pouvoir et son entourage sont assimilés à un univers  festif des jouisseurs des fruits de <st1:PersonName ProductID="la R←publique" w:st="on">la République</st1:PersonName> au détriment de la collectivité nationale et de l’Etat.  A qui pourront-ils faire comprendre qu’il leur a manqué de pactole financier nécessaire pour  redonner de l’eau, de l’électricité et s’occuper de la santé des congolais, alors que les recettes pétrolières crèvent le plafond ?  Et même dans la profonde Likouala aux herbes, reste-t-il des compatriotes  susceptibles d’avaler les grosses couleuvres, alors qu’ils sont en train de perdre jusqu’à leur dignité ?

    Comme les mauvaises habitudes ont la peau dure, Sassou a repris son bâton de pèlerin pour propager  les peurs au sein de la population. Oubliant le moment d’un voyage à Nkayi que son régime se nourrit de violence, Sassou a osé déclarer : « Nul n’a le droit d’évoquer la violence, au moment où l’on parle de dialogue et de recherche de consensus. ». Mais de quel consensus parle-t-il alors qu’il donne avec mépris et arrogance, une fin de non recevoir  à l’opposition qui réclame  obstinément la mise en place d’une Commission électorale nationale indépendante conçue de manière consensuelle ? Et la violence, ce n’est pas lui qui l’a érigée en seul programme  de gouvernement en la banalisant ?

    Plus qu’un devoir, la diaspora congolaise a l’obligation d’interpeller la communauté internationale et l’Union européenne sur le hold-up électoral qui se prépare au Congo : il témoigne d’une nouvelle dégradation de la situation des droits humains dans le pays. Le contexte actuel ne peut que déboucher sur des élections inéquitables, et sur la suppression de toute voix divergente dans ce futur Parlement croupion.

    Une ultime issue semble s’imposer : le report des élections. En effet, l’impréparation des élections nous met dans des circonstances  prévues par l’article 92 de <st1:PersonName ProductID="la Constitution" w:st="on">la Constitution</st1:PersonName> : le prolongement des mandats des députés et des sénateurs n’est possible «  qu’en cas de circonstances exceptionnellement graves empêchant le déroulement normal des élections ». Nous avons un tableau désespérant qui met notre pays dans une situation « exceptionnellement grave » : pas de cadre juridique, pas de Commission électorale nationale indépendante ( CENI), pas de sérieux dans le règlement de la crise du Pool. Nous avons là une kyrielle  d’ingrédients d’une extrême sensibilité qui peuvent à tout moment exploser. Il revient donc au gouvernement de saisir la cour constitutionnelle qui est la seule institution habilitée à reporter les élections.

    Si on n’y prend garde, l’indépendance politique du Congo et l’espoir de démocratie suscité par <st1:PersonName ProductID="la CNS" w:st="on">la CNS</st1:PersonName> seront à jamais confisqués par l’implantation aux sommets de l’Etat d’une classe de redoutables prédateurs, constituée en grande partie par la famille Sassou, des Géréraux improductifs, des alliés de circonstance et de quelques transfuges de l’ancien régime déchu qui piaffent désormais d’impatience pour rejoindre la mangeoire mpilienne. Et si la jeunesse qui a plus à perdre dans cette affaire ne se révolte pas contre cette distribution inégalitaire des rôles et des fonctions, contre cette domination, elle aura raté une réelle occasion pour prendre ses responsabilités…Restera à assumer pour longtemps, ce manque de courage.<o:p></o:p>

    Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>

    Le Blog de Djess :

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    <o:p>Cet article a été également publié par les sites suivants:</o:p>

    <o:p></o:p> 

    <o:p>- Mwindapress</o:p>

    <o:p>http://www.mwinda.org/article/djess8.html</o:p>

    <o:p></o:p> 

    <o:p>-Congoplus.info</o:p>

    <o:p>http://www.congoplus.info/article_congoplus-3335.html</o:p>

    <o:p></o:p> 

    - Africatime

    http://www.africatime.com/Congo/nouvelle.asp?no_nouvelle=328321&no_categorie=

    <o:p> </o:p>

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  • Les deux défis indissociables pour le Congo : l'homme et le système politique. (le 28/11/2007 à 23h56)

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>                                                                                                 </o:p><o:p>                                                                                                                  </o:p>

     

     

                      

                                

     

    Les deux défis indissociables pour le  Congo : l’homme et le système politique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les affrontements armés qui ont pris, par la suite de fortes connotations ethniques, ont provoqué dans notre pays une évidente dysharmonie sociale. Loin de cicatriser les plaies, les slogans creux qu’affectionnent les chantres de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Esperance" w:st="on"><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:PersonName>  Esperance</st1:PersonName>, les ont ravivées.

    <o:p> </o:p>

    En faisant table rase sur les acquis de <st1:PersonName ProductID="la CNS" w:st="on">la CNS</st1:PersonName>, les dirigeants actuels se sont dotés d’une nouvelle constitution, taillée sur mesure. Cependant, les rédacteurs de la dite constitution étaient beaucoup guidés par l’obsession de la stabilité politique qu’incarnerait un « Homme fort », en rejetant tout bonnement aux calendes grecques, la mise en place d’un climat propice à l’éclosion des valeurs, par une paix juste.

    <o:p> </o:p>

    L’histoire nous rappelle obstinément que la démarche d’un  homme ayant tous les pouvoirs, ressemblait à s’y méprendre à celle d’un authentique dictateur.

    <o:p> </o:p>

    Si un chef de tribu, Président de comité, Patron de petite entreprise, ou un  Meneur de bande  peut exercer tout seul le pouvoir dans un petit groupe social,  le pouvoir se divise nécessairement entre plusieurs gouvernants dès que le groupe s’étend. C’est vrai pour un Etat.  Un gouvernement au sens large du terme est cet ensemble de gouvernants, cette petite communauté dirigeante à l’intérieur de la grande. Or, en dépit de l’hypertrophie de la cour mpilienne ( pseudo conseillers, ministres, autres collaborateurs adeptes de l’allégeance etc..),  Sassou semble être isolé en tout point, d’autant plus que tout repose exclusivement sur lui.

    <o:p> </o:p>

    Il a mis en place un système dans lequel il serait   le seul à générer les idées  et à les exécuter.  Comme il n’a aucune ambition pour son pays, il ne fait ni l’un ni l’autre. De même, ceux qui devraient jouer leur rôle dans l’initiative et dans l’exécution, ne le font pas, et pour cause, ils sont relégués dans des tâches qui relèvent de la pure sinécure. Résultat des courses : la culture rétrograde du « Ledza lenua » a pris le dessus sur les principes élémentaires de gestion de la cité.

    <o:p> </o:p>

    Qu’on évoque la manière dont  Dénis NGokana à travers les sociétés écrans, siphonne impunément les abondantes recettes pétrolières de notre pays, ou encore qu’on mette à jour  l’édification des éléphants blancs (Okiessi), sans  oublier les fastes, d’un Edgar ou d’un Willy NGuesso qui spolient l'argent du contribuable congolais, le peuple congolais tétanisé, n’a face à ces turpitudes abondamment relayées par les ONG et par la presse internationale, que des yeux pour pleurer.

    <o:p> </o:p>

    A un évident problème d’incompétence des hommes qui gouvernent le Congo, s’est greffé un autre boulet, plus insidieux, mais plus grave puisqu’il empêche notre pays d’entrer dans la modernité. Le manque de souplesse du système actuel le rend impuissant à tordre le coup à la morosité actuelle et attirer les compétences. Une des urgences de notre pays consiste  à penser un système plus rassurant qui permettrait de concilier la diversité ethnique et culturelle et la cohésion et la maturité que suppose l’appartenance à une seule et même nation.

    <o:p> </o:p>

    Or, nous avons un système rigide, difficile à améliorer sans heurter les intérêts du clan des prédateurs. Et loin de consolider  des perspectives intéressantes pour la jeunesse, le Congo  assiste impuissant, à la fuite des cerveaux.  Les cadres et intellectuels congolais brillants, compétents et honnêtes ont été laissés au bord de la route, les uns tombant dans les consolations dérisoires de l’alcool, les autres repliés dans celles plus douillettes des organisations internationales, l’errance dans les capitales occidentales, laissant écœurés, le Congo aux arrivistes pressés et affairistes.

    <o:p> </o:p>

    Le Congo est notre bien commun, plus qu’un devoir, c’est une exigence qui incombe à tous les fils et filles de ce pays, de  faire des propositions pour le tirer de cette mauvaise passe. Au cas contraire, ceux qui font la preuve de leur  incompétence depuis plus d’une décennie, ne se feront pas prier pour installer une monarchie médiévale et continuer superbement leur œuvre méprisable.

    <o:p> </o:p>

    Pour dissuader tous les politiciens véreux, nous devons œuvrer pour un système qui nous offre la possibilité de se rebeller contre le fatalisme en conspirant un avenir désiré. C’est cet esprit de résistance face à l’adversité et d’action militante pour la conquête du futur qui est la clé du succès. A l’inverse, s’endormir sur la rente pétrolière ( qui du reste, ne profite qu’à Sassou et à son clan ) et se résigner à subir les changements, ne peuvent conduire qu’à l’implosion irréversible de notre cher Congo.

    <o:p> </o:p>

    Pour terminer sur une note positive, je reste persuadé que ce n’est le temps que prendrait la mise en place d’un système de gouvernement viable qui compte, en fait, la construction d’une  véritable démocratie dans notre pays sera une œuvre de longue haleine, nous devons donc mettre tous les atouts de notre côté pour conjurer cette fois -ci  les affres de Sisyphe, condamné à faire rouler sur la pente d’une montagne un rocher retombant toujours avant d’avoir atteint le sommet.

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    Djess Dia Moungouansi.

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    Le blog de Djess<o:p></o:p>

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    Perspectives congolaises<o:p></o:p>

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    http://demainlecongo.oldiblog.com/<o:p></o:p>

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     Après le désastre électoral du siècle, des turpitudes comme suite du programme… (le 17/09/2007 à 11h35)
    47 ans d’indépendance politique pour rien. (le 08/08/2007 à 23h16)

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             Le gouvernement de l'indépendance                        Le Congo-Brazzaville

     

     

     

        47 ans d’indépendance politique pour rien.<o:p></o:p>

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    Au moment de son accession à la souveraineté internationale, il foisonnait pour notre pays, d’innombrables raisons de fonder un espoir en un avenir de prospérité. Contre toute attente,  47 ans plus tard, on nous propose un tableau d’une extrême mocheté  qui n’a d’égale que la laideur morale des ceux qui à un moment ou un autre, avaient entre leurs mains les destinées de notre pays.

    <o:p> </o:p>

    En ce début du 21e siècle, les valeurs démocratiques ne sont plus l’apanage des pays développés, elles s’enracinent à travers le monde sous la houlette de certaines bonnes volontés. Dans un contexte irrémédiablement plombé par les avatars de <st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Esperance" w:st="on">la Nouvelle Esperance</st1:PersonName>, le génie du peuple congolais ne trouve toujours pas les conditions de son éclosion et de son envol. La prise en compte de nos conditions matérielles d’existence ne sont ni en projet, ni  garanties.

    <o:p> </o:p>

    Cette grande désillusion rend  nos aînés nostalgiques de la période coloniale. Or, l’Histoire de la colonisation du Congo reste un long cauchemar fait de l’écrasement  continuel des peuples privés de la plupart de leurs droits. Elle fut une opération de broyage de nos cultures qui finit par détruire une grande partie de nos repères identitaires. Et l’inconscient  de la psyché individuel et collective en est traumatisée sous la forme d’une angoisse  existentielle sans cause apparente. D’aucuns restent dubitatifs  quant à la capacité du congolais à prendre le train de la démocratie et du progrès social. Face à cette résignation maladive et généralisée, c’est encore l’Histoire qui vient à la rescousse de notre honneur. A  travers les écrits du missionnaire Giovanni Antonio Cavazzi ( Cavazzi  A., 1732) qui fut envoyé deux fois au royaume Kongo en 1654 et en 1670. On apprend avec fierté  que chez  nos ancêtres, les Kongo précoloniaux, sur le plan de prestige social, le Noir passe avant le Blanc. Ainsi à la fin du  XV e siècle, le Roi de Kongo et son peuple ne se firent baptiser  que parce qu’ils estimaient que la religion des Blancs était un moyen d’élargissement de leur connaissance pour améliorer les conditions d’existence des humains.

    <o:p> </o:p>

    C’est à la faveur des contacts soutenus avec les Blancs  qu’il y eût redistribution des hiérarchies renversées et leur redonner le rang que d’abord les  kongo leur avaient refusé.

    <o:p> </o:p>

    Notre pays regorge actuellement des intelligences dans des domaines inimaginables, et il  n’a jamais été aussi riche que maintenant, paradoxalement il est dans un  piteux état. La société et les cultures sont éclatées, mutilées. Ces savants congolais n’attendent qu’une opportunité pour rassembler les fragments de notre pays pour nous donner une image susceptible d’asseoir des perspectives plus lisibles.

    <o:p> </o:p>

    Le peuple congolais au passé glorieux, est désormais, curieusement  plongé dans une espèce d’hébétude dont il a tant de mal à se réveiller. On ne peut autrement expliquer un tel état de fait que par  les incohérences des discours, la lenteur de l’action et la décision lorsqu’il s’agit d’actes ce courage ; la couardise, la pusillanimité, l’instrumentalisation des ethnies, l’insuffisance du rêve et la peur du risque sans lequel il est irrationnel d’envisager quelque chose de grand.

    <o:p> </o:p>

    A un assourdissant silence public, s’ajoute le vacarme de l’indifférence. Les sporadiques manifestations de la diaspora troublent l’indolence commune, mais  ne parviennent pas à soulever le couvercle plombé de l’aboulie nationale. Reste donc à jeter un énorme pavé dans les douves de la politiques pour que tous les congolais, dessillés par les éclaboussures jettent un regard sur ces cloaques. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On est presque surpris que dans des conditions extrêmement difficiles, Mabiala Ma NGanga et André Matsoua  aient bravé l’ordre colonial alors que les Congolais du 3e millénaire,   disposant des moyens de communication les plus modernes,  continuent à subir tant de frustrations pendant une  longue  période de désordre et d’angoisses existentielle ouverte par un pouvoir putschiste qui n’est pas  prêt à se terminer. 

    <o:p> </o:p>

    Après 47 ans d’indépendance, on nous impose un Congo où le clan familial détourne impunément l’exclusivité des recettes pétrolières à travers les sociétés écran établies  dans les paradis fiscaux, alors que le peuple congolais s’enfonce chaque jour dans une misère effroyable. On nous impose un Congo où les constitutions changent au gré des stratégies personnelles des hommes politiques, c’est ainsi qu’un putschiste abroge la constitution élaborée en toute indépendance par les congolais, pour la remplacer par une autre, taillée sur mesure, mais qu’il ne daigne même pas respecter. On nous impose un Congo où la quête du pouvoir et s’y maintenir devient un combat sans merci, tout adversaire devient un comploteur en puissance. On nous impose un Congo où, un régime disposant de tous les pouvoirs est incapable d’organiser des simples élections dignes, justes et transparentes. Il pousse l’impudence à l’extrême en nommant ses «  députés ». Bref, on nous impose un Congo où tout va à vau-l’eau comme si le suicide collectif était l’ultime alternative.

    <o:p> </o:p>

    Quand Pierre Bourgault dit «  L’indépendance, ce n’est pas une récompense, c’est une responsabilité », il met en exergue la responsabilité qui nous incombe à tous, nous fils et filles de ce pays. Cette responsabilité nous condamne à refuser la résignation, mais surtout d’éviter que le Congo, ce bateau ivre ne sombre définitivement  dans les flots de la médiocrité.

    <o:p> </o:p>

    Qu'on ne se méprenne pas: l'indépendance n'est pas un état des choses, ni une fin en soi. C'est une dynamique. Comme la liberté, elle n'est jamais acquise. Comme pour la démocratie, c'est un combat de tous les instants. Comme pour le progrès, c'est un devoir. C'est cette dynamique quasiment ontologique qui fait l'honneur des peuples qui se battent pour en faire une réalité. L'universel démocratique se comprend précisément comme ce qui est en attente de contenu, en attente de sens, en instance de remplissage ou de complétude par et dans une histoire, une culture, une période ou une vision du monde particulière. Ce qu’on doit y mettre ne  doit s’inscrire que dans un seul cadre : celui qui garantit le bien être des congolais.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On ne peut naïvement s’accommoder d’un  avilissement général ni à des faux diagnostics du genre : manque d’argent, inadaptabilité de la démocratie à la diversité ethnique, baisse des cours de matières premières, opposition nuisible, privatisations des entreprises etc.., on est loin, mais alors très loin, mais surtout  à mille lieux des solutions.

    <o:p> </o:p>

    Il ne faut pas se tromper d'enjeu ! Aujourd'hui, au-delà de l'indépendance, le vrai combat reste,  adaptation des systèmes de gouvernement  aux temps et aux lieux; les modifier suivant les circonstances et les hommes, l'émulation généralisée pour distinguer les plus aptes à se mettre à la disposition des  congolais, la mise en place des conditions de répartition plus égalitaire des richesses de notre pays. Tels devraient être les devoirs  imposés à ceux qui dirigent la société.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Une indépendance n’a de sens que lorsque l’on peut librement choisir les acteurs politiques capables d’inventer  une stratégie de progrès réfléchie, cohérente avec les stratégies de différents sous-systèmes de la société congolaise, autrement le désenchantement sera récurrent et notre indépendance politique n’aura servi à rien puisqu’elle ne nous aura pas conjuré l’abîme. Bien au contraire…

    <o:p> </o:p>

    Djess dia Moungouansi

     

    Le Blog de Djess

     

    Perspectives Congolaises

     

    http://demainlecongo.oldiblog.com/

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    <o:p>Cet article a également été publié sur les sites suivants :</o:p>

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    http://www.mwinda.org/article/djess9.html

    <o:p> </o:p>

    http://www.congo-internet.com/Xdossiers/dossiers.php?val=31_47+ans+dindependance+politique+pour+rien/

    <o:p> </o:p>

    http://www.congoplus.info/article_congoplus-3927.html

    <o:p> </o:p>

    <o:p>http://africdossier.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=1568789</o:p>

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                  La fraternelle militaire & maçonnique de réconciliation    

     

                                                                        

     

    Après le désastre  électoral du siècle, des turpitudes comme suite du  programme…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

     Dans des conditions normales, après la pluie, le beau temps finit de toute évidence par s’imposer. Dans des conditions anormalement déformées par <st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Esperance" w:st="on"><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:PersonName> Esperance</st1:PersonName>, le désastre électoral ibovien n’est que le  prélude à une période encore plus sombre. Et dorénavant, dans tous les tréfonds congolais, où qu’il se porte, le regard n’enregistre que morosité, mollesse et manque d’esprit de créativité. L’enthousiasme, depuis longtemps disparu, semble définitivement fuir notre pays.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il ne s’agit pas d’une fatalité des temps modernes, car, certains pays africains comme le Bénin réussissent à tirer leur épingle du jeu.  Le Mali continue d’écrire son destin, influent encore et toujours, partout en Afrique. Quant à notre géant voisin, <st1:PersonName ProductID="la RDC" w:st="on">la RDC</st1:PersonName>, après avoir réussi  avec brio son premier test électoral, il est en train de réinventer sans cesse son miracle, éclatante de créativité et de bonne humeur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pendant ce temps, au «  pays de Marien » l’intrigue et la médiocrité dansent une sorte de guigne incessante. La course sans merci aux détournements bien organisés  lors de ces pseudo « municipalisations accélérées » n’est plus qu’un secret de polichinelle. S’il est désormais établi que  les projets de  la ville d’Owando étaient basés sur la conjecture, il n’en est pas moins vrai  que les 100 milliards de FCFA consentis à cette occasion ont bien été redistribué aux courtisans, natifs de la cuvette.  En réalité, c’était une occasion inespérée pour Lékufé et son ancien compagnon du CMP, le Général Yhombi  Opango d’aplanir leurs divergences. Ce dernier, pour avoir eu la mauvaise idée d’être Président du Congo alors que le natif d’Edou était encore vivant, l’a appris à ses dépens. Il fut sévèrement puni par une longue et pénible mise à l’ombre de 11 ans sans jugement pour une banale histoire de lit de Conforama, mais surtout, Mwana ya mâ Bondo fut  parmi ceux qui subirent les  préjudices de tous ordres lors de la guerre du 5 juin 1997. Aussi, cette pseudo réconciliation restera  un non évènement dans la mémoire collective des congolais.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pourquoi notre pays, riche de tant d’intelligences et de ressources minières, cultive-t-il, presque seul cette culture de morosité proche du morbide ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Des deux choses l’une : Sassou est bien au fait de l’état de déliquescence actuelle  du Congo sur tous les plans, mais n’ayant  aucune quelconque ambition pour ce pays, il a délibérément opté pour  une logique de naufrage collectif  dont ils sont,  lui et sa famille les seuls à avoir les bouées de sauvetage. Autre hypothèse,  il est dans la situation de l’impératrice Cathérine II de Russie au 18ème siècle qui, emmurée dans une tour d’ivoire, mais surtout entourée d’une cohorte des incompétents courtisans et profiteurs, incapables d’élever <st1:PersonName ProductID="la Russie" w:st="on">la Russie</st1:PersonName> au rang de grande puissance à l’instar de l’Angleterre , de <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> ou des Etats-Unis naissants,  se contentaient de lui mentir sur la situation désastreuse du pays,  l'archaïsme étant de mise dans tous les domaines : économique, politique, social, culturel. La ressemblance est troublante avec le Congo actuel. Conséquence directe d’un Etat policier, Sassou est devenu réfractaire aux bains de foules qui étaient à la base de la légendaire  popularité de Marien NGouabi. Pour ses déplacements, « L’homme des masses » préfère les chars aux voitures légères. C’est d’une affligeante tristesse !!<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans les deux hypothèses, il est pleinement responsable  du sort de notre pays, car sa gestion calamiteuse et familiale des recettes pétrolières n’est pas  digne d’un Président-patriote. Le  Congo, ce pauvre pays et non pays pauvre, a besoin  d’un héros qui se dévoue pleinement pour le tirer de ce mauvais pas et non d’un roi fainéant.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sourd aux exigences d’une  digne ouverture  politique, Sassou a tenu  organiser les élections législatives de façon unilatérale, refusant obstinément la mise en place d’une CENI, voulant une fois de plus réaliser le tour de force dont son parti, artificiellement hégémonique a le secret. Le fiasco a été tellement patent  qu’ils sont en train de se mordre les doigts. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce mauvais calcul  a d’ores et déjà eu plusieurs conséquences qui pourraient modifier les rapports de force au sein d’une société bâillonnée par un Etat policier. C’est la première fois en dix ans  d’une autocratie inaugurée par l’éviction, le 15 Octobre  1997, de Pascal LISSOUBA, que  le pouvoir de Sassou est entrain de subir des sérieux coups de boutoir  de la communauté internationale. Ses richesses thésaurisées aux quatre coins  de la planète, sur le dos du contribuable congolais, sont désormais étalées au grand jour.

    <o:p> </o:p>

    Sous les projecteurs des médias sur le perron de l’Elysée,  l’image d’Epinal, entretenue par le service de communication de Sassou, composé essentiellement des prédateur sans foi ni loi, cette image disais-je, s’est brisée par des propos consternants, sans aucune prise sur la réalité.

    <o:p> </o:p>

    Et elle n’a fait  que  propager,  aux USA,  en Angleterre et en France notamment, l’image d’un Congo  où, somme toute, on ne fait que jouir  gaiement des abondantes recettes pétrolières. Après la tourmente médiatique provoquée par les maladresses de Sassou qui ont  mis à nu la nature du régime, Oyo ne chante ni ne danse déjà plus comme avant. Le sort semble désormais s’acharner sur la mafia de Mpila. Après les péripéties de la villa «  Suzette » du Vésinet, les partisans de URD-Mwinda  lui ont fait un véritable pied de nez  lors des funérailles de l’ancien Premier Ministre. La vraie fausse arrivée de Ntoumi à Brazzaville ce samedi 8 septembre a mis jour les failles de ce régime moribond.

    <o:p> </o:p>

    Plus qu’un devoir, nous avons l’obligation d’accompagner cette modification des rapports de force, afin de porter un coup fatal à l’arme principale de ce régime : la peur  distillée au sein de la population. Les associations et les partis politiques jusqu’ici réduits au silence pourraient, dans ces conditions, renaître progressivement de leurs cendres

    <o:p> </o:p>

    De Brazzaville à Paris, en passant par Londres et New-York, les grosses pointures de la presse internationale mettent Sassou dans leur collimateur, ce qui préfigure d’un infléchissement de sa puissance. L’insoutenable réalité qu’ils dénoncent chaque jour brise l’armure  derrière laquelle se cache  ce régime honteux et autiste. Le propre des régimes autistes c’est de ne jamais accepter la critique ni de débat contradictoire qui restent pourtant les racines du progrès dans l’ordre du matériel comme dans celui  de l’idéel. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tel un automate, ce pouvoir avance à hue et à dia, fermant les yeux et se bouchant les oreilles pour ne pas voir  les douleurs des parents  des Disparus du Beach, ni entendre  les  revendications du peuple congolais privé d’eau, d’électricité, et des soins de santé  adéquats, afin de  s’emparer impunément des recettes pétrolières exorbitantes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sa seule réponse aux critiques qui mettaient en doute la réalité de la démocratie au Congo fut, jusqu’ici, de vilipender ses auteurs, «jaloux de la réussite du Congo, notamment d’avoir atteint le point de décision de l’initiative PPTE». Un riche qui sollicite le statut de pauvre. C’est pitoyable !!

     

    Sassou installe chaque jour une chaotique par le biais de laquelle il entend réaliser ses desseins aux contours flous.  Malgré le ralliement de Kolelas à sa cause, Sassou et ses stratèges savent qu’une élection présidentielle organisée dans les conditions de transparence et d’équité, ne lui donnera aucune chance. Et croyez-moi, il ne prendra aucun risque d’affronter le suffrage des congolais en 2009. Pour assurer la pérennité de son régime, il modifiera la constitution déjà taillée sur mesure, il l’adaptera aux exigences de la laideur morale en créant un poste de Vice-Président qu’il attribuera bien entendu, au doyen de son assemblée croupion : Bernard Kolelas Bakana.  En organisant une élection présidentielle par les  « élus nommés », restera à l’assemblée issue des  législatives chaotique  de 2007 pour entériner ce hold up électoral. Le tour sera joué et une fois de plus, le peuple congolais ne verra que du feu.<o:p></o:p>

     

     

    Notre planète  abrite encore des dictatures, ainsi je ne peux qu'aimer et vouloir la démocratie avant tout. Cette envie anesthésie le temps que je perdrais à comprendre et à critiquer tous ceux qui feront fi de cette grande avancée humaine. Il nous incombe donc de conjurer ce tragique destin qui semble enfermer notre pays dans une histoire trop difficile dans laquelle nous ne serons plus maîtres. S’installera alors le royaume de l’obscurantisme.

     

    Un jour, bien sûr, la vérité et ses douleurs finiront par s’imposer. D’autant que, à long ou moyen terme, l’honneur et l’histoire de notre peuple exigeront que l’on mette notre pays sur la seule marche qui vaille : la plus haute.

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    Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>

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    Le blog de Djess<o:p></o:p>

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    Perspectives congolaises<o:p></o:p>

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    http://demainlecongo.oldiblog.com/

     

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  • Oyocratie : et si c’était la fin de règne ? (le 16/07/2008 à 18h42)

     

                                     

    Oyocratie : et si c’était la fin de règne ?<?XML:NAMESPACE PREFIX = O /><O:P></O:P>

    <O:P></O:P>

    Assurément, notre pays est en train de rater le train de la démocratisation que <?XML:NAMESPACE PREFIX = ST1 /><ST1:PERSONNAME productid="la CNS">la CNS</ST1:PERSONNAME> avait gracieusement mis à notre  disposition. La dévolution du pouvoir par les urnes, une  perspective renvoyée aux calendes grecques. L’espoir que certains naïfs avaient mis sur le retour de l’ordre kaki incarné par Sassou  se transforme chaque jour en cauchemar. C’est le moins qu’on puisse dire… .C’est l’autocratie à la sauce d’Oyo qui éclate dans toute son horreur et  propage de façon insidieuse, aux tréfonds de la société congolaise, ses venins dont  les plus saillants sont : corruption, gangstérisme politique, allégeance etc..

    Plus d’une décennie après son retour sanglant au pouvoir, Sassou semblait résister à tout. Avec la levée de bouclier du peuple de Pointe-Noire, mise à jour à l’occasion des obsèques de J.P Tchystère Tchikaya, ce peuple , jadis tolérant à l’égard de ce pouvoir, par la présence de Mme Tchibota qui est une des leurs, on  est presque stupéfait par l’ampleur de sa détermination.

    Plutôt que de pérorer sur les turpitudes du clan de Mpila, la réflexion devrait à mon avis  être axée sur  ces signes avants coureurs de fin de règne, gros comme le nez sur la figure, nourris qu’ils sont par les structures historiques de violence et de prédation que favorisent désormais cette absence d’Etat.

    Tout observateur attentif, attaché à ce pays martyrisé, pouvait  le prévoir, n’en déplaise aux conseillers de Mpila qui  minimisent  la portée des ces actes, le pire est  à craindre.

    Les rafles opérées dans le milieu de l’illustre disparu ne feront pas baisser la tension, au contraire, elles créeront des  fortes coalitions .Ces jeunes qui ont entre 20 à 40 ans qui n’ont jamais connu un bulletin de salaire et  qui savent que 300 000 barils /jour de pétrole sont produits par notre pays, exigeront de voir la couleur des pétrocfa. En définitive, tous les jeunes du Congo se reconnaissent en ces jeunes et sont prêts à apporter leur solidarité.

    Les quelques marionnettes du Pouvoir de Mpila au Kouilou ne constituent  plus ce rempart redoutable face à la colère d’un peuple qui contemple tétanisé, l’arrogance d’un pouvoir autiste.

    La lourde atmosphère qui s’est établie avec entêtement au Congo-Brazzaville, ressemble à s’y méprendre aux deux fins de règne dictatoriales les plus emblématiques, mais surtout riches en enseignements. Cette ambiance morose est symptomatique d’une histoire qui tourne court, d’autant qu’elle joue contre son peuple, les ingrédients de son anéantissement sont inhérents à un tel système.

    Le 25 décembre 1989, à la faveur de la chute du mur de Berlin, le peuple roumain se souleva en emportant tout sur son passage. Reniant  le contrat qui le liait à son client, l’Avocat  de  Ceausescu n’avait d’autre choix que de persuader son client que le préjudice qu’il a fait subir à son peuple ne méritait ni plus ni moins que la peine capitale. A la suite d'un « procès » expéditif rendu par un « tribunal » auto-proclamé (une cour martiale de complaisance), réunie à Târgovişte, Nicolae Ceauşescu et Elena Petrescu, coupables de « génocide », étaient condamnés à mort et aussitôt fusillés dans la cour intérieure du « tribunal ».

    Toute proportion gardée, la révolte  de Pointe-Noire par sa spontanéité, fera des ravages et en appellera d’autres.  Une brèche est manifestement ouverte…

    Le Général NGouolondélé, écarté du boukoutage, néanmoins, père du maire nommé de Brazzaville, discourait avec emphase, à qui voulait l’entendre sur le régime actuel qui connaîtrait ses derniers soupirs, tant, la sécurité d’Etat qu’il dirigea de main de maître pendant longtemps, devenait incapable d’anticiper de tels soubresauts. Il a superbement oublié l’eau qui a coulé sous les ponts, l’omniprésence du téléphone portable et de l’Internet  qui ont mis a mal tout le système de fonctionnement rudimentaire basé exclusivement sur la délation et la corruption. Désormais, tout ce qui se dit ou s’écrit à Tchambitso  à l’instant (t)  est relayé à Brazza la seconde suivante. Par conséquent, plus besoin de Télécongo ni de  la Télé de Dabira, émanation du pouvoir pour savoir que notre pays reçoit entre 300 et 350 milliards de Cfa de recettes pétrolières chaque mois.

    Par les similitudes, nous sommes plus proches du fin de règne du Président Fondateur MOBUTU . Le 7 Septembre 1997, le léopard qui s’est  couché sans cris ni crocs, victime du déluge qu’il menaçait de faire subir à son peuple. Il  mourut loin de sa patrie pour l'avoir traitée pas comme son bien personnel mais telle une chose que l'on méprise. Il crut qu'il était l'homme, au dessus des hommes. Il a assassiné, il a appauvri la population, épargné et enrichi ceux qui lui obéissaient au doigt et à l'oeil. Il menait grand train pendant que le peuple croupissait dans la plus sombre misère de l'histoire de son pays. Cà ne vous rappelle rien ?

    Eh ben, Sassou enrichit tout ceux qui lui font allégeance, transforme ses opposants en esclave, nomme des incompétents à des postes de responsabilité stratégiques,  mais surtout encourage les détournements pour offrir une occupation  à sa  cour. La déliquescence du système se traduit par ce laxisme,  et l’évaporation par Okombi Salissa de  900 millions de Fcfa dans le tourbillon de son village Lekana, est une manifestation du  pourrissement de ce  système. Pour service rendu, il se sait à l’abri de toute sanction . Au contraire, il gagne l’estime de son chef  qui a cette propension à récompenser les  brigands.  C’est donc cette pépinière de salauds qu’il a scrupuleusement entretenue pour assurer sa survie dans un environnement qu’il a pourri  à dessein.

    Le contraste est net entre les rémunérations et le coût de la vie, entre les salaires effectifs et certaines marques de standing. Comment expliquer, en effet, l’étalage des signes les plus ostentatoires de la richesse, villas grandioses au style postmoderne , construites derrière de hauts murs surmontés de barbelés, multiplication des véhicules tout-terrain, omniprésence des téléphones portables... ? Ces manifestations d’opulence jouxtent la misère la plus criante (développement de la mendicité, ruine des équipements publics...). L’inflation galopante et le manque de perspectives expliquent le marasme ambiant, mais aussi les marques de mécontentement comme la révolte de Pointe-Noire.

    Cet effritement du tissu social est à la base de la perte des valeurs qui inexorablement conduisent les congolais vers un matérialisme frénétique dans la recherche du bien-être. Ceux qui s’enivrent des abondantes recettes pétrolières sont malheureusement incapables de créer de la richesse, seule l’opulence reste leur seul programme de société.

    Le 18 avril 1980, le président de la Tanzanie, Julius Nyerere, s’adressant à un autre dictateur Robert Mugabe avait dit: «Vous héritez d'un bijou, prenez-en bien soin!».Il est temps que le peuple congolais à l’unisson dise à Sassou « Vous avez suffisamment abîmé ce bijou, remettez-le aux vrais patriotes, une fois de plus, par leur indulgence légendaire, il se peut que le peuple vous pardonne de l’avoir appauvri et d’avoir fait de lui, le plus endetté sur terre par tête d’habitant. »

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    Djess dia Moungouansi

    Le Blog de Djess

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    http://demainlecongo.oldiblog.com

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    Le système Sassou ou le festival des hyènes (le 01/02/2008 à 13h35)

                                                  

      Le système Sassou ou le festival des hyènes.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    Au fil des  jours, le Congo devient ce pays où s’agglutinent tous les périls : ethnique, tant les 3 millions de congolais constituent moins une nation qu’une mosaïque, le système Sassou  met en place des obstacles à une harmonisation interne d’éléments qu’il rend de plus en plus irréconciliables ; religieux, avec la prolifération des églises de réveil qui ont à l’heure actuelle pignon sur rue et qui, en se substituant  à l’Etat en organisant des thérapies de groupe alors qu’elles devaient être  formalisées dans un programme lisible, avec des professionnels de la psychothérapie, de la psychanalyse, de la psychiatrie etc. ; sanitaire, avec des  pandémies sans précédent  qui anéantissent des populations  déjà désemparées ; idéologique enfin,  avec cette paranoïa obsidionale qui a toujours poussé Sassou  dans cette obsession de la sécurité en relayant au second plan des priorités ( l’eau, l’électricité, les soins pour tous) au demeurant plus pressantes.<o:p></o:p>

    Le Congo actuel se résume dans   la métaphore d’un gentil animal de compagnie, victime des fauves de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Esperance" w:st="on">la Nouvelle Esperance</st1:PersonName> et dont la décomposition avancée mobilise tous les ayants droits de la chaîne alimentaire, au premier rang desquels on trouve les hyènes. Par conséquent, le clan Sassou nous propose sans vergogne,  un lugubre  festival des hyènes où les seuls critères de sélection des  invités d’honneur est, me  semble-t-il le  nombre  de leurs casseroles. C’est pourquoi, Maurel Kihouzou et Willy Matsanga, pour ne citer qu’eux, redoutables ex-miliciens, occupent, contre toute attente, respectivement les postes de Maire de Makélékélé et député à l’Assemblée croupion. Dans quel pays autre que le  Congo ces deux comparses pouvaient –ils rêver  d’une carrière politique  avec un passé qui est le leur ?  La justification est très vite trouvée «  est ce que yo obunda ? » (As-tu participé à la conquête du pouvoir par les armes ?)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Une telle ambiance  aboutit à tout le moins à un étrange cocktail - un mot qui définit des boissons propices à l'ivresse ou bien des bombes incendiaires. Les citoyens sont démobilisés et incités à l'apathie politique ou éventuellement mobilisés suivant des canaux exclusifs et contraignants qui les condamnent à la médiocrité. Et comme un vol de feuilles mortes, les doutes qui planent sur la politique menée par Sassou depuis une décennie se transforment en cauchemar. <o:p></o:p>

    Sa pratique du pouvoir nous édifie chaque jour sur les  intentions  qu’il a pour notre pays : vouloir en faire un véritable far West,  où,  sur fond de recettes pétrolières exorbitantes, il se complairait  à nommer aux postes de responsabilité, tous ceux qui se sont distingués dans les  assassinats ou dans les détournements des deniers publics. La « prime à la médiocrité » est devenue la norme et la promotion de la vertu renvoyée aux calendes grecques.<o:p></o:p>

    Ont de plus en plus  grâce à ses yeux, tous ceux qui,  de loin ou de près ont éloigné tout espoir  d’une pérennité démocratique. Dans cet eldorado, en dehors des bandits de grand chemin qui tirent leur épingle du jeu, des « sinistres cobras » qui ont tout bonnement et à tour de bras, ôté la vie à leurs compatriotes se voient récompenser par des postes à responsabilité.<o:p></o:p>

    Certains ministres, au parcours jalonné par les cadavres d’innocents congolais, sont depuis lors, des hommes d’affaires qui, compte tenu de leur culture du gaspillage, n’arrivent à financer leur bilan que par les recettes pétrolières indûment détournées au contribuable congolais.<o:p></o:p>

    L’exercice d’un tel pouvoir  se fonde de plus en plus sur la personnalisation, la coercition et l'attaque des libertés qui affaiblit toutes les institutions. Cet « excès d'autorité » ou ce refus de contre-pouvoirs vide de leur substance les fondements mêmes de la « bonne gouvernance » que sont la participation, la transparence, le contrôle et la reddition des comptes (accountability). Il favorise la montée de la corruption, de la prédation, des circuits parallèles, de l'imprévisibilité de la justice, le non respect des contrats, l'atteinte aux droits de propriété, l'inefficacité, voire le détournement des fonctions de l'Administration. Siphonner les recettes du pétrole par le système mafieux de <st1:PersonName ProductID="la Banque" w:st="on">la SNPC</st1:PersonName>  assombrit l’avenir de tout un pays et débouche sur ce qu'une institution telle que <st1:PersonName ProductID="la Banque" w:st="on">la Banque</st1:PersonName> mondiale appelle le « déficit d'investissement » de ces dernières années, avec son corollaire, le freinage de la croissance et la propagation d’une pauvreté massive. <o:p></o:p>

    Le  propre des dictatures est de s'établir et de se maintenir par la violence, leur mépris des lois, comme on le voit chaque jour sous Sassou III,  il se caractérise par sa perception comme un type de gouvernement exceptionnel, sa prohibition pure et simple des partis et syndicats lorsqu'ils ne sont pas de collaboration. <o:p></o:p>

    De fait et dans les faits, nous assistons à une authentique « dictature constitutionnelle », un régime dans lequel  les actes du parlement n’ont aucune incidence sur la vie du pays, un régime dans lequel au mépris de toutes les règles qui régissent la bonne gouvernance, et par la volonté du Prince, ceux qui font allégeance en tournant le dos à  la probité morale sont au soleil et ne daignent même pas s’indigner  par la face hideuse, pourtant saillante,  représentée par la misère effroyable qui est devenue le lot quotidien du congolais. Ce n’est plus un scoop : le système Sassou est fondamentalement inapte à  vulgariser  le bonheur pour tous nos compatriotes.<o:p></o:p>

    Les mauvaises habitudes ont la peau dure. « Le ledza le nua », véritable institution de la médiocrité, aura ses avocats quand il faudra l’éradiquer, mais une société qui veut aller de l’avant doit entreprendre des actions, peut-être déchirantes, qui lui permettront de jouer le rôle qu’elle doit jouer  afin que le progrès social ne soit plus qu’une simple vue de l’esprit, exclusivement réservé au clan de Mpila, mais aussi pour les 70 % des congolais qui croupissent dans le dénuement total.

    Certes, le paquebot Congo flotte toujours, malgré des décennies de houle sociale, et cette pérennité plaide pour que l'on prenne la pleine mesure des antagonistes qui courent au sein de la société congolaise. A moins que cette fois, le charivari ne soit, en fait, l'écho cacophonique de l'orchestre du Titanic...

    <o:p></o:p>

    On ne le dira jamais assez, nous sommes les seuls maîtres de notre destin, élevons la voix, parlons haut ! Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas rester passifs.<o:p></o:p>

    Djess dia Moungouansi

     

    Voir aussi sur :

    http://www.congo-internet.com/dossiers/dossiers.php?val=492_le+systegraveme+sassou+ou+festival+des+hyegravenes<o:p> </o:p>

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  • Autopsie d’une schizophrénie du pouvoir : Cas du Congo-Brazzaville. (le 22/10/2008 à 15h28)

     

     

                                          

      

    Autopsie d’une  schizophrénie du pouvoir : Cas du Congo-Brazzaville.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    De nombreux  analystes politiques congolais  rivalisent de mâles propos sur les dérives du pouvoir actuel, les conclusions sont presque les mêmes, à quelques détails près : Sassou et son clan ont l’intention de tout faire pour confisquer le pouvoir d’Etat, fusse au prix de leurs vies ; au prix de la vie des congolais, surtout.

    <o:p> </o:p>

    Une telle démarche étonne, vu l’état apocalyptique dans lequel ils ont délibérément plongé notre pays. Une retraite, comme le lui a toujours suggéré  son ex-comparse ( ?)  Ngouolondélé serait peut être la meilleure porte de sortie pour lui, mais rien n’y fait. Une seule explication à tout çà : la schizophrénie du pouvoir.

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    La psychanalyse nous aide à comprendre ce mal insidieux qui a habité  et sali l’âme de nombreux et célèbres empereurs, tout au long de l’histoire. Ses symptômes sont connus : l’ivresse que procure l’image de soi que vous renvoient chaque jour, les medias ; la sensation d’être Dieu parce qu’on détient entre les mains, le pouvoir de défaire des vies, d’en fabriquer, d’ordonnancer même la mort et de l’administrer ; la crainte, l’envie, la soumission et la terreur qu’on suscite autour de soi. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Comme l’écrit bien J. Anouilh, « Le privilège des grands, c’est d’admirer les catastrophes, de leurs terrasses. ». Ainsi,  les congolais privés d’électricité, d’eau courante, des soins de santé adéquats, rien n’est inhérent à une fâcheuse conjoncture, c’est une volonté machiavélique  pour faire durer le plaisir. De même, les membres de l’opposition  appauvris à dessein, et contraints d’aller demander l’aumône à l’empereur pour survivre,   ou le spectacle affligeant des  pseudo-sages du Kouilou qui viennent s’agenouiller  devant le trône , procèdent de cette démarche cynique qui vise à  agrémenter  les vices du roi de Mpila.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le plaisir de Néron fut ainsi de voir brûler Rome et de se délecter de la fureur des flammes dévoratrices ; celui de Caligula était d’expérimenter le droit de vie et de mort (surtout de mort) qu’il avait sur le peuple, en ordonnançant, par moments, des exécutions à vous procurer quelque frisson. Le plaisir de Chaka était de voir l’ennemi empalé vivant, sur un pieu jusqu’à ce qu’il expire, las de souffrances insupportables. Jules César et les Romains, sauvages, de cette époque, jouissaient de voir les gladiateurs être dévorés par les lions ou bien s’entretuer : « Ave Caesar, morituri te salutan »Bonjour César, ceux qui vont mourir te saluent ! Tel était le rituel en vigueur, en prélude à la célébration des plaisirs étranges du grand empereur romain ! Sassou et ses tueurs à gage auraient aimé que nos 353 compatriotes froidement  massacrés en une seule après <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:time w:st="on" Minute="0" Hour="12">midi</st1:time> au Beach de Brazzaville,  eurent rendu un dernier hommage à leurs bourreaux.

    <o:p></o:p> 

    <o:p> </o:p>On devine aisément , comment, des loges étincelantes de lumière du Palais de Mpila où il trône, satisfait de soi, Sassou  se pâme d’aise quand  plusieurs membres de l’opposition se bousculent au portillon de sa mangeoire. Ces pseudos opposants , aux rêves si facilement monnayables, mais surtout,  si prompts à marchander leur conviction ! C’est cela, le plaisir des princes et des hommes qui possèdent la culture de la cruauté délicieuse : se délecter des petitesses de leurs (presque) semblables – les hommes. Un privilège des dieux.  L’écrivain burkinabé Patrick Ilboudo a d’ailleurs approfondi  la question  dans un livre au titre très évocateur : "vertige du trône"<o:p></o:p>

     

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les peuples ne décèlent cette folie qui habite l’esprit de certains dirigeants maléfiques qu’après le temps de l’apocalypse, quand ces derniers ont fini de ruiner le monde, semant et laissant sur leurs passages, cendres, cris, cadavres et désolations. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Et Sassou  porte en lui, l’âme de ces dirigeants. Ni plus, ni moins dangereux qu’eux ; mais tout simplement, exactement comme eux. Ils sont venus pour bousculer le monde, le rendre un peu différent de ce qu’il était, avant eux. Pas forcément meilleur ni pire, mais tout simplement (ou tragiquement – c’est selon), différent.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Après plus d’un quart de siècle d’un règne sans partage, l’empreinte  de Sassou ne passera jamais inaperçu. Elle  entrera forcément dans le ventre de l’histoire, car après le fracas de son passage, les historiens et les survivants indiqueront, toujours, une ère avant lui, une autre sous lui, et une ère après lui : il y aura ainsi le Congo  avant Sassou, le Congo sous Sassou, et le Congo après Sassou . En définitive , une chaotique série de Sassou I, II, III nous nargue, et si l’on y prend garde, une succession des Nguesso.  Cela sera ainsi parce que Sassou est venu pour déclencher le big-bang négatif au Congo en lui imprimant un certain ordre dont lui seul et les maîtres des secrets de l’ombre (ceux-là qui savent décrypter les grandes énigmes) ainsi que quelques analystes avisés, savent la logique. Je confesse mon ignorance sur ce plan.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Idi Amine, Hitler, Pol Pot, Staline, Sékou Touré, Mobutu n’étaient tous, que des fous, pas des grands hommes. Des fous lucides cependant, car ils avaient perçu, dans des moments de transe subliminale, la médiocrité du genre humain, la fragilité de la vie, enfin la puissance ― toute la puissance que donne le trône rouge du pouvoir.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    La perte du contact avec la réalité obstrue toute lucidité, et le pouvoir moribond de Sassou refuse de comprendre qu’il faut bien plus que la maîtrise logomachique et l'habileté manœuvrière, pour gravir l'ultime marche du panthéon politique. Il faut  plus, même qu’au bout de longues années, être en paix avec sa conscience, serein au soir tombant du destin, persuadé que l'action menée est sa meilleure plaidoirie. Détaché des événements, détaché de soi, c'est parce qu'il n'attend plus rien que le politique obtient alors ce luxe suprême d'être un grand homme, au moment précis où cela lui est devenu indifférent. Dommage pour le cobra-suprême, il ne s’agit ici que des grands hommes  qui font vraiment l’Histoire…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

    Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le Blog de Djess<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    http://demainlecongo.oldiblog.com<o:p></o:p>

    <o:p>Cet article a été publié sur Congo-Internet </o:p>

    <o:p></o:p> 

    <o:p>"Le MOUSTIQUE"</o:p>

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     Comment conjurer la supercherie électorale de 2009 (le 16/10/2008 à 21h01)
    <O:SMARTTAGTYPE name="PersonName" namespaceuri="urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags"></O:SMARTTAGTYPE>

    Comment conjurer la grande supercherie électorale de 2009 ? <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

      <o:p></o:p>

    <o:p>                                                                       </o:p>

    ·                                                                                                                                              <o:p>                                    </o:p>

    Dans l’imbroglio des grandes manœuvres qui précédent cette  échéance électorale capitale, ce serait manquer à un devoir si je n’apportais ici ma modeste réflexion sur ce qui engage le devenir de notre patrie.


    Face à un clan rendu fou par les recettes pétrolières tant inespérées qu’exponentielles, 70 % des Congolais ne connaissent qu’un horizon de chômage et d’appauvrissement, doublé  des prolégomènes à toutes les affres. Pourtant, le salut institutionnel qu’est l’élection présidentielle  de 2009 pourrait injecter un peu d’optimisme dans cette mer de désespoir. Il incombe désormais  à tout Congolais épris de paix et amoureux de ce pays, de chercher des voies et moyens qui conjureront le fait que l’absurde faiblesse de l’opposition actuelle, plongée dans une torpeur hibernale ne donne  le funeste avantage au clan Sassou, qui fait depuis longtemps preuve de son impudence dans la propagation de  la misère effroyable et dans  l’enrichissement scandaleux des membres de sa cour.

    De fait et dans les faits, Sassou et son clan, parce qu’impunis, passent d’escalade en escalade, imposent des tripatouillages électoraux éhontés. Les élections se succèdent et se ressemblent, tant elles rivalisent de médiocrité et de d’incrédibilité. De Charybde en Scylla, les tricheries électorales à grande échelle deviennent la norme, et personne ne s’en émeut outre mesure, ou ceux qui le sont, sombrent dans un silence assourdissant.
      

    Avec un cynisme susceptible de faire rougir de jalousie Robert Mugabe, l’actuel ministre de l’Administration du territoire et de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la D←centralisation">la Décentralisation</st1:PersonName> refuse la redéfinition du corps électoral par un recensement administratif correct. Il nous propose un fichier sévèrement manipulé où il apparaît des invraisemblances : des districts comme Mouyondzi ou Djambala,  en réalité parmi les plus denses du pays, ont vu leur nombre d’électeurs réduit comme peau de chagrin,  alors que le nombre d’électeurs d’Oyo ou d’Owando a vertigineusement augmenté. La réalité  est connue de tous : des électeurs fantômes et des ex-zaïrois en quête de pétro-Cfa abondants ces jours-ci du côté de la rive droite du fleuve Congo, sont à la merci de ces manœuvres rétrogrades.

    Il  serait par conséquent  suicidaire de participer à une élection dont les dés seraient  pipés.  A contrario, il serait irresponsable d’opter pour un  boycott terne. Un peuple qui sait ce qu’il veut, finit par l’obtenir même au prix fort. Les dictatures les plus redoutables ont été vaincues par la rage des peuples qui réclamaient tout simplement le mieux-être.

    Que faire face à cette imminente supercherie de  2009 ?

    Ne pas faire ce que fait l’opposition actuelle qui pense que la panacée serait de réclamer naïvement  une commission nationale indépendante qu’elle n’obtiendra jamais et pour cause :  Sassou ne nous donnera jamais l’arme qui fera sa perte ; cette arme c’est à nous, peuple congolais de l’inventer. Mais comment ?
    Le chantier le plus urgent et le plus déterminant sur le plan stratégique reste à n’en point douter, de redéfinir  les contours  exacts de l’opposition ou de ce qu’il en reste. Ce qui permettra de faire émerger une classe d’hommes et de femmes  dévoués pour une alternance véritable, en éliminant  ipso facto tous les leurres, les véreux , mais surtout ces rentiers de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la R←publique">la République</st1:PersonName>, ces improductifs qui naviguent allègrement dans tous les pouvoirs aux frais du contribuable congolais. Une redéfinition des règles démocratiques est nécessaire et ceci à travers  les états généraux de l’opposition politique et des associations permettant d’initier un consensus politique comme avant <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la CNS. Une">la CNS. Une</st1:PersonName> réflexion commune ne peut que nous être bénéfique et nous préserver de lendemains qui ne chanteront pas et qui ne connaîtront pas d’apothéose.

    Les habiles manœuvres de cooptation du clan Sassou sont en branle, les esprits fragiles, partisans du moindre effort alléchés par le boukoutage, n’ont pas fini de tomber un à un.

    Pour cela, il va falloir exiger une position suffisamment claire au MCDDI qui s’enferre dans son alliance scellée avec le diable  alors que  sa base y est restée hostile. Les récentes sautes d’humeur de Parfait Kolelas  suite au marché de dupes qui les a lésés lors des élections sénatoriales, traduisent à suffisance le malaise qui gagne cette formation politique.  
                         

    De même, la position actuelle de l’Urd-Mwinda (aile dite authentique) consterne plus d’un. Le pitoyable ralliement du fils d’André Milongo à Sassou (via une nouvelle alliance appelant à la reconduction de ce dernier,  <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La Semaine Africaine">La Semaine Africaine</st1:PersonName> N° 2834 du Mardi <st1:date w:st="on" Year="2008" Day="14" Month="10" ls="trans">14 Octobre 2008</st1:date>) traduit une véritable crise de dessein.
    Quant à l’UPADS, on est aujourd’hui persuadé d’une chose : les micmacs en son sein procèdent d’un sabotage en règle qui permettra aux instigateurs, après explosion, de servir à Sassou  les reliques de ce parti comme gage de leur fidélité.

    Les postures plus ou moins ambigües de Yhombi, Ngouélondélé ne nous rassurent guère. Et Mathias Dzon, peut- il rassembler au delà de sa région ?  That is the question.

    Un autre important volet  doit s’appuyer sur de nouveaux réseaux de solidarité internationale, une grande coalition morale avec les Etats qui croient très justement encore,  que la démocratie n’était pas  un bien exclusif des pays développés. L’apport de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Diaspora">la Diaspora</st1:PersonName> en menant une action politique vigoureuse  dans la mise en place du lobbying  serait déterminant. De nombreuses fondations privées américaines et suédoises par exemple, apportent  une aide multiforme à la consolidation des valeurs démocratiques dans certains pays africains.

    La France,  perçue comme un vrai facteur de nuisance, a ses énormes intérêts pétroliers chez nous. Faute de réformer radicalement sa politique africaine, il faudra souhaiter qu’elle se désengage véritablement du Congo. Les Américains et les Chinois constituent l’alternative au cas où notre sort ne serait pas suffisamment mis dans la balance. Exiger et obtenir des élections libres et transparentes, organisées par une Commission  Nationale Indépendante,  suppose une détermination sans faille, animée par des patriotes. L’appui de la communauté internationale n’est décisif que lorsque les nationaux ont envie de changer de registre.


    Le grand défi à relever consiste à prouver que nous Congolais,  sommes capables d’assurer une alternance politique sans affrontements sanglants, dans le respect des règles démocratiques.

    Nous sommes à la croisée des chemins et l’élection présidentielle de 2009 constitue la dernière bouée de sauvetage avant que notre chère patrie se transforme à la fois en charogne et en nécrophage. La dynastie nguessoïste  sonnera le glas du jeu démocratique qui suppose alternance, sauf  si le détenteur légitime du pouvoir, par ses qualités exceptionnelles, s’imposent au choix de ses concitoyens, tel Périclès dans l’Athènes du Ve siècle. Or, même Me Verges et/ou Maître Bemba (ministre de Sassou) avocats de Klaus Barbie, rechigneraient à défendre et à accorder leurs suffrages  au mauvais génie qu’est devenu Sassou,  doté du seul appétit du pouvoir. 

    Djess  dia Moungouansi

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    Le Blog de Djess<O:P></O:P>

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     L’heure de dire « non » a sonné (le 30/08/2008 à 17h51)

                                                     

     

    L’heure de dire « non » a sonné<o:p></o:p>

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    Dans « <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La Mar←e">La Marée</st1:PersonName> du soir », Montherlant  a écrit « Il n’ y a que deux partis dans tout pays : ceux qui osent dire non, et ceux qui ne l’osent pas. Quand ceux qui ne l’osent pas dépassent en nombre considérable ceux qui l’osent, le pays est fichu ».Reprenons à notre compte cette pertinente réflexion.<o:p></o:p>

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    Plus qu’une nécessité, il incombe à tout peuple de   dire « non » pour afficher  ce  qu’il a comme  principes “supérieurs”. Il s’arme ainsi de courage pour relever  un grand nombre de  défis qui s’imposent à lui et refuse d’être à la merci des dirigeants véreux. Quand un « non » est pleinement motivé, il devient  une force redoutable d’une puissance insoupçonnée. Le « non » des congolais, exprime les rancœurs depuis longtemps  étouffées par la chape de plomb qui continue à oblitérer leurs destins. C’est en réalité une résistance contre l’hydre au milles têtes qu’est le pouvoir putschiste de Mpila qui met toujours en avant la terreur qui reste son arme stratégique par excellence et qui continue à justifier tant de violences par des arguments de sophistes.<o:p></o:p>

    Sassou et son clan jouent  une partition aisée, et l’opposition congolaise, faute d’un projet fédérateur, choisit à hue et à dia une ruée vers la mangeoire de Mpila, jetant aux orties ses convictions. Aussi, quand ceux qui sont censés représenter cette opposition  rivalisent de médiocrité et d’amateurisme, il y a fort heureusement,  une frange représentative de la jeunesse congolaise qui n’a rien, sauf le courage de le faire savoir, et qui  décide de dire « non » à un désordre  qui s’est depuis belle lurette déguisé en ordre.

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    Au moment où l’essentiel de la population du Congo traverse une situation économique dramatique, marquée par une pénurie des denrées de première nécessité, des coupures incessantes d’électricité, par la rareté de l’eau potable, une jeunesse sans perspectives lisibles,  sans compter la propagation du Sida, le président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la R←publique">la République</st1:PersonName>, ses ministres, ses députés nommés et ses sénateurs se la coulent douce. Et même il  a pris, sur lui, la lourde responsabilité d’organiser les « municipalisations accélérées », qui restent à plusieurs égards, l’occasion rêvée par les courtisans de Mpila, de se remplir les poches avec des contrats juteux, pour lesquels ils n’ont aucun compte à rendre ni une quelconque obligation de résultat; le système de prédation mis en place, ne donne que des réponses timorées, si peu efficaces , orientées à dessein dans le sens de distraire le citoyen en détournant son attention des multiples périls qui le menace.

      
    Tous les observateurs avertis de la situation nationale ont constaté que depuis le retour sanglant au pouvoir de Sassou, le pays patauge dans des difficultés sans précédent et une crise économique, sociale et même morale a élu domicile au pays, du fait de la mauvaise gestion des recettes pétrolières par le pouvoir qui a fini de démontrer à la face du monde, son incompétence. La famine qui avait élu domicile dans le monde rural a actuellement installé ses quartiers à Brazzaville et à Pointe-Noire, où les populations vivotent et certaines ne sont plus en mesure de s’assurer un repas quotidien correct. Ainsi pour tromper leur faim, elles usent d’expédients.<o:p></o:p>


    Devant cette situation catastrophique et alarmante, l’exode rural et l’émigration clandestine sont devenus les seuls recours des jeunes désemparés qui, ne pouvant trouver du travail dans leur terroir, s’exilent. Certains d’entre eux ont grossi le lumpenprolétariat des villes et face au désœuvrement et au manque, ils s’adonnent à l’agression d’honnêtes citoyens, parce qu’en quête de pitance dans un parterre de nouveaux riches, construisant par-ci, par-là de somptueuses villas et roulant dans des véhicules dernier cri, narguant ainsi les masses laborieuses confrontées à toutes les difficultés.<o:p></o:p>


    Mr Sassou Nguesso est devenu sourd au cri de détresse de son peuple à genoux ; ce qui l’intéresse et l’obnubile présentement, c’est comment préparer la pérennité dictatoriale, il s’attèle pour cela à assurer des passerelles en or aux enfants, cousins et courtisans. Ceci explique sa propension à violer de façon permanente, sa propre constitution, pourtant taillée sur mesure. Poussant le bouchon au fond de la bouteille, le clan au pouvoir avec à leur tête leur «khalife», ont érigé en règle l’agression contre des partisans de la démocratie.
    M. Jean-Pierre Lekonia qui venait de terminer sa journée de travail comme permanent de l’Association « Marien Ngouabi et Ethique » à Talangaï  et M. Mabio Mavoungou Zinga, ex député RDPS  ont  subi les foudres d’un  pouvoir fondamentalement à l’encontre des intérêts du peuple. On déplore, à Pointe-Noire, le traitement  affligé à  plusieurs citoyens chargés dans des pick-up de la police menottés (une centaine selon la thèse officielle) lors des obsèques de Thystère Tchicaya. Leur sort est aléatoire.<o:p></o:p>


    Aujourd’hui, leur cible est la presse privée, celle-là qui refuse d’être bâillonnée, cette presse vouée aux gémonies par le pouvoir et ses thuriféraires tout simplement parce qu’elle veut informer vrai et refuse dignement de caresser le pouvoir dans le sens du poil. Pour cette raison,
    M.Christian Perrin, Directeur de l’information de « Télé Pour Tous » à Pointe-Noire a été  enlevé, séquestré et victime de diverses humiliations.<o:p></o:p>


    Comment comprendre le mépris permanent de ce pouvoir à l’égard des textes qui garantissent les droits de l’homme ?  Quelle signification peut-on donner à l’œuvre d’une personne qui, une fois au pouvoir par les moyens que l’on sait, s’évertue à installer le règne de la pensée unique, mais surtout à ériger l’incompétence et la médiocrité en règle ?<o:p></o:p>

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    Chers compatriotes, l’heure d’arrêter ce monarque a sonné. L’élection présidentielle de 2009, sera manifestement  l’occasion des fraudes géantes et ne nous garantira  pas une alternance.  Le boycott, comme le prétendent certains borgnes politiques, est  la pire des solutions (le boycott des futures élections: la pire des solutions), la seule réponse à un tel comportement reste la lutte pour des élections libres et transparentes. Ainsi, jeunes, vieux, hommes et femmes doivent se mobiliser pour la mise sur pied de comités d’autodéfense, afin de sauver ce pays des dérives autoritaires du fascisme.<o:p></o:p>

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    Ceci dit, comme on le sait, c’est à nous de payer le prix d’un retour à un environnement démocratique, personne ne le paiera  à notre place. Nous ne l’obtiendrons jamais à crédit (« Le Crédit a voyagé », dixit A.Mabanckou).<o:p></o:p>

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    Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>

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    Le Blog de Djess<o:p></o:p>

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    http://demainlecongo.oldiblog.com/<o:p></o:p>

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    <o:p>Article publié également sur :</o:p>

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    <o:p>ZENGA-MAMBU.COM </o:p>

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    L'Économie Congolaise (en bref)



    Le Congo compte parmi les pays en développement.

    Son économie repose principalement sur une agriculture de subsistance et l'artisanat, ainsi que sur un secteur industriel s'appuyant largement sur les hydrocarbures. Le pétrole, dont le raffinage est réalisé à Pointe-Noire depuis 1976, a supplanté la sylviculture comme activité principale de l'économie. Il fournit 90 % des recettes de l'État, et constitue le même pourcentage des exportations.
    Au début des années 80, la forte croissance des revenus pétroliers a permis au Congo de financer des projets de développement à grande échelle, avec une croissance annuelle du PNB de 5 %, l'un des taux les plus forts d'Afrique.

    Par la suite, la chute des cours du brut a réduit de moitié le P.N.B. La dévaluation de 50 % du franc CFA, le 12 janvier 1994, a provoqué un taux record d'inflation de 61 % la même année. De façon générale la situation a été empirée entre 1992 et 1997 par des dettes lourdes gagées par les autorités d'alors sur les ressources pétrolières, dans le but de financer les guerres tribales.

    Aujourd'hui des efforts considérables sont entrepris par le nouveau régime de Sassou Nguesso dans le but de permettre au pays de retrouver pleinement la maîtrise de ses revenus pétroliers, afin de financer la reconstruction du pays et la relance de l'économie.

    Le bois représente une part importante des exportations du Congo : l'Acajou, l'Okoumé, le Limba, etc. Les autres ressources sont représentées par les gisements de gaz naturel, d'or, de plomb et de cuivre...
    Les principales cultures de subsistance sont : le manioc, la banane, le plantain, l'arachide, le maïs, l'ananas, et l'avocat, etc. La canne à sucre, le cacao et le café constituent les cultures commerciales essentielles.
    L'activité industrielle repose sur la production de biens de consommation : le ciment, tabac, textile, savon, brasserie, chaussures...

    Le pays offre par ailleurs une importante infrastructure portuaire, qui permet notamment de desservir les pays voisins tels que : le Tchad, le Gabon, le Cameroun, la République Démocratique du Congo (RDC) et le Centrafrique, avec lesquels le Congo a par ailleurs développé d'importants échanges commerciaux, dans le cadre de l'UDEAC (Union Douanière et Économique d'Afrique Centrale).

    Un secteur bancaire en plein essort


    Dans le domaine de la banque et de la finance (assurances...), l'État a décidé de se désengager progressivement du capital des établissements publics existants, en mettant en vente ses parts. Trois grandes banques vont être privatisées : l'UCB (Union Congolaise des Banques), la BIDC (Banque Internationale Du Congo) et le CRC (Crédit Rural du Congo). Les autres banques telles que la BCC (Banque Commerciale Congolaise) et la BNDC (Banque Nationale de Développement du Congo) ont été liquidées.

    De nouvelles découvertes de Pétrole


    Le groupe pétrolier français Total, par exemple, a découvert ces dernières années la présence d'un nouveau gisement de pétrole sur un champ off-shore situé à 200 km au large de Pointe-Noire. Le permis d'extraction, opéré par le pétrolier français détenteur de 40 % d'intérêt aux côtés de l'italien Agip (30 %) et de l'américain ExxonMobil qui détient lui aussi 30 %, s'étend au total sur plus 5000 kilomètres carrés, par une profondeur d'eau comprise entre 1500 et 3000 mètres. Les tests effectués sur le puit donnent un débit cumulé de 7000 barils par jour.

    Au jour d'aujourd'hui un nouveau puit de pétrole a été inauguré par le groupe Total, à Moho Bilondo, au large de Pointe-Noire.

    Les richesses du Congo, en quelques chiffres...


    Pétrole (4e producteur africain), bois, manganèse, gaz naturel, or, fer, diamant, plomb, cuivre, potasse, zinc...

    Agriculture : le manioc (tapioca) représente 90% de la production alimentaire, sucre, riz, blé, arachides, légumes divers, café, cacao...

    Exportations : 1 milliard de dollars (1995) : pétrole brut (90%), bois, sucre, café, diamants...

    Partenaires commerciaux : Italie, France, Espagne, Pays-Bas, États-Unis, Taiwan, Chine, Japon, Thaïlande... et les pays de l’UDEAC

    Importations : 60 millions de dollars (1995) : produits intermédiaires, produits manufacturés, matériaux de construction, produits agro-alimentaires, produits dérivés du pétrole...

    Monnaie : Franc CFA (Communauté Financière Africaine). Code ISO : XAF Taux de change fixe : 1 EUR (EURO) = 655,957 XAF

    Chiffres :

    PIB : 1.166,3 milliards de FCFA PIB par habitant : $ 700 Taux d'investissement : 32% du PIB Importations : 374,6 milliards de FCFA Exportations : 863,4 milliards de FCFA dont hydrocarbures : 774 milliards de FCFA

    Structure du PIB :

    Agriculture : 11%

    Industrie : 48,5%

    Services : 40,5%

    Vendredi 08 Février 2008 - 14:08

     

    Source: Congo-Site





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