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Congo-Chine : un partenariat gagnant gagnant à demi teinte (le 02/07/2007 à 18h21) <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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Congo- Chine : un partenariat gagnant- gagnant à demi teinte.<o:p></o:p>
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Dans le Livre Blanc publié en début dannée en Chine, on peut lire : « <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">La Chine</st1:PersonName> uvre à établir et à développer un nouveau type de partenariat stratégique marqué par légalité et la confiance mutuelle sur le plan politique, la coopération dans un esprit gagnant-gagnant sur le plan économique ». Ce catalogue dintentions, remarquable par sa forme, lest moins dans son fond. Cest lheure de la « realpolitik » chinoise. Avec 10% de part de marché en Afrique subsaharienne, <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName> en est devenue le premier fournisseur devant lAllemagne et <st1:PersonName ProductID="la France." w:st="on">la France.</st1:PersonName>
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Dans la frénésie de cette croissance du volume des échanges de lAfrique avec la nouvelle superpuissance mondiale que constitue <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName>, les africains en général et les congolais avec eux, se mettent à rêver. Rien détonnant quand on sait que les égards que <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName> montre envers nos pays changent la manière de regarder le continent africain. Ensuite, <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName> semble a priori offrir des prestations de qualité, réalisées pour des prix bien inférieurs à ceux que pratiquent les entreprises européennes. Les entreprises chinoises raflent par conséquent les appels doffre en les contournant, notamment dans le bâtiment et travaux publics où ils proposent des prix moins élevés, pour des prestations de même qualité, réalisées en temps record, sans faire appel aux sous-traitants locaux.
Or, ce que les chinois appellent deals win-win ( accords gagnant-gagnant) est un véritable leurre car lautre facette est moins reluisante. La naïveté congolaise semble donner de lampleur et de lemphase à cette envolée des échanges entre notre pays et le pays du matin tranquille, superpuissance mondiale. Loin dêtre dans des relations de type nouveaux basées sur le respect mutuel, nous sommes en réalité, en face dune « appétissante collaboration chinoise» qui rafle tout sur son passage : droit de lhomme, écologie, morale, bref, tout ce qui entoure des rapports de coopération normaux est occulté
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Sous prétexte de navoir aucun passif colonial avec les pays africains ( aucune occupation, ni guerre coloniale à se faire pardonner), les chinois sont peu regardants sur la nature des régimes politiques que leurs financements peuvent contribuer à soutenir. Ils mettent au même diapason des régimes vertueux, ayant fait siennes les fondamentaux démocratiques, comme celui du bénin et le régime corrompu de Brazzaville.
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Lon sait que les valeurs prônées au sommet des Chefs dEtats dAfrique et de France à <st1:PersonName ProductID="la Baule" w:st="on">la Baule</st1:PersonName> en 1990 ont sonné le glas au monopartisme en Afrique et ont été à lorigine des avancées démocratiques significatives sur notre continent, mais il est aussi opportun de reconnaître que les pays européens nont jamais été exemplaires et leur influence a toujours été perçue comme le premier pilier qui soutient les chefs dEtats corrompus. <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">La France</st1:PersonName> par exemple na jamais rompu avec les pratiques du passé et de <st1:PersonName ProductID="la Franafrique" w:st="on">la Françafrique</st1:PersonName> en soutenant sans réserve certains dirigeants locaux, incompétents, illégitimes et corrompus. Ainsi, affirmer certaines choses sans nuance, donnerait raison aux chinois et la leçon de morale occidentale soulèverait certainement des tempêtes de rires dans certains pays africains.
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En disant cela, il y a un risque réel de tomber dans le piège du renvoi dos à dos. Chacun connaît la ritournelle « Affaires intérieures, pas dingérence on a le droit de faire des affaires avec nimporte qui , la démocratie est un luxe qui nest pas pour les pauvres, ou du moins nest pas pour eux une priorité, etc ). De même, il paraît saugrenu et outrecuidant de vouloir que <st1:PersonName ProductID="la Cor←e" w:st="on">la Corée</st1:PersonName> du Nord se démocratise et, à défaut, que <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName> renonce à y conserver un bastion stratégique.
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La stratégie chinoise inspirée par un « dumping dEtat »,vise lanéantissement des entreprises existantes dans les nouveaux territoires de conquête pour installer des insidieux comptoirs coloniaux. Le commerce informel pratiqué par les chinois, met à mal ce secteur qui autrefois jouait un rôle d'adoption des migrants et un rôle d'accueil des agents économiques exclus du secteur officiel. Quiconque se rend aujourdhui dans le moindre petit commerce congolais risque dêtre surpris par la quantité de produits chinois quon y trouve. Des produits de première nécessité en passant par des biens de grande consommation, de lélectroménager, des équipements industriels , ces produits ne sont plus a priori très différents de ceux que lon peut retrouver en Occident et qui valent à <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName> son appellation d« usine du monde ». Ce qui frappe ici, cest la rapidité avec laquelle les Chinois se sont imposés sur les marchés congolais, en particulier ces dernières années. Nos entreprises déjà fragilisées par les affres de la mondialisation, perdent leur compétitivité et ce qui devait être notre fierté nationale est tout bonnement cassée. Notre élan entrepreneurial est ainsi plombé. En dehors des relations exclusivement commerciales avec les 20 000 chinois actuellement installés sur notre territoire national, aucune mixité susceptible de sceller un avenir commun nest envisageable avec eux. Plus grave encore, dans leur cahier de charge, les chinois nont aucune obligation de former les autochtones. Par conséquent, aucune valeur ajoutée ne peut être attendue dans cette coopération, or, la contribution du capital humain à lélaboration de la richesse des nations est reconnue universellement, même si certains de ses effets napparaîtront quà long terme. Ainsi, les investissements en ressources humaines favorisent lacquisition de certaines compétences et laccès à linstruction dune masse importante de la population. « The formation is the key of success » disent nos amis anglais.<o:p></o:p>
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Une coopération gagnant- gaganant supposerait que les chinois sencombrent des exigences qui fondent la tendence actuelle : la mise en place des entreprises citoyennes . Ce sont entreprises qui doivent, non seulement faire des bénéfices, la raison fondamentale de leur existence, mais qui soient également dans lobligation de faire la promotion dans le développement du citoyen.<o:p></o:p>
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<st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">La Chine</st1:PersonName> a la réputation de ne jamais respecter les conventions internationales. Leur sourde oreille et leur obstination dans la situation du Darfour sont éloquentes. Les impératifs du développement durable étant totalement inconnus dans leur univers, les chinois déboisent nos forêts sans respecter aucune règle de préservation forestière. Nous avons encore en mémoire le ras le bol des ouvriers de Société nouvelle des ciments du Congo (Sonocc) de Loutété, malheureusement mal relayé par les médias nationaux. Linobservation des lois du travail et la manifeste dégradation des conditions de salariés se résument par la réaction dun ouvrier qui a fait le tour de monde: « Il y a ici une injustice pratiquée par la direction chinoise de l'entreprise qui s'apparente à une forme d'esclavage. Nous n'avons pas droit à une visite ou à l'assistance médicales, ni aux congés payés. Et quand un travailleur congolais est malade, le nombre de jours qu'il passe chez lui pour se soigner n'est pas pris en compte dans sa paie à la fin du mois".» (1)
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Par ailleurs, même si son impact reste dérisoire, les opinions nationales des pays européens qui participent au pillage systématique des ressources naturelles africaines, rappellent à lordre tous les acteurs malveillants. Le travail quabattent des associations comme « Survie » ou « Global Whitness » pour la défense des intérêts de notre pays, a plus de portée que les petites manifestations de rue congolaises. Cet appui important est inexistants dans nos relations avec <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName>, car, le respect des droits de lhomme dans ce pays na jamais été sa priorité. Et toute revendication susceptible de mettre en difficulté lapprovisionnement en matière première provenant dAfrique pour soutenir la croissance chinoise, est simplement prohibée dans ce pays. Une fois de plus, Lénine avait raison : « Un peuple libre ne peut pas en exploiter un autre ».
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Pour des raisons liées à notre inadaptation à la nouvelle donne, nous navons jusque là jamais réussi à tirer notre épingle du jeu dans nos rapports avec notre ex-colonisateur que nous sommes censés connaître à travers nos relations séculaires, il semble donc hasardeux denvisager des lendemains fructueux avec un partenaire, prêt à concéder tous les compromis pour assurer son approvisionnement en matière première. Il n y a que chez nous quune telle excessive crédulité peut avoir cours.
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Le déferlement économique et commercial des chinois sur notre pays, ébranlera sans conteste, les fragiles équilibres géostratégiques congolais. Une chose est vraie : le brassage des cartes simpose et notre grand partenaire <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> devra en tenir compte, au risque de solder définitivement ce passif colonial. Face à cette coopération nouvelle, totalement inconnue, quels recours aurons nous à long ou moyen terme quand les malfaçons vont apparaître ? Quel sera alors le coût réel de ces investissements ? Il ny a guère dillusions à se faire, une fois de plus, lHistoire juge des temps saura dire le verdict : nous serons les grands perdants.
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(1) Afriquecentrale .info Le 4 Mai 2007
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Djess dia moungouansi
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Le blog de Djess
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Perspectives congolaises<o:p></o:p>
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http://demainlecongo.oldiblog.com/
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Quel homme pour le Congo du 3ème millénaire?<o:p></o:p>
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Vaste programme ! <o:p></o:p>
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Au sortir de <st1:PersonName ProductID="la Conf←rence Nationale" w:st="on">la Conférence Nationale</st1:PersonName> Souveraine de 1991, les Experts dressaient un bilan sans appel : léconomie congolaise était sinistrée. Ce diagnostic qui pouvait déjà être retenu dans les registres noirs, sapparente de nos jours à un euphémisme, au regard de létat apocalyptique du CONGO actuel.
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Tout a été dit, des perspectives intéressantes avaient été tracées, tant sur le plan des hommes que sur celui de nos ressources minières.<o:p></o:p>
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Malgré cela, et presque vingt ans plus tard, notre pays semble être frappé par une espèce dincapacité à prendre le train de la démocratie. Les complexités qui fondent la corrélation entre démocratie et le développement étant vulgarisées, on est presque surpris par lobstination de nos dirigeants à opter pour la fuite tangentielle .<o:p></o:p>
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Toutefois, même si notre pays semble senferrer de façon insidieuse, force est de constater quil reste - en dépit de toute vraisemblance- un pays doté déléments essentiels pour la mise en place dune véritable rampe de lancement du décollage économique : des ressources humaines de qualité et des ressources naturelles diversifiées.<o:p></o:p>
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Lhistoire nous rappelle que le régime républicain à Rome au cours de la première moitié du IIème siècle avant J.C navait atteint son apogée que parce que son efficacité reposait sur la parfaite adaptation des institutions et de la société.
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Arriver à concevoir des institutions adéquates pour notre société multi ethnique suppose que nous ayons au sein de notre classe politique, une perle rare, une personnalité providentielle qui déclencherait lultime déclic ( voir larticle de Musi Kanda http://www.mwinda.org/article/musikanda19.html ).
Car, ne loublions pas : un des grands problèmes qui se posent à notre pays est de concilier la diversité ethnique et culturelle et la maturité que suppose lappartenance à une seule et même nation. Cest pourquoi, cet homme aura à cur à se définir comme étant, non seulement celui qui arriverait à point nommé pour tirer notre pays de ce mauvais pas, mais ensuite, il constituerait une chance, un secours exceptionnel. <o:p></o:p>
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Jai toujours été sceptique quant à lexistence dun tel homme. Cependant, je reste persuadé que certaines personnalités, par leur parcours et par leur pratique sociale peuvent donner le coup de pouce nécessaire à notre pays, et lui éviter la place de dernier de la clase auquel on veut ly contraindre. <o:p></o:p>
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Le jeunisme, doctrine rétrograde qui consiste à penser que le bon Dieu nous devait une espèce de rente inépuisable, et que par la force du Saint esprit, « les vieux » disparaîtront pour nous laisser place, est à bannir. La jeunesse doit simposer par les idées et par sa force de frappe. Cest de cette manière que pourrait clore cette nouvelle race des jeunes ambitieux, patriotes et on évitera que cette vieille classe politique réussisse son « hold up » en détournant lattention des jeunes générations. Les jeunes qui doivent incarner lalternance, hésitent de franchir le pas, en prenant véritablement leurs responsabilités. <o:p></o:p>
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Au moment où Sassou semploie à circonvenir ses opposants intérieurs les plus nuisibles dans le but de remplier une fois de plus pour 7 ans en 2009, il nest pas sans intérêt de scruter lactuel marigot politique congolais. Javoue que ma démarche est risquée, mais osons !<o:p></o:p>
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Par la dimension des torts infligés au peuple congolais, Sassou, Lissouba et Kolelas ne peuvent aucunement obtenir leur laisser- passer pour incarner le renouveau et susciter lespoir quils avaient tout bonnement esquinter dans lunivers des congolais. <o:p></o:p>
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Le Général NGouolondélé :<o:p></o:p>
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Il a été le premier, bien que proche du pouvoir, à demander publiquement la démission du Président Dénis Sassou Nguesso, laccusant davoir conduit le pays dans « une impasse socio-économique et politique ». Cest quand même naïf de penser quil suffit de demander une simple démission à quelquun qui est arrivé au pouvoir en marchant sur des milliers de cadavres de ses compatriotes pour lobtenir. <o:p></o:p>
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Ses atouts : homme de renseignements et homme courageux <o:p></o:p>
Inconvénients : Il est inféodé à la famille de Sassou avec laquelle il entretient des relations ambigües. Ensuite, les militaires ( retraité ou pas) véhiculent une image néfaste à laquelle on associe le pouvoir absolu et larbitraire. <o:p></o:p>
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Le Pasteur Frédéric Bitsangou alias Ntoumi<o:p></o:p>
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Ce rebelle avait pris les armes et sétait retranché dans son village et a pu défier le pouvoir central de Brazzaville pendant de longs mois. Aujourdhui, on constate avec stupéfaction que ses revendications navaient comme seul but que la conquête dun strapontin .<o:p></o:p>
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Ses atouts : Homme de Dieu et guérisseurs de fous.<o:p></o:p>
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Inconvénients : Il reste avec Sassou, les deux va-t-en guerre de notre pays. Son goût pour les armes et la bible lempêcheront de porter lhabit dun démocrate.<o:p></o:p>
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Bernard KOLELAS ( le Moïse du Pool ) qui a rejoint avec armes et bagages le Roi de Mpila nest ni le messie qui mettait en transe ses supporters à la moindre apparition, ni celui sur qui le peuple Congolais pourra compter. En crise de dessein et de sens, il est devenu lombre de lui-même sans réelle ambition pour le pays. Il ne lui reste quune passion : lui-même, et une religion : gagner sa place dans loyocratie. Quel dommage !<o:p></o:p>
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A lUPADS, on peut observer une chose : la désintégration de ce parti en différentes entités ne facilite pas lémergence dune personnalité de lacabit de LISSOUBA. Tsaty Mabiala, le Secrétaire général issu du congrès de Décembre 2006, nest reconnu, ni par le Secrétaire Général issu du congrès de 2005, Christophe MOUKOUEKE, ni par Paulin MAKITA, le Secrétaire par intérim( à vie) nommé par Pascal Lissouba. <o:p></o:p>
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Tsaty Mabiala semble simposer comme vrai secrétaire général, mais là où le bât blesse cest que son élection, effectuée au mépris des statuts de leur parti, jette le doute sur sa légitimité. <o:p></o:p>
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Dans le panel des personnalités militaires, Jean Marie MOKOKO pourrait faire laffaire, à condition quil ait la souplesse dadaptation qui lui permettrait de se métamorphoser à la manière de ATT. Peut il véritablement saffranchir des fourches caudines de Sassou ? That is the question.<o:p></o:p>
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Lon doit également se méfier des dinosaures, rentiers de la république qui ont un destin de feuille morte et naviguent allègrement dans tous régimes. Parmi eux, on peut citer Tchystère Tchikaya, Yhombi Opangault, Martin Mbéri , Victor Tamba Tamba etc..
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Par la constance de son discours, NGuila MOUNGOUNGA NKOMBO est le seul homme politique congolais denvergure qui na jamais travaillé avec Sassou. Ni sous Sassou I, ni sous la sinistre série sassouiste en cours ( Sassou II, SassouIII etc..). Cet argument ne suffit pas pour en faire la panacée ni lhomme providentiel. Toute fois, ces fréquentes périodes dascèse lont manifestement muri. Des doutes sur son humilité et sa radicalité sont levés. Sa parfaite connaissance des grands dossiers du pays nest plus à démontrer. Les faits semblent accorder les suffrages à son léitmotiv « Au nom de lunité nationale, on ne peut pas composer avec nimporte qui ». A-t-il lenvergure dun homme dEtat ? Son charisme et sa valeur intrinsèque peuvent lui donner la hauteur nécessaire pour se mettre au service de tous les congolais.
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Encore fois, loin de faire lapologie aveugle dun acteur politique, ni la diabolisation ennuyeuse dun tel autre, encore moins jouer les porte drapeaux des équilibristes, je nai fait que passer en revue le marigot politique congolais, souillé par des décennies de guerres fratricides, de pillage à grande échelle, de promotion de la médiocrité, mais surtout de propagation dune pauvreté effroyable, massive. Chacun appréciera selon ses convictions. Et comme le disait Albert LONDRES « notre métier nest pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie ».
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En tout cas, une revendication non négociable simpose pour le peuple congolais : il doit reconquérir le droit de choisir librement ses dirigeants à travers les élections libres et transparentes. Cest le moins quon puisse dire.<o:p></o:p>
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Djess dia Moungouansi
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Le Blog de Djess<o:p></o:p>
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[ Ajouter un commentaire | 1 commentaire(s) | Imprimer | Permalien ] Lautopsie dun imminent hold up électoral.<o:p></o:p>
Le Congo actuel sapparente à une frêle embarcation à la dérive et dont lissue fatale est connue : elle va être inéluctablement projetée contre les rochers de la côte et réduite en miettes. Le vent de la démocratie qui souffle sur cet océan de misère quest notre pays, est tellement violent quil ne restera au peuple congolais tétanisé, que des yeux pour pleurer. Et pourtant, personne ne peut à lheure actuelle ignorer le credo de Sassou qui est de préparer larme stratégique pour sapproprier un pouvoir qui, dans un environnement de transparence, mais surtout dans une arène qui lui est quantitativement défavorable, pourrait sans conteste lui échapper.
Face à la grande machination du pouvoir en place pour réaliser le hold-up électoral le plus éhonté et surtout le plus abouti dAfrique centrale afin dobtenir le renouvellement de lAssemblée acquise à sa cause, lopposition, sortie dune hibernation volontaire, semble mobiliser à hue et à dia ses dernières énergies en faveur de lalternance. Mais tout fraudeur invétéré quil est, ce régime nest pas prêt à lâcher du lest.
Faute de mettre en place un cadre juridique électoral sur lequel reposeront lorganisation et le déroulement des futures élections, Sassou maintient le découpage électoral le plus inique issu de la loi électorale de 2001. La démarche de ce pouvoir sest nûment affirmée, il sapprête donc à organiser des tripatouillages à grande échelle, aux quelles il faudra ajouter les « doubles inscriptions » ainsi que des erreurs portant entre autres sur l'identité, l'âge et l'adresse des électeurs. Est malin celui qui nous dira comment feront-ils pour mettre à jour le fichier électoral non seulement pour y éliminer les morts, mais ensuite pour y intégrer ceux qui sont en âge de voter.<o:p></o:p>
Nayant jamais digéré le statut de putschiste qui lui colle à la peau et qui lui va si bien, Sassou est toujours obsédé par la conquête dun hypothétique habit de démocrate. Par conséquent, il ne ménage aucun effort pour atteindre cet objectif lointain qui ne consacre que les vrais démocrates dans lâme et non les adeptes de la ruse.
La manuvre la plus saillante et la plus déterminante reste à nen point douter le ralliement, ou on dirait mieux lallégeance de Kolelas à <st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Esperance" w:st="on"><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:PersonName> Esperance</st1:PersonName>, entérinée à travers « Laccord électoral entre le MCDDI et le PCT pour gouverner ensemble ». Tout a été déjà dit sur cet accord concocté dans une ambiance de marchand de dupes. « Denis Sassou Nguesso et Bernard Kolelas, cest bien léquilibre de la peur, mais, jamais le cessez-le-feu » disent les mauvaises langues. Cest dans le patrimoine symbolique du politique que Sassou va puiser son arme fatale en réactivant le défunt accord MCDDI-PCT investi dune puissante charge émotive et idéologique basée sur le rejet de Lissouba. Cet accord, pensait-on, aurait fait preuve de dignité démocratique en faisant fonctionner les contre-pouvoirs afin de réguler les comportements prédateurs du pouvoir en place. Or, il ne visait que la fragilisation du régime en place pour accéder aux postes ministériels. On redoute une fois de plus que lhistoire ne se répète sous forme de farce comme le disait Marx. Dailleurs, la manière dagir de Sassou nest pas condamnable, car après tout, lart de manier la ruse et lefficacité en politique, cest aussi avoir cette capacité à rassembler en dehors de son camp, mais surtout savoir se servir des autres quand on en a besoin et ensuite avoir limpudence de les jeter comme des serviettes usées quand on a fini de les discréditer : Paul KAYA et Martin MBERI entre autres, en ont fait lamère expérience. Reste que, bien quen train dépuiser ses dernières cartes Kolelas est par son histoire et par ses actes plus ou moins controversés qui jalonnent lhistoire politique congolaise, un personnage à gérer avec une extrême prudence. On ne peut pas occulter lespérance messianique que ce personnage suscitait et continue à susciter sur la jeunesse du Pool. On peut aussi, dans une moindre mesure le dire pour Lissouba et pour Sassou.
Près de dix ans après son retour par la violence, Sassou est en train de réussir à faire main basse sur la démocratie quil sévertue à vider de sa substance, pour avoir le maximum de coudées franches. Cette main mise totale que Sassou veut conquérir sur lensemble du territoire national, se fait bien entendu en enrayant lascension politique de Kolelas qui tombe dans un piège implacable. Sans ambitions nobles par lesquelles se sont distingués les grands hommes qui ont marqué lhistoire, la conservation du pouvoir devient une fin en soi pour « boukouter » (néologisme franco congolais qui signifie croquer à belles dents sur les fruits de <st1:PersonName ProductID="la R←publique" w:st="on">la République</st1:PersonName>, se servir et disposer des deniers publics en toute impunité) aux sommets de lEtat. Le pouvoir et son entourage sont assimilés à un univers festif des jouisseurs des fruits de <st1:PersonName ProductID="la R←publique" w:st="on">la République</st1:PersonName> au détriment de la collectivité nationale et de lEtat. A qui pourront-ils faire comprendre quil leur a manqué de pactole financier nécessaire pour redonner de leau, de lélectricité et soccuper de la santé des congolais, alors que les recettes pétrolières crèvent le plafond ? Et même dans la profonde Likouala aux herbes, reste-t-il des compatriotes susceptibles davaler les grosses couleuvres, alors quils sont en train de perdre jusquà leur dignité ?
Comme les mauvaises habitudes ont la peau dure, Sassou a repris son bâton de pèlerin pour propager les peurs au sein de la population. Oubliant le moment dun voyage à Nkayi que son régime se nourrit de violence, Sassou a osé déclarer : « Nul na le droit dévoquer la violence, au moment où lon parle de dialogue et de recherche de consensus. ». Mais de quel consensus parle-t-il alors quil donne avec mépris et arrogance, une fin de non recevoir à lopposition qui réclame obstinément la mise en place dune Commission électorale nationale indépendante conçue de manière consensuelle ? Et la violence, ce nest pas lui qui la érigée en seul programme de gouvernement en la banalisant ?
Plus quun devoir, la diaspora congolaise a lobligation dinterpeller la communauté internationale et lUnion européenne sur le hold-up électoral qui se prépare au Congo : il témoigne dune nouvelle dégradation de la situation des droits humains dans le pays. Le contexte actuel ne peut que déboucher sur des élections inéquitables, et sur la suppression de toute voix divergente dans ce futur Parlement croupion.
Une ultime issue semble simposer : le report des élections. En effet, limpréparation des élections nous met dans des circonstances prévues par larticle 92 de <st1:PersonName ProductID="la Constitution" w:st="on">la Constitution</st1:PersonName> : le prolongement des mandats des députés et des sénateurs nest possible « quen cas de circonstances exceptionnellement graves empêchant le déroulement normal des élections ». Nous avons un tableau désespérant qui met notre pays dans une situation « exceptionnellement grave » : pas de cadre juridique, pas de Commission électorale nationale indépendante ( CENI), pas de sérieux dans le règlement de la crise du Pool. Nous avons là une kyrielle dingrédients dune extrême sensibilité qui peuvent à tout moment exploser. Il revient donc au gouvernement de saisir la cour constitutionnelle qui est la seule institution habilitée à reporter les élections.
Si on ny prend garde, lindépendance politique du Congo et lespoir de démocratie suscité par <st1:PersonName ProductID="la CNS" w:st="on">la CNS</st1:PersonName> seront à jamais confisqués par limplantation aux sommets de lEtat dune classe de redoutables prédateurs, constituée en grande partie par la famille Sassou, des Géréraux improductifs, des alliés de circonstance et de quelques transfuges de lancien régime déchu qui piaffent désormais dimpatience pour rejoindre la mangeoire mpilienne. Et si la jeunesse qui a plus à perdre dans cette affaire ne se révolte pas contre cette distribution inégalitaire des rôles et des fonctions, contre cette domination, elle aura raté une réelle occasion pour prendre ses responsabilités Restera à assumer pour longtemps, ce manque de courage.<o:p></o:p>
Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
Le Blog de Djess :
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<o:p>Cet article a été également publié par les sites suivants:</o:p>
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<o:p>- Mwindapress</o:p>
<o:p>http://www.mwinda.org/article/djess8.html</o:p>
<o:p></o:p>
<o:p>-Congoplus.info</o:p>
<o:p>http://www.congoplus.info/article_congoplus-3335.html</o:p>
<o:p></o:p>
- Africatime
http://www.africatime.com/Congo/nouvelle.asp?no_nouvelle=328321&no_categorie=
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Les deux défis indissociables pour le Congo : l'homme et le système politique. (le 28/11/2007 à 23h56) <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p><o:p> </o:p>
Les deux défis indissociables pour le Congo : lhomme et le système politique.<o:p></o:p>
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Les affrontements armés qui ont pris, par la suite de fortes connotations ethniques, ont provoqué dans notre pays une évidente dysharmonie sociale. Loin de cicatriser les plaies, les slogans creux quaffectionnent les chantres de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Esperance" w:st="on"><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:PersonName> Esperance</st1:PersonName>, les ont ravivées.
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En faisant table rase sur les acquis de <st1:PersonName ProductID="la CNS" w:st="on">la CNS</st1:PersonName>, les dirigeants actuels se sont dotés dune nouvelle constitution, taillée sur mesure. Cependant, les rédacteurs de la dite constitution étaient beaucoup guidés par lobsession de la stabilité politique quincarnerait un « Homme fort », en rejetant tout bonnement aux calendes grecques, la mise en place dun climat propice à léclosion des valeurs, par une paix juste.
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Lhistoire nous rappelle obstinément que la démarche dun homme ayant tous les pouvoirs, ressemblait à sy méprendre à celle dun authentique dictateur.
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Si un chef de tribu, Président de comité, Patron de petite entreprise, ou un Meneur de bande peut exercer tout seul le pouvoir dans un petit groupe social, le pouvoir se divise nécessairement entre plusieurs gouvernants dès que le groupe sétend. Cest vrai pour un Etat. Un gouvernement au sens large du terme est cet ensemble de gouvernants, cette petite communauté dirigeante à lintérieur de la grande. Or, en dépit de lhypertrophie de la cour mpilienne ( pseudo conseillers, ministres, autres collaborateurs adeptes de lallégeance etc..), Sassou semble être isolé en tout point, dautant plus que tout repose exclusivement sur lui.
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Il a mis en place un système dans lequel il serait le seul à générer les idées et à les exécuter. Comme il na aucune ambition pour son pays, il ne fait ni lun ni lautre. De même, ceux qui devraient jouer leur rôle dans linitiative et dans lexécution, ne le font pas, et pour cause, ils sont relégués dans des tâches qui relèvent de la pure sinécure. Résultat des courses : la culture rétrograde du « Ledza lenua » a pris le dessus sur les principes élémentaires de gestion de la cité.
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Quon évoque la manière dont Dénis NGokana à travers les sociétés écrans, siphonne impunément les abondantes recettes pétrolières de notre pays, ou encore quon mette à jour lédification des éléphants blancs (Okiessi), sans oublier les fastes, dun Edgar ou dun Willy NGuesso qui spolient l'argent du contribuable congolais, le peuple congolais tétanisé, na face à ces turpitudes abondamment relayées par les ONG et par la presse internationale, que des yeux pour pleurer.
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A un évident problème dincompétence des hommes qui gouvernent le Congo, sest greffé un autre boulet, plus insidieux, mais plus grave puisquil empêche notre pays dentrer dans la modernité. Le manque de souplesse du système actuel le rend impuissant à tordre le coup à la morosité actuelle et attirer les compétences. Une des urgences de notre pays consiste à penser un système plus rassurant qui permettrait de concilier la diversité ethnique et culturelle et la cohésion et la maturité que suppose lappartenance à une seule et même nation.
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Or, nous avons un système rigide, difficile à améliorer sans heurter les intérêts du clan des prédateurs. Et loin de consolider des perspectives intéressantes pour la jeunesse, le Congo assiste impuissant, à la fuite des cerveaux. Les cadres et intellectuels congolais brillants, compétents et honnêtes ont été laissés au bord de la route, les uns tombant dans les consolations dérisoires de lalcool, les autres repliés dans celles plus douillettes des organisations internationales, lerrance dans les capitales occidentales, laissant écurés, le Congo aux arrivistes pressés et affairistes.
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Le Congo est notre bien commun, plus quun devoir, cest une exigence qui incombe à tous les fils et filles de ce pays, de faire des propositions pour le tirer de cette mauvaise passe. Au cas contraire, ceux qui font la preuve de leur incompétence depuis plus dune décennie, ne se feront pas prier pour installer une monarchie médiévale et continuer superbement leur uvre méprisable.
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Pour dissuader tous les politiciens véreux, nous devons uvrer pour un système qui nous offre la possibilité de se rebeller contre le fatalisme en conspirant un avenir désiré. Cest cet esprit de résistance face à ladversité et daction militante pour la conquête du futur qui est la clé du succès. A linverse, sendormir sur la rente pétrolière ( qui du reste, ne profite quà Sassou et à son clan ) et se résigner à subir les changements, ne peuvent conduire quà limplosion irréversible de notre cher Congo.
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Pour terminer sur une note positive, je reste persuadé que ce nest le temps que prendrait la mise en place dun système de gouvernement viable qui compte, en fait, la construction dune véritable démocratie dans notre pays sera une uvre de longue haleine, nous devons donc mettre tous les atouts de notre côté pour conjurer cette fois -ci les affres de Sisyphe, condamné à faire rouler sur la pente dune montagne un rocher retombant toujours avant davoir atteint le sommet.
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Djess Dia Moungouansi.
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Le blog de Djess<o:p></o:p>
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[ Ajouter un commentaire | 2 commentaire(s) | Imprimer | Permalien ] Après le désastre électoral du siècle, des turpitudes comme suite du programme (le 17/09/2007 à 11h35) 47 ans dindépendance politique pour rien. (le 08/08/2007 à 23h16) <o:p> </o:p>
Le gouvernement de l'indépendance Le Congo-Brazzaville
47 ans dindépendance politique pour rien.<o:p></o:p>
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Au moment de son accession à la souveraineté internationale, il foisonnait pour notre pays, dinnombrables raisons de fonder un espoir en un avenir de prospérité. Contre toute attente, 47 ans plus tard, on nous propose un tableau dune extrême mocheté qui na dégale que la laideur morale des ceux qui à un moment ou un autre, avaient entre leurs mains les destinées de notre pays.
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En ce début du 21e siècle, les valeurs démocratiques ne sont plus lapanage des pays développés, elles senracinent à travers le monde sous la houlette de certaines bonnes volontés. Dans un contexte irrémédiablement plombé par les avatars de <st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Esperance" w:st="on">la Nouvelle Esperance</st1:PersonName>, le génie du peuple congolais ne trouve toujours pas les conditions de son éclosion et de son envol. La prise en compte de nos conditions matérielles dexistence ne sont ni en projet, ni garanties.
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Cette grande désillusion rend nos aînés nostalgiques de la période coloniale. Or, lHistoire de la colonisation du Congo reste un long cauchemar fait de lécrasement continuel des peuples privés de la plupart de leurs droits. Elle fut une opération de broyage de nos cultures qui finit par détruire une grande partie de nos repères identitaires. Et linconscient de la psyché individuel et collective en est traumatisée sous la forme dune angoisse existentielle sans cause apparente. Daucuns restent dubitatifs quant à la capacité du congolais à prendre le train de la démocratie et du progrès social. Face à cette résignation maladive et généralisée, cest encore lHistoire qui vient à la rescousse de notre honneur. A travers les écrits du missionnaire Giovanni Antonio Cavazzi ( Cavazzi A., 1732) qui fut envoyé deux fois au royaume Kongo en 1654 et en 1670. On apprend avec fierté que chez nos ancêtres, les Kongo précoloniaux, sur le plan de prestige social, le Noir passe avant le Blanc. Ainsi à la fin du XV e siècle, le Roi de Kongo et son peuple ne se firent baptiser que parce quils estimaient que la religion des Blancs était un moyen délargissement de leur connaissance pour améliorer les conditions dexistence des humains.
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Cest à la faveur des contacts soutenus avec les Blancs quil y eût redistribution des hiérarchies renversées et leur redonner le rang que dabord les kongo leur avaient refusé.
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Notre pays regorge actuellement des intelligences dans des domaines inimaginables, et il na jamais été aussi riche que maintenant, paradoxalement il est dans un piteux état. La société et les cultures sont éclatées, mutilées. Ces savants congolais nattendent quune opportunité pour rassembler les fragments de notre pays pour nous donner une image susceptible dasseoir des perspectives plus lisibles.
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Le peuple congolais au passé glorieux, est désormais, curieusement plongé dans une espèce dhébétude dont il a tant de mal à se réveiller. On ne peut autrement expliquer un tel état de fait que par les incohérences des discours, la lenteur de laction et la décision lorsquil sagit dactes ce courage ; la couardise, la pusillanimité, linstrumentalisation des ethnies, linsuffisance du rêve et la peur du risque sans lequel il est irrationnel denvisager quelque chose de grand.
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A un assourdissant silence public, sajoute le vacarme de lindifférence. Les sporadiques manifestations de la diaspora troublent lindolence commune, mais ne parviennent pas à soulever le couvercle plombé de laboulie nationale. Reste donc à jeter un énorme pavé dans les douves de la politiques pour que tous les congolais, dessillés par les éclaboussures jettent un regard sur ces cloaques. <o:p></o:p>
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On est presque surpris que dans des conditions extrêmement difficiles, Mabiala Ma NGanga et André Matsoua aient bravé lordre colonial alors que les Congolais du 3e millénaire, disposant des moyens de communication les plus modernes, continuent à subir tant de frustrations pendant une longue période de désordre et dangoisses existentielle ouverte par un pouvoir putschiste qui nest pas prêt à se terminer.
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Après 47 ans dindépendance, on nous impose un Congo où le clan familial détourne impunément lexclusivité des recettes pétrolières à travers les sociétés écran établies dans les paradis fiscaux, alors que le peuple congolais senfonce chaque jour dans une misère effroyable. On nous impose un Congo où les constitutions changent au gré des stratégies personnelles des hommes politiques, cest ainsi quun putschiste abroge la constitution élaborée en toute indépendance par les congolais, pour la remplacer par une autre, taillée sur mesure, mais quil ne daigne même pas respecter. On nous impose un Congo où la quête du pouvoir et sy maintenir devient un combat sans merci, tout adversaire devient un comploteur en puissance. On nous impose un Congo où, un régime disposant de tous les pouvoirs est incapable dorganiser des simples élections dignes, justes et transparentes. Il pousse limpudence à lextrême en nommant ses « députés ». Bref, on nous impose un Congo où tout va à vau-leau comme si le suicide collectif était lultime alternative.
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Quand Pierre Bourgault dit « Lindépendance, ce nest pas une récompense, cest une responsabilité », il met en exergue la responsabilité qui nous incombe à tous, nous fils et filles de ce pays. Cette responsabilité nous condamne à refuser la résignation, mais surtout déviter que le Congo, ce bateau ivre ne sombre définitivement dans les flots de la médiocrité.
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Qu'on ne se méprenne pas: l'indépendance n'est pas un état des choses, ni une fin en soi. C'est une dynamique. Comme la liberté, elle n'est jamais acquise. Comme pour la démocratie, c'est un combat de tous les instants. Comme pour le progrès, c'est un devoir. C'est cette dynamique quasiment ontologique qui fait l'honneur des peuples qui se battent pour en faire une réalité. L'universel démocratique se comprend précisément comme ce qui est en attente de contenu, en attente de sens, en instance de remplissage ou de complétude par et dans une histoire, une culture, une période ou une vision du monde particulière. Ce quon doit y mettre ne doit sinscrire que dans un seul cadre : celui qui garantit le bien être des congolais.<o:p></o:p>
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On ne peut naïvement saccommoder dun avilissement général ni à des faux diagnostics du genre : manque dargent, inadaptabilité de la démocratie à la diversité ethnique, baisse des cours de matières premières, opposition nuisible, privatisations des entreprises etc.., on est loin, mais alors très loin, mais surtout à mille lieux des solutions.
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Il ne faut pas se tromper d'enjeu ! Aujourd'hui, au-delà de l'indépendance, le vrai combat reste, ladaptation des systèmes de gouvernement aux temps et aux lieux; les modifier suivant les circonstances et les hommes, l'émulation généralisée pour distinguer les plus aptes à se mettre à la disposition des congolais, la mise en place des conditions de répartition plus égalitaire des richesses de notre pays. Tels devraient être les devoirs imposés à ceux qui dirigent la société.<o:p></o:p>
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Une indépendance na de sens que lorsque lon peut librement choisir les acteurs politiques capables dinventer une stratégie de progrès réfléchie, cohérente avec les stratégies de différents sous-systèmes de la société congolaise, autrement le désenchantement sera récurrent et notre indépendance politique naura servi à rien puisquelle ne nous aura pas conjuré labîme. Bien au contraire
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Djess dia Moungouansi
Le Blog de Djess
Perspectives Congolaises
http://demainlecongo.oldiblog.com/
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<o:p>Cet article a également été publié sur les sites suivants :</o:p>
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<o:p>http://www.mwinda.org/article/djess9.html
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http://www.congoplus.info/article_congoplus-3927.html
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[ Ajouter un commentaire | 6 commentaire(s) | Imprimer | Permalien ] Après le désastre électoral du siècle, des turpitudes comme suite du programme <o:p></o:p>
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Dans des conditions normales, après la pluie, le beau temps finit de toute évidence par simposer. Dans des conditions anormalement déformées par <st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Esperance" w:st="on"><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:PersonName> Esperance</st1:PersonName>, le désastre électoral ibovien nest que le prélude à une période encore plus sombre. Et dorénavant, dans tous les tréfonds congolais, où quil se porte, le regard nenregistre que morosité, mollesse et manque desprit de créativité. Lenthousiasme, depuis longtemps disparu, semble définitivement fuir notre pays.<o:p></o:p>
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Il ne sagit pas dune fatalité des temps modernes, car, certains pays africains comme le Bénin réussissent à tirer leur épingle du jeu. Le Mali continue décrire son destin, influent encore et toujours, partout en Afrique. Quant à notre géant voisin, <st1:PersonName ProductID="la RDC" w:st="on">la RDC</st1:PersonName>, après avoir réussi avec brio son premier test électoral, il est en train de réinventer sans cesse son miracle, éclatante de créativité et de bonne humeur.<o:p></o:p>
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Pendant ce temps, au « pays de Marien » lintrigue et la médiocrité dansent une sorte de guigne incessante. La course sans merci aux détournements bien organisés lors de ces pseudo « municipalisations accélérées » nest plus quun secret de polichinelle. Sil est désormais établi que les projets de la ville dOwando étaient basés sur la conjecture, il nen est pas moins vrai que les 100 milliards de FCFA consentis à cette occasion ont bien été redistribué aux courtisans, natifs de la cuvette. En réalité, cétait une occasion inespérée pour Lékufé et son ancien compagnon du CMP, le Général Yhombi Opango daplanir leurs divergences. Ce dernier, pour avoir eu la mauvaise idée dêtre Président du Congo alors que le natif dEdou était encore vivant, la appris à ses dépens. Il fut sévèrement puni par une longue et pénible mise à lombre de 11 ans sans jugement pour une banale histoire de lit de Conforama, mais surtout, Mwana ya mâ Bondo fut parmi ceux qui subirent les préjudices de tous ordres lors de la guerre du 5 juin 1997. Aussi, cette pseudo réconciliation restera un non évènement dans la mémoire collective des congolais.<o:p></o:p>
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Pourquoi notre pays, riche de tant dintelligences et de ressources minières, cultive-t-il, presque seul cette culture de morosité proche du morbide ?<o:p></o:p>
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Des deux choses lune : Sassou est bien au fait de létat de déliquescence actuelle du Congo sur tous les plans, mais nayant aucune quelconque ambition pour ce pays, il a délibérément opté pour une logique de naufrage collectif dont ils sont, lui et sa famille les seuls à avoir les bouées de sauvetage. Autre hypothèse, il est dans la situation de limpératrice Cathérine II de Russie au 18ème siècle qui, emmurée dans une tour divoire, mais surtout entourée dune cohorte des incompétents courtisans et profiteurs, incapables délever <st1:PersonName ProductID="la Russie" w:st="on">la Russie</st1:PersonName> au rang de grande puissance à linstar de lAngleterre , de <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> ou des Etats-Unis naissants, se contentaient de lui mentir sur la situation désastreuse du pays, l'archaïsme étant de mise dans tous les domaines : économique, politique, social, culturel. La ressemblance est troublante avec le Congo actuel. Conséquence directe dun Etat policier, Sassou est devenu réfractaire aux bains de foules qui étaient à la base de la légendaire popularité de Marien NGouabi. Pour ses déplacements, « Lhomme des masses » préfère les chars aux voitures légères. Cest dune affligeante tristesse !!<o:p></o:p>
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Dans les deux hypothèses, il est pleinement responsable du sort de notre pays, car sa gestion calamiteuse et familiale des recettes pétrolières nest pas digne dun Président-patriote. Le Congo, ce pauvre pays et non pays pauvre, a besoin dun héros qui se dévoue pleinement pour le tirer de ce mauvais pas et non dun roi fainéant.<o:p></o:p>
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Sourd aux exigences dune digne ouverture politique, Sassou a tenu organiser les élections législatives de façon unilatérale, refusant obstinément la mise en place dune CENI, voulant une fois de plus réaliser le tour de force dont son parti, artificiellement hégémonique a le secret. Le fiasco a été tellement patent quils sont en train de se mordre les doigts. <o:p></o:p>
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Ce mauvais calcul a dores et déjà eu plusieurs conséquences qui pourraient modifier les rapports de force au sein dune société bâillonnée par un Etat policier. Cest la première fois en dix ans dune autocratie inaugurée par léviction, le 15 Octobre 1997, de Pascal LISSOUBA, que le pouvoir de Sassou est entrain de subir des sérieux coups de boutoir de la communauté internationale. Ses richesses thésaurisées aux quatre coins de la planète, sur le dos du contribuable congolais, sont désormais étalées au grand jour.
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Sous les projecteurs des médias sur le perron de lElysée, limage dEpinal, entretenue par le service de communication de Sassou, composé essentiellement des prédateur sans foi ni loi, cette image disais-je, sest brisée par des propos consternants, sans aucune prise sur la réalité.
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Et elle na fait que propager, aux USA, en Angleterre et en France notamment, limage dun Congo où, somme toute, on ne fait que jouir gaiement des abondantes recettes pétrolières. Après la tourmente médiatique provoquée par les maladresses de Sassou qui ont mis à nu la nature du régime, Oyo ne chante ni ne danse déjà plus comme avant. Le sort semble désormais sacharner sur la mafia de Mpila. Après les péripéties de la villa « Suzette » du Vésinet, les partisans de URD-Mwinda lui ont fait un véritable pied de nez lors des funérailles de lancien Premier Ministre. La vraie fausse arrivée de Ntoumi à Brazzaville ce samedi 8 septembre a mis jour les failles de ce régime moribond.
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Plus quun devoir, nous avons lobligation daccompagner cette modification des rapports de force, afin de porter un coup fatal à larme principale de ce régime : la peur distillée au sein de la population. Les associations et les partis politiques jusquici réduits au silence pourraient, dans ces conditions, renaître progressivement de leurs cendres
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De Brazzaville à Paris, en passant par Londres et New-York, les grosses pointures de la presse internationale mettent Sassou dans leur collimateur, ce qui préfigure dun infléchissement de sa puissance. Linsoutenable réalité quils dénoncent chaque jour brise larmure derrière laquelle se cache ce régime honteux et autiste. Le propre des régimes autistes cest de ne jamais accepter la critique ni de débat contradictoire qui restent pourtant les racines du progrès dans lordre du matériel comme dans celui de lidéel. <o:p></o:p>
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Tel un automate, ce pouvoir avance à hue et à dia, fermant les yeux et se bouchant les oreilles pour ne pas voir les douleurs des parents des Disparus du Beach, ni entendre les revendications du peuple congolais privé deau, délectricité, et des soins de santé adéquats, afin de semparer impunément des recettes pétrolières exorbitantes.<o:p></o:p>
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Sa seule réponse aux critiques qui mettaient en doute la réalité de la démocratie au Congo fut, jusquici, de vilipender ses auteurs, «jaloux de la réussite du Congo, notamment davoir atteint le point de décision de linitiative PPTE». Un riche qui sollicite le statut de pauvre. Cest pitoyable !!
Sassou installe chaque jour une chaotique par le biais de laquelle il entend réaliser ses desseins aux contours flous. Malgré le ralliement de Kolelas à sa cause, Sassou et ses stratèges savent quune élection présidentielle organisée dans les conditions de transparence et déquité, ne lui donnera aucune chance. Et croyez-moi, il ne prendra aucun risque daffronter le suffrage des congolais en 2009. Pour assurer la pérennité de son régime, il modifiera la constitution déjà taillée sur mesure, il ladaptera aux exigences de la laideur morale en créant un poste de Vice-Président quil attribuera bien entendu, au doyen de son assemblée croupion : Bernard Kolelas Bakana. En organisant une élection présidentielle par les « élus nommés », restera à lassemblée issue des législatives chaotique de 2007 pour entériner ce hold up électoral. Le tour sera joué et une fois de plus, le peuple congolais ne verra que du feu.<o:p></o:p>
Notre planète abrite encore des dictatures, ainsi je ne peux qu'aimer et vouloir la démocratie avant tout. Cette envie anesthésie le temps que je perdrais à comprendre et à critiquer tous ceux qui feront fi de cette grande avancée humaine. Il nous incombe donc de conjurer ce tragique destin qui semble enfermer notre pays dans une histoire trop difficile dans laquelle nous ne serons plus maîtres. Sinstallera alors le royaume de lobscurantisme.
Un jour, bien sûr, la vérité et ses douleurs finiront par simposer. Dautant que, à long ou moyen terme, lhonneur et lhistoire de notre peuple exigeront que lon mette notre pays sur la seule marche qui vaille : la plus haute.
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Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
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1 commentaire -
Oyocratie : et si cétait la fin de règne ? (le 16/07/2008 à 18h42) Oyocratie : et si cétait la fin de règne ?<?XML:NAMESPACE PREFIX = O /><O:P></O:P>
<O:P></O:P>
Assurément, notre pays est en train de rater le train de la démocratisation que <?XML:NAMESPACE PREFIX = ST1 /><ST1:PERSONNAME productid="la CNS">la CNS</ST1:PERSONNAME> avait gracieusement mis à notre disposition. La dévolution du pouvoir par les urnes, une perspective renvoyée aux calendes grecques. Lespoir que certains naïfs avaient mis sur le retour de lordre kaki incarné par Sassou se transforme chaque jour en cauchemar. Cest le moins quon puisse dire .Cest lautocratie à la sauce dOyo qui éclate dans toute son horreur et propage de façon insidieuse, aux tréfonds de la société congolaise, ses venins dont les plus saillants sont : corruption, gangstérisme politique, allégeance etc..
Plus dune décennie après son retour sanglant au pouvoir, Sassou semblait résister à tout. Avec la levée de bouclier du peuple de Pointe-Noire, mise à jour à loccasion des obsèques de J.P Tchystère Tchikaya, ce peuple , jadis tolérant à légard de ce pouvoir, par la présence de Mme Tchibota qui est une des leurs, on est presque stupéfait par lampleur de sa détermination.
Plutôt que de pérorer sur les turpitudes du clan de Mpila, la réflexion devrait à mon avis être axée sur ces signes avants coureurs de fin de règne, gros comme le nez sur la figure, nourris quils sont par les structures historiques de violence et de prédation que favorisent désormais cette absence dEtat.
Tout observateur attentif, attaché à ce pays martyrisé, pouvait le prévoir, nen déplaise aux conseillers de Mpila qui minimisent la portée des ces actes, le pire est à craindre.
Les rafles opérées dans le milieu de lillustre disparu ne feront pas baisser la tension, au contraire, elles créeront des fortes coalitions .Ces jeunes qui ont entre 20 à 40 ans qui nont jamais connu un bulletin de salaire et qui savent que 300 000 barils /jour de pétrole sont produits par notre pays, exigeront de voir la couleur des pétrocfa. En définitive, tous les jeunes du Congo se reconnaissent en ces jeunes et sont prêts à apporter leur solidarité.
Les quelques marionnettes du Pouvoir de Mpila au Kouilou ne constituent plus ce rempart redoutable face à la colère dun peuple qui contemple tétanisé, larrogance dun pouvoir autiste.
La lourde atmosphère qui sest établie avec entêtement au Congo-Brazzaville, ressemble à sy méprendre aux deux fins de règne dictatoriales les plus emblématiques, mais surtout riches en enseignements. Cette ambiance morose est symptomatique dune histoire qui tourne court, dautant quelle joue contre son peuple, les ingrédients de son anéantissement sont inhérents à un tel système.
Le 25 décembre 1989, à la faveur de la chute du mur de Berlin, le peuple roumain se souleva en emportant tout sur son passage. Reniant le contrat qui le liait à son client, lAvocat de Ceausescu navait dautre choix que de persuader son client que le préjudice quil a fait subir à son peuple ne méritait ni plus ni moins que la peine capitale. A la suite d'un « procès » expéditif rendu par un « tribunal » auto-proclamé (une cour martiale de complaisance), réunie à Târgovişte, Nicolae Ceauşescu et Elena Petrescu, coupables de « génocide », étaient condamnés à mort et aussitôt fusillés dans la cour intérieure du « tribunal ».
Toute proportion gardée, la révolte de Pointe-Noire par sa spontanéité, fera des ravages et en appellera dautres. Une brèche est manifestement ouverte
Le Général NGouolondélé, écarté du boukoutage, néanmoins, père du maire nommé de Brazzaville, discourait avec emphase, à qui voulait lentendre sur le régime actuel qui connaîtrait ses derniers soupirs, tant, la sécurité dEtat quil dirigea de main de maître pendant longtemps, devenait incapable danticiper de tels soubresauts. Il a superbement oublié leau qui a coulé sous les ponts, lomniprésence du téléphone portable et de lInternet qui ont mis a mal tout le système de fonctionnement rudimentaire basé exclusivement sur la délation et la corruption. Désormais, tout ce qui se dit ou sécrit à Tchambitso à linstant (t) est relayé à Brazza la seconde suivante. Par conséquent, plus besoin de Télécongo ni de la Télé de Dabira, émanation du pouvoir pour savoir que notre pays reçoit entre 300 et 350 milliards de Cfa de recettes pétrolières chaque mois.
Par les similitudes, nous sommes plus proches du fin de règne du Président Fondateur MOBUTU . Le 7 Septembre 1997, le léopard qui sest couché sans cris ni crocs, victime du déluge quil menaçait de faire subir à son peuple. Il mourut loin de sa patrie pour l'avoir traitée pas comme son bien personnel mais telle une chose que l'on méprise. Il crut qu'il était l'homme, au dessus des hommes. Il a assassiné, il a appauvri la population, épargné et enrichi ceux qui lui obéissaient au doigt et à l'oeil. Il menait grand train pendant que le peuple croupissait dans la plus sombre misère de l'histoire de son pays. Cà ne vous rappelle rien ?
Eh ben, Sassou enrichit tout ceux qui lui font allégeance, transforme ses opposants en esclave, nomme des incompétents à des postes de responsabilité stratégiques, mais surtout encourage les détournements pour offrir une occupation à sa cour. La déliquescence du système se traduit par ce laxisme, et lévaporation par Okombi Salissa de 900 millions de Fcfa dans le tourbillon de son village Lekana, est une manifestation du pourrissement de ce système. Pour service rendu, il se sait à labri de toute sanction . Au contraire, il gagne lestime de son chef qui a cette propension à récompenser les brigands. Cest donc cette pépinière de salauds quil a scrupuleusement entretenue pour assurer sa survie dans un environnement quil a pourri à dessein.
Le contraste est net entre les rémunérations et le coût de la vie, entre les salaires effectifs et certaines marques de standing. Comment expliquer, en effet, létalage des signes les plus ostentatoires de la richesse, villas grandioses au style postmoderne , construites derrière de hauts murs surmontés de barbelés, multiplication des véhicules tout-terrain, omniprésence des téléphones portables... ? Ces manifestations dopulence jouxtent la misère la plus criante (développement de la mendicité, ruine des équipements publics...). Linflation galopante et le manque de perspectives expliquent le marasme ambiant, mais aussi les marques de mécontentement comme la révolte de Pointe-Noire.
Cet effritement du tissu social est à la base de la perte des valeurs qui inexorablement conduisent les congolais vers un matérialisme frénétique dans la recherche du bien-être. Ceux qui senivrent des abondantes recettes pétrolières sont malheureusement incapables de créer de la richesse, seule lopulence reste leur seul programme de société.
Le 18 avril 1980, le président de la Tanzanie, Julius Nyerere, sadressant à un autre dictateur Robert Mugabe avait dit: «Vous héritez d'un bijou, prenez-en bien soin!».Il est temps que le peuple congolais à lunisson dise à Sassou « Vous avez suffisamment abîmé ce bijou, remettez-le aux vrais patriotes, une fois de plus, par leur indulgence légendaire, il se peut que le peuple vous pardonne de lavoir appauvri et davoir fait de lui, le plus endetté sur terre par tête dhabitant. »
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[ Ajouter un commentaire | 2 commentaire(s) | Imprimer | Permalien ] Le système Sassou ou le festival des hyènes (le 01/02/2008 à 13h35) Le système Sassou ou le festival des hyènes.
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Au fil des jours, le Congo devient ce pays où sagglutinent tous les périls : ethnique, tant les 3 millions de congolais constituent moins une nation quune mosaïque, le système Sassou met en place des obstacles à une harmonisation interne déléments quil rend de plus en plus irréconciliables ; religieux, avec la prolifération des églises de réveil qui ont à lheure actuelle pignon sur rue et qui, en se substituant à lEtat en organisant des thérapies de groupe alors quelles devaient être formalisées dans un programme lisible, avec des professionnels de la psychothérapie, de la psychanalyse, de la psychiatrie etc. ; sanitaire, avec des pandémies sans précédent qui anéantissent des populations déjà désemparées ; idéologique enfin, avec cette paranoïa obsidionale qui a toujours poussé Sassou dans cette obsession de la sécurité en relayant au second plan des priorités ( leau, lélectricité, les soins pour tous) au demeurant plus pressantes.<o:p></o:p>
Le Congo actuel se résume dans la métaphore dun gentil animal de compagnie, victime des fauves de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Esperance" w:st="on">la Nouvelle Esperance</st1:PersonName> et dont la décomposition avancée mobilise tous les ayants droits de la chaîne alimentaire, au premier rang desquels on trouve les hyènes. Par conséquent, le clan Sassou nous propose sans vergogne, un lugubre festival des hyènes où les seuls critères de sélection des invités dhonneur est, me semble-t-il le nombre de leurs casseroles. Cest pourquoi, Maurel Kihouzou et Willy Matsanga, pour ne citer queux, redoutables ex-miliciens, occupent, contre toute attente, respectivement les postes de Maire de Makélékélé et député à lAssemblée croupion. Dans quel pays autre que le Congo ces deux comparses pouvaient ils rêver dune carrière politique avec un passé qui est le leur ? La justification est très vite trouvée « est ce que yo obunda ? » (As-tu participé à la conquête du pouvoir par les armes ?)<o:p></o:p>
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Une telle ambiance aboutit à tout le moins à un étrange cocktail - un mot qui définit des boissons propices à l'ivresse ou bien des bombes incendiaires. Les citoyens sont démobilisés et incités à l'apathie politique ou éventuellement mobilisés suivant des canaux exclusifs et contraignants qui les condamnent à la médiocrité. Et comme un vol de feuilles mortes, les doutes qui planent sur la politique menée par Sassou depuis une décennie se transforment en cauchemar. <o:p></o:p>
Sa pratique du pouvoir nous édifie chaque jour sur les intentions quil a pour notre pays : vouloir en faire un véritable far West, où, sur fond de recettes pétrolières exorbitantes, il se complairait à nommer aux postes de responsabilité, tous ceux qui se sont distingués dans les assassinats ou dans les détournements des deniers publics. La « prime à la médiocrité » est devenue la norme et la promotion de la vertu renvoyée aux calendes grecques.<o:p></o:p>
Ont de plus en plus grâce à ses yeux, tous ceux qui, de loin ou de près ont éloigné tout espoir dune pérennité démocratique. Dans cet eldorado, en dehors des bandits de grand chemin qui tirent leur épingle du jeu, des « sinistres cobras » qui ont tout bonnement et à tour de bras, ôté la vie à leurs compatriotes se voient récompenser par des postes à responsabilité.<o:p></o:p>
Certains ministres, au parcours jalonné par les cadavres dinnocents congolais, sont depuis lors, des hommes daffaires qui, compte tenu de leur culture du gaspillage, narrivent à financer leur bilan que par les recettes pétrolières indûment détournées au contribuable congolais.<o:p></o:p>
Lexercice dun tel pouvoir se fonde de plus en plus sur la personnalisation, la coercition et l'attaque des libertés qui affaiblit toutes les institutions. Cet « excès d'autorité » ou ce refus de contre-pouvoirs vide de leur substance les fondements mêmes de la « bonne gouvernance » que sont la participation, la transparence, le contrôle et la reddition des comptes (accountability). Il favorise la montée de la corruption, de la prédation, des circuits parallèles, de l'imprévisibilité de la justice, le non respect des contrats, l'atteinte aux droits de propriété, l'inefficacité, voire le détournement des fonctions de l'Administration. Siphonner les recettes du pétrole par le système mafieux de <st1:PersonName ProductID="la Banque" w:st="on">la SNPC</st1:PersonName> assombrit lavenir de tout un pays et débouche sur ce qu'une institution telle que <st1:PersonName ProductID="la Banque" w:st="on">la Banque</st1:PersonName> mondiale appelle le « déficit d'investissement » de ces dernières années, avec son corollaire, le freinage de la croissance et la propagation dune pauvreté massive. <o:p></o:p>
Le propre des dictatures est de s'établir et de se maintenir par la violence, leur mépris des lois, comme on le voit chaque jour sous Sassou III, il se caractérise par sa perception comme un type de gouvernement exceptionnel, sa prohibition pure et simple des partis et syndicats lorsqu'ils ne sont pas de collaboration. <o:p></o:p>
De fait et dans les faits, nous assistons à une authentique « dictature constitutionnelle », un régime dans lequel les actes du parlement nont aucune incidence sur la vie du pays, un régime dans lequel au mépris de toutes les règles qui régissent la bonne gouvernance, et par la volonté du Prince, ceux qui font allégeance en tournant le dos à la probité morale sont au soleil et ne daignent même pas sindigner par la face hideuse, pourtant saillante, représentée par la misère effroyable qui est devenue le lot quotidien du congolais. Ce nest plus un scoop : le système Sassou est fondamentalement inapte à vulgariser le bonheur pour tous nos compatriotes.<o:p></o:p>
Les mauvaises habitudes ont la peau dure. « Le ledza le nua », véritable institution de la médiocrité, aura ses avocats quand il faudra léradiquer, mais une société qui veut aller de lavant doit entreprendre des actions, peut-être déchirantes, qui lui permettront de jouer le rôle quelle doit jouer afin que le progrès social ne soit plus quune simple vue de lesprit, exclusivement réservé au clan de Mpila, mais aussi pour les 70 % des congolais qui croupissent dans le dénuement total.
Certes, le paquebot Congo flotte toujours, malgré des décennies de houle sociale, et cette pérennité plaide pour que l'on prenne la pleine mesure des antagonistes qui courent au sein de la société congolaise. A moins que cette fois, le charivari ne soit, en fait, l'écho cacophonique de l'orchestre du Titanic...
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On ne le dira jamais assez, nous sommes les seuls maîtres de notre destin, élevons la voix, parlons haut ! Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas rester passifs.<o:p></o:p>
Djess dia Moungouansi
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Autopsie dune schizophrénie du pouvoir : Cas du Congo-Brazzaville. (le 22/10/2008 à 15h28) Autopsie dune schizophrénie du pouvoir : Cas du Congo-Brazzaville.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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De nombreux analystes politiques congolais rivalisent de mâles propos sur les dérives du pouvoir actuel, les conclusions sont presque les mêmes, à quelques détails près : Sassou et son clan ont lintention de tout faire pour confisquer le pouvoir dEtat, fusse au prix de leurs vies ; au prix de la vie des congolais, surtout.
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Une telle démarche étonne, vu létat apocalyptique dans lequel ils ont délibérément plongé notre pays. Une retraite, comme le lui a toujours suggéré son ex-comparse ( ?) Ngouolondélé serait peut être la meilleure porte de sortie pour lui, mais rien ny fait. Une seule explication à tout çà : la schizophrénie du pouvoir.
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La psychanalyse nous aide à comprendre ce mal insidieux qui a habité et sali lâme de nombreux et célèbres empereurs, tout au long de lhistoire. Ses symptômes sont connus : livresse que procure limage de soi que vous renvoient chaque jour, les medias ; la sensation dêtre Dieu parce quon détient entre les mains, le pouvoir de défaire des vies, den fabriquer, dordonnancer même la mort et de ladministrer ; la crainte, lenvie, la soumission et la terreur quon suscite autour de soi. <o:p></o:p>
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Comme lécrit bien J. Anouilh, « Le privilège des grands, cest dadmirer les catastrophes, de leurs terrasses. ». Ainsi, les congolais privés délectricité, deau courante, des soins de santé adéquats, rien nest inhérent à une fâcheuse conjoncture, cest une volonté machiavélique pour faire durer le plaisir. De même, les membres de lopposition appauvris à dessein, et contraints daller demander laumône à lempereur pour survivre, ou le spectacle affligeant des pseudo-sages du Kouilou qui viennent sagenouiller devant le trône , procèdent de cette démarche cynique qui vise à agrémenter les vices du roi de Mpila.<o:p></o:p>
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Le plaisir de Néron fut ainsi de voir brûler Rome et de se délecter de la fureur des flammes dévoratrices ; celui de Caligula était dexpérimenter le droit de vie et de mort (surtout de mort) quil avait sur le peuple, en ordonnançant, par moments, des exécutions à vous procurer quelque frisson. Le plaisir de Chaka était de voir lennemi empalé vivant, sur un pieu jusquà ce quil expire, las de souffrances insupportables. Jules César et les Romains, sauvages, de cette époque, jouissaient de voir les gladiateurs être dévorés par les lions ou bien sentretuer : « Ave Caesar, morituri te salutan » ― Bonjour César, ceux qui vont mourir te saluent ! Tel était le rituel en vigueur, en prélude à la célébration des plaisirs étranges du grand empereur romain ! Sassou et ses tueurs à gage auraient aimé que nos 353 compatriotes froidement massacrés en une seule après <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:time w:st="on" Minute="0" Hour="12">midi</st1:time> au Beach de Brazzaville, eurent rendu un dernier hommage à leurs bourreaux.
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<o:p> </o:p>On devine aisément , comment, des loges étincelantes de lumière du Palais de Mpila où il trône, satisfait de soi, Sassou se pâme daise quand plusieurs membres de lopposition se bousculent au portillon de sa mangeoire. Ces pseudos opposants , aux rêves si facilement monnayables, mais surtout, si prompts à marchander leur conviction ! Cest cela, le plaisir des princes et des hommes qui possèdent la culture de la cruauté délicieuse : se délecter des petitesses de leurs (presque) semblables les hommes. Un privilège des dieux. Lécrivain burkinabé Patrick Ilboudo a dailleurs approfondi la question dans un livre au titre très évocateur : "vertige du trône"<o:p></o:p>
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Les peuples ne décèlent cette folie qui habite lesprit de certains dirigeants maléfiques quaprès le temps de lapocalypse, quand ces derniers ont fini de ruiner le monde, semant et laissant sur leurs passages, cendres, cris, cadavres et désolations. <o:p></o:p>
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Et Sassou porte en lui, lâme de ces dirigeants. Ni plus, ni moins dangereux queux ; mais tout simplement, exactement comme eux. Ils sont venus pour bousculer le monde, le rendre un peu différent de ce quil était, avant eux. Pas forcément meilleur ni pire, mais tout simplement (ou tragiquement cest selon), différent.<o:p></o:p>
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Après plus dun quart de siècle dun règne sans partage, lempreinte de Sassou ne passera jamais inaperçu. Elle entrera forcément dans le ventre de lhistoire, car après le fracas de son passage, les historiens et les survivants indiqueront, toujours, une ère avant lui, une autre sous lui, et une ère après lui : il y aura ainsi le Congo avant Sassou, le Congo sous Sassou, et le Congo après Sassou . En définitive , une chaotique série de Sassou I, II, III nous nargue, et si lon y prend garde, une succession des Nguesso. Cela sera ainsi parce que Sassou est venu pour déclencher le big-bang négatif au Congo en lui imprimant un certain ordre dont lui seul et les maîtres des secrets de lombre (ceux-là qui savent décrypter les grandes énigmes) ainsi que quelques analystes avisés, savent la logique. Je confesse mon ignorance sur ce plan.<o:p></o:p>
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Idi Amine, Hitler, Pol Pot, Staline, Sékou Touré, Mobutu nétaient tous, que des fous, pas des grands hommes. Des fous lucides cependant, car ils avaient perçu, dans des moments de transe subliminale, la médiocrité du genre humain, la fragilité de la vie, enfin la puissance ― toute la puissance que donne le trône rouge du pouvoir.<o:p></o:p>
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La perte du contact avec la réalité obstrue toute lucidité, et le pouvoir moribond de Sassou refuse de comprendre quil faut bien plus que la maîtrise logomachique et l'habileté manuvrière, pour gravir l'ultime marche du panthéon politique. Il faut plus, même quau bout de longues années, être en paix avec sa conscience, serein au soir tombant du destin, persuadé que l'action menée est sa meilleure plaidoirie. Détaché des événements, détaché de soi, c'est parce qu'il n'attend plus rien que le politique obtient alors ce luxe suprême d'être un grand homme, au moment précis où cela lui est devenu indifférent. Dommage pour le cobra-suprême, il ne sagit ici que des grands hommes qui font vraiment lHistoire <o:p></o:p>
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Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
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Le Blog de Djess<o:p></o:p>
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http://demainlecongo.oldiblog.com<o:p></o:p>
<o:p>Cet article a été publié sur Congo-Internet </o:p>
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<o:p>"Le MOUSTIQUE"</o:p>
[ Ajouter un commentaire | 0 commentaire(s) | Imprimer cet article | Permalien ] Comment conjurer la supercherie électorale de 2009 (le 16/10/2008 à 21h01) <O:SMARTTAGTYPE name="PersonName" namespaceuri="urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags"></O:SMARTTAGTYPE> Comment conjurer la grande supercherie électorale de 2009 ? <o:p></o:p>
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Dans limbroglio des grandes manuvres qui précédent cette échéance électorale capitale, ce serait manquer à un devoir si je napportais ici ma modeste réflexion sur ce qui engage le devenir de notre patrie.
Face à un clan rendu fou par les recettes pétrolières tant inespérées quexponentielles, 70 % des Congolais ne connaissent quun horizon de chômage et dappauvrissement, doublé des prolégomènes à toutes les affres. Pourtant, le salut institutionnel quest lélection présidentielle de 2009 pourrait injecter un peu doptimisme dans cette mer de désespoir. Il incombe désormais à tout Congolais épris de paix et amoureux de ce pays, de chercher des voies et moyens qui conjureront le fait que labsurde faiblesse de lopposition actuelle, plongée dans une torpeur hibernale ne donne le funeste avantage au clan Sassou, qui fait depuis longtemps preuve de son impudence dans la propagation de la misère effroyable et dans lenrichissement scandaleux des membres de sa cour.
De fait et dans les faits, Sassou et son clan, parce quimpunis, passent descalade en escalade, imposent des tripatouillages électoraux éhontés. Les élections se succèdent et se ressemblent, tant elles rivalisent de médiocrité et de dincrédibilité. De Charybde en Scylla, les tricheries électorales à grande échelle deviennent la norme, et personne ne sen émeut outre mesure, ou ceux qui le sont, sombrent dans un silence assourdissant.Avec un cynisme susceptible de faire rougir de jalousie Robert Mugabe, lactuel ministre de lAdministration du territoire et de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la D←centralisation">la Décentralisation</st1:PersonName> refuse la redéfinition du corps électoral par un recensement administratif correct. Il nous propose un fichier sévèrement manipulé où il apparaît des invraisemblances : des districts comme Mouyondzi ou Djambala, en réalité parmi les plus denses du pays, ont vu leur nombre délecteurs réduit comme peau de chagrin, alors que le nombre délecteurs dOyo ou dOwando a vertigineusement augmenté. La réalité est connue de tous : des électeurs fantômes et des ex-zaïrois en quête de pétro-Cfa abondants ces jours-ci du côté de la rive droite du fleuve Congo, sont à la merci de ces manuvres rétrogrades.
Il serait par conséquent suicidaire de participer à une élection dont les dés seraient pipés. A contrario, il serait irresponsable dopter pour un boycott terne. Un peuple qui sait ce quil veut, finit par lobtenir même au prix fort. Les dictatures les plus redoutables ont été vaincues par la rage des peuples qui réclamaient tout simplement le mieux-être.
Que faire face à cette imminente supercherie de 2009 ?
Ne pas faire ce que fait lopposition actuelle qui pense que la panacée serait de réclamer naïvement une commission nationale indépendante quelle nobtiendra jamais et pour cause : Sassou ne nous donnera jamais larme qui fera sa perte ; cette arme cest à nous, peuple congolais de linventer. Mais comment ?
Le chantier le plus urgent et le plus déterminant sur le plan stratégique reste à nen point douter, de redéfinir les contours exacts de lopposition ou de ce quil en reste. Ce qui permettra de faire émerger une classe dhommes et de femmes dévoués pour une alternance véritable, en éliminant ipso facto tous les leurres, les véreux , mais surtout ces rentiers de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la R←publique">la République</st1:PersonName>, ces improductifs qui naviguent allègrement dans tous les pouvoirs aux frais du contribuable congolais. Une redéfinition des règles démocratiques est nécessaire et ceci à travers les états généraux de lopposition politique et des associations permettant dinitier un consensus politique comme avant <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la CNS. Une">la CNS. Une</st1:PersonName> réflexion commune ne peut que nous être bénéfique et nous préserver de lendemains qui ne chanteront pas et qui ne connaîtront pas dapothéose.
Les habiles manuvres de cooptation du clan Sassou sont en branle, les esprits fragiles, partisans du moindre effort alléchés par le boukoutage, nont pas fini de tomber un à un.
Pour cela, il va falloir exiger une position suffisamment claire au MCDDI qui senferre dans son alliance scellée avec le diable alors que sa base y est restée hostile. Les récentes sautes dhumeur de Parfait Kolelas suite au marché de dupes qui les a lésés lors des élections sénatoriales, traduisent à suffisance le malaise qui gagne cette formation politique.
De même, la position actuelle de lUrd-Mwinda (aile dite authentique) consterne plus dun. Le pitoyable ralliement du fils dAndré Milongo à Sassou (via une nouvelle alliance appelant à la reconduction de ce dernier, <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La Semaine Africaine">La Semaine Africaine</st1:PersonName> N° 2834 du Mardi <st1:date w:st="on" Year="2008" Day="14" Month="10" ls="trans">14 Octobre 2008</st1:date>) traduit une véritable crise de dessein.
Quant à lUPADS, on est aujourdhui persuadé dune chose : les micmacs en son sein procèdent dun sabotage en règle qui permettra aux instigateurs, après explosion, de servir à Sassou les reliques de ce parti comme gage de leur fidélité.
Les postures plus ou moins ambigües de Yhombi, Ngouélondélé ne nous rassurent guère. Et Mathias Dzon, peut- il rassembler au delà de sa région ? That is the question.
Un autre important volet doit sappuyer sur de nouveaux réseaux de solidarité internationale, une grande coalition morale avec les Etats qui croient très justement encore, que la démocratie nétait pas un bien exclusif des pays développés. Lapport de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Diaspora">la Diaspora</st1:PersonName> en menant une action politique vigoureuse dans la mise en place du lobbying serait déterminant. De nombreuses fondations privées américaines et suédoises par exemple, apportent une aide multiforme à la consolidation des valeurs démocratiques dans certains pays africains.
La France, perçue comme un vrai facteur de nuisance, a ses énormes intérêts pétroliers chez nous. Faute de réformer radicalement sa politique africaine, il faudra souhaiter quelle se désengage véritablement du Congo. Les Américains et les Chinois constituent lalternative au cas où notre sort ne serait pas suffisamment mis dans la balance. Exiger et obtenir des élections libres et transparentes, organisées par une Commission Nationale Indépendante, suppose une détermination sans faille, animée par des patriotes. Lappui de la communauté internationale nest décisif que lorsque les nationaux ont envie de changer de registre.
Le grand défi à relever consiste à prouver que nous Congolais, sommes capables dassurer une alternance politique sans affrontements sanglants, dans le respect des règles démocratiques.
Nous sommes à la croisée des chemins et lélection présidentielle de 2009 constitue la dernière bouée de sauvetage avant que notre chère patrie se transforme à la fois en charogne et en nécrophage. La dynastie nguessoïste sonnera le glas du jeu démocratique qui suppose alternance, sauf si le détenteur légitime du pouvoir, par ses qualités exceptionnelles, simposent au choix de ses concitoyens, tel Périclès dans lAthènes du Ve siècle. Or, même Me Verges et/ou Maître Bemba (ministre de Sassou) avocats de Klaus Barbie, rechigneraient à défendre et à accorder leurs suffrages au mauvais génie quest devenu Sassou, doté du seul appétit du pouvoir.
Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
<O:P></O:P>Le Blog de Djess<O:P></O:P>
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[ Ajouter un commentaire | 0 commentaire(s) | Imprimer cet article | Permalien ] Lheure de dire « non » a sonné (le 30/08/2008 à 17h51) Lheure de dire « non » a sonné<o:p></o:p>
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Dans « <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La Mar←e">La Marée</st1:PersonName> du soir », Montherlant a écrit « Il n y a que deux partis dans tout pays : ceux qui osent dire non, et ceux qui ne losent pas. Quand ceux qui ne losent pas dépassent en nombre considérable ceux qui losent, le pays est fichu ».Reprenons à notre compte cette pertinente réflexion.<o:p></o:p>
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Plus quune nécessité, il incombe à tout peuple de dire « non » pour afficher ce quil a comme principes supérieurs. Il sarme ainsi de courage pour relever un grand nombre de défis qui simposent à lui et refuse dêtre à la merci des dirigeants véreux. Quand un « non » est pleinement motivé, il devient une force redoutable dune puissance insoupçonnée. Le « non » des congolais, exprime les rancurs depuis longtemps étouffées par la chape de plomb qui continue à oblitérer leurs destins. Cest en réalité une résistance contre lhydre au milles têtes quest le pouvoir putschiste de Mpila qui met toujours en avant la terreur qui reste son arme stratégique par excellence et qui continue à justifier tant de violences par des arguments de sophistes.<o:p></o:p>
Sassou et son clan jouent une partition aisée, et lopposition congolaise, faute dun projet fédérateur, choisit à hue et à dia une ruée vers la mangeoire de Mpila, jetant aux orties ses convictions. Aussi, quand ceux qui sont censés représenter cette opposition rivalisent de médiocrité et damateurisme, il y a fort heureusement, une frange représentative de la jeunesse congolaise qui na rien, sauf le courage de le faire savoir, et qui décide de dire « non » à un désordre qui sest depuis belle lurette déguisé en ordre.
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Au moment où lessentiel de la population du Congo traverse une situation économique dramatique, marquée par une pénurie des denrées de première nécessité, des coupures incessantes délectricité, par la rareté de leau potable, une jeunesse sans perspectives lisibles, sans compter la propagation du Sida, le président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la R←publique">la République</st1:PersonName>, ses ministres, ses députés nommés et ses sénateurs se la coulent douce. Et même il a pris, sur lui, la lourde responsabilité dorganiser les « municipalisations accélérées », qui restent à plusieurs égards, loccasion rêvée par les courtisans de Mpila, de se remplir les poches avec des contrats juteux, pour lesquels ils nont aucun compte à rendre ni une quelconque obligation de résultat; le système de prédation mis en place, ne donne que des réponses timorées, si peu efficaces , orientées à dessein dans le sens de distraire le citoyen en détournant son attention des multiples périls qui le menace.
Tous les observateurs avertis de la situation nationale ont constaté que depuis le retour sanglant au pouvoir de Sassou, le pays patauge dans des difficultés sans précédent et une crise économique, sociale et même morale a élu domicile au pays, du fait de la mauvaise gestion des recettes pétrolières par le pouvoir qui a fini de démontrer à la face du monde, son incompétence. La famine qui avait élu domicile dans le monde rural a actuellement installé ses quartiers à Brazzaville et à Pointe-Noire, où les populations vivotent et certaines ne sont plus en mesure de sassurer un repas quotidien correct. Ainsi pour tromper leur faim, elles usent dexpédients.<o:p></o:p>
Devant cette situation catastrophique et alarmante, lexode rural et lémigration clandestine sont devenus les seuls recours des jeunes désemparés qui, ne pouvant trouver du travail dans leur terroir, sexilent. Certains dentre eux ont grossi le lumpenprolétariat des villes et face au désuvrement et au manque, ils sadonnent à lagression dhonnêtes citoyens, parce quen quête de pitance dans un parterre de nouveaux riches, construisant par-ci, par-là de somptueuses villas et roulant dans des véhicules dernier cri, narguant ainsi les masses laborieuses confrontées à toutes les difficultés.<o:p></o:p>
Mr Sassou Nguesso est devenu sourd au cri de détresse de son peuple à genoux ; ce qui lintéresse et lobnubile présentement, cest comment préparer la pérennité dictatoriale, il sattèle pour cela à assurer des passerelles en or aux enfants, cousins et courtisans. Ceci explique sa propension à violer de façon permanente, sa propre constitution, pourtant taillée sur mesure. Poussant le bouchon au fond de la bouteille, le clan au pouvoir avec à leur tête leur «khalife», ont érigé en règle lagression contre des partisans de la démocratie. M. Jean-Pierre Lekonia qui venait de terminer sa journée de travail comme permanent de lAssociation « Marien Ngouabi et Ethique » à Talangaï et M. Mabio Mavoungou Zinga, ex député RDPS ont subi les foudres dun pouvoir fondamentalement à lencontre des intérêts du peuple. On déplore, à Pointe-Noire, le traitement affligé à plusieurs citoyens chargés dans des pick-up de la police menottés (une centaine selon la thèse officielle) lors des obsèques de Thystère Tchicaya. Leur sort est aléatoire.<o:p></o:p>
Aujourdhui, leur cible est la presse privée, celle-là qui refuse dêtre bâillonnée, cette presse vouée aux gémonies par le pouvoir et ses thuriféraires tout simplement parce quelle veut informer vrai et refuse dignement de caresser le pouvoir dans le sens du poil. Pour cette raison, M.Christian Perrin, Directeur de linformation de « Télé Pour Tous » à Pointe-Noire a été enlevé, séquestré et victime de diverses humiliations.<o:p></o:p>
Comment comprendre le mépris permanent de ce pouvoir à légard des textes qui garantissent les droits de lhomme ? Quelle signification peut-on donner à luvre dune personne qui, une fois au pouvoir par les moyens que lon sait, sévertue à installer le règne de la pensée unique, mais surtout à ériger lincompétence et la médiocrité en règle ?<o:p></o:p><o:p> </o:p>
Chers compatriotes, lheure darrêter ce monarque a sonné. Lélection présidentielle de 2009, sera manifestement loccasion des fraudes géantes et ne nous garantira pas une alternance. Le boycott, comme le prétendent certains borgnes politiques, est la pire des solutions (le boycott des futures élections: la pire des solutions), la seule réponse à un tel comportement reste la lutte pour des élections libres et transparentes. Ainsi, jeunes, vieux, hommes et femmes doivent se mobiliser pour la mise sur pied de comités dautodéfense, afin de sauver ce pays des dérives autoritaires du fascisme.<o:p></o:p>
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Ceci dit, comme on le sait, cest à nous de payer le prix dun retour à un environnement démocratique, personne ne le paiera à notre place. Nous ne lobtiendrons jamais à crédit (« Le Crédit a voyagé », dixit A.Mabanckou).<o:p></o:p>
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L'Économie Congolaise (en bref)
Le Congo compte parmi les pays en développement.
Son économie repose principalement sur une agriculture de subsistance et l'artisanat, ainsi que sur un secteur industriel s'appuyant largement sur les hydrocarbures. Le pétrole, dont le raffinage est réalisé à Pointe-Noire depuis 1976, a supplanté la sylviculture comme activité principale de l'économie. Il fournit 90 % des recettes de l'État, et constitue le même pourcentage des exportations.
Au début des années 80, la forte croissance des revenus pétroliers a permis au Congo de financer des projets de développement à grande échelle, avec une croissance annuelle du PNB de 5 %, l'un des taux les plus forts d'Afrique.
Par la suite, la chute des cours du brut a réduit de moitié le P.N.B. La dévaluation de 50 % du franc CFA, le 12 janvier 1994, a provoqué un taux record d'inflation de 61 % la même année. De façon générale la situation a été empirée entre 1992 et 1997 par des dettes lourdes gagées par les autorités d'alors sur les ressources pétrolières, dans le but de financer les guerres tribales.
Aujourd'hui des efforts considérables sont entrepris par le nouveau régime de Sassou Nguesso dans le but de permettre au pays de retrouver pleinement la maîtrise de ses revenus pétroliers, afin de financer la reconstruction du pays et la relance de l'économie.
Le bois représente une part importante des exportations du Congo : l'Acajou, l'Okoumé, le Limba, etc. Les autres ressources sont représentées par les gisements de gaz naturel, d'or, de plomb et de cuivre...
Les principales cultures de subsistance sont : le manioc, la banane, le plantain, l'arachide, le maïs, l'ananas, et l'avocat, etc. La canne à sucre, le cacao et le café constituent les cultures commerciales essentielles.
L'activité industrielle repose sur la production de biens de consommation : le ciment, tabac, textile, savon, brasserie, chaussures...
Le pays offre par ailleurs une importante infrastructure portuaire, qui permet notamment de desservir les pays voisins tels que : le Tchad, le Gabon, le Cameroun, la République Démocratique du Congo (RDC) et le Centrafrique, avec lesquels le Congo a par ailleurs développé d'importants échanges commerciaux, dans le cadre de l'UDEAC (Union Douanière et Économique d'Afrique Centrale).
Un secteur bancaire en plein essort
Dans le domaine de la banque et de la finance (assurances...), l'État a décidé de se désengager progressivement du capital des établissements publics existants, en mettant en vente ses parts. Trois grandes banques vont être privatisées : l'UCB (Union Congolaise des Banques), la BIDC (Banque Internationale Du Congo) et le CRC (Crédit Rural du Congo). Les autres banques telles que la BCC (Banque Commerciale Congolaise) et la BNDC (Banque Nationale de Développement du Congo) ont été liquidées.
De nouvelles découvertes de Pétrole
Le groupe pétrolier français Total, par exemple, a découvert ces dernières années la présence d'un nouveau gisement de pétrole sur un champ off-shore situé à 200 km au large de Pointe-Noire. Le permis d'extraction, opéré par le pétrolier français détenteur de 40 % d'intérêt aux côtés de l'italien Agip (30 %) et de l'américain ExxonMobil qui détient lui aussi 30 %, s'étend au total sur plus 5000 kilomètres carrés, par une profondeur d'eau comprise entre 1500 et 3000 mètres. Les tests effectués sur le puit donnent un débit cumulé de 7000 barils par jour.
Au jour d'aujourd'hui un nouveau puit de pétrole a été inauguré par le groupe Total, à Moho Bilondo, au large de Pointe-Noire.
Les richesses du Congo, en quelques chiffres...
Pétrole (4e producteur africain), bois, manganèse, gaz naturel, or, fer, diamant, plomb, cuivre, potasse, zinc...
Agriculture : le manioc (tapioca) représente 90% de la production alimentaire, sucre, riz, blé, arachides, légumes divers, café, cacao...
Exportations : 1 milliard de dollars (1995) : pétrole brut (90%), bois, sucre, café, diamants...
Partenaires commerciaux : Italie, France, Espagne, Pays-Bas, États-Unis, Taiwan, Chine, Japon, Thaïlande... et les pays de lUDEAC
Importations : 60 millions de dollars (1995) : produits intermédiaires, produits manufacturés, matériaux de construction, produits agro-alimentaires, produits dérivés du pétrole...
Monnaie : Franc CFA (Communauté Financière Africaine). Code ISO : XAF Taux de change fixe : 1 EUR (EURO) = 655,957 XAF
Chiffres :
PIB : 1.166,3 milliards de FCFA PIB par habitant : $ 700 Taux d'investissement : 32% du PIB Importations : 374,6 milliards de FCFA Exportations : 863,4 milliards de FCFA dont hydrocarbures : 774 milliards de FCFA
Structure du PIB :
Agriculture : 11%
Industrie : 48,5%
Services : 40,5%
Vendredi 08 Février 2008 - 14:08Source: Congo-Site
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