•  La réconciliation nationale a du plomb dans l’aile. Désiré Tagro tué par les rebelles de OUATTARA.   PREUVES


    Voici les dernières images du ministre Désiré Tagro avant sa mort. Au départ les rebelles parlaient de tentative de suicide. Maintenant on parle d'éclats d'obus.

    Or , on voit bien dans ces images, le ministre Tagro également Sécrétaire Général de la présidence désigne, bien que touché au visage, désigne  de la main les rebelles qui lui ont tiré une balle dans le visage.  Il fait bien même le signe du pistolet. 

    C’est affreux que l’on parle de réconciliation, alors que les rebelles continuent de tuer impunément .

    Regardez la vidéo

    Assassinat de DESIRE TAGRO


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     LA COLLUSION  ENTRE  SARKOZY  ET  LES  OUATTARA

     

    Source : IBENIN

    Le mariage des Ouattara par Nicolas Sarkozy

    nicolas sarkozy mairie de neuilly Nicolas Sarkozy, alors Maire de Neuilly, avait célébré le Mariage du couple OUATTARA

    Nicolas Sarkozy, à l'époque, Maire de Neuilly

    Dominique Nouvian (épouse de Alassane Dramane Outtara) , juive sépharade née en 1953 en Algérie, épouse en 1973 un professeur du lycée technique d’Abidjan, M. Folleroux. Aidée par le ministre Bamba Vamoussa, un ami de son mari, puis par le gouverneur de la « BCEAO », Abdoulaye Fadiga, elle crée en 1979 une société immobilière, « AICI », et gère le patrimoine d’Houphouët-Boigny. Elle fait la connaissance d’Allassane D Ouattara en 1984, alors vice-gouverneur de la « BCEAO » à Dakar. Elle aurait contribué à ce qu’« ADO (Alassane Dramane. Outtara) »,  directeur « FMI Afrique (84-88) », devienne, à la mort d’A Fadiga (octobre 1988), gouverneur de la « BCEAO (1988 à 1993) ».

    mariage alasanne dominique ouattara Nicolas Sarkozy, alors Maire de Neuilly, avait célébré le Mariage du couple OUATTARA

    Dominique (Nouvian) et Alassane Dramane Outtara

     

    Alassane Dramane Ouatarra et Dominique Ouatarra (née Novian) et Folleroux est son nom d’emprunt du premier mariage : Le couple est marié à Neuilly par Nicolas Sarkozy en octobre 1990, alors maîre à l’époque.

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    MADAME DOMINIQUE OUATTARA

    « AICI » prospère, une agence à Paris 16ème, un Groupe « AICI » Europe, une agence à Cannes en 91, et en 1993, un cabinet à Paris qui gère plusieurs immeubles.

    Houphouêt  nomme ADO président du Comité interministériel de relance de l’économie ivoirienne (1990). Enoctobre 1990, Dominique épouse ADO à Neuilly, mariés par le maire de la ville, un certain Nicolas Sarkozy. ADO devient premier ministre (novembre 1990). Il supervise les privatisations…

    Exit « Le Vieux », paix à son âme. « ADO (Alassane Dramane. Outtara) »,  est directeur général adjoint du «FMI (94-99) ». « AICI » s’installe au Gabon(1991), à Ouagadougou(1696). Mme ADO dirige « EJD Inc. », société qui gère l’« Institut Jacques Dessange » à Washington, elle achète en 1998 les franchises Jacques Dessange aux Etats-Unis. Elle est présidente de « French Beauty Services » à Washington (franchises Jacques Dessange aux USA), multiplie les salons de coiffure, les instituts de beauté, les école des coiffure. En 1998 elle manage la « fondation Children of Africa ».

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    SARKOZY ET LE COUPLE OUATTARA

    Vérification : un maître mot à ce stade !

    Le 4 septembre 2009, Djama Stanislas publiait sur « AllAfrica.com », une news en se référant à un article publié dans « La lettre du continent » et qui confirme ce qui a été dit plus haut…

    Au sein du « Rassemblement des républicains (RDR) », l’information a enchanté plus d’un. Selon le bimensuel d’informations confidentielles « La Lettre du Continent », Alassane Dramane Ouattara, leur leader a pris l’apéro mardi en fin d’après-midi à l’Elysée avec Nicolas Sarkozy. Les deux hommes auraient eu un long entretien en tête-à-tête duquel rien n’a filtré. Quel sens donner à cette réception ?

    Le leader des républicains, ancien Premier ministre est, on le sait, un vieil ami du président français. Une amitié que les deux hommes partagent également avec plusieurs industriels français dont Bolloré,Bouygues, etc. D’ailleurs, leurs liens dépassent le cadre d’une amitié quelconque puisqu’en 1990, c’est Nicolas Sarkozy alors maire de Neuilly qui a célébré le mariage de Alassane Ouattara et Dominique Nouvian Folleroux.

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    CV PROFESSIONNEL DE DOMINIQUE OUATTARA

    Epouse d’un homme public et mère attentive de deux enfants. Chef d`entreprise. Président Directeur Général de la société « AICI » Abidjan depuis 1979, devenue depuis « Groupe AICI International ». Le groupe emploie aujourd`hui près de 250 personnes sur trois continents.

    En 1989, Dominique Ouattara part à la conquête de l`Europe, en créant une agence à Paris, dans le 16ème arrondissement. La même année, elle est élue Présidente d’honneur de la « Chambre syndicale des agents immobiliers de Côte d`Ivoire (CSDAIM) ».

    En 1991, elle ouvre une agence à Cannes.

    En 1993, elle lance un cabinet de gestion de Syndic de copropriétés à Paris qui gère plus de 200 immeubles parisiens.

    Lorsque son époux est nommé au « Fonds Monétaire International (FMI) », à Washington DCDominique Ouattara devient en 1996 Président & CEO d’« EJD inc. », société qui gère l’« Institut Jacques Dessange » basé à Washington. Elle devient ensuite Présidente de la compagnie « French Beauty Services » à Washington, DC, regroupant toutes les franchises Jacques Dessange aux USA : salons de coiffure, instituts de beauté, écoles de coiffure, distribution des produits Jacques Dessange.

    En 1998, Dominique Ouattara crée la « fondation Children of Africa », destinée à promouvoir les actions sociales pour l`enfance en difficulté et subventionner les associations d`utilité publique.

    Le 11 avril 2000, Mme Dominique Ouattara reçoit à Venise, en Italie, le prix « The Leading Women Entrepreneurs of the World », récompensant 40 femmes d`affaires choisies à travers le monde pour leurs compétences et leur savoir faire à la tête d`une entreprise

    En 2001, une nouvelle agence « AICI » voit le jour au Gabon, à Libreville, pays phare de l`Afrique Centrale.

    Au cours des dernières années, « Children of Africa »,  a recueilli des fonds de généreux donateurs ayant servi à financer plusieurs projets en Côte d`Ivoire, au Gabon, à Madagascar, en République de Centrafrique, au Burkina Faso.

    En Côte d’Ivoire, il s’agit de :

    La construction et la gestion de deux centres à Abidjan, l’un pour l’hébergement et l’éducation d’enfants abandonnés, l’autre pour l’éducation d’enfants bénéficiant encore d’une stucture familiale minimale.

    • La construction d’une école à Kong.
    • La rénovation d’une maternité à Guiberoua.
    • La fourniture d’équipement et de matériel scolaire pour des écoles situées à Boundiali et Yamoussoukro.
    • Des campagnes de vaccination pour les populations rurales.

    Au Gabon, la fondation prend en charge :

    • Le démarrage de la construction d`un centre pour l`éducation et l`amélioration des conditions de vie d`enfants de la rue, à Libreville.
    • L’envoi de 350 cannes blanches.

    Des dons ont aussi été envoyés à des organisations non-gouvernementales.

    A Madagascar « Children of Africa »,  s’est consacré à la construction d’une bibliothèque pour les enfants démunis du centre Akamasoa du Père Pédro Opeka.

    En République de Centrafrique, la Fondation a donné une subvention à un centre d`accueil, pour les enfants de la rue, situé à Bangui.

    Au Burkina Faso, la Fondation a fait un don à un centre d`accueil pour les bébés orphelins ou abandonnés, situé à Ouagadougou.

    Sources: mygab-tv.ning.comnerrati.net.


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               LA COLERE DES PEUPLES   D'AFRIQUE

    Suite à  ce qui semble être de toute vraisemblance un kidnapping orchestré par la France pour le compte de leur  valet ALASSANE OUATARA, une véritable levée de bouclier  s’empare spontanément des peuples d’Afrique.


    Regardez ces images.

     
     

     

     

     

    L'assaut contre Gbagbo en tenue camouflée

    Quelle frustration ! Sarko, chef des armées, vient de gagner une guerre, et il doit tout faire pour éviter les lauriers. Même si cela ne trompe personne, de Juppé à l'état-major, chacun y est allé de son couplet faussement modeste : ce sont les troupes de Ouattara qui ont arrêté Gbagbo. Les Français - pardon, l'ONU, avec l'aide française - ont juste apporté leur soutien.

    Dernièrement, Sarko avait demandé aux forces françaises d'intervenir militairement mais en évitant, autant que possible, de donner l'impression que c'étaient-elles qui permettaient à Ouattara de l'emporter. Et on en a vu les effets au cours de la conquête du sud du pays et de l'entrée dans la ville d'Abidjan.

    En réalité, lors de l'assaut final contre la résidence du président déchu, toute la logistique (hélicos, blindés, troupes) était française. Nos forces spéciales étaient prêtes à investir le bunker, et toutes les opérations menées par les «forces républicaines » ou par l'ONU ainsi que les transmissions étaient gérées par Licorne. Le commandement a fait savoir à Gbagbo que, s'il ne se rendait pas aux troupes de Ouattara, il serait contraint de se rendre aux Français.

    Une humiliation supplémentaire, paraît-il.

    Depuis des jours, Sarko répétait qu'il était essentiel que Gbagbo soit pris vivant pour ménager les chances d'une réconciliation. Et qu'il fallait éviter à tout prix de se mettre en avant, ce qui aurait pour effet de transformer Ouattara en créature de l'Occident en général et de la Françafrique en particulier.

    Les consignes ont été suivies. Mais la ficelle est tellement grosse que le tir de barrage sur le thème « C'est pas nous, c'est Ouattara » n'a été pris au sérieux par personne. Cette petite guerre de communication, elle, a été perdue...

    Jérôme Canard

    © Le Canard Enchaîné (13/4)

         SIMONE GBAGBO entre les mains des rebelles

                 

    Ci-Dessus REACTION DE CHARLES BLE GOUDE


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    Chers amis


    Je nous propose le portrait de Marien NGOUABI fait avec professionnalisme  par le Journaliste Alain FOKA.

    A travers ce portrait , vous allez découvrir que Marien NGOUABI était d’une simplicité proverbiale, il n’avait aucun goût pour le faste et le luxe. De caractère trempé et homme de décision, il faisait preuve dans les circonstances décisives d’un courage exceptionnel et d’une grande promptitude à l’action. Marxiste et patriote convaincu, autant que dirigeant désintéressé, il recourait volontiers aux meetings populaires pour expliquer son action.

    Passionné de sport, il s'adonnait volontiers aux joies du saut en parachute et à la pratique du football.

    Marien NGOUABI 1

     

    Marien NGOUABI2

     

    Marien NGOUABI_3

     

    Il faut donc remettre ces documents dans leur contexte historique  pour en mesurer la portée .

     


    AUTRES RUBRIQUES CONSACREES A MARIEN NGOUABI / CLIQUEZ Ci-DESSOUS

    L'assassinat de Marien Ngouabi - 3 VERSIONS

     


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    Les sept plaies du système  Sassou.


    C’est un truisme de dire que chaque peuple avait  sa propre trajectoire, sa culture, ses pesanteurs, ses traditions de lutte. De même,  une chose demeure certaine : tous les peuples du monde aspirent au développement, à la liberté, à la dignité, à la justice, au progrès social et à la paix. La misère, l’injustice sociale, l’absence de liberté et la négation de l’Etat de droit, finissent toujours par faire sauter les soupapes de sécurité multiples et toutes les barrières dressées sur les chemins du combat populaire pour l’émancipation et le bien-être.


    Depuis de longues années, le peuple congolais subit dans sa chair,  les affres d’au moins sept plaies béantes, sept raisons palpables pour tourner définitivement le dos au pouvoir des SASSOU & NGUESSO. Pour leur  nocivité, chaque chancre justifie à lui seul, que l’on expédie cette dictature aux mille diables !


    1-     la vie de plus en plus chère, avec comme corollaires la pauvreté galopante dans les villes et dans les campagnes, la multiplication des stratégies de survie au quotidien, la crise persistante des secteurs publics de l’éducation et de la santé, la recrudescence des pathologies moyenâgeuses sur fond d’une extrême misère, etc. Chaque fin d’année, Sassou  proclame urbi et orbi qu’il mettra fin à la pauvreté au Congo  et instaurera l’autosuffisance alimentaire, il a probablement raison dès lors que, pour lui, le Congo comme l’Etat, c’est lui et sa famille ;


    2-       les privations endémiques d’électricité et d’eau, au grand dam des ménages et des entreprises, traduisent de manière éloquente le mépris de ce pouvoir à l’égard du peuple congolais. Les Sahéliens (Maliens, nigériens etc…), tombent des nues à l’idée qu’une ville comme Brazzaville, aux pieds de laquelle coule le deuxième fleuve le plus puissant du monde après  l’Amazone avec 75.000m3/s, crève de soif. Le barrage d’Imboulou, qui prend chaque jour les allures d’un éléphant blanc, n’était pas un projet pour soulager les congolais des incessantes coupures d’électricité.  Comme à l’accoutumée,  les fauves du « Chemin d’Avenir » avaient besoin d’un cadavre pour assouvir  leur  boulimie dans  la mise à mal  des deniers publics ;


    3-     le chômage massif des jeunes et des moins jeunes, condamnés à une retraite irrémédiable sans avoir jamais occupé un emploi à la hauteur de leur qualification, de leurs diplômes ou de leur métier. En clochardisant délibérément les jeunes, l'enrôlement du grand nombre d'entre eux dans les milices du pouvoir, basées à Tsambi-Tso et conçues pour la réalisation de leurs desseins bassement matériels, se fait chaque jour sans peine. Un  funeste symbole de l’échec d’un régime capable de n’offrir à l’Armée et à la jeunesse, deux piliers de la Nation, que cette sombre alternative : la déchéance ou la résignation ;


    4-      le syndrome hollandais induit par la gestion calamiteuse des recettes pétrolières accentue  la dysharmonie sociale.   Nonobstant la sensation d’aise induite par la frénésie pétrolière, notre pays s’expose à ce péril  qui a toujours  été mal expliqué  ou mal perçu  par nos dirigeants. Ce concept, rébarbatif par sa forme, l’est moins dans son contenu , tant il traduit les problèmes macroéconomiques générés par la capacité d’absorption d’une économie suite à l’entrée massive de devises. Ce phénomène a été observé pour la première fois aux Pays-Bas, dans les années 60.    A titre d’exemple, le budget national du Congo est passé de 3 milliards de francs cfa en 1962, à plus de 3500 milliards de francs cfa en 2010. Notre pays a sombré dans les facilités d’une économie de rente, avec 90% des recettes d’exportation et 75% des recettes fiscales provenant des hydrocarbures.



          C’est cette forte dépendance à la monoculture, qui induit des effets pervers. Le pays  voit   son développement freiné. Le cas du Nigeria est très édifiant sur ce plan. En effet, les deux booms pétroliers des années 70 ont engendré l’envolée des prix, combinée à la baisse conséquente des exportations non pétrolières (notamment agricoles). Ces booms pétroliers passés, le Nigeria constatera avec effroi, la quasi-dislocation de toute son agriculture dont la première conséquence a été l’apparition d’un grand déficit alimentaire, d’une inflation galopante et une balance commerciale déséquilibrée d’année en année.


    Le sous-développement congolais est en train de s’aggraver  par le fait que les autres secteurs, aussi stratégiques pour un développement intégral, sont  laissés en marge des priorités publiques ;




    5-     une constitution taillée sur mesure qui confère des pouvoirs exorbitants à une seule personne : Sassou  Nguesso. Il est le fer de lance d’un système qui  inocule de façon permanente une certaine dose de cynisme dans nos institutions pour qu’elles soient à la merci de  ses caprices. Tout est donc mis en œuvre pour encourager l'opinion  à s'en remettre à un Prince plutôt qu'à accorder sa confiance à des institutions qui par définition sont abstraites. Cette situation entraîne une personnalisation du pouvoir, faisant ainsi de l'ombre aux mécanismes représentatifs et sapant toujours plus leur nécessaire légitimité. Or, l’Académicien  André VANCHEZ nous rappelle : « Si rien ne se fait sans les hommes, rien ne dure sans les institutions » ;



    6-     « la municipalisation accélérée » . Cette grande imposture de « La Nouvelle Espérance »  qui a été reprise par « Le chemin d’Avenir » ! Chaque année, tous les prédateurs du clan de la maffia d’Oyo se transforment en Opérateurs économiques pour  la conquête  des contrats obtenus sans appel d’offre et qu’ils n’honoreront jamais. On ne s’improvise pas Chef d’entreprise dans un environnement où l’incompétence et l’avidité sont promues en vertu. Avec la bénédiction tacite de leur parrain Sassou, ils se partagent à qui mieux mieux ,  la manne pétrolière . L’immense courtisanerie qui entoure Sassou ne sera jamais inquiété,  tant  les ficelles sont forcément tirées par une justice godillot ;



    7-     le piétinement de l’éthique et l’érection des antivaleurs en modèles de vie et de comportements, ont aplati à jamais les vertus du travail et le goût de la sueur. Les citoyens ne sont plus départagés par le mérite et par la compétence mais plutôt par la médiocrité des appartenances égoïstes et tribales. Les scandales de toutes sortes, quotidiennement relatés au peuple ahuri, ont fini d'enterrer le peu de retenue et de bienséance dans nos rapports interindividuels et dans nos rapports avec l'Etat.


     Ce foyer de miasmes et d’abjections qu’est devenu notre pays, est tout naturellement inapte à répondre correctement aux demandes populaires : les femmes, les jeunes, les marchands ambulants, les artisans, les travailleurs des secteurs public et privé, les masses paysannes, les élèves,  les étudiants, les chômeurs, tous les déshérités et laissés pour compte, planifient sous l’emprise de  leurs aspirations et de leur  volonté, les chemins de la révolte. Dépasser la parcellisation des luttes, laquelle ne profite qu’aux hiérarchies «pouvoiristes» et  alimentaires, contribuer à mieux organiser les masses et leur lutte en s’y investissant pleinement pour les doter d’une vision d’ensemble, d’une perspective politique cohérente et crédible, telles sont les tâches des partis politiques et de tous les patriotes décidés réellement à en finir avec le régime et le système Sassou.


    Chaque jour nous apporte son lot de preuves d’une funeste volonté du système Sassou, pour se pérenniser au pouvoir, par l’illégalité et la terreur,  au nom simplement de leurs privilèges indus. Il faudra alors leur opposer tous les moyens de résistance à la disposition du peuple, car comme le proclamait la Constitution de la Première République en France : «Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour toute portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.» Face aux impasses de la démocratie des prédateurs, face au piétinement par un autocrate, des droits politiques, économiques, sociaux et culturels des masses populaires, la rue publique s’arroge en toute légitimité le droit imprescriptible d’imposer la République.


    A présent, pour mettre un terme à ces phagédénismes insidieux,   le peuple congolais a besoin, pas tant d’une alternance à la tête de l’Etat, ni même d’une alternance générationnelle ou de genre, mais plutôt d’une vraie alternative éthique, politique et sociale, à même de porter en avant les aspirations profondes de nos concitoyens et concitoyennes. A chacun et à chacune de mesurer sa part de responsabilité face à un tel défi.

     


    Djess Dia Moungouansi – Membre du Cercle de Réflexion « La Rupture »


    http://demainlecongo.kazeo.com/


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