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Par djes le 9 Septembre 2010 à 11:13
Benjamin MOUTSILA nous fait un brillant exposé sur "L'irrésistible ascension du pion de la françafrique " qui n'est autre que Sassou. Il démontre comment les puissances occidentales ont placé Sassou au sein d'un système conçu pour exploiter le pétrole sans encombre sur fond de guerres tribales, afin de divertir les bonnes volontés
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Les malheurs du pétrole Congolais
Rions un peu
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Par djes le 31 Août 2010 à 13:57
Lu pour vous: LES SCANDALEUX SALAIRES DES CADRES DE LA BEAC
La situation à la BEAC est inadmissible et il est temps que la population globale dAfrique centrale (Le Cameroun, la Centrafrique, le Congo Brazzaville, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad) s'y intéresse et au besoin qu'elle se soulève contre cette mafia qui na que trop duré.
Voilà une institution qui se dit celle des Etats membres mais dont le mécanisme de fonctionnement semble aller à lencontre des intérêts des populations.
Selon les premières estimations du Comité de rémunérations crées pour faire l'audit de la boite, pour lexercice 2009, la Beac a enregistré un déficit de 29 milliards de Fcfa. Au 30 juin 2010, ses pertes étaient évaluées à 31 milliards de Fcfa. Sur la foi des observations formulées par les commissaires, six hauts cadres de la Beac (je dis bien 6) sont rétribués à hauteur de 130 millions de Fcfa à eux seuls chaque mois.
Au nom de quelles grilles salariales, un gouverneur de la BEAC gagne 30 millions de FCFA contre 9 millions pour son collègue de la BCEAO ? Un vice-gouverneur et le secrétaire général de la BEAC ont 20 millions de rémunération chacun, et que les trois directeurs généraux perçoivent 15 millions mensuels chacun alors que le vice-gouverneur de la BCEAO ne perçoit mensuellement que 5 millions de FCFA ?
Quest-ce quun cadre dencadrement supérieur de la BEAC fait plus que son collègue de la BCEAO pour percevoir environ 2 millions de FCFA (y compris les salaires du 13ème et 14ème mois) par mois alors que celui de la BCEAO de grade équivalent ne touche que un millions de FCFA ?
Et pourtant, en matière de résultats, on ne peut comparer ces deux institutions, la BCEAO étant nettement devant. Cela se justifie par les innovations récurrentes de cette Banque au profit de la zone de lUEMOA qui avance alors que la CEMAC et la BEAC sont amorphes, et chancelantes. Quelqu'un m'aurait laissé entendre qu'aux rencontres communes qui réunissent les deux banques ou les deux unions économiques et monétaires, les représentants de la BEAC ou ceux de la CEMAC observent un silence de cimetière, tant les débats menés par leurs collègues de l'Ouest ont un niveau généralement très élevé. Cela ne signifie pas bien entendu qu'il n'existe pas dans ces institutions d'Afrique centrale des rares compétences de grande qualité.
La BEAC est véritablement une vache laitière au sein desquels ne travaillent que les partisans et les proches des chefs dEtat des pays membres. Sur les 300 cadres supérieurs que compte la Banque aujourdhui, moins de 10% y sont par compétence. Les 90% ont été parachutés den haut. Les simulacres de test dentrée à la BEAC sont des parapluies pour masquer les placements des chefs.
Une fois de plus, jen appelle au sens de vigilance des populations sur les dos desquels toute cette mafia sopère.
Les scandales financiers à répétition, depuis les détournements au bureau de Paris en passant par des placements hasardeux des fonds sont symptomatiques dune gestion désastreuse et la solution ne pourra venir que dun soulèvement général des populations exploitées.
A l'avenir, en cas de non changement, les populations peuvent boycotter tous les produits et services de la BEAC en guise de mécontentement. Cela pourra se faire en deux étapes en commençant par les banques commerciales qui sont les principaux interlocuteurs de cette institution, puis par les populations.
Si d'aventure cette solution ne les amène pas à changer, des solutions fortes peuvent être envisagées en paralysant les activités des directions nationales installées dans chaque pays.
N'est-ce pas qu'il faut des mesures fortes pendant que nous entrons dans un nouveau cinquantenaire?
Daniel hongramngaye
BP 69742, Ndjamena Tchad
hongramngaye@yahoo.fr
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Par djes le 23 Août 2010 à 16:50<xml><w:worddocument><w:compatibility><w:breakwrappedtables>
Vous avez festoyé ! maintenant changez de cap !<o:p></o:p>
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Au soir du 15 Août 2010, une fois que tous les falbalas trompeurs des festivités du cinquantenaire sont fanés, il ne reste plus aucun oripeau au conquérant Sassou. Les larges manches du magicien sont déchirées et son chapeau est vide. Dans la salle, les applaudissements sont rares, les huées percent et les grincheux dominent. Dans cette représentation, Sassou NGuesso sait quil va devoir enfin se mettre au travail. Mais en a-t-il la volonté ?<o:p></o:p>
L'univers façonné par lui et pour lui
L'univers façonné par lui et pour lui, se mue chaque jour en géhenne. Un insidieux prisme nous renvoie une réalité éculée par le vice. Il fallait jadis pour un Président être vertueux pour être aimé, il suffit pour lui aujourd'hui d'être adulé pour être paré de vertus. Cest une bien curieuse période, propice aux imposteurs et aux fossoyeurs : ils font ce qui est bien vu et non ce qui est bien. Signe de décadence, la tyrannie des manifestations forcées, à la soviétique, fonctionne à l'envers. Le puissant croit tenir en respect le peuple quil accable et qui l'acclame, alors que c'est la foule flatteuse qui enserre son maître dans ses rets: s'il ne bouge pas, s'il nagit pas, elle l'étouffe de disgrâce. Mais il nen a cure, son pouvoir nest pas tributaire dune quelconque adhésion du peuple, il le doit aux armes et à la terreur.<o:p></o:p>
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Or, le génie dun dirigeant devrait être fondé sur ses capacités et ses aptitudes à résoudre les contradictions qui se posent à son pays pendant son règne. Mais cet homme-là les exacerbe, les intensifie à dessein pour annihiler toute résistance organisée face à son funeste projet du « Chemin davenir ».<o:p></o:p>
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Avant comme après les exhibitions pompeuses, les mêmes turpitudes. Du Conseil des ministres à lAssemblée nationale, de Mpila à Oyo, grouille un magma d«aplaventristes» irresponsables et malléables, de délinquants multirécidivistes et de tubes digestifs de toutes sortes que Sassou, sous nimporte quel prétexte de cuisine politicienne, manipule et actionne à sa guise pour satisfaire ses rêves chimériques de monarchisation du Congo. La plèbe, tenaillée par le quotidien, reste de marbre ; les intellectuels acquiescent, les médias étouffés par la chape de plomb mpilienne sindignent et séclipsent promptement ; lopposition se calfeutre dans une résignation maladive. Loyocratie continue inlassablement sa croisade destructrice comme un bulldozer sans freins. Elle malmène, banalise, détruit et samuse avec maestria avec les institutions.<o:p></o:p>
<o:p> Des chantiers mis sur le lit de Procuste
</o:p>Pourtant, une kyrielle de grands chantiers en souffrance est simplement mise sur le lit de Procuste.<o:p></o:p>
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Dès que leuphorie née du taux de croissance du PIB, totalement mystificateur, caracolant autour de 6% pour 2009 et estimé à 13,30% pour 2010, dès que cette sensation daise disais-je, se serait essoufflée, la réalité dune pauvreté agressive reprendra le dessus.<o:p></o:p>
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Un bémol tout de même ! Ces taux de croissance anormalement élevés ne sont pas à mettre au compte de laction gouvernementale. Ils sont essentiellement dus à la valorisation de la rente pétrolière. Par conséquent, ils ne sont pas générés par des dynamiques entrepreneuriales endogènes, subordonnées elles par la politique économique dun système gangréné par la corruption. <o:p></o:p>
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Face aux rouleaux compresseurs des puissantes multinationales pétrolières, les marges de manuvres de nos pays sur le plan pétrolier se réduisent comme peau de chagrin, et nimporte quel dirigeant, même le moins talentueux aurait au moins réalisé cet exploit. On se souvient dun autre despote tropical, Teodoro Obiang NGuema de la Guinée Equatoriale, qui à la faveur dune croissance exponentielle de recettes pétrolières sétait targué davoir réussi le record envié dun taux de croissance du PIB global de .95.3% en 1997 (dont 251,4% pour le secteur pétrolier). Où était son mérite ? <o:p></o:p>
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Quant à laccession de notre pays à linitiative PPTE, tous les analystes sont unanimes : en dépit de lenveloppe honteuse qui lentoure, elle permettra à notre pays de disposer dabondantes ressources financières. Là où le bât blesse cest quune fois de plus, elles ne bénéficieront pas aux secteurs ayant de réels effets dentrainement sur lensemble de léconomie. Encore une occasion ratée, un non- évènement.<o:p></o:p>
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Laugmentation de la masse salariale consécutive à labrogation du décret du 28 décembre 1994 portant suspension des effets financiers à la suite dun avancement ou de toute autre promotion dans la fonction publique, fera subir dénormes coups daccordéon au budget de lEtat. En janvier 2011, le salaire minimum dans la fonction publique senvolera à plus de 25% ! <o:p></o:p>
<o:p> </o:p><o:p>Un catalogue de saupoudrages</o:p><o:p>
</o:p>Un dirigeant inspiré par une démarche prospective aurait mis laccent sur la valorisation des trésors demplois enfouis dans tous les secteurs de léconomie. Ce qui injecterait du pouvoir dachat, qui lui entrainerait laugmentation de la demande intérieure, moteur dune économie. Tirant à hue et à dia, il nous propose un catalogue de saupoudrages sans inventivité. Aucune mesure courageuse susceptible de projeter notre pays dans la modernité, alors que les recettes pétrolières, en mesure de desserrer les contraintes financières crèvent le plafond. <o:p></o:p>
Le grand changement que doit réussir Sassou , et sans doute lui faut-il commencer par là, c'est le sien: être enfin un bon président, qui doit acquérir lidée que nul nest irremplaçable, que lalternance est inhérente à toute forme de démocratie. Il ne doit plus être otage de son clan pour qui, il nest quune chaine dor qui tient un boulet de plomb ; en fait, devenir un homme de cap plus que de cape. Pour réussir cette métamorphose, il lui serait bon d'être impopulaire à lui-même; c'est-à-dire qu'il doit apprendre à s'aimer un peu moins et à aimer son pays.<o:p></o:p><o:p> </o:p>
Décidément, cest méconnaître le Congo que de penser quil serait aisé dinstaurer une monarchie dans un pays où, jusquau retour de sassou par les armes, il a tant fait bon vivre, un pays dans lequel, a priori, rien ne manque, ni la mer bleue, immense, infinie, ni la savane, ni le majestueux grand fleuve, ni le grand Mayombe . Une terre dont les hommes ont un tempérament vif, malin, gai et séducteur, une grande facilité à inventer, imaginer, faire, des qualités qui ne demandent quà être développées, et non rabaissées, reléguées au rang de vieilleries dignes dun Musée qui na pas encore vu le jour, en dehors de celui qui est dédié aux cendres de De Brazza.<o:p></o:p>
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Djess Dia Moungouansi <o:p></o:p>
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Le blog de Djess<o:p></o:p>
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http://demainlecongo.oldiblog.com<o:p></o:p>
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Par djes le 13 Août 2010 à 10:34
CONGO- BRAZZAVILLE- HISTOIRE D'UNE INDEPENDANCE
Un lien particulier unit depuis toujours Paris et Brazzaville.
C'est de cette ville, capitale de l'Afrique Equatoriale Française, que le général De Gaulle lança pour la première fois l'idée d'une nouvelle voie nécessaire pour les colonies, une voie qui mènera aux indépendances africaines.
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/Independances-afrique-cinquantenaire-2010/p-11149-Le-Congo-Brazzaville-histoire-d-une-independance.htmEpisode 3 : L'affaire des disparus du Beach, un sujet toujours tabou
Reportage de Sophie Roussi, Eric Black et Stéphane Huonnic - 12 août 2010<script type="text/javascript" language="javascript"> if (AC_FL_RunContent == 0) { alert("Cette page necessite le fichier AC_RunActiveContent.js."); } else { AC_FL_RunContent( "id", "player-836444941878", "codebase", "http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=8,0,0,0", "width", "480", "height", "418", "src", "/cms/template/swf/player", "quality", "high", "pluginspage", "http://www.macromedia.com/go/getflashplayer", "align", "middle", "play", "true", "loop", "true", "scale", "showall", "wmode", "opaque", "devicefont", "false", "id", "player", "bgcolor", "#000000", "name", "player-836444941878", "menu", "true", "allowFullScreen", "true", "allowScriptAccess","sameDomain", "movie", "/cms/template/swf/player", "salign", "", "flashvars", "file=http://bitcast-b.bitgravity.com/tv5/redacweb/independances_afrique/Congo_Roussi-100812193.flv&image=/cms/userdata/c_bloc/83/83836/83836_vignette_Image-2.jpg&autostart=false&plugins=/cms/template/swf/streamsense_jwp-v1.swf&streamsense_jwp.typestream=vod&streamsense_jwp.programtitle=&streamsense_jwp.episodetitle=" ); //end AC code } </script>Episode 2 : Or noir et inégalités
Reportage de Sophie Roussi, Eric Black et Stéphane Huonnic - 11 août 2010<script type="text/javascript" language="javascript"> if (AC_FL_RunContent == 0) { alert("Cette page necessite le fichier AC_RunActiveContent.js."); } else { AC_FL_RunContent( "id", "player2143292592399", "codebase", "http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=8,0,0,0", "width", "480", "height", "418", "src", "/cms/template/swf/player", "quality", "high", "pluginspage", "http://www.macromedia.com/go/getflashplayer", "align", "middle", "play", "true", "loop", "true", "scale", "showall", "wmode", "opaque", "devicefont", "false", "id", "player", "bgcolor", "#000000", "name", "player2143292592399", "menu", "true", "allowFullScreen", "true", "allowScriptAccess","sameDomain", "movie", "/cms/template/swf/player", "salign", "", "flashvars", "file=http://bitcast-b.bitgravity.com/tv5/redacweb/independances_afrique/congo2_or_noir-100811189.flv&image=/cms/userdata/c_bloc/83/83496/83496_vignette_Image-11.jpg&autostart=false&plugins=/cms/template/swf/streamsense_jwp-v1.swf&streamsense_jwp.typestream=vod&streamsense_jwp.programtitle=&streamsense_jwp.episodetitle=" ); //end AC code } </script><script type="text/javascript" language="javascript"> if (AC_FL_RunContent == 0) { alert("Cette page necessite le fichier AC_RunActiveContent.js."); } else { AC_FL_RunContent( "id", "player1259629161305", "codebase", "http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=8,0,0,0", "width", "480", "height", "418", "src", "/cms/template/swf/player", "quality", "high", "pluginspage", "http://www.macromedia.com/go/getflashplayer", "align", "middle", "play", "true", "loop", "true", "scale", "showall", "wmode", "opaque", "devicefont", "false", "id", "player", "bgcolor", "#000000", "name", "player1259629161305", "menu", "true", "allowFullScreen", "true", "allowScriptAccess","sameDomain", "movie", "/cms/template/swf/player", "salign", "", "flashvars", "file=http://bitcast-b.bitgravity.com/tv5/redacweb/independances_afrique/congo1_histoire_indepe-100810181.flv&image=/cms/userdata/c_bloc/83/83266/83266_vignette_Image-3.jpg&autostart=false&plugins=/cms/template/swf/streamsense_jwp-v1.swf&streamsense_jwp.typestream=vod&streamsense_jwp.programtitle=&streamsense_jwp.episodetitle=" ); //end AC code } </script>Episode 1 : histoire d'une indépendance
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