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    Le prochain vrai faux  « grand combat » de Sassou : la révision constitutionnelle ?

     

    En dépit de toute vraisemblance, toute œuvre humaine – et la constitution en est une - est faite pour être adaptée à l’évolution de la société. Ainsi, dès l’instant qu’elle  prévoit elle-même qu’on peut  la réviser, la question posée est : est-ce que la révision engagée est conforme à morale du constitutionnalisme ? Dans le cas du Congo, la constitution du 20 Janvier 2002, pourtant taillée sur mesure, conçue pour attribuer tous les pouvoirs aux vainqueurs de la guerre civile, est-t-elle déjà si éculée pour envisager  de modifier certaines dispositions ?

     

     Rien n’interdit une révision constitutionnelle

     

    Pour les officines de Mpila, grassement payées pour imaginer des entourloupes visant la confiscation à tout prix du pouvoir d’Etat par le clan Mbochi, la réponse à ces questionnements,  participe  d’une pure tactique politique, basée sur  des tacles et feintes, qu’ils assènent avec maestria  à un peuple à genoux. Par conséquent, ils affûtent  les armes, au sens propre comme au figuré. Dans cette logique, en plus d’achat massif des armes à la Corée du Nord, la révision constitutionnelle donnera le coup de grâce à toute la  plateforme des espérances congolaises.

     

    Si rien n’interdit à ce que le législateur modifie, complète ou abroge les dispositions législatives antérieures,  le droit de l’Etat, cependant, doit se concilier avec l’Etat de droit. Par voie référendaire ou par le biais du parlement en exercice, cette  souveraineté du peuple ne peut être entamée que par le peuple lui-même. Ce que le peuple a fait, il lui appartient, à lui seul, de le défaire, en retour.

    A priori, la  révision de cette norme suprême qui constitue également le lieu de fondement du pouvoir légitime dans l’Etat, est légale. Cependant, une action peut être dans la ligne de la légalité la plus pure et se révéler parfaitement illégitime. La légitimité, c’est la conformité à la conscience du moment.

     

    La question constitutionnelle est donc politique, politique avant tout. Certains peuvent défendre l’idée de modifier la constitution pour permettre à Sassou de briguer un mandat supplémentaire, au nom de la paix et de la stabilité. Mais ces objectifs sont-ils une fin en soi quand le peuple s’enfonce chaque jour dans les abysses de l’indigence ?

     

    La conscience du moment est contraire à une révision

     

    On voit dans quelle mesure la conscience du moment et les préoccupations des congolais sont contradictoires à l’idée d’une  pérennisation au pouvoir d’un président qui n'a pu réaliser ses ambitions pour le pays en vingt cinq ans ; il  ne saurait évidemment pas les réaliser en sept ans supplémentaires, voire plus. Ce faisant, il serait sage de laisser sa place à une nouvelle équipe plus inspirée et mieux aguerrie.

     

    Les propagandistes du régime nous tympanisent sur le caractère démocratique du régime ; or, en  démocratie, la morale du constitutionnalisme interdit d’utiliser, même régulièrement, tous les mécanismes constitutionnels pour atteindre n’importe quel objectif. Ce principe  du constitutionnalisme démocratique  pose un certain nombre de limites, pas forcément d’ailleurs inscrites dans la constitution.

     

     

    Aux deux procédés de modification qui s’offrent à eux, les gourous de Mpila opteront de toute évidence, pour une révision effectuée par le Parlement en exercice. Les résultats d’une  révision par voie référendaire étant tributaires des  humeurs des électeurs; ils éviteront ce procédé comme la peste, car ils redoutent une sévère sanction que leur infligeront, sans conteste, les congolais malmenés par la rudesse de la vie, imposée par le pouvoir.

     

    Le clientélisme a eu raison des partis d’opposition

     

    Comment comptent-ils mener à bien cette manœuvre dilatoire? Le coup de main de Mme Jocelyne Lissouba, inspirée par qui on sait, lors de son séjour à Oyo,  pour la réconciliation des diverses fractions de l’UPADS, n’est pas fortuit. Elle a aidé Mr Sassou à ramener au bercail quelques brebis égarées qui ont pour la plupart d’entre eux, une âme du PCT.  Ce clientélisme actif et la puissance de corruption de ce régime, ont déjà eu raison des velléités contestataires du dernier carré des résistants du MCDDI ; parti du reste victime d’une OPA en bonne et due forme de la part du MRP. Quant au  parti de Milongo,  il est simplement en lambeaux, déchiré par les querelles intestines.

     

     Ces manœuvres sont conformes à une stratégie dont les ficelles sont tirées depuis Mpila, et qui permettrait de n’avoir à l’assemblée que des «  députés » nommés par le pouvoir, donc sans marge de manœuvre. In fine, un parlement croupion qui obéit au doigt et à la lettre à leur Père créateur. Il ne leur  restera qu’à entériner le but de leur existence(sic) : aider l’une des dictatures les plus odieuses d’Afrique à se pérenniser.

     

    Etant le concentré de l’histoire d’un peuple, une constitution ne doit pas être révisée de façon abusive, au nom de la stabilité politique, ni être au service d’une seule personne, fut-il dictateur. Seules, les espérances congolaises et la conscience du moment devraient en être les moteurs, en conformité avec le principe de l’alternance politique ou présidentielle. 

     

    Djess dia moungouansi

     

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     Les non-dits sur la gestion de la SNPC et de ses nouveaux statuts

    MM. Itoua, Gokana, Sassou et Cie dans le collimateur ...

    Pour la petite histoire, M. Marie Auguste Denis Gokana, actuel Président directeur général (PDG) de la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC), est parmi les trois co-fondateurs de cette structure nationale, spécialisée dans les hydrocarbures, avec M. Jean Richard Bruno Itoua, cités comme les intellectuels congolais dans le monde pétrolier et de l’énergie.

    Au sortir des événements tragiques de 1997, le trio des intellectuels nationaux, évoluant précédemment dans des sociétés pétrolières basées au Congo, propose au Président Denis Sassou Nguesso de créer une société nationale de pétrole, à l’image de SONANGOL en Angola, pour jouir d’une indépendance sur le marché mondial du pétrole, avec une main mise sur les avoirs pétroliers du Congo.

    Ainsi créée, la première direction  de la SNPC, fut confiée à M. Bruno Jean Richard Itoua qui se déploie pour asseoir cette structure naissante, en utilisant parfois les relations privées interpersonnelles et familiales pour établir des contacts permanents avec le monde pétrolier extérieur.

    A ce sujet, les retombées se sont ressenties au sein de la SNPC jusqu’à ce que cette structure nationale spécialisée ouvre des bureaux en Europe, précisément à Paris en France et à Londres en Grande Bretagne.

    Dans la foulée, eu égard au fonctionnement de la SNPC, il ya  eu la création des sociétés écrans pour la commercialisation clandestine du pétrole congolais à l’étranger, comme le souligne l’auteur Xavier Harel dans son ouvrage intitulé «Afrique Pillage à Huis Clos, comment une poignée d’initiés siphonne le pétrole africain», paru aux éditions Fayard et publié en octobre 2006 et un documentaire réalisé par des journalistes français :

    «Denis  Gokana dépose le 7 février 2002 les statuts de Sphynx UK, une « société de service et de prestations d’études pétroliers».

    Crée dans la foulée Sphynx bermuda. Le 7 janvier 2003, il  crée Africa oil  and Gas Corporation et bien d’autres plutard.

    Des  richesses  confisquées  par une élite

    Le  clan  sassou  mène grand  train grâce à l’argent  du  pétrole. mais  de  masse ne s’intéresse pas seulement  aux pétrodollars. Au  cours de l’été 2004, plusieurs ambassade  étrangers  à Brazzaville ont reçu une longue liste des «  biens acquis » par le président Denis Sassou Nguesso et sa famille.     D’après cette liste, qui compte probablement des inexactitudes, le clan sassou ne contrôlerait pas moins de quarante-sept entreprises dans le pays. Il s’agit le plus souvent d’entreprises publiques ayant fini dans l’escarcelle du  régime après avoir été bradées dans la plus grande opacité. Dans le domaine des travaux publics, le clan sassou aurait crée six sociétés (ABS, SOGEA, SGEC) qui lui permettent de rafler les principaux marchés (routes et bâtiments publics). Le pétrole reste la propriété quasi exclusive de l’entourage du président, et les principales entreprises  (SNPC, SLOG, CORAF) sont contrôlées  par proches.

    Cette razzia agace jusque dans les rangs de la majorité.

    En octobre 2003, les députés Gabriel Bokilo et Léon Alfred Opimbat, le sénateur Pierre Nzé, le vice-président du conseil économique et social Jean-Marie Tassoua et le directeur national de la  BEAC ( banque des états d’Afrique centrale ) ont dénoncé  «  la  corruption, le vol, la fraude et l’impunité généralisés, la gestion du pétrole, la gestion des forets,  l’affairisme du clan familial  présidentiel ». Tous sont pourtant membres des forces démocrates unies (FDU), un parti qui s’inscrit dans la mouvance présidentielle.

    Les  dépenses somptuaires engagées par Sassou  Nguesso lors de ses nombreux déplacements à  l’ étranger.L’ «  homme des masse » ne descend que dans les plus  grands  palaces. Ce n’est pas choquant en soi, même pour le président d’un pays pauvre, mais Denis Sassou Nguesso ne se déplace jamais sans une véritable cour, logée dans les mêmes  hôtels que lui aux frais de la princesse.

    Les  nouveaux Dénisiens accusent Denis Gokana de s’être  constitué en peu de temps un patrimoines immobilier digne d’un milliardaire «  Pendant ce temps, se désolent-ils, Brazzaville comme Pointe-Noire sont souvent sans carburant ni pétrole, et les Gokana et les Kiki Sassou jouissent, jouissent.»

    Népotisme à tous les étages

    La  Société  congolaise de transports maritimes (Socotram) est une autre spécialité congolaise. Le neveu de Sassou, Wilfried dit Willy Nguesso,  en assure  la  présidence. La Socotram  a été créée en 1990  pour percevoir, officiellement  pour le compte de l’Etat, 40% des taxes maritimes  sur les tankers qui chargent  le pétrole  congolais, soit une vingtaine de millions de dollars  par an.

    Première curiosité : la Socotram n’est pas un établissement  public. Promptes  à dénoncer les atteintes du FMI à la souveraineté  national,  les autorités congolaises considèrent comme normal qu’un établissement chargé de livrer l’impôt-fonction régalienne  par  excellence.

    - ne soit contrôlé qu’à  45%  par l’Etat. Deuxième curiosité : l’actionnaire majoritaire de Socotram fut longtemps la société Trading & Shipping, domiciliée  au   Liechtenstein avant d’être cédée à la  Guinea  Gulf Shipping  Company, enregistrée cette fois au Luxembourg  en 2005.  Troisième curiosité : la Sossou n’a jamais reversé  un  franc  CFA de dividendes à  son  actionnaire  public. Quatrième curiosité : la  Socotram  figure bien au budget  de l’Etat mais  au titre des entreprises subventionnées. L’Etat lui a versé 3,1 milliards  de francs CFA (4,75 millions d’euros) en 2003 et 5 milliards (7,67 millions d’euros) en 2004 !

    En résumé, la Socotram  est une entreprise privée dont l’actionnaire principal est domicilié au Luxembourg, chargée de  lever des impôts (  9,2 millions d’euros en 2005) qu’elle ne reverse jamais au Trésor congolais et touchant  des millions d’euros de  subventions étatique. On  comprend mieux le train de vie de Wilfried Nguesso. Le neveu du président s’est fait épingler par le canard enchaîné après s’être attiré  les  foudres de ses voisins lors de la remise à neuf de son appartement de 550 m2- dont 100 m2 de terrasse – dans un immeuble cossu de  Courbevoie, au pied de la défense.                    

    «Lorsque Denis Sassou Nguesso reprend le pouvoir, à la fin des années 90, il découvre que son prédécesseur a bradé à Elf, pour une poignée de dollars, d’importants actifs pétroliers. Il considère également que le passage au contrat de partage de production avec les compagnies pétrolières a réduit les recettes du Congo. Il réclame donc à Elf entre 300 et 500 millions de dollars de dédommagement. Les négociations sont longues (cinq ans) et coûteuses (plusieurs millions de dollars dépensés en conseils).

    Denis Gokana participe à la dernière ligne droite, alors que les pourparlers s’étaient quelque peu enlisés sous la direction de Bruno Itoua.

    Gokana est notamment à l’origine de l’accord particulièrement opaque scellé, en septembre 2003, entre Total et le Congo sur le gisement Likouala. Les litiges pétroliers devant trouver leur résolution dans la chose pétrolière, Total cède notamment au Congo, pour un franc symbolique, les 65% qu’il détient dans le gisement Likouala. Ce vieux champ off-shore (80% des réserves récupérables ont déjà été pompées) est censé contenir encore une trentaine de millions de barils.

    Mais, au lieu d’en confier la gestion à la SNPC, le Congo le revend immédiatement pour 160 millions de dollars à une société de droit congolais, ‘’Likouala SA’’.

    Seule consolation : le Congo aurait fourni au FMI «l’assurance que la République du Congo, sa compagnie pétrolière d’Etat (SNPC) et Total Exploration et Production, sont les seules parties impliquées dans cette transaction ; et que tous les bénéfices et profits attenants, leur reviennent et à personne d’autre.» Où vont les revenus générés par  l’exploitation de Likouala ? Là encore, mystère et boule de gomme. Les auditeurs de KPMC n’en ont en tout cas jamais trouvé la trace. Les sommes en jeu sont pourtant loin d’être négligeables : 48 millions de dollars en 2005 et plus de 60 millions en 2006.

    Total affirme qu’après avoir cédé sa participation au Congo, il n’est plus désormais que l’opérateur du gisement, celui qui fait tourner la boutique. Vraiment ? L’administrateur de Likouala SA n’est pas exactement un inconnu. Pourtant, en apportant sa pierre à l’édifice Likouala SA, Total participe à l’évaporation de la rente pétrolière du Congo. Au détriment de celui-ci. Pourquoi la compagnie participe-t-elle à ce type de montage ? Pour se concilier les bonnes grâces du Président Denis Sassou Nguesso ? Pour conserver un marché ? Un avantage indu ?

    Fonctionnement de la SNPC à Londres

    Quelques temps après, les activités de la  SNPC ont prospéré, car le PDG de cette société congolaise, M. Bruno Itoua, a muté M. Denis Marie Gokana et Denis Christel Sassou Nguesso, au comptoir de Londres, la plaque tournante des transactions pétrolières mondiales où ils sont bien reçus par M. Caüs Paul de la Croix Ebélébé, un demi frère du PDG de la SNPC, qui à son tour se plie en quatre pour le démarrage effectif des activités du bureau de la SNPC en Grande

    Bretagne.

    A Londres MM. Gokana, Christel Sassou Nguesso et Caüs Ebélébé vont commencer à tisser du mauvais coton, car les salaires de la SNPC tombent au compte gouttes au bureau londonien.

    Selon plusieurs indiscrétions, Kiki Sassou Nguesso n’aurait survécu à ce calvaire de Londres que grâce à quelques avantages financiers accordés par la sœur aînée, Mme Edith Lucie Bongo-Ondimba.

    M. Denis Gokana, n’a pu sortir de cette dure épreuve simplement par ses émoluments de conseiller spécial du chef de l’Etat congolais.

    Quant à Caüs Ebélébé, il n’a eu sa vie sauve que par son ancienneté de citoyen français, vivant à Londres depuis plusieurs années.

    Cette douloureuse expérience imposée par le PDG de la SNPC à l’équipe de la structure de Londres, a permis aux deux administrateurs, à savoir Denis Gokana et Christel Denis Sassou Nguesso, de claquer la porte pour descendre à Brazzaville car, ils en avaient  marre de l’irrégularité des salaires.

    Au Congo, les deux Denis se sont rendus à M’pila pour voir le grand Denis, le père de Christel Sassou NGuesso. Dieu seul  sait, comment ils ont présenté Bruno Itoua sur la gestion de la SNPC.

    Le départ de Bruno Itoua de la SNPC

    Selon la société d’audit KPMG. Bruno Itoua a ainsi cédé 6 cargaisons à Sphynx UK, alors controlé par Denis Gokana, avec une ristourne de près de 10% par rapport au prix du marché.

    Le pasteur Bruno Jean Richard Itoua n’a pas été non plus épargné par Xavier Harel et plusieurs médias qui l’indexaient sur sa gestion peu orthodoxe de la SNPC.

    Contre toute attente, le PDG de la SNPC qui était dans le secret du Chef avec plusieurs garde-fous autour de Mpila et qui croyait certainement être irremplaçable après avoir créé plusieurs filiales, surtout après avoir balancé des fausses informations pour esquiver les institutions financières internationales de Bretton Woods qui faisaient marcher le Congo sur le statut de l’IPPTE, a été relevé pour se contenter d’un poste ministériel.

    Pour sortir sa tête de l’eau, après le naufrage de la SNPC, Bruno Itoua  en grand cerveau penseur, crée une autre structure plus importante, la SPCE qui a le monopole du contrôle et de la distribution de l’énergie au Congo. Contrairement à la SNPC qui dépend uniquement du pétrole, une ressource naturelle tarissable.

    Gokana et Kiki aux affaires

    Les initiés de Londres sur le marché pétrolier mondial à travers leur expérience cumulée en Europe, se voient confier la gestion de la SNPC.

    A cet instant, démarre la course effrénée contre la montre pour rattraper le retard.

    A leur tour, Gokana et Kiki créent aussi des sociétés écrans sur la vente du pétrole à l’étranger et bien d’autres connues par plus d’une personnes.

    Dés l’instant, commence  la belle vie au Congo, avec l’achat des véhicules de luxe, des villas et d’autres avantages qui les poussent à festoyer

    aux grands jours au point même de manquer d’élégance auprès des autorités nationales, à l’opposé du grand Denis, reconnu très discret, comme le rapporte l’auteur Xavier Harel dans ‘’pillage à huis clos’’, ainsi que  le journal Talassa dans les précédentes éditions publiées sur le dossier gaspillage des revenus pétroliers au Congo.

    A ce sujet, malgré les critiques acerbes formulées sur la gestion peu orthodoxe de la SNPC, M. Gokana n’a jamais voulu rien savoir.

    Pour preuve, l’inobservation des instructions des ministres de tutelle, comme le défunt  Jean Baptiste Tati-Loutard et l’actuel chef de ce département Félix Loemba sur la gestion des fonds du pétrole congolais. Car, diverses sources concordantes ont démontré que les revenus pétroliers au Congo, subissent des malversations au sein de la SNPC.

    Dans ce contexte, plusieurs plaintes officielles ont été également adressées par les Parlementaires, les opposants congolais et les institutions financières internationales auprès du chef de l’Etat congolais, M. Denis Sassou Nguesso pour le manque d’orthodoxie financière sur la vente du pétrole, l’absence de collaboration du PDG de la SNPC avec les autres structures de gestion des avoirs pétroliers dans le pays, le cas de l’agence de régulation du secteur pétrolier aval, ainsi que le manque de respect de la hiérarchie.

    Au regard de toutes ces remarques observées dans la gestion de la SNPC, le nouveau ministre de l’économie, du budget et des finances, M. Gilbert Ondongo avec la bénédiction du Président de la  République du Congo qui veut lui-même contrôler les finances, a créé un monstre à quatre têtes à l’image de la transition en RDC avec trois vice-présidents de la République. Prélude de parler en profondeur des ces statuts et ces agendas cachés, il semble impérieux de faire escale sur la misère de l’agence de régulation du secteur pétrolier aval.

     

    Insubordination du PDG de la SNPC à la tutelle

    En dehors de la SNPC, le Parlement Congolais par la loi n°-31-2006 du 12 octobre 2006 avait adopté une loi portant création de l’organe de régulation du secteur pétrolier, promulguée par le chef de l’Etat.

    Cette loi dispose que «l’Agence de Régulation de l’Aval Pétrolier» (ARAP) est une autorité de contrôle et de suivi des normes et des activités du secteur pétrolier aval, qui est chargé également de la gestion du fonds des  financements de la stabilisation des prix des produits pétroliers.

    De même, l’arrêté n° 1159 du 26 janvier 2007, fixant modalités de collecte et de reversement du produit des postes de la structure des prix produits  pétroliers par l’ARAP, à l’article 16 stipule que pour un mois donné, le produit de la collecte est reversé au plus tard le 15 du mois suivant dans les comptes du Trésor public prévus à cet effet.

    Toutes ces dispositions pratiques n’ont pas fait fléchir le PDG de la SNPC qui n’a jamais exécuté les instructions du ministre de tutelle à travers des correspondances diverses datant de 2006 à 2009, portant entre autres sur le recouvrement des sommes dues au titre du poste de la structure des prix des produits pétroliers dénommé «financement de l’organe de régulation», le financement de l’agence de régulation de l’aval pétrolier (ARAP), la mise à disposition des fonds pour l’acquisition des véhicules, afin d’effectuer des contrôles techniques inhérent à ses missions, le budget prévisionnel des deux sessions statutaires du comité de direction , l’avance sur fonds de fonctionnement ARAP, ainsi que la création d’un cadre formel de travail entre ARAP et la SNPC.

    La suite dans notre édition.

     

    Ghys Fortune DOMBE-BEMBA & BOUANA-LEHO

     

     

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    MM. Itoua, Gokana, Sassou et Cie dans le collimateur ...

    Pour la petite histoire, M. Marie Auguste Denis Gokana, actuel Président directeur général (PDG) de la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC), est parmi les trois co-fondateurs de cette structure nationale, spécialisée dans les hydrocarbures, avec M. Jean Richard Bruno Itoua, cités comme les intellectuels congolais dans le monde pétrolier et de l’énergie.

    Au sortir des événements tragiques de 1997, le trio des intellectuels nationaux, évoluant précédemment dans des sociétés pétrolières basées au Congo, propose au Président Denis Sassou Nguesso de créer une société nationale de pétrole, à l’image de SONANGOL en Angola, pour jouir d’une indépendance sur le marché mondial du pétrole, avec une main mise sur les avoirs pétroliers du Congo.

    Ainsi créée, la première direction  de la SNPC, fut confiée à M. Bruno Jean Richard Itoua qui se déploie pour asseoir cette structure naissante, en utilisant parfois les relations privées interpersonnelles et familiales pour établir des contacts permanents avec le monde pétrolier extérieur.

    A ce sujet, les retombées se sont ressenties au sein de la SNPC jusqu’à ce que cette structure nationale spécialisée ouvre des bureaux en Europe, précisément à Paris en France et à Londres en Grande Bretagne.

    Dans la foulée, eu égard au fonctionnement de la SNPC, il ya  eu la création des sociétés écrans pour la commercialisation clandestine du pétrole congolais à l’étranger, comme le souligne l’auteur Xavier Harel dans son ouvrage intitulé «Afrique Pillage à Huis Clos, comment une poignée d’initiés siphonne le pétrole africain», paru aux éditions Fayard et publié en octobre 2006 et un documentaire réalisé par des journalistes français :

    «Denis  Gokana dépose le 7 février 2002 les statuts de Sphynx UK, une « société de service et de prestations d’études pétroliers».

    Crée dans la foulée Sphynx bermuda. Le 7 janvier 2003, il  crée Africa oil  and Gas Corporation et bien d’autres plutard.

    Des  richesses  confisquées  par une élite

    Le  clan  sassou  mène grand  train grâce à l’argent  du  pétrole. mais  de  masse ne s’intéresse pas seulement  aux pétrodollars. Au  cours de l’été 2004, plusieurs ambassade  étrangers  à Brazzaville ont reçu une longue liste des «  biens acquis » par le président Denis Sassou Nguesso et sa famille.     D’après cette liste, qui compte probablement des inexactitudes, le clan sassou ne contrôlerait pas moins de quarante-sept entreprises dans le pays. Il s’agit le plus souvent d’entreprises publiques ayant fini dans l’escarcelle du  régime après avoir été bradées dans la plus grande opacité. Dans le domaine des travaux publics, le clan sassou aurait crée six sociétés (ABS, SOGEA, SGEC) qui lui permettent de rafler les principaux marchés (routes et bâtiments publics). Le pétrole reste la propriété quasi exclusive de l’entourage du président, et les principales entreprises  (SNPC, SLOG, CORAF) sont contrôlées  par proches.

    Cette razzia agace jusque dans les rangs de la majorité.

    En octobre 2003, les députés Gabriel Bokilo et Léon Alfred Opimbat, le sénateur Pierre Nzé, le vice-président du conseil économique et social Jean-Marie Tassoua et le directeur national de la  BEAC ( banque des états d’Afrique centrale ) ont dénoncé  «  la  corruption, le vol, la fraude et l’impunité généralisés, la gestion du pétrole, la gestion des forets,  l’affairisme du clan familial  présidentiel ». Tous sont pourtant membres des forces démocrates unies (FDU), un parti qui s’inscrit dans la mouvance présidentielle.

    Les  dépenses somptuaires engagées par Sassou  Nguesso lors de ses nombreux déplacements à  l’ étranger.L’ «  homme des masse » ne descend que dans les plus  grands  palaces. Ce n’est pas choquant en soi, même pour le président d’un pays pauvre, mais Denis Sassou Nguesso ne se déplace jamais sans une véritable cour, logée dans les mêmes  hôtels que lui aux frais de la princesse.

    Les  nouveaux Dénisiens accusent Denis Gokana de s’être  constitué en peu de temps un patrimoines immobilier digne d’un milliardaire «  Pendant ce temps, se désolent-ils, Brazzaville comme Pointe-Noire sont souvent sans carburant ni pétrole, et les Gokana et les Kiki Sassou jouissent, jouissent.»

    Népotisme à tous les étages

    La  Société  congolaise de transports maritimes (Socotram) est une autre spécialité congolaise. Le neveu de Sassou, Wilfried dit Willy Nguesso,  en assure  la  présidence. La Socotram  a été créée en 1990  pour percevoir, officiellement  pour le compte de l’Etat, 40% des taxes maritimes  sur les tankers qui chargent  le pétrole  congolais, soit une vingtaine de millions de dollars  par an.

    Première curiosité : la Socotram n’est pas un établissement  public. Promptes  à dénoncer les atteintes du FMI à la souveraineté  national,  les autorités congolaises considèrent comme normal qu’un établissement chargé de livrer l’impôt-fonction régalienne  par  excellence.

    - ne soit contrôlé qu’à  45%  par l’Etat. Deuxième curiosité : l’actionnaire majoritaire de Socotram fut longtemps la société Trading & Shipping, domiciliée  au   Liechtenstein avant d’être cédée à la  Guinea  Gulf Shipping  Company, enregistrée cette fois au Luxembourg  en 2005.  Troisième curiosité : la Sossou n’a jamais reversé  un  franc  CFA de dividendes à  son  actionnaire  public. Quatrième curiosité : la  Socotram  figure bien au budget  de l’Etat mais  au titre des entreprises subventionnées. L’Etat lui a versé 3,1 milliards  de francs CFA (4,75 millions d’euros) en 2003 et 5 milliards (7,67 millions d’euros) en 2004 !

    En résumé, la Socotram  est une entreprise privée dont l’actionnaire principal est domicilié au Luxembourg, chargée de  lever des impôts (  9,2 millions d’euros en 2005) qu’elle ne reverse jamais au Trésor congolais et touchant  des millions d’euros de  subventions étatique. On  comprend mieux le train de vie de Wilfried Nguesso. Le neveu du président s’est fait épingler par le canard enchaîné après s’être attiré  les  foudres de ses voisins lors de la remise à neuf de son appartement de 550 m2- dont 100 m2 de terrasse – dans un immeuble cossu de  Courbevoie, au pied de la défense.                    

    «Lorsque Denis Sassou Nguesso reprend le pouvoir, à la fin des années 90, il découvre que son prédécesseur a bradé à Elf, pour une poignée de dollars, d’importants actifs pétroliers. Il considère également que le passage au contrat de partage de production avec les compagnies pétrolières a réduit les recettes du Congo. Il réclame donc à Elf entre 300 et 500 millions de dollars de dédommagement. Les négociations sont longues (cinq ans) et coûteuses (plusieurs millions de dollars dépensés en conseils).

    Denis Gokana participe à la dernière ligne droite, alors que les pourparlers s’étaient quelque peu enlisés sous la direction de Bruno Itoua.

    Gokana est notamment à l’origine de l’accord particulièrement opaque scellé, en septembre 2003, entre Total et le Congo sur le gisement Likouala. Les litiges pétroliers devant trouver leur résolution dans la chose pétrolière, Total cède notamment au Congo, pour un franc symbolique, les 65% qu’il détient dans le gisement Likouala. Ce vieux champ off-shore (80% des réserves récupérables ont déjà été pompées) est censé contenir encore une trentaine de millions de barils.

    Mais, au lieu d’en confier la gestion à la SNPC, le Congo le revend immédiatement pour 160 millions de dollars à une société de droit congolais, ‘’Likouala SA’’.

    Seule consolation : le Congo aurait fourni au FMI «l’assurance que la République du Congo, sa compagnie pétrolière d’Etat (SNPC) et Total Exploration et Production, sont les seules parties impliquées dans cette transaction ; et que tous les bénéfices et profits attenants, leur reviennent et à personne d’autre.» Où vont les revenus générés par  l’exploitation de Likouala ? Là encore, mystère et boule de gomme. Les auditeurs de KPMC n’en ont en tout cas jamais trouvé la trace. Les sommes en jeu sont pourtant loin d’être négligeables : 48 millions de dollars en 2005 et plus de 60 millions en 2006.

    Total affirme qu’après avoir cédé sa participation au Congo, il n’est plus désormais que l’opérateur du gisement, celui qui fait tourner la boutique. Vraiment ? L’administrateur de Likouala SA n’est pas exactement un inconnu. Pourtant, en apportant sa pierre à l’édifice Likouala SA, Total participe à l’évaporation de la rente pétrolière du Congo. Au détriment de celui-ci. Pourquoi la compagnie participe-t-elle à ce type de montage ? Pour se concilier les bonnes grâces du Président Denis Sassou Nguesso ? Pour conserver un marché ? Un avantage indu ?

    Fonctionnement de la SNPC à Londres

    Quelques temps après, les activités de la  SNPC ont prospéré, car le PDG de cette société congolaise, M. Bruno Itoua, a muté M. Denis Marie Gokana et Denis Christel Sassou Nguesso, au comptoir de Londres, la plaque tournante des transactions pétrolières mondiales où ils sont bien reçus par M. Caüs Paul de la Croix Ebélébé, un demi frère du PDG de la SNPC, qui à son tour se plie en quatre pour le démarrage effectif des activités du bureau de la SNPC en Grande

    Bretagne.

    A Londres MM. Gokana, Christel Sassou Nguesso et Caüs Ebélébé vont commencer à tisser du mauvais coton, car les salaires de la SNPC tombent au compte gouttes au bureau londonien.

    Selon plusieurs indiscrétions, Kiki Sassou Nguesso n’aurait survécu à ce calvaire de Londres que grâce à quelques avantages financiers accordés par la sœur aînée, Mme Edith Lucie Bongo-Ondimba.

    M. Denis Gokana, n’a pu sortir de cette dure épreuve simplement par ses émoluments de conseiller spécial du chef de l’Etat congolais.

    Quant à Caüs Ebélébé, il n’a eu sa vie sauve que par son ancienneté de citoyen français, vivant à Londres depuis plusieurs années.

    Cette douloureuse expérience imposée par le PDG de la SNPC à l’équipe de la structure de Londres, a permis aux deux administrateurs, à savoir Denis Gokana et Christel Denis Sassou Nguesso, de claquer la porte pour descendre à Brazzaville car, ils en avaient  marre de l’irrégularité des salaires.

    Au Congo, les deux Denis se sont rendus à M’pila pour voir le grand Denis, le père de Christel Sassou NGuesso. Dieu seul  sait, comment ils ont présenté Bruno Itoua sur la gestion de la SNPC.

    Le départ de Bruno Itoua de la SNPC

    Selon la société d’audit KPMG. Bruno Itoua a ainsi cédé 6 cargaisons à Sphynx UK, alors controlé par Denis Gokana, avec une ristourne de près de 10% par rapport au prix du marché.

    Le pasteur Bruno Jean Richard Itoua n’a pas été non plus épargné par Xavier Harel et plusieurs médias qui l’indexaient sur sa gestion peu orthodoxe de la SNPC.

    Contre toute attente, le PDG de la SNPC qui était dans le secret du Chef avec plusieurs garde-fous autour de Mpila et qui croyait certainement être irremplaçable après avoir créé plusieurs filiales, surtout après avoir balancé des fausses informations pour esquiver les institutions financières internationales de Bretton Woods qui faisaient marcher le Congo sur le statut de l’IPPTE, a été relevé pour se contenter d’un poste ministériel.

    Pour sortir sa tête de l’eau, après le naufrage de la SNPC, Bruno Itoua  en grand cerveau penseur, crée une autre structure plus importante, la SPCE qui a le monopole du contrôle et de la distribution de l’énergie au Congo. Contrairement à la SNPC qui dépend uniquement du pétrole, une ressource naturelle tarissable.

    Gokana et Kiki aux affaires

    Les initiés de Londres sur le marché pétrolier mondial à travers leur expérience cumulée en Europe, se voient confier la gestion de la SNPC.

    A cet instant, démarre la course effrénée contre la montre pour rattraper le retard.

    A leur tour, Gokana et Kiki créent aussi des sociétés écrans sur la vente du pétrole à l’étranger et bien d’autres connues par plus d’une personnes.

    Dés l’instant, commence  la belle vie au Congo, avec l’achat des véhicules de luxe, des villas et d’autres avantages qui les poussent à festoyer

    aux grands jours au point même de manquer d’élégance auprès des autorités nationales, à l’opposé du grand Denis, reconnu très discret, comme le rapporte l’auteur Xavier Harel dans ‘’pillage à huis clos’’, ainsi que  le journal Talassa dans les précédentes éditions publiées sur le dossier gaspillage des revenus pétroliers au Congo.

    A ce sujet, malgré les critiques acerbes formulées sur la gestion peu orthodoxe de la SNPC, M. Gokana n’a jamais voulu rien savoir.

    Pour preuve, l’inobservation des instructions des ministres de tutelle, comme le défunt  Jean Baptiste Tati-Loutard et l’actuel chef de ce département Félix Loemba sur la gestion des fonds du pétrole congolais. Car, diverses sources concordantes ont démontré que les revenus pétroliers au Congo, subissent des malversations au sein de la SNPC.

    Dans ce contexte, plusieurs plaintes officielles ont été également adressées par les Parlementaires, les opposants congolais et les institutions financières internationales auprès du chef de l’Etat congolais, M. Denis Sassou Nguesso pour le manque d’orthodoxie financière sur la vente du pétrole, l’absence de collaboration du PDG de la SNPC avec les autres structures de gestion des avoirs pétroliers dans le pays, le cas de l’agence de régulation du secteur pétrolier aval, ainsi que le manque de respect de la hiérarchie.

    Au regard de toutes ces remarques observées dans la gestion de la SNPC, le nouveau ministre de l’économie, du budget et des finances, M. Gilbert Ondongo avec la bénédiction du Président de la  République du Congo qui veut lui-même contrôler les finances, a créé un monstre à quatre têtes à l’image de la transition en RDC avec trois vice-présidents de la République. Prélude de parler en profondeur des ces statuts et ces agendas cachés, il semble impérieux de faire escale sur la misère de l’agence de régulation du secteur pétrolier aval.

     

    Insubordination du PDG de la SNPC à la tutelle

    En dehors de la SNPC, le Parlement Congolais par la loi n°-31-2006 du 12 octobre 2006 avait adopté une loi portant création de l’organe de régulation du secteur pétrolier, promulguée par le chef de l’Etat.

    Cette loi dispose que «l’Agence de Régulation de l’Aval Pétrolier» (ARAP) est une autorité de contrôle et de suivi des normes et des activités du secteur pétrolier aval, qui est chargé également de la gestion du fonds des  financements de la stabilisation des prix des produits pétroliers.

    De même, l’arrêté n° 1159 du 26 janvier 2007, fixant modalités de collecte et de reversement du produit des postes de la structure des prix produits  pétroliers par l’ARAP, à l’article 16 stipule que pour un mois donné, le produit de la collecte est reversé au plus tard le 15 du mois suivant dans les comptes du Trésor public prévus à cet effet.

    Toutes ces dispositions pratiques n’ont pas fait fléchir le PDG de la SNPC qui n’a jamais exécuté les instructions du ministre de tutelle à travers des correspondances diverses datant de 2006 à 2009, portant entre autres sur le recouvrement des sommes dues au titre du poste de la structure des prix des produits pétroliers dénommé «financement de l’organe de régulation», le financement de l’agence de régulation de l’aval pétrolier (ARAP), la mise à disposition des fonds pour l’acquisition des véhicules, afin d’effectuer des contrôles techniques inhérent à ses missions, le budget prévisionnel des deux sessions statutaires du comité de direction , l’avance sur fonds de fonctionnement ARAP, ainsi que la création d’un cadre formel de travail entre ARAP et la SNPC.

    La suite dans notre édition.

     

    Ghys Fortune DOMBE-BEMBA & BOUANA-LEHO

     

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    <xml><w:worddocument><w:compatibility><w:breakwrappedtables>L’UPADS : une réconciliation à fleurets mouchetés.

     

    Pour  l’indicamétrie (1), une réconciliation  ne peut pas être productive, car rien de positif ne peut se réaliser, quand l’esprit est en proie aux forces de la nuit et de l’obscur. Le mal brouille la vue. La culture de l’incurie  et celle de la recherche du gain politique en tout, tarissent l’âme, flétrissent l’esprit ; et leurs ondes de chocs, négatives, sont incommensurables. Le potentiel de feinte et de mal qui habite le cœur de celui qui tire doctement les ficelles dans le clair obscur, ainsi que d’une majorité des responsables de l’Upads  est, de trop loin, supérieur aux valeurs du bien et du progrès qui les avaient habités quand ils se lançaient (pour les plus sincères d’entre eux en tout cas) à la conquête du pouvoir d’Etat sous Lissouba.

     

    La laideur morale qui entoure la démarche de Jocelyne Lissouba suffit elle seule  à expliquer la crise qui fait rage au sein du parti des trois palmiers. Nous avons droit à une funeste  métaphore à travers laquelle les fossoyeurs de l’ancienne machine électorale qu’était ce parti, se réunissent autour de sa dépouille sans vie, après avoir livré son âme en gage de fidélité au Maître des lieux : le bien nommé Dénis Sassou NGuesso.

     

    « Il n’y a pas pire aveugle que celui qui refuse de voir » nous rappelle d’adage courant. Les dirigeants de l’Upads toute fraction confondue, refusent  de juguler le profond  malaise dans lequel est plongé ce parti. La cacophonie jouée par les uns et les autres l’entraine chaque jour dans les abysses du désespoir et les incantations d’une réconciliation concoctée par les officines de Mpila  n’y fera rien. Au contraire, Sassou fera florès de son projet : la pérennité dictatoriale.

     

    D’aucuns sont sur l’expectative, à se demander l’intérêt de Sassou  à avoir  une Upads unifiée. Telle qu’elle semble se dessiner, c'est-à-dire à  hue et à dia, cette pseudo réconciliation en demi-teinte, cantonnera ce parti  en un décorum désuet du paysage politique congolais,  impossible de peser sur les grandes orientations du pays ni sur la mise en place des conditions d’une véritable alternance politique.

     

    Comment Mpila compte tirer partie de ce rififi ?  Derrière le laxisme apparent, se cache une logique de fer. À savoir, rester le plus longtemps possible au pouvoir en s’appuyant sur l’opposition. Acquis à sa cause et à la merci des humeurs du Dieu de Mpila, les futurs députés de ce parti, « nommés » par lui, n’auront évidemment aucune marge de manœuvre. Et faisant fi du suffrage universel, ils  entérineront  son projet  qui consistera à se faire élire aux prochaines présidentielles,  uniquement par un parlement acquis à sa cause.

     

    Entre l’UPADS du  «  Secrétaire Général  à vie » Christophe Moukouéké et l’UPADS des « héritiers génétiques » de Lissouba, incarné par l’aile Gamassa, il n’y a aucune divergence idéologique. Pour preuve,  les uns et les autres rivalisent d’ardeur   pour  se rapprocher de la mangeoire de Mpila.

     

    En mettant très rapidement trois ou quatre choses sur table, ceux qui estiment poursuivre l’aventure du Professeur des Professeurs doivent impérativement mettre le doigt, non pas sur, mais dans la plaie, crever l’abcès, mais surtout sortir définitivement de cette hypocrisie maladive.

     

    -         On ne le dira jamais assez ; pour accéder au pouvoir par voie démocratique, un certain nombre de conditions sont nécessaires. A un  environnement  démocratique doivent s’ajouter d’énormes moyens financiers, des réseaux,  mais surtout, on doit correspondre à la période. L’UPADS et Lissouba étaient dans ces  conditions en 1992. Qu’en est-il actuellement?

     

    -         C’est un secret de polichinelle : Lissouba  est indisponible, il ne reviendra plus sur la scène politique. Les hommes charismatiques, faisant l’unanimité dans l’électorat des « Maba matatu » étant rares, où dénicher cette perle rare ?  Un parti sans leader est  voué à l’hibernation. Un électorat potentiel ne suffit pas à concevoir un parti de gouvernement : tout parti s'identifie à un chef qui imprime son empreinte par sa capacité de mobilisation  et sa force de proposition.

     

    -         Il est illusoire de parler de réconciliation en vouant aux gémonies d’autres dirigeants qui ont fait la pluie et le beau temps de ce parti. Des deux choses l’une ;  soit ce parti opte pour une véritable rupture avec le passé, ce qui impliquerait un nettoyage, en bon et due forme,  de tous les anciens qui on été avec Lissouba ( Moukouéké, Tamba-Tamba, Gamassa, Mbéri, Munari, Tsaty Mabiala, Nimi Madingou etc..) et faciliter l’émergence des jeunes ( mais où diable sont-ils ?) ; soit  organiser une réconciliation sans exclusive. Retour à la case départ.

     

    -         Cette  réconciliation sans exclusive remettra forcément en selle M’Béri Martin qui n’a jamais fait mystère de son allégeance au régime dictatorial.  Mais surtout, l’aile Mgoungounga Kombo Nguila, aujourd’hui dirigée par Tsonguissa Moulangou, qui est susceptible, par son indépendance d’action, par  son intransigeance envers le régime de Brazzaville, d’injecter une grande dose d’espoir dans ce parti.

     

    -         Toutes ces contradictions doivent être gérées au sein d’une espèce de  « commission Vérité et Réconciliation »  par le biais  de laquelle, tous ceux qui ont fait du tort au parti, par extension  au pays,  doivent  avouer leur forfait  ou se repentir devant les instances du parti, dirigées par les hommes et femmes consensuels, triés sur le volet.

     

    Prendre le taureau par les cornes suppose que l’on éviterait l’hypocrisie qui consiste à se reconnaître tous de la pensée de Pascal Lissouba, alors qu’il ne reconnaitrait manifestement plus personne maintenant. Il faut se rendre à l’évidence, pour que ce parti survive à son fondateur, il faut beaucoup plus de courage qu’on ne le croit. Les futurs dirigeants doivent se remettre en question pour que naisse sur les cendres une véritable légitimité.

     

    Les saupoudrages actuels n’entrainent que des lourdeurs qui empêchent ce parti de s’arrimer à la modernité afin d’affronter  avec sérénité la logique dictatoriale imposée par Mpila. En donnant une véritable légitimité aux dirigeants du plus grand parti d’opposition, cela donnerait un peu plus de lisibilité au  combat, et mobiliserait comme il se doit l’appui du peuple.

     

    La dévolution du pouvoir de façon héréditaire doit être bannie dans un parti qui se veut démocratique. De même, il convient de garder la tête froide face à Mme Lissouba qui ne bénéficie d’aucune légitimité et qui ose proposer une réconciliation aux contours flous ; surtout, l’impudence de l’homme de Mpila en l’invitant à Oyo, devrait susciter plus de  méfiance.

     

    En cette période difficile, face à un pouvoir autiste, irresponsable, enivré par les abondantes recettes pétrolières, notre peuple a besoin d’un solide parti d’opposition qui rassure. Sous les trois palmiers doivent s’imposer  des hommes et des femmes qui savent être à l’écoute du peuple, être attentif à ses souffrances, et  créer des réels rapports de force pour mettre en place les conditions d’alternance qui permettraient de prendre des mesures pour soulager un tant soit peu ce peuple, de ses soucis les plus cruciaux.

     

    Djess dia moungouansi

     

    Le blog de Djess

     

    http://demainlecongo.oldiblog.com

     

    (1) Indicamétrie est  une science du Pr Moustapha Diabaté dont un des objets est de mesurer la quantité de valeurs qui gît dans l’esprit d’un homme, son potentiel d’agir positif et négatif.

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