• La necessité d'un congo adulte dans une afrique décomplexée





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    La nécessité d'un Congo adulte dans une Afrique décomplexée<o:p></o:p>





    C’est un bond en arrière sans précèdent que notre pays a fait au cours des cinq dernières décennies, elle est passée de la lutte pour l'indépendance et la liberté au combat pour la survie et la réduction de la dette.

    Aux yeux de beaucoup d’observateurs, la pauvreté récurrente semble être une fatalité en Afrique et notre pays n’y échappe pas en dépit de nos énormes potentialités économiques .Nous traînons péniblement, comme un boulet, notre record de médiocrité qui nous classe parmi les pays les plus endettés du monde par tête d’habitant. Sous d’autres cieux, là où la vertu a encore un sens, on en aurait honte, au Congo où ce sentiment se noie tout bonnement dans les méandres abscons de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Espérance" w:st="on">la Nouvelle Espérance</st1:PersonName>, on n’hésite pas à exhiber cette prime à la médiocrité, à tout va, surtout au moment de quémander quelques faveurs auprès des Institutions financières internationales.

    Sans faire une analyse comparée systématique, il sied de constater que l’Amérique latine et certains pays d’Asie nous donnent chaque jour une bonne leçon de souplesse d’adaptation aux contraintes et vicissitudes de la mondialisation. En dépit d’une augmentation exponentielle des recettes pétrolières du Congo, on est frappé par le contraste saisissant entre l’augmentation de la pauvreté de masse chez nous et l’amélioration sensible des indicateurs sociaux partout ailleurs.

    D’innombrables travaux ont essayé de mettre en évidence les pesanteurs culturelles et sociales qui contribuent au déclin du continent africain.

    Par notre culture, les populations adhèrent moins aux idées abstraites, idéologiques que proposent les partis politiques

    Parmi les causes de cette débâcle, on a souvent peu mis en exergue notre espèce d’incapacité à nous projeter en tant qu’entité ou espace culturel distinct des autres civilisations. L’incapacité à adapter nos cultures à la modernité empêche l’émergence d’institutions viables et pérennes.

    Par notre culture, les populations adhèrent moins aux idées abstraites, idéologiques que proposent les partis politiques, alors que le contrat social se construit autour d’un socle d’idées partagé et c’est ce qui fait la différence ou la ligne de démarcation entre les nations qui réussissent et celles gagnées par le retard économique et technologique et la misère de masse. Ainsi, des thèmes mobilisateurs comme « les valeurs positives du progrès » ou l’idée du rendez-vous avec l’histoire pour créer la prospérité pour ses enfants et entrer dans la compétition avec les autres civilisations, doivent être mis en avant.

    Un pays comme <st1:PersonName ProductID="la Côte-" w:st="on">la Côte-</st1:PersonName> d’Ivoire, véritable locomotive de l’Afrique de l’Ouest a été géré depuis l’indépendance pour le compte de l’Elysée, comme si c’était une fatalité de continuer à gérer cet héritage. Rien n’a été entrepris pour concevoir de cadrages susceptibles d’estomper l’entropie des institutions que nous avons eues en héritage. C’est pathétique…

    Alors qu’il devenait urgent d’attaquer la difficulté, on a préféré la gérer. De même, la gestion de l’Etat a été privilégiée à un gouvernement qui prend des réelles responsabilités.

    Une Afrique responsable, c’est celle qui doit se réapproprier les moyens d’échange et de réserve des valeurs délaissés entre les mains de ses partenaires extérieurs, afin de véritablement battre monnaie. Un vestige de la colonisation qu’est <st1:PersonName ProductID="la Zone Franc" w:st="on">la Zone Franc</st1:PersonName> par le biais duquel <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> exerce ses effets de domination monétaire sur les autres Etats membre, doit être démantelé sans attendre, et en concevoir un plus adéquat et exclusivement voué au développement des pays africains.

    Alors qu’il devenait urgent d’attaquer la difficulté, on a préféré la gérer

    La sagesse africaine nous interdit de dormir sur la natte d’un autre, on élimine ipso facto, le risque d’être à la merci des humeurs d’autrui. Nous avons encore en mémoire la dévaluation du FCFA le 11 janvier 1994, décidée et managée de façon unilatérale par <st1:PersonName ProductID="la France. Or" w:st="on">la France. Or</st1:PersonName>, la dévaluation d’une monnaie doit s'inscrire dans une stratégie large de développement économique et non pas être perçu comme le seul élément qui peut répondre aux difficultés économiques.

    Un fait est désormais établi par l’histoire et la pensée, Marx et Lénine la partagent. Hayek, Friedman et Kizner ne sont pas en reste : l’économie de marché et la propriété privée des moyens de production sont les meilleurs moyens d’enrichissement des pays et des individus à la fois.

    Il est par conséquent urgent d’adopter des politiques économiques capables de renforcer la liberté économique et la libre concurrence. A contrario, les marchés protecteurs de rentes et des entreprises monopolistiques, incapables de soutenir la concurrence, ne sont plus adaptés aux exigences de ce siècle nouveau.
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    Les chantres de <st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Espérance" w:st="on">la Nouvelle Espérance</st1:PersonName> doivent comprendre qu’un développement ne serait possible au Congo, que lorsque les populations seront mises dans les conditions qui les rendraient aptes à s’enrichir. Il faut pour cela épargner et intégrer cette épargne dans le processus de production sous forme d’innovations et d’inventions par la technique et la technologie. Au lieu de se spécialiser dans la recherche de l’aide publique internationale ou de considérer sans honte que l’accession à l’initiative PPTE est un objectif à atteindre, il va falloir prendre des dispositions élémentaires pour stimuler l’épargne et mettre en place des mesures susceptibles de décourager la fuite des capitaux. Seule une démarche courageuse nous aidera à amorcer de perspectives de changement de tendance et mettre ainsi notre pays à l’abri des actes de prédations organisés avec la complicité des Institutions Financières Internationales. Des programmes de stabilisation et de relance économique qu’elles ont prônés jusque là n’ont fait qu’appauvrir nos pays.

    Notre salut passera donc nécessairement par la conception d’un système de gouvernement inspiré de nos us et coutumes, or le seul capable de redonner confiance au peuple tant abusé par des décennies de division et d’exclusion, de violence et de méfiance, d’ethnocide et d’ethnocratie, est celui qui garantirait la proximité entre le mandant et le mandataire, atténuerait le phénomène de domination et de l’exclusion ethnique que l’Etat unitaire actuel a insidieusement instaurée. Le Congo doit par ailleurs s’appuyer sur des leaders charismatiques (il y en a encore !) capables de promouvoir un contrat social basé sur l’amélioration des conditions de vie de la population, une émergence des capitaines d’industrie locaux, mais surtout une abolition de l’esprit de dépendance au plan individuel et collectif.

    Seule une démarche courageuse nous aidera à amorcer de perspectives de changement

    Intensifier et massifier le système de formation, redéfinir nos institutions et proposer des choix économiques osés. Toute action de grande envergure doit être un pari avec l’avenir. Les responsabilités d’un pays adulte, c’est à nous de les assumer et non se cacher derrière des faux-fuyants, comme cela s’est fait tout le temps.

    Au moment où la métaphore village planétaire devient plus que réelle, le Congo doit désormais, chaque jour chercher les voies et moyens qui assureraient sa survie sur cette redoutable planète. Plus qu’une survie, c’est de ses choix que dépendra sa place dans le concert des nations. Un mouvement culturel profond, indispensable à la réalisation d’une vraie renaissance congolaise, doit s’arrimer aux réalités politiques, économiques et non ressasser les idées mortes qui ont tant galvanisé nos grands frères de l’indépendance, telles colonialisme, impérialisme etc.

    Notre pays a besoin de ce rêve qui a toujours été au commencement de chaque civilisation. C’est cette sorte d’épopée qui permit à Homère de donner à <st1:PersonName ProductID="la Grèce" w:st="on">la Grèce</st1:PersonName> et aux Hellènes un rêve de grandeur. Virgile concrétisa le sien en confiant <st1:PersonName ProductID="la Rome" w:st="on">la Rome</st1:PersonName> impériale aux latins.

    Un Congo adulte dans une Afrique décomplexée, c’est celui qui reconnaît ses fautes, qui assume ses errements, qui domestique sa violence désordonnée et qui exorcise ses démons, ses hypocrisies, afin qu’elle devienne raisonnable pour construire la grande nation sur les fondations robustes de l’ethnie dont il faut élargir la notion.

    L’Afrique victorieuse d’elle-même sera redoutable aux prédateurs de tous bords, à l’inverse l’Afrique sans âme et pleurnicharde telle que nous la connaissons, sera toujours à la merci des politiciens véreux qui se prennent pour des libérateurs.

    Faute d’une âme intrinsèquement africaine, l'ancienne O.U.A. (Organisation pour l'Unité Africaine) et l'actuelle Union Africaine ne resteront pour longtemps, que des clubs de conversation fantoches, qui après avoir fait un pas en avant s’empresseront d’en faire deux en arrière, et pendant ce temps l’eau continue de couler sous les ponts. Dans la résignation, le Congo et l’Afrique verront encore passer, le train de ceux qui font l’Histoire.

    Djess dia Moungouansi        ......15 Août 2006<o:p></o:p>

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    Cet article a été publié sur les sites suivants :

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    http://www.mwinda.org/article/15aout1.html

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  • Commentaires

    1
    djes
    Jeudi 12 Avril 2007 à 01:25
    Les commentaires de Mwinda :
    ...........................................
    ngapami lundi 14 août 2006, 23:14
    Cette question valait bien la peine d'etre posée a Sassou.Vive mon pays.

    penemalela mardi 15 août 2006, 00:13
    Djess merci de nous avoir donné un bel aperçu de la nouvelle déspérance de Mwene Lekufe likah mingonga mwana mba poroporo. Dieu qu'elle est belle cette désespérance qui montre un nord de notre pays tout nu, en friche comme l'est la mentalité de nos politiques de tous bords qui se nourrisent sur le dos du peuple comme des saprofites. Que ceux qui croient que le nord du pays est privilégié par rapport aux autres régions se réjouissent en voyant ces photos qui disent le mépris avec lequel nos frères sont traités. Vive mwene lekufe, oyé oyé soutien !

    GODEFROY mardi 15 août 2006, 01:30
    Bon ke dernier papier de viodi...ne semble pas rejoindre ma vision des choses. En revenche, je partage le constat de Djess sur le manque d'imagination d'une élite africaine, en gébéral puis de notre incapacité de risquer en particulier. Oui, les africains, en particuliers, les élites congolaise n'ont fait que gérer. Sous la période la guerre froide nous nous sommes contenté de l'antagonisme EST-OUEST, sans penser notre propre histoire, nos institutions, en fonction des processus sur lesquels nous aurions pu avoir plus de prise. De l'importation des systèmes et croyances que nous avons replanter dans notre organisation, nous n'avons que gérer des recettes que nous n'avions pu intégrer. Nos relation tutélaire avec les pays pourvoyeurs de modèles de développement qu'il prétendraient soutenir. Dans cette dépendance, les leader comme Nkrouma n'ont pas eu de réel échos une fois des décennies passées. Moi, je ne milite pas pour des modèlisation toute faite. Je suis plutôt pragmatique. Un modèle de développement ne peut s'instituer qu'à partir des ressources disponibles. Cela ne veut pas dire qu'il faut s'abstenir d'impulser d'autres vision du développement.

    GODEFROY mardi 15 août 2006, 01:53
    Voilà pourquoi je reste persuader qu'une réforme de l'Etat constituera une occasion pour repenser notre société autrement. La réforme permettra de mieux valoriser ce qu'il ya au congo. La belle plaine du nord de mon pays sur la photo me laisse admiratif. Mais ces ressources naturelles ne peuvent réellement faire partie du dynamisme territorial que par des acteurs proches de la localité, ayant une affinité avec le coin, et désirant s'investir à partir d'un positionnement local que doit soutenir l'action des pouvoirs publics en vue du développement local. Les moyens viendront de la repartition du pouvoir sur le territoire de la république. Alors, il faut rapprocher les instances décisionnelles des lieux où doit se déployer une action. Le prinicpe de subsidiarité, qui doit guider l'action du centre et des différents financeurs, aidera à mieux cibler les projets. Oui, il faut une culture de projet, et abondonner la redistribution automatique, souvent sans impacts sur le développement. Pour cela, il faut des élus responsables devant des électeurs, qui les contrôlent, appuyés par des contrôles que nous consolideront. NOTRE DEMARRAGE VIENDRA DE CE QUI SE PASSE DANS NOTRE PAYS PROFOND, CELUI QUE LES CAMERAS NE REGARDENT PAS SOUVENT.

    GODEFROY mardi 15 août 2006, 02:26
    Oui djess, il faut un contrat social. Un pacte, comme je l'ai dis une fois. Créons en les conditions. Pour sortir des abstractions, il faut réflechir et s'accorder sur des changements pour dynamiser notre société, et qui doivent faire consensus. On ne débattra que le contenu des transferts de compétences. Par exemple, quel est l'échelon pertinent pour agir sur la santé des citoyens? Es-ce le PCA, la commune, le département? Le primaire relevera t-il toujours de l'Etat central ou faudra - t-il le transférer à la commune, en lui donnant des moyens nécessaires pour faire face à son entretien. Et puis n'oublions pas que la liberté réelle d'administration des collectivité pourra générer un génie allant jusqu'à des coopérations internationales décentralisées, respectant les compétences de l'Etat. Cette reforme n'aura pas qu'un effet de gestion pure. En effet, en responsabilisant les chefs de districts élus, nous déplacerons les enjeux politiques, en partageant les responsabilité et diversifiant les instances de decisions . Pour finir, la plus grande PARALYSIE DE NOTRE DEVELOPPEMENT, que ne peut seuls entreprendre les bars et salons coiffures de brazza, est cette CONCENTRATION DE POUVOIR. FIN

    Gervais Mboumba mardi 15 août 2006, 03:10

    Sommes-nous vraiment independants? Quel est le vértitable signe de cette indépendance?

    Ces questions sont celles qui trottinent dans ma petite tête de nègre qui pense que:l'indépendance dont on parle n'est pas totale.Il y'a bien de raisons qui me poussent à m'interroger, car après avoir acceder à la souverainété nationale et internationale,le congo semble battre de l'aile à cause de sa situation économique et politique qui restent soumise à l'ancien colonisateur qu'est la France qui a toujours envoyé des armes,des faux dirigeants comme sassou Nguesso et sa horde d'amis.Tant le pétrole pour cette France est l'élement indispensable pour dicter sa loi,que le congo et ses congolais n'ont rien à gagner et reste sous sa domination.Le niveau de vie ne diffère guère de celui de 1950 .Les écoles , le travail,la santé ,sont loin d'être acquis et l'on continue à faire du troc.Qui sommes -nous dans ce pays vraiment?
    Des pauvres assis sur des mines d'or.
    vive la démocratie! vive le congo!

    GODEFROY mardi 15 août 2006, 03:16
    Au delà des incantations et résolutions que nous pouvons entretenir, sachons que les changements institutionnels peuvent induire les stratégies des acteurs. 1 pouvoir territorial fort peut ruiner les prétentions des leaders centraux que nous avons, chez qui le pouvoir consiste à occuper le centre pour gérer des dividendes pétrolières et ainsi maintenir leur vision megalomane de la gestion publique. Nous savons que près de 75% de notre territoire est sous administrée. Oui, beaucoup de nos compatriotes passent des mois sans vivre l'action de l'Etat. En cassant l'atrophie concentrationnaire du pouvoir, le Député ne sera qu'un acteur parmis tant d'autres en concurrence avec 1 Elu qui, grâce à une ONG, a implanté une pompe à eau irrigant tous les champs du village. Il faut une concurrence des élites que le suffrage le plus populaire possible confortera en créant des contraintes diverses entre les politiques. L'imagination et la compétence pourraient trouver là une place. Ainsi de "ébonga ébonga té toujours meilleur", nous passerons une autre culture politique. Envisageons le politique à travers le vécu des diagnostic sérieux, le vécu des gens en mobilisant notre imagination et nos ressources. Là, nous créeront notre propre histoire.

    GODEFROY mardi 15 août 2006, 03:56
    Dans ma posture qui sembler hyper pragmatique, nous aurons l'impression que j'exclus du champs politique les discours tribuniciens. Evidemement, je les intègre. Mais les ceux-ci, comme ceux de ngouabi n'auraient du sens que si dans l'imagination de ses recepteurs, la lutte était comprise comme telle. Or même dans les instances dirigeantes du PCT, cette lutte des classes n'a pas été si structurante que cela. Autrement, Ngouabi ne serait pas mort. Ce ne sont pas des marxistes qui ont tué Marien, mais des " tout sauf Marxistes", puisque M.Débat qui rejoignanait Marien était plus proche de cette lutte que Yombi. C'est pourquoi, j'ai toujours pensé que les discours sur la citoyenneté ne valent rien sans volonté politique de cohésion sociale, érradicant les carences sociale et culturelles chez beaucoup qui ne pourraient s'imaginer dans une république. Le vote éthnique prospérera toujours avec l'éloignement des "citoyens" de l'action de l'Etat. D'où, un rapprochement du services public local, que ne peut soutenir que la réforme, structurant notre société autrement, et s'assurer de la recevabilité d'un discours tribunicien anti-françafrique. Autrement, il restera une rhétoriques des élites. Mais rassurez-vous, je SUIS ANTIFRANCAFRIQUE.

    GODEFROY mardi 15 août 2006, 12:52
    Je comprends très bien que penser les régulations par des réformes ne soit pas un thème mobilisateur dans une conjoncture de crise économique et sociale, qui exigerait, vu le régime MPILA, une forte politisation du débat. Mais cela dépend de la vision des élites. Souvenons nous que dans la crise de Mai 68 en France, la jeunesse dénoncait, implicitement, l'autorité d'1 pouvoir qui n'intégrait pas la participation comme contrainte de décision du centre politique. Le gaulisme historique et autoritaire se voyait par là critiqué et villipendé. D'où, sous Pompidou et Giscard, la participation via la promotion des associations et la réforme de l'Etat, seront des thèmes marquant l'agenda politique. Vous voyez aussi ailleurs, comment d'une révolte très politisée, avec une effervescence intéllectuelle, on en vient à réformer en 1982? L'échec du réferendum de Gaulle sur la participation rejetait plus ce Gaulisme que le contenu du texte. C'est 1 mécanisme propre au référendum quand celui qui soumet le texte ne PLAIT plus. Nous l'avons vu aussi avec CHIRAC avec la constitution européenne. Ainsi, le départ de sassou ne doit être une fin en soi, comme nous l'avions cru au lendemain de la CNS.

    GODEFROY mardi 15 août 2006, 13:05
    C'est parce que nous auront donner plus de VISIBILITE aux territorires, donc aux acteurs qui les animeront, que les dérégulations difficilement "cernable" au regard de cette mondialisation seront mieux réappropriées territorialement. Voilà, c'est simple:partager le pouvoir, non pas sectoriellement, mais territorialement. L'ETAT restera UNIQUE, même s'il faut achever la déconcentration de ses services localement. Le Préfet ne sera pas un gouverneur d'Etat, comme aux USA. Mais celui - ci devra compter avec une dynamique politique, économique et sociale impulsée par les élus locaux qui seront là pour mieux développer leur territoires. Le pétrole que Mpila affectionne tant sera une ressource du Centre. Le Kouilou percevra des taxes diverses et se battra pour en avoir davantage, mais n'empietera pas sur la compétence de l'Etat qui restera le seul échelon devant les sociétés pétrolières, tout comme le bois et d'autres ressources de grande exploitation. Le principe de perrequation, les secteurs vitaux (enseignement, santé, culture, recherche, agriculture etc...) dans les départements sera institutionnalisé, mais les fonds gérés localement par des exécutifs élus, donc plus enclin à faire attention.

    GODEFROY mardi 15 août 2006, 13:22
    POUR FINIR, quel est le lien entre mondialisation, gouvernance, développement? Puisque nous ne pourrons plus nous contenter des dogmes capitailistes, marxistes, libéralismes etc..., l'émergence des scènes d'action nouvelles qu'impulsera le changement d'échelle de décision mettra en lumière des potentiels susceptibles de mieux s'approprier ou intégrer les enjeux du développement durable, sensibilisera mieux la communauté internationale, ONG et autres acteurs interessés à ces enjeux. Là, ceux qui y sont positionnés seront des ELUS importants, puisque ayant la reconnaissance des acteurs qui ZAPPENT un Etat central lointain, lourd et parfois corrompu en raison notamment de l'opacité des circuits d'acheminement des décisions et financemets destinés à se déployer localement. L'autre facteur, c'est la redistribution des prérogatives où se pense la vie des citoyens. Ainsi, le Président du Conseil Départemental pourrait, dans le cadre de ses compétences, bloquer une transaction nuisible aux populations dont il est mandataire(déchet nucléaire du kouilou). Notre maturité viendra d'un savoir accumulé dans le temps et dans tout l'espace du Congo, grâce à la richesse des pratiques décentralisées, le tout pour le bien de la SOCIETE TOUTE ENTIERE

    U'NTOT' U'NZAMBI mardi 15 août 2006, 13:23
    En ce 46ème anniversaire, mes pensées vont droit d'abord, à toutes les congolaises et congolais victimes de la barbarie humaine.

    Ensuite, à mes compatriotes (société civile, opposition déstructive ou constructive et majorité présidentielle).

    QUE CE 46ème ANNIVERSAIRE APPORTE A NOTRE BEAU CONGO, TOUT CE QUE L'HUMANITE A CREEE DE MEILLEUR.


    VIVE CE 46ème ANNIVERSAIRE!

    VIVE LA VRAIE DEMOCRATIE!

    VIVE L'UNITE DES ENFANTS DU CONGO!

    VIVE LA REPUBLIQUE!

    QUE DIEU BENISSE NOTRE BEAU CONGO!



    Claude LOEMBET U'NTOT' U'NZAMBI


    cherie mardi 15 août 2006, 15:26
    "L'indépendance, ce n'est pas une récompense, c'est une responsabilité."


    kinkala mardi 15 août 2006, 19:49
    Les réactions kilométriques de GODEFROY commencent à me donner sommeil.Pouvez-vous être bref et circonspect dans vos notes Mr?J'ai l'impréssion que vous vous ennuyez parfois chez vous et mwinda vous permet de se defouler.À lire toutes les salétés que vous venez de deverser là,je doute fort de votre congolité de coeur,excusez-moi mon frere,je n'ai rien contre votre personne,mais soyez bref svp ds vos notes et tenez des propos patriotiques.La culture kamikazale n'est pas congolaise,je le dis en faisant allusion à toutes vos interventions en generale.
    Vive le congo et abbat le terrorisme!

    Miadika Bounsana mardi 15 août 2006, 21:07
    Merci Djess, merci Ange Marie Malanda, et merci Veldilavilouka pour vos articles auxquels je voudrais ajouter certains actes concrets saillants posés par L'homme des masses et des actions concrètes, Sassou, de 1968 à ce jour.
    -a/ le premier acte posé par Sassou est un acte de rébellion. En effet le 31 juillet 1968, il a été libérer le Capitaine Marien Ngouabi détenu au camp de la gendarmerie de la milice à Bacongo.
    -b/ ldu 17 au 22 mars 1977, il assassine respectivement les Présidents Marien Ngouabi et Alphonse Massamba-Debat, ainsi que le Cardinal Emile Biayenda.
    -c/ en 1979, il fait son coup de palais contre son ami le Président Joachim Yomby-Opango.

    Miadika Bounsana mardi 15 août 2006, 21:16
    -d/ en 1984, il fait poser des bombes à Maya-Maya qui font plusieurs morts et blessés. Il fait juger et condamner ses boucs émissaires Ndalla Graille et Jean-Pierre Thystère Tchicaya.
    -e/ en janvier 1992, il tente avec la complicité d'ELF et des généraux Jean-Marie Michel Mokoko et Mabika, un coup d'état contre le Gouvernement de Transition issu de la Conférence nationale Souveraine, dirigé par le Premier Ministre André Milongo Tsatouabantou.
    -f/ fin mai 1997, il va provoquer les populations d'Owando. Des gens sont tués par Engobo et Aboya qui vont se réfugier chez Sassou à Mpila.


    Miadika Bounsana mardi 15 août 2006, 21:51
    enfin,
    -g/- le 5 juin, sous prétexte d'avoir été réveillé, et aidé par ELF et des mercenaires, il déclenche et perpètre le coup d'état le plus meurtrier du Congo. Il détient par devers lui, des armes de guerre comme des roquettes.
    -h/ en septembre 1997, dans une interview au journal Libération, il déclare être capable d'embraser l'Afrique Centrale.
    -h- en 1998, il fait bombarder les régions du sud (Bouenza, Lekoumou, Niari et Pool) et commet des violences génocidaires sur les populations de Bacongo et de Makélékélé.
    Sans oublier qu'en 1993, il fournit des armes à Kolelas qu'il incite à créer la milice "ninjas", qu'il donne 10 millions de francs cfa pour créer et installer la Radio Alliance à Bacongo, et qu' enfin il séquestre chez lui à Mpila le ministre Saturnin Okabe qu'il ne libérera que sur intervention de Anatole Kondo et parce qu'il ne veut pas avoir des problèmes avec les Makouas.

    Gervais Mboumba mardi 15 août 2006, 23:52

    Mon frère Madika Bounsana.

    vous êtes une valeur,un étalon de la mesure politique.
    Vos revlations vont dans le droit fil de la situation que le congo vit.
    Certains de nos concitoyens acclament,jouissent d'esprit et d'âme en admirant sassou le criminel.
    Je crois que la vérité est celle là que vous venez d'étaler.
    Merci pour que certains conglais égarés sachent réellement qui est le responsable de nos malheurs.

    une fois de plus merci mon frère.

    vive la démocratie! vive le congo !

    marnickm mercredi 16 août 2006, 12:21
    je suis du même avis que Djess sur le point selon lequel, nous Africains, n'avons pas le souci de la chose commune et surtout, ne savons pas anticiper sur le lendemain comme l'on fait et font les Nation développées.
    cependant, ne suis pas d'accord quand vous évoquez l'économie de marché comme la seule arternative et l'entreprise privée comme la solution. Si nous observons ce que fait le clan NGuesso, nous pouvons le classer dans le cadre d'une démarche individualiste et, ils ouevrent actuellement à faire fructufier ce qu'ils ont acquis dans l'illégalité et le meurtre. N'oublions pas aussi que la première préoccupation du liberalisme, est la recherche assidu du profit comme l'est le capitalisme lui-même.

    notre mal est uniquement HUMAIN, nous n'avons pas eu cette chance si je peux le dire ainsi, d'avoir à la tête de notre pays, des Hommes ayant en tête l'amélioration du bien-être de leurs concitoyens

    MAVULA mercredi 16 août 2006, 21:16
    Quel bilan?

    Mwéné vendredi 18 août 2006, 09:45
    De quoi?
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