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Par djes le 28 Novembre 2009 à 14:31
QUELS CAPITAINES DINDUSTRIE POUR LE CONGO DE DEMAIN ? UN IMMENSE DEFI.<o:p></o:p>
Quun manque de cohérence conduise à une multitude de problèmes nest guère surprenant. Mais pourquoi ce manque de cohérence ? Là est la question. Pourquoi le régime de Sassou se pâme daise pour avoir « conquis » le statut de PPTE pour notre pays ? Eh ben, ce subterfuge comme on le sait, ne sert quà subjuguer les institutions financières internationales, car, les vautours de « La Nouvelle Espérance » et de son avatar « le chemin davenir », sen donnent à cur joie et sacharnent copieusement sur les abondantes recettes pétrolières aggravant chaque jour lapoplexie de léconomie congolaise.
Pire encore, les autorités de notre pays nont jamais voulu comprendre que ces recettes pétrolières exorbitantes sont une chose, mais le développement dun pays est une véritable transformation de la société. Lexploitation excessive de notre pétrole peut aider à créer une économie duale- une économie où existent des poches de richesse-, mais une économie duale nest pas une économie développée !
Sans vouloir rentrer dans des détails abscons, il convient de rappeler que mal géré, lafflux massif dargent peut parfois constituer une véritable entrave au développement, en vertu du mécanisme que les économistes ont baptisé par « le mal néerlandais » : lentrée massive des capitaux provoque une appréciation de la devise qui rend les importations meilleurs marché et les exportations plus chères.
Avec labondance de ressources financières, il y a actuellement une certaine modification des incitations. Lobsession de ces prédateurs nationaux se résume dans une appropriation de la rente pétrolière en oubliant les fondamentaux dune création de richesses. Le corollaire à cet état de fait cest que ceux qui sont invités à participer au marché de la redistribution de cette rente ne sont pas inspirés par des investissements viables : on assiste à une course frénétique de constructions et dachats de bâtisses, qui rivalisent de laideur, tant elles sont imprégnées de la misère du peuple congolais.
Il incombe donc à lEtat de mettre en place les instruments dune gestion économique efficace et de créer un environnement organisationnel et institutionnel propice aux affaires. Il doit également encadrer les lois du marché qui ne peuvent aucunement fonctionner sans garde-fous et sans organisation.
La relance du secteur privé dans un cadre nouveau de partenariat avec le secteur public doit passer par la promotion dune culture entrepreneuriale se substituant à la culture prédatrice et prévaricatrice longtemps véhiculée par « <st1:personname w:st="on" productid="la Nouvelle Esp←rance">la Nouvelle Espérance</st1:personname> » que « Le chemin davenir » va mettre à jour.
Il nest pas vain de rappeler que le développement du secteur privé ne devrait pas se résumer seulement à la cession de toutes les entreprises du secteur public à <st1:personname w:st="on" productid="la Multinationale Bollor←"><st1:personname w:st="on" productid="la Multinationale">la Multinationale</st1:personname> Bolloré</st1:personname>, mais il faut aussi susciter les repreneurs locaux en promouvant lactionnariat populaire afin de contribuer à lémergence dun capital privé national. La confiance, élément essentiel dans le monde des affaires est inexistante. Ces autorités pensent à tort que les problèmes congolais seront exclusivement résolus par des investisseurs étrangers en excluant les nationaux.
De fait, lorsquil sagit concrètement de favoriser, stimuler les créations dentreprises, les choses deviennent plus vagues. Quelles approches et quelles modalités pour mettre en place des structures à la fois souples et rigoureuses à même de capter une partie de lénergie du secteur informel pour lintégrer à léconomie « institutionnelle » ? Les réponses, hélas, sont bien souvent dessence fiscale, ce qui est tout à fait insuffisant. Pis, cela aboutit plutôt à faire disparaître des pans entiers dactivités, auxquels lon na pas laissé un temps suffisant pour se structurer et évoluer harmonieusement.
La plupart des entrepreneurs nationaux existants, ne sont pas nés des dynamiques économiques endogènes, mais des logiques clientélistes de redistribution de la rente. Incapables de survivre à la rigueur quimpose la gestion des affaires, certains disparaissent à chaque alternance politique. « La municipalisation accélérée », qui naccélère que le poids des comptes en banque de cette nouvelle race dentrepreneurs véreux, est un frein dune puissance insoupçonnée contre léclosion des vrais capitaines dindustrie. Dailleurs, les pseudos chantiers entrepris par ces vautours de lintérieur ne survivent jamais dès que leuphorie de cette funeste campagne sestompe et tombent en ruine.
Pour donner la possibilité à des talents déclore, certains pays ont créé des pépinières dentreprises, car de même que certaines variétés végétales ont besoin de serre, les entreprises, pour germer et survivre ont besoin du bon terreau. Et, pour rester dans la veine botanique, on peut même ajouter que ces nouvelles pousses ont besoin de tuteurs qui les aident à échapper au maquis administratif toujours susceptible de les étouffer. Au-delà des modes et des crises de croissance, certains exemples devaient continuer dinspirer. Ainsi, si le Congo ne peut créer sa « Silicon Valley » ou son « Sophia Antipolis », au moins peut-il trouver un cadre - au propre comme au figuré - favorable à la libération des initiatives économiques locales ! Faute de quoi, les soubresauts continueront à agiter notre pays dont les décideurs, parfois bien formés, mais plombés par un environnement malsain, finissent par ressembler à sy méprendre à un pilote qui, simultanément, accélère avec énergie et freine avec une même ardeur.
Les nationaux doivent être encouragés dans la création dentreprises conçues pour la transformation des produits sur place dans le but de les exporter, car, nexporter que les produits de base est un véritable acte manqué comme diraient les psychanalystes. Compte tenu des réalités de la globalisation, il est urgent de les intégrer avantageusement et de changer de modèle de référence en optant pour des pays émergents en pleine possession de leur processus dindustrialisation, exploiter des positions dominantes en inondant par exemple le marché dAfrique Centrale de produits « made in Congo ». Il faut en outre donner le goût du travail et de lentreprenariat, tuer le mythe du diplôme qui continue à faire rage dans notre pays, changer de mentalité et se méfier des fonds empruntés.
Il faut surtout une promotion tous azimuts dexportation des produits industriels à forte valeur ajoutée. Il faut viser lexportation. Une exportation pilotée par nous et non par les bailleurs de fonds. Lexemple de <st1:personname w:st="on" productid="la Thalande">la Thaïlande</st1:personname> et son riz peut nous inspirer : en effet au moment de la crise dans ce pays, beaucoup dentreprises avaient mis la clé sous la porte. Tous ces chômeurs se sont retrouvés à la campagne et se sont adonné à lagriculture plus précisément la riziculture. Résultat, la production de riz a atteint des sommets jamais égalés. Les thaïlandais ont considéré le riz comme leur pilier central et ont décidé de rebâtir leur économie en sappuyant sur cette céréale. A partir de ce moment, le riz qui était un élément banal est devenu un produit industriel, sophistiqué. Leur riz devenait prisé à travers le monde et les campagnes se sont retrouvées du coup avec des revenus énormes à linstar de lEtat. Cest ainsi que <st1:personname w:st="on" productid="la Thalande">la Thaïlande</st1:personname> a commencé à relancer la machine, à recréer les banques, les usines etc. il faut citer lenvie de réussir. Il y a un dépassement permanent de soi dans leur esprit que nous navons pas encore. Nous ne sommes pas prêts à affronter les difficultés.
Les abondantes recettes pétrolières peuvent aisément desserrer certaines contraintes financières. Mais il faut auparavant sensibiliser les congolais à lentreprenariat et reformer le système de formation pour le rendre apte à favoriser lémergence de léconomie qui est inexistante. Il faut repenser le développement. Cela fait cinquante ans que nous faisons venir les investisseurs. Si nous sommes toujours sous développés il faut sarrêter, constater linefficacité dune telle façon de procéder et en changer.
Le goût du travail doit rimer avec la naissance de nouveaux capitaines dindustrie nationaux. Une subtile distinction est nécessaire entre ces vautours sans foi ni loi qui vampirisent chaque jour léconomie congolaise et les authentiques investisseurs nationaux qui font face à des conditions dattribution de crédits extrêmement sévères. Ces conditions sont dailleurs dautant plus draconiennes quun dérapage du genre de celui du Crédit Lyonnais en 1992-1993, même ramené aux proportions africaines na jamais vu le jour au sud du Sahara. Le scandale politico-financier mené tambour battant par Salu Humberto BRADA na été rendu possible que par le laxisme des autorités congolaises au mépris des intérêts des congolais déjà plongés dans une extrême indigence.
Il est opportun de toujours mettre en avant quelques composants du contrat social qui font avancer une société : les pauvres doivent participer aux gains quand la société prospère, les riches aux souffrances quand elle est en crise. Le Congo actuel ressemble à lAngleterre du XIXe siècle où la paupérisation augmentait alors globalement le pays senrichissait. Les taux de croissance records que connaissent notre pays, exclusivement engendrés par la valorisation de cette rente, nauront aucun effet positif dans lamélioration des conditions de vie de la population, sans politique volontariste du gouvernement. Une célèbre métaphore nous rappelle que même si « la marrée montante soulève tous les bateaux », il nen demeure pas moins quelle projette les embarcations les plus frêles contre les rochers de la côte et les réduit en miettes, surtout quand elle monte vite.
Il est illusoire de vouloir sadapter aux soubresauts de la mondialisation en ne comptant que sur nos recettes pétrolières et sur les investissements étrangers. Dans notre pays, en dehors dune main duvre bon marché, nous avons une abondance de produits de base. Ces deux facteurs nous permettraient de jouer pleinement notre partition dans la mondialisation, pourvu quils soient combinés avec intelligence par des investisseurs congolais.
Daucuns diront : encore des théories rébarbatives sans lendemain, lavenir du Congo serait ailleurs. Narrêtons pas de réfléchir . « L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit ». Aristote
Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
Le Blog de Djess<o:p></o:p>
http://demainlecongo.oldiblog.com
3 commentaires -
Par djes le 10 Novembre 2009 à 18:44<o:smarttagtype namespaceuri="urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" name="PersonName"></o:smarttagtype><o:smarttagtype namespaceuri="urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" name="PersonName"></o:smarttagtype><xml><w:worddocument><w:punctuationkerning><w:validateagainstschemas><w:compatibility><w:breakwrappedtables><w:snaptogridincell>
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<xml><w:worddocument><w:punctuationkerning><w:validateagainstschemas><w:compatibility><w:breakwrappedtables><w:snaptogridincell>Lattitude équivoque de lopposition congolaise, parlons-en sans ambages !<o:p></o:p>
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C'est un truisme de dire que le Congo est un pays béni des Dieux avec des ressources naturelles abondantes, cen est un autre de se résoudre à accepter quon y trouve sans conteste, lopposition la plus sclérosée dAfrique. Comme de coutume, Sassou sapplique à user patiemment des intrigues pour esseuler les vrais acteurs de ce moment historique que devrait être lAlternance. «Presque toujours en politique, les résultats sont contraires à la prévision», Chateaubriand, cette sommité des Lettres françaises avait bien raison. Les MPoungui, Kinfoussia, Mathias Dzon, NGouolondélé qui devraient être les piliers incontournables de lAlternance au Congo sont tous chassés du paquebot comme des malpropres. A croire quen dehors de lui, tous des chenapans ! Tous des malhonnêtes ! Tous des bonimenteurs dutopie ! Ils plaident tous pour la détresse du peuple, pourtant souverain.
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Larbitraire reprend ses droits et le citoyen lambda semble retourner à ses propres vomissements car « lhomme des masses » reste environné dune engeance composée de grands vautours-pilleurs insatiables qui ont fini par décharner la carcasse du Congo.
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Il y a peu, à travers une de mes livraisons, je minterrogeais : « Où est donc passé le plan B de lopposition congolaise ? ». Je venais de jeter un véritable pavé dans les douves de la politique congolaise pour tenter de dessiller nos compatriotes sur lattitude équivoque de notre opposition.<o:p></o:p>
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Cest donc avec une saine colère que je prends une fois de plus ma plume pour mélever contre notre opposition qui ne cesse de se coucher devant la kyrielle de dénis de droit que régime de Sassou lui inflige chaque jour.
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Etre opposant est un état desprit, qui suppose une certaine attitude qui allie prédispositions au sacrifice et sens de responsabilité. Lascèse ou autres affres sont des ingrédients qui non seulement, tonifient un combat, mais lui donnent un véritable sens . Le Matricule 46664 de Robben Island, lillustre Nelson MANDELA, après 27 ans de privation de liberté, a forgé ce mythe qui a fini par sonner le glas du redoutable régime de lapartheid.
Est-il besoin de rappeler que, depuis le retour de Sassou au pouvoir par la force des armes ; nous vivons dans une des dictatures les plus répressives au monde où le simple droit de manifester pour exprimer son mécontentement est dénié au peuple et où sévissent linjustice qui affaiblit les plus vulnérables, la corruption qui plonge les plus pauvres dans le dénuement le plus total, les rendant incapables de se soigner lorsquils sont malades ou simplement incapables de nourrir et déduquer convenablement leurs enfants ?
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Le peuple congolais attend de lopposition un leader qui se prononce sur les questions essentielles, qui léclaire, demeure constant dans ses prises de positions, qui ne tergiverse pas et qui sest doté de cet art combinant les actions visant sa marche inéluctable vers le pouvoir. Aujourdhui, si celui-là existe, il doit certainement lui manquer des agents capables de porter son projet et dassurer lextension de sa pensée.
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Laccumulation des faits qui procèdent dune funeste intention à vouloir coûte que coûte laminer lopposition ne fait plus de doute ; lopposition doit-t-elle y prêter le flanc ?
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Depuis la marche du 15 juillet 2009, suite au désastre électoral avec 5% de taux de participation, Sassou prend un malin plaisir à déstabiliser lopposition. Les principaux leaders ont été harcelés, assignés à résidence pour une enquête sans fondements. De même, certains qui devaient présider une réunion du Front à Dolisie ont été refoulés à laéroport Maya-Maya sous prétexte quils étaient interdits de quitter Brazzaville. Mais de quelle enquête parle-t-on quand lauteur du coup de feu et la victime sont connus ?
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Mais pourquoi diable se rendent-ils à de telles convocations quant on sait quil nexiste pas de justice au Congo ? La mobilisation des militants de M. DZON lors de la dernière convocation était peut être de nature à engager ce bras de fer pour maintenir cette dictature sous pression. Malheureusement, Maître Malonga, dans une interview pathétique, caresse le pouvoir de Brazzaville dans le sens du poil en limitant le combat de lopposition aux simples revendications restées vaines depuis belle lurette : leau, lélectricité, la santé etc Une attitude déconcertante qui consiste à reconnaître à Sassou une victoire volée au peuple congolais, sur fond dapéritif aux contours douteux que leur aurait offert Aimé Emmanuel Yoka. Cest ahurissant !
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Deux affaires ont défrayé la chronique et sont contre toute attente, écrasées par la chape de plomb de ce pouvoir. Le peuple se sent trahi, abandonné par ceux sur qui il pouvait compter. Doit-on comprendre que le passé pctiste qui hante la plupart de ces leaders de lopposition, plomberait leurs ardeurs par peur de perdre leur confort douillet ?
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Quel est le rôle de lopposition qui se calfeutre dans un mutisme quand un paisible citoyen, Mangala Sabin Lucrèce a été entrainé dans les geôles de NDengue qui, avec lappui du Colonel Obara et la complicité dun Lieutenant et de deux sergents lui ont fait boire de leau de javel ? En dépit dune dégradation de sa santé( il vomit régulièrement du sang et du pus), rien nest fait pour porter cette affaire à lopinion nationale et internationale. La communication, laxe central du pouvoir reste lapanage de Mpila et lopposition dans ses errements a totalement démissionné.
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Le cas du Général MBaou jusqualors, illégalement détenu à <st1:personname productid="la Maison" w:st="on">la Maison</st1:personname> dArrêt de Brazzaville, némeut personne outre mesure .
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En dehors des cérémonies à la gloire « du grand timonier », aucune marche de protestation nest autorisée dans une dictature. Cétait vrai en Guinée, à Madagascar, au Kenya etc. Des vrais opposants le savent, un rapport de force se crée et saménage. Au lieu de cela, notre opposition sest conformée sans peine à cette espèce davilissement. Depuis 2002, elle participe à des élections même quand elle ne se fait pas dillusions sur la transparence et la crédibilité des scrutins. De qui se moque t- on ?
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Lopposition doit prendre ses responsabilités. Elle doit travailler à se ménager un parcours héroïque et digne dans lHistoire. En définitive, on ne trompe pas lHistoire ! On se bat contre, ou, lâche, on se tait, et on se résigne à en être lesclave.
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Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
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Le blog de Djess
http:/demainlecongo.oldiblog.com
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Par djes le 22 Octobre 2009 à 14:49<o:smarttagtype namespaceuri="urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" name="metricconverter"></o:smarttagtype><o:smarttagtype namespaceuri="urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" name="PersonName"></o:smarttagtype><xml><w:worddocument><w:punctuationkerning><w:validateagainstschemas><w:compatibility><w:breakwrappedtables><w:snaptogridincell> </w:snaptogridincell></w:breakwrappedtables></w:compatibility></w:validateagainstschemas></w:punctuationkerning></w:worddocument></xml><xml><w:worddocument><w:punctuationkerning><w:validateagainstschemas><w:compatibility><w:breakwrappedtables><w:snaptogridincell> </w:snaptogridincell></w:breakwrappedtables></w:compatibility></w:validateagainstschemas></w:punctuationkerning></w:worddocument></xml><xml><w:worddocument><w:punctuationkerning><w:validateagainstschemas><w:compatibility><w:breakwrappedtables><w:snaptogridincell>
La jeunesse congolaise, se donne-t-elle les moyens de sériger en ultime rempart avant labîme ? <o:p></o:p>
La farce électorale du 12 juillet <st1:metricconverter productid="2009 a" w:st="on">2009 a</st1:metricconverter> emporté aux mille diables, les derniers espoirs de la jeunesse congolaise. Linsigne impéritie du pouvoir actuel, se traduit par la vacuité dun réel projet mettant en exergue les préoccupations de cette jeunesse. Au contraire, il se contente de distiller à dose homéopathique, une forme de résignation anesthésiante. Tout le long de lhistoire de notre pays, cette jeunesse a été instrumentalisée par le leaders véreux qui lont utilisée tour à tour comme pourvoyeur de voix et chair à canon. Toute fois, ne devrait-elle pas conjurer ce rôle passif en prenant son destin en mains? <o:p></o:p>
Cest de notoriété publique ! « C'est la fièvre de la jeunesse qui maintient le reste du monde à la température normale. Quand la jeunesse se refroidit, le reste du monde claque des dents. » - Georges Bernanos. La jeunesse a toujours été le catalyseur des grands évènements que le monde a connus. De la chute du mur de Berlin en passant par les grands mouvements qui ont permis lavènement du processus démocratique en Afrique au début des années 90, la jeunesse a toujours été aux avants postes. Celle du Congo, comme toutes les jeunesses du monde, est caractérisée par cet élan de liberté, et par la propension à prendre de risques, mais elle est également galvanisée par lidéalisme. Elle avait déjà fait preuve dun courage extraordinaire lors des premières contestations qui finirent par fragiliser lautorité du pouvoir du parti unique dans les années 80. En juillet 2008, en marge des obsèques de J.P. Tchystère Tchikaya à Pointe-Noire, elle nous a également convaincus de son envie à vouloir changer le monde à sa manière.<o:p></o:p>
Cependant, un regard inquisiteur sur notre histoire récente nous laisse pantois quant au rôle de cette jeunesse, dans une période importante de lhistoire de notre pays. On peut affirmer, sans risque de se tromper quune frange non représentative de la jeunesse congolaise, présente à <st1:personname productid="la CNS" w:st="on">la CNS</st1:personname> navait pas réellement pris ses responsabilités. Faute de navoir fait ni le bilan, ni laudit de lEtat du Congo, la dynamique du changement sétait enrayée à sa grande stupeur. En faisant allégeance à ceux là même qui avaient des vieux comptes à régler entre eux, leur énergie avait été insidieusement récupérée et mise au service du mal, notamment pour se faire une virginité et pour satisfaire leurs intérêts égoïstes. Trop vieux desprit et de caractère, ces jeunes avaient simplement succombé à la manipulation des leaders, qui nattendaient pas moins pour masquer leur impuissance et accéder ou se maintenir au pouvoir. On connaît la suite <o:p></o:p>
Bien que soumise à des forces et des logiques qui lui échappent parce que dictées par les aînés en mal de projets, il nen demeure pas moins que cette jeunesse soit à certains égards, créatrice de son histoire. Tout en osant le pari du changement dans la modernité, elle a lobligation de concevoir des réels projets de société, en tenant compte des exigences de ce siècle nouveau. Tant doccasions ratées par le biais desquelles, on aurait pu imprimer cette touche essentielle dans lédification de cette nation, encore hésitante, à mon sens.<o:p></o:p>
Toutes les victoires ont un prix, et la jeunesse congolaise doit sacquitter du sien en sopposant avec la dernière énergie à la déstructuration délibérée du tissu éducatif , qui est devenue le sport préféré du système actuel. Le but inavoué dune telle démarche est connu : abrutir le citoyen en le privant des moyens intellectuels appropriés susceptibles de mettre en lumière leur incompétence par une analyse des résultats des politiques engagées. Le démantèlement de lUniversité de Brazzaville ou le désolant spectacle des écoles dépourvues des tables- bancs pour un pays producteur de bois, relèvent dune impudence qui nobéit nullement à des contingences financières imposées par les Institutions Financières Internationales, il répond à des considérations dordre stratégique : anéantir ce pôle de contestation par excellence.<o:p></o:p>
En imposant un réel rapport de force, les jeunes pourraient intégrer toutes les grandes formations politiques du pays ou en créer des nouvelles qui épouseraient plus lair du temps afin de marquer la rupture avec les pratiques aux relents nauséeux que nos aînés affectionnent tant. Ce changement de cap ne pourra être durable et viable que lorsquil ne fera pas lobjet dun décret, ni croire naïvement à un déterminisme du changement. Il doit être le résultat dune démarche claire, lisible, osée dans laquelle, le Congo serait le principal bénéficiaire.<o:p></o:p>
Les Congolais ont en effet trop facilement cru au déterminisme du changement, comme si ladoption dune nouvelle Constitution le 15 Mars 1992, suffisait pour impulser le changement de la société. Celle du 20 Janvier 2002, élaborée pour assouvir les ambitions dun seul homme, a comme il fallait sy attendre, consacré une dictature constitutionnelle. La tentative dappliquer aux réalités sociales le postulat déterministe est hasardeuse. Le déterminisme social ne saurait être calqué sur celui des faits physiques. Dailleurs, limportance stratégique de la place et du rôle des acteurs dans le processus de changement, notamment cette force de frappe des jeunes, avait été mal utilisée ou méconnue. Les jeunes ne simposeront jamais dans ces structures par la simple force du Saint-Esprit. On doit donc éviter toute confusion, comme cétait le cas sous la période de transition dirigée par Milongo ou le rôle de faire-valoir quendossent actuellement les jeunes qui sagglutinent autour du festin. Tant que les conditions dun vrai changement ne seront jamais mises en place, nous nassisterons malheureusement quà une amorce du changement. Nuance !<o:p></o:p>
Il est urgent de ne pas saccrocher au jeunisme, cette doctrine rétrograde qui ferait penser à une rente inépuisable dont le bon Dieu nous serait redevable, ni au déterminisme organiciste, fondamentalement immobiliste. La jeunesse doit plutôt sappuyer sur une véritable stratégie, adaptée au management de la société systémique et syncrétique quest le Congo et ceci dans un caniveau des desseins clairement exprimés.<o:p></o:p>
Les idées ne sont rien sans réelle stratégie. Les pesanteurs de la société actuelle sont telles quil importe de bien redéfinir leurs interactions pour mieux saisir la complexité de notre paysage politique. Ce nest quen saisissant les stratégies élaborées dans les officines de Mpila visant la conservation coûte que coûte du pouvoir, désormais à caractère médiéval, que lon pourrait élaborer la contre-stratégie idoine.<o:p></o:p>
Disons-le sans ambages, la présence des jeunes aux commandes des grandes formations politiques nest pas la panacée, encore faudrait-il quelle soit le fruit dune stratégie lisible. Les jeunes qui se bousculent actuellement aux portillons du RMP par exemple, nont aucune dambition pour ce pays, ils sont attirés par les pétro-Cfa qui jonchent la cour mpilienne. Les uns et les autres rivalisent dimagination pour sattirer les faveurs du chef de clan et les méthodes les plus basses ne sont plus exclues pour donner du cynisme au spectacle. La jeunesse congolaise a tout bonnement perdu le grand rêve. <o:p></o:p>
Cest à elle de donner corps à ce rêve, celui là qui a toujours été au commencement de chaque civilisation. Cest cette sorte dépopée qui permit à Homère de donner à <st1:personname productid="la Gr│ce" w:st="on">la Grèce</st1:personname> et aux Hellènes un rêve de grandeur. Virgile concrétisa le sien en confiant <st1:personname productid="la Rome" w:st="on">la Rome</st1:personname> impériale aux latins<o:p></o:p>
Le Congo est à lagonie, et les Congolais dans leur majorité, aspirent à un réel changement, ils sont prêts à accepter les sacrifices pour justifier cette exigence, pour peu que, cette fois-ci, les jeunes prennent véritablement leurs responsabilités.<o:p></o:p>
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Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
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Le blog de Djess<o:p></o:p>
http://demainlecongo.oldiblog.com<o:p></o:p>
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<o:p>Article également publié sur :
</o:p><o:p> - Zenga-Mambu : http://www.zenga-mambu.com/fiche.php?id=1454</o:p>
<o:p>- Le Moustique :http://www.congo-internet.com/dossiers/dossiers.php?val=1074_la+jeunesse+congolaise+se+donne-t-elle+moyens+s+eacuteriger+ultime+rempart+avant+abicircme+</o:p>
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Par djes le 29 Septembre 2009 à 16:16<o:smarttagtype namespaceuri="urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" name="PersonName"></o:smarttagtype><xml><w:worddocument><w:punctuationkerning><w:validateagainstschemas><w:compatibility><w:breakwrappedtables><w:snaptogridincell>
Institutions moribondes ou « homme fort » ? <o:p></o:p>
Sadressant aux africains, dans un discours sans équivoque à Accra, Barack Obama rappelait : « LAfrique a besoin dinstitutions fortes et non des hommes forts ». Plus prolixe sur la question, lacadémicien André VANCHEZ avait déjà donné le ton : « Si rien ne se fait sans les hommes, rien ne dure sans les institutions ». Difficile de dire mieux !
A un évident problème d'incompétence des hommes qui gouvernent le Congo, s'est greffé un autre impedimenta, plus insidieux ; mais plus grave puisqu'il empêche notre pays d'entrer dans la modernité : linanité de nos institutions. Notre pays doit donc, sans attendre, repenser un système, doté des institutions plus rassurantes qui permettraient de concilier dune part ; la diversité ethnique et culturelle, de lautre, la cohésion et la maturité que suppose l'appartenance à une seule et même nation. Même lalternance, expression de la vitalité dune démocratie, devient une utopie. Face aux institutions incapables dassurer une consolidation démocratique, les congolais sont désormais résignés à attendre un coup de main du Seigneur, tel quil soit.<o:p></o:p>
Inexorablement, notre pays séloigne chaque jour des deux principaux piliers dun Etat de droit à savoir, la démocratie et <st1:personname productid="la R←publique. On" w:st="on">la République. On</st1:personname> mesure avec impuissance la quantité du sérum de cynisme qui a pénétré les veines de nos institutions pour que nulle clameur ne reprouve les agissements de Gérard BITSINDOU, Président de <st1:personname productid="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:personname> constitutionnelle. Le caractère suprême des décisions de <st1:personname productid="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:personname> en droit interne, rend dautant plus délicate la mission de ses membres dont les conditions de désignation devraient être assez encadrées, tant par les exigences de compétences, que de grandes probité et moralité. La nôtre, dont la mission a été simplement dévoyée, est réduite à un organe à la merci des caprices de lhomme fort de Mpila. Au bout du compte, le citoyen et lhomme politique sont amenés à considérer lEtat comme un réseau de relations et non pas comme un ensemble de fonctions devant être remplies de manière neutre et objective. On séloigne des vertus des mécanismes démocratiques qui doivent servir à exprimer des attentes différentes quant à lavenir de la cité, car, il ny a pas de « politique » sans la libre confrontation de ces attentes.
Les élections calamiteuses de juillet 2009 ont fini par faire le lit de lautocratie, de larbitraire et de la captation des fonds publics par le clan de lhomme fort de Mpila, tout en dressant un persistant obstacle à la formation dune légitimité des institutions représentatives. Cest avec une aisance déconcertante que ce régime sans réelle légitimité, déstabilise les membres de lopposition pour une ténébreuse affaire de coup de feu qui serait tiré lors des manifestations du 15 juillet 2009. On arrive peu à peu à une espèce de démission collective qui ruine la volonté populaire et lempêche de réclamer des institutions susceptibles de protéger les citoyens.
En faisant table rase sur les acquis de <st1:personname productid="la CNS" w:st="on">la CNS</st1:personname> , les dirigeants actuels se sont doté en 2002 d'une nouvelle constitution, taillée sur mesure. Cependant, les rédacteurs de la dite constitution étaient beaucoup guidés par l'obsession de la stabilité politique qu'incarnerait un « Homme fort », en rejetant tout bonnement aux calendes grecques, la mise en place d'un climat propice à l'éclosion des valeurs, par une paix juste. Cette constitution confère au Président de <st1:personname productid="la R←publique" w:st="on">la République</st1:personname> une posture quasi monarchique plus ou moins souhaitée à lissue dune guerre, mais qui est devenue de plus en plus archaïque.
Tout est donc mis en uvre pour encourager lopinion à sen remettre à un Prince plutôt quà accorder sa confiance à des institutions qui par définition sont abstraites. Cette situation entraîne une personnalisation du pouvoir, faisant ainsi de lombre aux mécanismes représentatifs et sapant toujours plus leur nécessaire légitimité.
Si un chef de tribu, Président de comité, Patron de petite entreprise, ou un Meneur de bande peut exercer tout seul le pouvoir dans un petit groupe social, le pouvoir se divise nécessairement entre plusieurs gouvernants dès que le groupe s'étend. C'est vrai pour un Etat. Un gouvernement au sens large du terme est cet ensemble de gouvernants, cette petite communauté dirigeante à l'intérieur de la grande. Or, en dépit de l'hypertrophie de la cour mpilienne ( pseudo conseillers, ministres, autres collaborateurs adeptes de l'allégeance etc..), Sassou semble être isolé en tout point, d'autant plus que tout repose exclusivement sur lui.
Il a mis en place un système dans lequel il serait le seul à générer les idées et à les exécuter. Comme il n'a aucune ambition pour son pays, il ne fait ni l'un ni l'autre. De même, ceux qui devraient jouer leur rôle dans l'initiative et dans l'exécution, ne le font pas ; et pour cause, ils sont relégués dans des tâches qui relèvent de la pure sinécure. Résultat des courses : la culture rétrograde du « Ledza lenua » a pris le dessus sur les principes élémentaires de gestion de la cité.
Or, nous avons un système rigide, difficile à améliorer sans heurter les intérêts du clan des prédateurs. Et loin de consolider des perspectives intéressantes pour la jeunesse, le Congo assiste impuissant, à la fuite des cerveaux. Les cadres et intellectuels congolais brillants, compétents et honnêtes ont été laissés au bord de la route, les uns tombant dans les consolations dérisoires de l'alcool, les autres repliés dans celles plus douillettes des organisations internationales, l'errance dans les capitales occidentales, laissant écurés, le Congo aux arrivistes pressés et affairistes.
Pour terminer sur une note positive, je reste persuadé que ce n'est pas le temps que prendrait la mise en place des institutions fortes qui compte. En fait, la construction d'une véritable démocratie dans notre pays sera une uvre de longue haleine, nous devons donc mettre tous les atouts de notre côté pour conjurer cette fois -ci les affres de Sisyphe, condamné à faire rouler sur la pente d'une montagne un rocher retombant toujours avant d'avoir atteint le sommet.
Djess Dia Moungouansi.
Le blog de Djess
Perspectives congolaises
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- http://www.zenga-mambu.com/fiche.php?id=1396
- http://www.congo-internet.com/dossiers/dossiers.php?val=1049_institutions+moribondes+ou+laquo+homme+fort+raquo+
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Par djes le 21 Août 2009 à 14:23
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La nécessité dune mise à mort de LUPADS.<o:p></o:p>
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Sous ce titre barbare se cache probablement lultime alternative viable qui soffre à lUPADS. Laffirmation de Pablo Picasso est dailleurs porteuse denseignements: « Tout acte de création est dabord un acte de destruction ». La pérennité du rêve du Professeur Pascal Lissouba est tributaire dune courageuse remise en cause, de fond en comble, de cette désuète machine électorale.
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Il faut se rendre à lévidence : un à un, tous les partis post-CNS rendent l'âme pour des raisons qui tiennent à leur inadaptation à la nouvelle donne. Le MCDDI de Bernard Kolelas et le RDD de Yhombi ont été victimes dune OPA en bonne et due forme de la part du PCT, lURD -Mwinda est dans une situation périlleuse, les incessants coups de boutoirs du pouvoir ont eu raison de la détermination de certains leaders de ce parti. Quant à lUPADS, le coma profond perdure. Réduit à un simple décorum du paysage politique congolais, il nous rappelle le cycliste dAlfred Jarry qui continuait à pédaler alors quil était déjà mort.<o:p></o:p>
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Ces partis construits autour de l'ethnie s'essoufflent quand ils ne disparaissent pas, surtout quand ils ne sont plus au pouvoir. Le « big bang » déclenché par <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la CNS">la CNS</st1:PersonName> na pas donné les résultats escomptés. On a malheureusement assisté à un retour insidieux de lethnie. Cette ethnie qui, une fois au pouvoir, organise un système de prédation de l'Etat avec un engouement qui frise l'hystérie. Par conséquent, à lexception du parti au pouvoir, seuls ceux qui sont nés des dynamiques démocratiques ont la souplesse dadaptation nécessaire qui leur permettrait de survivre à leurs créateurs respectifs. <o:p></o:p>
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Nous sommes à la fin dun cycle, le contexte daccession de Lissouba au pouvoir nest plus le même, et il serait aujourdhui illusoire de conjurer la désintégration de lUPADS par des concepts incantatoires tels « la refondation » , ni « la rénovation ». Un parti, cest une histoire, des corps, mais aussi des mémoires et des idées incarnées. Et quand il ne représente plus rien de tout ça, il ne provoque plus que colère et exaspération.
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En tout état de cause, il ny a plus rien en commun entre lUPADS de MBéri et Moukouéké dune part et de lautre laile de Tsaty Mabiala. Au grand désarroi de leur électorat, ces leaders se départissent de leur conviction, sans état dâme. Toute honte bue, et dans une démarche qui ne consiste quà promouvoir leur carrière, Mbéri, Tamba-Tamba et Moukouéké ont appelé à voter pour Sassou lors des dernières présidentielles. L'amphigourique Kignoumbi kia Mboungou, a simplement explosé le couvercle de l'ignominie en allant le premier féliciter Sassou pour une victoire qu'il venait de voler au peuple congolais.
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Grace à la constance de ses idéaux, Moungounga Nkombo Nguila est susceptible de jouer un rôle capital pour enclencher le processus aboutissant à un nouveau parti qui rompra avec la machine à perdre actuelle. Cependant, la refondation quil prône na aucune chance de trouver un écho favorable auprès des autres. Les divergences des intérêts entre ces leaders, et même le choc des ego, auraient eu au moins la vertu de faire éclater les contradictions abyssales qui, seules, génèreraient le débat. Il nen est rien, ils ne poursuivent malheureusement que leurs intérêts personnels. Les conséquences de leurs actes seraient moins graves si cela ne concernait queux, mais il sagit de lalternative à la politique désastreuse de Sassou, de lespérance de tout un peuple. On a rarement vu des politiques mettre autant dénergie à sautodétruire.
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Ayant totalement perdu tout ce qui lui restait dâme, lacte de décès de lUPADS doit être dressé très rapidement. Une refondation serait inopportune, seule dune dislocation pure et simple créerait une véritable renaissance. Ce nest pas antinomique de changer le nom du parti et de se reconnaître dans le lissoubisme. Emergera alors une personnalité charismatique, avec des ambitions claires, susceptible de rassembler lélectorat acquis aux idées du Professeur quil faudra impérativement mettre à jour. Le talent et la probité morale comme critères de sélection conjureraient une succession héréditaire. Un électorat potentiel ne suffit pas à concevoir un parti de gouvernement : tout parti sidentifie à un chef qui imprime son empreinte par sa capacité de mobilisation et sa force de proposition. Cette façon de faire aura le mérite de faire sauter la chape de plomb qui empêche de penser, dimaginer et évidemment de reconstruire. En somme, réduire la confusion tout en renouant avec lessentiel.
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Loin davoir joué le rôle dexutoire qui aurait permis de mettre sur table les grands problèmes qui minent ce parti depuis lindisponibilité du Professeur, le congrès de Décembre <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="2006 a">2006 a</st1:metricconverter> porté au paroxysme ces divisions notamment, en vouant aux gémonies la fameuse « bande des quatre ». Dans cet imbroglio, la candidature dAnge Edouard Poungui, mal ficelée, est allée droit dans le mur de linvalidation. La conquête du pouvoir, qui est lobjectif de tout parti digne de ce nom a été renvoyée aux calendes grecques, sans autre forme de procès. Sans moyens financiers conséquents sans programme clair, mais surtout sans personnalité charismatique devant animer cette grosse machine, toute entreprise sera vouée à léchec.
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Seule une formation politique qui épouse lair du temps pourrait allier volonté de changer un peu le monde en redonnant à la politique ses lettres de noblesse. La dialectique qui a coutume de faire ses enfants dans le dos des acteurs de lHistoire est à luvre. Assurément, elle érigera demain sur les cendres de lactuelle UPADS, et avec le concours de ceux qui feront le Congo de demain, un nouveau parti, moderne et réinventé. <o:p></o:p>
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Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
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Le blog de Djess<o:p></o:p>
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http://demainlecongo.oldiblog.com<o:p></o:p>
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