• La Franc maçonnerie et les Présidents Africains

       

     

     

     

                                                              

                        

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    Chefs d'Etat africains... et francs-maçons

     

    Par Vincent Hugueux 

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    A de très rares exceptions près, les chefs d'Etat africains laissent planer l'incertitude quant à leur allégeance maçonnique. Par souci de ne pas heurter l'opinion au pays.

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    L'anecdote a quelque chose de dérisoire. Mais elle est symptomatique du malaise que suscite souvent, au coeur des présidences africaines, l'évocation de l'allégeance maçonnique réelle ou supposée du "patron" et de ses lieutenants. <o:p></o:p>

    Le 17 avril 2008, L'Express publie dans son édition internationale une enquête sur les réseaux francs-maçons subsahariens, intitulée "L'Afrique aux premières loges". En ouverture du dossier, une infographie fait apparaître le portrait d'une douzaine de chefs d'Etat, classés grosso modo selon leur degré de ferveur maçonne. Il y a là les "frères au grand jour", espèce rare, les "demi-frères", approchés ou hésitants, et les "frères de l'ombre", réticents à dévoiler leur adhésion, fût-elle ancienne. Parmi ceux-ci, le Béninois Thomas Boni Yayi.

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    Aussitôt, branle-bas de combat à Cotonou. Sur instruction, l'ambassadeur du Bénin à Paris invite le rédacteur en chef du service Monde de notre hebdomadaire, Marc Epstein, à un échange informel aux allures de mise au point. Mieux, Boni Yayi, qui exerce aussi les fonctions de Premier ministre, convoque une réunion du gouvernement.

    A l'ordre du jour: la riposte qu'appelle cette indigne attaque de L'Express... Le directeur de cabinet du président donne lecture d'un communiqué alambiqué, bientôt diffusé. Sans démentir explicitement l'initiation passée du chef de l'Etat, le texte souligne la vigueur de sa foi chrétienne, présentée comme incompatible avec la fréquentation de temples maçons. Antinomie au demeurant obsolète, notamment au sein de la nébuleuse de la Grande Loge nationale française (GLNF), où chaque initié tient pour acquise l'existence de Dieu; d'ailleurs, plus d'un prélat a consenti, discrètement il est vrai, à se livrer au rituel de la "tenue blanche", conférence donnée dans une loge par un non-initié.

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    Qu'importe: à l'évidence fier de sa prose, l'auteur conclut ainsi son morceau de bravoure: " Avec ça, il ne fait aucun doute que Hugeux [l'auteur de l'article et de ces lignes] sera viré de son journal dans les quinze jours." "Attention! nuance un officiel présent, ce type est juif, et ces gens-là ont beaucoup d'influence"...<o:p></o:p>

    Secte satanique<o:p></o:p>

    C'est un fait: à l'exception notable du Gabonais Omar Bongo et, à un moindre degré, de son beau-père congolais Denis Sassou-Nguesso, alias DSN, les Excellences africaines cultivent avec l'équerre et le compas un cousinage ambigu, mélange de fascination, de méfiance de suspicion et de manie du secret. Si spécieux soit-il, l'interdit religieux n'est pas propre à l'ex-Dahomey. <o:p></o:p>

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    Au Sénégal, Abdoulaye Wade, initié jadis à Besançon, fait figure de "maçon dormant". De fait, il aurait pris depuis des lustres ses distances avec sa loge. D'autant que l'octogénaire au crâne poli doit tenir compte des oukases des dignitaires musulmans, qu'il s'agisse des califes de l'islam confrérique ou des imams de la banlieue dakaroise. Voilà quelques années, le quotidien Walfadjri se fit d'ailleurs l'écho d'une féroce controverse, qui ne tourna guère à l'avantage de la franc-maçonnerie, reléguée par les plus virulents au rang de secte satanique.

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    Il n'empêche. En Afrique plus qu'ailleurs, la saga des "frères de lumière" s'est trouvé un terreau fertile, tant ses codes et ses usages y font écho à la magie des rites initiatiques et à la force ancestrale du clan. Au point que les colonnes de ses temples donnent, dans l'imaginaire des fidèles, la réplique aux troncs du bois sacré. Le désir d'accéder à ce sanctuaire supposé laïque de l'élite blanche, gage de modernité, puis le souci d'instaurer avec l'ex-colonisateur des canaux inconnus des profanes, discrets vecteurs d'influence, ont fait le reste.

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    Le truculent Guy Penne (GODF), conseiller Afrique de l'Elysée au début du premier septennat de François Mitterrand, sait fort bien qu'il dut alors sa promotion à son entregent maçon. Au demeurant, Jacques Foccart se chargea de le lui faire savoir. On a vu défiler sous les lambris de l'hôtel de Montesquiou, siège pour quelques semaines encore du ministère de la Coopération, plus d'un frangin. Tous n'y ont pas laissé le souvenir d'une probité d'airain. <o:p></o:p>

    Paravent d'un mémorable pillage de fonds publics, Carrefour du développement torpilla en 1984 la carrière du socialiste Christian Nucci et celle de son chef de cabinet, Yves Chalier, son parrain en maçonnerie. Question à 1 million de CFA: Omar Bongo Ondimba aurait-il exigé - et obtenu - la tête de Jean-Marie Bockel, brutalement délesté de son maroquin de la Coopé en mars 2008, si celui-ci avait été "trois points"? Question à 2 millions de CFA: le fondateur de la Gauche moderne, muté aux Anciens combattants, aurait-il dans ce cas prétendu "signer l'acte de décès de la Françafrique"?<o:p></o:p>

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     AUTRE ARTICLE du MEME AUTEUR

     

     

    Francs-maçons<o:p></o:p>

    L'Afrique aux premières loges

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    Ils hantent les palais présidentiels du continent noir. Mais, sur fond de violentes querelles, les « frères » y ont plus perpétué les travers de la Françafrique - et ses dérives affairistes - que contribué à la diffusion des idéaux maçonniques.

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    La scène a près de 8 ans d'âge mais n'a pas pris une ride. Le 22 octobre 2000, à la nuit tombée, le criminologue Alain Bauer, alors grand maître du Grand Orient de France (GO), reçoit cet appel insolite d'un conseiller élyséen : « Un colonel de la gendarmerie mobile de Côte d'Ivoire veut vous parler de toute urgence. » Un dialogue ubuesque s'engage entre le pandore africain et le dignitaire franc-maçon replet au crâne poli, amateur de havanes et de mots d'esprit. « J'ai pour instruction de marcher sur le siège du FPI à la tête d'une colonne blindée, confie le gradé, faisant ainsi allusion au Front populaire ivoirien de Laurent Gbagbo, vainqueur annoncé d'un scrutin présidentiel orageux. Or cet ordre est contraire à mes convictions maçonniques. J'ai besoin de tes conseils. » « Les valeurs démocratiques valent plus qu'une injonction illégale, tranche Bauer. Si tu ne suis pas ta conscience, on te radie de l'obédience. » Le lendemain, le patron du GO apprend qu'un convoi lancé sur le QG abidjanais de Gbagbo a mystérieusement changé de cap. « Pour une fois, ironise-t-il, j'ai eu l'impression de servir à quelque chose. »<o:p></o:p>

    Une douzaine de chefs d'Etat ont « reçu la lumière »<o:p></o:p>

    Réseau des réseaux, la maçonnerie n'en finit plus de fasciner, au risque du fantasme. En Afrique plus qu'ailleurs, la saga des « frères trois points » s'est trouvé un terreau fertile, tant ses codes et ses usages y font écho à la magie des rites initiatiques ou du bois sacré et à la force ancestrale du clan. Le désir d'accéder à ce sanctuaire laïque de l'élite blanche, puis le souci d'instaurer avec l'ex-métropole coloniale des canaux inconnus des profanes, discrets vecteurs d'influences, ont fait le reste. Au-delà des fables, un fait : sur le continent africain, une douzaine de chefs d'Etat de l'espace francophone ont « reçu la lumière ». Seul le Gabonais Omar Bongo Ondimba, initié jadis par un certain Naudy, inspecteur général des PTT athée et socialiste, revendique cette allégeance. Maître du Congo-Brazzaville, son cadet et néanmoins beau-père, Denis Sassou-Nguesso, alias « DSN », longtemps méfiant, se fait prosélyte. Au point d'avoir orchestré la « conversion » du Tchadien Idriss Déby et du Centrafricain François Bozizé. Quel que soit leur degré d'assiduité, le Sénégalais Abdoulaye Wade, le Burkinabé Blaise Compaoré, le Malien Amadou Toumani Touré, le Nigérien Mamadou Tandja et le Béninois Boni Yayi ont un jour passé le tablier ; tout comme le nouveau patron de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping, gabonais lui aussi. Tous gravitent dans l'orbite de la Grande Loge nationale française (GLNF).<o:p></o:p>

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    Mesurée à l'aune des guerres qui endeuillent l'Afrique, l'autorité de la maçonnerie a pourtant du plomb dans l'aile. Car l'histoire des médiations entreprises çà et là au nom des « enfants de la Veuve » ressemble à s'y méprendre à la chronique d'un long échec. « Oui, nous avons évité des conflits armés », tonne l'avocat François Stifani, grand maître de la GLNF. Où et quand ? Mystère.<o:p></o:p>

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    Les revers, eux, sont dénués d'ambiguïté. En 1993, la tentative de réconciliation menée au siège du GO entre le satrape togolais Gnassingbé Eyadéma et ses opposants n'aboutit à rien. Mais aucun épisode ne reflète mieux l'impuissance des « triponctués » que le fiasco congolais. Conflit ô combien fratricide : il met aux prises dès 1993 le président Pascal Lissouba, adepte du Grand Orient initié l'année précédente à Besançon, et le général Denis Sassou-Nguesso (DSN), « illuminé », quant à lui, à Dakar sous le label GLNF. Missions multiples, appels pressants, agapes - banquets rituels - et palabres « sous le maillet » : rien n'y fit. Pas même l'entregent du roué Bongo. « La raison avait quitté la Cité, soupire Joseph Badila, ancien Très Puissant Souverain Grand Commandeur du Grand Orient et Loges associées du Congo. L'appétit de pouvoir prévaut sur nos idéaux. C'est ainsi : les maçons sont partout, la maçonnerie nulle part. »<o:p></o:p>

    En août 1999, même topo. Réunis au siège du GO, à Paris, les envoyés des belligérants doivent finaliser un « pré-accord ». Las ! on attendra en vain la délégation de Sassou. Alors à la tête du Grand Orient, Philippe Guglielmi peut au moins se targuer d'une intercession utile : en joignant in extremis DSN en brousse, il sauva sans doute la vie à six civils, dont trois francs-maçons, que les miliciens Cobra du futur vainqueur brûlaient de liquider.<o:p></o:p>

    « Sassou-Nguesso tient son maillet de manière impeccable »<o:p></o:p>

    Si l'équerre et le compas garnissent la panoplie de tant de puissants, ils ont longtemps suscité la méfiance des potentats du continent, hantés par la terreur du complot. Pour preuve, cet échange entre le frère Guy Penne, conseiller pour l'Afrique de François Mitterrand de 1981 à 1986, et le Béninois Mathieu Kérékou, marxiste repenti sur le tard. En visite à Cotonou, Penne prévient son hôte de son intention de rendre visite dans l'après-midi aux « trois-points » locaux.<o:p></o:p>

    « Comment ? Vous êtes franc-maçon ? tonne Kérékou. Et Mitterrand le sait ? - Bien sûr. - L'est-il lui-même ? - Non. - Et il vous laisse faire... Au fait, pourquoi m'en parler ? - Mes amis hésitent à se réunir sans votre aval. Or leurs requêtes écrites restent sans réponse. - Mais qui vous dit qu'ils ne conspirent pas contre moi ? » Plus tard, l'Africain de l'Elysée s'emploiera à désamorcer les soupçons de l'Ivoirien Laurent Gbagbo. Il faut dire que la Côte d'Ivoire fut, sous le règne du très catholique Félix Houphouët-Boigny, le théâtre d'authentiques persécutions. En 1963, invoquant une cabale imaginaire, le patriarche de Yamoussoukro embastille plusieurs ministres et députés. Ernest Boka, président de la Cour suprême, périra en détention. Quant aux rescapés, ils seront réhabilités, après que Houphouët, fourvoyé, à l'en croire, par le chef de sa police, eut fait amende honorable. Au jeu des anathèmes, les sectes évangéliques supplantent désormais l'Eglise de Rome. « Il a fallu les calmer, ces pasteurs, admet un proche de Sassou. Des frères haut placés au sein des services de sécurité s'en sont occupés. »<o:p></o:p>

    S'il n'y a pas mort d'hommes, la violence des querelles au sein même de la nébuleuse des Lumières laisse pantois. Il y a bien sûr la rivalité entre le GODF, réputé de gauche et très attaché à la laïcité, et la GLNF, qui attend de ses ouailles la foi en un Grand Architecte d'essence divine ; classée à droite, celle-ci doit à sa stratégie d'entrisme par le haut - priorité à la cooptation des chefs d'Etat - de tailler depuis vingt ans des croupières au Grand Orient, pionnier de l'enracinement maçon en terre d'Afrique. Mais il y a surtout les déchirements internes et les guéguerres de succession. Le profane ne saurait soupçonner la virulence des imprécations, parfois fondées d'ailleurs, qui circulent par courrier ou sur le Web. Affairisme, détournements de fonds, cavalerie financière, moeurs, alcoolisme : toutes les accusations sont bonnes pour détrôner l'adversaire. En 2004, un document suffit à ébranler les colonnes du temple GLNF. Il s'agit de la photocopie d'une lettre à en-tête du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et de la Francophonie du Congo-Brazzaville, datée du 18 novembre 2002 et signée de Rodolphe Adada, titulaire du portefeuille à l'époque. La missive prie le trésorier-payeur général de remettre, « sur instructions du Président de la République », la somme de 250 millions de francs CFA - soit plus de 380 000 euros - au grand maître d'alors, Jean-Charles Foellner. « Montage ! Faux grossier ! s'insurge Adada, prompt à pointer les incohérences de la lettre. Si le chef de l'Etat voulait faire don d'une telle somme, croyez-vous vraiment qu'il agirait ainsi ? » « Ce poulet est douteux, nuance un Congolais initié à plus d'un titre, mais la pratique est courante. Dans le genre, croyez-moi, on a vu pire. » Jamais Alain Bauer n'oubliera ce tête-à-tête avec Omar Bongo, au Palais du bord de mer, à Libreville, ni les trois mallettes pleines de cash posées sur l'estrade où trône le bureau du chef. « Il prétendait épauler ainsi la fraternité », se souvient le criminologue.<o:p></o:p>

    Un autre travers fausse l'équerre : l'initiation à marche forcée de despotes hermétiques aux idéaux de la maçonnerie, et propulsés au sommet de la hiérarchie, sinon à la tête d'une obédience taillée sur mesure. Tel fut le cas du défunt Ivoirien Robert Gueï, initié en présence d'une brochette d'anciens officiers français et catapulté en un clin d'oeil au 33e degré, dignité suprême. Soulève-t-on ce dévoiement et l'ascension météorique de Sassou devant François Stifani (GLNF) ? La riposte cingle : « Je ne peux pas vous laisser dire ça ! Le président Sassou-Nguesso tient son maillet de manière impeccable. Moi, à la différence de mes amis du GO, je ne fais pas de politique. » L'ennui, c'est que DSN, lui, ne fait que cela. « Il veut verrouiller un consensus maçon en sa faveur d'ici à l'échéance présidentielle de 2009, avance un dignitaire congolais. Mais où sont les écoles, les dispensaires, les routes, les emplois, les retraites, la justice, la solidarité, le partage ? Où ? Que devient le pactole que nous vaut la flambée du cours du pétrole ? » « Cessons donc d'infliger des leçons à l'Afrique, réplique Stifani l'Antibois. Pourquoi la France jetterait-elle l'anathème sur ses leaders au moment où l'Amérique et la Chine les courtisent ? » Antibois, certes. Anti-langue de bois, voire...<o:p></o:p>

    Omar Bongo a obtenu la tête du profane Jean-Marie Bockel<o:p></o:p>

    Maçonnerie d'affaires, maçonnerie du ventre : maintes histoires de corruption plombent, en Afrique comme ailleurs, le prestige des loges. « Dans le business, concède un proche de Sassou-Nguesso, le risque de trafic d'influence n'est jamais loin. A offres égales, je choisis le frère. Mais je vois mal un décideur écarter le mieux-disant au profit d'un initié. » En revanche, la fraternelle postcoloniale n'a rien d'un mythe. « Les passerelles fonctionnent, souligne Joseph Badila. Pour le pire, dès lors qu'elles perpétuent les travers de la Françafrique. Pour le meilleur parfois. »<o:p></o:p>

    L'hôtel de Montesquiou, siège du ministère de la Coopération, a vu passer sous ses lambris plus d'un « frangin ». Avec un bonheur inégal : paravent d'un pillage des fonds publics, le Carrefour du développement torpilla en 1984 la carrière du socialiste Christian Nucci et de son chef de cabinet, Yves Chalier, son parrain en maçonnerie, tendance Grand Orient. Plus tard vint l'Aveyronnais Jacques Godfrain, jadis élu... de Saint-Affrique. Machiavel africain de la France gaulliste, Jacques Foccart avait, quant à lui, pris soin d'affranchir Guy Penne, fraîchement installé au 2, rue de l'Elysée, à Paris : « Vous vous débrouillez pas mal, lui dit-il alors. Au fait, vous savez ce qui vous vaut d'être là ? Votre profil franc-mac'. » Un pedigree qui ne sauvera pas l'ancien patron du Quai d'Orsay, Roland Dumas, suspendu du GO par Alain Bauer sur fond d'affaire Elf. Question à 1 million de CFA : Omar Bongo aurait-il exigé - et obtenu - la tête de Jean-Marie Bockel si ce dernier avait été maçon ? Question à 2 millions de CFA : Bockel aurait-il dans ce cas prétendu « signer l'acte de décès de la Françafrique » ?<o:p></o:p>

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    Les placards de la maçonnerie franco-africaine recèlent encore quelques cadavres et plus d'une troublante énigme. A commencer par la mort, en février 1987, de Michel Baroin, ancien grand maître du GO et alors patron de la Garantie mutuelle des fonctionnaires (GMF), tué avec six frères, tous hommes d'affaires, lors du crash de son jet privé sur le flanc du mont Cameroun. Un autre épisode, plus ancien, mérite qu'on s'y arrête : l'assassinat, à Paris, le 26 août 1973, du communiste tchadien Outel Bono, trois jours avant le lancement programmé d'un nouveau parti d'opposition. Selon ses proches, son sort aurait été en partie scellé lors d'échanges entre le gouverneur de la Banque de développement du Tchad et un ex-colonel des services français, nommé Henri Bayonne, tous deux membres de la même loge parisienne de la GLNF. Pure coïncidence, sans doute.<o:p></o:p>

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  • Commentaires

    1
    peter
    Jeudi 12 Novembre 2015 à 13:42
    merci d e me faire découvrir par Mail ce que c'est que la franc maconnerie
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