• Qui réalisera le meilleur dumping de l’UPADS au profit de  SASSOU ?

     

    Morbide pari !  A l’image de tous les partis de l’opposition congolaise, l’UPADS est dans un état comateux ;  et si rien n’est fait à moyen terme, la déliquescence va manifestement se poursuivre jusqu’à sa dislocation totale. En effet, depuis un certain temps, certains  cadres de l’UPADS, rivalisent d’intrigues, dans le  bradage  des reliques de ce parti,  en échange de millions de pétroCfa abondants ces jours-ci à Oyo-Mpila. Cette atmosphère délétère, conjuguée à une indigence propositionnelle, empêche  l’émergence  d’un leader charismatique, capable  de sonner le tocsin.

     

    Depuis son retour sanglant au pouvoir en 1997, Sassou s’est patiemment appliqué à assener, à dose  homéopathique, des mémorables coups de massue à la morale politique; à tel point que, ceux qui oseraient encore mettre en avant des valeurs de morale,  d’éthique et de justice, qui donnaient jadis de la noblesse à la politique, seraient tout bonnement frappés d’indignité, définitivement exclus de la mangeoire. Déconcertant !

     

    De fait, son obsession vise   à transformer,  à coup de milliards, par la force si possible, l’illégitimité dans laquelle naquit son pouvoir, en une légitimité, en refusant de se soumettre aux valeurs qui fondent la démocratie et la République. Il le sait, son parti, le PCT est artificiellement hégémonique ; ainsi, a-t- il entrepris de récupérer  par l’achat des consciences, tous les partis qui ont une réelle assise au Congo. Chaque jour que Dieu fait, il fait l’apologie de la médiocrité et une désacralisation en règle, des institutions.

     

    Les OPA en bonne et due forme, réalisées avec maestria  sur  le RDD et sur le MCDDI, ont  été les premières d’une longue série. Elles l’ont été, somme toute,  au-delà de toutes les aspirations les plus optimistes. On ne le dira jamais assez ; l’opération  qui  a mis le MCDDI en lambeaux  a été la plus aboutie. On voit désormais avec quelle frénésie, les Kolelas se vautrent  dans la fange mpilienne, occultant royalement,  les pressantes préoccupations des populations du Pool  qui ont tant payé pour  leur attachement au Koumbi de Total.

     

    Dans toutes ses turpitudes, Sassou a toujours procédé de la même manière. En guerrier félon, il sait qu’on ne change jamais une stratégie qui te permet de voler de victoire en victoire. II a érigé en dogme la division du pays sur des bases ethniques et régionalismes absurdes ; pensant ainsi éloigner durablement toute possibilité de reconstitution de la solidarité et du consensus national indispensables à la paix véritable et durable.

     

    Sa technique d’approche consiste à repérer  dans ces partis les plus zélés, les plus bouillants, mais surtout les plus malléables ; bref, les plus réceptifs à la corruption. Ensuite, mettre à leur disposition les milliards nécessaires pour la corruption à grande échelle. Un fait pourtant saillant, auquel les observateurs font moins attention : tous les candidats indépendants font partie d’une curieuse race qui ne pullule qu’au Sud du pays. Ils sont en réalité des loups du PCT déguisés en agneaux. A la législature suivante, ils se départissent de leurs oripeaux pour endosser au grand jour l’étendard du PCT.

     

    En réalité, la tâche qui visait la récupération de l’électorat de l’UPADS semblait aisée. C’est  du moins, ce  qu’on imaginait dans les officines d’Oyo.  La plupart des leaders étant tous des transfuges du PCT. Elle semblait d’autant plus facile que l’incorruptible Moungounga Nkombo Nguila avait tiré sa révérence.  Mais, c’était sans compter l’attitude de fermeté de l’immense majorité des militants de l’UPADS,  restés profondément attachés aux idéaux et aux fondamentaux du parti, devant le divertissement navrant de ceux des anciens dirigeants qui ont choisi la voie du confort matériel immédiat. Ce qui  permet du reste, d’espérer un vrai sursaut collectif.

     

    Tâche aisée, disais-je tantôt. Le tonitruant MBéri Martin,  qui fut – rappelons-le-, la deuxième personnalité du régime deLissouba, est,  depuis la grande trahison de 1997, à la merci des caprices de Sassou qui l’utilise, comme il veut, notamment  dans le délitement du parti et  dans la  propagation de   l’impudence au sein de ce  parti.

     

    Dernière « grande œuvre » en perspective pour le compte du Roi d’Oyo. Le juriste de Mouyondzi est pressenti pour  réaliser le projet crapuleux  d’une constitution en voie d’ajustement pour la simple raison que celle de 2002, pourtant taillée sur mesure, ne peut plus satisfaire la gloutonnerie politique de l’éléphant de Mpila. Il est l’homme de la situation de Sassou, qui va l’aider à réaliser ses desseins aux contours flous, d’autant plus qu’il ne supporte pas que quelqu’un d’autre vienne lui tailler les croupières et ambitionne de diriger le Congo. Il en fait des cauchemars, rien que d’y penser…

     

    Ereintés par la rudesse de l’exil, les deux  NGuimbi ( Pierre Michel et  François ) furent les premiers à qui Sassou confia la mission de lui ramener sur un plateau d’or, l’UPADS et ses électeurs. La tentative se solda par un cuisant échec, car ils n’avaient ni la carrure, ni la  capacité de mobilisation qui caractérisaient un Lissouba par exemple. Les grosses ficelles, actionnées depuis Mpila, mais mal attachées aux deux marionnettes, n’ont pas produit le résultat escompté. Authentique revers.

     

    Deuxième round, Sassou se tourne vers ses anciens du PCT :  Moukouéké  et Tamba –Tamba. Il connaît  leur moralité à géométrie variable,  rompus  aux infamies et abjections  qui ont conduit à l’effondrement de ce parti avant la CNS. Le pamphlet sanglant de Moukouéké contre Lissouba faisait partie du cahier de charges imposé par Sassou. Question de stratégie, on ne pouvait  livrer l’UPADS à Sassou que si Moukouéké était maintenu député.  L’épisode  de sa défaite  à Mabombo  lors des législatives de 2007, mettait à nu  cette culture de tricherie. Alors qu’il venait d’être battu à Mabombo, François IBOVI décida de revenir quelques jours après la proclamation des résultats définitifs, - comme l’a fait Mboulou à  Vindza  récemment – pour  déclarer des résultats contraires aux procès verbaux des bureaux de vote. Moukouéké venait d’être nommé  député. Il ne le savait peut être pas, il venait de se mettre le doigt dans l’œil. Sous les fourches caudines du PCT, l’UPADS venait de perdre la voix de son Premier Secrétaire.  Il était ipso facto privé de marge de manœuvres au risque de se faire rappeler  les conditions douteuses de sa nomination. Le piège venait de se refermer sur lui.

     

    Une fois de plus, il n’y eut  aucun retour sur investissement sur les millions de FCA ( 300 millions de FCA, disent les mauvaises langues)  que Sassou avait misés sur la tête  de Moukouéké . Comme tout dictateur, Sassou exècre l’échec. L’argent du contribuable congolais, jeté pour rien, surtout qu’il sait que cette fois fois-ci, faisant fi de leur indulgence légendaire, les congolais  lui demanderont des comptes.  La messe fut donc dite pour le camarade Moukouéké ;  et aux récentes vraies fausses législatives de 2012, Moukouéké a été battu à plate couture par un candidat du…PCT. 

     

    On a vu dans quelles conditions Madame Lissouba,  qui n’a aucune légitimité politique a été utilisée, trimbalée jusqu’à Oyo, auprès de Dieu Dénis, pour préparer la machination qui aurait  abouti au retour  plus ou moins forcé deLissouba au Congo. La vente de l’hôtel particulier, rue de Prosny à Paris par Jocelyne Lissouba, procédait de cette conspiration qui aurait fini de chosifier  l’ancien Président.  Même s’il est indisponible depuis un certain temps,  Le Prof des Prof sentit venir le coup tordu de Sassou  et les velléités corruptives de ce dernier, se heurtèrent en effet à une cinglante fin de non recevoir de sa part. Autre échec retentissant…

     

    Autre  flèche dans le carquois de Mpila : Mimi Madingou.  Peu avant  2009, Sassou avait jeté son dévolu sur lui, qui, compte tenu des vieilles relations d’amitié avec Maurice Nguesso, avait  promis réaliser, ce que les autres n’ont pas pu : en gage d’amitié, il avait pris l’engagement de ramener  le parti et ses électeurs à Sassou. La candidature de Mpoungui en 2009 alla droit dans le mur de l’invalidation à cause des collusions des intérêts égoïstes du nouveau cheval de bataille de Sassou et ceux de  l’UPADS. Réussira-t-il son  pari ?    L’histoire, seule juge des temps nous le dira.

     

    L’URD-MWINDA,  également sous la houlette de Kinfouissa fait des mains et des pieds pour avoir accès à la mangeoire. Ce parti est bel et bien dans le collimateur des officines de Oyo. L’attitude de Kinfouissa, notamment lors de la supercherie d’EWO laisse penser que Sassou est prêt à réussir son pari. Mais c’est une autre histoire…

     

    Est-ce une poisse de toujours miser sur des mauvais chevaux quand il s’agit de l’UPADS ? Pourquoi ne réussit-il pas pour l’UPADS ce qui a été une simple formalité pour le MCDDI ou le RDD ?

     

    Les militants de l’UPADS  avaient très  vite compris que ces prédateurs d’un nouveau genre veulent plutôt vivre du nom du parti, pour s’associer à la dictature de Brazzaville et reconstituer leurs ressources comme ils n’hésitent plus à le dire dans les chaumières de leurs partisans, souvent réduits au carré ethnique immédiat. Au mépris de toute considération morale et éthique, ils abusent de la confiance des  militants les plus fragiles pour  les accompagner dans leur dérive de positionnement personnel à tout prix, constituant ainsi une dot dont a besoin le dictateur de Brazzaville pour se maintenir au pouvoir.

     

    En réalité, tout parti doit briser l’aboulie propagée  par le PCT et se projeter  dans la gestion des conditions de l’éviction de toute l’équipe dirigeante actuellement au pouvoir au Congo. Le Congo  trouverait ainsi l'occasion de pansement des blessures d'un peuple broyé par la mauvaise foi d'un régime cupide, tyrannique, dénaturé et infecté par des transfuges éhontés. L'ampleur du désappointement de ce peuple en quête d'équité, de justice et de liberté n'avait jamais autant atteint son paroxysme. En jouant le pourrissement, Sassou et son clan courent le risque d'être désavoués et défenestrés par le réveil brusque d'un peuple prétendu fataliste, longtemps grugé. Dans  cet ultime labeur, le rôle d’une UPADS rénovée, est appelé à être décisif…

     

    Djess dia Moungouansi :  La plume du peuple.

     

    Blog de Djess:  http://demainlecongo.kazeo.com/

      


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    Et Maintenant...Qualle alternative politique au Congo?

     

    « Ce n'est pas la révolte en elle-même qui est noble, mais ce qu'elle exige » Albert Camus

    Dans « La Marée du soir », Montherlant a écrit « Il n’y a que deux partis dans un pays : ceux qui osent dire non, et ceux qui ne l’osent pas. Quand ceux qui ne l’osent pas dépassent en nombre considérable ceux qui l’osent, le pays est fichu ». Reprenons à notre compte cette pertinente réflexion.

    L’insigne impéritie dans laquelle Sassou et son PCT ont plongé le peuple congolais, met en relief l’impossibilité d’une alternance de pouvoir au Congo-Brazzaville, ni par les urnes, ni par les armes. Par leur nocivité, deux hypothèses se valent : soit Sassou reste au pouvoir à vie, soit, malmené par l’âge et/ou par les ennuis de santé, il désigne son fils Kiki NGuesso comme successeur. Au nez et à la barbe des congolais. Ne varietur !

    Photo : La dynastie Sassou, troisième génération

    Là est précisément le drame. A chaque échéance électorale, notre pays tombe de charybde en scylla. Aussi, l’arrêt du processus démocratique est aussi inquiétant qu’un lugubre crépuscule du soir.

    Si la main basse sur la chambre basse- sans jeu de mot -, est un truisme (95 % sont PCT et apparentés) ; le retour ipso facto, du monopartisme, en est un autre. A se demander quel était l’intérêt de ce pouvoir, d’organiser une telle élection, à coups de milliards, et foncièrement sans objet pour le peuple ?

    Comme à l’accoutumée, notre chère opposition, engluée dans une espèce d'incapacité à créer un véritable rapport de force face à un pouvoir autiste, s'était bornée dans des formules incantatoires du genre : « Nous irons à cette élection pour montrer nos forces » dixit Mathias DZON. Superbe de ridicule. Pire encore, en adoptant une stratégie déconcertante qui consiste à maintenir leur candidature tout en demandant l’annulation du scrutin, je confesse mon incapacité à comprendre une telle attitude. Loin de desservir le pouvoir, cette stratégie, cautionnant involontairement cette mascarade, a été une manœuvre inespérée d’embellissement de l’image d’un régime à bout de souffle.

    Nous sommes face à un pouvoir qui passe le clair de son temps à affiner son projet monarchique, en renvoyant les préoccupations des Congolais aux calendes grecques. Il s’applique à induire le sérum de résignation à tout un peuple, pour que nulle clameur ne vienne réprouver ses turpitudes.

    En vampirisant toutes les institutions, le pouvoir ôte délibérément au peuple, les seuls moyens d’expression qui raviveraient sa dignité. Plus qu’une révolte, c’est une révolution qui viendrait à bout de ce système. La différence entre les deux est que la révolte vise seulement la fin de l’oppression, de l’injustice, de la servitude des citoyens. En réalité, elle ne met pas fin à une injustice, ni au tribalisme institutionnalisé. En revanche, la révolution vise un remplacement de l’ancien système par un nouveau, un changement radical des hommes et femmes qui font peser d’inimaginables calamités sur nos populations.

    Le gangstérisme politique le plus abject a été mis en exergue à VINDZA. On a rarement vu un pouvoir, mettre autant d’énergie pour sonner le glas d’un processus démocratique. Ce pouvoir, a encore prouvé sa volonté de gouverner le Congo par l'injustice, la tricherie ; la falsification et par des méthodes tyranniques. Avec une effronterie qui n’a d’égale que leur mépris des valeurs essentielles de la démocratie, le ministre de l’intérieur a eu l’outrecuidance de proclamer des résultats à milles lieues des suffrages sortis de différents bureaux de vote : Jean Paul MATSIMA, le vainqueur incontesté des urnes a obtenu 1348 voix. Il s'est vu attribuer 1009 voix lors de la proclamation des résultats et Aimé Emmanuel Yoka qui a obtenu 934 voix s'est vu attribuer 1287 voix.

    Ce n’était plus de la mystification politique ; c’était un délit moral et politique. Un affreux rapt éthique ! En piédestalisant la médiocrité et l’impudence, on consacre le glissement de l’acceptable vers l’inacceptable, la banalisation des fautes cardinales, la terreur, les mensonges et l’indignation. En somme, la disparition définitive du lien entre éthique et morale, droit et politique.

    Face à ce tableau d’une extrême laideur morale, jusqu’où un peuple peut-il continuer à subir les affres d’un système conçu pour écraser, avilir, flétrir ?

    La vie des révoltés légendaires comme Spartacus ou Toussaint Louverture était régie par un principe : « Plutôt mourir debout que de vivre à genoux ». Ils avaient la maîtrise logomachique et l’habileté manœuvrière nécessaires pour gravir l’ultime marche du panthéon politique. C’est ce que nous n’avons pas. Il faut plus, de telle sorte qu’au bout de longues années, l’on soit en paix avec sa conscience, serein au soir tombant du destin, persuadé que l’action menée est sa meilleure plaidoirie.

     

    Un peuple peut souffrir, jusqu’à l’extrême limite, de l’oppression d’un tyran, mais le peuple sait, aussi, être sans pitié, voire tyrannique. Nicolas Ceausescu, Idi Amin DADA, Hilter, Mobutu, Pol Pot ne sont plus là pour nous en dire un peu plus. Dommage. Ils n’étaient tous, que des fous, pas des grands hommes. Des fous lucides cependant, car ils avaient perçu, dans des moments de transe subliminale, la médiocrité du genre humain, la fragilité de la vie On ne peut pas, en tant qu’acteur politique exerçant une autorité étatique, n’être subjugué que par l’ivresse que procure l’image de soi que vous renvoie chaque jour, Télé Tâ Nkombo ; la sensation d’être Dieu le père parce qu’on détient entre les mains, le pouvoir de défaire des vies, d’en fabriquer de toutes pièces, d’ordonnancer même la mort et de l’administrer ; la crainte, l’envie, la soumission et la terreur qu’on suscite autour de toi.

     

    Du reste, il est superflu de rappeler à ce pouvoir que tout peuple sait inventer des alternatives de changement et de rupture viables pour lui, quelque soit le prix à payer. Comme dirait l’autre, ceux qui ont trouvé tant de moyens d’étouffer la liberté où elle est née, n’en ont encore trouvé aucun pour l’empêcher de naître et de faire explosion là où elle ne s’est jamais montrée.

     

    La nuit a trop duré, mais le jour se lèvera dans l’amertume pour un souffle nouveau. Comme lors de l’avènement de la CNS de 1991, le Congolais retrouvera sans conteste, dignité et respect et foulera au pied toute désinvolture. C’est le peuple qui donne le pouvoir et cela, les congolais ne l’ont jamais oublié.

    Pour ma part, j’anesthésie le temps qu’il faut passer pour nous dessiller et nous aider à exhumer notre orgueil, afin de s’affranchir du joug dictatorial. On s’en doutait bien : « Les cercles du pouvoir de Brazzaville s’inquiétaient moins des conséquences des printemps arabes que du relâchement du lien avec la France » (1) Aussi, nous obtiendront la liberté au sens plein du terme si et seulement si nous réussissons à tous les niveaux, à se faire violence et prendre le taureau par les cornes. Nul destin inexorable ne nous prédispose en effet à être sous la botte d’un tyran. Toute misère mène à la révolte ou à la soumission ; le choix est clair. Mais peut-être l’histoire de l’humanité est-elle, d’une certaine manière, l’histoire des révoltes et des révolutions… N'oubliez pas le mot de Romain Rolland (écrivain français, pacifiste et humaniste). « Même sans espoir la lutte est encore un espoir ».

    (1) La Lettre du Continent N° 629 du 16 Février 2012.

     

    Djess dia Moungouansi  

    La plume indépendante au service du peuple.

    Vice- Président du Cercle « LA RUPTURE ». 

      


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