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                 BRAZZAVILLE COMME MOSSAKA

     

    Face à l'inconscience du gouvernement, qui s'adonne à un véritable marathon pour l'enrichissement illicite, le Congo s'enfonce chaque jour dans l'indigence, dans l'extême pauvreté.

    Depuis un moment, on n'a plus besoin d'aller à Mossaka pour contempler  les légendaires  innondations dont cette ville avait le secret.

    Le phénomène de demi-terrain à Brazzaville aggravé par le mauvais état des routes ne permet pas aux bus d’atteindre les quartiers comme Mousoso, Mayanga et autres situés dans le 1er arrondissement Makélékélé. Les habitants de ces quartiers sont bien obligés de traverser le Djoué par pirogue moyennant 50 F CFA.

    Et que fait l'Etat alors?

     

                                                                       REGARDEZ


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  •      Conditions d'études moyenâgeuses à L'Université M. Ngouabi

                            REGARDEZ

                                                  

    Une situation insoutenable alors que Sassou et son clan rivalisent dans le pillage des ressources du pays. 

    Il n’ya plus rien à attendre de ce pouvoir et seule la jeunesse peut prendre ses choses en mains, puisque c’est son avenir qui est en jeu.

    Rien à faire du côté des Professeurs corrompus  qui sont tous soit ministre, soit directeurs de cabinet des ministres, soit conseillers des ministres ou de Sassou.


    Le démantèlement de lUniversité de Brazzaville na jamais obéi à des contingences financières imposées par les Institutions Financières Internationales, il répond à des considérations dordre stratégique : anéantir ce pôle de contestation par excellence. La déscolarisation avancée du Pool n’est pas fortuite, elle procède d’une réelle volonté du pouvoir d’anéantir toute velléité contestataire, dont cette région a le secret, en privant les futures générations d’un accès à la connaissance.

     

    REGARGEZ


    Djess

     



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  • Les

    Les "biens mal acquis" africains gênent la France

    Source : LEMONDE  du 09/06/2011

                                           

    LE PILLAGE CONTINUE !!!

    Les menaces liées à l'instruction judiciaire en cours sur leurs éventuels "biens mal acquis" en France n'ont pas tempéré leur goût du luxe. Les trois présidents africains visés par la plainte déposée à Paris en 2008 par l'organisation Transparence International France (TIF) pour "recel de détournement de fonds publics" ont continué depuis lors, comme s'ils se sentaient intouchables, à amasser objets de luxe et voitures d'exception.

    Révélée par des documents dont Le Monde a pris connaissance, la liste des acquisitions effectuées récemment par les familles Bongo (Gabon), Sassou Nguesso (Congo) et Obiang (Guinée équatoriale) donne le vertige. Ces achats somptuaires prennent une dimension politique nouvelle dans le contexte des révolutions arabes où l'enrichissement personnel des dictateurs a alimenté les colères populaires.

    Les policiers de l'Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), mandatés par les juges d'instruction parisiens Roger Le Loire et René Grouman, ont ainsi établi qu'Ali Bongo, fils de feu Omar Bongo, a acquis en France, en 2009, une Bentley, quelques mois avant d'être élu président du Gabon, à la suite du décès de son père en juin de cette année-là. Les policiers précisent que le choix de M. Bongo, actuel chef d'un Etat dont 20 % de la population vivent avec moins de 2 dollars par jour, s'était porté sur le modèle "Continental Flying speed". Ce bolide de 2,5 tonnes, capable d'atteindre 322 km/h, est facturé plus de 200 000 euros.

    La famille de Denis Sassou Nguesso, président du Congo-Brazzaville, n'est pas en reste : son épouse Antoinette a acquis en France, début 2010, une Mercedes classe E immatriculée "corps diplomatique". De son côté, Wilfrid Nguesso, neveu du chef de l'Etat et patron de la Société congolaise de transports maritimes chargée par Brazzaville de prélever les taxes sur les tankers de pétrole congolais, a, en octobre 2009, jeté son dévolu sur une Porsche Panamera turbo (prix constaté : 137 000 euros).

    Mais le constat policier le plus stupéfiant concerne Teodoro Nguema Obiang, 41 ans, fils et quasi homonyme de Teodoro Obiang Nguema, 69 ans, qui règne d'une main de fer depuis 1979 sur la Guinée équatoriale et se trouve être le président en exercice de l'Union africaine (UA). Les enquêteurs des douanes ont établi qu'en novembre 2009 "26 voitures de luxe et 6 motos (…) d'occasion d'une valeur de près de 12 millions de dollars ont été acheminées à l'aéroport de Vatry [Marne] en provenance des Etats-Unis [par Teodoro Nguema Obiang] pour réexportation vers la Guinée équatoriale".

    Le lot comprenait "7 Ferrari, 4 Mercedes-Benz, 5 Bentley, 4 Rolls-Royce, 2 Bugatti, 1 Aston Martin, 1 Porsche, 1 Lamborghini et 1 Maserati". Au total, les douaniers ont repéré "28 exportations de marchandises depuis 2008 via l'aéroport de Vatry". M. Obiang est "déjà défavorablement connu des services douaniers, notent-ils, pour une importation sans déclaration de véhicules en provenance de Suisse". En 2010, son parc automobile s'est enrichi d'une nouvelle Ferrari et d'une Bugatti dont "le prix d'achat est estimé entre 1,5 et 2 millions d'euros", ajoutent, de leur côté, les policiers.

    Les goûts de M. Obiang junior ne se cantonnent pas aux voitures de luxe. Un signalement Tracfin, la cellule gouvernementale antiblanchiment, en date du 7 mars 2011, rapporte que le fils du dictateur de Malabo "s'est porté acquéreur de 109 lots pour un montant total de 18 347 952,30 euros [lors de] la vente de la collection Yves Saint Laurent et Pierre Bergé [actionnaire du Monde]" organisée en février 2009 par Christie's France. L'interminable inventaire des objets d'art anciens acquis laisse pantois : depuis le "taureau en vermeil" du XVIIe siècle à 298 604 euros jusqu'à la "coupe en noix de coco" à 112 724 euros, en passant par la "figure d'Hermaphrodite en bronze" à 744 716 euros. "Fait atypique", souligne la note de Tracfin, "c'est la société Somagui Forestal, société d'exploitation forestière sous le contrôle de Teodoro Obiang [par ailleurs ministre de l'agriculture et des forêts de son père], qui est à l'origine des virements ayant servi au règlement" des 109 lots d'objets d'art. D'autres documents révèlent que la Barclays Bank a, en France, géré ces transactions.

    Les enquêteurs de Tracfin concluent logiquement : "Compte tenu des fonctions occupées par l'intéressé en Guinée équatoriale et de la particularité consistant à faire payer ses achats d'œuvres d'art par la société Somagui [dont il est le directeur], la présence de “biens mal acquis” pourrait être suspectée." La profusion d'œuvres d'art acquise par M. Obiang s'éclaire lorsqu'on découvre qu'il possède pas moins de six domiciles, dont l'un à Malibu (Californie), un autre à Ville-d'Avray (Yvelines) et un autre avenue Foch (Paris 16e). Selon un témoignage cité par Sherpa, un groupe de juristes en pointe dans le dossier, cette dernière demeure s'étendrait sur quatre niveaux et comprendrait plusieurs dizaines de pièces dont "une salle à manger en corail et une turquerie en panneaux Lalique". La police attribue à la famille Obiang trois sociétés administrant ces biens dont seraient propriétaires quatre autres sociétés domiciliées en Suisse.

    Les policiers ont aussi commencé à démêler l'écheveau des sociétés immobilières contrôlées par les familles Bongo et Sassou Nguesso. Sept entités ont été attribuées aux Bongo, dont l'une, associant feu le président gabonais Omar Bongo et son épouse, fille du président congolais Sassou Nguesso, elle aussi décédée, a permis l'acquisition en 2007 d'un hôtel particulier parisien de 18 millions d'euros.

    Après avoir complété l'inventaire dressé dès 2007 des biens possédés en France par les trois familles visées, les juges d'instruction devraient chercher à connaître auprès des notaires et des banques l'origine, éventuellement frauduleuse, des fonds ayant permis de les acquérir. Les éléments récents établis par les policiers de l'OCRGDF, les douaniers et Tracfin témoignent de la persistance du phénomène qui a motivé cette enquête sensible, placée sous haute surveillance politique.

    Mais les magistrats avaient besoin du feu vert du parquet pour étendre leurs investigations aux biens acquis postérieurement au dépôt de la plainte de 2008 dont ils sont aujourd'hui saisis. Le 13 avril, les juges Le Loire et Grouman ont donc sollicité un réquisitoire supplétif visant les faits nouveaux comme la Bentley d'Ali Bongo ou les objets d'arts de Teodoro Obiang. En toute logique, cette démarche n'aurait pas dû soulever d'objection du parquet, puisque ce dernier avait lui-même transmis aux juges d'instruction les notes policières et douanières compromettantes.

    Pourtant, Michel Maes, vice-procureur de la République à Paris, qui dépend hiérarchiquement du ministère de la justice, a signifié par écrit dès le lendemain son refus de délivrer un réquisitoire supplétif. "Si l'on doutait que le parquet est le bras armé du pouvoir politique, ce refus en est le reflet absolu", tonne Me William Bourdon, avocat de TIF et président de Sherpa. Il rappelle que la France a ratifié la Convention des Nations unies contre la corruption de 2003, qui fait de la restitution des avoirs frauduleux un principe fondamental du droit international. Il indique qu'il a déposé une nouvelle plainte visant les faits récemment établis.

    De notoriété publique, l'arrêt de la Cour de cassation qui, en novembre 2010, a, contre toute attente, autorisé l'ouverture de l'instruction visant les "bien mal acquis" n'a cessé d'alimenter la colère dans les palais présidentiels de ces trois pays producteurs de pétrole et "amis" de la France.

    Philippe Bernard


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  •                       LES BIENS MAL ACQUIS ENQUETE EMPECHEE

                                         

     

    ARCHIVES

     

    LE MEPRIS DE SASSOU NGUESSO ENVERS LES CONGOLAIS

      

    Après 27 ans de gestion d’un pouvoir sans partage, Sasou Nguesso n’étonne plus personne par son cynisme. L’on sait que l’opposition est anéantie par la corruption généralisée, le peuple totalement désemparé et même esseulé puisque ne savant plus sur qui compter.


    Plus qu’une épicerie, le satrape d’Oyo gère désormais ce pays comme un véritable far-west où seuls les plus véreux, les plus médiocres tirent leur épingle du jeu. Les plus méritants sont au bord de la route du «  Chemin d’Avenir ».

    Tout le monde connaît l’état de délabrement des routes, des écoles où les pauvres élèves s’asseyent par terre, faute de table-bancs. Paradoxalemnt, on vient d’appendre par «  LA LETTRE DU CONTINENT » que Sassou Nguesso venait de débloquer 23 milliards F CFA  pour un chef d'Etat d'Afrique de l'Ouest nouvellement élu (ce n'est pas Alassane Ouattara !), C'est cadeau ! Ce généreux donateur est incapable de moderniser les structures sanitaires de son pays. Il est à rappeler que Brazzaville, ville capitale  ne dispose pas d’ambulances, ni de Samu pour transporter les malades vers les centres de soins. Les équipements du CHU de Brazzaville sont vétustes et délabrés. Les écoles publiques sont dans un état inqualifiables, quant au le chemin de fer n’en parlons  plus. Denis Sassou Nguesso serait-il aveugle et égoïste ?

    Mais qu’est ce que les congolais ont-ils fait au bon Dieu  pour mériter  un tel châtiment ?



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  •                                

                  

    GESTION DES RICHESSES NATIONALES : LES EVEQUES S'EN MELENT

                                                           

    Faute d’opposition crédible, et face au pillage à grande echelle des richesses nationale par le clan Sassou,  les hommes d’église se mêlent de politique.

    Le peuple se meurt et ronge son frein dans le silence et l’indifférence des politicards cyniques qui caressent dans l’ombre l’espoir de le voir mourir à petit feu.

    Ce peuple que l’on croit vaincu, tétanisé par les affres de la guerre et vacciné contre toute volonté de se battre pour se libérer d’une dictature éhontée, alors que le parfum du Jasmin a du mal à atteindre le Sud Sahara, finira bien par prendre sa revanche, même si la cécité et l’arrogance de la classe dirigeante leur font ignorer les signaux de détresse, prélude d’un grand ras le bol général comme ce qui se passe en ce moment au Burkina Fasso.

    Jouant l’avant-garde, les hommes en soutane, les évêques dénoncent la « mauvaise » gestion des ressources, dans une marche très peu médiatisée qui aurait eu lieu le 29 Mai 2011, peu avant le sommet sur la forêt tropicale qui se déroule en ce moment même à Brazzaville.

    La conférence épiscopale du Congo (CEC) regroupant les évêques du Congo a déclaré dans un communiqué de presse que la société congolaise souffrirait de nombreux maux, notamment la corruption et la mauvaise gestion des ressources dont le pétrole qui constitue la principale source de revenus de l’Etat.

    « Notre société souffre de nombreux maux : au niveau de l’éducation, on constate malheureusement des phénomènes de corruption, dans lesquels sont impliqués beaucoup d’enseignants et de nombreux parents d’élèves qui négocient avec de l’argent les diplômes ou le passage des enfants en classe supérieure », a précisé la CEC dans le communiqué dont la copie a été transmise samedi à Xinhua.

    Le manque du sens du bien commun serait, d’après le communiqué, la cause de conflit social, ce qui constitue une menace pour la paix et la cohésion sociale.

    Au plan socio-économique, précise-t-on, la mauvaise gestion des ressources a des conséquences dans les secteurs de la santé et l’éducation, et accentue le degré de pauvreté chez une plus grande frange de la population (70%), malgré l’embellie financière comme en témoigne son budget, plus de 3000 milliards en 2011.

    Le Congo a accédé en janvier dernier au plan d’achèvement de l’Initiative pays pauvres très endettés (Ppte) qui lui a permis l’annulation de la quasi-totalité de sa dette auprès des bailleurs de fonds.

    Cette annulation ne bénéficierait pas, selon des organisations de défenses des droits de l’Homme au Congo, à la population congolaise estimée à peine à 3,6 millions d’habitants, qui vivent en dessous du seuil de la pauvreté, soit avec moins d’un dollar par jour.

    Source : www.afriscoop.net


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