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Le site africain de "l'intelligence économique"
"Nous sommes partis du constat que l'information n'est pas l'axe stratégique prioritaire dans l'exercice de vos activités et par conséquent, vous accusez un déficit en renseignement économique, et personne en interne n'a la compétence requise pour vous apporter des solutions."
Patrice Passi
C'est le site du Cabinet conseil dirigé par Patrice Passi.
Au coeur de leurs metiers:Intelligence Economique,Management de projet, Ingénierie dAffaire, Management de la Qualité
Djess
Mercredi 20 juin 2007 - 54 rue de Turbigo 75003 - 19h15 - 20h45
Accès : Métro Arts-et-Métiers
CAFES HISTOIRE Entrée libre.
Thème : Regard africain sur les stratégies chinoise et française en Afrique francophone
Contexte géopolitique et géoéconomique
1 - Le continent africain est au centre de la nouvelle géopolitique pétrolière et stratégie de développement des majors ainsi que des puissances émergentes, ce qui est une conséquence directe de la compétition mondiale que se livre les puissances pour la suprématie technologique. En France, en Europe, aux Etats-Unis, au japon, en Chine ce qui se joue, c'est le développement de la puissance, la consolidation des acquis et la conquête de nouvelles « zone de confort stratégique ». La dimension marchande et financière des activités économiques mondiale prend une importance inégalée et la pression concurrentielle internationale touche progressivement lensemble des secteurs dactivités, des pans entiers des économies de tous les pays.
2 - Le marché africain atomisé et fractionné noffre pas de débouchés que les grands groupes internationaux, peuvent trouver dans dautres régions émergentes à commencer par lAsie. Excepté les matières premières.
3 - Le continent est au centre de la nouvelle géopolitique pétrolière et stratégique de développement des majors. La cherté du baril brut et la nécessaire diversification des sources dapprovisionnement donne à lAfrique une importance stratégique de premier ordre.
LAfrique est donc en ce début du 21e au cur des conflits dintérêts dont la violence et la puissance se font sentir dans nos économies, nos quotidiens, nos marges de décision. La curiosité vient du fait quelle subie la guerre économique sans jamais lanticiper, ni disposer des moyens de conduite et de gestion de celle-ci.
De quoi sagit-il ?
Pour la première fois, il sagit de permettre grâce à lanalyse du jeu des acteurs économiques interne et externe, lidentification des menaces et des opportunités provoquées par les rapports de force entre la Chine et la France en Afrique et, plus précisément dans le golfe de Guinée.
La sous région de lAfrique centrale est un des plus importants marchés francophone du Monde, avec près de 300 millions dhabitants, elle dispose aussi de réserves en ressources naturelles de premières importances. Les 7/8ème des ressources pétrolières découvertes ces deux dernières années dans le Monde se trouvent dans cette sous région plus précisément dans le « Golf de Guinée ».
Lobjectif de cette communication du 20 juin 2007 est de mettre à votre disposition une vision globale multidimensionnelle, grâce à notre analyse stratégique du passif historique, des intérêts en conflit ou une meilleure lecture des entrelacements et connivences dintérêts en mouvement.
Pourquoi un regard africain ?
Parce quil est temps pour mieux comprendre ce monde de disposer ou de changer de « verres de lecture » et de cesser dêtre des « myopes stratégiques ».
Parce que nous subissons la guerre économique sans jamais la prévenir, ni mesurer les effets induits, directs et indirects, sans moyens dy faire face.
Mais aussi parce que, face à la forte valeur ajoutée chinoise en Afrique et à son poids économique grandissant, face à limmobilisme français et à la politique du statu quo de la France en Afrique, la réponse stratégique des Etats africains tarde à se structurer ou se faire connaître. Charge à nous d'aérer la pensée stratégique africaine.
Parce que enfin la fonction stratégique des Etats africains est inconnue des décideurs économiques, des stratèges, des chercheurs afro-français, franco-africains. Car, la définition de nos secteurs dactivités stratégiques en termes de souveraineté, dinfluence, et de défense dintérêts économique est muette. Or la mise en uvre de la stratégie chinoise de conquête des marchés africains et la stratégie indirecte française de préservation de ses intérêts et de ses privilèges exigent limmédiateté de lévaluation, de la réflexion et de lanalyse stratégique.
Nos actions généralement faute de vision cohérente et de projection dans le monde ne définissent ou ne comprennent pas ce dernier comme finalité. Disons que souverain dans notre fonction de consommateur des politiques du FMI, de la Banque mondiale et de réel occidentalisé, nous en sommes réduit à faire lexpérience de notre finitude face à lhistoire puisque nous y participons généralement que de façon incontrôlée et incohérente.
Ce nest pas étonnant de constater que tous ceux qui se disent spécialistes de lAfrique soit en grande majorité des « non africains ».
Mon utopie structurante : la fin des myopies stratégiques africaines
La marche du monde impose à lAfrique trois enjeux majeurs : lénergie, la défense stratégique et la mondialisation. Les conséquences de ces enjeux agissent comme des lames de fond en Afrique francophone faisant naître plusieurs interrogations, la plus récurrente est la suivante : LAfrique francophone peut elle prétendre devenir maitre de son destin ?
Pendant combien de temps allons nous sous traiter nos avenirs? nos futurs ?
L'Etat en Afrique francophone na jamais été notre réducteur d'incertitudes, mais un multiplicateur dimpasses, dans une économie de plus en plus complexifiée, dans des complexes stratégiques (zone dinfluence) en mutation rapide. Pour ne pas arranger les choses, lEtat franco-africain na jamais été un "État stratège", chargé de la préparation de lavenir franco-africain. Cet Etat na pas organisé la réflexion, lanalyse stratégique ni proposé lappareil de solutions nécessaire à linsertion des "Républiques soeurs d'Afrique" dans le concert des nations, monde sans morale avec une obligation d'adaptation et une exigence defficacité élevée.
Nos gouvernants savent très bien que sans analyse stratégique et anticipation, il est difficile de comprendre la marche du monde et ses enjeux donc de disposer de moyens de réflexion et daction.
Mais pourquoi cette "dialectique stérile" en Afrique francophone ?
Nous africains, savons que, nayons pas pu imposer notre sens du monde, ni fait partager notre vision du monde, nous agissons peu et réagissons pour survivre.
Objectif de la communication
Pas moins de 48 Etats africains ont envoyé des délégations au dernier Forum Chine-Afrique. La Chine est devenue le « grand frère » des pays africains, en privilégiant une approche « Sud-Sud », en se démarquant de ce qui est ressenti comme le paternalisme dune France donneuse de leçons et ingrate, en montrant quon peut réussir en partant de très loin et sans pour autant se plier à des réformes démocratiques, elle se pose à la fois en modèle et en recours.
Elle a gagné ses zones dinfluences politique en Afrique dAlger à Johannesburg, sa croissance économique provoque une boulimie dénergie et de métaux dont lAfrique regorge ; les biens de consommation fabriqués en Chine trouvent de nouveaux débouchés en Afrique. Elle entre ici en compétition directe avec les pays développés car, les positions prises, le sont aux dépens de la France, des Etats-Unis ou de la Grande Bretagne. Comment cela a-t-il été possible ?
Cette communication vise à :
Accompagner les Etats francophone à accomplir leur mutation structurelle en rapport avec la marche du monde. Nous sommes à votre écoute pour toutes réponses utiles.
Mettre à votre disposition les éléments daide à la compréhension de la complexification croissante de léconomie mondiale, de la guerre économique et ses conséquences directes et indirectes sur lAfrique en général et francophone en particulier.
Créer des lieux de pollinisation mutuelle sur les thèmes suivants : Analyse stratégique, la notion d'handicap global et sévère de développement économique africain, la notion dintérêts africains, les moyens d'un lobbying, la maitrise de l'économie de la connaissance des Afriques, intelligence économique en Afrique...
Comprendre lévolution et les implications des relations commerciales et dinvestissement afro-chinoise, afro-française aux plans commercial, stratégique et du développement.
Présentation de l'intervenant
Patrice PASSY est responsable du cabinet M.I.Q Conseil.
Passionné par « l'Etat franco-africain » il a deux casquettes :
Ingénieur d'affaire, son rôle est de négocier pour le compte d'une entreprise prestataire (zone géographique Union européenne-Afrique francophone) les modalités de réalisation d'une affaire et d'en superviser la faisabilité technico-économique.
Il a élaboré et animé des séminaires et formations sur le management de projet et les spécificités socioculturelles franco-africaines en Afrique francophone et en France, ainsi que des formations sur le management des diversités franco-africaines en entreprise.
Consultant en Intelligence Economique, il a contribué à l'exécution de nombreuses missions de conseils de service en Afrique francophone, en France et en Belgique.
Juriste-criminologue de formation, il est aussi président du Club des Rencontres d'Affaires Franco-africaines, qui est un lieu d'échanges et de mutualisation d'intérêts professionnels.
Enfin, il préside les destinées du Centre Africain de Prospective et d'action, qui s'occupe des conversations stratégiques sur les enjeux et voies d'actions de la diaspora noire en France.
Email : patricepassy@miq-conseil.com
Tél: 01 47 90 01 78 ou
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