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Une pensée, une réflexion, une action efficace<o:p></o:p>
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PREAMBULE : <o:p></o:p>
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Lexpérience de la vie politique Congolaise depuis lindépendance, rythmée par la violence politique, lenrichissement illicite et le détournement de lethnie à des fins politiques, constitue aujourdhui encore, lobstacle majeur à la constitution dune nation prospère et soudée dans des institutions fortes.<o:p></o:p>
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Conscient de la nécessité de Rompre avec cette culture politique pour initier une nouvelle culture politique dEthique, de patriotisme, dans des institutions de nature à susciter la création dune Nation, dune économie prospère, et lépanouissement du talent de lindividu. <o:p></o:p>
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Nous, Congolais et personnes de nationalité autre que le Congo, soucieux de créer une société nouvelle au Congo, constatant que la « LA RUPTURE » avec lancienne culture politique responsable de cinquante ans de malheurs, des pleurs et des gémissements, est la seule voie royale pour changer le destin de notre pays.<o:p></o:p>
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Décidons de nous organiser dans le cadre du cercle de réflexion « LA RUPTURE »<o:p></o:p>
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1. Constitution et dénomination <o:p></o:p>
Il est formé entre les soussignés et les autres personnes adhérant aux présents statuts et remplissant les conditions indiquées ci-après une association régie par la loi du 1er juillet 1901 telle que modifiée et ses textes d'application dont le nom est :<o:p></o:p>
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CERCLE DE REFLEXION « LA RUPTURE »<o:p></o:p>
Le cercle de réflexion « LA RUPTURE »a pour but de promouvoir une nouvelle culture politique au Congo-Brazzaville imprégnée de patriotisme, dintelligence dorganisation, et de stratégie efficace pour contribuer à linstauration dune société nouvelle à travers des institutions adaptées à nos valeurs ancestrales. Le Cercle réuni des individus de nationalité congolaise ou de toute autre nationalité désireux de pouvoir contribuer par leurs idées et leurs expériences, à lélan de rupture avec la culture politique de violence, denrichissement illicite, et dimprovisation en cours depuis le triomphe de lidéologie du PCT au Congo-Brazzaville.<o:p></o:p>
Par conséquent le cercle « LA RUPTURE » a pour objets :<o:p></o:p>
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-Déchanger des réflexions et des idées sur des thèmes porteurs de « RUPTURE » dans la pratique politique du Congo-Brazzaville. <o:p></o:p>
-Dapporter une réflexion efficace sur le type dinstitutions adaptées à lâme de la société Congolaise. <o:p></o:p>
-De Réfléchir sur la stratégie efficace susceptible de créer le rapport de force de nature à faire flancher le régime de Brazzaville dans le sens dune concertation nationale Inclusive. <o:p></o:p>
-Dinviter régulièrement les animateurs dautres cercles de réflexion politiques pour senrichir de leurs expériences.<o:p></o:p>
-Dune manière générale, dorganiser toutes sortes de manifestations réunissant des individus ayant un intérêt pour échanger et réfléchir sur des thèmes politiques relatifs au renouveau politique.<o:p></o:p>
-Etablir les chantiers de la rupture politique, recevoir et entendre les décideurs politiques Congolais et de la société civile, sensibles à la nécessité dune rupture politique Au Congo- Brazzaville.<o:p></o:p>
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Afin de réaliser ces objets, le Cercle pourra, notamment :<o:p></o:p>
-Organiser toutes manifestations publiques, opérations de communication, conférences, colloques ou publications, en France et à létranger ;<o:p></o:p>
-sassurer le concours de tout partenaire, financier, commercial, industriel ou autre, directement concerné par la mission, lobjet ou les activités du cercle, ou susceptible de lêtre ;<o:p></o:p>
-Réaliser, pour ses membres ou pour le compte de tiers, toutes études, recherches ou enquêtes, en rapport avec son objet ;<o:p></o:p>
-Faire publier des documents (rapports, livres, revues, ) sur les réflexions et idées développées par le Cercle ou lun ou plusieurs de ses membres ; <o:p></o:p>
-Et plus généralement, entreprendre toute action susceptible dy concourir ou den faciliter la réalisation.<o:p></o:p>
- Mener toute action de nature à sauvegarder les droits et libertés fondamentaux au Congo-Brazzaville, ainsi que toute action utile de nature à réaliser les idées porteuses de rupture dans la vie politique Congolaise.<o:p></o:p>
3. Moyens dactions<o:p></o:p>
Le cercle constitué dadhérents et de sympathisants, pourra, pour ce faire, demander des aides financières, ou mieux, en nature (soutien logistique, matériel, etc.) tant aux collectivités locales quaux autres personnes morales et aux personnes physiques. Elle pourra recevoir des dons et des legs. <o:p></o:p>
Le patrimoine de lassociation répond seul des engagements contractés en son nom, sans quaucun des membres de lassociation ou du secrétariat ne soit responsable personnellement <o:p></o:p>
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4. Siège Social<o:p></o:p>
Il pourra être transféré par décision majoritaire des membres.<o:p></o:p>
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5. Les Membres<o:p></o:p>
Le cercle se compose de membres fondateurs, de membres adhérents, de membres sympathisants et de membres dhonneurs. Sont considérés comme membres toutes personnes physiques remplissant les conditions dadhésion et admis par le secrétariat dans les conditions décrites à l'article 8.<o:p></o:p>
5.1 Les membres fondateurs :<o:p></o:p>
Sont membres fondateurs du cercle les membres adhérents qui ont participé à sa constitution. Ces membres doivent sacquitter de leur cotisation annuelle.<o:p></o:p>
Ils sont irrévocables sauf démission ou décision unanime de lensemble des autres membres fondateurs.<o:p></o:p>
Les membres fondateurs pourront devenir membre dhonneur lorsquils ont au moins deux ans dactivité en cercle, et quils se sont illustrés par leur créativité, et lorsque leurs activités professionnelles ne leur permettent pus de participer aux réunions du cercle. <o:p></o:p>
5. 2 Les membres adhérents :<o:p></o:p>
Sont membres adhérents les personnes qui participent régulièrement aux réunions du cercle et qui sillustrent par leur créativité desprit dans la contribution à la réalisation de lobjet du Cercle. Pour devenir membre adhérent, il est nécessaire dêtre préalablement présenté et parrainé, dans les conditions précisées à l'article 8 ci-dessous et de faire la démonstration dun talent précis.. Les membres adhérents versent à lassociation une cotisation trimestrielle dont le montant est déterminé chaque année par le secrétariat. <o:p></o:p>
5.3 Les membres dhonneur :<o:p></o:p>
La qualité de membre d'honneur du Cercle est décernée par le secrétariat aux personnes qui se sont illustrées par leur créativité, et qui ont fait au moins deux ans dans le cercle. Le membre dhonneur peut sacquitter à titre volontaire dune cotisation laissée à sa discrétion.<o:p></o:p>
5.4 Les membres sympathisants :<o:p></o:p>
La qualité de membre sympathisant est attribuée par le secrétariat aux personnes qui ne paient pas de cotisation mais sont invitées à participer aux travaux du Cercle par un membre adhérent ou un membre dhonneur. Ils participent ponctuellement aux activités du cercle et sacquittent uniquement dune cotisation ponctuelle à chaque évènement auquel ils participent. Les membres sympathisants peuvent faire la demande pour devenir membre adhérent. Les membres sympathisants nont pas eux-mêmes la possibilité dinviter d'autres membres sympathisants. <o:p></o:p>
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6. Parrainage et Admission<o:p></o:p>
Ladmission de tout nouveau membre est subordonnée au respect des conditions applicables à chaque catégorie, selon les termes définis à larticle 7 ci-dessus.<o:p></o:p>
A lexception des membres fondateurs, tout adhérent doit se faire parrainer par lun des membres adhérents ou des membres dhonneur de son choix et être agréé par le secrétariat. <o:p></o:p>
Les demandes dadmission doivent être formulées par écrit au secrétaire général, accompagnées des déclarations de parrainage.<o:p></o:p>
Le refus dagrément na pas à être motivé.<o:p></o:p>
Chaque membre admis prend lengagement de respecter les présents statuts qui lui sont communiqués à son entrée dans lassociation.<o:p></o:p>
Chaque membre adhérent ou membre dhonneur peut inviter aux manifestations du Cercle de Réflexion « LA RUPTURE » plusieurs personnes de son choix, sous réserve d'en informer le secrétariat afin que celui-ci délivre aux personnes présentes aux manifestations en question le statut temporaire de membre sympathisant. <o:p></o:p>
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7. Perte de la Qualité de Membre <o:p></o:p>
La qualité de membre se perd :<o:p></o:p>
-Par décès,<o:p></o:p>
-Par démission adressée par écrit au secrétaire,<o:p></o:p>
-Par exclusion prononcée par le secrétariat à la majorité simple pour infraction aux présents statuts ou motif grave portant préjudice moral ou matériel au cercle. <o:p></o:p>
-Par radiation prononcée par le Comité de Direction à la majorité simple pour non paiement de la cotisation un mois après son échéance.<o:p></o:p>
Avant la prise de décision éventuelle dexclusion ou de radiation, le membre concerné est invité, au préalable, à fournir des explications écrites au secrétariat.<o:p></o:p>
Sil le juge opportun, le secrétariat peut décider, pour les mêmes motifs que ceux ci-dessus indiqués, la suspension temporaire dun membre, plutôt que sa radiation.<o:p></o:p>
Cette décision implique la perte de la qualité de membre et du droit de participer à la vie sociale, pendant toute la durée de la suspension, telle que déterminée par le secrétariat dans sa décision.<o:p></o:p>
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8. COTISATIONS<o:p></o:p>
La cotisation due par chaque catégorie de membre, sauf les membres dhonneur, est fixée chaque trimestre par le secrétariat.<o:p></o:p>
Une cotisation ponctuelle payable par tous, sera en outre perçue spécifiquement lors de chaque manifestation afin de payer les frais dorganisation. Une cotisation différente pourra être fixée selon que lon est membre adhérent ou dhonneur et membre invité<o:p></o:p>
9. RESSOUCES DU CERCLE<o:p></o:p>
Les ressources du Cercle se composent :<o:p></o:p>
Du produit des cotisations versées par les membres,<o:p></o:p>
Dautres ressources ou subventions qui ne seraient pas contraires aux textes législatifs et réglementaires en vigueur. <o:p></o:p>
10. Le Secrétriat de direction<o:p></o:p>
Le cercle est administré par un Secrétariat de Direction composé de trois personnes élues pour deux ans par lassemblée générale, parmi les membres fondateurs et les membres adhérents. Les trois personnes composant le bureau doit faire preuve de talents précis et exposé le jour de leur élection un exposé sur ce que leur évoque « LA RUPTURE » politique au Congo-Brazzaville.<o:p></o:p>
Le secrétariat de Direction constitue lunique instance décisionnelle et de débat : <o:p></o:p>
-Il est le garant des prises de positions du cercle vis à vis des engagements extérieurs. <o:p></o:p>
-il assure la conduite des projets et met en place les nouvelles orientations et actions prévues.<o:p></o:p>
-Il assure les affaires courantes et le fonctionnement quotidien du cercle.<o:p></o:p>
Le secrétariat de Direction a la faculté de procéder à des cooptations. <o:p></o:p>
Ces cooptations sont soumises à la ratification dune réunion du cercle convoquée pour la circonstance. Les éventuels membres parrainés ou cooptés doivent justifier dun talent précis, dun amour ardent du pays, et faire lobjet dun entretien. Ladhésion nest effective quaprès production dun écrit de deux pages au moins sur la nécessité dune « RUPTURE » au Congo-Brazzaville. Le secrétariat de direction est composé dun secrétaire général, dun rapporteur et dun trésorier.<o:p></o:p>
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LE SECRETAIRE GENERAL:<o:p></o:p>
Le secrétaire général convoque les réunions du Cercle et celles du secrétariat de direction. Il est le garant de la philosophie de la rupture politique, le porteur ou le continuateur de la vision de la société nouvelle à réaliser. Il doit faire preuve de patriotisme, damour ardent des Congolais et de talent.<o:p></o:p>
Il travaille en équipe et doit disposer dun véritable sens de lécoute.<o:p></o:p>
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RAPPORTEUR :<o:p></o:p>
Il assiste le secrétaire général et le remplace en cas dabsence, dempêchement ou de démission.<o:p></o:p>
Il rédige les procès-verbaux des délibérations et des assemblées générales et en assure la transcription sur les registres.<o:p></o:p>
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TRESORIER<o:p></o:p>
Le trésorier est chargé de tout ce qui concerne la gestion du patrimoine du cercle.<o:p></o:p>
Il effectue tous paiements et perçoit toutes cotisations sous la surveillance des autres membres du secrétariat et chaque fin de trimestre, il fait le point de sa comptabilité en réunion du cercle. <o:p></o:p>
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votre commentaire -
CERCLE DE REFLEXION LA RUPTURE
(CRR)<o:p></o:p>
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Charte des droits et responsabilités <o:p></o:p>
Nous, membres du Cercle de réflexion la rupture, parties à la présente Charte,<o:p></o:p>
§ Ayant à lesprit, les rêves de nos pères de lindépendance ;<o:p></o:p>
§ Considérant la culture politique actuelle denrichissement illicite, de détournement de lethnie à des fins politiques, de violence, et de fuite du contradictoire ;<o:p></o:p>
§ Considérant que LA RUPTURE avec cette culture politique est la condition sine qua none à la réalisation des rêves des pères de notre indépendance;<o:p></o:p>
§ Considérant limportance historique de luvre de RUPTURE et les obstacles à franchir exigeant une discipline sans faille et un esprit déquipe et dordre ;<o:p></o:p>
§ Considérant la situation politique, économique et sociale du Congo, elle-même due au déni des principes démocratiques inspirés par la CNS ;<o:p></o:p>
§ Incarnant les aspirations des Congolais à voir la génération dune autre culture politique pétrie de patriotisme, de service, de responsabilité, autour dinstitutions à même de résoudre nos maux les plus profonds ; <o:p></o:p>
§ Acceptant de nous consacrer à luvre de RUPTURE, esprit politique de notre temps, seule uvre à même de nous sortir de légarement politique dans lequel nous nous trouvons aujourdhui, de créer une véritable nation, dinstaurer un système économique respectueux de nos valeurs traditionnelles et dinstitutions gardiennes de notre indépendance et de notre dignité ; <o:p></o:p>
§ Convaincus que la discipline, la conscience, la compétence, la probité, le dévouement et la loyauté au sein du cercle sont des qualités essentielles à la réalisation de son uvre de RUPTURE et dinstauration dun Congo nouveau ;<o:p></o:p>
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Souscrivons aux valeurs cardinales ci-après :<o:p></o:p>
1. La Primauté de lintérêt de luvre de RUPTURE : Toute décision, toute action ou toute tâche doit sinscrire et être menée dans loptique de la réalisation de luvre de RUPTURE, selon les exigences et normes de rigueur et de qualité.<o:p></o:p>
Toute décision, tâche, ou action au nom du Cercle doit être soumise à lappréciation des dirigeants du Cercle de toutes les régions. Ces derniers ont 48 heures pour donner leur avis, dépassé ce délai, ils sont réputés forclos et daccord avec la proposition initiale. <o:p></o:p>
Il est indiqué que la feuille de route constitue loutil dorganisation des actions de la RUPTURE et réalise sa stratégie daction.<o:p></o:p>
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2. Collégialité et Solidarité : Toute décision ou tout acte du Cercle LA RUPTURE engage chaque membre.<o:p></o:p>
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Tout membre du Cercle a lobligation de soutenir les décisions prises en son sein et de taire les siennes si elles nont pas été retenues.<o:p></o:p>
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Chaque membre du Cercle sinterdit de répondre à une sollicitation de nature publique sinscrivant dans la mission du Cercle sans en avoir reçu mandat du bureau exécutif. La parole publique de chacun dans le cadre de la mission du Cercle, engage le Cercle dans son ensemble. <o:p></o:p>
Les membres du Cercle ont le devoir de solidarité dans la défense des intérêts supérieurs de son oeuvre, et cette solidarité doit sexercer dans un esprit de responsabilité.<o:p></o:p>
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3. La Responsabilité : Chaque membre du Cercle sengage à accorder une importance capitale à sa charge et à toute mission qui lui est confiée ; il accepte le principe den assumer limputabilité devant le Cercle, les responsabilités professionnelles ou autres notamment de nature politique ne pouvant constituer en aucun cas une excuse au non accomplissement à temps dune tâche.<o:p></o:p>
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4. LIntégrité : La qualité de membre du Cercle et la responsabilité qui en découle engagent tout membre à cultiver une probité publique qui lhonore et contribue à la dignité du Cercle. <o:p></o:p>
Lincorruptibilité est une règle partagée. La vigilance dans les relations avec les leaders et autres responsables politiques est de rigueur.<o:p></o:p>
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5. Le Respect mutuel : Les membres du Cercle travaillent dans un esprit de partage didées et de valeurs en faisant preuve de modération, dans le respect des différences de chacun, et bannissant tout esprit de contradiction gratuite ou de querelles oiseuses.<o:p></o:p>
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6. Impartialité et objectivité : Toute partialité en faveur de son groupe communautaire ou régionale, amical, familial est proscrite. <o:p></o:p>
Lobjectivité et léquité dans le traitement des dossiers et des questions constituent des règles de fonctionnement pour les membres du Cercle.<o:p></o:p>
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7. La Transparence : Chaque membre du Cercle cultive et pratique la transparence et sinterdit la rétention de linformation. Est réputé transparent, le choix de certains membres quant à leur travail stratégique dans le cercle et le risque important inhérent à cela, dès lors quils sont connus du bureau exécutif.<o:p></o:p>
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8. LObligation de réserve : Chaque membre du Cercle a lobligation de ne pas divulguer les informations internes au Cercle, sauf mandaté par le bureau exécutif ;<o:p></o:p>
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La confidentialité des débats relève de la loyauté vis-à-vis du Cercle, mais aussi de la sérénité de ses travaux et de sa crédibilité.<o:p></o:p>
9. LOuverture desprit : Le dialogue objectif, basé sur les idées, la courtoisie et des sources dinformation fiables, doit guider tout processus de prise de décision au sein du Cercle.<o:p></o:p>
10. Discipline dans la prise de décision: Tout membre du cercle doit respecter scrupuleusement le processus de prise de décision se déroulant en deux phases : Par proposition émanant du bureau exécutif et soumise à lappréciation des dirigeants régionaux du Cercle, soit par proposition émanant des dirigeants régionaux soumise au bureau exécutif. Dans les deux cas, le bureau exécutif, gardien de lesprit de RUPTURE, est maître de retenir les amendements pertinents à ses propositions, ainsi que la pertinence des propositions qui lui sont soumises. Le bureau exécutif est composé de deux membres visibles, et dun membre invisible en raison de sa fonction sensible et fortement dangereuse. Le bureau exécutif est chargé de la définition et de la mise en uvre de la stratégie du cercle, il est le gardien de luvre de RUPTURE sur le plan national et international. Les bureaux régionaux sont chargés des mêmes fonctions sur le plan local ou régional.<o:p></o:p>
11. Discipline daction : le bureau exécutif est seul habilité à parler au nom du Cercle sur le plan national ou international. Il peut déléguer cette faculté à un des bureaux locaux ou régionaux en fonction des besoins de la cause. Toute communication au nom du Cercle est au préalable soumise à lappréciation du bureau exécutif et des dirigeants des bureaux régionaux.<o:p></o:p>
Acceptons que :<o:p></o:p>
12. Tout manquement aux principes et valeurs ci-dessus fasse lobjet des sanctions suivantes, proportionnellement à leur gravité : Avertissement, Blâme, Suspension, Exclusion. <o:p></o:p>
Le Bureau exécutif statue, au préalable, sur chaque cas.<o:p></o:p>
Paris, le 3 décembre 2009<o:p></o:p>
Ont signé :<o:p></o:p>
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Une pensée, une réflexion, une action efficace<o:p></o:p>
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LE MANIFESTE DE LA RUPTURE
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Table des matières :<o:p></o:p>
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¨ Titre 1 : Pères de lindépendance et luvre de RUPTURE avec la colonisation .p.3<o:p></o:p>
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¨ Titre 2 : Indépendance et confiscation de lesprit de RUPTURE : génération dune culture politique rétrograde .p.5<o:p></o:p>
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¨ Titre 3 : La Conférence nationale : échec de la mise en uvre de LA RUPTURE .p.8<o:p></o:p>
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¨ Titre 4 : Résurgence de lesprit de RUPTURE : mode demploi.. p.10<o:p></o:p>
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¨ Titre 5 : RUPTURE et ruptures .. p.13<o:p></o:p>
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Une aspiration politique saffirme de plus en plus comme lesprit politique de notre temps : Laspiration à LA RUPTURE.
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Cette aspiration est en train détablir une véritable ligne de démarcation politique entre les porteurs dune nouvelle culture politique, et des forces et personnalités politiques congolaises qui perpétuent la culture politique rétrograde actuellement en vogue, ou souhaitent simplement récupérer cette aspiration en manifestant les mêmes symptômes de la culture politique rétrograde, maintenant de ce fait le statu quo.
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De ce constat, deux choses en résultent.
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Primo que LA RUPTURE avec la culture politique rétrograde en vogue dans notre pays supportant à quelques variantes près, les différents régimes politiques qui se sont succédés, depuis notre indépendance, saffirme comme une exigence politique incontournable pour lavènement dun Congo nouveau.
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Ensuite quil est grand temps que les porteurs de LA RUPTURE exposent au peuple congolais, la nature de cette RUPTURE politique, ses buts, et la philosophie politique qui la sous-tend, afin que chacun puisse être suffisamment armé pour discerner le vrai de livraie.
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Cest à cette fin, que les porteurs de LA RUPTURE se sont retrouvés ce Dimanche 21 mars et ont rédigé le manifeste suivant.
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I- LES PERES DE LINDEPENDANCE ET LUVRE DE RUPTURE.<o:p></o:p>
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« Au point de vue politique, il ny a quun seul principe, la souveraineté de lhomme sur lui-même. Ce principe de souveraineté sappelle liberté », Victor Hugo.
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Ce principe de liberté croissait dans les curs et les esprits de certains Congolais qui très tôt avaient compris que la dignité dun peuple exigeait que celui-ci soit maître de son destin en sorganisant selon le projet politique de son choix.
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Ces précurseurs de la liberté, les plus connus tels que Matsoua, Charles Kibangou, et tous ceux qui ont uvré dans lombre, sétaient tous dressés, chacun à sa manière contre le système colonial.
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La lutte pour la liberté des Congolais en particulier et des Africains en général était entendue à cette époque comme une lutte de RUPTURE avec le système colonial qui prévalait partout en Afrique noire.
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La Rupture avec le système colonial voulue par nos pères de lindépendance impliquait la déconstruction des fondements mêmes de ce système constitué des dénégations de notre humanité, de notre capacité dorganisation politique libre, et de notre intelligence à générer toute civilisation.
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Le système colonial était porté par une culture politique de supériorité raciale dont la mise en uvre nétait possible et justifiée à posteriori quen organisant des conditions matérielles dune incapacité des Africains et des Congolais à sorganiser librement et à générer une économie propre à leurs intérêts.
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Pour ce faire, la déstructuration de toute autorité politique coutumière était encouragée, la constitution dune élite intellectuelle locale pour soutenir luvre coloniale locale était accentuée, et enfin, était édifiée une administration régulant les transactions entre la colonie et la métropole.
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Il apparaît déjà ici, deux tendances, la tendance des patriotes se battant contre la culture politique de supériorité raciale fondant le système colonial et la tendance collaborationniste au système colonial.
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La première tendance poursuivait la RUPTURE avec le système colonial à travers lédification dune société politique libre, disposant de son propre destin politique et à même de démentir les préjugés sur les africains contenus dans la culture politique de supériorité raciale.
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Ce combat politique de RUPTURE était porté par les valeurs de dignité, de liberté et de prospérité économique dans le cadre dinstitutions indépendantes du système colonial.
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En revanche, la deuxième tendance visait à continuer le système colonial ainsi que la culture politique de supériorité raciale qui le sous-tendait en profitant des privilèges quaccordait de servir les intérêts du colon.
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Aussi, le système colonial disposait-il, de congolais façonnés à son image qui ne trouvaient aucun intérêt à soutenir luvre de RUPTURE et nenvisageaient aucun avenir politique possible du Congo en dehors de la France.
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Cest ainsi que les assassinats et disparitions de ceux qui se battaient pour la RUPTURE avec le système politique colonial fondé sur la supériorité raciale, pour des valeurs de dignité et de liberté, ont largement profité à la tendance collaborationniste recherchant le maintien de leurs privilèges vis-à-vis des Congolais dit paysans ou non instruits.
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Cest dans ce contexte que survint lindépendance de notre pays, lesprit de RUPTURE habitant les combattants de la liberté était confisqué par la tendance collaborationniste.
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- INDEPENDANCE ET CONFISCATION DE LESPRIT DE RUPTURE : GÉNÉRATION DUNE CULTURE POLITIQUE RETROGRADE.<o:p></o:p>
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« Les colonies ne cessent pas dêtre des colonies parce quelles sont indépendantes. » , Benjamin Disraeli.
Lidéal de ceux qui sétaient levés contre le système colonial était de construire un Etat en mesure daffirmer lhumanité du Congolais, cest-à-dire sa capacité de se gouverner librement dans lunité et la dignité en élevant son niveau de vie et de conscience.
Les valeurs de liberté, de dignité, dunité et de prospérité devraient donc être les principaux facteurs de construction politique de notre pays lors de son indépendance.
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Aussi, en restant au plus près de ces valeurs, il aurait fallu lors de lindépendance, penser et organiser lunité des peuples circonscrits dans lespace géographique de notre pays, mettre en place des institutions à même de sauvegarder notre liberté et donc notre dignité, et enfin inventer le système financier adapté à nos intérêts économiques.
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Face à ces exigences, suite logique du combat pour la RUPTURE davec le système colonial mené par nos pères de lindépendance, notre indépendance sest plutôt faite dans une continuité déguisée avec le système colonial.
Lesprit de RUPTURE porté par ceux qui sétaient battus pour un Congo libre dans la dignité, sest retrouvé confisqué ou étouffé.
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Aussi, au lieu dune culture politique patriotique de dignité et de prospérité économique pour notre peuple, nous allons assister à la génération dune culture politique rétrograde. Cette culture politique rétrograde constitue une sorte de transposition imparfaite de la culture politique de supériorité raciale supportant le système colonial.
En effet, la supériorité raciale véhiculée par la culture politique supportant le système colonial est transposée dans la culture politique rétrograde par le tribalisme ou la doctrine prônant la conquête et la conservation du pouvoir par une ethnie au détriment des autres occupants le même espace géographique.
Il est aisé de constater comment au sein de lélite congolaise contemporaine de lindépendance va se construire la tribalisation de la vie politique comme la été la racialisation de la gestion coloniale du Congo.
Aussi, la manipulation de lethnie à des fins politiques, avatar de la manipulation raciale issue du système colonial, va sancrer dans la culture politique post indépendance du Congo-Brazzaville.
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À cela va sajouter lenrichissement illicite des hommes politiques en lieu et place de la prospérité nationale.
Lenrichissement illicite apparaît ici comme la continuation locale de la spoliation des richesses du Congo orchestrée par le système colonial.
Nous constatons ainsi que la culture politique du système colonial, à lendroit de laquelle LA RUPTURE a été étouffée, réapparaît après notre indépendance sous la forme dune culture politique locale, impropre à tenir les promesses des pères de lindépendance.
La supériorité raciale devient le tribalisme, la spoliation de nos richesses devient lenrichissement illicite et la violence orchestrée par le colon à notre encontre et fondée sur notre supposé infériorité, devient une violence entre congolais fondée sur le tribalisme.
Le refus systématique du colon de se voir contredire par le colonisé, devient un refus ou une évacuation du débat contradictoire sur la scène politique de notre pays.
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Cest ici que la culture politique rétrograde générée par lélite politique post indépendance apparaît en dernier ressort comme la continuation sous une autre forme de la culture politique ayant supportée le système colonial.
Il en résulte que lunité des tribus composant le Congo autour dun même projet politique disparaît pour une superposition dethnies dont les élites respectives se font la guerre pour accéder au contrôle de ladministration léguée par le système colonial.
La liberté des Congolais qui devait garantir leur dignité est substituée à une dépendance monétaire, diplomatique, politique et économique.
En dehors de la petite île de croissance économique du gouvernement Massamba Débat dans le grand Océan de déliquescence généralisée, notre pays est tiré vers le bas par une culture politique qui sinspire inconsciemment de la culture politique du système colonial.
Des assassinats politiques, des détournements dargent publiques, lutilisation de la fibre ethnique comme outil daccession au pouvoir, et la propension à imposer son point de vue hors de toute contradictoire, sont autant des symptômes de la culture politique rétrograde, tirant notre pays vers le bas.
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Cette culture politique, continuation de la culture politique du Colon, traverse quasiment toute la classe politique avec des variantes, et explique la nature des institutions politiques édifiées les unes après les autres.
Toutes ces institutions ont en commun de ne pas prendre en compte les autorités coutumières des ethnies composant notre pays dans le cadre de lorganisation politique, elles sont simplement ignorées ou manipulées comme au temps de la colonisation.
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Aussi, le mimétisme local de la culture politique de supériorité raciale du système colonial abouti à un Etat sans Etat, une sorte dapparence institutionnelle où se continue luvre coloniale à travers une culture politique rétrograde.
Cette culture politique rétrograde, sorte davatar de la culture politique de la supériorité raciale na été possible quavec la confiscation de lesprit de RUPTURE des pères de lindépendance. La conférence nationale espérait ainsi asseoir LA RUPTURE avec cette culture politique rétrograde.
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- LA CONFÉRENCE NATIONALE : ECHEC DE LA MISE EN UVRE DE LESPRIT DE RUPTURE.
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Le préambule du règlement intérieur de la conférence nationale soulignait lobjectif de ce grand moment national :
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« Pour repenser le Congo, et le reconstruire, il importe de rétablir le peuple congolais dans la plénitude de ses attributs de souveraineté ( ) La conférence a pour mission essentielle de redéfinir les valeurs fondamentales de la Nation et de créer les conditions dun consensus national en vue de linstauration dun Etat de Droit et dune démocratie pluraliste, conditions nécessaires à un développement harmonieux de notre pays. »
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La conférence nationale dressera un bilan négatif de notre pays en mettant en exergue les maux causés par les symptômes de la culture politique rétrograde : assassinats politiques, détournement de deniers publics, tribalisme dans la gestion de la chose publique ..
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Fait remarquable, les nouveaux acteurs politiques constitués en majorité duniversitaires et de la catégorie des « diplômés sans emploi », selon la formulation en vogue. Ce sont ces nouveaux acteurs qui dirigeront les principales commissions chargées de recueillir les aveux et témoignages des personnes convoquées. Très actif durant les quatre premiers mois des travaux, tant ils étaient désireux de disqualifier les aînés « politiques » en mettant en avant la moralisation de la vie politique nationale, au point où la page 3 du rapport de « déclaration de politique générale » avait provoqué une réaction vigoureuse de ces aînés politiques.
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Cest alors quau moment de rendre public les différents rapports des commissions, des divergences apparaîtront dans la désignation des dirigeants qui auraient commis des crimes politiques et économiques. Le front établi cette fois-ci par les aînés « politiques », toutes tendances confondues, mettant en avant la fibre ethnique finira par avoir raison de la détermination des cadets « politiques ». Ces derniers saligneront derrière les aînés politiques.
Nous constatons que la volonté de mettre en uvre LA RUPTURE avec la culture politique rétrograde manifestée par la jeunesse lors de la conférence nationale souveraine a été finalement étouffée.
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La conférence nationale entendait pourtant inaugurer une nouvelle ère en totale RUPTURE avec lère du monopartisme où régnaient tous les symptômes de la culture politique rétrograde.
Le manque de détermination et dorganisation de la jeunesse, a favorisé le retour des porteurs de la culture politique rétrograde.
Nous assistons alors à un détournement des outils démocratiques par la culture politique rétrograde, celle-ci faisant du pluralisme politique, le pluralisme ethnique, des partis politiques, des partis ethniques, et la conquête du pouvoir une fois de plus devint un moyen denrichissement illicite.
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Une fois de plus, un moment qui aurait pu être celui de la réalisation des valeurs dunité, de liberté dans la dignité et de prospérité économique, poursuivies par nos pères de lindépendance, a été détourné par les porteurs de la culture politique rétrograde.
La période post conférence nationale illustre sans conteste le triomphe de la culture politique rétrograde dans tout son éclat, tous les symptômes de cette culture sont portés à leur paroxysme : Tribalisme, enrichissement illicite, violences politiques, retour à lintolérance et à la pensée unique après le 5 juin 1997.
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Tout ceci nous apprend que ladversaire de lépanouissement de notre humanité est un ensemble des comportements constituant une véritable culture se manifestant sans distinction de tribu, dorigine, ou dâge.
Les rétrogrades sont présents dans toutes les tribus, dans tous les partis politiques, dans toutes les tranches dâge et peuvent être reconnus par les symptômes de leur culture politique. Il ne sagit donc pas de lutter contre des tribus ou des régions mais contre cette culture qui se manifeste indifféremment car elle plonge ses racines au plus profond de notre inconscient en perpétuant sur le plan local la culture politique du système colonial.
Cette culture sest renforcée pendant toute la période post indépendance et gangrène encore aujourdhui une grande partie de notre classe politique.
LA RUPTURE avec cette culture politique supportant le système politique actuel devient plus quun devoir, une affirmation de notre humanité au sein de la grande famille humaine.
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- RESURGENCE DE LESPRIT DE RUPTURE : MODE DEMPLOI.<o:p></o:p>
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« La plus grande difficulté nest pas de persuader les gens daccepter de nouvelles idées, mais de les persuader dabandonner les anciennes »
John Maynard Keynes.
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Cinquante ans après notre indépendance formelle, la jeunesse africaine en général et Congolaise en particulier comprend de plus en plus la nécessité de renouer avec les valeurs politiques poursuivies par nos pères de lindépendance.
Renouer avec les valeurs dunité, de liberté dans la dignité et la prospérité économique ne peut se faire dans un cadre politique soutenu par une culture politique dont les manifestations sont aux antipodes de ces valeurs.
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Cest comprendre que LA RUPTURE est un mouvement politique qui sinscrit en deux temps.
Le premier temps ou la première phase de luvre vise à déconstruire la culture politique rétrograde actuellement en vogue ainsi que le système politique émanant delle.
La deuxième phase consistera à linstauration dun ordre politique réalisant les valeurs dunité, de liberté dans la dignité et de prospérité économique.
Pour comprendre la première phase, il convient de partir du principe que la culture politique rétrograde nest quune continuation locale de la culture politique coloniale en ce quelle a pour finalité de déshumaniser le Congolais, de le spolier, et de linscrire à jamais dans lindignité et lasservissement.
Aussi, comprendre cela cest savoir que luvre de RUPTURE est une uvre de réhabilitation de notre humanité et de notre dignité dans la droite ligne des valeurs des pères de notre indépendance.
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La première phase de luvre visant à déconstruire la culture politique en vogue ainsi que le système politique émanant delle, implique de bien connaître les symptômes ou manifestations de celle-ci.
La culture politique rétrograde est une somme dhabitudes politiques manipulant lethnie pour conquérir ladministration dEtat, confondant le trésor public de son patrimoine privé, et résolvant toute contradiction politique par la violence. Cette somme dhabitudes politiques ne pouvait se préserver que dans le cadre dinstitutions la tolérant ou la laissant subsister.
Aussi, le détournement de lethnie à des fins politiques ne pouvait se concevoir quen tolérant que les nominations aux postes de responsabilité se fasse sur ce fondement, et donc que lEtat tout entier ne devienne une sorte de grand village.
De même, comment senrichir illicitement sans faire de ce vice une composante même du gouvernement de lEtat ? et la violence politique comme moyen de conquête ou de conservation du pouvoir dEtat ?
La culture politique rétrograde génère donc une pratique institutionnelle propre à répondre à ses différentes manifestations.
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Aussi, LA RUPTURE davec cette culture politique conduira nécessairement à celle davec la pratique institutionnelle car les deux sont consubstantielles.
La déconstruction de la culture politique rétrograde exige durant la période quelle est encore au pouvoir, de lui opposer une autre culture comportant dautres habitudes politiques. La culture politique à opposer à celle qui est en vogue actuellement doit se fonder sur les valeurs dunité, de patriotisme, de liberté dans la dignité et de prospérité économique, valeurs chères à nos pères de lindépendance.
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En effet, jusquà ce jour, notre peuple sest habitué à des pratiques politiques rétrogrades, et la mise en avant dun discours de RUPTURE aura la vertu de lui faire comprendre que le mal du Congo est au-delà des personnes car ce mal est une culture politique avec différentes variantes suivant les personnes ou les régimes, se retrouvant dans la quasi totalité de nos hommes politiques.
Ce discours permettra à notre peuple dêtre prêt pour un changement en profondeur de notre société.
En clair, la première phase de RUPTURE exige dabord un travail sur nous mêmes, une discipline intérieure impliquant un esprit de service pour notre peuple, un esprit dabnégation pour notre cause et une détermination sans faille à réaliser la dignité de notre peuple ne laissant de place à aucune lutte dego.
Cette discipline intérieure nous permettra ainsi de générer une culture politique se manifestant par le patriotisme, le sens de la dignité des nôtres, la liberté desprit et la rigueur dans la gestion.
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Chacune de ses qualités est en elle-même un antidote de chacune des manifestations de la culture politique rétrograde.
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En effet, lengagement pour une unité nationale véritable participe à déconstruire le détournement de lethnie à des fins politiques, le patriotisme et le sens de la dignité ne laissent aucune place à lenrichissement illicite.
Il sagit donc pour notre première phase dopposer à la culture politique rétrograde, continuation de la culture politique supportant le système colonial, une culture politique imbibée des valeurs de nos pères de lindépendance.
La déconstruction de la culture politique rétrograde ne pourra être effective quà travers la deuxième phase de notre uvre.
La première phase est celle de la génération en nous-mêmes de la discipline intérieure propice à générer une nouvelle culture politique de dignité. Cette première phase nous offre un outil de combat contre la culture politique rétrograde.
La seconde phase est celle qui fonde les conditions matérielles de la réalisation effective de LA RUPTURE.
La réalisation effective de LA RUPTURE ne sera consommée quavec la mise en place dun système politique fondé sur la nouvelle culture politique véhiculant les valeurs dunité, de liberté dans la dignité et de prospérité économique.
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Ce système politique pour asseoir lunité devra résoudre le problème du détournement ethnique en intégrant la diversité culturelle de notre pays sur le plan politique. Ce système devra pour préserver notre liberté dans la dignité avoir des institutions suffisamment fortes pour préserver notre indépendance, sans laquelle aucune dignité politique dun peuple nest envisageable.
Il sagit donc pour notre uvre de RUPTURE de sortir le Congo dun système politique soutenu par une même culture politique quel que soit les changements de régime. Tous ces régimes ont souvent pour points communs : Tribalisme, enrichissement illicite, violence politique et refus du contradictoire.
Aussi, notre philosophie politique est simple, combattre partout où elle se manifeste la culture politique rétrograde car sans elle le système politique tout entier sécroulera de lui-même.
La conférence nationale na pu être possible que parce que Bokamba et jean Marie Michel Mokoko, ont pu en ce moment là, se libérer de cette culture politique en sortant du cadre tribaliste ou régionaliste pour penser Patrie. Au moment où Marien Ngouabi ne considérait plus que lintérêt du Congo, il est sorti des considérations tribales pour aller vers un plus compétent économiquement que lui : Massamba Debat.
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Tout cela, nous incline à penser que le recul de la culture politique rétrograde dans notre pays a toujours été une chance dévolution dans la dignité de notre peuple. Il sagit donc de combattre cette culture ainsi que le système politique généré par lui.
Cest dire que notre objectif final est dinstaurer un système politique porté par des valeurs dunité de notre peuple et donc en mesure de générer un sentiment national partagé, de dignité dans la liberté et donc préservant notre indépendance, et enfin de prospérité économique pour renouer avec ces valeurs chères à nos pères de lindépendance.
Nous disons par là quil ne peut y avoir dunité véritable sans sentiment national partagé, de liberté dans la dignité sans indépendance, et davenir stable sans prospérité économique.
Toutes ces valeurs portées par luvre de RUPTURE maintiennent éveillées au fond de nous mêmes, les rêves de nos pères de lindépendance.
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V. RUPTURE ET ruptures.<o:p></o:p>
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« La vertu ne va jamais seule, elle attire toujours des imitateurs. » Confucius.
Il sagit ici de distinguer luvre de RUPTURE à des terminologies qui lui sont étrangères.
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a) La rupture phraséologique :
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La rupture phraséologique peut être définie comme une démarche politique utilisant la récurrence du mot rupture pour distiller lidée dun changement politique. Ici, la rupture est utilisée dans son sens sémantique littéral impliquant un changement ou une fracture dans un domaine quelconque. Cela ne suppose donc nullement toute la philosophie politique de luvre de RUPTURE telle que développée ici. Cette rupture phraséologique peut se manifester comme la perception de la nécessité dun changement profond sans nécessairement prendre en compte le facteur véhiculant et maintenant la situation exigeant changement.
A ce stade, le mot se limite à sa charge sémantique et ne véhicule pas encore la philosophie politique construite et initiée par le cercle.
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b) La rupture dopportunisme :
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La rupture dopportunisme est une autre variante de la culture politique rétrograde qui se fondant sur la rupture phraséologique utilise la sémantique pour conquérir et conserver le pouvoir.
Ici, le sens sémantique de rupture est utilisé dans le seul objectif de parvenir au pouvoir et y manifester les symptômes de la culture politique rétrograde.
Cette terminologie est de lordre de la démagogie, et nentend en aucun moment créer les conditions dune véritable RUPTURE qui implique de diagnostiquer le mal et de prévoir les remèdes nécessaires.
Nous pouvons dire que le changement attendu après la conférence nationale auprès des grands partis traditionnels participe à la rupture dopportunisme qui change les hommes et ne sinscrit pas dans une démarche de RUPTURE impliquant de localiser le véritable vecteur de stagnation pour léradiquer.
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c) la rupture demi-mesure :<o:p></o:p>
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La rupture demi-mesure est celle qui se réalise dans un Etat sans travailler pour la réaliser dans les autres Etats Africains. LA RUPTURE pour être pleine et entière doit prendre en compte cette donnée géostratégique car elle ne peut être véritablement effective que lorsquelle se stabilisera dans tous les pays africains baignant dans la même culture politique rétrograde.
uvrer pour la RUPTURE cest donc accompagner les autres forces de RUPTURE partout en Afrique, au risque daboutir à une rupture demi-mesure sans lendemain véritable.
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votre commentaire -
50 ans dindépendance politique pour rien.<o:p></o:p>
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Au moment de son accession à la souveraineté internationale, il foisonnait pour notre pays, dinnombrables raisons de fonder un espoir en un avenir de prospérité. Contre toute attente, 50 ans plus tard, on nous propose un tableau dune extrême mocheté qui na dégale que la laideur morale des ceux qui à un moment ou un autre, avaient entre leurs mains les destinées de notre pays.
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En ce début du 21e siècle, les valeurs démocratiques ne sont plus lapanage des pays développés, elles senracinent à travers le monde sous la houlette de certaines bonnes volontés. Dans un contexte irrémédiablement plombé par les avatars de <st1:personname productid="la Nouvelle Esperance" w:st="on">la "Nouvelle Esperance"</st1:personname> et du "Chemin d'Avenir", le génie du peuple congolais ne trouve toujours pas les conditions de son éclosion et de son envol. La prise en compte de nos conditions matérielles dexistence ne sont ni en projet, ni garanties.
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Cette grande désillusion rend nos aînés nostalgiques de la période coloniale. Or, lHistoire de la colonisation du Congo reste un long cauchemar fait de lécrasement continuel des peuples privés de la plupart de leurs droits. Elle fut une opération de broyage de nos cultures qui finit par détruire une grande partie de nos repères identitaires. Daucuns restent dubitatifs quant à la capacité du congolais à prendre le train de la démocratie et du progrès social. Face à cette résignation maladive et généralisée, cest encore lHistoire qui vient à la rescousse de notre honneur. A travers les écrits du missionnaire Giovanni Antonio Cavazzi ( Cavazzi A., 1732) qui fut envoyé deux fois au royaume Kongo en 1654 et en 1670. On apprend avec fierté que chez nos ancêtres, les Kongo précoloniaux, sur le plan de prestige social, le Noir passe avant le Blanc. Ainsi à la fin du XV e siècle, le Roi de Kongo et son peuple ne se firent baptiser que parce quils estimaient que la religion des Blancs était un moyen délargissement de leur connaissance pour améliorer les conditions dexistence des humains.
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Cest à la faveur des contacts soutenus avec les Blancs quil y eût redistribution des hiérarchies renversées et leur redonner le rang que dabord les kongo leur avaient refusé.
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Notre pays regorge actuellement des intelligences dans des domaines inimaginables, et il na jamais été aussi riche que maintenant, paradoxalement il est dans un piteux état. La société et les cultures sont éclatées, mutilées. Ces savants congolais nattendent quune opportunité pour rassembler les fragments de notre pays pour lui donner une image susceptible dasseoir des perspectives plus lisibles.
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Le peuple congolais au passé glorieux, est désormais, curieusement plongé dans une espèce dhébétude dont il a tant de mal à se réveiller. On ne peut autrement expliquer un tel état de fait que par les incohérences des discours, la lenteur de laction et la décision lorsquil sagit dactes ce courage ; la couardise, la pusillanimité, linstrumentalisation des ethnies, linsuffisance du rêve et la peur du risque sans lequel il est irrationnel denvisager quelque chose de grand.
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A un assourdissant silence public, sajoute le vacarme de lindifférence. Les sporadiques manifestations de la diaspora troublent lindolence commune, mais ne parviennent pas à soulever le couvercle plombé de laboulie nationale. Reste donc à jeter un énorme pavé dans les douves de la politiques pour que tous les congolais, dessillés par les éclaboussures jettent un regard sur ces cloaques. <o:p></o:p>
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On est presque surpris que dans des conditions extrêmement difficiles, Mabiala Ma NGanga et André Matsoua eurent fait florès en bravant lordre colonial alors que les Congolais du 3e millénaire, disposant des moyens de communication les plus modernes, continuent à subir tant de frustrations pendant une longue période de désordre et dangoisses existentielle ouverte par un pouvoir putschiste qui nest pas prêt à se terminer.
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Après 50 ans dindépendance, on nous impose un Congo où le clan familial détourne impunément lexclusivité des recettes pétrolières à travers les sociétés écran établies dans les paradis fiscaux, alors que le peuple congolais senfonce chaque jour dans une misère effroyable. On nous impose un Congo où les constitutions changent au gré des stratégies personnelles des hommes politiques, cest ainsi quun putschiste abroge la constitution élaborée en toute indépendance par les congolais, pour la remplacer par une autre, taillée sur mesure, mais quil ne daigne même pas respecter. On nous impose un Congo où la quête du pouvoir et sy maintenir devient un combat sans merci, tout adversaire devient un comploteur en puissance. On nous impose un Congo où, un régime disposant de tous les pouvoirs est incapable dorganiser des simples élections dignes, justes et transparentes. Il pousse limpudence à lextrême en nommant ses « députés ». Bref, on nous impose un Congo où tout va à vau-leau comme si le suicide collectif était lultime alternative.
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Quand Pierre Bourgault dit « Lindépendance, ce nest pas une récompense, cest une responsabilité », il met en exergue la responsabilité qui nous incombe à tous, nous fils et filles de ce pays. Cette responsabilité nous condamne à refuser la résignation, mais surtout déviter que le Congo, ce bateau ivre ne sombre définitivement dans les flots de la médiocrité.
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Qu'on ne se méprenne pas: l'indépendance n'est pas un état des choses, ni une fin en soi. C'est une dynamique. Comme la liberté, elle n'est jamais acquise. Comme pour la démocratie, c'est un combat de tous les instants. Comme pour le progrès, c'est un devoir. C'est cette dynamique quasiment ontologique qui fait l'honneur des peuples qui se battent pour en faire une réalité. L'universel démocratique se comprend précisément comme ce qui est en attente de contenu, en attente de sens, en instance de remplissage ou de complétude par et dans une histoire, une culture, une période ou une vision du monde particulière. Ce quon doit y mettre ne doit sinscrire que dans un seul cadre : celui qui garantit le bien être des congolais.<o:p></o:p>
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On ne peut naïvement saccommoder dun avilissement général ni à des faux diagnostics du genre : manque dargent, inadaptabilité de la démocratie à la diversité ethnique, baisse des cours de matières premières, opposition nuisible, privatisations des entreprises etc.., on est loin, mais alors très loin, mais surtout à mille lieues des solutions.
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Une indépendance na de sens que lorsque lon peut librement choisir les acteurs politiques capables dinventer une stratégie de progrès réfléchie, cohérente avec les stratégies de différents sous-systèmes de la société congolaise, autrement le désenchantement sera récurrent et notre indépendance politique naura servi à rien puisquelle ne nous aura pas conjuré labîme. Bien au contraire
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Djess dia Moungouansi
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