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    QUELS CAPITAINES D’INDUSTRIE POUR LE CONGO DE DEMAIN ? UN IMMENSE DEFI.<o:p></o:p>

    Qu’un manque de cohérence conduise à une multitude de problèmes n’est guère surprenant. Mais pourquoi ce manque de cohérence ? Là est la question. Pourquoi le régime de Sassou  se pâme d’aise pour avoir  « conquis » le statut de PPTE pour notre pays ? Eh ben, ce subterfuge comme on le sait, ne sert qu’à subjuguer les institutions financières internationales, car, les vautours de « La Nouvelle Espérance »  et de  son avatar  « le chemin d’avenir », s’en donnent à cœur joie et s’acharnent copieusement sur les abondantes recettes pétrolières aggravant chaque jour l’apoplexie de l’économie congolaise.

    Pire encore,  les autorités de notre pays n’ont jamais voulu comprendre  que ces recettes pétrolières exorbitantes sont une chose, mais le développement d’un pays  est une véritable transformation de la société. L’exploitation excessive de notre pétrole  peut aider à créer une économie duale- une économie où existent des poches de richesse-, mais une économie duale n’est pas une économie développée !

    Sans vouloir rentrer dans des détails abscons, il convient de rappeler  que mal géré, l’afflux massif d’argent  peut parfois constituer  une véritable entrave au développement, en vertu du mécanisme que les économistes ont baptisé par «  le mal néerlandais » : l’entrée massive des capitaux  provoque une appréciation de la devise qui rend les importations meilleurs marché et les exportations  plus chères.

    Avec l’abondance de ressources financières, il y a actuellement  une certaine modification des  incitations. L’obsession de ces prédateurs  nationaux se  résume dans une  appropriation de la rente pétrolière  en oubliant les fondamentaux d’une création de richesses. Le corollaire à cet état de fait c’est que ceux qui sont invités à participer au marché de la redistribution de cette rente  ne sont pas inspirés par des investissements viables : on assiste à une course  frénétique  de constructions et d’achats de bâtisses, qui rivalisent de laideur, tant elles sont imprégnées de la misère du peuple congolais.

    Il incombe donc à l’Etat de mettre en place les instruments d’une gestion économique efficace et de créer un environnement organisationnel et institutionnel propice aux affaires. Il doit également encadrer les  lois du marché qui ne peuvent aucunement fonctionner sans  garde-fous et sans organisation.

    La relance du secteur privé dans un cadre nouveau de partenariat avec le secteur public doit passer par la promotion d’une culture entrepreneuriale se substituant à la culture prédatrice et prévaricatrice longtemps véhiculée par « <st1:personname w:st="on" productid="la Nouvelle Esp←rance">la Nouvelle Espérance</st1:personname> » que « Le chemin d’avenir » va mettre à jour.

    Il n’est pas vain de rappeler que le développement du secteur privé ne devrait pas se résumer seulement à la cession de toutes les entreprises du secteur public à <st1:personname w:st="on" productid="la Multinationale Bollor←"><st1:personname w:st="on" productid="la Multinationale">la Multinationale</st1:personname> Bolloré</st1:personname>, mais il faut aussi susciter les repreneurs locaux en promouvant l’actionnariat populaire afin de contribuer à l’émergence d’un capital privé national.  La confiance, élément essentiel dans le monde des affaires est inexistante. Ces autorités pensent à tort que les problèmes congolais seront exclusivement résolus par des investisseurs étrangers en excluant les nationaux.

    De fait, lorsqu’il s’agit concrètement de favoriser, stimuler les créations d’entreprises, les choses deviennent plus vagues. Quelles approches et quelles modalités pour mettre en place des structures à la fois souples et rigoureuses à même de capter une partie de l’énergie du secteur informel pour l’intégrer à l’économie « institutionnelle » ? Les réponses, hélas, sont bien souvent d’essence fiscale, ce qui est tout à fait insuffisant. Pis, cela aboutit plutôt à faire disparaître des pans entiers d’activités, auxquels l’on n’a pas laissé un temps suffisant pour se structurer et évoluer harmonieusement.

    La plupart des entrepreneurs nationaux existants, ne sont pas nés des dynamiques économiques endogènes, mais des logiques clientélistes de redistribution de la rente. Incapables de survivre à la rigueur qu’impose la gestion des affaires, certains disparaissent à chaque alternance politique. « La municipalisation  accélérée », qui n’accélère que le poids des comptes en banque de cette nouvelle race d’entrepreneurs véreux, est un frein d’une puissance insoupçonnée contre l’éclosion des vrais capitaines d’industrie. D’ailleurs,  les pseudos chantiers entrepris par ces vautours de l’intérieur ne survivent jamais dès que l’euphorie de cette funeste campagne s’estompe  et  tombent en ruine.

    Pour donner la possibilité à des talents d’éclore, certains pays ont créé des pépinières d’entreprises, car de même que certaines variétés végétales ont besoin de serre, les entreprises, pour germer et survivre ont besoin du bon terreau. Et, pour rester dans la veine botanique, on peut même ajouter que ces nouvelles pousses ont besoin de tuteurs qui les aident à échapper au maquis administratif toujours susceptible de les étouffer. Au-delà des modes et des crises de croissance, certains exemples devaient continuer d’inspirer. Ainsi, si le Congo ne peut créer sa « Silicon Valley » ou son « Sophia Antipolis », au moins peut-il trouver un cadre - au propre comme au figuré - favorable à la libération des initiatives économiques locales ! Faute de quoi, les soubresauts continueront à agiter notre pays dont les décideurs, parfois bien formés, mais plombés par un environnement malsain, finissent par ressembler à s’y méprendre à un pilote qui, simultanément, accélère avec énergie et freine avec une même ardeur.

    Les nationaux doivent être encouragés dans  la création d’entreprises conçues pour la transformation des produits sur place dans le but de les exporter, car, n’exporter que les produits de base est un véritable acte manqué comme diraient les psychanalystes. Compte tenu des réalités de la globalisation, il est urgent de les intégrer  avantageusement et de changer de modèle de référence en optant pour des pays émergents en pleine possession de leur processus d’industrialisation, exploiter des positions dominantes en inondant par exemple le marché d’Afrique Centrale de produits « made in Congo ». Il faut en outre donner le goût du travail et de l’entreprenariat, tuer le mythe du diplôme qui continue à faire rage dans notre pays, changer de mentalité et se méfier des fonds empruntés.

    Il faut surtout une promotion tous azimuts d’exportation des produits industriels à forte valeur ajoutée. Il faut viser l’exportation. Une exportation pilotée par nous et non par les bailleurs de fonds. L’exemple de <st1:personname w:st="on" productid="la Tha￯lande">la Thaïlande</st1:personname> et son riz peut nous inspirer : en effet au moment de la crise dans ce pays, beaucoup d’entreprises avaient mis la clé sous la porte. Tous ces chômeurs se sont retrouvés à la campagne et se sont adonné à l’agriculture plus précisément la riziculture. Résultat, la production de riz a atteint des sommets jamais égalés. Les thaïlandais ont considéré le riz comme leur pilier central et ont décidé de rebâtir leur économie en s’appuyant sur cette céréale. A partir de ce moment, le riz qui était un élément banal est devenu un produit industriel, sophistiqué. Leur riz devenait prisé à travers le monde et les campagnes se sont retrouvées du coup avec des revenus énormes à l’instar de l’Etat. C’est ainsi que <st1:personname w:st="on" productid="la Tha￯lande">la Thaïlande</st1:personname> a commencé  à relancer la machine, à recréer les banques, les usines etc. il faut citer l’envie de réussir. Il y a un dépassement permanent de soi dans leur esprit que nous n’avons pas encore. Nous ne sommes pas prêts à affronter les difficultés.

    Les abondantes recettes pétrolières peuvent aisément desserrer certaines contraintes financières. Mais il faut auparavant sensibiliser les congolais à l’entreprenariat et reformer le système de formation pour le rendre apte à favoriser l’émergence de l’économie qui est inexistante. Il faut repenser le développement. Cela fait cinquante ans que nous faisons venir les investisseurs. Si nous sommes toujours sous développés il faut s’arrêter, constater l’inefficacité d’une telle façon de procéder et en changer.

    Le goût du travail doit rimer avec la naissance de nouveaux capitaines d’industrie  nationaux. Une subtile distinction  est nécessaire entre ces vautours sans foi ni loi qui vampirisent  chaque jour l’économie congolaise et les authentiques investisseurs nationaux  qui font face à des conditions d’attribution de crédits extrêmement sévères. Ces conditions sont d’ailleurs d’autant plus draconiennes qu’un dérapage du genre de celui du Crédit Lyonnais en 1992-1993, même ramené aux proportions africaines n’a jamais vu le jour au sud du Sahara. Le scandale politico-financier mené tambour battant par  Salu Humberto BRADA n’a été rendu possible que par le laxisme des autorités congolaises au mépris des intérêts des congolais déjà plongés dans une extrême indigence.

    Il est opportun de toujours mettre en avant quelques composants du contrat social qui font avancer une société : les pauvres doivent participer aux gains quand la société prospère, les riches aux souffrances quand elle est en crise. Le Congo actuel ressemble à l’Angleterre du XIXe siècle  où la paupérisation augmentait  alors globalement le pays s’enrichissait. Les taux de croissance  records que connaissent notre pays, exclusivement engendrés par la valorisation de cette rente, n’auront aucun effet positif dans l’amélioration des conditions de vie de la population, sans politique  volontariste du gouvernement. Une célèbre métaphore  nous rappelle que même si  «  la marrée montante soulève tous les bateaux », il n’en demeure pas moins qu’elle projette les embarcations les plus frêles contre les rochers de la côte et les réduit en miettes, surtout  quand elle monte vite.

    Il est illusoire de vouloir s’adapter aux soubresauts de la mondialisation en ne comptant que sur nos recettes pétrolières et sur les investissements étrangers. Dans notre pays, en dehors d’une   main d’œuvre bon marché, nous avons une abondance de produits de base. Ces deux facteurs nous permettraient de jouer pleinement notre partition dans la mondialisation, pourvu qu’ils soient combinés avec intelligence par des investisseurs  congolais.

    D’aucuns diront : encore des théories rébarbatives sans lendemain, l’avenir du Congo serait ailleurs. N’arrêtons pas de réfléchir . « L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit ». Aristote

    Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>

    Le Blog de Djess<o:p></o:p>

    http://demainlecongo.oldiblog.com


    3 commentaires
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    L’attitude équivoque de l’opposition congolaise, parlons-en  sans ambages  !<o:p></o:p>

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    C'est un truisme de dire que le Congo est un pays béni des Dieux avec des ressources naturelles abondantes, c’en est un autre de  se résoudre à accepter qu’on y trouve sans conteste,  l’opposition la plus sclérosée d’Afrique. Comme de coutume,  Sassou s’applique à user patiemment des intrigues pour esseuler les vrais acteurs de ce moment historique que devrait être  l’Alternance. «Presque toujours en politique, les résultats sont contraires à la prévision», Chateaubriand, cette sommité des Lettres françaises avait bien raison. Les M’Poungui, Kinfoussia, Mathias Dzon, NGouolondélé qui devraient être les piliers incontournables de l’Alternance au Congo sont tous chassés du paquebot comme des malpropres. A croire qu’en dehors de lui, tous des chenapans ! Tous des malhonnêtes ! Tous des bonimenteurs d’utopie ! Ils plaident tous pour la détresse du peuple, pourtant souverain.

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     L’arbitraire reprend ses droits et le citoyen  lambda semble retourner à ses propres vomissements car « l’homme des masses »  reste environné d’une engeance composée de grands vautours-pilleurs insatiables qui ont fini par décharner la carcasse du Congo.

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    Il y a peu, à travers une de mes livraisons, je m’interrogeais : « Où est donc passé le plan B de l’opposition congolaise ? ». Je venais de jeter un véritable pavé dans les douves de la politique congolaise pour tenter de dessiller nos compatriotes sur l’attitude équivoque de notre opposition.<o:p></o:p>

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    C’est  donc avec une saine colère que je prends une fois de plus  ma plume  pour m’élever  contre  notre opposition qui ne cesse de se coucher  devant la kyrielle de  dénis de droit  que régime de Sassou lui inflige chaque jour.

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    Etre opposant  est un état d’esprit, qui suppose  une certaine  attitude qui allie   prédispositions au sacrifice et sens de responsabilité. L’ascèse  ou autres affres  sont des ingrédients qui non seulement, tonifient un combat, mais lui donnent un véritable  sens .  Le Matricule 46664  de Robben Island, l’illustre Nelson MANDELA, après 27 ans de privation de liberté,  a forgé ce mythe qui a fini par sonner le glas du redoutable régime de l’apartheid.

     

    Est-il besoin de rappeler que, depuis le retour de Sassou au pouvoir par la force des armes ; nous vivons dans une des dictatures les plus répressives au monde où le simple droit de manifester pour exprimer son mécontentement est dénié au peuple et où sévissent l’injustice qui affaiblit les plus vulnérables, la corruption qui plonge les plus pauvres dans le dénuement le plus total, les rendant incapables de se soigner lorsqu’ils sont malades ou simplement incapables de nourrir et d’éduquer convenablement leurs enfants ?

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    Le peuple congolais attend de l’opposition un leader qui se prononce sur les questions essentielles, qui l’éclaire, demeure constant dans ses prises de positions, qui ne tergiverse pas et qui s’est doté de cet art combinant les actions  visant sa marche inéluctable vers le  pouvoir. Aujourd’hui, si celui-là existe, il doit certainement lui manquer des agents capables de porter son projet et d’assurer l’extension de sa pensée.

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    L’accumulation des faits qui procèdent d’une funeste intention à vouloir coûte que coûte laminer l’opposition ne fait plus de doute ; l’opposition doit-t-elle y prêter le flanc ?

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    Depuis la marche du 15 juillet 2009, suite au désastre électoral avec 5% de taux de participation, Sassou prend un malin plaisir  à  déstabiliser l’opposition. Les principaux leaders ont été harcelés, assignés à résidence pour une enquête sans fondements. De même, certains qui devaient présider une réunion du Front à Dolisie ont été refoulés à l’aéroport Maya-Maya sous prétexte qu’ils étaient interdits de quitter Brazzaville. Mais de quelle enquête parle-t-on quand l’auteur du coup de feu et la victime sont connus ? 

    <o:p> </o:p>

     Mais pourquoi diable se rendent-ils à de telles convocations quant on sait qu’il n’existe pas de justice au Congo ?  La mobilisation des militants de M. DZON lors de la dernière convocation était peut être de nature à engager ce bras de fer  pour maintenir cette  dictature sous pression. Malheureusement, Maître Malonga, dans une interview pathétique, caresse le pouvoir de Brazzaville dans le sens du poil en limitant  le combat de l’opposition aux simples revendications restées vaines depuis belle lurette : l’eau, l’électricité, la santé etc… Une attitude déconcertante qui consiste à reconnaître à Sassou une victoire volée au peuple congolais, sur fond d’apéritif aux contours douteux que leur aurait offert Aimé Emmanuel Yoka.  C’est ahurissant !

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    Deux affaires ont défrayé la chronique  et sont contre toute attente, écrasées par la chape de plomb de ce pouvoir. Le  peuple se sent trahi, abandonné par ceux sur qui il pouvait compter. Doit-on comprendre que le passé pctiste qui hante la plupart de ces leaders de l’opposition,  plomberait  leurs ardeurs par peur de perdre leur confort douillet ?

    <o:p> </o:p>

    Quel est le rôle de l’opposition qui se calfeutre dans un mutisme quand un paisible citoyen, Mangala Sabin Lucrèce a été entrainé dans les geôles  de NDengue qui, avec l’appui du Colonel Obara et la complicité d’un Lieutenant et de deux sergents lui ont fait boire de l’eau de javel ?  En dépit  d’une dégradation de sa santé( il vomit régulièrement du sang et du pus),  rien n’est fait pour porter cette affaire à l’opinion nationale et internationale. La communication, l’axe central du pouvoir reste l’apanage de Mpila  et l’opposition dans ses errements a totalement démissionné.

    <o:p> </o:p>

    Le cas du Général MBaou  jusqu’alors,  illégalement  détenu à <st1:personname productid="la Maison" w:st="on">la Maison</st1:personname> d’Arrêt de Brazzaville, n’émeut personne outre mesure .

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    En dehors des cérémonies à la gloire «  du grand timonier », aucune marche de protestation n’est  autorisée dans une dictature. C’était vrai en Guinée, à Madagascar, au Kenya etc.  Des vrais opposants le savent, un rapport de force se crée et s’aménage.  Au lieu de cela, notre opposition s’est conformée sans peine à   cette espèce d’avilissement. Depuis 2002, elle participe à des élections  même quand elle ne se fait pas d’illusions sur la transparence et la crédibilité des scrutins. De qui se moque –t- on ?

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    L’opposition doit prendre ses responsabilités. Elle doit travailler à se ménager un parcours  héroïque et digne dans l’Histoire. En définitive, on ne trompe pas l’Histoire ! On se bat contre, ou, lâche, on se tait, et on se résigne à en être l’esclave.

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    Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>

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    Le blog de Djess

    http:/demainlecongo.oldiblog.com

     

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    La jeunesse congolaise, se donne-t-elle les moyens de s’ériger en ultime rempart avant  l’abîme ? <o:p></o:p>

    La farce électorale du 12 juillet <st1:metricconverter productid="2009 a" w:st="on">2009 a</st1:metricconverter> emporté aux mille diables, les derniers espoirs de la jeunesse congolaise. L’insigne impéritie du pouvoir actuel, se traduit par la vacuité d’un réel projet mettant en exergue les préoccupations de cette jeunesse. Au contraire,  il   se contente de  distiller à dose homéopathique, une forme  de résignation anesthésiante. Tout le long de l’histoire de notre pays, cette jeunesse a été instrumentalisée par le leaders véreux  qui l’ont  utilisée tour à tour  comme pourvoyeur de voix et chair à canon. Toute fois,  ne devrait-elle pas conjurer ce rôle passif  en prenant son destin en mains? <o:p></o:p>

    C’est de notoriété publique ! « C'est la fièvre de la jeunesse qui maintient le reste du monde à  la température normale. Quand la jeunesse se refroidit, le reste du monde claque des dents. » - Georges Bernanos. La jeunesse a toujours été le  catalyseur des grands évènements que le monde a connus. De la chute du mur de Berlin en passant par les grands  mouvements qui ont permis l’avènement du processus démocratique en Afrique au début des années 90, la jeunesse a toujours été aux avants postes. Celle du Congo, comme toutes les jeunesses du monde, est caractérisée par  cet élan de liberté, et par la propension à prendre de risques, mais elle est également galvanisée par l’idéalisme. Elle avait déjà fait preuve d’un courage extraordinaire lors des premières contestations qui finirent par fragiliser l’autorité du pouvoir du parti unique dans les années 80. En juillet 2008,  en marge des obsèques de J.P. Tchystère Tchikaya à Pointe-Noire, elle nous a également convaincus de son envie à vouloir changer le monde à sa manière.<o:p></o:p>

    Cependant, un regard inquisiteur sur notre histoire récente nous laisse pantois quant  au rôle  de cette jeunesse, dans une période importante de l’histoire de notre pays. On peut affirmer, sans risque de se tromper qu’une  frange non représentative de la jeunesse congolaise, présente à <st1:personname productid="la CNS" w:st="on">la CNS</st1:personname> n’avait pas réellement pris ses responsabilités. Faute de n’avoir fait ni le bilan, ni l’audit de l’Etat du Congo, la dynamique du changement s’était enrayée à sa grande stupeur. En faisant allégeance à ceux là même qui avaient des vieux comptes à régler entre eux, leur énergie avait été insidieusement récupérée et mise au service du mal, notamment pour se faire une virginité et pour satisfaire leurs intérêts égoïstes. Trop vieux d’esprit et de caractère, ces jeunes avaient simplement succombé à la manipulation des leaders, qui n’attendaient pas moins pour masquer leur impuissance et  accéder ou  se maintenir au pouvoir. On connaît la suite…<o:p></o:p>

    Bien que soumise à des forces et  des logiques qui lui échappent parce que dictées par les aînés en mal de projets, il n’en demeure pas moins que cette jeunesse soit à certains égards, créatrice de son histoire. Tout en osant le pari du changement dans la modernité, elle a l’obligation de concevoir des réels projets de société, en tenant compte des exigences de ce siècle nouveau. Tant d’occasions ratées par le biais desquelles, on aurait pu imprimer cette touche essentielle dans l’édification de cette nation, encore hésitante, à mon sens.<o:p></o:p>

    Toutes les victoires ont un prix,  et la jeunesse congolaise doit s’acquitter du sien en s’opposant avec la dernière énergie à la déstructuration délibérée du tissu éducatif , qui est devenue le sport préféré du système actuel. Le but inavoué d’une telle démarche  est connu :  abrutir le citoyen en le privant des moyens intellectuels appropriés susceptibles de mettre en lumière leur incompétence par une analyse des résultats des politiques engagées. Le démantèlement de l’Université de Brazzaville ou le désolant spectacle  des écoles dépourvues des tables- bancs pour un pays producteur de bois, relèvent d’une  impudence qui  n’obéit nullement  à des contingences financières imposées par les Institutions Financières Internationales, il répond à des considérations d’ordre stratégique : anéantir ce pôle de contestation par excellence.<o:p></o:p>

    En imposant un réel rapport de force, les jeunes pourraient intégrer toutes les grandes formations  politiques du pays ou en créer des nouvelles qui épouseraient plus l’air du temps  afin de marquer la rupture avec les pratiques aux relents nauséeux que nos aînés affectionnent tant. Ce changement de cap ne pourra être durable et viable que lorsqu’il ne fera pas l’objet d’un décret, ni croire naïvement à un déterminisme du changement. Il doit être le résultat d’une démarche claire, lisible, osée dans laquelle, le Congo serait le principal bénéficiaire.<o:p></o:p>

    Les Congolais ont en effet trop facilement cru au déterminisme du changement, comme si l’adoption d’une nouvelle Constitution le 15 Mars 1992, suffisait pour impulser le changement de la société. Celle du 20 Janvier 2002,   élaborée pour assouvir les ambitions d’un seul homme, a comme il fallait s’y attendre,  consacré une dictature constitutionnelle.  La tentative d’appliquer aux réalités sociales le postulat déterministe est hasardeuse. Le déterminisme social ne saurait être calqué sur celui des faits physiques. D’ailleurs, l’importance stratégique de la place et du rôle des acteurs dans le processus de changement, notamment cette force de frappe des jeunes, avait été mal utilisée ou méconnue. Les jeunes ne s’imposeront jamais dans ces structures par la simple force du Saint-Esprit. On doit donc éviter toute confusion, comme c’était le cas sous la période de transition dirigée par Milongo ou le rôle de faire-valoir qu’endossent actuellement les jeunes  qui s’agglutinent autour du festin. Tant que les conditions d’un vrai changement ne seront  jamais  mises en place, nous n’assisterons malheureusement qu’à une amorce du changement. Nuance !<o:p></o:p>

    Il est urgent de ne pas s’accrocher au jeunisme, cette doctrine rétrograde qui ferait penser à une rente inépuisable dont le bon Dieu nous serait redevable, ni au déterminisme organiciste, fondamentalement immobiliste. La jeunesse doit plutôt s’appuyer sur une véritable stratégie, adaptée au management de la société systémique et syncrétique qu’est le Congo et ceci dans un caniveau des desseins clairement exprimés.<o:p></o:p>

    Les idées ne sont rien sans réelle stratégie. Les pesanteurs de la société actuelle sont telles qu’il importe de bien redéfinir leurs interactions pour mieux saisir la complexité de notre paysage politique. Ce n’est qu’en saisissant les stratégies élaborées dans les officines de Mpila visant la conservation coûte que coûte du pouvoir, désormais à caractère médiéval, que l’on pourrait élaborer la contre-stratégie idoine.<o:p></o:p>

    Disons-le sans ambages, la présence des jeunes aux commandes des grandes formations politiques n’est pas la panacée, encore faudrait-il qu’elle soit le fruit d’une stratégie lisible. Les jeunes qui se bousculent actuellement aux portillons du RMP par exemple,  n’ont aucune d’ambition pour ce pays, ils sont attirés par les pétro-Cfa  qui jonchent  la cour mpilienne.  Les uns et les autres rivalisent d’imagination pour s’attirer les faveurs du chef de clan et les méthodes les plus basses ne sont plus exclues pour donner du cynisme au spectacle. La jeunesse congolaise a tout bonnement perdu le grand rêve. <o:p></o:p>

    C’est à elle de donner corps à ce rêve,  celui là qui a toujours été au commencement de chaque civilisation. C’est cette sorte d’épopée qui permit à Homère de donner à <st1:personname productid="la Gr│ce" w:st="on">la Grèce</st1:personname> et aux Hellènes un rêve de grandeur. Virgile concrétisa le sien en confiant <st1:personname productid="la Rome" w:st="on">la Rome</st1:personname> impériale aux latins<o:p></o:p>

    Le Congo est à l’agonie, et les Congolais dans leur majorité, aspirent à un réel changement, ils sont prêts à accepter les sacrifices pour justifier cette exigence, pour peu que, cette fois-ci, les jeunes prennent véritablement leurs responsabilités.<o:p></o:p>

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    Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>

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    Le blog de Djess<o:p></o:p>

    http://demainlecongo.oldiblog.com<o:p></o:p>

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    <o:p>Article également publié sur :
    </o:p>

    <o:p> - Zenga-Mambu : http://www.zenga-mambu.com/fiche.php?id=1454</o:p>

    <o:p>- Le Moustique :http://www.congo-internet.com/dossiers/dossiers.php?val=1074_la+jeunesse+congolaise+se+donne-t-elle+moyens+s+eacuteriger+ultime+rempart+avant+abicircme+</o:p>

    <o:p>
    </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

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                 Institutions moribondes ou « homme fort » ? <o:p></o:p>

    S’adressant aux africains, dans un discours sans équivoque à Accra, Barack Obama  rappelait : «  L’Afrique a besoin d’institutions fortes et non des hommes forts ». Plus prolixe sur la question, l’académicien  André VANCHEZ avait déjà donné le ton : « Si rien ne se fait sans les hommes, rien ne dure sans les institutions ».  Difficile de  dire mieux !

    A un évident problème d'incompétence des hommes qui gouvernent le Congo, s'est greffé un autre impedimenta, plus insidieux ; mais plus grave puisqu'il empêche notre pays d'entrer dans la modernité : l’inanité de nos institutions.  Notre pays doit donc, sans attendre, repenser un système, doté des institutions plus rassurantes qui permettraient de concilier d’une part ;  la diversité ethnique et culturelle, de l’autre, la cohésion et la maturité que suppose l'appartenance à une seule et même nation. Même l’alternance, expression de la vitalité d’une démocratie, devient une utopie. Face aux institutions incapables d’assurer une consolidation démocratique, les congolais sont  désormais résignés à attendre un coup de main du Seigneur, tel qu’il soit.<o:p></o:p>

    Inexorablement, notre pays s’éloigne chaque jour des deux principaux  piliers d’un Etat de droit à savoir, la démocratie et <st1:personname productid="la R←publique. On" w:st="on">la République. On</st1:personname> mesure avec impuissance la quantité du sérum de cynisme qui a pénétré les veines de nos institutions pour que nulle clameur ne reprouve les agissements de Gérard BITSINDOU, Président de <st1:personname productid="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:personname> constitutionnelle. Le caractère suprême des décisions de <st1:personname productid="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:personname> en droit interne, rend d’autant plus délicate la mission de ses membres dont les conditions de désignation devraient être  assez encadrées, tant par les exigences de compétences, que de grandes probité et moralité. La nôtre, dont la mission a été  simplement dévoyée, est  réduite à un organe à la merci des caprices de l’homme fort de  Mpila.  Au bout du compte,  le citoyen et l’homme politique sont amenés à considérer l’Etat comme un réseau de relations et non pas comme un ensemble de fonctions devant être remplies de manière neutre et objective. On s’éloigne des vertus des  mécanismes démocratiques qui doivent servir à exprimer des attentes différentes quant à l’avenir de la cité, car, il n’y a pas de « politique » sans la libre confrontation de ces attentes.

    Les  élections calamiteuses de juillet 2009 ont fini par faire le lit de l’autocratie, de l’arbitraire et de la captation des fonds publics par le clan de l’homme fort de Mpila, tout en dressant un persistant obstacle à la formation d’une légitimité des institutions représentatives. C’est avec une  aisance déconcertante que ce régime sans réelle légitimité, déstabilise les membres de l’opposition  pour une ténébreuse affaire de coup de feu qui serait tiré lors  des manifestations du 15 juillet 2009. On arrive peu à peu à une espèce de démission collective qui  ruine la volonté populaire et l’empêche de réclamer des institutions susceptibles de protéger les citoyens.

    En faisant table rase sur les acquis de <st1:personname productid="la CNS" w:st="on">la CNS</st1:personname> , les dirigeants actuels se sont doté en 2002 d'une nouvelle constitution, taillée sur mesure. Cependant, les rédacteurs de la dite constitution étaient beaucoup guidés par l'obsession de la stabilité politique qu'incarnerait un « Homme fort », en rejetant tout bonnement aux calendes grecques, la mise en place d'un climat propice à l'éclosion des valeurs, par une paix juste. Cette constitution confère au Président de <st1:personname productid="la R←publique" w:st="on">la République</st1:personname> une posture quasi monarchique plus ou moins souhaitée à l’issue d’une guerre, mais qui est devenue de plus en plus archaïque.

    Tout est donc mis en œuvre pour encourager l’opinion  à s’en remettre à un Prince plutôt qu’à accorder sa confiance à des institutions qui par définition sont abstraites. Cette situation entraîne une personnalisation du pouvoir, faisant ainsi de l’ombre aux mécanismes représentatifs et sapant toujours plus leur nécessaire légitimité.

    Si un chef de tribu, Président de comité, Patron de petite entreprise, ou un Meneur de bande peut exercer tout seul le pouvoir dans un petit groupe social, le pouvoir se divise nécessairement entre plusieurs gouvernants dès que le groupe s'étend. C'est vrai pour un Etat.  Un gouvernement au sens large du terme est cet ensemble de gouvernants, cette petite communauté dirigeante à l'intérieur de la grande. Or, en dépit de l'hypertrophie de la cour mpilienne ( pseudo conseillers, ministres, autres collaborateurs adeptes de l'allégeance etc..), Sassou semble être isolé en tout point, d'autant plus que tout repose exclusivement sur lui.

    Il a mis en place un système dans lequel il serait le seul à générer les idées et à les exécuter. Comme il n'a aucune ambition pour son pays, il ne fait ni l'un ni l'autre. De même, ceux qui devraient jouer leur rôle dans l'initiative et dans l'exécution, ne le font pas ; et pour cause, ils sont relégués dans des tâches qui relèvent de la pure sinécure. Résultat des courses : la culture rétrograde du « Ledza lenua » a pris le dessus sur les principes élémentaires de gestion de la cité.

    Or, nous avons un système rigide, difficile à améliorer sans heurter les intérêts du clan des prédateurs. Et loin de consolider des perspectives intéressantes pour la jeunesse, le Congo assiste impuissant, à la fuite des cerveaux. Les cadres et intellectuels congolais brillants, compétents et honnêtes ont été laissés au bord de la route, les uns tombant dans les consolations dérisoires de l'alcool, les autres repliés dans celles plus douillettes des organisations internationales, l'errance dans les capitales occidentales, laissant écœurés, le Congo aux arrivistes pressés et affairistes.

    Pour terminer sur une note positive, je reste persuadé que ce n'est pas  le temps que prendrait la mise en place des institutions fortes qui compte. En fait, la construction d'une véritable démocratie dans notre pays sera une œuvre de longue haleine, nous devons donc mettre tous les atouts de notre côté pour conjurer cette fois -ci les affres de Sisyphe, condamné à faire rouler sur la pente d'une montagne un rocher retombant toujours avant d'avoir atteint le sommet.

    Djess Dia Moungouansi.

    Le blog de Djess

    Perspectives congolaises

    http://demainlecongo.oldiblog.com/


    Cet article a été également publié sur :

     -  http://www.congoinfos.com/article-36714898.html

     -  http://www.zenga-mambu.com/fiche.php?id=1396

     -  http://www.congo-internet.com/dossiers/dossiers.php?val=1049_institutions+moribondes+ou+laquo+homme+fort+raquo+
    -

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    La nécessité d’une mise à mort  de L’UPADS.<o:p></o:p>

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    Sous ce titre barbare  se cache probablement  l’ultime alternative viable qui s’offre à l’UPADS. L’affirmation de Pablo Picasso est d’ailleurs porteuse d’enseignements: « Tout acte de création est d’abord un acte de destruction ». La pérennité du rêve du Professeur Pascal Lissouba  est  tributaire d’une  courageuse remise en cause, de fond en comble,  de cette désuète  machine électorale.

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    Il faut se rendre à l’évidence : un à un, tous les partis post-CNS rendent l'âme pour des raisons qui tiennent à leur inadaptation à la nouvelle donne. Le MCDDI de Bernard  Kolelas et le RDD de Yhombi  ont été victimes d’une OPA en bonne et due forme de la part du PCT, l’URD -Mwinda  est dans une situation périlleuse, les incessants coups de boutoirs du pouvoir ont eu raison de la détermination de certains leaders de ce parti. Quant à l’UPADS, le coma profond perdure. Réduit  à un simple décorum du paysage politique congolais,  il nous rappelle le cycliste  Alfred Jarry qui continuait à pédaler alors qu’il était déjà mort.<o:p></o:p>

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    Ces partis construits autour de l'ethnie s'essoufflent quand ils ne disparaissent pas, surtout quand ils ne sont plus au pouvoir. Le « big bang » déclenché par <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la CNS">la CNS</st1:PersonName> n’a pas donné les résultats escomptés. On a malheureusement assisté à un retour insidieux de l’ethnie. Cette ethnie qui, une fois  au pouvoir,  organise un système de prédation de l'Etat avec un engouement qui frise l'hystérie. Par conséquent, à l’exception du parti au pouvoir,  seuls ceux qui sont nés des dynamiques démocratiques ont la souplesse d’adaptation nécessaire qui leur permettrait de survivre à leurs créateurs respectifs. <o:p></o:p>

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    Nous sommes à la fin d’un cycle,  le contexte d’accession de Lissouba au pouvoir n’est plus le même, et il serait aujourd’hui illusoire de conjurer la désintégration  de l’UPADS par des concepts incantatoires tels  «  la refondation » , ni « la rénovation ». Un parti, c’est une histoire, des corps, mais aussi des mémoires et des idées incarnées.  Et quand il ne représente  plus rien de tout ça,  il ne provoque plus que colère et exaspération.

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    En tout état de cause, il n’y a plus rien en commun entre l’UPADS de MBéri et Moukouéké d’une part et de l’autre l’aile de Tsaty Mabiala.  Au grand désarroi de leur électorat, ces leaders se départissent de leur conviction, sans état d’âme. Toute honte bue, et dans une démarche qui ne consiste qu’à promouvoir  leur carrière, Mbéri, Tamba-Tamba et Moukouéké  ont appelé à voter pour Sassou  lors des dernières présidentielles. L'amphigourique    Kignoumbi kia Mboungou, a simplement explosé le couvercle de l'ignominie en allant le premier féliciter  Sassou pour une  victoire qu'il venait de voler au peuple congolais.

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     Grace à  la constance de ses idéaux, Moungounga Nkombo Nguila est susceptible de jouer un rôle capital pour enclencher le processus aboutissant à un nouveau parti qui rompra avec la machine à perdre actuelle. Cependant, la refondation qu’il prône n’a aucune chance de trouver un écho favorable auprès des autres.  Les divergences des intérêts entre ces leaders, et même le choc des ego, auraient eu au moins la vertu de faire éclater les contradictions abyssales qui, seules, génèreraient le débat. Il n’en est rien, ils ne poursuivent  malheureusement que leurs intérêts  personnels. Les conséquences de leurs actes seraient moins graves si cela ne concernait qu’eux, mais il s’agit de l’alternative à la politique désastreuse de Sassou, de l’espérance de tout un peuple.  On a rarement vu des politiques mettre autant d’énergie à s’autodétruire.

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    Ayant  totalement perdu tout ce qui lui restait d’âme,  l’acte de décès de l’UPADS doit  être dressé  très rapidement. Une refondation serait inopportune, seule d’une dislocation pure et simple créerait une véritable renaissance. Ce n’est pas antinomique de changer  le nom du parti et de se reconnaître dans le lissoubisme.  Emergera alors une personnalité charismatique, avec des ambitions claires, susceptible de rassembler  l’électorat acquis aux idées du Professeur qu’il faudra impérativement mettre à jour.  Le talent et la probité morale comme critères de sélection conjureraient une succession héréditaire. Un électorat potentiel ne suffit pas à concevoir un parti de gouvernement : tout parti s’identifie à un chef qui imprime son empreinte par sa capacité de mobilisation et sa force de proposition. Cette façon de faire aura le mérite de faire sauter  la chape de plomb qui empêche de penser, d’imaginer et évidemment de reconstruire. En somme, réduire la confusion  tout en renouant avec l’essentiel.

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    Loin d’avoir joué  le rôle d’exutoire qui aurait permis de mettre sur table les grands problèmes qui minent ce parti depuis l’indisponibilité du Professeur,  le congrès de Décembre <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="2006 a">2006 a</st1:metricconverter> porté au paroxysme  ces divisions notamment, en vouant aux gémonies la fameuse «  bande des quatre ». Dans cet imbroglio, la candidature d’Ange Edouard Poungui, mal ficelée, est allée droit dans le mur de l’invalidation. La conquête du pouvoir, qui est l’objectif de tout parti digne de ce nom  a été renvoyée aux calendes grecques, sans autre forme de procès. Sans moyens financiers conséquents sans  programme clair, mais surtout sans  personnalité charismatique devant animer  cette grosse machine, toute entreprise sera vouée à l’échec.

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    Seule une formation politique qui épouse l’air du temps pourrait  allier  volonté de changer un peu le monde en redonnant à la politique ses lettres de noblesse. La dialectique qui a coutume  de faire ses enfants dans le dos des acteurs de l’Histoire est à l’œuvre. Assurément, elle érigera  demain sur les cendres de l’actuelle UPADS, et avec  le concours de ceux qui feront le Congo de demain,  un nouveau parti, moderne et réinventé. <o:p></o:p>

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    Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>

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    Le blog de Djess<o:p></o:p>

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    http://demainlecongo.oldiblog.com<o:p></o:p>


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