• Une pensée, une réflexion, une action efficace<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    PREAMBULE : <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’expérience de la vie politique Congolaise depuis l’indépendance, rythmée par la violence politique, l’enrichissement illicite et le détournement de l’ethnie à des fins politiques, constitue aujourd’hui encore, l’obstacle majeur à la constitution d’une nation prospère et soudée dans des institutions fortes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Conscient de la nécessité de Rompre avec cette culture politique pour initier une nouvelle culture politique d’Ethique, de patriotisme, dans des institutions de nature à susciter la création d’une Nation, d’une économie prospère, et l’épanouissement du talent de l’individu. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nous, Congolais et personnes de nationalité autre que le Congo, soucieux de créer une société nouvelle au Congo, constatant que la « LA RUPTURE » avec l’ancienne culture politique  responsable de cinquante ans de malheurs, des pleurs et des gémissements, est la seule voie royale pour changer le destin de notre pays.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Décidons de nous  organiser dans le cadre du cercle de réflexion « LA RUPTURE »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1.  Constitution et dénomination <o:p></o:p>

    Il est formé entre les soussignés et les autres personnes adhérant aux présents statuts et remplissant les conditions indiquées ci-après une association régie par la loi du 1er juillet 1901 telle que modifiée et ses textes d'application dont le nom  est :<o:p></o:p>

                                       <o:p></o:p>

                                 CERCLE DE  REFLEXION  «  LA RUPTURE »<o:p></o:p>

    2. Objets<o:p></o:p>

    Le cercle de réflexion « LA RUPTURE »a pour but de promouvoir une nouvelle culture politique au Congo-Brazzaville imprégnée de patriotisme, d’intelligence d’organisation, et de stratégie efficace pour contribuer à l’instauration d’une société nouvelle à travers des institutions adaptées à nos valeurs ancestrales. Le Cercle réuni des individus de nationalité congolaise ou de toute autre nationalité désireux de pouvoir contribuer par leurs idées et leurs expériences, à l’élan de rupture avec la culture politique de violence, d’enrichissement illicite, et d’improvisation en cours depuis le triomphe de l’idéologie du PCT au Congo-Brazzaville.<o:p></o:p>

    Par conséquent le cercle « LA RUPTURE » a pour objets :<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    -D’échanger des réflexions et des idées sur des thèmes porteurs de « RUPTURE » dans la pratique politique du Congo-Brazzaville. <o:p></o:p>

    -D’apporter une réflexion efficace sur le type d’institutions adaptées à l’âme de la société Congolaise.  <o:p></o:p>

    -De Réfléchir sur la stratégie efficace susceptible de créer le rapport de force de nature à faire flancher le régime de Brazzaville dans le sens d’une concertation nationale Inclusive.  <o:p></o:p>

    -D’inviter régulièrement les animateurs d’autres cercles de réflexion politiques pour s’enrichir de leurs expériences.<o:p></o:p>

    -D’une manière générale, d’organiser toutes sortes de manifestations réunissant des individus ayant un intérêt pour échanger et réfléchir sur des thèmes politiques relatifs au renouveau politique.<o:p></o:p>

    -Etablir les chantiers de la rupture politique, recevoir et entendre les décideurs politiques Congolais et de la société civile, sensibles à la nécessité d’une rupture politique Au Congo- Brazzaville.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Afin de réaliser ces objets, le Cercle pourra, notamment :<o:p></o:p>

    -Organiser toutes manifestations publiques, opérations de communication, conférences, colloques ou publications, en France et à l’étranger ;<o:p></o:p>

    -s’assurer le concours de tout partenaire, financier, commercial, industriel ou autre, directement concerné par la mission, l’objet ou les activités du cercle, ou susceptible de l’être ;<o:p></o:p>

    -Réaliser, pour ses membres ou pour le compte de tiers, toutes études, recherches ou enquêtes, en rapport avec son objet ;<o:p></o:p>

    -Faire publier des documents (rapports, livres, revues, …) sur les réflexions et idées développées par le Cercle ou l’un ou plusieurs de ses membres ; <o:p></o:p>

    -Et plus généralement, entreprendre toute action susceptible d’y concourir ou d’en faciliter la réalisation.<o:p></o:p>

    - Mener toute action de nature à sauvegarder les droits et libertés fondamentaux au Congo-Brazzaville, ainsi que toute action utile de nature à réaliser les idées porteuses de rupture dans la vie politique Congolaise.<o:p></o:p>

    3. Moyens d’actions<o:p></o:p>

    Le cercle constitué d’adhérents et de sympathisants,  pourra, pour ce faire, demander des aides financières, ou mieux, en nature (soutien logistique, matériel, etc.) tant aux collectivités locales qu’aux autres personnes morales et aux personnes physiques. Elle pourra recevoir des dons et des legs. <o:p></o:p>

    Le patrimoine de l’association répond seul des engagements contractés en son nom, sans qu’aucun des membres de l’association ou du secrétariat ne soit  responsable personnellement <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    4. Siège Social<o:p></o:p>

    Le siège social est fixé au : 06 rue des grilles, 93 500, Pantin.<o:p></o:p>

    Il pourra être transféré par décision majoritaire des membres.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    5. Les Membres<o:p></o:p>

    Le cercle  se compose de membres fondateurs, de membres adhérents, de membres sympathisants et de membres d’honneurs. Sont considérés comme membres toutes personnes physiques remplissant les conditions d’adhésion et admis par le secrétariat  dans les conditions décrites à l'article 8.<o:p></o:p>

    5.1       Les membres fondateurs :<o:p></o:p>

    Sont membres fondateurs du cercle les membres adhérents qui ont participé à sa constitution. Ces membres doivent s’acquitter de leur cotisation annuelle.<o:p></o:p>

    Ils sont irrévocables sauf démission ou décision unanime de l’ensemble des autres membres fondateurs.<o:p></o:p>

    Les membres fondateurs pourront devenir membre d’honneur lorsqu’ils ont au moins deux ans d’activité en cercle, et qu’ils se sont illustrés par leur créativité, et lorsque leurs activités professionnelles ne leur permettent pus de participer aux réunions du cercle. <o:p></o:p>

    5. 2       Les membres adhérents :<o:p></o:p>

    Sont membres adhérents les personnes qui participent régulièrement aux réunions du cercle et qui s’illustrent par leur créativité d’esprit  dans la contribution  à la réalisation de l’objet du Cercle.  Pour devenir membre adhérent, il est nécessaire d’être préalablement présenté et parrainé, dans les conditions précisées à l'article 8 ci-dessous et de faire la démonstration d’un talent précis.. Les membres adhérents versent à l’association une cotisation trimestrielle dont le montant est déterminé chaque année par le secrétariat. <o:p></o:p>

    5.3       Les membres d’honneur :<o:p></o:p>

    La qualité de membre d'honneur du Cercle est décernée par le secrétariat aux personnes qui se sont  illustrées par leur créativité, et qui ont fait au moins deux ans dans le cercle. Le membre d’honneur peut s’acquitter à titre volontaire d’une cotisation laissée à sa discrétion.<o:p></o:p>

    5.4       Les membres sympathisants :<o:p></o:p>

    La qualité de membre sympathisant est attribuée par le secrétariat aux personnes qui ne paient pas de cotisation mais sont invitées à participer aux travaux du Cercle par un membre adhérent ou un membre d’honneur. Ils participent ponctuellement aux activités du cercle et s’acquittent uniquement d’une cotisation ponctuelle à chaque évènement auquel ils participent. Les membres sympathisants peuvent faire la demande pour devenir membre adhérent. Les membres sympathisants n’ont pas eux-mêmes la possibilité d’inviter d'autres membres sympathisants. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    6. Parrainage et Admission<o:p></o:p>

    L’admission de tout nouveau membre est subordonnée au respect des conditions applicables à chaque catégorie, selon les termes définis à l’article 7 ci-dessus.<o:p></o:p>

    A l’exception des membres fondateurs, tout adhérent doit se faire parrainer par l’un des membres adhérents ou des membres d’honneur de son choix et être agréé par le secrétariat. <o:p></o:p>

    Les demandes d’admission doivent être formulées par écrit au secrétaire général, accompagnées des déclarations de parrainage.<o:p></o:p>

    Le refus d’agrément n’a pas à être motivé.<o:p></o:p>

    Chaque membre admis prend l’engagement de respecter les présents statuts qui lui sont communiqués à son entrée dans l’association.<o:p></o:p>

    Chaque membre adhérent ou membre d’honneur peut inviter aux manifestations du Cercle de Réflexion « LA RUPTURE » plusieurs personnes de son choix, sous réserve d'en informer le secrétariat  afin que celui-ci délivre aux personnes présentes aux manifestations en question le statut temporaire de membre sympathisant. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    7. Perte de la Qualité de Membre <o:p></o:p>

    La qualité de membre se perd :<o:p></o:p>

    -Par décès,<o:p></o:p>

    -Par démission adressée par écrit au secrétaire,<o:p></o:p>

    -Par exclusion prononcée par le secrétariat à la majorité simple pour infraction aux présents statuts ou motif grave portant préjudice moral ou matériel au cercle. <o:p></o:p>

    -Par radiation prononcée par le Comité de Direction à la majorité simple pour non paiement de la cotisation un mois après son échéance.<o:p></o:p>

    Avant la prise de décision éventuelle d’exclusion ou de radiation, le membre concerné est invité, au préalable, à fournir des explications écrites au secrétariat.<o:p></o:p>

    S’il le juge opportun, le secrétariat peut décider, pour les mêmes motifs que ceux ci-dessus indiqués, la suspension temporaire d’un membre, plutôt que sa radiation.<o:p></o:p>

    Cette décision implique la perte de la qualité de membre et du droit de participer à la vie sociale, pendant toute la durée de la suspension, telle que déterminée par le secrétariat dans sa décision.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    8. COTISATIONS<o:p></o:p>

    La cotisation due par chaque catégorie de membre, sauf les membres d’honneur, est fixée chaque trimestre par le secrétariat.<o:p></o:p>

    Une cotisation ponctuelle payable par tous, sera en outre perçue spécifiquement lors de chaque manifestation afin de payer les frais d’organisation. Une cotisation différente pourra être fixée selon que l’on est membre adhérent ou d’honneur et membre invité<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    9. RESSOUCES DU CERCLE<o:p></o:p>

    Les ressources du Cercle se composent :<o:p></o:p>

    Du produit des cotisations versées par les membres,<o:p></o:p>

    D’autres ressources ou subventions qui ne seraient pas contraires aux textes législatifs et réglementaires en vigueur. <o:p></o:p>

    10. Le Secrétriat de direction<o:p></o:p>

    Le cercle  est administré par un Secrétariat de Direction composé de trois personnes élues  pour  deux ans  par l’assemblée générale, parmi les membres fondateurs et les membres adhérents. Les trois personnes composant le bureau doit faire preuve de talents précis et exposé le jour de leur élection un exposé sur ce que leur évoque « LA RUPTURE » politique au Congo-Brazzaville.<o:p></o:p>

    Le secrétariat de Direction constitue l’unique instance décisionnelle et de débat : <o:p></o:p>

    -Il est le garant des prises de positions du cercle vis à vis des engagements extérieurs. <o:p></o:p>

    -il assure la conduite des projets et met en place les nouvelles orientations et actions prévues.<o:p></o:p>

    -Il assure les affaires courantes et le fonctionnement quotidien du cercle.<o:p></o:p>

    Le secrétariat de Direction a la faculté de procéder à des cooptations. <o:p></o:p>

    Ces cooptations sont soumises à la ratification d’une réunion du cercle convoquée pour la circonstance. Les éventuels membres parrainés ou cooptés doivent justifier d’un talent précis, d’un amour ardent du pays, et faire l’objet d’un entretien. L’adhésion n’est effective qu’après production d’un écrit de deux pages au moins sur la nécessité d’une « RUPTURE » au Congo-Brazzaville. Le secrétariat  de direction est composé d’un secrétaire général, d’un  rapporteur et d’un trésorier.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LE SECRETAIRE GENERAL:<o:p></o:p>

    Le secrétaire général convoque les réunions du Cercle et celles du secrétariat de direction. Il est le garant de la philosophie de la rupture politique, le porteur ou le continuateur  de la vision de la société nouvelle à réaliser. Il doit faire preuve de patriotisme, d’amour ardent des Congolais et de talent.<o:p></o:p>

    Il travaille en équipe et doit disposer d’un  véritable sens de l’écoute.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    RAPPORTEUR :<o:p></o:p>

     Il assiste le secrétaire général et le remplace en cas d’absence, d’empêchement ou de démission.<o:p></o:p>

     Il rédige les procès-verbaux des délibérations  et des assemblées générales et en assure la transcription sur les registres.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

     TRESORIER<o:p></o:p>

    Le trésorier est chargé de tout ce qui concerne la gestion du patrimoine du cercle.<o:p></o:p>

    Il effectue tous paiements et perçoit toutes cotisations sous la surveillance des autres membres du secrétariat et  chaque fin de trimestre, il fait le point de sa comptabilité en réunion du cercle. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>


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  • CERCLE DE REFLEXION LA RUPTURE

    (CRR)<o:p></o:p>

    _________o0o________<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Charte des droits et responsabilités <o:p></o:p>

    Nous, membres du Cercle de réflexion la rupture, parties à la présente Charte,<o:p></o:p>

    §         Ayant à l’esprit, les rêves de nos pères de l’indépendance ;<o:p></o:p>

    §         Considérant la culture politique actuelle d’enrichissement illicite, de détournement de l’ethnie à des fins politiques, de violence, et de fuite du contradictoire ;<o:p></o:p>

    §         Considérant que LA RUPTURE avec cette culture politique est la condition sine qua none à la réalisation des rêves des pères de notre indépendance;<o:p></o:p>

    §         Considérant l’importance historique de l’œuvre de RUPTURE et les obstacles à franchir exigeant une discipline sans faille et un esprit d’équipe et d’ordre ;<o:p></o:p>

    §         Considérant la situation politique, économique et sociale du Congo, elle-même due au déni des principes démocratiques inspirés par la CNS ;<o:p></o:p>

    §         Incarnant les aspirations des Congolais à voir la génération d’une autre culture politique pétrie de patriotisme, de service, de responsabilité, autour d’institutions à même de résoudre nos maux les plus profonds ; <o:p></o:p>

    §         Acceptant de nous consacrer à l’œuvre de RUPTURE, esprit politique de notre temps, seule œuvre à même de nous sortir de l’égarement politique dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui, de créer une véritable nation, d’instaurer un système économique respectueux de nos valeurs traditionnelles et d’institutions gardiennes de notre indépendance et de notre dignité ; <o:p></o:p>

    §         Convaincus que la discipline, la conscience, la compétence, la probité, le dévouement et la loyauté au sein du cercle sont des qualités essentielles à la réalisation de son œuvre de RUPTURE et d’instauration d’un Congo nouveau ;<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Souscrivons aux valeurs cardinales ci-après :<o:p></o:p>

    1.     La Primauté de l’intérêt de l’œuvre de RUPTURE : Toute décision, toute action ou toute tâche doit s’inscrire et être menée dans l’optique de la réalisation de l’œuvre de RUPTURE, selon les exigences et normes de rigueur et de qualité.<o:p></o:p>

    Toute décision, tâche, ou action au nom du Cercle doit être soumise à l’appréciation des dirigeants du Cercle de toutes les régions. Ces derniers ont 48 heures pour donner leur avis, dépassé ce délai, ils sont réputés forclos et d’accord avec la proposition initiale. <o:p></o:p>

    Il est indiqué que la feuille de route constitue l’outil d’organisation des actions de la RUPTURE et réalise sa stratégie d’action.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    2.     Collégialité et Solidarité : Toute décision ou tout acte du Cercle LA RUPTURE engage chaque membre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tout membre du Cercle a l’obligation de soutenir les décisions prises en son sein  et de taire les siennes si elles n’ont pas été retenues.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Chaque membre du Cercle s’interdit de répondre à une sollicitation de nature publique s’inscrivant dans la mission du Cercle sans en avoir reçu mandat du bureau exécutif. La parole publique de chacun dans le cadre de la mission du Cercle, engage le Cercle dans son ensemble. <o:p></o:p>

    Les membres du Cercle ont le devoir de solidarité dans la défense des intérêts supérieurs de son oeuvre, et cette solidarité doit s’exercer dans un esprit de responsabilité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3.     La Responsabilité : Chaque membre du Cercle s’engage à accorder une importance capitale à sa charge et à toute mission qui lui est confiée ; il accepte le principe d’en assumer l’imputabilité devant le Cercle, les responsabilités professionnelles ou autres notamment de nature politique ne pouvant constituer en aucun cas une excuse au non accomplissement à temps d’une tâche.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    4.     L’Intégrité : La qualité de membre du Cercle et la responsabilité qui en découle engagent tout membre à cultiver une probité publique qui l’honore et contribue à la dignité du Cercle. <o:p></o:p>

    L’incorruptibilité est une règle partagée. La vigilance dans les relations avec les leaders et autres responsables politiques est de rigueur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    5.     Le Respect mutuel : Les membres du Cercle travaillent dans un esprit de partage d’idées et de valeurs en faisant preuve de modération, dans le respect des différences de chacun, et bannissant tout esprit de contradiction gratuite ou de querelles oiseuses.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    6.     Impartialité et objectivité : Toute partialité en faveur de son groupe communautaire ou régionale, amical, familial est proscrite. <o:p></o:p>

    L’objectivité et l’équité dans le traitement des dossiers et des questions constituent des règles de fonctionnement pour les membres du Cercle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    7.     La Transparence : Chaque membre du Cercle cultive et pratique la transparence et s’interdit la rétention de l’information. Est réputé transparent, le choix de certains membres  quant à leur travail stratégique dans le cercle et le risque important inhérent à cela, dès lors qu’ils sont connus du bureau exécutif.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    8.     L’Obligation de réserve : Chaque membre du Cercle a l’obligation de ne pas divulguer les informations internes au Cercle, sauf mandaté par le bureau exécutif ;<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La confidentialité des débats relève de la loyauté vis-à-vis du Cercle, mais aussi de la sérénité de ses travaux et de sa crédibilité.<o:p></o:p>

    9.     L’Ouverture d’esprit : Le dialogue objectif, basé sur les idées, la courtoisie et des sources d’information fiables, doit guider tout processus de prise de décision au sein du Cercle.<o:p></o:p>

    10. Discipline dans la prise de décision: Tout membre du cercle doit respecter scrupuleusement le processus de prise de décision se déroulant en deux phases : Par proposition émanant du bureau exécutif et soumise à l’appréciation des dirigeants régionaux du Cercle, soit par proposition émanant des dirigeants régionaux soumise au bureau exécutif. Dans les deux cas, le bureau exécutif, gardien de l’esprit de RUPTURE, est maître de retenir les amendements pertinents à ses propositions, ainsi que la pertinence des propositions qui lui sont soumises. Le bureau exécutif est composé de deux membres visibles, et d’un membre invisible en raison de sa fonction sensible et fortement dangereuse. Le bureau exécutif est chargé de la définition et de la mise en œuvre de la stratégie du cercle, il est le gardien de l’œuvre de RUPTURE sur le plan national et international. Les bureaux régionaux sont chargés des mêmes fonctions sur le plan local ou régional.<o:p></o:p>

    11. Discipline d’action : le bureau exécutif est seul habilité à parler au nom du Cercle sur le plan national ou international. Il peut déléguer cette faculté à un des bureaux locaux ou régionaux en fonction des besoins de la cause. Toute communication au nom du Cercle est au préalable soumise à l’appréciation du bureau exécutif et des dirigeants des bureaux régionaux.<o:p></o:p>

    Acceptons que :<o:p></o:p>

    12.  Tout manquement aux principes et valeurs ci-dessus fasse l’objet des sanctions suivantes, proportionnellement à leur gravité : Avertissement, Blâme, Suspension, Exclusion. <o:p></o:p>

    Le Bureau exécutif statue, au préalable, sur chaque cas.<o:p></o:p>

    Paris, le 3 décembre 2009<o:p></o:p>

    Ont signé :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

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  • Une pensée, une réflexion, une action efficace<o:p></o:p>

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    LE MANIFESTE DE LA RUPTURE

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    Table des matières :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    ¨     Titre 1 : Pères de l’indépendance et  l’œuvre de  RUPTURE avec la colonisation…………………………………………………………    .p.3<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ¨     Titre 2 : Indépendance et confiscation de l’esprit de RUPTURE : génération d’une culture politique rétrograde……………………  .p.5<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ¨     Titre 3 : La Conférence nationale : échec de la mise en œuvre de LA RUPTURE…………………………………………………………… .p.8<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ¨     Titre 4 : Résurgence de l’esprit de RUPTURE : mode d’emploi.. p.10<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ¨     Titre 5 : RUPTURE  et  ruptures ………………………………..  p.13<o:p></o:p>

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    Une aspiration politique s’affirme de plus en plus comme l’esprit politique de notre temps : L’aspiration à  LA RUPTURE.

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    Cette aspiration est en train d’établir une véritable ligne de démarcation politique entre les porteurs d’une nouvelle culture politique, et des forces et personnalités politiques congolaises qui perpétuent la culture politique rétrograde actuellement en vogue, ou souhaitent simplement récupérer cette aspiration en manifestant les mêmes symptômes de la culture politique rétrograde, maintenant de ce fait le statu quo.

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    De ce constat, deux choses en résultent.

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    Primo que LA RUPTURE avec la culture politique rétrograde en vogue dans notre pays supportant à quelques variantes près, les différents régimes politiques qui se sont succédés, depuis notre indépendance, s’affirme comme une exigence politique incontournable pour l’avènement d’un Congo nouveau.

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    Ensuite qu’il est grand temps que les porteurs de LA RUPTURE exposent au peuple congolais, la nature de cette RUPTURE politique, ses buts, et la philosophie politique qui la sous-tend, afin que chacun puisse être suffisamment armé pour discerner le vrai de l’ivraie.

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    C’est à cette fin, que les porteurs de LA RUPTURE se sont retrouvés ce Dimanche 21 mars et ont rédigé le manifeste suivant.

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    I- LES PERES DE L’INDEPENDANCE ET L’ŒUVRE DE RUPTURE.<o:p></o:p>

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    « Au point de vue politique, il n’y a qu’un seul principe, la souveraineté de l’homme sur lui-même. Ce principe de souveraineté s’appelle liberté », Victor Hugo.

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    Ce principe de liberté croissait dans les cœurs et les esprits de certains Congolais qui très tôt avaient compris que la dignité d’un peuple exigeait que celui-ci soit maître de son destin en s’organisant selon le projet politique de son choix.

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    Ces précurseurs de la liberté, les plus connus tels que Matsoua, Charles Kibangou, et tous ceux qui ont œuvré dans l’ombre, s’étaient tous dressés, chacun à sa manière contre le système colonial.

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    La lutte pour la liberté des Congolais en particulier et des Africains en général était entendue à cette époque comme une lutte de RUPTURE avec le système colonial qui prévalait partout en Afrique noire.

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    La Rupture avec le système colonial voulue par nos pères de l’indépendance impliquait la déconstruction des fondements mêmes de ce système constitué des dénégations de notre humanité, de notre capacité d’organisation politique libre, et de notre intelligence à générer toute civilisation.

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    Le système colonial était porté par une culture politique de supériorité raciale dont la mise en œuvre n’était possible et justifiée à posteriori qu’en organisant des conditions matérielles d’une incapacité des Africains et des Congolais à s’organiser librement et à générer une économie propre à leurs intérêts.

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    Pour ce faire, la déstructuration de toute autorité politique coutumière était encouragée, la constitution d’une élite intellectuelle locale pour soutenir l’œuvre coloniale locale était accentuée, et enfin, était édifiée une administration régulant les transactions entre la colonie et la métropole.

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    Il apparaît déjà ici, deux tendances, la tendance des patriotes se battant contre la culture politique de supériorité raciale fondant le système colonial et la tendance collaborationniste au système colonial.

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    La première tendance poursuivait la RUPTURE avec le système colonial à travers l’édification d’une société politique libre, disposant de son propre destin politique et à même de démentir les préjugés sur les africains contenus dans la culture politique de supériorité raciale.

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    Ce combat politique de RUPTURE était porté par les valeurs de dignité, de liberté et de prospérité économique dans le cadre d’institutions indépendantes du système colonial.

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    En revanche, la deuxième tendance visait à continuer le système colonial ainsi que la culture politique de supériorité raciale qui le sous-tendait en profitant  des privilèges qu’accordait de servir les intérêts du colon.

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    Aussi, le système colonial disposait-il, de congolais façonnés à son image qui ne trouvaient aucun intérêt à soutenir l’œuvre de RUPTURE et n’envisageaient aucun avenir politique possible du Congo en dehors de la France.

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    C’est ainsi que les assassinats et disparitions de ceux qui se battaient pour la RUPTURE avec le système politique colonial fondé sur la supériorité raciale, pour des valeurs de dignité et de liberté, ont largement profité à la tendance collaborationniste recherchant le maintien de leurs privilèges vis-à-vis des Congolais dit paysans ou non instruits.

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    C’est dans ce contexte que survint l’indépendance de notre pays, l’esprit de RUPTURE habitant les combattants de la liberté était confisqué par la tendance collaborationniste.

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    1. INDEPENDANCE ET CONFISCATION DE L’ESPRIT DE RUPTURE : GÉNÉRATION D’UNE CULTURE POLITIQUE RETROGRADE.<o:p></o:p>

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    «  Les colonies ne cessent pas d’être des colonies parce qu’elles sont indépendantes. » , Benjamin Disraeli.

     

    L’idéal de ceux qui s’étaient levés contre le système colonial était de construire un Etat en mesure d’affirmer l’humanité du Congolais, c’est-à-dire sa capacité de se gouverner librement dans l’unité et la dignité en élevant son niveau de vie et de conscience.

    Les valeurs de liberté, de dignité, d’unité et de prospérité devraient donc être les principaux facteurs de construction politique de notre pays lors de son indépendance.

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    Aussi, en restant au plus près de ces valeurs, il aurait fallu lors de l’indépendance, penser et organiser l’unité des peuples circonscrits dans l’espace géographique de notre pays, mettre en place des institutions à même de sauvegarder notre liberté et donc notre dignité, et enfin inventer le système financier adapté à nos intérêts économiques.

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    Face à ces exigences, suite logique du combat pour la RUPTURE d’avec le système colonial mené par nos pères de l’indépendance, notre indépendance s’est plutôt faite dans une continuité déguisée avec le système colonial.

    L’esprit de RUPTURE porté par ceux qui s’étaient battus pour un Congo libre dans la dignité, s’est retrouvé confisqué ou étouffé.

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    Aussi, au lieu d’une culture politique patriotique de dignité et de prospérité économique pour notre peuple, nous allons assister à la génération d’une culture politique rétrograde. Cette culture politique rétrograde constitue une sorte de transposition imparfaite de la culture politique de supériorité raciale supportant le système colonial.

    En effet, la supériorité raciale véhiculée par la culture politique supportant le système colonial est transposée dans la culture politique rétrograde par le tribalisme ou la doctrine prônant la conquête et la conservation du pouvoir par une ethnie au détriment des autres occupants le même espace géographique.

    Il est aisé de constater comment au sein de l’élite congolaise contemporaine de l’indépendance va se construire la tribalisation de la vie politique comme l’a été la racialisation de la gestion coloniale du Congo.

    Aussi, la manipulation de l’ethnie à des fins politiques, avatar de la manipulation raciale issue du système colonial, va s’ancrer dans la culture politique post indépendance du Congo-Brazzaville.

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    À cela va s’ajouter l’enrichissement illicite des hommes politiques en lieu et place de la prospérité nationale.

    L’enrichissement illicite apparaît ici comme la continuation locale de la spoliation des richesses du Congo orchestrée par le système colonial.

    Nous constatons ainsi que la culture politique du système colonial, à l’endroit de laquelle LA RUPTURE  a été étouffée, réapparaît après notre indépendance sous la forme d’une culture politique locale,  impropre à tenir les promesses des pères de l’indépendance.

    La supériorité raciale devient le tribalisme, la spoliation de nos richesses devient l’enrichissement illicite et la violence orchestrée par le colon à notre encontre et fondée sur notre supposé infériorité, devient une violence entre congolais fondée sur le tribalisme.

    Le refus systématique du colon de se voir contredire par le colonisé, devient un refus ou une évacuation du débat contradictoire sur la scène politique de notre pays.

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    C’est ici que la culture politique rétrograde générée par l’élite politique post indépendance apparaît en dernier ressort comme la continuation sous une autre forme de la culture politique ayant supportée le système colonial.

    Il en résulte que l’unité des tribus composant le Congo autour d’un même projet politique disparaît pour une superposition d’ethnies dont les élites respectives se font la guerre pour accéder au contrôle de l’administration léguée par le système colonial.

    La liberté des Congolais qui devait garantir leur dignité est substituée à une dépendance monétaire, diplomatique, politique et économique.

    En dehors de la petite île de croissance économique du gouvernement Massamba Débat dans le grand Océan de déliquescence généralisée, notre pays est tiré vers le bas par une culture politique qui s’inspire inconsciemment de la culture politique du système colonial.

    Des assassinats politiques, des détournements d’argent publiques, l’utilisation de la fibre ethnique comme outil d’accession au pouvoir, et la propension à imposer son point de vue hors de toute contradictoire, sont autant des symptômes de la culture politique rétrograde, tirant notre pays vers le bas.

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    Cette culture politique, continuation de la culture politique du Colon, traverse quasiment toute la classe politique avec des variantes, et explique la nature des institutions politiques édifiées les unes après les autres.

    Toutes ces institutions ont en commun de ne pas prendre en compte les autorités coutumières des ethnies composant notre pays dans le cadre de l’organisation politique, elles sont simplement ignorées ou manipulées comme au temps de la colonisation.

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    Aussi, le mimétisme local de la culture politique de supériorité raciale du système colonial abouti à un Etat sans Etat, une sorte d’apparence institutionnelle où se continue l’œuvre coloniale à travers une culture politique rétrograde.

    Cette culture politique rétrograde, sorte d’avatar  de la culture politique de la supériorité raciale n’a été possible qu’avec la confiscation de l’esprit de RUPTURE des pères de l’indépendance. La conférence nationale espérait ainsi asseoir LA RUPTURE avec cette culture politique rétrograde.

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    1. LA CONFÉRENCE NATIONALE : ECHEC DE LA MISE EN ŒUVRE DE L’ESPRIT DE RUPTURE.

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    Le préambule du règlement intérieur de la conférence nationale soulignait  l’objectif de ce grand moment national :

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    «  Pour repenser le Congo, et le reconstruire, il importe de rétablir le peuple congolais dans la plénitude de ses attributs de souveraineté (…) La conférence a pour mission essentielle de redéfinir les valeurs fondamentales de la Nation et de créer les conditions d’un consensus national en vue de l’instauration d’un Etat de Droit et d’une démocratie pluraliste, conditions nécessaires à un développement harmonieux de notre pays. »

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    La conférence nationale dressera un bilan négatif de notre pays en mettant en exergue les maux causés par les symptômes de la culture politique rétrograde : assassinats politiques, détournement de deniers publics, tribalisme dans la gestion de la chose publique…..

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    Fait remarquable, les nouveaux acteurs politiques constitués en majorité d’universitaires et de la catégorie des « diplômés sans emploi », selon la formulation en vogue. Ce sont ces nouveaux acteurs qui dirigeront les principales commissions chargées de recueillir les aveux et témoignages des personnes convoquées. Très actif durant les quatre premiers mois des travaux, tant ils étaient désireux de disqualifier les aînés « politiques » en mettant en avant la moralisation de la vie politique nationale, au point où la page  3 du rapport de « déclaration de politique générale » avait provoqué une réaction vigoureuse de ces aînés politiques.

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    C’est alors qu’au moment de rendre public les différents rapports des commissions, des divergences apparaîtront dans la désignation des dirigeants qui auraient commis des crimes politiques et économiques. Le front établi cette fois-ci par les aînés « politiques », toutes tendances confondues, mettant en avant la fibre ethnique finira par avoir raison de la détermination des cadets « politiques ». Ces derniers s’aligneront derrière les aînés politiques.

    Nous constatons que la volonté de mettre en œuvre LA RUPTURE avec la culture politique rétrograde manifestée par la jeunesse lors de la conférence nationale souveraine a été finalement étouffée.

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    La conférence nationale entendait pourtant inaugurer une nouvelle ère en totale RUPTURE avec l’ère du monopartisme où régnaient tous les symptômes de la culture politique rétrograde.

    Le manque de détermination et d’organisation de la jeunesse, a favorisé le retour des porteurs de la culture politique rétrograde.

    Nous assistons alors à un détournement des outils démocratiques par la culture politique rétrograde, celle-ci faisant du pluralisme politique, le pluralisme ethnique, des partis politiques, des partis ethniques, et la conquête du pouvoir une fois de plus devint un moyen d’enrichissement illicite.

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    Une fois de plus, un moment qui aurait pu être celui de la réalisation des valeurs d’unité, de liberté dans la dignité et de prospérité économique, poursuivies par nos pères de l’indépendance, a été détourné par les porteurs de la culture politique rétrograde.

    La période post conférence nationale illustre sans conteste le triomphe de la culture politique rétrograde dans tout son éclat, tous les symptômes de cette culture sont portés à leur paroxysme : Tribalisme, enrichissement illicite, violences politiques, retour à l’intolérance et à la pensée unique après le 5 juin 1997.

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    Tout ceci nous apprend que l’adversaire de l’épanouissement de notre humanité est un ensemble des comportements constituant une véritable culture se manifestant sans distinction de tribu, d’origine, ou d’âge.

    Les rétrogrades sont présents dans toutes les tribus, dans tous les partis politiques, dans toutes les tranches d’âge et peuvent être reconnus par les symptômes de leur culture politique. Il ne s’agit donc pas de lutter contre des tribus ou des régions mais contre cette culture qui se manifeste indifféremment car elle plonge ses racines au plus profond de notre inconscient en perpétuant sur le plan local la culture politique du système colonial.

    Cette culture s’est renforcée pendant toute la période post indépendance et gangrène encore aujourd’hui une grande partie de notre classe politique.

    LA RUPTURE avec cette culture politique supportant le système politique actuel devient plus qu’un devoir, une affirmation de notre humanité au sein de la grande famille humaine.

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    1. RESURGENCE DE L’ESPRIT DE RUPTURE : MODE D’EMPLOI.<o:p></o:p>

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    « La plus grande difficulté n’est pas de persuader les gens d’accepter de nouvelles idées, mais de les persuader d’abandonner les anciennes »

    John Maynard Keynes.

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    Cinquante ans après notre indépendance formelle, la jeunesse africaine en général et Congolaise en particulier comprend de plus en plus la nécessité de renouer avec les valeurs politiques poursuivies par nos pères de l’indépendance.

    Renouer avec les valeurs d’unité, de liberté dans la dignité et la prospérité économique ne peut se faire dans un cadre politique soutenu par une culture politique dont les manifestations sont aux antipodes de ces valeurs.

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    C’est comprendre que LA RUPTURE est un mouvement politique  qui s’inscrit en deux temps.

    Le premier temps ou la première phase de l’œuvre vise à déconstruire la culture politique rétrograde actuellement en vogue ainsi que le système politique émanant d’elle.

    La deuxième phase consistera à l’instauration d’un ordre politique réalisant les valeurs d’unité, de liberté dans la dignité et de prospérité économique.

    Pour comprendre la première phase, il convient de partir du principe que la culture politique  rétrograde n’est qu’une continuation locale de la culture politique coloniale en ce qu’elle a pour  finalité  de déshumaniser le Congolais, de le spolier, et de l’inscrire à jamais dans l’indignité et l’asservissement.

    Aussi, comprendre cela c’est savoir que l’œuvre de RUPTURE est une œuvre de réhabilitation de notre humanité et de notre dignité dans la droite ligne des valeurs des pères de notre indépendance.

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    La première phase de l’œuvre visant à déconstruire la culture politique en vogue ainsi que le système politique émanant d’elle, implique de bien connaître les symptômes ou manifestations de celle-ci.

    La culture politique rétrograde est une somme d’habitudes politiques manipulant l’ethnie pour conquérir l’administration d’Etat, confondant le trésor public de son patrimoine privé, et résolvant toute contradiction politique par la violence. Cette somme d’habitudes politiques ne pouvait se préserver que dans le cadre d’institutions la tolérant ou la laissant subsister.

    Aussi, le détournement de l’ethnie à des fins politiques ne pouvait se concevoir qu’en tolérant que les nominations aux postes de responsabilité se fasse sur ce fondement, et donc que l’Etat tout entier ne devienne une sorte de grand village.

    De même, comment s’enrichir illicitement sans faire de ce vice une composante même du gouvernement de l’Etat ? et  la violence politique comme moyen de conquête ou de conservation du pouvoir d’Etat ?

    La culture politique rétrograde génère donc une pratique institutionnelle propre à répondre à ses différentes manifestations.

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    Aussi, LA RUPTURE d’avec cette culture politique conduira nécessairement à celle d’avec la pratique institutionnelle car les deux sont consubstantielles.

    La déconstruction de la culture politique rétrograde exige durant la période qu’elle est encore au pouvoir, de lui opposer une autre culture comportant d’autres habitudes politiques. La culture politique à opposer à celle qui est en vogue actuellement doit se fonder sur les valeurs d’unité, de patriotisme, de liberté dans la dignité et de prospérité économique, valeurs chères à nos pères de l’indépendance.

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    En effet, jusqu’à ce jour, notre peuple s’est habitué à des pratiques politiques rétrogrades, et la mise en avant d’un discours de RUPTURE aura  la vertu de lui faire comprendre que le mal du Congo est  au-delà des personnes car ce mal est une culture politique avec différentes variantes suivant les personnes ou les régimes, se retrouvant dans la quasi totalité de nos hommes politiques.

    Ce discours permettra à notre peuple d’être prêt pour un changement en profondeur de notre société.

    En clair, la première phase de RUPTURE  exige d’abord un travail sur nous mêmes, une discipline intérieure impliquant un esprit de service pour notre peuple, un esprit d’abnégation pour notre cause et une détermination sans faille à réaliser la dignité de notre peuple ne laissant de place à aucune lutte d’ego.

    Cette discipline intérieure nous permettra ainsi de générer une culture politique se manifestant par le patriotisme, le sens de la dignité des nôtres, la liberté d’esprit et la rigueur dans la gestion.

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    Chacune de ses qualités est en elle-même un antidote de chacune des manifestations de la culture politique rétrograde.

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    En effet, l’engagement pour une unité nationale véritable participe à déconstruire le détournement de l’ethnie à des fins politiques, le patriotisme et le sens de la dignité ne laissent aucune place à l’enrichissement illicite.

    Il s’agit donc pour notre première phase d’opposer à la culture politique rétrograde, continuation de la culture politique supportant le système colonial, une culture politique imbibée des valeurs de nos pères de l’indépendance.

    La déconstruction de la culture politique rétrograde ne pourra être effective qu’à travers la deuxième phase de notre œuvre.

    La première phase est celle de la génération  en nous-mêmes de la discipline intérieure propice à générer une nouvelle culture politique de dignité. Cette première phase nous offre un outil de combat contre la culture politique rétrograde.

    La seconde phase est celle qui fonde les conditions matérielles de la réalisation effective de LA RUPTURE.

    La réalisation effective de LA RUPTURE ne sera consommée qu’avec la mise en place d’un système politique fondé sur la nouvelle culture politique véhiculant les valeurs d’unité, de liberté dans la dignité et de prospérité économique.

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    Ce système politique pour asseoir l’unité devra résoudre le problème du détournement ethnique en intégrant la diversité culturelle de notre pays sur le plan politique. Ce système devra pour préserver notre liberté dans la dignité avoir des institutions suffisamment fortes pour préserver notre indépendance, sans laquelle aucune dignité politique d’un peuple n’est envisageable.

    Il s’agit donc pour notre œuvre de RUPTURE de sortir le Congo d’un système politique soutenu par une même culture politique quel que soit les changements de régime. Tous ces régimes ont souvent pour points communs : Tribalisme, enrichissement illicite, violence politique et refus du contradictoire.

    Aussi, notre philosophie politique est simple, combattre partout où elle se manifeste la culture politique rétrograde car sans elle le système  politique tout entier s’écroulera de lui-même.

     La conférence nationale n’a pu être possible que parce que Bokamba et jean Marie Michel Mokoko, ont pu en ce moment là,  se libérer de cette culture politique en sortant du cadre tribaliste ou régionaliste pour penser Patrie. Au moment où Marien Ngouabi ne considérait plus que l’intérêt du Congo, il est sorti des considérations tribales pour aller vers un plus compétent économiquement que lui : Massamba Debat.

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    Tout cela, nous incline à penser que le recul de la culture politique rétrograde dans notre pays  a toujours été une chance d’évolution dans la dignité de notre peuple. Il s’agit donc de combattre cette culture ainsi que le système politique généré par lui.

    C’est dire que notre objectif final est d’instaurer un système politique porté par des valeurs d’unité de notre peuple et donc en mesure de générer un sentiment national partagé, de dignité dans la liberté et donc préservant notre indépendance, et enfin de prospérité économique pour renouer avec ces valeurs chères à nos pères de l’indépendance.

    Nous disons par là qu’il ne peut y avoir d’unité véritable sans sentiment national partagé, de liberté dans la dignité sans indépendance, et d’avenir stable sans prospérité économique.

    Toutes ces valeurs portées par l’œuvre de RUPTURE maintiennent éveillées au fond de nous mêmes, les rêves de nos pères de l’indépendance.

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    V.                RUPTURE ET ruptures.<o:p></o:p>

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    « La vertu ne va jamais seule, elle attire toujours des imitateurs. » Confucius.

    Il s’agit ici de distinguer l’œuvre de RUPTURE à des terminologies qui lui sont étrangères.

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    a) La rupture phraséologique :

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    La rupture phraséologique peut être définie comme une démarche politique utilisant la récurrence du mot rupture pour distiller l’idée d’un changement politique. Ici, la rupture est utilisée  dans son sens sémantique littéral impliquant un changement ou une fracture dans un domaine quelconque. Cela ne suppose donc nullement toute la philosophie politique de l’œuvre de RUPTURE telle que développée ici. Cette rupture phraséologique peut se manifester comme la perception de la nécessité d’un changement profond sans nécessairement prendre en compte le facteur véhiculant et maintenant la situation exigeant changement.

    A ce stade, le mot se limite à sa charge sémantique et ne véhicule pas encore la philosophie politique construite et initiée par le cercle.

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    b) La rupture d’opportunisme :

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    La rupture d’opportunisme est une autre variante de la culture politique rétrograde qui se fondant sur la rupture phraséologique utilise la sémantique pour conquérir et conserver le pouvoir.

    Ici, le sens sémantique de rupture est utilisé dans le seul objectif de parvenir au pouvoir et y manifester les symptômes de la culture politique rétrograde.

    Cette terminologie est de l’ordre de la démagogie, et n’entend en aucun moment créer les conditions d’une véritable RUPTURE qui implique de diagnostiquer le mal et de prévoir les remèdes nécessaires.

    Nous pouvons dire que le changement attendu après la conférence nationale auprès des grands partis traditionnels participe à la rupture d’opportunisme qui change les hommes et ne s’inscrit pas dans une démarche de RUPTURE impliquant de localiser le véritable vecteur de stagnation pour l’éradiquer.

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    c) la rupture demi-mesure :<o:p></o:p>

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    La rupture demi-mesure est celle qui se réalise dans un Etat sans travailler pour la réaliser dans les autres Etats Africains. LA RUPTURE pour être pleine et entière doit prendre en compte cette donnée géostratégique car elle ne peut être véritablement effective que lorsqu’elle se stabilisera dans tous les pays africains baignant dans la même culture politique rétrograde.

    Œuvrer pour la RUPTURE c’est donc accompagner les autres forces de RUPTURE partout en Afrique, au risque d’aboutir à une rupture demi-mesure sans lendemain véritable.

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      50 ans d’indépendance politique pour rien.<o:p></o:p>

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    Au moment de son accession à la souveraineté internationale, il foisonnait pour notre pays, d’innombrables raisons de fonder un espoir en un avenir de prospérité. Contre toute attente,  50 ans plus tard, on nous propose un tableau d’une extrême mocheté  qui n’a d’égale que la laideur morale des ceux qui à un moment ou un autre, avaient entre leurs mains les destinées de notre pays.

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    En ce début du 21e siècle, les valeurs démocratiques ne sont plus l’apanage des pays développés, elles s’enracinent à travers le monde sous la houlette de certaines bonnes volontés. Dans un contexte irrémédiablement plombé par les avatars de <st1:personname productid="la Nouvelle Esperance" w:st="on">la "Nouvelle Esperance"</st1:personname> et du "Chemin d'Avenir", le génie du peuple congolais ne trouve toujours pas les conditions de son éclosion et de son envol. La prise en compte de nos conditions matérielles d’existence ne sont ni en projet, ni  garanties.

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    Cette grande désillusion rend  nos aînés nostalgiques de la période coloniale. Or, l’Histoire de la colonisation du Congo reste un long cauchemar fait de l’écrasement  continuel des peuples privés de la plupart de leurs droits. Elle fut une opération de broyage de nos cultures qui finit par détruire une grande partie de nos repères identitaires.  D’aucuns restent dubitatifs  quant à la capacité du congolais à prendre le train de la démocratie et du progrès social. Face à cette résignation maladive et généralisée, c’est encore l’Histoire qui vient à la rescousse de notre honneur. A  travers les écrits du missionnaire Giovanni Antonio Cavazzi ( Cavazzi  A., 1732) qui fut envoyé deux fois au royaume Kongo en 1654 et en 1670. On apprend avec fierté  que chez  nos ancêtres, les Kongo précoloniaux, sur le plan de prestige social, le Noir passe avant le Blanc. Ainsi à la fin du  XV e siècle, le Roi de Kongo et son peuple ne se firent baptiser  que parce qu’ils estimaient que la religion des Blancs était un moyen d’élargissement de leur connaissance pour améliorer les conditions d’existence des humains.

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    C’est à la faveur des contacts soutenus avec les Blancs  qu’il y eût redistribution des hiérarchies renversées et leur redonner le rang que d’abord les  kongo leur avaient refusé.

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    Notre pays regorge actuellement des intelligences dans des domaines inimaginables, et il  n’a jamais été aussi riche que maintenant, paradoxalement il est dans un  piteux état. La société et les cultures sont éclatées, mutilées. Ces savants congolais n’attendent qu’une opportunité pour rassembler les fragments de notre pays pour lui donner une image susceptible d’asseoir des perspectives plus lisibles.

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    Le peuple congolais au passé glorieux, est désormais, curieusement  plongé dans une espèce d’hébétude dont il a tant de mal à se réveiller. On ne peut autrement expliquer un tel état de fait que par  les incohérences des discours, la lenteur de l’action et la décision lorsqu’il s’agit d’actes ce courage ; la couardise, la pusillanimité, l’instrumentalisation des ethnies, l’insuffisance du rêve et la peur du risque sans lequel il est irrationnel d’envisager quelque chose de grand.

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    A un assourdissant silence public, s’ajoute le vacarme de l’indifférence. Les sporadiques manifestations de la diaspora troublent l’indolence commune, mais  ne parviennent pas à soulever le couvercle plombé de l’aboulie nationale. Reste donc à jeter un énorme pavé dans les douves de la politiques pour que tous les congolais, dessillés par les éclaboussures jettent un regard sur ces cloaques. <o:p></o:p>

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    On est presque surpris que dans des conditions extrêmement difficiles, Mabiala Ma NGanga et André Matsoua  eurent fait florès en  bravant l’ordre colonial alors que les Congolais du 3e millénaire,   disposant des moyens de communication les plus modernes,  continuent à subir tant de frustrations pendant une  longue  période de désordre et d’angoisses existentielle ouverte par un pouvoir putschiste qui n’est pas  prêt à se terminer. 

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    Après 50 ans d’indépendance, on nous impose un Congo où le clan familial détourne impunément l’exclusivité des recettes pétrolières à travers les sociétés écran établies  dans les paradis fiscaux, alors que le peuple congolais s’enfonce chaque jour dans une misère effroyable. On nous impose un Congo où les constitutions changent au gré des stratégies personnelles des hommes politiques, c’est ainsi qu’un putschiste abroge la constitution élaborée en toute indépendance par les congolais, pour la remplacer par une autre, taillée sur mesure, mais qu’il ne daigne même pas respecter. On nous impose un Congo où la quête du pouvoir et s’y maintenir devient un combat sans merci, tout adversaire devient un comploteur en puissance. On nous impose un Congo où, un régime disposant de tous les pouvoirs est incapable d’organiser des simples élections dignes, justes et transparentes. Il pousse l’impudence à l’extrême en nommant ses «  députés ». Bref, on nous impose un Congo où tout va à vau-l’eau comme si le suicide collectif était l’ultime alternative.

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    Quand Pierre Bourgault dit «  L’indépendance, ce n’est pas une récompense, c’est une responsabilité », il met en exergue la responsabilité qui nous incombe à tous, nous fils et filles de ce pays. Cette responsabilité nous condamne à refuser la résignation, mais surtout d’éviter que le Congo, ce bateau ivre ne sombre définitivement  dans les flots de la médiocrité.

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    Qu'on ne se méprenne pas: l'indépendance n'est pas un état des choses, ni une fin en soi. C'est une dynamique. Comme la liberté, elle n'est jamais acquise. Comme pour la démocratie, c'est un combat de tous les instants. Comme pour le progrès, c'est un devoir. C'est cette dynamique quasiment ontologique qui fait l'honneur des peuples qui se battent pour en faire une réalité. L'universel démocratique se comprend précisément comme ce qui est en attente de contenu, en attente de sens, en instance de remplissage ou de complétude par et dans une histoire, une culture, une période ou une vision du monde particulière. Ce qu’on doit y mettre ne  doit s’inscrire que dans un seul cadre : celui qui garantit le bien être des congolais.<o:p></o:p>

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    On ne peut naïvement s’accommoder d’un  avilissement général ni à des faux diagnostics du genre : manque d’argent, inadaptabilité de la démocratie à la diversité ethnique, baisse des cours de matières premières, opposition nuisible, privatisations des entreprises etc.., on est loin, mais alors très loin, mais surtout  à mille lieues des solutions.

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    Une indépendance n’a de sens que lorsque l’on peut librement choisir les acteurs politiques capables d’inventer  une stratégie de progrès réfléchie, cohérente avec les stratégies de différents sous-systèmes de la société congolaise, autrement le désenchantement sera récurrent et notre indépendance politique n’aura servi à rien puisqu’elle ne nous aura pas conjuré l’abîme. Bien au contraire…

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    Djess dia Moungouansi


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