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pauvreté : un défi occulté (le 11/04/2007 à 00h55) La réduction de la pauvreté au Congo : un défi occulté par les chantres de la " Nouvelle Espérance " <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
Il y a de quoi être pantois face à létat dexpectative dans lequel se trouvent les chantres de la " Nouvelle Espérance " devant les défis du 3ème millénaire parmi lequel figure en bonne place, la réduction de la pauvreté.
En dépit dune explosion inespérée des recettes pétrolières ces cinq dernières années, une pauvreté tenace, agressive et, presque structurelle sest obstinément installée sur toute létendue du territoire national au point que 75 % de la population congolaise vit désormais dans une extrême pauvreté.
Le Congo aligne sans effort des taux de croissance du PIB que nous envient les économies industrialisées. Ces taux de croissance anormalement élevés, génèrent une certaine atonie, tant les Congolais se bercent dans lillusion statistique. Les dirigeants congolais se sont toujours leurrés par des taux de croissance du PIB de 5, 6 voire 8%, mais ils ont naïvement ignoré la chose essentielle : ces taux de croissance résultent davantage de la valorisation de la rente pétrolière que dune dynamique de lappareil productif.
En réalité, la richesse générée par 10% de taux de croissance au Mozambique nest plus entraînée que par 0.08% de croissance en Corée du Sud et 0.008% au Japon. Cest pourquoi, il convient de toujours tempérer leuphorie née dune progression annuelle du produit intérieur brut.
Les effets positifs induits par la croissance dun PIB sur léconomie dun pays, dépendent non seulement de sa structure, mais également des relais sur le terrain. Notre pays qui a sombré dans les facilités dune économie de rente, avec 90% des recettes dexportation et 75% des recettes fiscales provenant des hydrocarbures, a du mal à tirer son épingle du jeu. Et pour longtemps, le défi le plus redoutable que la communauté bancaire et les pouvoirs publics congolais devront relever reste indubitablement, la réduction de la pauvreté.
Que peuvent le système bancaire et lingéniosité légendaire congolaise, là où programmes dajustements structurels, dévaluation, et autres reformes macro-économiques introduites et la flexibilité quelles entraînent, ont certainement permis au Congo de renouer avec la croissance mystificatrice, sans véritablement faire reculer la pauvreté ?
Disons-le avec force : il est illusoire de sattendre à brève échéance au développement dun pays en plongeant délibérément sa population dans une pauvreté absolue. Des dynamiques endogènes, indispensables pour un maintien durable de la croissance, doivent être recherchées à lintérieur du pays. A linstar de beaucoup de pays asiatiques, des actions visant à développer le marché domestique doivent être menées en concomitance avec laugmentation de linvestissement et de la productivité. Un pays comme <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> compte énormément sur son marché domestique qui absorbe 75% de sa production.
Dans la perspective dune dynamisation de son marché domestique, la banque congolaise doit en finir avec lexclusion financière. Du fait de la fonction centrale qui lui est impartie, le système bancaire a une responsabilité qui ne devrait pas se limiter à la création de valeurs pour ses actionnaires. Il doit participer en première ligne au développement de léconomie et au progrès de la société. La plupart des Congolais sont purement et simplement exclus du système bancaire, car, ne disposant pas dun compte en banque, de moyens de paiement ni daccès au crédit.
Cette exclusion sest accentuée depuis lassainissement du paysage bancaire en Afrique francophone en 1991. Depuis lors, les objectifs de rentabilité sont au centre des préoccupations des banques, elles accordent une forte préférence pour le financement du cycle dexploitation de lentreprise, en rechignant à financer le haut du bilan.
La nouvelle orientation des banques les contraint à octroyer plus de crédits à court terme pour les activités de commerce et de services au détriment du financement des petites et moyennes entreprises qui sont tout bonnement évincées.
En excluant ainsi beaucoup de Congolais de la sphère marchande, on stérilise ce faisant, un potentiel considérable dinitiatives, de production et de consommation.
Pour pallier à un tel état de fait, aux Etats-Unis par exemple, le Community Reinvestment Act a conduit les banques commerciales à se réimplanter avec des résultats positifs, dans des régions ou des quartiers en difficulté.
Au Canada, les Caisses Desjardins ont commercialisé avec succès une offre de produits adaptée à une clientèle très modeste, délaissée par de grands réseaux bancaires. Cette démarche offre les avantages suivants : outre la suppression dun système financier à deux vitesses, il renforce la cohésion sociale. Tous les acteurs sont placés sur un pied dégalité pas de distorsion de concurrence et peuvent tirer parti dun élargissement de clientèles solvables.
Par ailleurs, une kyrielle de mesures, associant des réseaux bancaires, les acteurs publics nationaux et locaux, les responsables associatifs doivent être entreprises afin dassouplir le système bancaire. A terme, ce système jouerait sa fonction essentielle dallocation du capital aux besoins de la société, tout en redynamisant le marché domestique. Ces mesures doivent être menées sur les bases suivantes :
encourager la mise ne place dun certain nombre de réseaux dappui aux nouveaux entrepreneurs (exemple : Association des jeunes artisans, Associations des réparateurs de vélo etc..);
mise ne place dun service bancaire accessible à tous à un coût très modique. On pourrait par exemple installer un fonds national de solidarité, géré par la profession bancaire et alimenté par exemple par une taxe insignifiante sur chaque transaction par chèque ou par carte bancaire. Ce qui permettrait den mutualiser en partie le coût et le risque;
extension des systèmes de garantie publics ou mutualistes, ce qui permettrait de sécuriser les prêteurs et les investisseurs;
au niveau des régions et des agglomérations par exemple, en contre partie dune aide publique (gratuité de loyer ou exonération de taxe professionnelle), on peut opter pour des engagements contractuels négociés, afin de douvrir des guichets bancaires et/ou de prêts à des activités économiques dans les territoires en difficulté...
une meilleure association public- privé permettrait de traiter efficacement les difficultés des personnes ou dentreprises en situation fragile.
En appliquant ces principes simples au sein de nos deux banques centrales africaines de <st1:PersonName ProductID="la Zone Franc" w:st="on">la Zone Franc</st1:PersonName> (BEAC et UEMOA) par exemple, on arrivera au niveau du Congo à lémergence dun véritable « citoyen- consommateur congolais ».
Si tous les acteurs privés, mutualistes ou publics assuraient et reconnaissaient cet engagement sociétal, cela redonnerait incontestablement à lindustrie bancaire congolaise toute sa légitimité et sa noblesse aux yeux de tous les congolais.
En dehors de laction bancaire, un certain nombre dactions doivent être entreprises pour injecter la masse monétaire et augmenter la demande intérieure :
Développer les établissements de capital-risque qui apportent aux entreprises des compléments nécessaires de fonds;
Au Sénégal par exemple, <st1:PersonName ProductID="la CBAO" w:st="on">la CBAO</st1:PersonName> a acquis depuis 1994, une société de capital-risque et une société de crédit-bail, ce qui a facilité laccès des PME au crédit bancaire.
Cependant, la principale innovation qui procède manifestement dune grande ingéniosité est le micro- crédit : cest un véritable projet dactivités générateurs de revenus. Une bonne leçon nous a été donnée par le prix Nobel de la paix, le Bangladais Muhammad Yunus qui en fondant <st1:PersonName ProductID="la Grameen" w:st="on">la Grameen</st1:PersonName> bank « la banque des pauvres » est en train de repousser chaque jour les limites de la pauvreté au Bengladesh qui est parmi les pays les plus pauvres de la planète.
Une fibre patriotique par exemple suffirait à Dénis Ngokana, spécialiste de son Etat dans la création des sociétés écrans spécialisées dans les détournements des recettes pétrolières, de mettre en place des structures vouées à la redistribution du pouvoir dachat à un grand nombre dinvestisseurs potentiels. Non, le sieur Ngokana est préoccupé par la « privatisation » des centaines de millions de dollars de revenus pétroliers.
Pourtant, les ASF (Associations de Services Financiers) qui ne sont quune version modernisée des tontines gérées et financées par les paysans eux-mêmes, ont la particularité dêtre moins touchées par linsolvabilité. Partout où elles ont été mises en place, les taux de recouvrement ont atteint les 98% avec une marge bénéficiaire de 20%.
La généralisation de ces formes de financements permettrait non seulement de soustraire une frange importante de la population de lassistanat pur, mais aussi les transformerait automatiquement en consommateurs à part entière. Lon sait par ailleurs quau Congo, les femmes sont souvent exclues de la possibilité daccéder au crédit, ce système donne la chance à tout le monde.
En définitive, en étendant ce formidable instrument de réduction de pauvreté dans les zones urbaines, on a toutes les chances de transformer raisonnablement ce cercle vicieux de la pauvreté dans lequel la " Nouvelle Espérance " entraîne notre pays, en un cercle vertueux de la solidarité, du progrès, seul gage pour la construction dune société plus juste. Encore faudrait-il que Sassou et son clan de prédateurs, qui ont à leur disposition les leviers économiques essentiels de notre pays le veuillent.
Djess dia Moungouansi <o:p></o:p><o:p> </o:p>
Cet article a déjà été publié sur les sites suivants :
http://www.mwinda.org/article/djess3.html
http://congoechos.canalblog.com/archives/2007/01/10/3652692.html
http://www.congoplus.info/tout_larticle.php?id_article=2101
Comment conjurer la manipulation ethno-régionale ? (le 12/04/2007 à 21h08)
<o:p></o:p>Comment conjurer la manipulation ethno régionale ? <o:p></o:p>
Les échéances électorales futures constitueront un enjeu autant symbolique que décisif. Aussi, l'éventualité d'une mise en place d'une Commission Électorale Nationale Indépendante, ne sera pas la panacée, les inquiétudes resteront totales, car rien ne mettra le peuple Congolais à l'abri des manipulations ethno-régionales.
Pour conjurer la catastrophe et aider à préparer notre pays à affronter la nouvelle donne internationale de plus en plus complexe, toute réflexion devrait s'interdire de distribuer l'aménité ni de séduire inutilement, elle doit armer. Comprendre pour s'armer contre les basses stratégies de ceux qui tirent doctement les ficelles dans le clair-obscur, exige un éclaircissement de l'approche conflictuelle des ethnies.
Disons-le d'emblée : la polysémie autour du concept d'ethnie n'en fait pas un impedimenta. Au contraire, la diversité ethnique reste un socle autour duquel devrait se bâtir toute stratégie de développement. Je me garde ici de m'étaler sur ce changement de paradigme induit par la mondialisation, qui explique cet attrait constant que le monde des États Nations a de plus en plus envers les fédérations, qui paraissent répondre le mieux sur le plan politique, aux besoins inhérents à la diversité dans toute sa complexité.
Par conséquent, à défaut d'un système de gouvernement de cette nature, susceptible de dissuader toute velléité manipulatrice des leaders véreux, il est urgent d'appréhender la volonté humaine qui s'ingénue chaque jour à transformer le domaine ethnique comme un lieu de chaos, de l'anarchie et de l'explosion de toutes les forces anti-culturelles. Depuis l'indépendance, à des degrés divers, les grands acteurs politiques congolais se sont livrés à cette instrumentalisation ethnique dans le but de s'approprier l'État pour ainsi extraire les avantages liés à sa confiscation exclusive. Avec l'avènement du multipartisme, les leaders politiques se sont repliés sur leur base ethnique en leur faisant miroiter l'imminence du contrôle ou de la perte de l'État.
Les électeurs du Pool ont ainsi été abusés par Kolelas (Le Moïse du Pool) qui lors de la campagne pour des législatives anticipées en 1993, s'inspira d'une théorie sophiste, selon laquelle ils appartiendraient au " peuple élu " du Congo, et par conséquent le pouvoir leur revenait de plein droit. Il devenait donc aisé de galvaniser ces populations en leur faisant miroiter la conquête du pouvoir perdu depuis Massambat-Débat. Un peu de vulgarisation de l'information aurait suffi pour contrecarrer ses visées manipulatrices, qui n'avaient comme seul but, que la prise en otage de sa base ethno régionale pour la dresser contre d'autres concitoyens, pour la simple raison qu'ils étaient originaires d'une région différente. Son désir de revanche et ses combats politiques perdus par le passé étaient portés à bout de bras par sa base ethno- régionale, à qui il agitait le risque du martyre ethnique et attirer ainsi leur solidarité dans son combat politique.
Alors que les dépouilles des victimes jalonnées par Sassou pour accéder au trône, étaient encore fumantes, contre toute attente, M'Béri Martin, ex-numéro deux du régime Lissouba, rejoint Sassou. Ce signal fort, a permis à Sassou de légitimer son coup d'Etat et de poursuivre son oeuvre macabre dont nous n'avons pas encore fini de payer la lourde facture. Pour avoir le soutien de certaines âmes fragiles de sa région, son leitmotiv était de servir de bouclier psychologique contre les éventuelles fureurs destructrices de Sassou, quand il voudra punir ceux qui avaient osé le priver de " son " pouvoir pendant plus de 5 ans. Sans scrupules, Sassou foula aux pieds cet accord tacite et fit dévaster avec maestria ces régions, par ses sbires angolais et hutus rwandais, sans que l'allégeance de M'Béri envers cette dictature ne serve à quelque chose. Le but inavoué de son ralliement était donc d'acquérir une parcelle de pouvoir politique permettant l'accumulation des richesses grâce à la prédation organisée au sommet de l'Etat. Il ne se fit pas prier.
Le régime lissoubien fut caractérisé par la prise en otage de tout un pays en s'appuyant sur les ressources ethno-régionale. En dehors de l'inopportunité de sa théorie de " tribu-classe " aux fondements hasardeux, une autre stratégie plus dévastatrice et plus insidieuse avait les faveurs de ce régime. Le saviez-vous ? Le manque d'enthousiasme des leaders dans l'amélioration des conditions de vie des populations n'était pas fortuit, il obéissait à une stratégie de paupérisation de la base électorale pour l'avoir à sa merci pour des combats futurs.
Pour cette raison, les travaux de la route stratégique Bouansa- Mouyondzi-Moukoukoulou, abandonnée sous Sassou I, n'ont jamais avancé d'un iota, alors que ce pouvoir avait entre ses mains tous les leviers économiques du pays. La subtilité réside en ce qu'il n'était pas dans l'intérêt de ces leaders d'éradiquer la pauvreté de leur base électorale. L'insignifiance de transfert des richesses des leaders vers les populations, ou encore cette manque de volonté à améliorer les conditions de vie des populations est délibérée. En effet, la vassalité puis l'allégeance des populations à l'égard des leaders ont été aisément obtenues en accentuant leur paupérisation. En clochardisant délibérément les jeunes, l'enrôlement du grand nombre d'entre eux dans les milices du pouvoir, conçues pour la réalisations de leurs desseins bassement matériels , s'est fait sans peine. Les populations sont ainsi victimes d'une violence insidieuse dont ils sont dans l'impossibilité de s'affranchir, car l'asymétrie de l'information qu'ils reçoivent des leaders augmente leur obscurantisme.
Quant à Sassou, en revenant au pouvoir dans les conditions que l'on sait, il s'était très tôt inventé des alliés fidèles : la violence et la terreur. Il va les entretenir, les distiller à dose homéopathique au moindre soubresaut. Dès sa prise pouvoir en Octobre 1997, il annonce sans ambages à tous ses supporters venus nombreux le soutenir à un de ses meetings de victoire, qu'ils étaient revenus aux affaires, ce qui supposait une jouissance insouciante et inespérée des avantages conférés aux serviteurs de l'Etat. Le retour de l'ordre Kaki, avec lui le prestige et l'accumulation de richesses inespérées sur fond d'une mise à jour du " Yaka Noki noki " qui avait fait ses preuves autrefois dans l'accentuation de la dysharmonie sociale. Son discours devint plus accrocheur et surtout exclusivement dirigé vers sa base ethno régionale quand il exigea d'elle un soutien inconditionnel pour la consolidation et la pérennité de son pouvoir, car disait-il, " les ennemis de son pouvoir sont prêts à conquérir le plus enclavé des villages de la partie septentrionale du pays, le même jour de sa défaite pour y semer mort et désolation ". Dit autrement : " on boukoute ensemble, on meurt ensemble ! "
L'euphorie de cette victoire militaire sur ses adversaires de 1997, conjuguée à la force de persuasion du marchand de la peur, avait fini de convaincre les plus réticents de ses partisans qui croyaient encore aux vertus démocratiques. Désormais, chaque chute entraînerait la leur également. En liant son destin ombrageux au leur, le piège se referme sur tout le monde. On se sent complice d'une barbarie.
Le sort réservé aux dictateurs déchus est connu de tous, même des moins avertis, et la peur de tomber avec lui, achève d'altérer leur discernement. Quelques réalisations tape-à-l'il, comme la construction de l'aéroport militaire d'Ollombo, sans réels effets d'entraînement sur l'amélioration des conditions de vie des populations, renforce la fascination des populations à l'égard de Sassou.
Si la manipulation est incontestablement ethnique, on ne peut aucunement la confondre avec une volonté ethnique de domination. La vitalité du marché d'allégeances reste soutenue par les deux faces du miroir aux alouettes qui sont : l'espérance du contrôle de l'Etat et la crainte de la perte des avantages liés à l'accaparement de celui-ci. Les faits nous livrent une toute autre réalité. Sous Lissouba, seuls ceux qui gravitaient autour de " la bande des quatre " avaient réussi à rentabiliser leur allégeance. Partout ailleurs, la désillusion fut massive.
La base ethno régionale de Sassou végète dans la misère totale, alors que les Nguesso, devenus fous par les recettes pétrolières exorbitantes, s'inventent des destins susceptibles de faire rougir les Duvalier. Dans l'histoire d'Afrique, peu de dictatures ont brillé par tant de mépris à l'égard de leur peuple.
Le peuple congolais a suffisamment de preuves pour comprendre une fois pour toutes que la devise de ces leaders véreux a toujours été : " Tout pour eux, rien pour le peuple ".
Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
Cet article a été publié sur les sites suivants :
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http://www.mwinda.org/article/djess1.html
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http://www.africatime.com/Congo/nouvelle.asp?no_nouvelle=293050&no_categorie=
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http://www.congoplus.info/version_imprimable.php?id_article=1587<o:p></o:p>
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[ Ajouter un commentaire | 1 commentaire(s) | Imprimer | Cette photo sur mobile | Permalien ] Congo Brazzaville : le risque d'une pérennité dictatoriale (le 12/04/2007 à 01h41)
Congo Brazzaville : le risque dune pérennité dictatoriale
En dépit de toute vraisemblance, la résignation et le doute semblent prendre le pas sur la volonté et la détermination de vouloir changer les choses.
Quelles sont les raisons réelles de notre passivité face à cette réalité insoutenable ? Est-elle inévitable ? Cache-t-elle un calcul politique ou une absence danalyse politique ? Est-ce une résignation à la domination de lempire de Mpila ? Ou une attente pour mieux contre-attaquer ? Que devrions-nous faire idéalement et que pouvons nous encore faire réellement ?
Pour répondre à cette kyrielle de questions, jai opté pour une démarche qui emprunte tout autant à lobservation quà la réflexion pure.
Au hasard, deux exemples de dictatures qui nous édifient non seulement sur la nocivité de ces systèmes, mais encore nous donnent une idée sur leur capacité à se pérenniser.
Plus proche de nous; celle de Mobutu dont les 32 ans ont apporté la déliquescence que nous connaissons. Le temps nécessaire pour mettre un pays en miette.
Plus emblématique; celle du Commandante en Jefe Fidel Castro de Cuba qui semble défier toutes les lois de la dialectique et sadapte allègrement à tous les bouleversements internationaux.
Soyons réalistes : le MCDDI a vendu son âme à la dictature de Sassou, lUPADS est dans un état comateux avancé, LURD-Mwinda na pas les ressources nécessaires pour renverser seul la vapeur. Les nouveaux petits partis nont aucune marge de manuvre car nés pour la plupart de plates logiques redistributives des réseaux dappartenance ou des faire-valoir du pouvoir et non des dynamiques démocratiques endogènes avérées. Tous les ingrédients du pessimisme sont réunis. Dailleurs, il nexiste aucune corrélation entre le nombre de partis dans un pays et la certitude dune alternance démocratique.
Ce tableau hideux dessiné par lopposition, ouvre un véritable boulevard pour la perpétuation de lune des dictatures les plus rétrogrades dAfrique. La machine à truquer les élections, mise en branle autour de lidée de la refondation du PCT, sonnera le glas de lespoir dune alternance démocratique. La démarche de Ngouélondélé est, à plusieurs égards, respectable. Cependant, je reste dubitatif quant à son efficacité face aux pratiques dun pouvoir qui manie lintrigue comme sa langue maternelle.
La nuée des ralliements qui se bousculent au portillon de sa cause, procède manifestement dune réelle urgence du changement. Mais de quel changement parle-t-on ? La vieille classe politique semble singénier à perpétrer une fois de plus, un véritable « hold-up » en faisant main basse sur la démocratie de linévitable ère de laprès Sassou. Autre motif de désespoir : le témoignage de lhistoire nous rappelle chaque jour quaucun tapage médiatique na précédé le renversement dune dictature : ATT a permis au Mali de jeter les bases dune démocratie exemplaire en Afrique noire, par le doigté et le bon sens. Kabila père est venu à bout de la redoutable dictature de Mobutu parce que le vieux « Nkoyi » était malade et privé de ses généreux soutiens extérieurs qui le considéraient comme « rempart au communisme » depuis son accession au pouvoir. Malgré cette victoire de Kabila, la RDC a du mal à se relever.
Renvoyant aux calendes grecques les préoccupations des congolais, Sassou ne sest attelé depuis son retour aux affaires quà lélaboration des stratégies relatives à la conservation du pouvoir. Une constitution taillée sur mesure, consacrant une dictature constitutionnelle, un parlement croupion, un affermissement des relations par des accords de non agression avec le syndicat des dictateurs dAfrique Centrale et dailleurs (OBO, Deby, Dos Santos, Bozizé), une réactivation des réseaux pour lélection à la tête de lUnion Africaine et peut-être bientôt une incroyable reconduction, toutes ces manuvres dilatoires ne visent, à nen point douter quun but : la pérennité de cette dictature odieuse.
Luvre dAlexis de Tocqueville nous permet de jeter un regard approfondi sur les turpitudes du clan de Mpila. Ce brillant penseur politique français du XIXe siècle avait en effet observé quune société se battait dautant plus contre lautorité que le niveau de satisfaction des besoins y était élevé. En dautres termes, les revendications se font plus agressives quelles ont déjà été largement couronné de succès, et surtout lespérance de conquérir des avantages toujours supérieurs ne paraît pas illusoire, ce qui suppose un acquis substantiel de prospérité et de liberté.
Le préjugé répandu selon lequel un détenteur de pouvoir devrait déguerpir sous prétexte que ses sujets sont mécontents, meurent de faim ou de maladies, est une élucubration fantasque dont lhistoire humaine atteste de la triste rareté. La capacité de survie dun système dictatorial ne dépend donc pas de son aptitude à satisfaire les besoins de ses membres, mais peut on être tenté de dire, de lintensité du mépris à légard de son peuple. Un système devient dautant plus périssable quil résout davantage de problèmes, et sa longévité dautant plus assurée quil en résout moins.
En effet, ce nest pas la stagnation ni la régression qui engendrent les révoltes, cest le progrès, parce quil a engendré tout dabord les biens grâce auxquels les révoltes ne sont pas vaines.
Cette « loi » tocquevillienne nous permet de comprendre la déconcertante aisance avec laquelle lopposition, dirigée par Sassou en 1997, avait exigé et obtenu du régime Lissouba la mise en place dune Commission Nationale Indépendante. Subséquemment, on comprend que lon ne veuille pas céder aux autres, ce que lon a soi-même obtenu facilement par le passé. Plus légalité se renforce, plus les revendications dégalité sexacerbent. Sous Lissouba donc, bien que le décollage économique fut encore hésitant, leuphorie du contexte démocratique naissant paralysait à des degrés divers certains secteurs de léconomie par des revendications toujours plus grandes.
Pendant cette mandature, linterprétation de certains articles de la constitution de Mars 1992 par les uns et les autres, avait donné lieu à des échauffourées qui risquaient de mettre, à tout moment en péril, les fondements de cette démocratie. Or, il est un truisme que, de façon permanente et flagrante, Sassou violait sa propre constitution, notamment en créant ex-nihilo, un poste de Premier Ministre. Personne ne sen émeut, outre mesure.
Comme toutes les dictatures, celle de Sassou a ceci de paradoxal : elle est la négation absolue de la démocratie, mais parvient à se présenter comme son perfectionnement. Quand léconomie va mal, la démocratie réduit sous la pression des représentants du peuple, les dépenses de prestige et les dépenses militaires, une dictature les augmente. La construction du mausolée de la honte à plus de 10 milliards de Fcfa ou lassouvissement de ses ambitions mégalomanes en construisant laéroport militaire dOllombo sont des réalisations qui ne visent que lembellissement de limage de Sassou, au mépris des principes élémentaires de lorthodoxie financière.
Le Congo na jamais été aussi riche, avec des recettes pétrolières qui ont littéralement explosé au point de défier les prévisions les plus optimistes. Et pourtant, lexistence des congolais est devenue chaque jour plus aléatoire : lélectricité, leau potable, la santé sont des denrées rares et une misère sans précédent sinstalle avec entêtement. Le clan au pouvoir nargue ce peuple désarmé qui ne sait plus à quel saint se vouer. La prolifération des Eglises dites de réveil, encouragée à dessein par le pouvoir pour anesthésier le peuple, et la consommation exagérée dalcool, nassurent plus leur rôle de soupapes de sécurité. Il ne nous reste plus quà constater les dégâts : une évidente corrélation entre cette détresse ambiante et laugmentation des maladies mentales.
On a vu les dégâts causés dans la mémoire collective des congolais, le bombardement de Bacongo par le régime Lissouba, un acte grave certes, mais insignifiant à comparer au nettoyage ethnique opéré par les services de Sassou en Décembre 1998 à Bacongo et Makélékélé. Aucune image, donc pas dincidence dans lopinion. Les révélations rétrospectives, nont que peu de valeur pratique. Le choc émotionnel, lindignation, lhorreur causés par une atrocité ne seront jamais les mêmes selon quon apprend les évènements à chaud et « en direct », ou après coup et « en différé ». Aucune démocratie, même la plus vertueuse naurait survécue après une telle barbarie. Or, les borgnes politiques, ont flétri la démocratie, en inventant la parade de renvoi dos à dos. On assiste alors à une obsession binaire, une symétrie des apocalypses, la manie du couplage, légalitarisme sourcilleux, qui veillent à ce que les deux plateaux de la balance se répondent dans un équilibre de lhorreur.
Quand tout le monde est coupable, en effet, plus personne ne lest ; sauf le régime démocratique, puisquil na pas les mêmes excuses à faire valoir que son rival, ne se souciant pas, comme lui, de bâtir une société plus juste.
Les séances de lavement de mains ou dautres rites absolutoires, sont des procédés dont la fonction est de relativiser le mal, c'est-à-dire, en fin de compte de lexcuser.
Le peuple congolais désabusé, nattend plus rien de ce régime ; un régime quil na jamais véritablement porté au pouvoir, un régime équipé pour le mensonge, la dissimulation, lintimidation. On ne peut tenir tête à un tel régime quavec les mêmes armes, et les démocrates nen ont pas. Il va falloir les inventer. En simposant au peuple congolais par les armes, Sassou avait de facto refusé de signer ce contrat social qui doit lier un Président démocratiquement élu à son peuple. Lamélioration des conditions de vie du peuple, donne de la noblesse à laction dun homme politique ayant reçu un mandat à travers des élections libres et transparentes. Mais comment Sassou pourrait-il violer un contrat social quil na jamais signé ?
Lidée selon laquelle un système rétrograde comme celui de Sassou devrait seffondrer et faire place à un autre plus viable, parce quil est incapable de faire vivre dignement ses compatriotes, ne peut venir que dun démocrate. En raisonnant de la sorte, on prête à tort au régime totalitaire les principes régulateurs et lunivers mental du système démocratique. Une fois de plus, cest une erreur que de prêter une logique démocratique à un système totalitaire. Or, Sassou na rien dun démocrate, il est urgent de sen rappeler !! Il na quune passion : lui-même, et une religion : le pouvoir.
Quelles solutions alors ? Le prolongement de la tendance actuelle, confirmera la progression de la dictature de Sassou dont les faiblesses et les échecs internes ne suffiront pas, lexpérience la prouvé, à faire cesser la marche en avant. En tout cas, les dispositions démocratiques (élections, Commission Nationale Indépendante etc. ) dont on nous tympanise régulièrement, ne nous ne tireront jamais de ce mauvais pas. Elles nont simplement pas cours dans une dictature. A Ngouélondélé est ses comparses, la balle est dans votre camp. « Essa E Louo ».
Djess dia MoungouansiCet article a été publié sur les sites suivants :
http://www.mwinda.org/article/djess.html<o:p></o:p>
http://www.congoplus.info/tout_larticle.php?id_article=1375
[ Ajouter un commentaire | 1 commentaire(s) | Imprimer | Cette photo sur mobile | Permalien ] Alternance politique au Congo : et si la jeunesse prenait enfin ses responsabilités ? (le 12/04/2007 à 01h18) Alternance politique au Congo : et si la jeunesse prenait enfin ses responsabilités ? <o:p></o:p>
Le Congo est à un tournant de son histoire. Après lessoufflement de lespoir suscité par <st1:PersonName ProductID="la CNS" w:st="on">la CNS</st1:PersonName> et lavènement du pluralisme politique, nous avons connu lune des périodes les plus sombres, caractérisée par linstrumentalisation des jeunes par les leaders véreux qui les ont utilisés tour à tour comme pourvoyeurs de voix et chair à canon. Actuellement, le Congo notre beau pays doute. Le climat de désarroi qui prévaut au sein de lopposition actuelle et le cynisme du pouvoir de Sassou ôtent tout optimisme. Une ultime issue simpose désormais pour notre pays : lalternance politique.
A travers le monde, la démocratie simpose comme la norme incontestable, et lalternance politique devient sa soupape de sécurité. Au Congo, lalternance politique devra mobiliser dautant plus dénergie et dintelligences que léquipe actuelle au pouvoir, par sa culture héritée du système soviétique, ne sen accommodera jamais. Point dillusions, une victoire de lactuelle opposition ne sera pas une sinécure. Linsigne impéritie du pouvoir de Sassou est un fait. Ce pouvoir est dautant plus moribond quil aurait suffi, dans un pays normal, dune élection démocratique pour redonner espoir au peuple congolais. Ce nest plus le cas du Congo qui a perdu toute crédibilité et qui alimente désormais et de façon régulière la rubrique des faits divers de la presse internationale.
On oublie trop souvent quen politique, la saine logique et le bon sens élémentaire recommandent de ne jamais sous-estimer son adversaire, même sil a un genou par terre. Le pouvoir de Lissouba qui a pris à la légère cette appréhension raisonnée en a appris à ses dépens en 1997, entraînant malheureusement avec lui tous les espoirs dune pérennité démocratique.
En politique, la saine logique et le bon sens élémentaire recommandent de ne jamais sous-estimer son adversaire
Sil est aujourdhui un fait irréfutable, cest que les jeunes qui avaient été à <st1:PersonName ProductID="la CNS" w:st="on">la CNS</st1:PersonName> navaient pas réellement pris leurs responsabilités. Faute de navoir fait ni le bilan, ni laudit de lEtat du Congo, la dynamique du changement sétait enrayée à leur grande stupeur. En faisant allégeance à ceux là même qui avaient des vieux comptes à régler entre eux, leur énergie avait été insidieusement récupérée par eux et mise au service du mal, notamment pour se faire une virginité et pour satisfaire leurs intérêts égoïstes. Trop vieux desprit et de caractère, ces jeunes avaient simplement succombé à la manipulation des leaders, qui nattendaient pas moins pour masquer leur impuissance et se maintenir au pouvoir. La suite on la connaît.
Avant le précipice, la jeunesse reste le dernier rempart dun pays. Elle a été le catalyseur dans la plupart des grands bouleversements que ce monde a connus. Comme toutes les jeunesses du monde, celle du Congo se caractérise non seulement par cet élan de liberté et par la propension à prendre de risques, mais elle est également galvanisée par lidéalisme, surtout par lenvie de changer le Monde à sa manière. Bien que soumis à des forces, des logiques qui lui échappent parce que dictées par les aînés en mal de projets, il nen demeure pas moins quelle soit à certains égards, créatrice de son histoire.
Tout en osant le pari du changement dans la modernité, nous avons lobligation de concevoir des réels projets de société, en tenant compte des exigences de ce siècle nouveau. Tant doccasions ratées par le biais desquels, on aurait pu imprimer notre touche dans lédification de cette nation, encore hésitante, à mon sens.
Un combat courageux doit être mené contre lapathie actuelle de la jeunesse congolaise. Cette jeunesse qui fit à lorigine des premières contestations ayant fragilisé lautorité du pouvoir du parti unique dans les années 80, subit actuellement la stratégie des autorités, fondée sur la déstructuration délibérée du tissu éducatif, dans le but dabrutir le citoyen pour quil nait plus les moyens intellectuels appropriés afin de mettre en lumière leur incompétence par une analyse des résultats des politiques engagées. Le démantèlement de lUniversité de Brazzaville na jamais obéi à des contingences financières imposées par les Institutions Financières Internationales, il répond à des considérations dordre stratégique : anéantir ce pôle de contestation par excellence.
Nous avons lobligation de concevoir des réels projets de société
En imposant un réel rapport de force, les jeunes pourraient intégrer toutes les grandes structures politiques du pays ou en créer des nouvelles qui épousaient plus lair du temps (à linstar du RLBC de Joël Mafouta ou de « LInitiative fédéraliste »), afin de marquer la rupture avec les pratiques aux relents nauséeux que nos aînés affectionnent tant. Ce changement de cap ne pourra être durable et viable que lorsquil ne fera pas lobjet dun décret, ni croire naïvement à un déterminisme du changement. Il doit être le résultat dune démarche claire, lisible, osée dans laquelle, le Congo serait le principal bénéficiaire.
Les Congolais ont en effet trop facilement cru au déterminisme du changement, comme si ladoption dune nouvelle Constitution le 15 Mars 1992, suffisait pour impulser le changement de la société. La tentative dappliquer aux réalités sociales le postulat déterministe est hasardeuse. Le déterminisme social ne saurait être calqué sur celui des faits physiques. Or, limportance stratégique de la place et du rôle des acteurs dans le processus de changement, notamment cette force de frappe des jeunes, avait été mal utilisée ou méconnue. Les jeunes ne simposeront jamais dans ces structures par la simple force du Saint-Esprit. On doit donc éviter toute confusion, comme cétait le cas sous la période de transition dirigée par Milongo. Les conditions dun vrai changement navaient pas été mises en place, nous navons malheureusement assisté quà une amorce du changement. Nuance !
Il est urgent de ne pas saccrocher au jeunisme, cette doctrine rétrograde qui ferait penser à une rente inépuisable dont le bon Dieu nous serait redevable, ni au déterminisme organiciste, fondamentalement immobiliste. La jeunesse doit plutôt sappuyer sur une véritable stratégie, adaptée au management de la société systémique et syncrétique quest le Congo et ceci dans un caniveau des desseins clairement exprimés.
Les idées ne sont rien sans réelle stratégie. Les pesanteurs de la société actuelle sont telles quil importe de bien redéfinir leurs interactions pour mieux saisir la complexité de notre paysage politique. Ce nest quen saisissant les stratégies élaborées dans les officines de Mpila visant la conservation coûte que coûte du pouvoir, désormais à caractère médiéval, que lon pourrait élaborer la contre-stratégie idoine.
Il est urgent de ne pas saccrocher au jeunisme
Soyons clairs, la présence des jeunes aux commandes des grandes structures politiques nest pas la panacée, encore faudrait-il quelle soit le fruit dune stratégie lisible. Le spectacle que Makita Paulin nous offre à la direction de lUPADS nest pas rassurant. Sa nomination par LISSOUBA au poste de Secrétaire Général par intérim procédait peut être dune bonne intention. Nétait ce pas là lopportunité pour un jeune dinsuffler du vrai dynamisme démocratique dans ce grand parti ? Erreur, cet espoir sest au fur et à mesure dissout dans le cauchemar de la division orchestrée par les uns et les autres. Makita et Moukouéké nous offrent un spectacle digne dun film à sensation, qui ressemble à sy méprendre à lépisode de la nuit des longs couteaux du 24 juin 1934 durant laquelle Adolf Hitler décida d'éliminer, avec l'aide des SS, Ernst Röhm et les chefs de <st1:PersonName ProductID="la SA. Ils" w:st="on">la SA. Ils</st1:PersonName> ne se privent plus des méthodes les plus basses pour donner du cynisme au spectacle.
Pendant que Makita se cramponne pitoyablement sur cet héritage maléfique reçu de Lissouba dont lindisponibilité devient un secret de polichinelle, de son côté, Moukouéké na pas fait la démarche nécessaire, consacrant une émulation à la loyale à travers laquelle, seul un débat didées serait privilégié. Pourtant, un congrès en bon et dû forme aurait suffi pour redonner le dernier mot aux militants qui choisiraient librement leurs dirigeants en fonction des orientations politiques des uns et des autres.
La situation nest guère reluisante du côté du MCDDI, un autre grand parti de notre pays. La place et le rôle des jeunes dans ce parti samenuisent chaque jour comme une peau de chagrin. <o:p></o:p><o:p> </o:p>
Depuis le retour de son chef incontesté Bernard Kolelas au bercail à la faveur du décès de son épouse, les choses vont à vau-leau. Le MCDDI et le PSVG de Mampouya, rivalisent désormais dimagination pour accéder à la mangeoire nationale, jalousement gardée par le Roi de Mpila. Les militants qui ont cru en Kolelas tombent des nues, car lallégeance au régime de Sassou est dautant plus déconcertante quil est même allé se prosterner sur les tombes des parents du Tout Puissant Général à Oyo, alors que les jeunes ninjas, tombés par centaines aux champs de bataille, en croyant défendre les idées de leur chef, nont même pas de sépulture. La preuve est faite, si cela avait pu faire un doute, que la politique au Congo ne dépend en rien didées mais seulement de stricte obédience à la ligne donnée par le chef quon sest choisi quoi quil puisse dire ou faire.
Cest dailleurs, le cur meurtri et complètement désemparé, mais dans une démarche qui méprise une fois de plus les intérêts des jeunes, que Samuel Badiinga a rejoint Ngouélondélé pour constituer lun des plus curieux duo de lhistoire du Congo.
Lopposition actuelle, dans le cadre de <st1:PersonName ProductID="la CODESA" w:st="on">la CODESA</st1:PersonName> présidée par A. Milongo avait introduit un mémorandum exigeant la mise en place dune Commission Nationale Indépendante (CNI). En toute vraisemblance, Sassou et son gouvernement vont donner une fin de non recevoir à ce mémorandum. Ne vous y trompez pas, il ny a rien dinformel dans la stratégie de Sassou, sa horde de Conseillers-prédateurs, qui viennent de tous horizons y travaillent. Pour jouer la diversion dont ce régime a le secret, la communication de Sassou est déjà montée au créneau pour fustiger « lopposition irresponsable » qui aurait à cur de remettre sur table le cycle de violence que Sassou « aurait patiemment régulé »(sic). Nous sommes dans une situation caractérisée par une inexistence des libertés qui finit par ankyloser la propagation des mécontentements. Les partisans de Sassou savent quen persévérant dans cette logique, ils auront gain de cause, lopposition dans son ensemble sera contrainte de boycotter les élections. Or, nous avons une opposition hétéroclite, affamée à dessein, il sera donc aisé pour Sassou et son PCT en mal de projets de société, de trouver quelques faire-valoir à qui ils auront fait bénéficier des faveurs de leur DAB (Distributeur automatique de billets). Et le tour est joué. Comme en 2002, il triomphera sans peine.
Quels moyens de pression efficaces dispose l'opposition contre un régime autiste qui affame son peuple ?
La bataille des élections se gagnera à ce niveau. Si lopposition arrivait à faire fléchir le régime de Sassou en lui imposant la création de cette commission, alors elle aura gagné. <st1:PersonName ProductID="La CNI" w:st="on">La CNI</st1:PersonName> constitue à nen point douter, le garde-fou devant permettre de rationaliser le jeu électoral et dassurer la survie de la démocratie. Or quels moyens de pression efficaces dispose-t-elle contre un régime autiste qui affame son peuple, pille les recettes pétrolières, encourage impunément la médiocratie ? Cest un enjeu capital pour lequel la place et le rôle de la jeunesse sont appelés à être décisifs.
Cest évident, des causes de mécontentement comparativement mineures avaient rongé, perturbé, paralysé, désarçonné la naissance démocratique de la période post-CNS plus vite et plus fort que les dérives actuelles et la misère constante ne gênent le régime de Sassou, dont les populations asservies, nont ni droit réels, ni moyens dagir.
L'autre stratégie de Sassou à laquelle Kolelas semble déjà adhérer, cest lorganisation dune sorte de UMP à la congolaise à travers laquelle les grands partis comme le MCDDI ou lUPADS seront tout bonnement avalés par le PCT à travers une OPA en bonne et due forme. Si une partie du chemin semble avoir été parcourue pour le MCDDI avec la complaisance de Kolelas qui a sans honte retiré son parti de lopposition pour le mettre au service de Sassou, la tâche sera moins aisée pour lUPADS. Gamassa dont lépouse était éminente cadre de lURFC, est en train de déstabiliser ce parti et avoir les coudées franches pour cette future alliance du diable. Cest pour cette raison dailleurs quil a organisé lexclusion sans motif du tonitruant Kignoumbi kia Mboungou, afin de livrer en toute liberté lUPADS à Sassou comme gage de sa fidélité.
En toute hypothèse, la mort du PCT n'aura lieu que lorsque Sassou estimera que de ses cendres, naîtra un grand parti, qui sera mis à sa disposition pour une vraie conquête du pouvoir par les urnes.
Le « Toto tire nama » entre refondateurs et conservateurs au sein du PCT sinscrit dans une logique diabolique, motivée par lappât du gain. Ces atermoiements sont symptomatiques dun parti dun autre âge, et qui ne se retrouve plus dans un environnement démocratique. Cest un non sens de vouloir faire du neuf avec du vieux.
Le Congo est à lagonie, et les Congolais dans leur majorité, aspirent à un réel changement, ils sont prêts à accepter les sacrifices pour justifier cette exigence, pour peu que, cette fois-ci, les jeunes prennent véritablement leurs responsabilités.
Djess dia Moungouansi<o:p></o:p><o:p> </o:p>
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http://www.congoplus.info/tout_larticle.php?id_article=1136<o:p></o:p>
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http://www.mwinda.org/envoi/jeunesse_envoi.html<o:p></o:p>
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http://www.planeteafrique.com/acorem/Index.asp?affiche=News_Display.asp&articleid=1037&rub=Revue%20de%20sites%20congolais<o:p></o:p>
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[ Ajouter un commentaire | 1 commentaire(s) | Imprimer | Cette photo sur mobile | Permalien ] necessité d'un congo adulte dans une afrique décomplexée (le 12/04/2007 à 01h05)
<o:p></o:p>La nécessité d'un Congo adulte dans une Afrique décomplexée<o:p></o:p>
Cest un bond en arrière sans précèdent que notre pays a fait au cours des cinq dernières décennies, elle est passée de la lutte pour l'indépendance et la liberté au combat pour la survie et la réduction de la dette.
Aux yeux de beaucoup dobservateurs, la pauvreté récurrente semble être une fatalité en Afrique et notre pays ny échappe pas en dépit de nos énormes potentialités économiques .Nous traînons péniblement, comme un boulet, notre record de médiocrité qui nous classe parmi les pays les plus endettés du monde par tête dhabitant. Sous dautres cieux, là où la vertu a encore un sens, on en aurait honte, au Congo où ce sentiment se noie tout bonnement dans les méandres abscons de <st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Espérance" w:st="on">la Nouvelle Espérance</st1:PersonName>, on nhésite pas à exhiber cette prime à la médiocrité, à tout va, surtout au moment de quémander quelques faveurs auprès des Institutions financières internationales.
Sans faire une analyse comparée systématique, il sied de constater que lAmérique latine et certains pays dAsie nous donnent chaque jour une bonne leçon de souplesse dadaptation aux contraintes et vicissitudes de la mondialisation. En dépit dune augmentation exponentielle des recettes pétrolières du Congo, on est frappé par le contraste saisissant entre laugmentation de la pauvreté de masse chez nous et lamélioration sensible des indicateurs sociaux partout ailleurs.
Dinnombrables travaux ont essayé de mettre en évidence les pesanteurs culturelles et sociales qui contribuent au déclin du continent africain.
Par notre culture, les populations adhèrent moins aux idées abstraites, idéologiques que proposent les partis politiques
Parmi les causes de cette débâcle, on a souvent peu mis en exergue notre espèce dincapacité à nous projeter en tant quentité ou espace culturel distinct des autres civilisations. Lincapacité à adapter nos cultures à la modernité empêche lémergence dinstitutions viables et pérennes.
Par notre culture, les populations adhèrent moins aux idées abstraites, idéologiques que proposent les partis politiques, alors que le contrat social se construit autour dun socle didées partagé et cest ce qui fait la différence ou la ligne de démarcation entre les nations qui réussissent et celles gagnées par le retard économique et technologique et la misère de masse. Ainsi, des thèmes mobilisateurs comme « les valeurs positives du progrès » ou lidée du rendez-vous avec lhistoire pour créer la prospérité pour ses enfants et entrer dans la compétition avec les autres civilisations, doivent être mis en avant.
Un pays comme <st1:PersonName ProductID="la Côte-" w:st="on">la Côte-</st1:PersonName> dIvoire, véritable locomotive de lAfrique de lOuest a été géré depuis lindépendance pour le compte de lElysée, comme si cétait une fatalité de continuer à gérer cet héritage. Rien na été entrepris pour concevoir de cadrages susceptibles destomper lentropie des institutions que nous avons eues en héritage. Cest pathétique
Alors quil devenait urgent dattaquer la difficulté, on a préféré la gérer. De même, la gestion de lEtat a été privilégiée à un gouvernement qui prend des réelles responsabilités.
Une Afrique responsable, cest celle qui doit se réapproprier les moyens déchange et de réserve des valeurs délaissés entre les mains de ses partenaires extérieurs, afin de véritablement battre monnaie. Un vestige de la colonisation quest <st1:PersonName ProductID="la Zone Franc" w:st="on">la Zone Franc</st1:PersonName> par le biais duquel <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> exerce ses effets de domination monétaire sur les autres Etats membre, doit être démantelé sans attendre, et en concevoir un plus adéquat et exclusivement voué au développement des pays africains.
Alors quil devenait urgent dattaquer la difficulté, on a préféré la gérer
La sagesse africaine nous interdit de dormir sur la natte dun autre, on élimine ipso facto, le risque dêtre à la merci des humeurs dautrui. Nous avons encore en mémoire la dévaluation du FCFA le 11 janvier 1994, décidée et managée de façon unilatérale par <st1:PersonName ProductID="la France. Or" w:st="on">la France. Or</st1:PersonName>, la dévaluation dune monnaie doit s'inscrire dans une stratégie large de développement économique et non pas être perçu comme le seul élément qui peut répondre aux difficultés économiques.
Un fait est désormais établi par lhistoire et la pensée, Marx et Lénine la partagent. Hayek, Friedman et Kizner ne sont pas en reste : léconomie de marché et la propriété privée des moyens de production sont les meilleurs moyens denrichissement des pays et des individus à la fois.
Il est par conséquent urgent dadopter des politiques économiques capables de renforcer la liberté économique et la libre concurrence. A contrario, les marchés protecteurs de rentes et des entreprises monopolistiques, incapables de soutenir la concurrence, ne sont plus adaptés aux exigences de ce siècle nouveau. <o:p></o:p>Les chantres de <st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Espérance" w:st="on">la Nouvelle Espérance</st1:PersonName> doivent comprendre quun développement ne serait possible au Congo, que lorsque les populations seront mises dans les conditions qui les rendraient aptes à senrichir. Il faut pour cela épargner et intégrer cette épargne dans le processus de production sous forme dinnovations et dinventions par la technique et la technologie. Au lieu de se spécialiser dans la recherche de laide publique internationale ou de considérer sans honte que laccession à linitiative PPTE est un objectif à atteindre, il va falloir prendre des dispositions élémentaires pour stimuler lépargne et mettre en place des mesures susceptibles de décourager la fuite des capitaux. Seule une démarche courageuse nous aidera à amorcer de perspectives de changement de tendance et mettre ainsi notre pays à labri des actes de prédations organisés avec la complicité des Institutions Financières Internationales. Des programmes de stabilisation et de relance économique quelles ont prônés jusque là nont fait quappauvrir nos pays.
Notre salut passera donc nécessairement par la conception dun système de gouvernement inspiré de nos us et coutumes, or le seul capable de redonner confiance au peuple tant abusé par des décennies de division et dexclusion, de violence et de méfiance, dethnocide et dethnocratie, est celui qui garantirait la proximité entre le mandant et le mandataire, atténuerait le phénomène de domination et de lexclusion ethnique que lEtat unitaire actuel a insidieusement instaurée. Le Congo doit par ailleurs sappuyer sur des leaders charismatiques (il y en a encore !) capables de promouvoir un contrat social basé sur lamélioration des conditions de vie de la population, une émergence des capitaines dindustrie locaux, mais surtout une abolition de lesprit de dépendance au plan individuel et collectif.
Seule une démarche courageuse nous aidera à amorcer de perspectives de changement
Intensifier et massifier le système de formation, redéfinir nos institutions et proposer des choix économiques osés. Toute action de grande envergure doit être un pari avec lavenir. Les responsabilités dun pays adulte, cest à nous de les assumer et non se cacher derrière des faux-fuyants, comme cela sest fait tout le temps.
Au moment où la métaphore village planétaire devient plus que réelle, le Congo doit désormais, chaque jour chercher les voies et moyens qui assureraient sa survie sur cette redoutable planète. Plus quune survie, cest de ses choix que dépendra sa place dans le concert des nations. Un mouvement culturel profond, indispensable à la réalisation dune vraie renaissance congolaise, doit sarrimer aux réalités politiques, économiques et non ressasser les idées mortes qui ont tant galvanisé nos grands frères de lindépendance, telles colonialisme, impérialisme etc.
Notre pays a besoin de ce rêve qui a toujours été au commencement de chaque civilisation. Cest cette sorte dépopée qui permit à Homère de donner à <st1:PersonName ProductID="la Grèce" w:st="on">la Grèce</st1:PersonName> et aux Hellènes un rêve de grandeur. Virgile concrétisa le sien en confiant <st1:PersonName ProductID="la Rome" w:st="on">la Rome</st1:PersonName> impériale aux latins.
Un Congo adulte dans une Afrique décomplexée, cest celui qui reconnaît ses fautes, qui assume ses errements, qui domestique sa violence désordonnée et qui exorcise ses démons, ses hypocrisies, afin quelle devienne raisonnable pour construire la grande nation sur les fondations robustes de lethnie dont il faut élargir la notion.
LAfrique victorieuse delle-même sera redoutable aux prédateurs de tous bords, à linverse lAfrique sans âme et pleurnicharde telle que nous la connaissons, sera toujours à la merci des politiciens véreux qui se prennent pour des libérateurs.
Faute dune âme intrinsèquement africaine, l'ancienne O.U.A. (Organisation pour l'Unité Africaine) et l'actuelle Union Africaine ne resteront pour longtemps, que des clubs de conversation fantoches, qui après avoir fait un pas en avant sempresseront den faire deux en arrière, et pendant ce temps leau continue de couler sous les ponts. Dans la résignation, le Congo et lAfrique verront encore passer, le train de ceux qui font lHistoire.
Djess dia Moungouansi ......15 Août 2006<o:p></o:p><o:p> </o:p>
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http://www.mwinda.org/article/15aout1.html
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Le boycott des futures élections : la pire des solutions (le 12/04/2007 à 22h02)
Le boycott des futures élections : la pire des solutions
Les analystes politiques congolais rivalisent de mâles propos sur la conduite à tenir lors des élections législatives et présidentielles de 2007 et 2009. Dans la frénésie du doute ambiant, daucuns mettent en avant les paradoxes et incongruités du boycott.
Le boycott dune élection est une démarche libre, réfléchie, volontaire et même idéologique qui vise à imposer des rapports de force différents au pouvoir, qui peut être amené à concéder à lopposition, un véritable droit de regard sur le déroulement des élections (recensement, découpage électoral, égalité daccès aux médias, etc.)
En démocratie, la simple menace dun boycott peut déjà garantir certains résultats, car la pression sur lopinion augmente les effets psychologiques de cet acte. Surtout si les médias jouent leur rôle dans lamplification de sa portée. Un boycott est motivé par des insatisfactions et les mandataires y sont donc sensibles, car un éventuel renouvellement de leur mandat est tributaire de la satisfaction de certaines revendications.
Reposant essentiellement sur la communication, le boycott y tire sa force, mais elle peut être également annihilée par les effets pervers. En règle générale, cette forme de revendication est toujours utilisée comme une arme de dernier recours ou dintimidation. Une importante page de lHistoire, fut écrite de lautre côté de lAtlantique, par le Pasteur Martin Luther King qui, dans une démarche tant iconoclaste que mémorable, appela au boycott des bus de Montgomery en 1955 pour obtenir la fin de la discrimination raciale. Cet acte na pas mis un terme à la fin de la discrimination raciale, mais le peuple américain prit de plus en plus conscience de ce phénomène : sensuivirent des lois révolutionnaires sur la discrimination positive par exemple.
Toutefois, les différents succès du boycott à travers le monde doivent être nuancés, surtout quand ils servent de références dans lappréciation de la situation congolaise, rendue complexe par lenchevêtrement des intérêts pétrolo-maçonniques et ceux des mafias équatoriales.
Quels sont les enjeux alors ? Boycotter les futures élections congolaises parce quelles seraient perdues davance par lopposition, les dés seraient pipés. Quel aveu dimpuissance pour un peuple qui entend retrouver sa place de choix dans le concert des nations !
A mon humble avis, lopposition congolaise na aucun intérêt à opter pour la politique de la chaise vide synonyme de résignation et un acte qui fait figure de riche. Cette attitude, comme je venais de lindiquer tantôt ne porte ses fruits que dans une vraie démocratie, avec institutions efficaces et alternance politique inévitable.
Je vais vous dire pourquoi le boycott, bouée dair inespérée par les officines de Mpila, serait la plus mauvaise des solutions pour le peuple congolais.
Sassou est actuellement Président de lUnion Africaine, faute de candidats, il a des chances dêtre réélu, cest un poste budgétivore qui nintéresse pas grand monde, mais stratégique pour le lobbying et le prestige. Il est devenu un élément important dans le dispositif Françafrique, il a donc le soutien de Chirac et demain celui de Sarkozy ou de Royal. Ne vous leurrez pas : pour la France, seule lintensité de lallégeance des françafricains compte, un hypothétique attachement aux valeurs démocratiques, est légué au second plan. Le natif dEdou est désormais multi milliardaire, sa fille est lépouse du Doyen de la Françafrique, et comme il sen glorifie toujours, il garantit les intérêts français au détriment des intérêts congolais.
Dans lhypothèse où la tactique de la chaise vide représentait le seul projet dalternance pour lopposition, il serait illusoire de sattendre à une unanimité, car, en dehors des quelques rares députés qui sont à labri du besoin, lopposition dans son ensemble a été affamée à dessein. Sassou trouvera donc aisément quelques faire valoir censés représenter lOpposition, quil saura bâillonner par la concussion et par la corruption. Et comme Milongo en 2002, ils se retireront sans honte de la course, pour laisser le boulevard à leur maître. Un hold-up réussi derechef !
Lopposition criera à qui voudra lentendre que les élections auraient été truquées, quune fois de plus sa victoire lui a été volée. La communauté internationale, représentée par qui on sait, entérinera comme toujours les résultats de ces élections, et il ne nous restera plus que les yeux pour pleurer. Pour ceux qui nous avaient tympanisés sur les vertus du boycott, il faudra sattendre à deux réactions : pendant que certains députés légitimeront un pouvoir illégal en participant aux séances à lassemblée, bien que dans limpossibilité de sexprimer librement, dautres rejoindront sans états dâmes, loyocratie pour continuer luvre de destruction du pays. Pendant ce temps, le peuple congolais rempilera encore pour 7 ans de misère et de promotion de médiocrité.
Devant la question « Quelle est la solution pour le peuple congolais ? ». Je suis tenté de recourir à Démosthène : « Il y a des gens, disait-il, qui croient confondre celui qui monte à la tribune en lui demandant : que faut-il donc faire ? A ceux-là, je donnerai la réponse selon moi la plus équitable et la plus vraie : ne pas faire ce que vous faites actuellement ».
Un peuple incapable de relever les grands défis est condamné à lesclavage, et subira de façon permanente, une grande lhumiliation infligée par des dirigeants véreux. En dehors de ses droits élémentaires de vivre, de se soigner, de se nourrir, confisqués par un groupe dindividus sans scrupules, il sera dans lobligation daccepter que les mécanismes de la démocratie soient pervertis et manipulés pour servir en toute impunité comme paravent grossier à un État policier. Le peuple doit donc tout mettre en uvre pour tordre le cou à la fatalité que Sassou veut imposer afin dorganiser les conditions dune véritable alternance politique.
La chute du mur de Berlin en 1989, la Conférence de la Baule en 1990 et quelques effervescences internes menées tambour battant par lex-tonitruant Bokamba Yangouma et lex-agitateur Kolelas, avaient contraint Sassou à lâcher du lest en acceptant la tenue de la Conférence Nationale Souveraine. Une certitude : ce nétait ni un attachement soudain aux valeurs démocratiques, ni un hypothétique amour pour son pays qui auraient poussé Sassou à ce compromis. La contrainte, la pression, le fait accompli, la peur dêtre lâché par ses mentors, sont les principaux axes à explorer pour faire triompher le droit sur la force.
« Lhomme des masses » est en train de faire le deuil dune refondation du PCT par le biais duquel il espérait entériner son OPA sur lUPADS et le MCDDI, et se « taper » un électorat inespéré, pour enfin porter les habits neufs dun vrai démocrate. Par ailleurs, son incapacité à donner du bonheur à son peuple ne fait plus de doute. Bref, il a lamentablement échoué sur tous les plans. Il ne lui reste plus quà sagripper comme un « muntudia » à ce pouvoir. Il ne donnera jamais au peuple congolais larme avec laquelle on va se débarrasser de lui. Cette arme, cest au peuple congolais de linventer. Dussions-nous rappeler que toutes les fois quil en a eu loccasion, il a toujours pris un malin plaisir à massacrer son propre peuple pour le pouvoir ?
Je propose dinventer une alternative au boycott :
Quel que soit le prix à payer, le peuple congolais doit prendre ses responsabilités devant lhistoire, et contraindre Sassou à mettre en place une Commission électorale Nationale Indépendante. Ce qui suppose une implication de lopposition dans la confection des listes électorales, dans la surveillance du recensement pré électoral, et à peser de tout son poids dans le redécoupage électoral et non se contenter des tripatouillages iboviens.
Nul ne peut résister à la fureur dune rue déchaînée, résolument décidée à reprendre ses droits, pour peu que cette action salutaire soit canalisée par des patriotes, ne mettant pas en avant leurs intérêts bassement égoïstes.
Toutes les forces vives du pays, sans exclusive, doivent sunir pour conduire et préparer une alternance politique. Léconomie congolaise est déjà dans un état apocalyptique, le pouvoir autiste ne sen émeut pas. Ainsi, les opérations de type « ville morte » nont aucun effet sur eux. Il faut taper là où çà fait mal. Par des actions de grande envergure, montrer à cette barbarie, combien de fois le peuple en avait marre et voudrait remettre son mandat confisqué illégalement, à dautres personnes dignes de confiance.
Un rejet de la passivité et du fatalisme pour sopposer à cet énième viol des droits et libertés des congolais. Lopposition doit exiger la création des radios libres, ce que Sassou chef de lopposition en 1996 avait obtenu sans peine. Créer un lobby puissant animé par la diaspora, qui fera pression sur les mentors de Sassou à létranger, en appuyant notamment laction de Makosso et Mounzeo. Le peuple congolais, qui a relevé tant de défis dans le passé a aussi droit au bonheur et au respect.
Que ceux qui nont pas les moyens de venir se faire soigner à la Pitié-Salpetrière (Hôpital parisien), aillent déposer leurs ordonnances devant le Palais de Mpila.
Le credo françafricain consiste à nous imposer leur pantin qui a brillé par sa capacité à distribuer la misère massive. Or, tout peuple aspire à vivre en paix, en choisissant librement ses dirigeants par des élections libres et transparentes, gage dune bonne gestion des richesses nationales. En toute hypothèse, ces élections constitueront un tournant décisif qui décidera de la pérennité de la dictature actuelle ou du retour de la démocratie dans notre pays. Lapport du peuple congolais, par lentremise dune partie de son élite patriotique, est plus que jamais appelé à être décisif.
Djess dia MougouansiCet article a été publié sur les sites suivants:
Le Moustique
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L'UPADS : la fin d'une histoire? (le 12/04/2007 à 22h14)
LUPADS : la fin dune histoire ?
Dailleurs, de quelle UPADS sagit-il, entre lUPADS-FR de Martin Mbéri, lUPADS de Tsaty Mabiala qui a tenu son congrès le 27 et 28 Décembre 2006 à Brazzaville, lUPADS de Makita et enfin celui de Moukouéké ? Les parangons de la vertu, obnubilés par leur exil douillet, en vouant aux gémonies ceux qui ont tenu leur congrès, à Brazzaville, semblent ignorer que la nature a horreur du vide, surtout la nature humaine. Lataraxie de Moukouéké et son équipe nest pas de nature à briser laboulie ni à doter un parti des moyens nécessaires pour affronter les arias et aléas de ce siècle nouveau. Leau a coulé sous les ponts, aucun soupçon de congrès en vue.
A l'image de son père fondateur Pascal Lissouba, l'UPADS est dans un état comateux, et la déliquescence va manifestement se poursuivre jusqu'à sa dislocation totale. La dynamique « maba matatu », jadis véritable rouleau compresseur pour la conquête du pouvoir est en panne, et rien de rassurant à lhorizon pour sonner le tocsin.
Cest de notoriété publique, lobjectif principal dun parti est la conquête du pouvoir, et cette perspective nest réaliste que lorsque les moyens financiers et humains sont mobilisés autour dun programme clair, conduit par une personnalité charismatique. Un parti qui se complait dans lhibernation doublée dune cacophonie assourdissante est un parti condamné à la glaciation. Or, au-delà de sa capacité personnelle à susciter ladhésion massive, Lissouba bénéficia dinnombrables circonstances favorables : dans la mémoire collective congolaise, il fut le mythique Premier ministre de Massamba Débat qui dota le Congo de quelques infrastructures existantes; il fut quon le veuille ou non un grand scientifique de renommée internationale et son idée de vouloir allier les sciences à la technologie pour booster le développement du Congo nétait pas mauvaise en soi, bien quelle ait été réduite à la caricature et portée depuis les fonds baptismaux sur laire du mal-management.
LUPADS est actuellement confrontée à un problème que ses dirigeants refusent de voir et de traiter avec courage. Un électorat potentiel ne suffit pas à concevoir un parti de gouvernement : tout parti sidentifie à un chef qui imprime son empreinte par sa capacité de mobilisation et sa force de proposition.
Qui parmi les dirigeants actuels a le charisme de Lissouba ? Qui parmi eux pourrait incarner le vrai renouvellement ? Qui parmi eux pourrait rassembler l'électorat du Niboland au-delà de son ethnie ? Qui parmi eux fait rêver tous les jeunes militants ? Finalement, lUPADS survivra-t-elle au Professeur des Professeurs ?
Répondre à ces questions devra être la priorité de ceux qui s'acharnent sur cet héritage.
Quant aux « congressistes » de Brazzaville, en dehors des lourdes présomptions qui pèsent sur eux sur leur éventuelle collusion avec le pouvoir de Brazzaville, ils ont organisé leur congrès en violant les textes de leur parti. Serait-ce le mal nécessaire pour redonner un souffle de vie à ce parti ? Lhistoire nous le dira.
Comme si tirer à hue et à dia ne suffisait pas, les dirigeants actuels, toute tendance confondue, accumulent chacun des handicaps de nature diverse : certains trimbalent des casseroles dont ils ont du mal à se défaire; dautres narrivent à mobiliser que leur cercle familial, car leur gestion calamiteuse du pays reste encore vivace dans la mémoire des populations, y compris des trois régions qui fondent le fief de lUPADS.
A première vue, le rapprochement entre Makita et Moukouéké, à travers « Lappel de Paris », aurait été salutaire pour ce parti, sil nétait pas concocté pour des intérêts aux contours flous. Par sa forme, cet appel ajoute au climat délétère, une véritable confusion avec deux secrétaires généraux, lun par intérim, lautre issu du congrès. Le grand perdant dans cette opération est sans conteste Moukouéké, qui semble avoir été dépouillé de ses cadres. Que lui reste-t-il véritablement si les sieurs Tsaty Mabiala, Poungui, Nimi Madingou, et autres Koukébéné avec qui il avait organisé lassemblée générale du 1er Octobre 2005 sur les Champs Elysées ont quitté son bateau pour rejoindre Gamassa, Kignoumbi et Kombo Kitombo ?
Victor Tamba-Tamba, qui avait promis aller mettre un terme à ce quil appelait « lamateurisme » de ceux qui préparaient le congrès à Brazzaville, sest compromis en allant faire allégeance à Sassou, celui là même qui les avait chassés du pouvoir par la force des armes. Il se pavane dorénavant avec ostentation dans des limousines du parc présidentiel, sans doute au nom du « consensus national » qui est devenu le constant discours de VTT.
Là encore, cest un manque criard de grandeur dâme que de se cacher derrière la pseudo tolérance, alors que cest la cupidité qui éclate dans toute son horreur.
Tant que la politique au sens propre du terme sera balayée par les basses tactiques, il serait illusoire pour ce parti datteindre sa force de frappe dantan qui en faisait une redoutable machine à gagner les élections. Si rien de courageux nest entrepris dici là, ils seront dans lobligation de faire le deuil de la conquête du pouvoir par les urnes. On assiste à une crise de sens et de dessein.
Un parti qui n'innove plus et ne fait plus rêver va directement au musée. Après le mausolée De Brazza, le roi de Mpila pensera probablement à une réalisation de ce type pour enterrer ses adversaires politiques et les avoir à loeil. LUPADS est restée dans le collimateur de Sassou qui na jamais fait mystère de lOPA qui entend réaliser sur ce parti fragilisé. Il ne se fera pas prier, surtout que quelques dirigeants semblent lui donner un coup de pouce dans ce sens. On tue le parti et on récupère sans effort son électorat. Le piège est entrain de se refermer inéluctablement.
GamassaLes rififis ne sont intéressants que lorsqu'ils aboutissent à la mise en place d'un système qui stimulerait l'émulation. Choisir le meilleur dans une brochette de personnalités, le plus talentueux, le plus compétent, c'est ce que leurs militants attendent.
Qu'à cela ne tienne, les querelles intestines n'intéressent plus les Congolais qui affrontent chaque jour les affres imposées par la politique désastreuse de Sassou. Mais çà c'est une autre histoire.
Il faut se rendre à lévidence : un à un, tous les partis post-CNS rendent l'âme pour des raisons qui tiennent à leur inadaptation à la nouvelle donne. Ces partis construits autour de l'ethnie s'essoufflent quand ils ne disparaissent pas, surtout quand ils ne sont plus au pouvoir. Le « big bang » initié par la CNS na pas donné les résultats escomptés. On a malheureusement assisté à un retour insidieux de lethnie. L'ethnie au pouvoir organise un système de prédation de l'Etat avec un engouement qui frise l'hystérie. Une fois l'Etat confisqué, il ne reste plus hélas aux autres ethnies ou régions que des formes plus ou moins violentes en fonction de la cupidité de ses leaders et des violences subies pour le contrôler à leur tour. Une nouvelle recomposition du paysage politique est donc urgente.
Ce travail darchitecte sur le paysage politique ne sera profitable à notre pays que sil se faisait sur la base des idées et non, comme par le passé sur le rapprochement ethnique. Pour être viables, les formations politiques doivent transcender les clivages ethniques. Les nouveaux chefs de parti auront alors intérêt à ne pas transformer leur parti en une cour au sein de laquelle on participe à la redistribution de la manne pétrolière, mais en un lieu de gestation de compétences, délaboration des stratégies visant essentiellement le développement du pays. C'est encore tout un programme... et lUPADS ne sy inscrit me semble-t-il en aucune manière.
Djess dia Moungouansi
[ Ajouter un commentaire | 0 commentaire(s) | Imprimer | Cette photo sur mobile | Permalien ] Le Congo Brazzaville face à son destin (le 12/04/2007 à 00h56) <o:p> </o:p>
Le Congo Brazzaville face à son destin <o:p></o:p>
Construire une nation est un travail de longue haleine qui suppose un désir de vivre ensemble entre peuples dorigines diverses ayant entériné un projet commun. Ce projet doit être la rampe de lancement sur lequel tout se repose. Cependant, depuis un certain nombre dannées, inexorablement, notre pays sabîme dans une grave crise économique, sociale et politique, et apparaît à cet effet comme « lexception négative » là où les autres, dans les mêmes circonstances auraient pu tirer leur épingle du jeu. Larme du crime a été longtemps identifiée : la faute humaine (le gangstérisme politique, la concussion, les détournements et limpunité).
Pendant que le Congo broie du noir, beaucoup de pays africains essaient de sortir de lornière en entamant une recomposition profonde bien quinachevée de leur société, redonnant ainsi espoir aux populations. Les dirigeants dun pays qui veulent réussir trouvent les moyens, ceux du Congo se cachent derrière les excuses.
Une autre dynamique doit être inventée, ce qui appelle une autre approche permettant dapporter en amont des réponses précises et concrètes à certains problèmes tout en opérant une rupture avec le passé dans bien des domaines. Des changements pourraient être saisis à travers le dynamisme des activités informelles, le refus des pratiques immobilistes que nous propose « <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="La Nouvelle Espérance" w:st="on">La Nouvelle Espérance</st1:PersonName> » et surtout à travers la redynamisation des projets viables pour notre pays.
Au sortir de <st1:PersonName ProductID="la CNS" w:st="on">la CNS</st1:PersonName>, nous avons tous cru que le pont était fait entre le passé auquel on associait la gabegie, les assassinats, le monopartisme et le futur qui suscitait lespérance puisque notre destin, pensait-on, était désormais entre les mains « des élus » qui auraient à tout moment une espèce dépée de Damoclès représentée par léventuelle sanction des mandants que nous étions. Nous avons par paresse et par manque de rigueur, occulté un élément indispensable dans tout changement : le capital humain et on sest naïvement attaché au seul côté institutionnel.
Disons-le sans circonlocutions : bien que urgent mais surtout indispensable, le départ de Sassou du pouvoir ne sera pas la panacée, car il faudra penser à reconstruire ce pays. La tâche ne sera pas une sinécure. Mais avec qui pourrait-on le faire alors que la jeunesse, principal moteur dune nation, a été longtemps déscolarisée, démotivée, mais surtout pervertie à dessein ?
Lurgence sera de ce côté-là, car ceux qui ont été en contact avec les armes, et qui ont désormais dautres centres dintérêts, ne seront pas ramenés à la « vraie » réalité par la force du Saint esprit. Les campagnes de thérapie de groupe, maladroitement et indirectement organisées par « les églises de réveil », qui ont à lheure actuel pignon sur rue au Congo, doivent être formalisées dans un programme lisible, avec des professionnels de la psychothérapie, de la psychanalyse, de la psychiatrie etc. Ne rigolez pas, cest sérieux, car ces jeunes qui ont gratuitement tué, violé pour certains, et qui ont été violés, perdu des parents et lespoir pour dautres, doivent être soignés si lon veut quils soient utiles à la nation. Sans çà, nous naurons que des robots qui ignorent superbement les règles de la vie en société et continueront inconsciemment leur travail de sape. La dictature a besoin de tels alibis pour justifier son incapacité à améliorer les conditions de vie des populations en axant tout son programme sur la sécurité obsessionnelle.
Pour tordre le cou à cette morosité ambiante, une massification de léducation est urgente, car la contribution du capital humain à lélaboration de la richesse des nations est reconnue universellement, même si certains de ses effets napparaîtront quà long terme. Ainsi, les investissements en ressources humaines favorisent lacquisition de certaines compétences et laccès à linstruction dune masse importante de la population. Après la destruction par les guerres civiles successives du secteur de la formation académique et technique, structures nécessaires pour la construction ou lamélioration du capital humain, une réorganisation simpose. Avec la détérioration des systèmes de formation, cest tout un système de valeurs qui sécroule. La vision erronée consiste de ne plus percevoir lécole comme le vecteur principal de connaissances ou le lieu de promotion sociale par toute une génération.
Il est illusoire de sattendre à hypothétique augmentation de la productivité individuelle sans une acquisition des connaissances élémentaires, dautant que celles-ci rendent apte lindividu à exploiter et à utiliser linformation, à sadapter aux nouvelles technologies et méthodes de production. Ainsi, des études dans la province de HUNAN en CHINE, ont montré que les paysans relativement instruits étaient plus susceptibles dadopter des variétés hybrides à rendement élevé. Dans le même ordre didées, et à grande échelle, un pays doté dun niveau général dinstruction satisfaisant voit la probabilité daccès à la formation de sa population active, après études, augmenter. Cest ainsi quau PEROU, selon le même rapport de <st1:PersonName ProductID="la Banque Mondiale" w:st="on">la Banque Mondiale</st1:PersonName>, la population active masculine, ayant fait des études secondaires, augmente de 25% (1) leurs chances de recevoir une formation demployeurs.
On ne le dira jamais assez : la rente pétrolière aurait dû desserrer les contraintes financières imposées par les institutions financières internationales. Contre toute attente, la presse internationale nous révèle comment Monsieur NGokana, à travers les sociétés écrans, détourne sans scrupule des millions de dollars au nez et à la barbe des congolais plongés dans une indigence sans précédent. Ces comportements hostiles à lorthodoxie financière la plus élémentaire, limitent les effets dentraînements quaurait pu produire notre rente. Les importations de biens déquipements et des biens de consommation, le rapatriement des profits et des salaires des ingénieurs français de Total et enfin la fuite des capitaux, plombent considérablement tous les espoirs. <o:p></o:p>Le Congo est quasi exportateur dun seul produit : le pétrole. Notre économie est donc vouée aux fluctuations de cette rente. Par ailleurs, elle se heurte à dimportants goulets détranglements, tels le poids du tribalisme dans lattribution des emplois, les critères politiques de localisation des unités de production (Exemple lusine deau dOkiessi à Oyo), la lourdeur de lappareil administratif, la faible rentabilité des grands projets( aéroport militaire dOllombo), linsuffisance des équipements électriques, des télécommunications et des voies de communication secondaires. Les quelques unités productives héritées de la période Massambat Débat sont en fin de vie et ne sont plus en mesure de créer la dynamique autonome du système productif ; celui-ci, fortement dépendant de lextérieur, est caractérisé par des dysfonctionnements techniques, financiers et gestionnaires. Figurez-vous, on na jamais pu construire une seule autoroute sur toute létendue du territoire national, alors que des pays comme <st1:PersonName ProductID="la Côte-d" w:st="on">la Côte-d</st1:PersonName>Ivoire ou le Cameroun, des pays à revenus intermédiaires comme le nôtre, en sont dotés.
Affronter notre destin lié à la production pétrolière, cest réduire considérablement les nombreux symptômes dus au syndrome pétrolier qui tire notre économie vers le bas. Faute de diversifier nos exportations, nous connaissons une spécialisation appauvrissante. Ce qui apparaît comme une diversification, profite beaucoup plus au secteur des biens non échangeables quaux biens échangeables. Ce sont pourtant les derniers qui génèrent de la valeur ajoutée.
Nous sommes, à nen point douter à la croisée des chemins, là où on doit éviter que notre destin méandre, en lui imposant la rectitude et affronter cette réalité qui nous nargue avec violence. Pour cette raison, la résignation ne doit pas être notre allié. Une nation ne peut être construite que par des patriotes, prêts à faire des sacrifices, chacun à son niveau, et non par des fossoyeurs comme ceux qui sont actuellement aux commandes de notre pays. Ceux là qui ont malheureusement à la place d'un coeur qui bat, sensible, capable de compassion, une authentique pierre. Ils nont pas non plus des yeux d'humains capables de verser des larmes ni de voir la misère effroyable quils répandent délibérément pour transformer les congolais en esclaves, mais ils ont des yeux de Condor qui fixent le soleil sans ciller.
Quand on voit des moments de doute que connaissent même certaines grandes démocraties, on est persuadé dune chose : toute uvre humaine est imparfaite et la construction dune nation ne finit jamais, tel Sisyphe, condamné à faire rouler sur la pente dune montagne un rocher retombant toujours avant davoir atteint le sommet. Le Congo a les ressources nécessaires pour relever les grands défis, pour peu quelles soient rationnellement mises au service du développement et du progrès social.
(1) Banque Mondiale « Le monde du travail dans une économie sans frontière » Rapport 1995 p.41
Djess dia Moungouansi<o:p></o:p><o:p> </o:p>
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Cet article a été publié sur http://www.mwinda.org/article/djess5.html
http://www.iciafrik.salifa.com/article1562.html<o:p></o:p>
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Choix cornélien pour le Congo : investisseurs locaux contre vautours de lintérieur. (le 11/05/2007 à 20h52) <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>
Choix cornélien pour le Congo : investisseurs locaux contre vautours de lintérieur. <o:p></o:p>
Quun manque de cohérence conduise à une multitude de problèmes nest guère surprenant. Mais pourquoi ce manque de cohérence ? Là est la question. Pourquoi le régime de Sassou se pâme daise pour avoir « conquis » le statut de PPTE pour notre pays ? Eh ben, ce subterfuge comme on le sait, ne sert quà subjuguer les institutions financières internationales, car, les vautours de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Esperance" w:st="on"><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:PersonName> Esperance</st1:PersonName> sen donnent à cur joie et sacharnent copieusement sur les abondantes recettes pétrolières aggravant chaque jour lapoplexie de léconomie congolaise.<o:p></o:p>
Pis encore, les autorités de notre pays nont jamais voulu comprendre que ces recettes pétrolières exorbitantes sont une chose, mais le développent dun pays est une véritable transformation de la société. Lexploitation excessive de notre pétrole peut aider à créer une économie duale- une économie où existent des poches de richesse-, mais une économie duale nest pas une économie développée !<o:p></o:p>
Sans vouloir rentrer dans des détails abscons, il convient de rappeler que mal géré, lafflux massif dargent peut parfois constituer une véritable entrave au développement, en vertu du mécanisme que les économistes ont baptisé par « le mal néerlandais » : lentrée massive des capitaux provoque une appréciation de la devise qui rend les importations meilleurs marché et les exportations plus chères.<o:p></o:p>
Dailleurs, cela se vérifie actuellement chez nous. Avec labondance des ressources, il y a modification des incitations. Lobsession actuelle de ces vautours de lintérieur se résume dans une appropriation de la rente pétrolière en oubliant les fondamentaux dune création de richesses. Le corollaire à cet état de fait cest que ceux qui sont invités à participer au marché de la redistribution de cette rente ne sont pas inspirés par des investissements viables : on assiste à une course frénétique de constructions et dachats de bâtisses, qui rivalisent de laideur, tant elles sont imprégnées de la misère du peuple congolais.
La gestion catastrophique dun régime est un frein dune puissance insoupçonnée dans léclosion des PME/PMI dans notre pays. La confiance, élément essentiel dans le monde des affaires est inexistante. Ces autorités pensent à tort que les problèmes congolais seront exclusivement résolus par des investisseurs étrangers en excluant les nationaux. Il nest pas vain de rappeler que le développement du secteur privé ne devrait pas se résumer seulement à la cession de toutes les entreprises du secteur public aux capitaux étrangers, mais il faut aussi susciter les repreneurs locaux en promouvant lactionnariat populaire afin de contribuer à lémergence dun capital privé national.<o:p></o:p>
De fait, lorsquil sagit concrètement de favoriser, stimuler les créations dentreprises, les choses deviennent plus vagues. Quelles approches et quelles modalités pour mettre en place des structures à la fois souples et rigoureuses à même de capter une partie de lénergie du secteur informel pour lintégrer à léconomie « institutionnelle » ? Les réponses, hélas, sont bien souvent dessence fiscale, ce qui est tout à fait insuffisant. Pis, cela aboutit plutôt à faire disparaître des pans entiers dactivités, auxquels lon na pas laissé un temps suffisant pour se structurer et évoluer harmonieusement.
On ne le dira jamais assez, les lois du marché ne peuvent aucunement fonctionner sans garde-fous et sans organisation.
La plupart des entrepreneurs nationaux existants, ne sont pas nés des dynamiques économiques endogènes, mais des logiques clientélistes de redistribution de la rente. Incapables de survivre à la rigueur quimpose la gestion des affaires, certains disparaissent à chaque alternance politique. De la même façon, ces grands chantiers entrepris par ces vautours de lintérieur ne survivent jamais dès quil y a changement de régime et tombent en ruine.
Il incombe donc à lEtat de mettre en place des instruments dune gestion économique efficace et de créer un environnement organisationnel et institutionnel propices aux affaires.
La relance du secteur privé dans un cadre nouveau de partenariat avec le secteur public doit passer par la promotion dune culture entrepreneuriale se substituant à la culture prédatrice et prévaricatrice longtemps véhiculée par <st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Esp←rance." w:st="on"><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:PersonName> Espérance.</st1:PersonName>
Pour donner la possibilité à des talents déclore, certains pays ont créé des pépinières dentreprises, car de même que certaines variétés végétales ont besoin de serre, les entreprises, pour germer et survivre ont besoin du bon terreau. Et, pour rester dans la veine botanique, on peut même ajouter que ces nouvelles pousses ont besoin de tuteurs qui les aident à échapper au maquis administratif toujours susceptible de les étouffer. Au-delà des modes et des crises de croissance, certains exemples devaient continuer dinspirer. Ainsi, si le Congo ne peut créer sa « Silicon Valley » ou son « Sophia Antipolis », au moins peut-il trouver un cadre - au propre comme au figuré - favorable à la libération des initiatives économiques locales ! Faute de quoi, les soubresauts continueront à agiter notre pays dont les décideurs, parfois bien formés, mais plombés par un environnement malsain, finissent à ressembler à sy méprendre à un pilote qui, simultanément, accélère avec énergie et freine avec une même ardeur.
Les nationaux doivent être encouragés dans la création dentreprises conçues pour la transformation des produits sur place dans le but de les exporter, car, nexporter que les produits de base est un véritable acte manqué comme diraient les psychanalystes. Compte tenu de la globalisation, il est urgent dintégrer avantageusement les réalités de la mondialisation et de changer de modèle de référence en optant pour des pays émergents en pleine possession de leur processus dindustrialisation, exploiter des positions dominantes en inondant par exemple le marché dAfrique Centrale de produits « made in Congo ». Il faut en outre donner le goût du travail et de lentreprenariat, tuer le mythe du diplôme qui continue à faire rage dans notre pays, changer de mentalité et se méfier des fonds empruntés.
Il faut surtout une promotion tous azimuts dexportation des produits industriels à forte valeur ajoutée. Il faut viser lexportation. Une exportation pilotée par nous et non par les bailleurs de fonds. Lexemple de <st1:PersonName ProductID="la Thalande" w:st="on">la Thaïlande</st1:PersonName> et son riz peut nous inspirer : en effet au moment de la crise dans ce pays, beaucoup dentreprises avaient mis la clé sous la porte. Tous ces chômeurs se sont retrouvés à la campagne et se sont adonné à lagriculture plus précisément la riziculture. Résultat, la production de riz a atteint des sommets jamais égalés. Les thaïlandais ont considéré le riz comme leur pilier central et ont décidé de rebâtir leur économie en sappuyant sur cette céréale. A partir de ce moment, le riz qui était un élément banal est devenu un produit industriel, sophistiqué. Leur riz devenait prisé à travers le monde et les campagnes se sont retrouvées du coup avec des revenus énormes à linstar de lEtat. Cest ainsi que <st1:PersonName ProductID="la Thalande" w:st="on">la Thaïlande</st1:PersonName> a commencé à relancer la machine, à recréer les banques, les usines etc. il faut citer lenvie de réussir. Il y a un dépassement permanent de soi dans leur esprit que nous navons pas encore. Nous ne sommes pas prêts à affronter les difficultés.
Les abondantes recettes pétrolières peuvent aisément desserrer certaines contraintes financières. Mais il faut auparavant sensibiliser les congolais à lentreprenariat et reformer le système de formation pour le rendre apte à favoriser lémergence de léconomie qui est inexistante. Il faut repenser le développement. Cela fait vingt ans que nous faisons venir les investisseurs. Si nous sommes toujours sous développés il faut sarrêter, constater linefficacité dune telle façon de procéder et en changer.
Le travail seul devrait être normalement porteur du développement. A un environnement propice aux affaires, il faut ajouter lenvie de réussir. Les investisseurs nationaux doivent avoir lobsession dun dépassement de soi, mais surtout être prêts à affronter les difficultés, cest aussi ce qui nous différencie des Asiatiques. A quelques éléments près, <st1:PersonName ProductID="la Cor←e" w:st="on">la Corée</st1:PersonName> du Sud et le Congo auraient dû avoir le même parcours. <st1:PersonName ProductID="la Cor←e" w:st="on">La Corée</st1:PersonName> a démarré son développement en 1960. Pendant dix ans, ce pays a fait comme nous. Il a favorisé les investissements directs étrangers (IED). Quelques années après <st1:PersonName ProductID="la Cor←e" w:st="on">la Corée</st1:PersonName> a limité les IED pour quil y ait dans le pays des hommes daffaires locaux suffisamment puissants pour développer une industrie nationale capable dappliquer une politique interne dexpansion. Ce nest pas ce que le Congo a fait. Nous sommes restés jusquà aujourdhui à privilégier le développement par les IED. Or ces investissements sont conduits par les multinationales, cest à dire des entreprises qui cherchent à conquérir le marché mondial en envahissant les marchés nationaux. Donc depuis quarante ans nous produisons pour la population locale. Dès lors, nous ne serons jamais une puissance industrielle parce quà un moment donné, le développement a besoin des ressources extérieures. Or ces ressources ne doivent pas provenir des emprunts ou des dons. Elles doivent provenir des ressources propres générées notamment par les exportations des produits industrielles. Nous aurions dû après les années 70-80, installer une politique de production industrielle. Les asiatiques lont compris. Ils ont limité linstallation des multinationales et ont crée des sociétés nationales qui marchent. Prenez le cas de <st1:PersonName ProductID="la Cor←e" w:st="on">la Corée</st1:PersonName> du sud avec Samsung, Hundaï, Daewoo etc.
Le goût du travail doit rimer avec la naissance de nouveaux capitaines dindustrie nationaux. Une subtile distinction est nécessaire entre ces vautours sans foi ni loi qui vampirisent chaque jour léconomie congolaise et les authentiques investisseurs nationaux qui font face à des conditions dattribution de crédits extrêmement sévères. Ces conditions sont dailleurs dautant plus draconiennes quun dérapage du genre de celui du Crédit Lyonnais en 1992-1993, même ramené aux proportions africaines na jamais vu le jour au sud du Sahara. Le scandale politico-financier mené tambour battant par Salu Humberto BRADA na été rendu possible que par le laxisme des autorités congolaises au mépris des intérêts des congolais déjà plongés dans une extrême indigence.
Il est opportun de toujours mettre en avant quelques composants du contrat social qui font avancer une société : les pauvres doivent participer aux gains quand la société prospère, les riches aux souffrances quand elle est en crise. Le Congo actuel ressemble à lAngleterre du XIXe siècle où la paupérisation augmentait alors globalement le pays senrichissait. Les taux de croissance records que connaissent notre pays, exclusivement engendrés par la valorisation de cette rente, nauront aucun effet positif dans lamélioration des conditions de vie de la population, sans politique volontariste du gouvernement. Une célèbre métaphore nous rappelle que même si « la marrée montante soulève tous les bateaux », il nen demeure pas moins quelle projette les embarcations les plus frêles contre les rochers de la côte et les réduit en miettes, surtout quand elle monte vite.<o:p></o:p>
Il est illusoire de vouloir sadapter aux soubresauts de la mondialisation en ne comptant que sur nos recettes pétrolières et sur les investissements étrangers. Dans notre pays, en dehors de la main duvre moins chère, nous avons une abondance de produits de base. Ces deux facteurs nous permettraient de jouer pleinement notre partition dans la mondialisation pourvu quils soient combinés avec intelligence par des investisseurs congolais.<o:p></o:p>
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Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
Le Blog de Djess :<o:p></o:p>
Perspectives congolaises : <o:p></o:p>
http://demainlecongo.oldiblog.com
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<o:p>Cet article a été également publié par les sites suivants :
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-Mwindapress<o:p></o:p>
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http://www.mwinda.org/article/djess7.html
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-Africatime<o:p></o:p>
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http://www.africatime.com/Congo/nouvelle.asp?no_nouvelle=327458&no_categorie=
-Planète afrique
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http://www.planeteafrique.com/congo/index.asp?affiche=News_Display.asp&ArticleID=34
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Comment organiser sa propre défaite (le 28/03/2007 à 21h47) <o:p> </o:p>
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C'est un truisme de dire que le Congo est un pays béni des Dieux avec des ressources naturelles abondantes, cen est un autre de se résoudre à accepter quon y trouve sans conteste, lopposition la plus sclérosée dAfrique. Depuis un certain temps, les grandes manuvres politiques semblent désormais être lapanage du PCT et de ses acolytes. Lopposition congolaise, essoufflée par une espèce dincapacité à sorganiser, est assujettie à la conduite des affaires que lui impose le pouvoir. <o:p></o:p>
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Dans « <st1:PersonName ProductID="La Trag←die" w:st="on">La Tragédie</st1:PersonName> du pouvoir »(1978), Alfred Sauvy écrit : « La démocratie ne consiste pas à sunir mais à savoir se diviser. Lunanimité, le plein accord, est un mauvais signe. » Par conséquent, lopposition a le devoir, autant que faire se peut, de faire plier le régime en place, afin de concevoir de manière consensuelle, les conditions dune concurrence ouverte pour le pouvoir et qui soient compatibles avec le respect et la promotion de tous les droits de la personne humaine : civils, politiques, culturels, économiques et sociaux.
Quel que soit le contexte politique ( démocratie ou dictature), lopposition constitue non seulement un contre pouvoir, mais elle représente aussi la possibilité dune alternance politique. Enfin, elle permet le renouvellement du personnel politique.
Au Congo, Sassou et son clan jouent une partition aisée alors que lopposition est complètement désemparée, faute dun projet politique fédérateur. Contre toute attente, on observe une ruée vers la mangeoire de Mpila, et ceux qui sont censés incarner une véritable alternance rivalisent de médiocrité et damateurisme. Or, conquérir un pouvoir ou sy maintenir, comme on la expliqué à maintes occasions, est forcement une question de gestion des rapports de force. Cette gestion repose, sous dautres cieux, sur des valeurs qui fondent luniversalité de sa pratique et de son ancrage au sein de la population.<o:p></o:p>
Largument qui consiste à dire que lon souhaite changer les choses du dedans ne prend plus. Seuls ceux qui lavancent font encore semblant dy croire, le reste des citoyens a été depuis longtemps édifié sur ces questions. Conséquence, on est en pleine crise de confiance entre ceux qui sont guidés par le boukoutage éhonté et la partie de lopposition susceptible dincarner une véritable alternance. Cette dernière subit des réguliers coups de boutoirs de la part du pouvoir au point quelle samenuise chaque jour comme une peau de chagrin.
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Tel un enfant conçu à partir dun viol, le régime de Sassou né dans la violence, se nourrit exclusivement de cette sève violente. Que lon prenne en compte la violence ouverte à travers laquelle Okombi Salissa par exemple, au nom de la victoire contre le peuple congolais et la démocratie, sautorise daller agresser un collègue du gouvernement, ou que lon examine la violence insidieuse distillée à dose homéopathique au sein de la société, on est édifié sur une chose : comme la constitution de 2002, la terreur est lallié redoutable, à la hauteur de ses ambitions que Sassou sest taillé. Cest pour cette raison quil semploie par des moyens divers à asservir, à faire souffrir, à anéantir le peuple congolais, car lordre établi nest que la manifestation de cette violence masquée qui ne permet exclusivement que lexploitation, la répression, voire lanéantissement des personnes. <o:p></o:p>
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Il sapplique à diffuser une atmosphère de crainte dans la société avec pour finalité létouffement de toutes velléités contestataires. Cette atmosphère de crainte devient une ressource stratégique du pouvoir, car, ce régime incapable dinventer des politiques de développement efficaces pour le pays, se sert de cette violence comme alibi derrière lequel il se cache pour justifier la frivolité de son action gouvernementale. Quand le peuple réclamera de façon énergique des élections libres et transparentes, ils brandiront le spectre de la violence en érigeant la consolidation de la pseudo-paix en objectif prioritaire au détriment dautres priorités au demeurant plus pressantes.<o:p></o:p>
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Le peuple congolais, mis dans limpossibilité de lever un seul doigt dans cette période la plus sombre de son histoire, quand bien même il est soumis aux affres inimaginables : privé deau potable, exposé aux pathologies moyenâgeuses, voué aux coupures quotidiennes délectricité, aura-t-il les ressources nécessaires pour développer une révolte à la hauteur de ces épreuves méprisantes et vexatoires ?<o:p></o:p>
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La machine électorale de 2001, bien que rouillée par la corruption et lincompétence, est déjà mise en branle pour tenter dabuser une fois de plus la confiance des congolais qui avaient fermé les yeux en 2002, période post-conflit chargée dincertitudes et de passions. Le clan des marchands de la peur, à la tête duquel se trouvent Ibovi et Alain Akouala, a repris du service. Ces marchands du cynisme abscons ne sont jamais dhonnêtes citoyens, ils sont de véritables empoisonneurs sociaux. Comme le sentiment de honte est inconnu dans leur univers, ils nous remettent le découpage électoral inique de 2001 par le biais duquel certaines parties sous-peuplées de notre pays étaient devenues artificiellement plus peuplées que celles à forte densité de population.<o:p></o:p>
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Comme beaucoup dexperts, analystes et autres observateurs attentifs au Congo lavaient prévu, Sassou ne mettra jamais en place une Commission Electorale Nationale Indépendante ( CENI), il ne reviendra pas sur le découpage électoral ibovien si on ne ly contraignait pas. En somme, il norganisera jamais son propre suicide, son égo est tellement surdimensionné quil refusera dêtre derechef battu à plate couture . Le scénario idéal concocté dans les officines de Mpila se réalise au grand dam du peuple congolais qui a mis tous ses espoirs sur lopposition. <o:p></o:p>
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Suite à une mise en garde de lUPADS, lue le samedi 10 février 2007 au cours d'une conférence de presse animée par M. Mouanda-Mpassi, Secrétaire National chargé de <st1:PersonName ProductID="la Communication" w:st="on">la Communication</st1:PersonName> et des Nouvelles Technologies du parti des Trois Palmiers, s'exprimant au nom de l'opposition congolaise, un des partis satellites du PCT, « Force Citoyenne », par la voix « du Ministre des démentis » a jeté lanathème sur lopposition en qualifiant les principaux acteurs de « pervers » et « vagabonds politiques ». Cest encore avec le mépris que ce même ministre a répondu à larticle de A. Edouard Poungui qui ne réclamait ni plus ni moins, quune mise en place dune CENI. La preuve est aujourdhui faite, quil serait illusoire de sattendre à une organisation consensuelle des élections de la part de cette race de rapaces qui na aucun respect pour lopposition. Par conséquent, si lopposition entend jouer un rôle historique dans lamélioration des conditions de vie de leurs concitoyens, des actions décisives doivent être entreprises.<o:p></o:p>
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Alors que les choses vont à vau-leau au Congo, Sassou prend un malin plaisir à tenir des propos aux relents nauséeux dans « Jeune Afrique », et dans une insolence méprisante, il est presque surpris que les congolais ne se plaignent plus, même quand il va dilapider - avec laide de toute lOyocratie-, largent du contribuable congolais dans les Palaces new-yorkais et parisiens. Quel cynisme !<o:p></o:p>
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Le peuple congolais attend de lopposition un leader qui se prononce sur les questions essentielles, qui léclaire, demeure constant dans ses prises de positions, qui ne tergiverse pas et qui sest doté de cet art combinant les actions visant sa marche inéluctable vers le pouvoir. Aujourdhui, si celui-là existe, il doit certainement lui manquer des agents capables de porter son projet et dassurer lextension de sa pensée.<o:p></o:p>
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Comme si notre pays na plus des vrais leaders, ceux qui sont censés représenter lopposition étalent des catalogues didées creuses aux antipodes de desseins clairement exprimés. Personne ne songe à mettre en avant une réelle stratégie sans laquelle toutes les idées du monde seraient vaines. Les idées ne servent en effet à rien sans réelle stratégie. En effet, avant de réclamer à cor et à cri une Commission Electorale Nationale indépendante, la priorité consistait de sattaquer au préalable à la loi inique de 2001 qui a consacré les élections de 2002.<o:p></o:p>
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Où sont donc passés ces congolais, amoureux de leur patrie, capables de concevoir et animer une espèce de « révolution orange » à la congolaise ? Lopposition congolaise a besoin de ce sursaut susceptible de démonter le système en place et venir à bout des préjugés et des peurs entretenus par la propagande du clan de Mpila, afin de sanctionner ce régime politique issu du coup dEtat du 5 juin 1997. Ni le mutisme actuel, ni les communiqués laconiques publiés çà et là, nouvriront une véritable voie à la réhabilitation du processus démocratique enclenché à <st1:PersonName ProductID="la CNS. Il" w:st="on"><st1:PersonName ProductID="la CNS." w:st="on">la CNS.</st1:PersonName> Il</st1:PersonName> est urgent de disposer dune connaissance pertinente des seules ressources qui comptent à terme : les ressources humaines disponibles pour entreprendre des actions de grande envergure. Lheure nest donc plus à cette démarche défaitiste qui pousserait au boycott des élections. On ne le dira jamais assez : la politique de la chaise vide nest pas payante. La question que devrait se poser lopposition est la suivante : Comment faire pour quil en soit autrement ?<o:p></o:p>
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Toutes les victoires majeures des peuples ont été des vraies conquêtes, avec tout ce qui va avec. Les indépendances conquises ont toujours eu plus de portée que celles reçues en « cadeau » de lex-colonisateur. <o:p></o:p>
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Peut-être que la conscience de courir à sa perte inspirerait à lopposition des solutions de sagesse et de bon sens. Pour le moment, il faut le reconnaître, dût notre amour propre en souffrir, lopposition congolaise ne ménage aucun effort pour le maintien de Sassou aux affaires. <o:p></o:p>
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En réalité, il convient de briser laboulie et rétablir un climat de confiance qui casserait cette logique de non démocratie générée par la monopolisation du pouvoir par le PCT et arriver à une dévolution du pouvoir digne des nations modernes. Nous sommes en face dun pouvoir qui na aucune ambition noble pour le pays, il revient donc à tous les congolais de concevoir un dispositif qui mettrait en avant lalternance comme moyen assurant la continuité de lEtat.. Afin de mettre définitivement le peuple à labri des affres des guerres civiles et éviter les bégaiements de lHistoire à chaque alternance, ce dispositif devra être conçu de manière consensuelle.<o:p></o:p>
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Lopposition doit prendre ses responsabilités. Elle doit travailler à se ménager un parcours héroïque et digne dans lHistoire. En définitive, on ne trompe pas lHistoire ! On se bat contre, ou, lâche, on se tait, et on se résigne à en être lesclave.<o:p></o:p>
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Djess dia Moungouansi
Cet article a déjà été publié sur http://www.mwinda.org/article/djess6.html
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Le MCDDI : forte tempête, visibilité nulle. (le 29/03/2007 à 23h05) <o:p> <o:p> </o:p>
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La quête du pouvoir est le substrat de lêtre humain, la comprendre permet aux décideurs de fournir des solutions appropriées à leurs préoccupations. Si le propre du genre humain est dévoluer vers un avenir meilleur, légoïsme naturel de lhomme le pousse souvent vers la soumission et loppression de ses semblables. Lactuelle position du Président du MCDDI, Bernard Kolelas, ressemble à sy méprendre à une proie à la merci des crocs dun redoutable prédateur. Ses cris étouffés par une machine diabolique, ne parviennent que de façon biaisée à son électorat.<o:p></o:p>
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Bien que produits de lhistoire, ce sont les hommes qui agissent et qui influencent le cours de lhistoire. Bernard Kolelas pouvait bien être parmi ceux qui auraient marqué lhistoire du Congo de ces quarante dernières années, soit comme opposant radical au marxisme-léniniste instauré au Congo à laube de lindépendance, soit comme Président-Fondateur du MCDDI, deuxième formation politique du Congo post-CNS. <o:p></o:p>
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Bernard KOLELAS, le chef incontesté du MCDDI porte actuellement lhabit de lallégeance, de la collusion et même de la soumission. Un habit quil compte faire digérer à ses supporters avec le temps qui devient son tailleur attitré. Il est difficile de faire appel à la faculté des citoyens à oublier jusquà labominable meurtre de leurs intimes espérances. Ces citoyens peuvent jubiler sans comprendre que leur avenir est en train d'être charcuté à la cisaille comme au temps du partage de l'Afrique à Berlin. Ils peuvent également se taire tout en étant conscient qu'une pièce de mauvais goût est en train de se jouer sur les morceaux épars de sa dignité. Cette dernière situation est la plus dangereuse. Le spectacle peut finir de deux manières. La première est l'irruption de corps étrangers et difficilement contrôlables dans le jeu politique, avec tous les risques y afférents pour le pays. A lallure où vont les choses, rien naugure des lendemains chantants, notamment limprévisible réaction du peuple face au refus obstiné de Sassou de mettre en place une commission nationale électorale pour arriver en toute sérénité à une alternance. La réaction du peuple de Guinée est là pour étayer mes craintes. La seconde est la voix des urnes pour départager tous les postulants à un mandat électif. Quil soit dépassé par le contexte est un fait, mais quil demande à tous ceux qui ont cru en lui dabandonner la lutte pour lalternance, est grave. <o:p></o:p>
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Usé par lexil, déstabilisé par le décès de son épouse, Bernard Kolelas est dorénavant dans une logique ambiguë dont les ficelles sont tenues exclusivement par son ennemi dhier. Et quand on connaît le cynisme et limpudence de ce dernier, on peut avec aisance, imaginer la violence inhérente à une telle posture. <o:p></o:p>
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Un à un, les proches de Bernard Kolelas quittent le navire. Autopsions les départs les plus emblématiques pour essayer de comprendre leuphémisme monstrueux de « homme du centre » que sest forgé Bernard Kolelas et son combat actuel qui se résume dans une phrase prononcée lors de son premier meeting post-exil « Il faut soutenir les autorités du Congo parce quelles sont engagées dans la voie de la paix de lentente et de la réconciliation nationale... ». Or, une réconciliation na de sens que lorsquelle se fait sur des bases claires et non en rendant les vaincus dhier en esclaves.<o:p></o:p>
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Après avoir été tout bonnement exclu du parti, Michel Mampouya le compagnon de « trente ans » de Bernard Kolelas a crée un nouveau parti, le PSV(Parti de <st1:PersonName ProductID="la Sauvegarde" w:st="on">la Sauvegarde</st1:PersonName> des Valeurs). Jusque là, tout est normal, mais là ou le bât blesse cest que les raisons fondamentales de son exclusion étaient liées à sa collusion avec Sassou pendant que Bernard Kolelas était en exil. Ironie du sort, le plus fervent des supporters actuels des idées de Sassou nest autre que Bernard Kolelas Bakana. Est malin celui qui trouvera de grandes divergences en terme didées entre Kolelas et son fils spirituel sinon cette engouement à rivaliser dimagination pour accéder à la mangeoire mpilienne? <o:p></o:p>
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Ayant appris par la presse sa nomination au Bureau Exécutif et au Comité National du parti, Samuel Badinga avait gentiment décliné loffre. Il sétait donc insurgé contre la parfaite violation des statuts du parti qui attribuent la compétence de la désignation des membres au congrès. Dans une démarche dont seule lhistoire jugera la pertinence, il a rejoint Ngouolondélé qui pense naïvement quil suffit de demander une simple démission à quelquun qui est arrivé au pouvoir en marchant sur des milliers de cadavres de ses compatriotes pour lobtenir. Crédulité excessive, stratégie erronée ? Le bateau dans lequel cet ancien argentier et ancien Maire de Boko sest embarqué paraît à maints égards périlleux. <o:p></o:p>
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Paulin Makaya, le « Mbua ya mbingu » de Kolelas, vient de jeter léponge en démissionnant du MCDDI le 12 janvier 2007. Il a refusé dassumer aveuglement le poids de la trahison des milliers des congolais qui sont morts en soutenant leur idéal, alors que celui qui était censé montré de chemin de la dignité a opté contre toute attente, pour une trahison éhontée. Cest quand même gros davoir attendu 16 ans pour comprendre linanité dun combat voué à léchec. Cest difficile dattirer lempathie du Congolais lambda quand on a été un homme à tout faire dun des grands geôliers que le Congo ait connu, en gérant des prisons privées. Cette fracassante désolidarisation aurait eu un sens si elle avait eu lieu pendant cette période sombre de lhistoire de ce parti.<o:p></o:p>
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Les idéaux de départ qui ont forcé ladmiration du « Moïse du Pool » nont pas résisté à lépreuve du temps, et ont littéralement volé en éclat. Ils ont été emportés par une sorte de locomotive qui entraîne la vertu dans l'abîme du vice. Envers et contre tout et tous ! Cette locomotive se dandine sur les rails des ego surdimensionnés, les grandeurs pourries au contact des ors de la « gloire » à tout prix. Ceux qui ont cru en lui sont surpris par sa quête obsessionnelle de vouloir rentrer dans le cercle fermé des rentiers de la politique, ce quil a paradoxalement combattu toute sa vie<o:p></o:p>
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En somme, la dimension messianique qui entourait Bernard Kolelas le maintenait de manière artificielle sur le piédestal et nautorisait aucune quelconque mise en cause venant de la base. Comme tous les politiques congolais, il ne poursuivait que ses intérêts personnels, de son clan, de son ethnie. Et pendant longtemps, rien nétait entrepris pour redonner à la politique ses lettres de noblesse qui devait en faire, le lieu dexpression des attentes différentes quant à lavenir de la cité. Dailleurs, la libre confrontation de ces attentes reste le moteur dans une construction démocratique. Malheureusement, tout était mis en uvre pour considérer lEtat comme un réseau de relations et non pas comme un ensemble de fonctions devant être remplies de manière neutre et objective. Les retombées matérielles quaurait engrangé un éventuel succès de Kolelas se sont transformées en une insondable montagne de désillusions. <o:p></o:p>
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Cette déconfiture a peu à peu eu raison de la légendaire enthousiasme de lélectorat du MCDDI, un électorat jadis malléable à tout va, toujours prompt à auréoler leur leader. Mais méfiez-vous dun tel électorat. Lexhumation de la levée de bouclier qui sommeille dans lâme de tout électorat, est susceptible demporter tout sur son chemin.<o:p></o:p>
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Se pâmant actuellement daise dans le cercle rapproché de Mpila, le « Nkumbi de Total » joue sa dernière carte, une carte traîtresse aux antipodes de toute notion dintérêt général et préjudiciable aux intérêts du Congo. Cest sans doute ce que lon retiendra de cet homme qui aurait pu marquer lHistoire de notre pays au même titre que Mabiala Ma Nganga, André Matsoua etc... Quel gâchis ! Les personnes de l'acabit de Mandela, pour qui la libération de leur peuple n'a pas de prix, même rudesse d'une ascèse ne peut les décourager. Mais n'est pas Madibu qui le veut. Rien détonnant en effet, car le propre de la politique congolaise est de défier souvent la logique.<o:p></o:p>
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Djess
Cet article a déjà été publé sur http://www.mwinda.org/article/kolelaspool.html
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Congo-Chine : un partenariat gagnant gagnant à demi teinte (le 02/07/2007 à 18h21) <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
Nouveau- Nouveau- Nouveau- Nouveau- Nouveau- Nouveau-Nouveau-Nouveau
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Congo- Chine : un partenariat gagnant- gagnant à demi teinte.<o:p></o:p>
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Dans le Livre Blanc publié en début dannée en Chine, on peut lire : « <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">La Chine</st1:PersonName> uvre à établir et à développer un nouveau type de partenariat stratégique marqué par légalité et la confiance mutuelle sur le plan politique, la coopération dans un esprit gagnant-gagnant sur le plan économique ». Ce catalogue dintentions, remarquable par sa forme, lest moins dans son fond. Cest lheure de la « realpolitik » chinoise. Avec 10% de part de marché en Afrique subsaharienne, <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName> en est devenue le premier fournisseur devant lAllemagne et <st1:PersonName ProductID="la France." w:st="on">la France.</st1:PersonName>
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Dans la frénésie de cette croissance du volume des échanges de lAfrique avec la nouvelle superpuissance mondiale que constitue <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName>, les africains en général et les congolais avec eux, se mettent à rêver. Rien détonnant quand on sait que les égards que <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName> montre envers nos pays changent la manière de regarder le continent africain. Ensuite, <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName> semble a priori offrir des prestations de qualité, réalisées pour des prix bien inférieurs à ceux que pratiquent les entreprises européennes. Les entreprises chinoises raflent par conséquent les appels doffre en les contournant, notamment dans le bâtiment et travaux publics où ils proposent des prix moins élevés, pour des prestations de même qualité, réalisées en temps record, sans faire appel aux sous-traitants locaux.
Or, ce que les chinois appellent deals win-win ( accords gagnant-gagnant) est un véritable leurre car lautre facette est moins reluisante. La naïveté congolaise semble donner de lampleur et de lemphase à cette envolée des échanges entre notre pays et le pays du matin tranquille, superpuissance mondiale. Loin dêtre dans des relations de type nouveaux basées sur le respect mutuel, nous sommes en réalité, en face dune « appétissante collaboration chinoise» qui rafle tout sur son passage : droit de lhomme, écologie, morale, bref, tout ce qui entoure des rapports de coopération normaux est occulté
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Sous prétexte de navoir aucun passif colonial avec les pays africains ( aucune occupation, ni guerre coloniale à se faire pardonner), les chinois sont peu regardants sur la nature des régimes politiques que leurs financements peuvent contribuer à soutenir. Ils mettent au même diapason des régimes vertueux, ayant fait siennes les fondamentaux démocratiques, comme celui du bénin et le régime corrompu de Brazzaville.
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Lon sait que les valeurs prônées au sommet des Chefs dEtats dAfrique et de France à <st1:PersonName ProductID="la Baule" w:st="on">la Baule</st1:PersonName> en 1990 ont sonné le glas au monopartisme en Afrique et ont été à lorigine des avancées démocratiques significatives sur notre continent, mais il est aussi opportun de reconnaître que les pays européens nont jamais été exemplaires et leur influence a toujours été perçue comme le premier pilier qui soutient les chefs dEtats corrompus. <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">La France</st1:PersonName> par exemple na jamais rompu avec les pratiques du passé et de <st1:PersonName ProductID="la Franafrique" w:st="on">la Françafrique</st1:PersonName> en soutenant sans réserve certains dirigeants locaux, incompétents, illégitimes et corrompus. Ainsi, affirmer certaines choses sans nuance, donnerait raison aux chinois et la leçon de morale occidentale soulèverait certainement des tempêtes de rires dans certains pays africains.
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En disant cela, il y a un risque réel de tomber dans le piège du renvoi dos à dos. Chacun connaît la ritournelle « Affaires intérieures, pas dingérence on a le droit de faire des affaires avec nimporte qui , la démocratie est un luxe qui nest pas pour les pauvres, ou du moins nest pas pour eux une priorité, etc ). De même, il paraît saugrenu et outrecuidant de vouloir que <st1:PersonName ProductID="la Cor←e" w:st="on">la Corée</st1:PersonName> du Nord se démocratise et, à défaut, que <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName> renonce à y conserver un bastion stratégique.
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La stratégie chinoise inspirée par un « dumping dEtat »,vise lanéantissement des entreprises existantes dans les nouveaux territoires de conquête pour installer des insidieux comptoirs coloniaux. Le commerce informel pratiqué par les chinois, met à mal ce secteur qui autrefois jouait un rôle d'adoption des migrants et un rôle d'accueil des agents économiques exclus du secteur officiel. Quiconque se rend aujourdhui dans le moindre petit commerce congolais risque dêtre surpris par la quantité de produits chinois quon y trouve. Des produits de première nécessité en passant par des biens de grande consommation, de lélectroménager, des équipements industriels , ces produits ne sont plus a priori très différents de ceux que lon peut retrouver en Occident et qui valent à <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName> son appellation d« usine du monde ». Ce qui frappe ici, cest la rapidité avec laquelle les Chinois se sont imposés sur les marchés congolais, en particulier ces dernières années. Nos entreprises déjà fragilisées par les affres de la mondialisation, perdent leur compétitivité et ce qui devait être notre fierté nationale est tout bonnement cassée. Notre élan entrepreneurial est ainsi plombé. En dehors des relations exclusivement commerciales avec les 20 000 chinois actuellement installés sur notre territoire national, aucune mixité susceptible de sceller un avenir commun nest envisageable avec eux. Plus grave encore, dans leur cahier de charge, les chinois nont aucune obligation de former les autochtones. Par conséquent, aucune valeur ajoutée ne peut être attendue dans cette coopération, or, la contribution du capital humain à lélaboration de la richesse des nations est reconnue universellement, même si certains de ses effets napparaîtront quà long terme. Ainsi, les investissements en ressources humaines favorisent lacquisition de certaines compétences et laccès à linstruction dune masse importante de la population. « The formation is the key of success » disent nos amis anglais.<o:p></o:p>
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Une coopération gagnant- gaganant supposerait que les chinois sencombrent des exigences qui fondent la tendence actuelle : la mise en place des entreprises citoyennes . Ce sont entreprises qui doivent, non seulement faire des bénéfices, la raison fondamentale de leur existence, mais qui soient également dans lobligation de faire la promotion dans le développement du citoyen.<o:p></o:p>
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<st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">La Chine</st1:PersonName> a la réputation de ne jamais respecter les conventions internationales. Leur sourde oreille et leur obstination dans la situation du Darfour sont éloquentes. Les impératifs du développement durable étant totalement inconnus dans leur univers, les chinois déboisent nos forêts sans respecter aucune règle de préservation forestière. Nous avons encore en mémoire le ras le bol des ouvriers de Société nouvelle des ciments du Congo (Sonocc) de Loutété, malheureusement mal relayé par les médias nationaux. Linobservation des lois du travail et la manifeste dégradation des conditions de salariés se résument par la réaction dun ouvrier qui a fait le tour de monde: « Il y a ici une injustice pratiquée par la direction chinoise de l'entreprise qui s'apparente à une forme d'esclavage. Nous n'avons pas droit à une visite ou à l'assistance médicales, ni aux congés payés. Et quand un travailleur congolais est malade, le nombre de jours qu'il passe chez lui pour se soigner n'est pas pris en compte dans sa paie à la fin du mois".» (1)
<o:p> </o:p>
Par ailleurs, même si son impact reste dérisoire, les opinions nationales des pays européens qui participent au pillage systématique des ressources naturelles africaines, rappellent à lordre tous les acteurs malveillants. Le travail quabattent des associations comme « Survie » ou « Global Whitness » pour la défense des intérêts de notre pays, a plus de portée que les petites manifestations de rue congolaises. Cet appui important est inexistants dans nos relations avec <st1:PersonName ProductID="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:PersonName>, car, le respect des droits de lhomme dans ce pays na jamais été sa priorité. Et toute revendication susceptible de mettre en difficulté lapprovisionnement en matière première provenant dAfrique pour soutenir la croissance chinoise, est simplement prohibée dans ce pays. Une fois de plus, Lénine avait raison : « Un peuple libre ne peut pas en exploiter un autre ».
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Pour des raisons liées à notre inadaptation à la nouvelle donne, nous navons jusque là jamais réussi à tirer notre épingle du jeu dans nos rapports avec notre ex-colonisateur que nous sommes censés connaître à travers nos relations séculaires, il semble donc hasardeux denvisager des lendemains fructueux avec un partenaire, prêt à concéder tous les compromis pour assurer son approvisionnement en matière première. Il n y a que chez nous quune telle excessive crédulité peut avoir cours.
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Le déferlement économique et commercial des chinois sur notre pays, ébranlera sans conteste, les fragiles équilibres géostratégiques congolais. Une chose est vraie : le brassage des cartes simpose et notre grand partenaire <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> devra en tenir compte, au risque de solder définitivement ce passif colonial. Face à cette coopération nouvelle, totalement inconnue, quels recours aurons nous à long ou moyen terme quand les malfaçons vont apparaître ? Quel sera alors le coût réel de ces investissements ? Il ny a guère dillusions à se faire, une fois de plus, lHistoire juge des temps saura dire le verdict : nous serons les grands perdants.
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(1) Afriquecentrale .info Le 4 Mai 2007
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Djess dia moungouansi
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Le blog de Djess
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Perspectives congolaises<o:p></o:p>
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http://demainlecongo.oldiblog.com/
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<o:p>sur congo internet</o:p><o:p> </o:p>
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Quel homme pour le Congo du 3ème millénaire?<o:p></o:p>
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Vaste programme ! <o:p></o:p>
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Au sortir de <st1:PersonName ProductID="la Conf←rence Nationale" w:st="on">la Conférence Nationale</st1:PersonName> Souveraine de 1991, les Experts dressaient un bilan sans appel : léconomie congolaise était sinistrée. Ce diagnostic qui pouvait déjà être retenu dans les registres noirs, sapparente de nos jours à un euphémisme, au regard de létat apocalyptique du CONGO actuel.
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Tout a été dit, des perspectives intéressantes avaient été tracées, tant sur le plan des hommes que sur celui de nos ressources minières.<o:p></o:p>
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Malgré cela, et presque vingt ans plus tard, notre pays semble être frappé par une espèce dincapacité à prendre le train de la démocratie. Les complexités qui fondent la corrélation entre démocratie et le développement étant vulgarisées, on est presque surpris par lobstination de nos dirigeants à opter pour la fuite tangentielle .<o:p></o:p>
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Toutefois, même si notre pays semble senferrer de façon insidieuse, force est de constater quil reste - en dépit de toute vraisemblance- un pays doté déléments essentiels pour la mise en place dune véritable rampe de lancement du décollage économique : des ressources humaines de qualité et des ressources naturelles diversifiées.<o:p></o:p>
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Lhistoire nous rappelle que le régime républicain à Rome au cours de la première moitié du IIème siècle avant J.C navait atteint son apogée que parce que son efficacité reposait sur la parfaite adaptation des institutions et de la société.
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Arriver à concevoir des institutions adéquates pour notre société multi ethnique suppose que nous ayons au sein de notre classe politique, une perle rare, une personnalité providentielle qui déclencherait lultime déclic ( voir larticle de Musi Kanda http://www.mwinda.org/article/musikanda19.html ).
Car, ne loublions pas : un des grands problèmes qui se posent à notre pays est de concilier la diversité ethnique et culturelle et la maturité que suppose lappartenance à une seule et même nation. Cest pourquoi, cet homme aura à cur à se définir comme étant, non seulement celui qui arriverait à point nommé pour tirer notre pays de ce mauvais pas, mais ensuite, il constituerait une chance, un secours exceptionnel. <o:p></o:p>
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Jai toujours été sceptique quant à lexistence dun tel homme. Cependant, je reste persuadé que certaines personnalités, par leur parcours et par leur pratique sociale peuvent donner le coup de pouce nécessaire à notre pays, et lui éviter la place de dernier de la clase auquel on veut ly contraindre. <o:p></o:p>
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Le jeunisme, doctrine rétrograde qui consiste à penser que le bon Dieu nous devait une espèce de rente inépuisable, et que par la force du Saint esprit, « les vieux » disparaîtront pour nous laisser place, est à bannir. La jeunesse doit simposer par les idées et par sa force de frappe. Cest de cette manière que pourrait clore cette nouvelle race des jeunes ambitieux, patriotes et on évitera que cette vieille classe politique réussisse son « hold up » en détournant lattention des jeunes générations. Les jeunes qui doivent incarner lalternance, hésitent de franchir le pas, en prenant véritablement leurs responsabilités. <o:p></o:p>
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Au moment où Sassou semploie à circonvenir ses opposants intérieurs les plus nuisibles dans le but de remplier une fois de plus pour 7 ans en 2009, il nest pas sans intérêt de scruter lactuel marigot politique congolais. Javoue que ma démarche est risquée, mais osons !<o:p></o:p>
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Par la dimension des torts infligés au peuple congolais, Sassou, Lissouba et Kolelas ne peuvent aucunement obtenir leur laisser- passer pour incarner le renouveau et susciter lespoir quils avaient tout bonnement esquinter dans lunivers des congolais. <o:p></o:p>
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Le Général NGouolondélé :<o:p></o:p>
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Il a été le premier, bien que proche du pouvoir, à demander publiquement la démission du Président Dénis Sassou Nguesso, laccusant davoir conduit le pays dans « une impasse socio-économique et politique ». Cest quand même naïf de penser quil suffit de demander une simple démission à quelquun qui est arrivé au pouvoir en marchant sur des milliers de cadavres de ses compatriotes pour lobtenir. <o:p></o:p>
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Ses atouts : homme de renseignements et homme courageux <o:p></o:p>
Inconvénients : Il est inféodé à la famille de Sassou avec laquelle il entretient des relations ambigües. Ensuite, les militaires ( retraité ou pas) véhiculent une image néfaste à laquelle on associe le pouvoir absolu et larbitraire. <o:p></o:p>
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Le Pasteur Frédéric Bitsangou alias Ntoumi<o:p></o:p>
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Ce rebelle avait pris les armes et sétait retranché dans son village et a pu défier le pouvoir central de Brazzaville pendant de longs mois. Aujourdhui, on constate avec stupéfaction que ses revendications navaient comme seul but que la conquête dun strapontin .<o:p></o:p>
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Ses atouts : Homme de Dieu et guérisseurs de fous.<o:p></o:p>
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Inconvénients : Il reste avec Sassou, les deux va-t-en guerre de notre pays. Son goût pour les armes et la bible lempêcheront de porter lhabit dun démocrate.<o:p></o:p>
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Bernard KOLELAS ( le Moïse du Pool ) qui a rejoint avec armes et bagages le Roi de Mpila nest ni le messie qui mettait en transe ses supporters à la moindre apparition, ni celui sur qui le peuple Congolais pourra compter. En crise de dessein et de sens, il est devenu lombre de lui-même sans réelle ambition pour le pays. Il ne lui reste quune passion : lui-même, et une religion : gagner sa place dans loyocratie. Quel dommage !<o:p></o:p>
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A lUPADS, on peut observer une chose : la désintégration de ce parti en différentes entités ne facilite pas lémergence dune personnalité de lacabit de LISSOUBA. Tsaty Mabiala, le Secrétaire général issu du congrès de Décembre 2006, nest reconnu, ni par le Secrétaire Général issu du congrès de 2005, Christophe MOUKOUEKE, ni par Paulin MAKITA, le Secrétaire par intérim( à vie) nommé par Pascal Lissouba. <o:p></o:p>
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Tsaty Mabiala semble simposer comme vrai secrétaire général, mais là où le bât blesse cest que son élection, effectuée au mépris des statuts de leur parti, jette le doute sur sa légitimité. <o:p></o:p>
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Dans le panel des personnalités militaires, Jean Marie MOKOKO pourrait faire laffaire, à condition quil ait la souplesse dadaptation qui lui permettrait de se métamorphoser à la manière de ATT. Peut il véritablement saffranchir des fourches caudines de Sassou ? That is the question.<o:p></o:p>
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Lon doit également se méfier des dinosaures, rentiers de la république qui ont un destin de feuille morte et naviguent allègrement dans tous régimes. Parmi eux, on peut citer Tchystère Tchikaya, Yhombi Opangault, Martin Mbéri , Victor Tamba Tamba etc..
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Par la constance de son discours, NGuila MOUNGOUNGA NKOMBO est le seul homme politique congolais denvergure qui na jamais travaillé avec Sassou. Ni sous Sassou I, ni sous la sinistre série sassouiste en cours ( Sassou II, SassouIII etc..). Cet argument ne suffit pas pour en faire la panacée ni lhomme providentiel. Toute fois, ces fréquentes périodes dascèse lont manifestement muri. Des doutes sur son humilité et sa radicalité sont levés. Sa parfaite connaissance des grands dossiers du pays nest plus à démontrer. Les faits semblent accorder les suffrages à son léitmotiv « Au nom de lunité nationale, on ne peut pas composer avec nimporte qui ». A-t-il lenvergure dun homme dEtat ? Son charisme et sa valeur intrinsèque peuvent lui donner la hauteur nécessaire pour se mettre au service de tous les congolais.
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Encore fois, loin de faire lapologie aveugle dun acteur politique, ni la diabolisation ennuyeuse dun tel autre, encore moins jouer les porte drapeaux des équilibristes, je nai fait que passer en revue le marigot politique congolais, souillé par des décennies de guerres fratricides, de pillage à grande échelle, de promotion de la médiocrité, mais surtout de propagation dune pauvreté effroyable, massive. Chacun appréciera selon ses convictions. Et comme le disait Albert LONDRES « notre métier nest pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie ».
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En tout cas, une revendication non négociable simpose pour le peuple congolais : il doit reconquérir le droit de choisir librement ses dirigeants à travers les élections libres et transparentes. Cest le moins quon puisse dire.<o:p></o:p>
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Djess dia Moungouansi
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Le Blog de Djess<o:p></o:p>
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Perspectives congolaises<o:p></o:p>
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http://demainlecongo.oldiblog.com/<o:p></o:p>
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[ Ajouter un commentaire | 1 commentaire(s) | Imprimer | Permalien ] Lautopsie dun imminent hold up électoral.<o:p></o:p>
Le Congo actuel sapparente à une frêle embarcation à la dérive et dont lissue fatale est connue : elle va être inéluctablement projetée contre les rochers de la côte et réduite en miettes. Le vent de la démocratie qui souffle sur cet océan de misère quest notre pays, est tellement violent quil ne restera au peuple congolais tétanisé, que des yeux pour pleurer. Et pourtant, personne ne peut à lheure actuelle ignorer le credo de Sassou qui est de préparer larme stratégique pour sapproprier un pouvoir qui, dans un environnement de transparence, mais surtout dans une arène qui lui est quantitativement défavorable, pourrait sans conteste lui échapper.
Face à la grande machination du pouvoir en place pour réaliser le hold-up électoral le plus éhonté et surtout le plus abouti dAfrique centrale afin dobtenir le renouvellement de lAssemblée acquise à sa cause, lopposition, sortie dune hibernation volontaire, semble mobiliser à hue et à dia ses dernières énergies en faveur de lalternance. Mais tout fraudeur invétéré quil est, ce régime nest pas prêt à lâcher du lest.
Faute de mettre en place un cadre juridique électoral sur lequel reposeront lorganisation et le déroulement des futures élections, Sassou maintient le découpage électoral le plus inique issu de la loi électorale de 2001. La démarche de ce pouvoir sest nûment affirmée, il sapprête donc à organiser des tripatouillages à grande échelle, aux quelles il faudra ajouter les « doubles inscriptions » ainsi que des erreurs portant entre autres sur l'identité, l'âge et l'adresse des électeurs. Est malin celui qui nous dira comment feront-ils pour mettre à jour le fichier électoral non seulement pour y éliminer les morts, mais ensuite pour y intégrer ceux qui sont en âge de voter.<o:p></o:p>
Nayant jamais digéré le statut de putschiste qui lui colle à la peau et qui lui va si bien, Sassou est toujours obsédé par la conquête dun hypothétique habit de démocrate. Par conséquent, il ne ménage aucun effort pour atteindre cet objectif lointain qui ne consacre que les vrais démocrates dans lâme et non les adeptes de la ruse.
La manuvre la plus saillante et la plus déterminante reste à nen point douter le ralliement, ou on dirait mieux lallégeance de Kolelas à <st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Esperance" w:st="on"><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:PersonName> Esperance</st1:PersonName>, entérinée à travers « Laccord électoral entre le MCDDI et le PCT pour gouverner ensemble ». Tout a été déjà dit sur cet accord concocté dans une ambiance de marchand de dupes. « Denis Sassou Nguesso et Bernard Kolelas, cest bien léquilibre de la peur, mais, jamais le cessez-le-feu » disent les mauvaises langues. Cest dans le patrimoine symbolique du politique que Sassou va puiser son arme fatale en réactivant le défunt accord MCDDI-PCT investi dune puissante charge émotive et idéologique basée sur le rejet de Lissouba. Cet accord, pensait-on, aurait fait preuve de dignité démocratique en faisant fonctionner les contre-pouvoirs afin de réguler les comportements prédateurs du pouvoir en place. Or, il ne visait que la fragilisation du régime en place pour accéder aux postes ministériels. On redoute une fois de plus que lhistoire ne se répète sous forme de farce comme le disait Marx. Dailleurs, la manière dagir de Sassou nest pas condamnable, car après tout, lart de manier la ruse et lefficacité en politique, cest aussi avoir cette capacité à rassembler en dehors de son camp, mais surtout savoir se servir des autres quand on en a besoin et ensuite avoir limpudence de les jeter comme des serviettes usées quand on a fini de les discréditer : Paul KAYA et Martin MBERI entre autres, en ont fait lamère expérience. Reste que, bien quen train dépuiser ses dernières cartes Kolelas est par son histoire et par ses actes plus ou moins controversés qui jalonnent lhistoire politique congolaise, un personnage à gérer avec une extrême prudence. On ne peut pas occulter lespérance messianique que ce personnage suscitait et continue à susciter sur la jeunesse du Pool. On peut aussi, dans une moindre mesure le dire pour Lissouba et pour Sassou.
Près de dix ans après son retour par la violence, Sassou est en train de réussir à faire main basse sur la démocratie quil sévertue à vider de sa substance, pour avoir le maximum de coudées franches. Cette main mise totale que Sassou veut conquérir sur lensemble du territoire national, se fait bien entendu en enrayant lascension politique de Kolelas qui tombe dans un piège implacable. Sans ambitions nobles par lesquelles se sont distingués les grands hommes qui ont marqué lhistoire, la conservation du pouvoir devient une fin en soi pour « boukouter » (néologisme franco congolais qui signifie croquer à belles dents sur les fruits de <st1:PersonName ProductID="la R←publique" w:st="on">la République</st1:PersonName>, se servir et disposer des deniers publics en toute impunité) aux sommets de lEtat. Le pouvoir et son entourage sont assimilés à un univers festif des jouisseurs des fruits de <st1:PersonName ProductID="la R←publique" w:st="on">la République</st1:PersonName> au détriment de la collectivité nationale et de lEtat. A qui pourront-ils faire comprendre quil leur a manqué de pactole financier nécessaire pour redonner de leau, de lélectricité et soccuper de la santé des congolais, alors que les recettes pétrolières crèvent le plafond ? Et même dans la profonde Likouala aux herbes, reste-t-il des compatriotes susceptibles davaler les grosses couleuvres, alors quils sont en train de perdre jusquà leur dignité ?
Comme les mauvaises habitudes ont la peau dure, Sassou a repris son bâton de pèlerin pour propager les peurs au sein de la population. Oubliant le moment dun voyage à Nkayi que son régime se nourrit de violence, Sassou a osé déclarer : « Nul na le droit dévoquer la violence, au moment où lon parle de dialogue et de recherche de consensus. ». Mais de quel consensus parle-t-il alors quil donne avec mépris et arrogance, une fin de non recevoir à lopposition qui réclame obstinément la mise en place dune Commission électorale nationale indépendante conçue de manière consensuelle ? Et la violence, ce nest pas lui qui la érigée en seul programme de gouvernement en la banalisant ?
Plus quun devoir, la diaspora congolaise a lobligation dinterpeller la communauté internationale et lUnion européenne sur le hold-up électoral qui se prépare au Congo : il témoigne dune nouvelle dégradation de la situation des droits humains dans le pays. Le contexte actuel ne peut que déboucher sur des élections inéquitables, et sur la suppression de toute voix divergente dans ce futur Parlement croupion.
Une ultime issue semble simposer : le report des élections. En effet, limpréparation des élections nous met dans des circonstances prévues par larticle 92 de <st1:PersonName ProductID="la Constitution" w:st="on">la Constitution</st1:PersonName> : le prolongement des mandats des députés et des sénateurs nest possible « quen cas de circonstances exceptionnellement graves empêchant le déroulement normal des élections ». Nous avons un tableau désespérant qui met notre pays dans une situation « exceptionnellement grave » : pas de cadre juridique, pas de Commission électorale nationale indépendante ( CENI), pas de sérieux dans le règlement de la crise du Pool. Nous avons là une kyrielle dingrédients dune extrême sensibilité qui peuvent à tout moment exploser. Il revient donc au gouvernement de saisir la cour constitutionnelle qui est la seule institution habilitée à reporter les élections.
Si on ny prend garde, lindépendance politique du Congo et lespoir de démocratie suscité par <st1:PersonName ProductID="la CNS" w:st="on">la CNS</st1:PersonName> seront à jamais confisqués par limplantation aux sommets de lEtat dune classe de redoutables prédateurs, constituée en grande partie par la famille Sassou, des Géréraux improductifs, des alliés de circonstance et de quelques transfuges de lancien régime déchu qui piaffent désormais dimpatience pour rejoindre la mangeoire mpilienne. Et si la jeunesse qui a plus à perdre dans cette affaire ne se révolte pas contre cette distribution inégalitaire des rôles et des fonctions, contre cette domination, elle aura raté une réelle occasion pour prendre ses responsabilités Restera à assumer pour longtemps, ce manque de courage.<o:p></o:p>
Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
Le Blog de Djess :
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<o:p>Cet article a été également publié par les sites suivants:</o:p>
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<o:p>- Mwindapress</o:p>
<o:p>http://www.mwinda.org/article/djess8.html</o:p>
<o:p></o:p>
<o:p>-Congoplus.info</o:p>
<o:p>http://www.congoplus.info/article_congoplus-3335.html</o:p>
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- Africatime
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Les deux défis indissociables pour le Congo : l'homme et le système politique. (le 28/11/2007 à 23h56) <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p><o:p> </o:p>
Les deux défis indissociables pour le Congo : lhomme et le système politique.<o:p></o:p>
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Les affrontements armés qui ont pris, par la suite de fortes connotations ethniques, ont provoqué dans notre pays une évidente dysharmonie sociale. Loin de cicatriser les plaies, les slogans creux quaffectionnent les chantres de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Esperance" w:st="on"><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:PersonName> Esperance</st1:PersonName>, les ont ravivées.
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En faisant table rase sur les acquis de <st1:PersonName ProductID="la CNS" w:st="on">la CNS</st1:PersonName>, les dirigeants actuels se sont dotés dune nouvelle constitution, taillée sur mesure. Cependant, les rédacteurs de la dite constitution étaient beaucoup guidés par lobsession de la stabilité politique quincarnerait un « Homme fort », en rejetant tout bonnement aux calendes grecques, la mise en place dun climat propice à léclosion des valeurs, par une paix juste.
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Lhistoire nous rappelle obstinément que la démarche dun homme ayant tous les pouvoirs, ressemblait à sy méprendre à celle dun authentique dictateur.
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Si un chef de tribu, Président de comité, Patron de petite entreprise, ou un Meneur de bande peut exercer tout seul le pouvoir dans un petit groupe social, le pouvoir se divise nécessairement entre plusieurs gouvernants dès que le groupe sétend. Cest vrai pour un Etat. Un gouvernement au sens large du terme est cet ensemble de gouvernants, cette petite communauté dirigeante à lintérieur de la grande. Or, en dépit de lhypertrophie de la cour mpilienne ( pseudo conseillers, ministres, autres collaborateurs adeptes de lallégeance etc..), Sassou semble être isolé en tout point, dautant plus que tout repose exclusivement sur lui.
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Il a mis en place un système dans lequel il serait le seul à générer les idées et à les exécuter. Comme il na aucune ambition pour son pays, il ne fait ni lun ni lautre. De même, ceux qui devraient jouer leur rôle dans linitiative et dans lexécution, ne le font pas, et pour cause, ils sont relégués dans des tâches qui relèvent de la pure sinécure. Résultat des courses : la culture rétrograde du « Ledza lenua » a pris le dessus sur les principes élémentaires de gestion de la cité.
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Quon évoque la manière dont Dénis NGokana à travers les sociétés écrans, siphonne impunément les abondantes recettes pétrolières de notre pays, ou encore quon mette à jour lédification des éléphants blancs (Okiessi), sans oublier les fastes, dun Edgar ou dun Willy NGuesso qui spolient l'argent du contribuable congolais, le peuple congolais tétanisé, na face à ces turpitudes abondamment relayées par les ONG et par la presse internationale, que des yeux pour pleurer.
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A un évident problème dincompétence des hommes qui gouvernent le Congo, sest greffé un autre boulet, plus insidieux, mais plus grave puisquil empêche notre pays dentrer dans la modernité. Le manque de souplesse du système actuel le rend impuissant à tordre le coup à la morosité actuelle et attirer les compétences. Une des urgences de notre pays consiste à penser un système plus rassurant qui permettrait de concilier la diversité ethnique et culturelle et la cohésion et la maturité que suppose lappartenance à une seule et même nation.
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Or, nous avons un système rigide, difficile à améliorer sans heurter les intérêts du clan des prédateurs. Et loin de consolider des perspectives intéressantes pour la jeunesse, le Congo assiste impuissant, à la fuite des cerveaux. Les cadres et intellectuels congolais brillants, compétents et honnêtes ont été laissés au bord de la route, les uns tombant dans les consolations dérisoires de lalcool, les autres repliés dans celles plus douillettes des organisations internationales, lerrance dans les capitales occidentales, laissant écurés, le Congo aux arrivistes pressés et affairistes.
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Le Congo est notre bien commun, plus quun devoir, cest une exigence qui incombe à tous les fils et filles de ce pays, de faire des propositions pour le tirer de cette mauvaise passe. Au cas contraire, ceux qui font la preuve de leur incompétence depuis plus dune décennie, ne se feront pas prier pour installer une monarchie médiévale et continuer superbement leur uvre méprisable.
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Pour dissuader tous les politiciens véreux, nous devons uvrer pour un système qui nous offre la possibilité de se rebeller contre le fatalisme en conspirant un avenir désiré. Cest cet esprit de résistance face à ladversité et daction militante pour la conquête du futur qui est la clé du succès. A linverse, sendormir sur la rente pétrolière ( qui du reste, ne profite quà Sassou et à son clan ) et se résigner à subir les changements, ne peuvent conduire quà limplosion irréversible de notre cher Congo.
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Pour terminer sur une note positive, je reste persuadé que ce nest le temps que prendrait la mise en place dun système de gouvernement viable qui compte, en fait, la construction dune véritable démocratie dans notre pays sera une uvre de longue haleine, nous devons donc mettre tous les atouts de notre côté pour conjurer cette fois -ci les affres de Sisyphe, condamné à faire rouler sur la pente dune montagne un rocher retombant toujours avant davoir atteint le sommet.
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Djess Dia Moungouansi.
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Le blog de Djess<o:p></o:p>
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[ Ajouter un commentaire | 2 commentaire(s) | Imprimer | Permalien ] Après le désastre électoral du siècle, des turpitudes comme suite du programme (le 17/09/2007 à 11h35) 47 ans dindépendance politique pour rien. (le 08/08/2007 à 23h16) <o:p> </o:p>
Le gouvernement de l'indépendance Le Congo-Brazzaville
47 ans dindépendance politique pour rien.<o:p></o:p>
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Au moment de son accession à la souveraineté internationale, il foisonnait pour notre pays, dinnombrables raisons de fonder un espoir en un avenir de prospérité. Contre toute attente, 47 ans plus tard, on nous propose un tableau dune extrême mocheté qui na dégale que la laideur morale des ceux qui à un moment ou un autre, avaient entre leurs mains les destinées de notre pays.
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En ce début du 21e siècle, les valeurs démocratiques ne sont plus lapanage des pays développés, elles senracinent à travers le monde sous la houlette de certaines bonnes volontés. Dans un contexte irrémédiablement plombé par les avatars de <st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Esperance" w:st="on">la Nouvelle Esperance</st1:PersonName>, le génie du peuple congolais ne trouve toujours pas les conditions de son éclosion et de son envol. La prise en compte de nos conditions matérielles dexistence ne sont ni en projet, ni garanties.
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Cette grande désillusion rend nos aînés nostalgiques de la période coloniale. Or, lHistoire de la colonisation du Congo reste un long cauchemar fait de lécrasement continuel des peuples privés de la plupart de leurs droits. Elle fut une opération de broyage de nos cultures qui finit par détruire une grande partie de nos repères identitaires. Et linconscient de la psyché individuel et collective en est traumatisée sous la forme dune angoisse existentielle sans cause apparente. Daucuns restent dubitatifs quant à la capacité du congolais à prendre le train de la démocratie et du progrès social. Face à cette résignation maladive et généralisée, cest encore lHistoire qui vient à la rescousse de notre honneur. A travers les écrits du missionnaire Giovanni Antonio Cavazzi ( Cavazzi A., 1732) qui fut envoyé deux fois au royaume Kongo en 1654 et en 1670. On apprend avec fierté que chez nos ancêtres, les Kongo précoloniaux, sur le plan de prestige social, le Noir passe avant le Blanc. Ainsi à la fin du XV e siècle, le Roi de Kongo et son peuple ne se firent baptiser que parce quils estimaient que la religion des Blancs était un moyen délargissement de leur connaissance pour améliorer les conditions dexistence des humains.
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Cest à la faveur des contacts soutenus avec les Blancs quil y eût redistribution des hiérarchies renversées et leur redonner le rang que dabord les kongo leur avaient refusé.
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Notre pays regorge actuellement des intelligences dans des domaines inimaginables, et il na jamais été aussi riche que maintenant, paradoxalement il est dans un piteux état. La société et les cultures sont éclatées, mutilées. Ces savants congolais nattendent quune opportunité pour rassembler les fragments de notre pays pour nous donner une image susceptible dasseoir des perspectives plus lisibles.
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Le peuple congolais au passé glorieux, est désormais, curieusement plongé dans une espèce dhébétude dont il a tant de mal à se réveiller. On ne peut autrement expliquer un tel état de fait que par les incohérences des discours, la lenteur de laction et la décision lorsquil sagit dactes ce courage ; la couardise, la pusillanimité, linstrumentalisation des ethnies, linsuffisance du rêve et la peur du risque sans lequel il est irrationnel denvisager quelque chose de grand.
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A un assourdissant silence public, sajoute le vacarme de lindifférence. Les sporadiques manifestations de la diaspora troublent lindolence commune, mais ne parviennent pas à soulever le couvercle plombé de laboulie nationale. Reste donc à jeter un énorme pavé dans les douves de la politiques pour que tous les congolais, dessillés par les éclaboussures jettent un regard sur ces cloaques. <o:p></o:p>
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On est presque surpris que dans des conditions extrêmement difficiles, Mabiala Ma NGanga et André Matsoua aient bravé lordre colonial alors que les Congolais du 3e millénaire, disposant des moyens de communication les plus modernes, continuent à subir tant de frustrations pendant une longue période de désordre et dangoisses existentielle ouverte par un pouvoir putschiste qui nest pas prêt à se terminer.
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Après 47 ans dindépendance, on nous impose un Congo où le clan familial détourne impunément lexclusivité des recettes pétrolières à travers les sociétés écran établies dans les paradis fiscaux, alors que le peuple congolais senfonce chaque jour dans une misère effroyable. On nous impose un Congo où les constitutions changent au gré des stratégies personnelles des hommes politiques, cest ainsi quun putschiste abroge la constitution élaborée en toute indépendance par les congolais, pour la remplacer par une autre, taillée sur mesure, mais quil ne daigne même pas respecter. On nous impose un Congo où la quête du pouvoir et sy maintenir devient un combat sans merci, tout adversaire devient un comploteur en puissance. On nous impose un Congo où, un régime disposant de tous les pouvoirs est incapable dorganiser des simples élections dignes, justes et transparentes. Il pousse limpudence à lextrême en nommant ses « députés ». Bref, on nous impose un Congo où tout va à vau-leau comme si le suicide collectif était lultime alternative.
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Quand Pierre Bourgault dit « Lindépendance, ce nest pas une récompense, cest une responsabilité », il met en exergue la responsabilité qui nous incombe à tous, nous fils et filles de ce pays. Cette responsabilité nous condamne à refuser la résignation, mais surtout déviter que le Congo, ce bateau ivre ne sombre définitivement dans les flots de la médiocrité.
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Qu'on ne se méprenne pas: l'indépendance n'est pas un état des choses, ni une fin en soi. C'est une dynamique. Comme la liberté, elle n'est jamais acquise. Comme pour la démocratie, c'est un combat de tous les instants. Comme pour le progrès, c'est un devoir. C'est cette dynamique quasiment ontologique qui fait l'honneur des peuples qui se battent pour en faire une réalité. L'universel démocratique se comprend précisément comme ce qui est en attente de contenu, en attente de sens, en instance de remplissage ou de complétude par et dans une histoire, une culture, une période ou une vision du monde particulière. Ce quon doit y mettre ne doit sinscrire que dans un seul cadre : celui qui garantit le bien être des congolais.<o:p></o:p>
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On ne peut naïvement saccommoder dun avilissement général ni à des faux diagnostics du genre : manque dargent, inadaptabilité de la démocratie à la diversité ethnique, baisse des cours de matières premières, opposition nuisible, privatisations des entreprises etc.., on est loin, mais alors très loin, mais surtout à mille lieux des solutions.
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Il ne faut pas se tromper d'enjeu ! Aujourd'hui, au-delà de l'indépendance, le vrai combat reste, ladaptation des systèmes de gouvernement aux temps et aux lieux; les modifier suivant les circonstances et les hommes, l'émulation généralisée pour distinguer les plus aptes à se mettre à la disposition des congolais, la mise en place des conditions de répartition plus égalitaire des richesses de notre pays. Tels devraient être les devoirs imposés à ceux qui dirigent la société.<o:p></o:p>
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Une indépendance na de sens que lorsque lon peut librement choisir les acteurs politiques capables dinventer une stratégie de progrès réfléchie, cohérente avec les stratégies de différents sous-systèmes de la société congolaise, autrement le désenchantement sera récurrent et notre indépendance politique naura servi à rien puisquelle ne nous aura pas conjuré labîme. Bien au contraire
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Djess dia Moungouansi
Le Blog de Djess
Perspectives Congolaises
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http://www.congoplus.info/article_congoplus-3927.html
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<o:p>http://africdossier.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=1568789</o:p>
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[ Ajouter un commentaire | 6 commentaire(s) | Imprimer | Permalien ] Après le désastre électoral du siècle, des turpitudes comme suite du programme <o:p></o:p>
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Dans des conditions normales, après la pluie, le beau temps finit de toute évidence par simposer. Dans des conditions anormalement déformées par <st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Esperance" w:st="on"><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:PersonName> Esperance</st1:PersonName>, le désastre électoral ibovien nest que le prélude à une période encore plus sombre. Et dorénavant, dans tous les tréfonds congolais, où quil se porte, le regard nenregistre que morosité, mollesse et manque desprit de créativité. Lenthousiasme, depuis longtemps disparu, semble définitivement fuir notre pays.<o:p></o:p>
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Il ne sagit pas dune fatalité des temps modernes, car, certains pays africains comme le Bénin réussissent à tirer leur épingle du jeu. Le Mali continue décrire son destin, influent encore et toujours, partout en Afrique. Quant à notre géant voisin, <st1:PersonName ProductID="la RDC" w:st="on">la RDC</st1:PersonName>, après avoir réussi avec brio son premier test électoral, il est en train de réinventer sans cesse son miracle, éclatante de créativité et de bonne humeur.<o:p></o:p>
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Pendant ce temps, au « pays de Marien » lintrigue et la médiocrité dansent une sorte de guigne incessante. La course sans merci aux détournements bien organisés lors de ces pseudo « municipalisations accélérées » nest plus quun secret de polichinelle. Sil est désormais établi que les projets de la ville dOwando étaient basés sur la conjecture, il nen est pas moins vrai que les 100 milliards de FCFA consentis à cette occasion ont bien été redistribué aux courtisans, natifs de la cuvette. En réalité, cétait une occasion inespérée pour Lékufé et son ancien compagnon du CMP, le Général Yhombi Opango daplanir leurs divergences. Ce dernier, pour avoir eu la mauvaise idée dêtre Président du Congo alors que le natif dEdou était encore vivant, la appris à ses dépens. Il fut sévèrement puni par une longue et pénible mise à lombre de 11 ans sans jugement pour une banale histoire de lit de Conforama, mais surtout, Mwana ya mâ Bondo fut parmi ceux qui subirent les préjudices de tous ordres lors de la guerre du 5 juin 1997. Aussi, cette pseudo réconciliation restera un non évènement dans la mémoire collective des congolais.<o:p></o:p>
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Pourquoi notre pays, riche de tant dintelligences et de ressources minières, cultive-t-il, presque seul cette culture de morosité proche du morbide ?<o:p></o:p>
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Des deux choses lune : Sassou est bien au fait de létat de déliquescence actuelle du Congo sur tous les plans, mais nayant aucune quelconque ambition pour ce pays, il a délibérément opté pour une logique de naufrage collectif dont ils sont, lui et sa famille les seuls à avoir les bouées de sauvetage. Autre hypothèse, il est dans la situation de limpératrice Cathérine II de Russie au 18ème siècle qui, emmurée dans une tour divoire, mais surtout entourée dune cohorte des incompétents courtisans et profiteurs, incapables délever <st1:PersonName ProductID="la Russie" w:st="on">la Russie</st1:PersonName> au rang de grande puissance à linstar de lAngleterre , de <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> ou des Etats-Unis naissants, se contentaient de lui mentir sur la situation désastreuse du pays, l'archaïsme étant de mise dans tous les domaines : économique, politique, social, culturel. La ressemblance est troublante avec le Congo actuel. Conséquence directe dun Etat policier, Sassou est devenu réfractaire aux bains de foules qui étaient à la base de la légendaire popularité de Marien NGouabi. Pour ses déplacements, « Lhomme des masses » préfère les chars aux voitures légères. Cest dune affligeante tristesse !!<o:p></o:p>
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Dans les deux hypothèses, il est pleinement responsable du sort de notre pays, car sa gestion calamiteuse et familiale des recettes pétrolières nest pas digne dun Président-patriote. Le Congo, ce pauvre pays et non pays pauvre, a besoin dun héros qui se dévoue pleinement pour le tirer de ce mauvais pas et non dun roi fainéant.<o:p></o:p>
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Sourd aux exigences dune digne ouverture politique, Sassou a tenu organiser les élections législatives de façon unilatérale, refusant obstinément la mise en place dune CENI, voulant une fois de plus réaliser le tour de force dont son parti, artificiellement hégémonique a le secret. Le fiasco a été tellement patent quils sont en train de se mordre les doigts. <o:p></o:p>
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Ce mauvais calcul a dores et déjà eu plusieurs conséquences qui pourraient modifier les rapports de force au sein dune société bâillonnée par un Etat policier. Cest la première fois en dix ans dune autocratie inaugurée par léviction, le 15 Octobre 1997, de Pascal LISSOUBA, que le pouvoir de Sassou est entrain de subir des sérieux coups de boutoir de la communauté internationale. Ses richesses thésaurisées aux quatre coins de la planète, sur le dos du contribuable congolais, sont désormais étalées au grand jour.
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Sous les projecteurs des médias sur le perron de lElysée, limage dEpinal, entretenue par le service de communication de Sassou, composé essentiellement des prédateur sans foi ni loi, cette image disais-je, sest brisée par des propos consternants, sans aucune prise sur la réalité.
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Et elle na fait que propager, aux USA, en Angleterre et en France notamment, limage dun Congo où, somme toute, on ne fait que jouir gaiement des abondantes recettes pétrolières. Après la tourmente médiatique provoquée par les maladresses de Sassou qui ont mis à nu la nature du régime, Oyo ne chante ni ne danse déjà plus comme avant. Le sort semble désormais sacharner sur la mafia de Mpila. Après les péripéties de la villa « Suzette » du Vésinet, les partisans de URD-Mwinda lui ont fait un véritable pied de nez lors des funérailles de lancien Premier Ministre. La vraie fausse arrivée de Ntoumi à Brazzaville ce samedi 8 septembre a mis jour les failles de ce régime moribond.
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Plus quun devoir, nous avons lobligation daccompagner cette modification des rapports de force, afin de porter un coup fatal à larme principale de ce régime : la peur distillée au sein de la population. Les associations et les partis politiques jusquici réduits au silence pourraient, dans ces conditions, renaître progressivement de leurs cendres
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De Brazzaville à Paris, en passant par Londres et New-York, les grosses pointures de la presse internationale mettent Sassou dans leur collimateur, ce qui préfigure dun infléchissement de sa puissance. Linsoutenable réalité quils dénoncent chaque jour brise larmure derrière laquelle se cache ce régime honteux et autiste. Le propre des régimes autistes cest de ne jamais accepter la critique ni de débat contradictoire qui restent pourtant les racines du progrès dans lordre du matériel comme dans celui de lidéel. <o:p></o:p>
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Tel un automate, ce pouvoir avance à hue et à dia, fermant les yeux et se bouchant les oreilles pour ne pas voir les douleurs des parents des Disparus du Beach, ni entendre les revendications du peuple congolais privé deau, délectricité, et des soins de santé adéquats, afin de semparer impunément des recettes pétrolières exorbitantes.<o:p></o:p>
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Sa seule réponse aux critiques qui mettaient en doute la réalité de la démocratie au Congo fut, jusquici, de vilipender ses auteurs, «jaloux de la réussite du Congo, notamment davoir atteint le point de décision de linitiative PPTE». Un riche qui sollicite le statut de pauvre. Cest pitoyable !!
Sassou installe chaque jour une chaotique par le biais de laquelle il entend réaliser ses desseins aux contours flous. Malgré le ralliement de Kolelas à sa cause, Sassou et ses stratèges savent quune élection présidentielle organisée dans les conditions de transparence et déquité, ne lui donnera aucune chance. Et croyez-moi, il ne prendra aucun risque daffronter le suffrage des congolais en 2009. Pour assurer la pérennité de son régime, il modifiera la constitution déjà taillée sur mesure, il ladaptera aux exigences de la laideur morale en créant un poste de Vice-Président quil attribuera bien entendu, au doyen de son assemblée croupion : Bernard Kolelas Bakana. En organisant une élection présidentielle par les « élus nommés », restera à lassemblée issue des législatives chaotique de 2007 pour entériner ce hold up électoral. Le tour sera joué et une fois de plus, le peuple congolais ne verra que du feu.<o:p></o:p>
Notre planète abrite encore des dictatures, ainsi je ne peux qu'aimer et vouloir la démocratie avant tout. Cette envie anesthésie le temps que je perdrais à comprendre et à critiquer tous ceux qui feront fi de cette grande avancée humaine. Il nous incombe donc de conjurer ce tragique destin qui semble enfermer notre pays dans une histoire trop difficile dans laquelle nous ne serons plus maîtres. Sinstallera alors le royaume de lobscurantisme.
Un jour, bien sûr, la vérité et ses douleurs finiront par simposer. Dautant que, à long ou moyen terme, lhonneur et lhistoire de notre peuple exigeront que lon mette notre pays sur la seule marche qui vaille : la plus haute.
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Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
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Le blog de Djess<o:p></o:p>
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Perspectives congolaises<o:p></o:p>
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http://demainlecongo.oldiblog.com/
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