• GESTION DES RICHESSES NATIONALES : LES EVEQUES S'EN MELENT

                                   

                  

    GESTION DES RICHESSES NATIONALES : LES EVEQUES S'EN MELENT

                                                           

    Faute d’opposition crédible, et face au pillage à grande echelle des richesses nationale par le clan Sassou,  les hommes d’église se mêlent de politique.

    Le peuple se meurt et ronge son frein dans le silence et l’indifférence des politicards cyniques qui caressent dans l’ombre l’espoir de le voir mourir à petit feu.

    Ce peuple que l’on croit vaincu, tétanisé par les affres de la guerre et vacciné contre toute volonté de se battre pour se libérer d’une dictature éhontée, alors que le parfum du Jasmin a du mal à atteindre le Sud Sahara, finira bien par prendre sa revanche, même si la cécité et l’arrogance de la classe dirigeante leur font ignorer les signaux de détresse, prélude d’un grand ras le bol général comme ce qui se passe en ce moment au Burkina Fasso.

    Jouant l’avant-garde, les hommes en soutane, les évêques dénoncent la « mauvaise » gestion des ressources, dans une marche très peu médiatisée qui aurait eu lieu le 29 Mai 2011, peu avant le sommet sur la forêt tropicale qui se déroule en ce moment même à Brazzaville.

    La conférence épiscopale du Congo (CEC) regroupant les évêques du Congo a déclaré dans un communiqué de presse que la société congolaise souffrirait de nombreux maux, notamment la corruption et la mauvaise gestion des ressources dont le pétrole qui constitue la principale source de revenus de l’Etat.

    « Notre société souffre de nombreux maux : au niveau de l’éducation, on constate malheureusement des phénomènes de corruption, dans lesquels sont impliqués beaucoup d’enseignants et de nombreux parents d’élèves qui négocient avec de l’argent les diplômes ou le passage des enfants en classe supérieure », a précisé la CEC dans le communiqué dont la copie a été transmise samedi à Xinhua.

    Le manque du sens du bien commun serait, d’après le communiqué, la cause de conflit social, ce qui constitue une menace pour la paix et la cohésion sociale.

    Au plan socio-économique, précise-t-on, la mauvaise gestion des ressources a des conséquences dans les secteurs de la santé et l’éducation, et accentue le degré de pauvreté chez une plus grande frange de la population (70%), malgré l’embellie financière comme en témoigne son budget, plus de 3000 milliards en 2011.

    Le Congo a accédé en janvier dernier au plan d’achèvement de l’Initiative pays pauvres très endettés (Ppte) qui lui a permis l’annulation de la quasi-totalité de sa dette auprès des bailleurs de fonds.

    Cette annulation ne bénéficierait pas, selon des organisations de défenses des droits de l’Homme au Congo, à la population congolaise estimée à peine à 3,6 millions d’habitants, qui vivent en dessous du seuil de la pauvreté, soit avec moins d’un dollar par jour.

    Source : www.afriscoop.net


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