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Juillet 2009... Les grandes manoeuvres
JUILLET 2009 LES GRANDES MANUVRES.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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« Le dialogue républicain », conforme aux trois vertus républicaines définies par Montesquieu («liberté, égalité et frugalité») na pas eu lieu. Et «celui» qui revenu aux affaires par la force des armes, sest évertué à ôter cette lueur despoir jamais concrétisée en raison de la facétie et de la morgue des gens absorbés par la versatilité, la mondanité et lexcès de confiance, mais surtout enivrés par des recettes pétrolières abondantes. Les évènements de Pointe-Noire et la crise mondialisée auraient dû alerter ces gens-là grisés par le zéphyr du luxe, au moment où le peuple congolais, ébranlé par le tourbillon des contingences de la vie, peine à subsister.<o:p></o:p>
A quelques semaines de lhypothétique élection présidentielle, un climat lourd prévaut au Congo-Brazzaville, des scenarii à foison. La configuration du marigot politique congolais actuel donne à peu près ceci :<o:p></o:p>
Laile Noumazalaye incarnée par Isidore MVOUBA qui rappelons-le, a toujours fait partie de cette obédience, était linitiatrice de la vraie « concertation nationale » qui aurait dégagée un horizon clair avec la participation de lopposition responsable représentée par DZON, POUNGUI, KINFOUSSIA et dans une certaine mesure Marion MANDZIMBA. Nen déplaise à Miokono qui estime que nul navait le monopole de lopposition. Mais lopposition est une démarche responsable qui privilégie lintérêt général au détriment des ambitions égoïstes. Un vrai dialogue aurait permis que toutes les questions relatives à cette élection capitale soient mises sur table pour arriver à un consensus qui consoliderait la fameuse paix qui est devenue le leitmotiv des chantres de la Nouvelle Espérance. Toute fois, cétait sans compter la boulimie du pouvoir de Sassou et de sa cohorte de fils et neveux qui n'ont jamais été partisans de ce dialogue. Le pouvoir sinon rien, même sil faut vendre tout le pays. Donner toute la latitude à Mvouba qui nétait pas contre la nomination de Aimée Mambou Gnali au poste de vice président lors de cette concertation, équivaudrait à lâcher du lest et à perdre un certain nombre de prérogatives. <o:p></o:p>
Ceux qui prétendent faire partie de « lopposition constructive », étaient probablement animés dune bonne volonté, puisque le pouvoir leur avait fait miroiter la mise en place dun gouvernement dunion nationale, à lissue de cette concertation, le dit gouvernement préparerait lélection présidentielle de juillet 2009. Résultat des courses, une fois de plus, ces naïfs ont été désabusés par Sassou et son clan qui nont cédé aucune parcelle de pouvoir.<o:p></o:p>
Deux postures se dégagent : ceux dont lactivité politique depuis la chute du régime de Lissouba a toujours été guidée par la trahison ou dassurer le faire valoir du régime de Sassou. Munari, Mbéri Martin, Tamba-Tamba incarnent cette ligne. Leur avenir politique est désormais lié à celui de Sassou dautant que leur aura dans leur fief de Mouyondzi sest réduit comme peau de chagrin. Le chemin de Mpila et de Oyo leur est ouvert jour et nuit, malheureusement, à moins de jouer le rôle marginal qui leur serait imparti le moment venu, Sassou sait quils ne pèsent plus grande chose sur léchiquier politique. Or, il ne sattache à une marionnette que lorsquil est convaincu que ses ficelles sont susceptibles dengranger des retombées politiques quantifiables et indiscutables. Le congrès « de la réunification » de lUPADS, mort né et financé en grandes pompes par leur mentor, dans le but de désarçonner lélectorat du Niboland a tourné court.<o:p></o:p>
De même, les prétendues rivalités entre les descendants du royaume téké ( Dzon, Miokono, Ngouolondélé) sont le fruit de l imagination des officines de Mpila aux fins de déstabiliser cet électorat à la discipline légendaire.<o:p></o:p>
Dautres tenants de cette « opposition constructive » que sont Miokono, Bokamba, Yhombi ou Fylla, rivalisent dimagination pour consolider leur allégeance au pouvoir de Mpila. Finalement, cest la désillusion qui a pris le pas sur lespoir de simplanter dans loyocratie en cherchant à damer le pion à ceux là qui se battent bec et ongle pour une véritable alternance au Congo. Chacun se justifie comme il le peut, mais tout compte fait, lhistoire, seule juge des temps donnera une lecture sans concession de leur action qui à mon avis ne sera pas retenue dans les pages glorieuses de notre pays. Face à celui qui a plongé notre pays dans la misère effroyable, accepter un dialogue nest pas en soi signe de faiblesse, mais létat apocalyptique actuel de notre pays exige un vrai dialogue.<o:p></o:p>
Nous avons un contexte qui sied à un tel dialogue. La cabale menée par la presse internationale contre ce monarque qui dispose par exemple de 112 comptes en France, donne la dimension du désaveu et, ceux qui saccrochent encore à ce pouvoir ont tout faux. Le monde change, les acteurs mêmement. Sous Sassou Nguesso, le Congo connaît vingt cinq années dun pouvoir liberticide, inégalitaire et boulimique qui a fini par réveiller soudain la conscience des congolais pressurés et foudroyés par londe de choc des promesses non tenues, remplacées par des projets mal ficelés, quitte à sacrifier le destin de tout un peuple plongé dans la précarité. Espérons que ce peuple réveillé ne sera plus rendormi et réussira à contourner la grande supercherie que lui prépare ce pouvoir en organisant de façon unilatérale les présidentielles de juillet 2009, alors quaucune condition de transparence nest garantie. <o:p></o:p>
Dinnombrables tripatouillages, préludes à un véritable hold up électoral sont chaque jour mises à jour par ceux qui veulent voir. En dépit dénormes sommes dargent indûment mises au service de la communication de Sassou, avec les résultats dun recensement qui défient toute la logique mathématique, personne nest capable de nous expliquer comment des districts comme Ollombo avec une population générale évaluée à 21277habitants peut il se retrouver avec un corps électoral estimé à 25755 électeurs ? ou le district de MPouya avec 9284 habitants peut-il avoir un corps électoral estimé à 9178 électeurs ?(1)<o:p></o:p>
Dire que Fylla ou Miokono ont estimé de façon tonitruante que la plupart des revendications formulées par leur parti respectif auraient trouvé un écho favorable lors du monologue du 14 Avril 2009, on reste dubitatif sur leur réelle motivation.<o:p></o:p>
Pourtant, à travers cette future consultation, le peuple congolais aurait manifestement trouvé loccasion de pansement des blessures dun peuple broyé par la mauvaise foi dun régime cupide, tyrannique, dénaturé et infecté par des transfuges éhontés. Lampleur du désappointement de ce peuple en quête déquité, de justice et de liberté navait pas été mesurée par Sa Majesté. Lui et son clan courent le risque dêtre désavoués et défenestrés par le réveil brusque dun peuple prétendu fataliste, longtemps grugé, humilié et opprimé.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>(1) Voir Conférence de Presse de M. Dzon du 21 Avril 2009.<o:p></o:p>
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Djess dia Moungouansi
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