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Par djes le 20 Octobre 2009 à 14:07
Une analyse de Philippe Bernard Le Monde.fr
Entre la France et ses anciennes colonies, lheure est au retour aux mauvaises vieilles habitudes : poids des émissaires officieux, priorité absolue aux intérêts économiques et stratégiques de la France sur les exigences démocratiques et les revendications des sociétés Africaines. Une analyse du "Monde"
Linvestiture dAli BONGO coïncide avec la discrète réorientation de la politique de Paris vis-à-vis du continent Africain. Cette fois-ci, aucun discours de Nicolas SARKOZY naura annoncé le vent nouveau. Ni celui de la rupture avec la FrançAfrique Chiraquienne, comme à Cotonou en mai 2006, ni celui de la sincérité provocante, comme à Dakar en juillet 2007.
Une inflexion de la politique Africaine de la France vient de se négocier dans le silence feutré de lElysée, sans envolée lyrique ni médiatisation. Longtemps brandie par le président, la volonté de rénovation du tête-à-tête usé entre Paris et ses anciennes colonies a fait long feu. Lheure est au retour aux mauvaises vieilles habitudes : poids des émissaires officieux, priorité absolue aux intérêts économiques et stratégiques de la France sur les exigences démocratiques et les revendications des sociétés Africaines. Loin des velléités de banalisation, lAfrique redevient un domaine ultra-réservé au plus haut sommet de lexécutif.
Discret, le tournant na pas été pris en un jour. Il coïncide pourtant avec un événement hautement symbolique : lélection, bénie par la France, dAli BONGO, le 30 août.
Pur hasard ? La veille du scrutin Gabonais, une autre nouvelle significative avait filtré : le départ pour lambassade de France au Maroc de Bruno JOUBERT, conseiller de Nicolas SARKOZY, chargé de lAfrique et figure de proue des "rénovateurs" de la présidence.
Ceux précisément qui avaient manuvré en mai 2007 pour griller la politesse à Omar BONGO alors quil exigeait dêtre le premier chef dEtat Africain à être reçu par le nouveau président français. A sa grande surprise, la première femme élue démocratiquement à la tête dun Etat Africain, la Libérienne Helen Johnson SIRLEAF, de passage à Paris, avait alors eu les honneurs de lElysée avec vingt-quatre heures davance sur le vieil autocrate Gabonais. Un symbole prometteur.
"Bruno JOUBERT na pas été débarqué, assure aujourdhui un haut diplomate, mais son remplacement aura des conséquences importantes. Jusque-là, SARKOZY marchait sur deux pieds en Afrique (la diplomatie traditionnelle personnifiée par Bruno JOUBERT, équilibrant le poids des émissaires officieux qui rendent compte à Claude GUÉANT, le secrétaire général de lElysée). Désormais, il risque de boiter."
Notoirement agacé par les interventions de lavocat Robert BOURGI, lun de ces missi dominici officieux de la présidence, Bruno JOUBERT affirme que ce dernier "na pas cessé de jouer à contre-pied de ce quest la politique française" en Afrique. "Ses interventions ne mont pas fait diverger et jai toujours agi avec laccord du président de la République", assure-t-il cependant.
Le départ du diplomate ne peut que réjouir BOURGI, qui doit savourer lévénement, mais en silence : LElysée lui a demandé de se faire discret après ses tonitruantes prises de position en faveur dAli BONGO.
Sur le dossier Gabonais, BOURGI a gagné : en dépit dun scrutin suspect et de pratiques financières désastreuses pour la population, il nest plus question pour la France de prendre ses distances avec le régime Gabonais. Tout en répétant que "la France na pas de candidat", lexécutif Français a tout fait pour favoriser lélection dAli BONGO.
Une semaine avant le vote du 30 août, Alain JOYANDET, qui a succédé en mars 2008 à Jean-Marie BOCKEL limogé sous la pression dOmar BONGO, sétait discrètement rendu en Guinée Équatoriale. Dans ce pays pétrolier limitrophe du Gabon, le secrétaire dEtat, dépêché par lElysée, a plaidé la cause dAli BONGO, quun conflit frontalier oppose au président Équato-Guinéen Teodoro OBIANG.
A ce dernier, JOYANDET a demandé - en vain - de cesser son soutien financier à la campagne dAndré MBA OBAME, lun des principaux opposants de BONGO junior. MBA OBAME, qui estime que la victoire lui a été volée, observe aujourdhui une grève de la faim pour protester contre ce quil appelle un "putsch électoral".
Alain JOYANDET, avant de senvoler pour Libreville où il représentait la France, vendredi, à la cérémonie dinvestiture, a poussé loin le service après vente en faveur dAli BONGO. Il convient de lui "laisser le temps de démontrer quil peut être un président de rupture", a-t-il déclaré, déchaînant la colère des opposants.
La succession dOmar BONGO na fait que mettre en lumière
le maintien en odeur de sainteté de tous les potentats "amis de la France" et la fin de la prétention de SARKOZY à leur "parler franchement". Elle a aussi révélé le rôle non négligeable joué par Robert BOURGI. La porte de Claude GUÉANT, secrétaire général de lElysée, nest jamais fermée à cet héritier des réseaux Gaullistes, lobbyiste actif en faveur de son client Ali BONGO.
A lévidence, laxe JOYANDET-BOURGI sous la houlette de Claude GUÉANT, a pris la main sur la cellule diplomatique, affaiblie par le départ de Bruno JOUBERT. GUÉANT, ancien préfet de Franche-Comté, est dailleurs une vieille connaissance dAlain JOYANDET, élu de Haute-Saône et candidat à la présidence de la région.
Le profil dAndré PARRANT, successeur de Bruno JOUBERT à la tête de la cellule Africaine de lElysée (forte de deux autres diplomates), renforce cette analyse.
Propulsé dans ce saint des saints sans grande expérience Africaine (un passage à la coopération à Bangui puis Paris et deux années dambassade à Dakar), le nouveau "M. Afrique" de lElysée se présente comme un homme "de synthèse, non dogmatique", conscient du "principe de réalité", là où M. JOUBERT prétendait avoir toujours pour feuille de route le discours rénovateur de Cotonou. "Quelquun de solide, qui ne fera pas de vagues", résume un proche.
La prééminence de Claude GUÉANT est désormais totale, au moins pour les dossiers concernant lancien "pré carré" Français, les plus sensibles politiquement. "Nicolas Sarkozy na pas de politique Africaine, analyse un diplomate. Il considère quil ny a que des coups à prendre et a délégué la question à Claude Guéant que le continent amuse" . Un autre haut fonctionnaire constate : "Le secrétaire général de la présidence a désormais la haute main à la fois sur les questions Africaines et sur celles de renseignement. Comme du temps de Jacques FOCCART (secrétaire général de lElysée sous De Gaulle)."
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Par djes le 6 Octobre 2009 à 14:02
Institutions moribondes ou « homme fort » ?
S'adressant aux africains, dans un discours sans équivoque à Accra, Barack Obama rappelait : « L'Afrique a besoin d'institutions fortes et non des hommes forts ». Plus prolixe sur la question, l'académicien André VANCHEZ avait déjà donné le ton : « Si rien ne se fait sans les hommes, rien ne dure sans les institutions ». Difficile de dire mieux !
A un évident problème d'incompétence des hommes qui gouvernent le Congo, s'est greffé un autre impedimenta, plus insidieux ; mais plus grave puisqu'il empêche notre pays d'entrer dans la modernité : l'inanité de nos institutions. Notre pays doit donc, sans attendre, repenser un système, doté des institutions plus rassurantes qui permettraient de concilier d'une part ; la diversité ethnique et culturelle, de l'autre, la cohésion et la maturité que suppose l'appartenance à une seule et même nation. Même l'alternance, expression de la vitalité d'une démocratie, devient une utopie. Face aux institutions incapables d'assurer une consolidation démocratique, les congolais sont désormais résignés à attendre un coup de main du Seigneur, tel qu'il soit.
Inexorablement, notre pays s'éloigne chaque jour des deux principaux piliers d'un Etat de droit à savoir, la démocratie et la République. On mesure avec impuissance la quantité du sérum de cynisme qui a pénétré les veines de nos institutions pour que nulle clameur ne reprouve les agissements de Gérard BITSINDOU, Président de la Cour constitutionnelle. Le caractère suprême des décisions de la Cour en droit interne, rend d'autant plus délicate la mission de ses membres dont les conditions de désignation devraient être assez encadrées, tant par les exigences de compétences, que de grandes probité et moralité. La nôtre, dont la mission a été simplement dévoyée, est réduite à un organe à la merci des caprices de l'homme fort de Mpila. Au bout du compte, le citoyen et l'homme politique sont amenés à considérer l'Etat comme un réseau de relations et non pas comme un ensemble de fonctions devant être remplies de manière neutre et objective. On s'éloigne des vertus des mécanismes démocratiques qui doivent servir à exprimer des attentes différentes quant à l'avenir de la cité, car, il n'y a pas de « politique » sans la libre confrontation de ces attentes.
Les élections calamiteuses de juillet 2009 ont fini par faire le lit de l'autocratie, de l'arbitraire et de la captation des fonds publics par le clan de l'homme fort de Mpila, tout en dressant un persistant obstacle à la formation d'une légitimité des institutions représentatives. C'est avec une aisance déconcertante que ce régime sans réelle légitimité, déstabilise les membres de l'opposition pour une ténébreuse affaire de coup de feu qui serait tiré lors des manifestations du 15 juillet 2009. On arrive peu à peu à une espèce de démission collective qui ruine la volonté populaire et l'empêche de réclamer des institutions susceptibles de protéger les citoyens.
En faisant table rase sur les acquis de la CNS , les dirigeants actuels se sont doté en 2002 d'une nouvelle constitution, taillée sur mesure. Cependant, les rédacteurs de la dite constitution étaient beaucoup guidés par l'obsession de la stabilité politique qu'incarnerait un « Homme fort », en rejetant tout bonnement aux calendes grecques, la mise en place d'un climat propice à l'éclosion des valeurs, par une paix juste. Cette constitution confère au Président de la République une posture quasi monarchique plus ou moins souhaitée à l'issue d'une guerre, mais qui est devenue de plus en plus archaïque.
Tout est donc mis en uvre pour encourager l'opinion à s'en remettre à un Prince plutôt qu'à accorder sa confiance à des institutions qui par définition sont abstraites. Cette situation entraîne une personnalisation du pouvoir, faisant ainsi de l'ombre aux mécanismes représentatifs et sapant toujours plus leur nécessaire légitimité.
Si un chef de tribu, Président de comité, Patron de petite entreprise, ou un Meneur de bande peut exercer tout seul le pouvoir dans un petit groupe social, le pouvoir se divise nécessairement entre plusieurs gouvernants dès que le groupe s'étend. C'est vrai pour un Etat. Un gouvernement au sens large du terme est cet ensemble de gouvernants, cette petite communauté dirigeante à l'intérieur de la grande. Or, en dépit de l'hypertrophie de la cour mpilienne ( pseudo conseillers, ministres, autres collaborateurs adeptes de l'allégeance etc..), Sassou semble être isolé en tout point, d'autant plus que tout repose exclusivement sur lui.
Il a mis en place un système dans lequel il serait le seul à générer les idées et à les exécuter. Comme il n'a aucune ambition pour son pays, il ne fait ni l'un ni l'autre. De même, ceux qui devraient jouer leur rôle dans l'initiative et dans l'exécution, ne le font pas ; et pour cause, ils sont relégués dans des tâches qui relèvent de la pure sinécure. Résultat des courses : la culture rétrograde du « Ledza lenua » a pris le dessus sur les principes élémentaires de gestion de la cité.
Or, nous avons un système rigide, difficile à améliorer sans heurter les intérêts du clan des prédateurs. Et loin de consolider des perspectives intéressantes pour la jeunesse, le Congo assiste impuissant, à la fuite des cerveaux. Les cadres et intellectuels congolais brillants, compétents et honnêtes ont été laissés au bord de la route, les uns tombant dans les consolations dérisoires de l'alcool, les autres repliés dans celles plus douillettes des organisations internationales, l'errance dans les capitales occidentales, laissant écurés, le Congo aux arrivistes pressés et affairistes.
Pour terminer sur une note positive, je reste persuadé que ce n'est pas le temps que prendrait la mise en place des institutions fortes qui compte. En fait, la construction d'une véritable démocratie dans notre pays sera une uvre de longue haleine, nous devons donc mettre tous les atouts de notre côté pour conjurer cette fois -ci les affres de Sisyphe, condamné à faire rouler sur la pente d'une montagne un rocher retombant toujours avant d'avoir atteint le sommet.
Djess Dia Moungouansi.
Le blog de Djess
Perspectives congolaises
http://demainlecongo.oldiblog.com/
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Par djes le 22 Septembre 2009 à 14:47
ALERTE GENERALE AU CONGO BRAZZAVILLE !
Auteur : Résistance interne (Organisation clandestine siégeant à Brazzaville
LA STRATEGIE SUCCESSORALE DES NGUESSO PASSE PAR L'ARRESTATION DES CHEFS DES PARTIS DE L'OPPOSITION
Depuis une semaine, Guy Romain KINFOUSSIA et Emmanuel NGOUELONDELE (le 15 septembre), Michel Marion MANDZIMBA et Bonaventure MIZIDY (le 17 septembre), Ange Edouard POUNGUI (le 19 septembre) sont convoqués dans des conditions dégradantes à la Direction Générale de la gendarmerie selon une procédure dite "de flagrant délit pour coup et blessure volontaires " (sic).
L'interrogatoire qui pour chacun des "convoqués" (dont certains, rappelons-le, étaient candidats à l'élection présidentielle au moment des faits) leur a pris, pour chacun d'entre eux plus de 8 heures, n'est pas supportables et fait montre du peu de considération que SASSOU NGUESSO a pour des concitoyens qui lui ont disputé la présidence de la République au cours d'une élection à l'issue de laquelle il s'est autoproclamé élu dès "le premier tour" alors qu'en dépit du taux d'abstention particulièrement élevé (plus de 90%), il n'a pas réussi à totaliser 50% de votes favorables des 10 % de votants.
La vérité est que face à cette opposition de plus en plus unie et cohérente, le clan des NGUESSO désormais maîtres de tous les postes de souveraineté et de répression de l'Etat à travers le pôle de ministères rattachés à "l'oncle YOKA Emmanuel" veut museler définitivement l'opposition à travers un complot ourdi de toute pièces par le laboratoire militaro-judiciaire de Mpila.
La raison est toute trouvée : "la marche pacifique de l'opposition" le 15 juillet dernier, troublée par la police qui a tiré sur nos patriotes à balles réelles. Et comble de ridicule c'est l'opposition toute entière qui est accusée de "coups et blessures volontaires".Le plus ridicule dans l'histoire est que même des leaders qui n'étaient pas présents à cette marche (tels messieurs Michel Marion MANDZIMBA et TCHIBINDA-KOUANGOU) s'y trouvent impliqués.
Manifestement, SASSOU NGUESSO cherche à mettre le pays en sang pour légitimer son pouvoir .
C'est pourquoi , chers compatriotes, évitons les divisions inutiles.Que ces leaders soient du front ou pas, ils doivent être tous considérés comme opposants à un régime inique et sans scrupule qui veut encore tuer les Congolaises et les Congolais ou arrêter ceux qui pensent que le Congo Brazzaville, notre "Bien commun" peut être géré de façon différente.
Le scénario en préparation est clair et limpide."Le Chemin désespéré d'avenir" veut restaurer le monopartisme prélude à la succession héréditaire du pouvoir au sein du clan des NGUESSO.
Le scénariste "Maître YOKA Emmanuel" est déjà à l'uvre (le procureur de la république étant monsieur AKIERA, cousin germain et son propre directeur de cabinet ).
Chers compatriotes réveillons-nous ; l'union fait la force, les Congolaises et les Congolais souffrent et nous interpellent sans distinction d'ethnie ou d'affiliation politique.
Si l'opposition est décapitée, nous mettront longtemps à nous réorganiser. Pendant ce temps le pays est en cours de privatisation générale.
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Par djes le 18 Septembre 2009 à 14:11
En finir Pour de Bon avec cette bête immonde quest la FrançAfrique
Par : TEIGA NPIENIKOUA TEIGA
Le succès électoral dAli Bongo a montré quil était bien difficile déchapper à linfluence française. Même si, ici ou là, des dirigeants tentent de sen débarrasser.
Il aura suffi que le doyen dâge des chefs dEtat africains, Omar BONGO ONDIMBA, disparaisse, en juin 2009, après presque quarante-deux ans de règne, pour que lAfrique et le monde découvrent que le Gabon était un petit pays où tout le monde voulait devenir président.
Outre Ali BEN BONGO ONDIMBA, une vingtaine dautres candidats étaient en lice pour la succession de celui qui aura, à lui tout seul, symbolisé la FrançAfrique après la mort du président ivoirien Félix HOUPHOUËT-BOIGNY qui a régné sur la Côte-dIvoire de 1960 à 1993. Parmi eux figuraient dillustres inconnus et des personnalités comme le père Paul Mba ABESSOLE, Pierre MAMBOUNDOU, André MBA OBAME, lex-Premier ministre Casimir OYE MBA, pour ne citer que ceux-là.
Pour un petit pays dà peine 1,5 million dhabitants, une vingtaine de candidats, il faut avouer que cela faisait trop. Mais la démocratie, il faut la respecter jusque dans ses moindres principes. Et, quand des opposants à ce quils appellent la "monarchisation" du pouvoir trouvent à redire au nombre délecteurs dans le fichier électoral plus élevé que celui dhabitants, cela ne peut que donner à réfléchir.
Ali BEN BONGO ONDIMBA, digne successeur de son père, a gagné la présidentielle du 30 août avec 41,73 % des voix, devant André MBA OBAME et Pierre MAMBOUNDOU, qui obtiennent respectivement 25,88 % et 25,22 % des suffrages, confirmant de facto les récriminations, les craintes des opposants et les pronostics de longue date.
Peu importe comment il a gagné, lessentiel est quil assure par sa présence les intérêts de la France.
Les Africains, dans leur immense majorité, ne se faisaient dailleurs pas trop dillusions sur lissue, qui paraissait évidente, avec la victoire dAli BONGO ONDIMBA, à la notable exception des démocrates Gabonais et autres rêveurs dune autre époque qui croyaient dur comme fer en un véritable changement après la mort du père. La violence des émeutes qui ont éclaté à Port-Gentil (capitale économique du Gabon et fief de lopposition), avec leurs corollaires de morts (deux décès), de blessés et le fait que les émeutiers aient incendié le consulat de France, témoigne du fait que beaucoup de Gabonais voient la main de la France derrière lélection controversée dAli BEN BONGO ONDIMNBA.
Les Africains ne sont plus dupes. Ils savent que ce nest ni un Jean-Marie BOCKEL (ancien secrétaire dEtat à la coopération) ni un Nicolas SARKOZY qui vont signer larrêt de mort de la FrançAfrique, même après la mort des Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Omar BONGO ONDIMBA et consorts.
Seuls les Africains ont le devoir de décapiter la FrançAfrique et de réaliser une véritable indépendance qui implique la gestion souveraine de leurs ressources naturelles en vue dune indépendance économique, seul gage dune véritable indépendance politique acquise ou conquise depuis près de cinquante ans, mais qui ne rime à rien.
Très mal perçue par les dirigeants du Niger, doù elle tire lessentiel de son uranium, la France ne pouvait pas saliéner le Gabon, un autre fournisseur duranium, sans être sûr de celui qui prendrait la succession de Omar BONGO ONDIMBA. Sans compter que la "fameuse pompe Afrique" na jamais arrêté de fonctionner avec Total.
La FrançAfrique nest pas morte avec Omar BONGO ONDIMBA. Et pour cause, sur ce continent où de nouvelles générations ont grand soif de changement, ils sont de plus en plus nombreux à préférer des régimes comme ceux du président Laurent GBAGBO en Côte-dIvoire et, après lui, de Mamadou TANDJA au Niger, qui font passer la souveraineté de leur pays tant au plan économique que politique avant même les intérêts de la France ou dune quelconque puissance occidentale.Peu importe la manière avec laquelle on le fait, pourvu que lintérêt supérieur de la nation soit sauvegardé. Du reste, les Africains, qui ont payé le prix fort à la fin des années 1980 pour lavènement de la démocratie dans leur pays, commencent à se demander à quoi cela sert de rester éternellement sous le joug de la France, ce qui est un échec pour lancienne puissance coloniale et les nations occidentales en général, qui, sous prétexte de démocratie et de bonne gouvernance, nont toujours fait que défendre leurs intérêts en diabolisant, au besoin, les régimes et les dirigeants Africains qui leur résistaient, au nom de lintérêt supérieur de la nation.
Dont acte ! Chassez la FrançAfrique par la porte, elle revient toujours par la fenêtre. Aux Africains donc den finir, une bonne fois pour toutes, avec cette bête immonde et importune.
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Par djes le 18 Août 2009 à 13:39
Congo : opposant "assigné à résidence" <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
<o:p></o:p>
Ange Edouard Poungui, vice-président du principal parti d'opposition au Congo, a affirmé aujourd'hui se trouver "assigné à résidence" par les autorités. Selon le responsable de l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), les services de l'aéroport de Brazzaville l'ont empêché vendredi et dimanche de monter dans un avion à destination de Paris.
"A ma connaissance, je suis le seul concerné. Je suis donc assigné à résidence et ma liberté d'aller et venir est violée et bafouée", a dénoncé Ange Edouard Poungui. "Je veux me rendre en France pour des raisons purement personnelles et privées", a-t-il précisé. "Je n'ai pas à me justifier auprès de qui ce soit parce que je n'occupe aucune fonction administrative", a-t-il poursuivi, affirmant qu'il allait "à nouveau tenter de prendre" l'avion ce soir.<o:p></o:p><o:p> </o:p>
Source : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/08/17/01011-20090817FILWWW00278-congo-opposant-assigne-a-residence.php
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