-
Par djes le 18 Juillet 2010 à 15:40</O:P>
Les cadres du Nord, ultimes remparts contre le syndrome de larapède politique ? (1)<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
Impassible, leau continue de couler sous les ponts, le Congo senrichit mêmement. Paradoxalement, tel Sisyphe, le congolais lambda sévertue à pousser cette pierre de souffrances qui retombe chaque fois quune lueur despoir apparait. Largent du pétrole dune part, la fange de lautre.<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
Une fois de plus, cest avec une saine colère que je reprends mon clavier pour vous transcrire lévolution de ma réflexion. De la qualité de vie des congolais, jusquà la mise à nu des ressorts du système actuel, en passant par la médiocrité de notre opposition, je nai ménagé aucun effort pour vous donner mon avis.<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
Quoi quon dise, Sassou a une fois de plus réussi son hold up électoral. Il sadonne désormais à la corruption généralisée pour dompter le dernier carré des hypothétiques opposants, surtout que lincorruptible NGuila Moungounga Kombo a tiré sa révérence, non sans un pied de nez mémorable, en refusant dêtre enterré dans un pays souillé par la dictature.<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
Tout porte donc à croire que dorénavant, les congolais sont condamnés à être dirigés par « Kiki » NGuesso après son père ; comme au Togo , en RDC et au Gabon. Limplacable loi des séries quoi !<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
Par ailleurs, ne loublions pas ; chaque fois que lavenir dun peuple était en péril, il savait exhumer cette force enfouie dans ses entrailles et relever tous les défis qui se posent à lui. Un peuple, ce sont les fils et filles dun pays. Sans exclusive.<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
Par conséquent, jai pris la résolution dassocier désormais dans mes réflexions, nos compatriotes originaires de la partie septentrionale de notre pays. Se mettre dans leur peau, sapproprier leurs outils danalyse. Javoue que je reste pantois quant à lattitude équivoque de T.Obenga, qui après avoir appelé la jeunesse africaine à une conscientisation, a ruiné son aura internationale en décidant de soutenir un « Président à vie », foncièrement allergique à lalternance.<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
Les velléités contestataires dun Marion MADZIMBA ou du Général NGouolondélé nont duré que le temps de la période électorale de juillet 2009, et nétaient pas, comme on la vu, de nature à tirer le Congo du gouffre dictatorial qui se creuse chaque jour. Certains analystes étaient du reste dubitatifs sur la portée de leurs actions ; les loups ne se mangent pas entre eux, nous enseigne à juste titre la sagesse africaine.<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
Pour sauver le pays, mis à mal par la politique inique du système Sassou, les cadres du Nord doivent sassocier à leurs compatriotes du sud pour accomplir cette tâche cornélienne. Ils ont donc lobligation de rompre un silence considéré comme une complicité face au chaos dans lequel est plongé notre pays. Pour cela, ils doivent transcender les manuvres logomachiques et les considérations ethniques pour ne mettre en avant que lessentiel, c'est-à-dire lintérêt supérieur de notre bien commun le Congo.<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
Jai encore en mémoire les échanges que jai eus avec mon ami et compatriote originaire du Nord ( vous verrez plus loin, limportance de cette précision), chercheur dans la troisième firme pharmaceutique mondiale, à la pointe sur les recherches contre le cancer de prostate. <O:P></O:P>
<O:P></O:P>
Il mindiquait ne plus sintéresser à la politique. Non point qu'il ne fasse pas seulement confiance aux hommes politiques eux-mêmes mais pire, qu'il ne croit pas réellement une seconde, à la capacité du monde politique à produire quelque chose de nouveau et créatif pour faire avancer un tant soit peu, notre pays le Congo.<O:P></O:P>
J'en restai coi quelques instants puis nous tombâmes d'accord sur le fait que le cynisme généralisé en vigueur dans cet univers politique, la propension majoritaire de l'homo politicus, qu'il soit du Nord au du Sud, à renier ses engagements, à ne tenir aucun compte de la parole donnée et à ne sentourer que son clan, est une attitude qui a tendance a se développer compte tenu de la faiblesse des institutions et de lexacerbation du tribalisme.<O:P></O:P>
Si l'on rajoute à cela le fait qu'un clan, arrivé au pouvoir quelle que soit la méthode (élection, coup dEtat ), sy accroche comme l'arapède à son rocher, oubliant qu'en politique, le principe d'alternance ou du moins de limitation des mandats, est à lorigine de la création de richesse et du progrès . Si l'on rajoute aussi que depuis son retour au pouvoir, les partisans du clan Sassou se servent allègrement de leurs responsabilités ou amitiés politiques pour favoriser leurs propres affaires, confondant alors service de la collectivité et pur gagne-pain... on a bien mauvaise grâce à condamner ce peuple silencieux qui nest plus dupe de leurs « élites » politiques.<O:P></O:P>
Ceci posé et amèrement reconnu, il n'en demeure pas moins, opposai-je à mon ami, que ce n'est pas en abandonnant le terrain politique et en le laissant à ceux que l'on était si prompt à vilipender, à ces généraux-affairistes, que les choses s'amélioreront, bien au contraire. En poussant le raisonnement jusqu'à l'absurde et je pense qu'on pourrait assez vite y arriver dans le réel si l'on y prend pas garde, on finirait par avoir d'un côté, une classe politique dégénérée à souhait et ne se préoccupant que de ses propres intérêts et de l'autre côté, un peuple entier, plongé dans lindigence absolue, en complète déshérence. Comme la misère est la chose la mieux partagée, elle se répandra comme une traînée de poudre aux tréfonds de notre pays, du nord au Sud, de lEst à lOuest. La construction de quelques bâtisses hideuses à Oyo, ny fera rien.<O:P></O:P>
Plutôt que de pérorer sur l'innocuité de la politique et de la médiocrité de ses acteurs, il conviendrait plutôt de prendre quelques taureaux par leurs cornes et de plonger soi-même dans la bataille. C'est-à-dire, de cesser de faire la fine bouche et s'engager, de réfléchir, de travailler, de proposer, de se battre, pour faire avancer les idéaux républicains, de ne susciter aucune guerre picrocholine, inventer des leviers susceptibles dasseoir un vrai changement, une vraie rupture, écouter les autres, progresser ensemble, bouger et faire bouger, brusquer, réveiller, etc.<O:P></O:P>
Cher ami je m'adresse à toi, aux autres cadres du Nord , et à tous ceux qui ont perdu quelque peu la foi en l'homme, la politique est un art noble au service d'une collectivité humaine, elle mérite que des hommes et des femmes de grande qualité humaine s'en emparent pour lui rendre sa dignité, sa légitimité, sa vigueur, son efficacité.<O:P></O:P>
Djess dia Moungouansi<O:P></O:P>
(1)Syndrome dune extrême nocivité qui fait particulièrement rage dans des dictatures dAfrique Centrale. Il se manifeste par la propension à se maintenir au pouvoir par la terreur.<O:P></O:P>
Le Blog de Djess<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
http://demainlecongo.oldiblog.com<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
votre commentaire -
Par djes le 30 Mai 2010 à 23:55<xml> <w:latentstyles deflockedstate="false" defunhidewhenused="true" defsemihidden="true" defqformat="false" defpriority="99" latentstylecount="267"> <w:lsdexception locked="false" priority="0" semihidden="false" unhidewhenused="false" qformat="true" name="Normal"> <w:lsdexception locked="false" priority="9" semihidden="false" unhidewhenused="false" qformat="true" name="heading 1"> <w:lsdexception locked="false" priority="9" qformat="true" name="heading 2"> <w:lsdexception locked="false" priority="9" qformat="true" name="heading 3"> <w:lsdexception locked="false" priority="9" qformat="true" name="heading 4"> <w:lsdexception locked="false" priority="9" qformat="true" name="heading 5"> <w:lsdexception locked="false" priority="9" qformat="true" name="heading 6"> <w:lsdexception locked="false" priority="9" qformat="true" name="heading 7"> <w:lsdexception locked="false" priority="9" qformat="true" name="heading 8"> <w:lsdexception locked="false" priority="9" qformat="true" name="heading 9"> <w:lsdexception locked="false" priority="39" name="toc 1"> <w:lsdexception locked="false" priority="39" name="toc 2"> <w:lsdexception locked="false" priority="39" name="toc 3"> <w:lsdexception locked="false" priority="39" name="toc 4"> <w:lsdexception locked="false" priority="39" name="toc 5"> <w:lsdexception locked="false" priority="39" name="toc 6"> <w:lsdexception locked="false" priority="39" name="toc 7"> <w:lsdexception locked="false" priority="39" name="toc 8"> <w:lsdexception locked="false" priority="39" name="toc 9"> <w:lsdexception locked="false" priority="35" qformat="true" name="caption"> <w:lsdexception locked="false" priority="10" semihidden="false" unhidewhenused="false" qformat="true" name="Title"> <w:lsdexception locked="false" priority="1" name="Default Paragraph Font"> <w:lsdexception locked="false" priority="11" semihidden="false" unhidewhenused="false" qformat="true" name="Subtitle"> <w:lsdexception locked="false" priority="22" semihidden="false" unhidewhenused="false" qformat="true" name="Strong"> <w:lsdexception locked="false" priority="20" semihidden="false" unhidewhenused="false" qformat="true" name="Emphasis"> <w:lsdexception locked="false" priority="59" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Table Grid"> <w:lsdexception locked="false" unhidewhenused="false" name="Placeholder Text"> <w:lsdexception locked="false" priority="1" semihidden="false" unhidewhenused="false" qformat="true" name="No Spacing"> <w:lsdexception locked="false" priority="60" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Light Shading"> <w:lsdexception locked="false" priority="61" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Light List"> <w:lsdexception locked="false" priority="62" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Light Grid"> <w:lsdexception locked="false" priority="63" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Shading 1"> <w:lsdexception locked="false" priority="64" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Shading 2"> <w:lsdexception locked="false" priority="65" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium List 1"> <w:lsdexception locked="false" priority="66" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium List 2"> <w:lsdexception locked="false" priority="67" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Grid 1"> <w:lsdexception locked="false" priority="68" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Grid 2"> <w:lsdexception locked="false" priority="69" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Grid 3"> <w:lsdexception locked="false" priority="70" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Dark List"> <w:lsdexception locked="false" priority="71" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Colorful Shading"> <w:lsdexception locked="false" priority="72" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Colorful List"> <w:lsdexception locked="false" priority="73" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Colorful Grid"> <w:lsdexception locked="false" priority="60" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Light Shading Accent 1"> <w:lsdexception locked="false" priority="61" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Light List Accent 1"> <w:lsdexception locked="false" priority="62" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Light Grid Accent 1"> <w:lsdexception locked="false" priority="63" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Shading 1 Accent 1"> <w:lsdexception locked="false" priority="64" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Shading 2 Accent 1"> <w:lsdexception locked="false" priority="65" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium List 1 Accent 1"> <w:lsdexception locked="false" unhidewhenused="false" name="Revision"> <w:lsdexception locked="false" priority="34" semihidden="false" unhidewhenused="false" qformat="true" name="List Paragraph"> <w:lsdexception locked="false" priority="29" semihidden="false" unhidewhenused="false" qformat="true" name="Quote"> <w:lsdexception locked="false" priority="30" semihidden="false" unhidewhenused="false" qformat="true" name="Intense Quote"> <w:lsdexception locked="false" priority="66" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium List 2 Accent 1"> <w:lsdexception locked="false" priority="67" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Grid 1 Accent 1"> <w:lsdexception locked="false" priority="68" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Grid 2 Accent 1"> <w:lsdexception locked="false" priority="69" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Grid 3 Accent 1"> <w:lsdexception locked="false" priority="70" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Dark List Accent 1"> <w:lsdexception locked="false" priority="71" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Colorful Shading Accent 1"> <w:lsdexception locked="false" priority="72" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Colorful List Accent 1"> <w:lsdexception locked="false" priority="73" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Colorful Grid Accent 1"> <w:lsdexception locked="false" priority="60" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Light Shading Accent 2"> <w:lsdexception locked="false" priority="61" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Light List Accent 2"> <w:lsdexception locked="false" priority="62" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Light Grid Accent 2"> <w:lsdexception locked="false" priority="63" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Shading 1 Accent 2"> <w:lsdexception locked="false" priority="64" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Shading 2 Accent 2"> <w:lsdexception locked="false" priority="65" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium List 1 Accent 2"> <w:lsdexception locked="false" priority="66" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium List 2 Accent 2"> <w:lsdexception locked="false" priority="67" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Grid 1 Accent 2"> <w:lsdexception locked="false" priority="68" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Grid 2 Accent 2"> <w:lsdexception locked="false" priority="69" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Grid 3 Accent 2"> <w:lsdexception locked="false" priority="70" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Dark List Accent 2"> <w:lsdexception locked="false" priority="71" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Colorful Shading Accent 2"> <w:lsdexception locked="false" priority="72" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Colorful List Accent 2"> <w:lsdexception locked="false" priority="73" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Colorful Grid Accent 2"> <w:lsdexception locked="false" priority="60" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Light Shading Accent 3"> <w:lsdexception locked="false" priority="61" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Light List Accent 3"> <w:lsdexception locked="false" priority="62" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Light Grid Accent 3"> <w:lsdexception locked="false" priority="63" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Shading 1 Accent 3"> <w:lsdexception locked="false" priority="64" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Shading 2 Accent 3"> <w:lsdexception locked="false" priority="65" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium List 1 Accent 3"> <w:lsdexception locked="false" priority="66" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium List 2 Accent 3"> <w:lsdexception locked="false" priority="67" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Grid 1 Accent 3"> <w:lsdexception locked="false" priority="68" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Grid 2 Accent 3"> <w:lsdexception locked="false" priority="69" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Grid 3 Accent 3"> <w:lsdexception locked="false" priority="70" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Dark List Accent 3"> <w:lsdexception locked="false" priority="71" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Colorful Shading Accent 3"> <w:lsdexception locked="false" priority="72" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Colorful List Accent 3"> <w:lsdexception locked="false" priority="73" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Colorful Grid Accent 3"> <w:lsdexception locked="false" priority="60" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Light Shading Accent 4"> <w:lsdexception locked="false" priority="61" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Light List Accent 4"> <w:lsdexception locked="false" priority="62" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Light Grid Accent 4"> <w:lsdexception locked="false" priority="63" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Shading 1 Accent 4"> <w:lsdexception locked="false" priority="64" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Shading 2 Accent 4"> <w:lsdexception locked="false" priority="65" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium List 1 Accent 4"> <w:lsdexception locked="false" priority="66" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium List 2 Accent 4"> <w:lsdexception locked="false" priority="67" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Grid 1 Accent 4"> <w:lsdexception locked="false" priority="68" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Grid 2 Accent 4"> <w:lsdexception locked="false" priority="69" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Grid 3 Accent 4"> <w:lsdexception locked="false" priority="70" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Dark List Accent 4"> <w:lsdexception locked="false" priority="71" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Colorful Shading Accent 4"> <w:lsdexception locked="false" priority="72" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Colorful List Accent 4"> <w:lsdexception locked="false" priority="73" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Colorful Grid Accent 4"> <w:lsdexception locked="false" priority="60" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Light Shading Accent 5"> <w:lsdexception locked="false" priority="61" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Light List Accent 5"> <w:lsdexception locked="false" priority="62" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Light Grid Accent 5"> <w:lsdexception locked="false" priority="63" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Shading 1 Accent 5"> <w:lsdexception locked="false" priority="64" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Shading 2 Accent 5"> <w:lsdexception locked="false" priority="65" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium List 1 Accent 5"> <w:lsdexception locked="false" priority="66" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium List 2 Accent 5"> <w:lsdexception locked="false" priority="67" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Grid 1 Accent 5"> <w:lsdexception locked="false" priority="68" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Grid 2 Accent 5"> <w:lsdexception locked="false" priority="69" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Grid 3 Accent 5"> <w:lsdexception locked="false" priority="70" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Dark List Accent 5"> <w:lsdexception locked="false" priority="71" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Colorful Shading Accent 5"> <w:lsdexception locked="false" priority="72" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Colorful List Accent 5"> <w:lsdexception locked="false" priority="73" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Colorful Grid Accent 5"> <w:lsdexception locked="false" priority="60" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Light Shading Accent 6"> <w:lsdexception locked="false" priority="61" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Light List Accent 6"> <w:lsdexception locked="false" priority="62" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Light Grid Accent 6"> <w:lsdexception locked="false" priority="63" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Shading 1 Accent 6"> <w:lsdexception locked="false" priority="64" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Shading 2 Accent 6"> <w:lsdexception locked="false" priority="65" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium List 1 Accent 6"> <w:lsdexception locked="false" priority="66" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium List 2 Accent 6"> <w:lsdexception locked="false" priority="67" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Grid 1 Accent 6"> <w:lsdexception locked="false" priority="68" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Grid 2 Accent 6"> <w:lsdexception locked="false" priority="69" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Medium Grid 3 Accent 6"> <w:lsdexception locked="false" priority="70" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Dark List Accent 6"> <w:lsdexception locked="false" priority="71" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Colorful Shading Accent 6"> <w:lsdexception locked="false" priority="72" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Colorful List Accent 6"> <w:lsdexception locked="false" priority="73" semihidden="false" unhidewhenused="false" name="Colorful Grid Accent 6"> <w:lsdexception locked="false" priority="19" semihidden="false" unhidewhenused="false" qformat="true" name="Subtle Emphasis"> <w:lsdexception locked="false" priority="21" semihidden="false" unhidewhenused="false" qformat="true" name="Intense Emphasis"> <w:lsdexception locked="false" priority="31" semihidden="false" unhidewhenused="false" qformat="true" name="Subtle Reference"> <w:lsdexception locked="false" priority="32" semihidden="false" unhidewhenused="false" qformat="true" name="Intense Reference"> <w:lsdexception locked="false" priority="33" semihidden="false" unhidewhenused="false" qformat="true" name="Book Title"> <w:lsdexception locked="false" priority="37" name="Bibliography"> <w:lsdexception locked="false" priority="39" qformat="true" name="TOC Heading"> </w:lsdexception> </w:lsdexception> Le voyage de Mme Lissouba à Oyo fait couler de l'encre et des larmes : une réaction d'un membre actif de l'UPADS que je vous fais partager</v:shape></v:path></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:formulas></v:stroke></v:shapetype>
Djess
........................
Pascal LISSOUBA : problème ou solution ?<o:p></o:p>
La politique est une chose tellement sérieuse quil est périlleux de la laisser à nimporte qui. Les turpitudes de Madame Lissouba à Oyo donnent une opportunité à Monsieur Sassou de réussir plus que jamais son pari, celui de lhumiliation et de la démystification définitive du symbole démocratique qui est Lissouba. Pour embellir son image souillée par la conquête du pouvoir par la violence, Monsieur Sassou avec laide de son épouse avaient entrepris des grandes manuvres qui étaient un secret de polichinelle. Tous les moyens sont mis en uvre pour accomplir cette sale besogne. La cupidité de NGamassa et de Madame Lissouba, sur fond de lindisponibilité de Lissouba, a eu raison des velléités de résistances. Ils ont utilisé ce patronyme comme fond de commerce, sans avoir reçu au préalable un quelconque mandat du Président du parti. Il ny a rien de crédible, des messages , rien que des messages destinés aux militants de lUPADS sans un seul support vidéo de nos temps . <o:p></o:p>
Même Madame Lissouba na pas pu faire mieux, cest du mépris. Comment peut-elle oser dire à Oyo quelle porte un message de remerciement de Lissouba à Monsieur Sassou pour lui avoir accordé lamnistie ? A défaut de se retourner dans sa tombe, Nguila a dû en rire ! <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Cest invraisemblable ! jamais on ne peut tomber aussi bas, il est vrai que le ridicule ne tue pas, mais peut-on se regarder dans un miroir après tout ça ? Pourquoi aurait-elle honte de jouer son propre jeu, au lieu de prendre en otage certains enfants Lissouba et autres membres de sa famille ? Vous avez constaté comme moi sur Télé-Congo que le jeune fils Lissouba a eu du mal à se rapprocher de Sassou pour lui serrer la main, sans doute la pilule était difficile à avaler. Sa maman lui répétait sans cesse pendant leur voyage que cétait le chemin à suivre si lon veut être à labri du besoin le restant de nos jours.<o:p></o:p>
Madame Lissouba pourrait rendre service aux congolais et surtout aux militants de lUPADS en disant la vérité sur lEtat de santé de son mari. Quil ne dispose plus de ses moyens intellectuels et physiques, et que dorénavant, il faudra faire sans lui. Au lieu dattendre que Monsieur Sassou le fasse en lexposant aux congolais un de ces jours. IL faut mettre un terme à cela. Le Président Lissouba na rien à faire aux côtés du Président Sassou, celui là même qui mit un terme aux espoirs démocratiques dont il était lincarnation.<o:p></o:p>
Les raisons de santé et celles qui tiennent à ses convictions, interdisent toute allégeance à ce régime. Par conséquent, il serait injurieux que le Président Lissouba serve de caution morale pendant les festivités du 50 ème anniversaire de lindépendance de notre pays.<o:p></o:p>
Comment les différents dirigeants de lUPADS peuvent-ils se laisser manipuler par cette dame apolitique, dont nous savons tous quelle joue le jeu de Monsieur Sassou depuis toujours ? Elle a toujours fermé la porte aux dirigeants qui souhaitaient rencontrer son époux depuis son exil de Londres et de Paris. Aujourdhui, elle ose parler de réconciliation après avoir tout détruit.<o:p></o:p>
En fait, elle cache son jeu, sinon, il était plus simple pour elle de se rendre dabord à Tchimbamba ( Pointe-Noire) pour remercier « Le grand prêtre » Maitre Martin MBERI, celui là même qui avait tout compris dès les premières heures du 15 Octobre 1997. Oyo serait en toute logique, létape suivante.<o:p></o:p>
On aura beau plâtrer et replâtrer, lUPADS ne serait plus jamais cette redoutable machine à gagner les élections. Il ne retrouvera plus jamais son âme et ce volontarisme dantan.<o:p></o:p>
LUPADS ne survivra jamais à son créateur Pascal Lissouba ; comme la plupart des partis, il est la propriété de son Président Fondateur qui a choisi de mourir avec, après avoir crée des divisions entre les cadres, au grand bonheur de Monsieur Sassou. Par ailleurs, ceux qui étaient censés reprendre le témoin sont tous les hommes du passé. Pour preuve, lâge moyen des dirigeants de différentes fractions de lUPADS se situe autour de 65 ans. Un où les hommes prennent de moins en moins de risque. Ce nest pas en soi lâge qui est en cause, mais leur pratique politique qui est à mille lieues de lanoblissement de ce métier. Aucun jeune ne se retrouve dans cette manière de faire de la politique.<o:p></o:p>
Les officines de Mpila ont grand intérêt à une réunification de lUPADS, pour la simple raison que la plupart de ses dirigeants et militants sont sous leur contrôle. La preuve, beaucoup dentre eux, à la retraite aujourdhui, bénéficient toujours de leur salaire, ou sont conseillers à la présidence ou dans tel ou tel ministère. Monsieur Sassou fait du social et ça paie. <o:p></o:p>
De même, tous les exilés, militaires ou civils, rentrés au Congo ont depuis régularisé leur situation dans la fonction publique et même réussi à se faire payer leurs arriérés de salaires de 10 ou 13 ans ! Il nya pas meilleur cadeau de la part de Monsieur Sassou. Quelle magnanimité !<o:p></o:p>
Résultat : la reconquête du pouvoir, objectif légitime de tout parti, est dorénavant renvoyée aux calendes grecques. La paix est devenue leur maître-mot dont Monsieur Sassou serait le seul garant. <o:p></o:p>
Nous devons restés fermes avec cette génération davant lindépendance qui a tout obtenu du Congo, mais na jamais voulu le lui rendre.<o:p></o:p>
La jeunesse congolaise en général et celle de lUPADS en particulier doit prendre la mesure du problème, et apporter une solution adéquate. Lindisponibilité du Président Lissouba est un réel problème pour la suite des évènements. Aussi, pour éviter toute spéculation, il serait prohibé à un quelconque membre de sa famille ou membre du parti de négocier quelque allégeance en son nom. Nous devons avoir ceci à lesprit : on ne naît pas leader, mais on le devient en prenant des risques inhérents aux activités de lutte et de contestation pour lavènement dune société juste et démocratique, tel est notre devoir.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
John- Binith DZABA <o:p></o:p>
</w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:lsdexception></w:latentstyles></xml></m:defjc></m:rmargin></m:lmargin></m:dispdef></m:smallfrac></m:brkbinsub></m:brkbin></m:mathfont></m:mathpr></w:word11kerningpairs></w:dontvertalignintxbx></w:dontbreakconstrainedforcedtables></w:dontvertaligncellwithsp></w:splitpgbreakandparamark></w:dontgrowautofit></w:useasianbreakrules></w:wraptextwithpunct></w:snaptogridincell></w:breakwrappedtables></w:compatibility></w:donotpromoteqf></w:validateagainstschemas></w:punctuationkerning></w:trackformatting></w:trackmoves></w:worddocument></xml>
votre commentaire -
Par djes le 21 Mai 2010 à 14:45
Comment le règne des antivaleurs a aplati le « KI-MUNTU » au Congo?
Une réflexion est le plus souvent soumise aux servitudes de lactualité. La mienne sinscrit dans cet esprit. Aussi, la mise en orbite de la notion dantivaleurs au Congo, doit nous interpeller de manière à la garder en mémoire, et ainsi analyser les faits, avant de dégager les remèdes et les solutions qui simposent. Arrosés par le silence complice des tenants du pouvoir, les antivaleurs poussent comme des champignons mettant à mal léthique qui devrait sactualiser chaque jour par la mobilisation de forces intellectuelles et morales pour faire advenir une société plus juste et plus équitable.
Nos valeurs séculaires du « ki-muntu » ont tout bonnement vidé la place, laissant le champ libre dune part aux antivaleurs qui ont pour noms arrivisme, idolâtrie, prime à la médiocrité et dautre part au règne des troubadours et des encenseurs. Les adeptes de ces antivaleurs ont banalisé, discrédité et dépouillé par touches habilement orchestrées nos références spirituelles et historiques. Les vertus du travail et le goût de la sueur se sont aplatis à jamais devant le rouleau compresseur et attractif de largent facile. Les citoyens ne sont plus départagés par le mérite et par la compétence mais plutôt par la médiocrité des appartenances égoïstes et tribales. Les scandales de toutes sortes, quotidiennement relatés au peuple ahuri, ont fini denterrer le peu de retenue et de bienséance dans nos rapports interindividuels et dans nos rapports avec lEtat.
Quand le vice a simplement pris la place de la vertu, la République est en perdition. Des comportements, somme toute à mille lieues de léthique publique, jadis sévèrement réprimés, sont aujourdhui approuvés par un silence assourdissant.
Cet Etat spolié de sa neutralité et de son équidistance primaires par le jeu des appartenances politico politiciennes du clan dOyo, ouvre largement la porte à linceste politique qui tue la décence, au viol des consciences et surtout à limpunité qui enlève toute crédibilité à la Justice pour les «petits citoyens» déboussolés car inégalement traités. Ce clan qui porte ces antivaleurs en banderole, échappe allègrement aux foudres de la Justice.
Curieuse manière de gérer la cité que celle qui consiste à accompagner dans leur sale besogne des bandits de grands chemins, des complices qui siphonnent méthodiquement les abondantes recettes pétrolières, des violeurs, des kleptomanes de la nomenklatura, autrefois rudement réprimés avec la plus grande sévérité. Au Congo, ils font désormais partie des plus courtisés. Leur travail de sape des principales valeurs républicaines est récompensé par des promotions socioprofessionnelles inexpliquées. Des ministres qui se font dérober des cagnottes avoisinant les milliards de Fcfa, en passant par des affaires de murs impliquant les autorités publiques, la presse à scandale sen donne à cur joie, et ces fastes némeuvent plus personne, outre mesure.
Dernier en date, 780.650.000 de francs Cfa, destinés à payer les agents de lEtat en service à Ngoko dans la Cuvette se sont volatilisés sans que cela ne soulève une quelconque désapprobation, ni une énergique enquête judiciaire. Au contraire, selon les codes qui régissent la gestion du pouvoir de Brazzaville, comme Nicolas Okandze qui ne fut jamais inquiété après avoir froidement abattu son jardinier, lauteur de ce forfait sera très manifestement promu à un autre poste de responsabilité.
LEtat de droit, si tant est que le Congo en était un, devra toujours se soucier de faire transiter lêtre humain, lindividu vers sa pleine citoyenneté par léducation aux vertus et aux principes de la République.
Notre pays est devenu le lieu dexpérimentation des vices les plus fous. Cest pourquoi, les musiciens de la RDC, interdits chez eux de chanter les louanges des hommes politiques, viennent exercer cette course de fond dans laquelle les généraux-hommes daffaires, la progéniture et les multiples gendres du Roi de Mpila et les avocats véreux, rivalisent dimagination dans la distribution des pétrocfa abondants de nos jours à Brazza.
La maïeutique publique, ce nouveau paradigme de la modernité ou des sociétés modernes refuse obstinément de prendre pied chez nous. Elle devrait être lélément principal de léthique publique. Cette dernière est une recherche de compréhension entre acteurs ; elle permet toujours le vivre ensemble grâce au dialogue, au parler ensemble, mais surtout, elle aide à répartir de façon méritante la richesse du pays à ses dignes fils, en prenant le soin de ne laisser personne au bord de la route.
Loin des batailles de conviction, la relation privilégiée est celle où chacun veut contribuer à la dynamique sociale en faisant partager sa vision de la situation, guidé par le désir de voir naître les solutions consensuelles. Léthique de société exige aujourdhui que tout ce qui se fait et se décide, devrait se faire et se décider par, pour et avec les congolais. Autrement, cest un péché politique. Cest ce péché que commettent nos autorités politiques aussi bien à léchelle locale quà léchelle nationaleLe Congo plie sous le poids des antivaleurs: la subordination et linstrumentalisation de toutes les institutions devenues banales et bancales, consacrent du coup le règne des antivaleurs avec un Exécutif qui donne, chaque jour un peu plus, limpression de vouloir lui substituer une monarchie qui ne dit pas son nom.
La politique peut et doit être le fief de la vérité, de léthique, de la responsabilité et du sacerdoce pour le grand bien du peuple. De façon permanente, tout congolais amoureux de ce pays, doit dénoncer les comportements indignes de nos hommes politiques, tapis dans lombre de la gabegie et de la corruption au mépris du peuple souverain. A eux de se préparer, car leur arrive, tôt ou tard, une tempête plus violente sils ne changent pas et se convertissent en homme de réflexion, daction, de solidarité et surtout de dialogue. Le futur nous édifiera sans doute. Par ailleurs, lopposition politique à Brazzaville devrait se sentir interpellée par la profusion de ces antivaleurs qui ne cessent de corrompre notre peuple afin de le sortir de labîme dans lequel ce régime incompétent et sans pitié la plongé.
Djess dia Moungouansi<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Le blog de Djess<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
http://demainlecongo.oldiblog.com<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
votre commentaire -
Par djes le 13 Mai 2010 à 21:49<![endif]-->
Autopsie dune schizophrénie du pouvoir : Cas du Congo-Brazzaville.
<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
De nombreux analystes politiques congolais rivalisent de mâles propos sur les dérives du pouvoir actuel, les conclusions sont presque les mêmes, à quelques détails près : Sassou et son clan sont en train de confisquer le pouvoir dEtat, fût-ce au prix de leurs vies ; au prix de la vie des congolais, surtout.<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
Une telle démarche étonne, vu létat apocalyptique dans lequel ils ont délibérément plongé notre pays. Une retraite, comme le lui avait toujours suggéré son ex-comparse ( ?) Ngouolondélé serait peut être la meilleure porte de sortie pour lui, mais rien ny fait. Une seule explication à tout çà : la schizophrénie du pouvoir.
<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
La psychanalyse nous aide à comprendre ce mal insidieux qui a habité et sali lâme de nombreux et célèbres empereurs, tout au long de lhistoire. Ses symptômes sont connus : livresse que procure limage de soi que vous renvoient chaque jour, les medias ; la sensation dêtre Dieu parce quon détient entre les mains, le pouvoir de défaire des vies, den fabriquer, dordonnancer même la mort et de ladministrer ; la crainte, lenvie, la soumission et la terreur quon suscite autour de soi.
<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
Comme lécrit bien J. Anouilh, « Le privilège des grands, cest dadmirer les catastrophes, de leurs terrasses. ». Ainsi, les congolais privés délectricité, deau courante, des soins de santé adéquats, rien nest inhérent à une fâcheuse conjoncture, cest une volonté machiavélique pour faire durer le plaisir. De même, les membres de lopposition appauvris à dessein, et contraints daller demander laumône à lempereur pour survivre, ou le spectacle affligeant des pseudo-opposants qui sont allés féliciter le Roi après la victoire à lélection présidentielle, honteusement volée au peuple congolais, procèdent de cette démarche cynique qui vise à agrémenter les vices du roi de Mpila.
<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
Le plaisir de Néron fut ainsi de voir brûler Rome et de se délecter de la fureur des flammes dévoratrices ; celui de Caligula était dexpérimenter le droit de vie et de mort (surtout de mort) quil avait sur le peuple, en ordonnançant, par moments, des exécutions à vous procurer quelque frisson. Le plaisir de Chaka était de voir lennemi empalé vivant, sur un pieu jusquà ce quil expire, las de souffrances insupportables. Jules César et les Romains, sauvages, de cette époque, jouissaient de voir les gladiateurs être dévorés par les lions ou bien sentretuer : « Ave Caesar, morituri te salutan » ― Bonjour César, ceux qui vont mourir te saluent ! Tel était le rituel en vigueur, en prélude à la célébration des plaisirs étranges du grand empereur romain ! Sassou et ses tueurs à gage auraient aimé que nos 353 compatriotes froidement massacrés en une seule après midi au Beach de Brazzaville, eurent rendu un dernier hommage à leurs bourreaux.
<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
On devine aiséme, comment, des loges étincelantes de lumière du Palais de Mpila où il trône, satisfait de soi, Sassou se pâme daise quand plusieurs membres de lopposition se bousculent au portillon de sa mangeoire. Ces pseudos opposants, aux rêves si facilement monnayables, mais surtout, si prompts à marchander leur conviction ! Cest cela, le plaisir des princes et des hommes qui possèdent la culture de la cruauté délicieuse : se délecter des petitesses de leurs (presque) semblables les hommes. Un privilège des dieux. Lécrivain burkinabé Patrick Ilboudo a dailleurs approfondi la question dans un livre au titre très évocateur : "vertige du trône.
<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
Les peuples ne décèlent cette folie qui habite lesprit de certains dirigeants maléfiques quaprès le temps de lapocalypse, quand ces derniers ont fini de ruiner le monde, semant et laissant sur leurs passages, cendres, cris, cadavres et désolations.
<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
Et Sassou porte en lui, lâme de ces dirigeants. Ni plus, ni moins dangereux queux ; mais tout simplement, exactement comme eux. Ils sont venus pour bousculer le monde, le rendre un peu différent de ce quil était, avant eux. Pas forcément meilleur ni pire, mais tout simplement (ou tragiquement cest selon), différent.<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
Après plus dun quart de siècle dun règne sans partage, lempreinte de Sassou ne passera jamais inaperçu. Elle entrera forcément dans le ventre de lhistoire, car après le fracas de son passage, les historiens et les survivants indiqueront, toujours, une ère avant lui, une autre sous lui, et une ère après lui : il y aura ainsi le Congo avant Sassou, le Congo sous Sassou, et le Congo après Sassou . En définitive , une chaotique série de Sassou I, II, III nous nargue, et si lon y prend garde, une succession des Nguesso. Cela sera ainsi parce que Sassou est venu pour déclencher le big-bang négatif au Congo en lui imprimant un certain ordre dont lui seul et les maîtres des secrets de lombre (ceux-là qui savent décrypter les grandes énigmes) ainsi que quelques analystes avisés, savent la logique. Je confesse mon ignorance sur ce plan.
<O:P></O:P>
Idi Amine, Hitler, Pol Pot, Staline, Sékou Touré, Mobutu nétaient tous, que des fous, pas des grands hommes. Des fous lucides cependant, car ils avaient perçu, dans des moments de transe subliminale, la médiocrité du genre humain, la fragilité de la vie, enfin la puissance ― toute la puissance que donne le trône rouge du pouvoir.
<O:P></O:P>
La perte du contact avec la réalité obstrue toute lucidité, et le pouvoir moribond de Sassou refuse de comprendre quil faut bien plus que la maîtrise logomachique et l'habileté manuvrière, pour gravir l'ultime marche du panthéon politique. Il faut plus, même quau bout de longues années, être en paix avec sa conscience, serein au soir tombant du destin, persuadé que l'action menée est sa meilleure plaidoirie. Détaché des événements, détaché de soi, c'est parce qu'il n'attend plus rien que le politique obtient alors ce luxe suprême d'être un grand homme, au moment précis où cela lui est devenu indifférent. Dommage pour le cobra-suprême, il ne sagit ici que des grands hommes qui font vraiment lHistoire
<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
Djess dia Moungouansi
<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
Le Blog de Djess<O:P></O:P>
http://demainlecongo.oldiblog.com<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
votre commentaire -
Par djes le 14 Avril 2010 à 23:54<o:smarttagtype namespaceuri="urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" name="PersonName"></o:smarttagtype>
MOUNGOUNGA NKOMBO NGUILA : <st1:personname style="font-weight: bold; background-color: rgb(255, 255, 255); color: rgb(204, 0, 0);" productid="LA MORT D" w:st="on">LA MORT D</st1:personname>UN JUSTE<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
De cette plume qui na aucune prétention de rendre le meilleur hommage posthume à Moungounga Nkombo Nguila, coulent sans doute des mots qui ne peuvent saisir dans sa quintessence la vie pleinement remplie dun homme dexception, né pour servir et qui a véritablement servi ses semblables. Elle ne saurait ici prétendre épuiser les qualités dune formidable trajectoire existentielle qui sest toute dédiée à aider, secourir ses proches et prochains avec désintéressement. Ce qui est surtout remarquable en cet homme que jai longtemps fréquenté et qui aura contribué à fabriquer et polir mes humanités, cest quil faisait preuve de générosité sans exubérance, dans une discrétion qui témoigne de son humilité. Or, pour citer José Narosky, «celui qui cache sa générosité est doublement généreux».
<o:p> </o:p>
Si la postérité ne devait conserver depuis lindépendance de notre pays, le souvenir d'un certain nombre de nos hommes politiques, il serait juste que Moungounga Nkombo Nguila en fasse partie.
<o:p> </o:p>
Né à Mouyondzi le 9 avril 1940, ce diplômé de lEcole supérieure de commerce de Bordeaux, fut membre fondateur du PCT ; un parti quil abandonna dès que ses idéaux de départ furent pervertis par les militaires qui le prirent en otage. Suite à lassassinat de Marien Ngouabi, il fut injustement condamné en 1978 à dix ans de travaux forcés. En 1991, il est lun des piliers de lUPADS et, il devient successivement ministre du commerce, puis Ministre de lEconomie et des Finances de Pascal Lissouba. Il prit la route de lexil, déguisé en paysan pour fuir la fureur de Sassou qui avait du mal à cacher son obsession à en découdre avec un régime démocratique, émanation de la volonté du peuple congolais.
<o:p> </o:p>
Très tôt, dès le début de lexil parisien, son activisme politique débordant, déboucha à la création du CERDEC, seul espace susceptible dorganiser lopposition congolaise, suite à léchec cuisant de lERRDUN, gangréné par la lutte des égo. Des tentatives dassassinats contre sa personne, organisées par le pouvoir de Brazzaville, qui armait les membres du Front National, furent mises au grand jour par les services secrets français et relayées par la presse. Pour assener un coup de grâce à cette résistance, les locaux de ce cercle, furent tout bonnement rachetés par un sinistre promoteur immobilier proche du pouvoir de Albert Bernard Bongo.
<o:p> </o:p>
Dans locéan dune gestion contestée du régime de Lissouba, lHistoire, seule juge des temps, nous rappellera que Nguila managea avec brio la restauration de la crédibilité du Congo, auprès des Institutions financières Internationales. Le régime putschiste de Sassou en tira dailleurs profit. Cest un fait,
<o:p> </o:p>
Par la constance de son discours, NGuila MOUNGOUNGA NKOMBO est le seul homme politique congolais denvergure qui na jamais travaillé avec Sassou. Ni sous Sassou I, ni sous la sinistre série sassouiste en cours ( Sassou II, Sassou III etc..). Cet argument ne suffisait pas pour en faire la panacée ni lhomme providentiel. Cependant, ces fréquentes périodes dascèse avaient fini manifestement par le murir. Peu à peu, des doutes sur son humilité et sa radicalité nétaient que de façade et mal compris. Sa parfaite connaissance des grands dossiers du pays lui donnait une longueur davance sur les autres. Ce que lon prenait à tort comme stérile radicalité était le fruit de son expérience, elle était corroborée par les faits qui accordaient leurs suffrages à son leitmotiv « Au nom de lunité nationale, on ne peut pas composer avec nimporte qui » répétait-il inlassablement.
<o:p> </o:p>
Lhomme qui a été rappelé à Dieu pour désormais occuper la seule demeure éternelle que tous rejoindront inexorablement ma surtout marqué par sa droiture, sa rihueur et sa franchise, jamais prises à défaut. Ce qui fait de ses qualités-là une vertu, cest sans doute leur rareté. Ce sont les meilleures armes du juste. NGuila MOUNGOUNGA NKOMBO était un homme avare en paroles, mais bien prolixe en actions. Il agissait plus quil ne parlait en fait.
<o:p> </o:p>
Laffection profonde que je vouais à cet homme de principes dont la disparition pourrait rappeler Diderot qui disait que «grands sont ceux qui après eux laissent beaucoup de gens dans le désarroi». Il est superflu de dire ici que NGuila MOUNGOUNGA NKOMBO a laissé beaucoup de gens dans le désarroi. Il a donc vécu une vie qui méritait dêtre vécue, bien que son combat contre les injustices au Congo, ne soit inachevé. Que Dieu laccueille dans Son paradis.
<o:p> </o:p>
Djess dia moungouansi
<o:p> </o:p>
Le blog de Djess
<o:p> </o:p>
http://demainlecongo.oldiblog.com
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique