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Par djes le 15 Juin 2007 à 01:00
Quel homme pour le Congo du 3ème millénaire?<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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Vaste programme ! <o:p></o:p>
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Au sortir de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Conf←rence Nationale" w:st="on">la Conférence Nationale</st1:PersonName> Souveraine de 1991, les Experts dressaient un bilan sans appel : léconomie congolaise était sinistrée. Ce diagnostic qui pouvait déjà être retenu dans les registres noirs, sapparente de nos jours à un euphémisme, au regard de létat apocalyptique du CONGO actuel.
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Tout a été dit, des perspectives intéressantes avaient été tracées, tant sur le plan des hommes que sur celui de nos ressources minières.<o:p></o:p>
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Malgré cela, et presque vingt ans plus tard, notre pays semble être frappé par une espèce dincapacité à prendre le train de la démocratie. Les complexités qui fondent la corrélation entre démocratie et le développement étant vulgarisées, on est presque surpris par lobstination de nos dirigeants à opter pour la fuite tangentielle .<o:p></o:p>
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Toutefois, même si notre pays semble senferrer de façon insidieuse, force est de constater quil reste - en dépit de toute vraisemblance- un pays doté déléments essentiels pour la mise en place dune véritable rampe de lancement du décollage économique : des ressources humaines de qualité et des ressources naturelles diversifiées.<o:p></o:p>
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Lhistoire nous rappelle que le régime républicain à Rome au cours de la première moitié du IIème siècle avant J.C navait atteint son apogée que parce que son efficacité reposait sur la parfaite adaptation des institutions et de la société.
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Arriver à concevoir des institutions adéquates pour notre société multi ethnique suppose que nous ayons au sein de notre classe politique, une perle rare, une personnalité providentielle qui déclencherait lultime déclic ( voir larticle de Musi Kanda http://www.mwinda.org/article/musikanda19.html ).
Car, ne loublions pas : un des grands problèmes qui se posent à notre pays est de concilier la diversité ethnique et culturelle et la maturité que suppose lappartenance à une seule et même nation. Cest pourquoi, cet homme aura à cur à se définir comme étant, non seulement celui qui arriverait à point nommé pour tirer notre pays de ce mauvais pas, mais ensuite, il constituerait une chance, un secours exceptionnel. <o:p></o:p>
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Jai toujours été sceptique quant à lexistence dun tel homme. Cependant, je reste persuadé que certaines personnalités, par leur parcours et par leur pratique sociale peuvent donner le coup de pouce nécessaire à notre pays, et lui éviter la place de dernier de la clase auquel on veut ly contraindre. <o:p></o:p>
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Le jeunisme, doctrine rétrograde qui consiste à penser que le bon Dieu nous devait une espèce de rente inépuisable, et que par la force du Saint esprit, « les vieux » disparaîtront pour nous laisser place, est à bannir. La jeunesse doit simposer par les idées et par sa force de frappe. Cest de cette manière que pourrait clore cette nouvelle race des jeunes ambitieux, patriotes et on évitera que cette vieille classe politique réussisse son « hold up » en détournant lattention des jeunes générations. Les jeunes qui doivent incarner lalternance, hésitent de franchir le pas, en prenant véritablement leurs responsabilités. <o:p></o:p>
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Au moment où Sassou semploie à circonvenir ses opposants intérieurs les plus nuisibles dans le but de remplier une fois de plus pour 7 ans en 2009, il nest pas sans intérêt de scruter lactuel marigot politique congolais. Javoue que ma démarche est risquée, mais osons !<o:p></o:p>
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Par la dimension des torts infligés au peuple congolais, Sassou, Lissouba et Kolelas ne peuvent aucunement obtenir leur laisser- passer pour incarner le renouveau et susciter lespoir quils avaient tout bonnement esquinter dans lunivers des congolais. <o:p></o:p>
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Le Général NGouolondélé :<o:p></o:p>
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Il a été le premier, bien que proche du pouvoir, à demander publiquement la démission du Président Dénis Sassou Nguesso, laccusant davoir conduit le pays dans « une impasse socio-économique et politique ». Cest quand même naïf de penser quil suffit de demander une simple démission à quelquun qui est arrivé au pouvoir en marchant sur des milliers de cadavres de ses compatriotes pour lobtenir. <o:p></o:p>
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Ses atouts : homme de renseignements et homme courageux <o:p></o:p>
Inconvénients : Il est inféodé à la famille de Sassou avec laquelle il entretient des relations ambigües. Ensuite, les militaires ( retraité ou pas) véhiculent une image néfaste à laquelle on associe le pouvoir absolu et larbitraire. <o:p></o:p>
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Le Pasteur Frédéric Bitsangou alias Ntoumi<o:p></o:p>
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Ce rebelle avait pris les armes et sétait retranché dans son village et a pu défier le pouvoir central de Brazzaville pendant de longs mois. Aujourdhui, on constate avec stupéfaction que ses revendications navaient comme seul but que la conquête dun strapontin .<o:p></o:p>
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Ses atouts : Homme de Dieu et guérisseurs de fous.<o:p></o:p>
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Inconvénients : Il reste avec Sassou, les deux va-t-en guerre de notre pays. Son goût pour les armes et la bible lempêcheront de porter lhabit dun démocrate.<o:p></o:p>
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Bernard KOLELAS ( le Moïse du Pool ) qui a rejoint avec armes et bagages le Roi de Mpila nest ni le messie qui mettait en transe ses supporters à la moindre apparition, ni celui sur qui le peuple Congolais pourra compter. En crise de dessein et de sens, il est devenu lombre de lui-même sans réelle ambition pour le pays. Il ne lui reste quune passion : lui-même, et une religion : gagner sa place dans loyocratie. Quel dommage !<o:p></o:p>
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A lUPADS, on peut observer une chose : la désintégration de ce parti en différentes entités ne facilite pas lémergence dune personnalité de lacabit de LISSOUBA. Tsaty Mabiala, le Secrétaire général issu du congrès de Décembre 2006, nest reconnu, ni par le Secrétaire Général issu du congrès de 2005, Christophe MOUKOUEKE, ni par Paulin MAKITA, le Secrétaire par intérim( à vie) nommé par Pascal Lissouba. <o:p></o:p>
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Tsaty Mabiala semble simposer comme vrai secrétaire général, mais là où le bât blesse cest que son élection, effectuée au mépris des statuts de leur parti, jette le doute sur sa légitimité. <o:p></o:p>
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Dans le panel des personnalités militaires, Jean Marie MOKOKO pourrait faire laffaire, à condition quil ait la souplesse dadaptation qui lui permettrait de se métamorphoser à la manière de ATT. Peut il véritablement saffranchir des fourches caudines de Sassou ? That is the question.<o:p></o:p>
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Lon doit également se méfier des dinosaures, rentiers de la république qui ont un destin de feuille morte et naviguent allègrement dans tous régimes. Parmi eux, on peut citer Tchystère Tchikaya, Yhombi Opangault, Martin Mbéri , Victor Tamba Tamba etc..
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Par la constance de son discours, NGuila MOUNGOUNGA NKOMBO est le seul homme politique congolais denvergure qui na jamais travaillé avec Sassou. Ni sous Sassou I, ni sous la sinistre série sassouiste en cours ( Sassou II, SassouIII etc..). Cet argument ne suffit pas pour en faire la panacée ni lhomme providentiel. Toute fois, ces fréquentes périodes dascèse lont manifestement muri. Des doutes sur son humilité et sa radicalité sont levés. Sa parfaite connaissance des grands dossiers du pays nest plus à démontrer. Les faits semblent accorder les suffrages à son léitmotiv « Au nom de lunité nationale, on ne peut pas composer avec nimporte qui ». A-t-il lenvergure dun homme dEtat ? Son charisme et sa valeur intrinsèque peuvent lui donner la hauteur nécessaire pour se mettre au service de tous les congolais.
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Encore fois, loin de faire lapologie aveugle dun acteur politique, ni la diabolisation ennuyeuse dun tel autre, encore moins jouer les porte drapeaux des équilibristes, je nai fait que passer en revue le marigot politique congolais, souillé par des décennies de guerres fratricides, de pillage à grande échelle, de promotion de la médiocrité, mais surtout de propagation dune pauvreté effroyable, massive. Chacun appréciera selon ses convictions. Et comme le disait Albert LONDRES « notre métier nest pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie ».
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En tout cas, une revendication non négociable simpose pour le peuple congolais : il doit reconquérir le droit de choisir librement ses dirigeants à travers les élections libres et transparentes. Cest le moins quon puisse dire.<o:p></o:p>
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Djess dia Moungouansi
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Le Blog de Djess<o:p></o:p>
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Perspectives congolaises<o:p></o:p>
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http://demainlecongo.oldiblog.com/<o:p></o:p>
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1 commentaire -
Par djes le 21 Mai 2007 à 11:05
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Lautopsie dun imminent hold up électoral.<o:p></o:p>
Le Congo actuel sapparente à une frêle embarcation à la dérive et dont lissue fatale est connue : elle va être inéluctablement projetée contre les rochers de la côte et réduite en miettes. Le vent de la démocratie qui souffle sur cet océan de misère quest notre pays, est tellement violent quil ne restera au peuple congolais tétanisé, que des yeux pour pleurer. Et pourtant, personne ne peut à lheure actuelle ignorer le credo de Sassou qui est de préparer larme stratégique pour sapproprier un pouvoir qui, dans un environnement de transparence, mais surtout dans une arène qui lui est quantitativement défavorable, pourrait sans conteste lui échapper.
Face à la grande machination du pouvoir en place pour réaliser le hold-up électoral le plus éhonté et surtout le plus abouti dAfrique centrale afin dobtenir le renouvellement de lAssemblée acquise à sa cause, lopposition, sortie dune hibernation volontaire, semble mobiliser à hue et à dia ses dernières énergies en faveur de lalternance. Mais tout fraudeur invétéré quil est, ce régime nest pas prêt à lâcher du lest.
Faute de mettre en place un cadre juridique électoral sur lequel reposeront lorganisation et le déroulement des futures élections, Sassou maintient le découpage électoral le plus inique issu de la loi électorale de 2001. La démarche de ce pouvoir sest nûment affirmée, il sapprête donc à organiser des tripatouillages à grande échelle, aux quelles il faudra ajouter les « doubles inscriptions » ainsi que des erreurs portant entre autres sur l'identité, l'âge et l'adresse des électeurs. Est malin celui qui nous dira comment feront-ils pour mettre à jour le fichier électoral non seulement pour y éliminer les morts, mais ensuite pour y intégrer ceux qui sont en âge de voter.<o:p></o:p>
Nayant jamais digéré le statut de putschiste qui lui colle à la peau et qui lui va si bien, Sassou est toujours obsédé par la conquête dun hypothétique habit de démocrate. Par conséquent, il ne ménage aucun effort pour atteindre cet objectif lointain qui ne consacre que les vrais démocrates dans lâme et non les adeptes de la ruse.
La manuvre la plus saillante et la plus déterminante reste à nen point douter le ralliement, ou on dirait mieux lallégeance de Kolelas à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle Esperance" w:st="on"><st1:PersonName ProductID="la Nouvelle" w:st="on">la Nouvelle</st1:PersonName> Esperance</st1:PersonName>, entérinée à travers « Laccord électoral entre le MCDDI et le PCT pour gouverner ensemble ». Tout a été déjà dit sur cet accord concocté dans une ambiance de marchand de dupes. « Denis Sassou Nguesso et Bernard Kolelas, cest bien léquilibre de la peur, mais, jamais le cessez-le-feu » disent les mauvaises langues. Cest dans le patrimoine symbolique du politique que Sassou va puiser son arme fatale en réactivant le défunt accord MCDDI-PCT investi dune puissante charge émotive et idéologique basée sur le rejet de Lissouba. Cet accord, pensait-on, aurait fait preuve de dignité démocratique en faisant fonctionner les contre-pouvoirs afin de réguler les comportements prédateurs du pouvoir en place. Or, il ne visait que la fragilisation du régime en place pour accéder aux postes ministériels. On redoute une fois de plus que lhistoire ne se répète sous forme de farce comme le disait Marx. Dailleurs, la manière dagir de Sassou nest pas condamnable, car après tout, lart de manier la ruse et lefficacité en politique, cest aussi avoir cette capacité à rassembler en dehors de son camp, mais surtout savoir se servir des autres quand on en a besoin et ensuite avoir limpudence de les jeter comme des serviettes usées quand on a fini de les discréditer : Paul KAYA et Martin MBERI entre autres, en ont fait lamère expérience. Reste que, bien quen train dépuiser ses dernières cartes Kolelas est par son histoire et par ses actes plus ou moins controversés qui jalonnent lhistoire politique congolaise, un personnage à gérer avec une extrême prudence. On ne peut pas occulter lespérance messianique que ce personnage suscitait et continue à susciter sur la jeunesse du Pool. On peut aussi, dans une moindre mesure le dire pour Lissouba et pour Sassou.
Près de dix ans après son retour par la violence, Sassou est en train de réussir à faire main basse sur la démocratie quil sévertue à vider de sa substance, pour avoir le maximum de coudées franches. Cette main mise totale que Sassou veut conquérir sur lensemble du territoire national, se fait bien entendu en enrayant lascension politique de Kolelas qui tombe dans un piège implacable. Sans ambitions nobles par lesquelles se sont distingués les grands hommes qui ont marqué lhistoire, la conservation du pouvoir devient une fin en soi pour « boukouter » (néologisme franco congolais qui signifie croquer à belles dents sur les fruits de <st1:PersonName ProductID="la R←publique" w:st="on">la République</st1:PersonName>, se servir et disposer des deniers publics en toute impunité) aux sommets de lEtat. Le pouvoir et son entourage sont assimilés à un univers festif des jouisseurs des fruits de <st1:PersonName ProductID="la R←publique" w:st="on">la République</st1:PersonName> au détriment de la collectivité nationale et de lEtat. A qui pourront-ils faire comprendre quil leur a manqué de pactole financier nécessaire pour redonner de leau, de lélectricité et soccuper de la santé des congolais, alors que les recettes pétrolières crèvent le plafond ? Et même dans la profonde Likouala aux herbes, reste-t-il des compatriotes susceptibles davaler les grosses couleuvres, alors quils sont en train de perdre jusquà leur dignité ?
Comme les mauvaises habitudes ont la peau dure, Sassou a repris son bâton de pèlerin pour propager les peurs au sein de la population. Oubliant le moment dun voyage à Nkayi que son régime se nourrit de violence, Sassou a osé déclarer : « Nul na le droit dévoquer la violence, au moment où lon parle de dialogue et de recherche de consensus. ». Mais de quel consensus parle-t-il alors quil donne avec mépris et arrogance, une fin de non recevoir à lopposition qui réclame obstinément la mise en place dune Commission électorale nationale indépendante conçue de manière consensuelle ? Et la violence, ce nest pas lui qui la érigée en seul programme de gouvernement en la banalisant ?
Plus quun devoir, la diaspora congolaise a lobligation dinterpeller la communauté internationale et lUnion européenne sur le hold-up électoral qui se prépare au Congo : il témoigne dune nouvelle dégradation de la situation des droits humains dans le pays. Le contexte actuel ne peut que déboucher sur des élections inéquitables, et sur la suppression de toute voix divergente dans ce futur Parlement croupion.
Une ultime issue semble simposer : le report des élections. En effet, limpréparation des élections nous met dans des circonstances prévues par larticle 92 de <st1:PersonName ProductID="la Constitution" w:st="on">la Constitution</st1:PersonName> : le prolongement des mandats des députés et des sénateurs nest possible « quen cas de circonstances exceptionnellement graves empêchant le déroulement normal des élections ». Nous avons un tableau désespérant qui met notre pays dans une situation « exceptionnellement grave » : pas de cadre juridique, pas de Commission électorale nationale indépendante ( CENI), pas de sérieux dans le règlement de la crise du Pool. Nous avons là une kyrielle dingrédients dune extrême sensibilité qui peuvent à tout moment exploser. Il revient donc au gouvernement de saisir la cour constitutionnelle qui est la seule institution habilitée à reporter les élections.
Si on ny prend garde, lindépendance politique du Congo et lespoir de démocratie suscité par <st1:PersonName ProductID="la CNS" w:st="on">la CNS</st1:PersonName> seront à jamais confisqués par limplantation aux sommets de lEtat dune classe de redoutables prédateurs, constituée en grande partie par la famille Sassou, des Géréraux improductifs, des alliés de circonstance et de quelques transfuges de lancien régime déchu qui piaffent désormais dimpatience pour rejoindre la mangeoire mpilienne. Et si la jeunesse qui a plus à perdre dans cette affaire ne se révolte pas contre cette distribution inégalitaire des rôles et des fonctions, contre cette domination, elle aura raté une réelle occasion pour prendre ses responsabilités Restera à assumer pour longtemps, ce manque de courage.<o:p></o:p>
Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
Le Blog de Djess :
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<o:p>Cet article a été également publié par les sites suivants:</o:p>
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<o:p>- Mwindapress</o:p>
<o:p>http://www.mwinda.org/article/djess8.html</o:p>
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<o:p>-Congoplus.info</o:p>
<o:p>http://www.congoplus.info/article_congoplus-3335.html</o:p>
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- Africatime
http://www.africatime.com/Congo/nouvelle.asp?no_nouvelle=328321&no_categorie=
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Par djes le 11 Mai 2007 à 20:52
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Choix cornélien pour le Congo : investisseurs locaux contre vautours de lintérieur. <o:p></o:p>
Quun manque de cohérence conduise à une multitude de problèmes nest guère surprenant. Mais pourquoi ce manque de cohérence ? Là est la question. Pourquoi le régime de Sassou se pâme daise pour avoir « conquis » le statut de PPTE pour notre pays ? Eh ben, ce subterfuge comme on le sait, ne sert quà subjuguer les institutions financières internationales, car, les vautours de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Nouvelle Esperance"><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Nouvelle">la Nouvelle</st1:PersonName> Esperance</st1:PersonName> sen donnent à cur joie et sacharnent copieusement sur les abondantes recettes pétrolières aggravant chaque jour lapoplexie de léconomie congolaise.<o:p></o:p>
Pis encore, les autorités de notre pays nont jamais voulu comprendre que ces recettes pétrolières exorbitantes sont une chose, mais le développent dun pays est une véritable transformation de la société. Lexploitation excessive de notre pétrole peut aider à créer une économie duale- une économie où existent des poches de richesse-, mais une économie duale nest pas une économie développée !<o:p></o:p>
Sans vouloir rentrer dans des détails abscons, il convient de rappeler que mal géré, lafflux massif dargent peut parfois constituer une véritable entrave au développement, en vertu du mécanisme que les économistes ont baptisé par « le mal néerlandais » : lentrée massive des capitaux provoque une appréciation de la devise qui rend les importations meilleurs marché et les exportations plus chères.<o:p></o:p>
Dailleurs, cela se vérifie actuellement chez nous. Avec labondance des ressources, il y a modification des incitations. Lobsession actuelle de ces vautours de lintérieur se résume dans une appropriation de la rente pétrolière en oubliant les fondamentaux dune création de richesses. Le corollaire à cet état de fait cest que ceux qui sont invités à participer au marché de la redistribution de cette rente ne sont pas inspirés par des investissements viables : on assiste à une course frénétique de constructions et dachats de bâtisses, qui rivalisent de laideur, tant elles sont imprégnées de la misère du peuple congolais.
La gestion catastrophique dun régime est un frein dune puissance insoupçonnée dans léclosion des PME/PMI dans notre pays. La confiance, élément essentiel dans le monde des affaires est inexistante. Ces autorités pensent à tort que les problèmes congolais seront exclusivement résolus par des investisseurs étrangers en excluant les nationaux. Il nest pas vain de rappeler que le développement du secteur privé ne devrait pas se résumer seulement à la cession de toutes les entreprises du secteur public aux capitaux étrangers, mais il faut aussi susciter les repreneurs locaux en promouvant lactionnariat populaire afin de contribuer à lémergence dun capital privé national.<o:p></o:p>
De fait, lorsquil sagit concrètement de favoriser, stimuler les créations dentreprises, les choses deviennent plus vagues. Quelles approches et quelles modalités pour mettre en place des structures à la fois souples et rigoureuses à même de capter une partie de lénergie du secteur informel pour lintégrer à léconomie « institutionnelle » ? Les réponses, hélas, sont bien souvent dessence fiscale, ce qui est tout à fait insuffisant. Pis, cela aboutit plutôt à faire disparaître des pans entiers dactivités, auxquels lon na pas laissé un temps suffisant pour se structurer et évoluer harmonieusement.
On ne le dira jamais assez, les lois du marché ne peuvent aucunement fonctionner sans garde-fous et sans organisation.
La plupart des entrepreneurs nationaux existants, ne sont pas nés des dynamiques économiques endogènes, mais des logiques clientélistes de redistribution de la rente. Incapables de survivre à la rigueur quimpose la gestion des affaires, certains disparaissent à chaque alternance politique. De la même façon, ces grands chantiers entrepris par ces vautours de lintérieur ne survivent jamais dès quil y a changement de régime et tombent en ruine.
Il incombe donc à lEtat de mettre en place des instruments dune gestion économique efficace et de créer un environnement organisationnel et institutionnel propices aux affaires.
La relance du secteur privé dans un cadre nouveau de partenariat avec le secteur public doit passer par la promotion dune culture entrepreneuriale se substituant à la culture prédatrice et prévaricatrice longtemps véhiculée par <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Nouvelle Esp←rance."><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Nouvelle">la Nouvelle</st1:PersonName> Espérance.</st1:PersonName>
Pour donner la possibilité à des talents déclore, certains pays ont créé des pépinières dentreprises, car de même que certaines variétés végétales ont besoin de serre, les entreprises, pour germer et survivre ont besoin du bon terreau. Et, pour rester dans la veine botanique, on peut même ajouter que ces nouvelles pousses ont besoin de tuteurs qui les aident à échapper au maquis administratif toujours susceptible de les étouffer. Au-delà des modes et des crises de croissance, certains exemples devaient continuer dinspirer. Ainsi, si le Congo ne peut créer sa « Silicon Valley » ou son « Sophia Antipolis », au moins peut-il trouver un cadre - au propre comme au figuré - favorable à la libération des initiatives économiques locales ! Faute de quoi, les soubresauts continueront à agiter notre pays dont les décideurs, parfois bien formés, mais plombés par un environnement malsain, finissent à ressembler à sy méprendre à un pilote qui, simultanément, accélère avec énergie et freine avec une même ardeur.
Les nationaux doivent être encouragés dans la création dentreprises conçues pour la transformation des produits sur place dans le but de les exporter, car, nexporter que les produits de base est un véritable acte manqué comme diraient les psychanalystes. Compte tenu de la globalisation, il est urgent dintégrer avantageusement les réalités de la mondialisation et de changer de modèle de référence en optant pour des pays émergents en pleine possession de leur processus dindustrialisation, exploiter des positions dominantes en inondant par exemple le marché dAfrique Centrale de produits « made in Congo ». Il faut en outre donner le goût du travail et de lentreprenariat, tuer le mythe du diplôme qui continue à faire rage dans notre pays, changer de mentalité et se méfier des fonds empruntés.
Il faut surtout une promotion tous azimuts dexportation des produits industriels à forte valeur ajoutée. Il faut viser lexportation. Une exportation pilotée par nous et non par les bailleurs de fonds. Lexemple de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Thalande">la Thaïlande</st1:PersonName> et son riz peut nous inspirer : en effet au moment de la crise dans ce pays, beaucoup dentreprises avaient mis la clé sous la porte. Tous ces chômeurs se sont retrouvés à la campagne et se sont adonné à lagriculture plus précisément la riziculture. Résultat, la production de riz a atteint des sommets jamais égalés. Les thaïlandais ont considéré le riz comme leur pilier central et ont décidé de rebâtir leur économie en sappuyant sur cette céréale. A partir de ce moment, le riz qui était un élément banal est devenu un produit industriel, sophistiqué. Leur riz devenait prisé à travers le monde et les campagnes se sont retrouvées du coup avec des revenus énormes à linstar de lEtat. Cest ainsi que <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Thalande">la Thaïlande</st1:PersonName> a commencé à relancer la machine, à recréer les banques, les usines etc. il faut citer lenvie de réussir. Il y a un dépassement permanent de soi dans leur esprit que nous navons pas encore. Nous ne sommes pas prêts à affronter les difficultés.
Les abondantes recettes pétrolières peuvent aisément desserrer certaines contraintes financières. Mais il faut auparavant sensibiliser les congolais à lentreprenariat et reformer le système de formation pour le rendre apte à favoriser lémergence de léconomie qui est inexistante. Il faut repenser le développement. Cela fait vingt ans que nous faisons venir les investisseurs. Si nous sommes toujours sous développés il faut sarrêter, constater linefficacité dune telle façon de procéder et en changer.
Le travail seul devrait être normalement porteur du développement. A un environnement propice aux affaires, il faut ajouter lenvie de réussir. Les investisseurs nationaux doivent avoir lobsession dun dépassement de soi, mais surtout être prêts à affronter les difficultés, cest aussi ce qui nous différencie des Asiatiques. A quelques éléments près, <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Cor←e">la Corée</st1:PersonName> du Sud et le Congo auraient dû avoir le même parcours. <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Cor←e">La Corée</st1:PersonName> a démarré son développement en 1960. Pendant dix ans, ce pays a fait comme nous. Il a favorisé les investissements directs étrangers (IED). Quelques années après <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Cor←e">la Corée</st1:PersonName> a limité les IED pour quil y ait dans le pays des hommes daffaires locaux suffisamment puissants pour développer une industrie nationale capable dappliquer une politique interne dexpansion. Ce nest pas ce que le Congo a fait. Nous sommes restés jusquà aujourdhui à privilégier le développement par les IED. Or ces investissements sont conduits par les multinationales, cest à dire des entreprises qui cherchent à conquérir le marché mondial en envahissant les marchés nationaux. Donc depuis quarante ans nous produisons pour la population locale. Dès lors, nous ne serons jamais une puissance industrielle parce quà un moment donné, le développement a besoin des ressources extérieures. Or ces ressources ne doivent pas provenir des emprunts ou des dons. Elles doivent provenir des ressources propres générées notamment par les exportations des produits industrielles. Nous aurions dû après les années 70-80, installer une politique de production industrielle. Les asiatiques lont compris. Ils ont limité linstallation des multinationales et ont crée des sociétés nationales qui marchent. Prenez le cas de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Cor←e">la Corée</st1:PersonName> du sud avec Samsung, Hundaï, Daewoo etc.
Le goût du travail doit rimer avec la naissance de nouveaux capitaines dindustrie nationaux. Une subtile distinction est nécessaire entre ces vautours sans foi ni loi qui vampirisent chaque jour léconomie congolaise et les authentiques investisseurs nationaux qui font face à des conditions dattribution de crédits extrêmement sévères. Ces conditions sont dailleurs dautant plus draconiennes quun dérapage du genre de celui du Crédit Lyonnais en 1992-1993, même ramené aux proportions africaines na jamais vu le jour au sud du Sahara. Le scandale politico-financier mené tambour battant par Salu Humberto BRADA na été rendu possible que par le laxisme des autorités congolaises au mépris des intérêts des congolais déjà plongés dans une extrême indigence.
Il est opportun de toujours mettre en avant quelques composants du contrat social qui font avancer une société : les pauvres doivent participer aux gains quand la société prospère, les riches aux souffrances quand elle est en crise. Le Congo actuel ressemble à lAngleterre du XIXe siècle où la paupérisation augmentait alors globalement le pays senrichissait. Les taux de croissance records que connaissent notre pays, exclusivement engendrés par la valorisation de cette rente, nauront aucun effet positif dans lamélioration des conditions de vie de la population, sans politique volontariste du gouvernement. Une célèbre métaphore nous rappelle que même si « la marrée montante soulève tous les bateaux », il nen demeure pas moins quelle projette les embarcations les plus frêles contre les rochers de la côte et les réduit en miettes, surtout quand elle monte vite.<o:p></o:p>
Il est illusoire de vouloir sadapter aux soubresauts de la mondialisation en ne comptant que sur nos recettes pétrolières et sur les investissements étrangers. Dans notre pays, en dehors de la main duvre moins chère, nous avons une abondance de produits de base. Ces deux facteurs nous permettraient de jouer pleinement notre partition dans la mondialisation pourvu quils soient combinés avec intelligence par des investisseurs congolais.<o:p></o:p>
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Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
Le Blog de Djess :<o:p></o:p>
Perspectives congolaises : <o:p></o:p>
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-Planète afrique
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Par djes le 12 Avril 2007 à 22:14
LUPADS : la fin dune histoire ?
Dailleurs, de quelle UPADS sagit-il, entre lUPADS-FR de Martin Mbéri, lUPADS de Tsaty Mabiala qui a tenu son congrès le 27 et 28 Décembre 2006 à Brazzaville, lUPADS de Makita et enfin celui de Moukouéké ? Les parangons de la vertu, obnubilés par leur exil douillet, en vouant aux gémonies ceux qui ont tenu leur congrès, à Brazzaville, semblent ignorer que la nature a horreur du vide, surtout la nature humaine. Lataraxie de Moukouéké et son équipe nest pas de nature à briser laboulie ni à doter un parti des moyens nécessaires pour affronter les arias et aléas de ce siècle nouveau. Leau a coulé sous les ponts, aucun soupçon de congrès en vue.
A l'image de son père fondateur Pascal Lissouba, l'UPADS est dans un état comateux, et la déliquescence va manifestement se poursuivre jusqu'à sa dislocation totale. La dynamique « maba matatu », jadis véritable rouleau compresseur pour la conquête du pouvoir est en panne, et rien de rassurant à lhorizon pour sonner le tocsin.
Cest de notoriété publique, lobjectif principal dun parti est la conquête du pouvoir, et cette perspective nest réaliste que lorsque les moyens financiers et humains sont mobilisés autour dun programme clair, conduit par une personnalité charismatique. Un parti qui se complait dans lhibernation doublée dune cacophonie assourdissante est un parti condamné à la glaciation. Or, au-delà de sa capacité personnelle à susciter ladhésion massive, Lissouba bénéficia dinnombrables circonstances favorables : dans la mémoire collective congolaise, il fut le mythique Premier ministre de Massamba Débat qui dota le Congo de quelques infrastructures existantes; il fut quon le veuille ou non un grand scientifique de renommée internationale et son idée de vouloir allier les sciences à la technologie pour booster le développement du Congo nétait pas mauvaise en soi, bien quelle ait été réduite à la caricature et portée depuis les fonds baptismaux sur laire du mal-management.
LUPADS est actuellement confrontée à un problème que ses dirigeants refusent de voir et de traiter avec courage. Un électorat potentiel ne suffit pas à concevoir un parti de gouvernement : tout parti sidentifie à un chef qui imprime son empreinte par sa capacité de mobilisation et sa force de proposition.
Qui parmi les dirigeants actuels a le charisme de Lissouba ? Qui parmi eux pourrait incarner le vrai renouvellement ? Qui parmi eux pourrait rassembler l'électorat du Niboland au-delà de son ethnie ? Qui parmi eux fait rêver tous les jeunes militants ? Finalement, lUPADS survivra-t-elle au Professeur des Professeurs ?
Répondre à ces questions devra être la priorité de ceux qui s'acharnent sur cet héritage.
Quant aux « congressistes » de Brazzaville, en dehors des lourdes présomptions qui pèsent sur eux sur leur éventuelle collusion avec le pouvoir de Brazzaville, ils ont organisé leur congrès en violant les textes de leur parti. Serait-ce le mal nécessaire pour redonner un souffle de vie à ce parti ? Lhistoire nous le dira.
Comme si tirer à hue et à dia ne suffisait pas, les dirigeants actuels, toute tendance confondue, accumulent chacun des handicaps de nature diverse : certains trimbalent des casseroles dont ils ont du mal à se défaire; dautres narrivent à mobiliser que leur cercle familial, car leur gestion calamiteuse du pays reste encore vivace dans la mémoire des populations, y compris des trois régions qui fondent le fief de lUPADS.
A première vue, le rapprochement entre Makita et Moukouéké, à travers « Lappel de Paris », aurait été salutaire pour ce parti, sil nétait pas concocté pour des intérêts aux contours flous. Par sa forme, cet appel ajoute au climat délétère, une véritable confusion avec deux secrétaires généraux, lun par intérim, lautre issu du congrès. Le grand perdant dans cette opération est sans conteste Moukouéké, qui semble avoir été dépouillé de ses cadres. Que lui reste-t-il véritablement si les sieurs Tsaty Mabiala, Poungui, Nimi Madingou, et autres Koukébéné avec qui il avait organisé lassemblée générale du 1er Octobre 2005 sur les Champs Elysées ont quitté son bateau pour rejoindre Gamassa, Kignoumbi et Kombo Kitombo ?
Victor Tamba-Tamba, qui avait promis aller mettre un terme à ce quil appelait « lamateurisme » de ceux qui préparaient le congrès à Brazzaville, sest compromis en allant faire allégeance à Sassou, celui là même qui les avait chassés du pouvoir par la force des armes. Il se pavane dorénavant avec ostentation dans des limousines du parc présidentiel, sans doute au nom du « consensus national » qui est devenu le constant discours de VTT.
Là encore, cest un manque criard de grandeur dâme que de se cacher derrière la pseudo tolérance, alors que cest la cupidité qui éclate dans toute son horreur.
Tant que la politique au sens propre du terme sera balayée par les basses tactiques, il serait illusoire pour ce parti datteindre sa force de frappe dantan qui en faisait une redoutable machine à gagner les élections. Si rien de courageux nest entrepris dici là, ils seront dans lobligation de faire le deuil de la conquête du pouvoir par les urnes. On assiste à une crise de sens et de dessein.
Un parti qui n'innove plus et ne fait plus rêver va directement au musée. Après le mausolée De Brazza, le roi de Mpila pensera probablement à une réalisation de ce type pour enterrer ses adversaires politiques et les avoir à loeil. LUPADS est restée dans le collimateur de Sassou qui na jamais fait mystère de lOPA qui entend réaliser sur ce parti fragilisé. Il ne se fera pas prier, surtout que quelques dirigeants semblent lui donner un coup de pouce dans ce sens. On tue le parti et on récupère sans effort son électorat. Le piège est entrain de se refermer inéluctablement.
GamassaLes rififis ne sont intéressants que lorsqu'ils aboutissent à la mise en place d'un système qui stimulerait l'émulation. Choisir le meilleur dans une brochette de personnalités, le plus talentueux, le plus compétent, c'est ce que leurs militants attendent.
Qu'à cela ne tienne, les querelles intestines n'intéressent plus les Congolais qui affrontent chaque jour les affres imposées par la politique désastreuse de Sassou. Mais çà c'est une autre histoire.
Il faut se rendre à lévidence : un à un, tous les partis post-CNS rendent l'âme pour des raisons qui tiennent à leur inadaptation à la nouvelle donne. Ces partis construits autour de l'ethnie s'essoufflent quand ils ne disparaissent pas, surtout quand ils ne sont plus au pouvoir. Le « big bang » initié par la CNS na pas donné les résultats escomptés. On a malheureusement assisté à un retour insidieux de lethnie. L'ethnie au pouvoir organise un système de prédation de l'Etat avec un engouement qui frise l'hystérie. Une fois l'Etat confisqué, il ne reste plus hélas aux autres ethnies ou régions que des formes plus ou moins violentes en fonction de la cupidité de ses leaders et des violences subies pour le contrôler à leur tour. Une nouvelle recomposition du paysage politique est donc urgente.
Ce travail darchitecte sur le paysage politique ne sera profitable à notre pays que sil se faisait sur la base des idées et non, comme par le passé sur le rapprochement ethnique. Pour être viables, les formations politiques doivent transcender les clivages ethniques. Les nouveaux chefs de parti auront alors intérêt à ne pas transformer leur parti en une cour au sein de laquelle on participe à la redistribution de la manne pétrolière, mais en un lieu de gestation de compétences, délaboration des stratégies visant essentiellement le développement du pays. C'est encore tout un programme... et lUPADS ne sy inscrit me semble-t-il en aucune manière.
Djess dia Moungouansi
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Par djes le 12 Avril 2007 à 22:02
Le boycott des futures élections : la pire des solutions
Les analystes politiques congolais rivalisent de mâles propos sur la conduite à tenir lors des élections législatives et présidentielles de 2007 et 2009. Dans la frénésie du doute ambiant, daucuns mettent en avant les paradoxes et incongruités du boycott.
Le boycott dune élection est une démarche libre, réfléchie, volontaire et même idéologique qui vise à imposer des rapports de force différents au pouvoir, qui peut être amené à concéder à lopposition, un véritable droit de regard sur le déroulement des élections (recensement, découpage électoral, égalité daccès aux médias, etc.)
En démocratie, la simple menace dun boycott peut déjà garantir certains résultats, car la pression sur lopinion augmente les effets psychologiques de cet acte. Surtout si les médias jouent leur rôle dans lamplification de sa portée. Un boycott est motivé par des insatisfactions et les mandataires y sont donc sensibles, car un éventuel renouvellement de leur mandat est tributaire de la satisfaction de certaines revendications.
Reposant essentiellement sur la communication, le boycott y tire sa force, mais elle peut être également annihilée par les effets pervers. En règle générale, cette forme de revendication est toujours utilisée comme une arme de dernier recours ou dintimidation. Une importante page de lHistoire, fut écrite de lautre côté de lAtlantique, par le Pasteur Martin Luther King qui, dans une démarche tant iconoclaste que mémorable, appela au boycott des bus de Montgomery en 1955 pour obtenir la fin de la discrimination raciale. Cet acte na pas mis un terme à la fin de la discrimination raciale, mais le peuple américain prit de plus en plus conscience de ce phénomène : sensuivirent des lois révolutionnaires sur la discrimination positive par exemple.
Toutefois, les différents succès du boycott à travers le monde doivent être nuancés, surtout quand ils servent de références dans lappréciation de la situation congolaise, rendue complexe par lenchevêtrement des intérêts pétrolo-maçonniques et ceux des mafias équatoriales.
Quels sont les enjeux alors ? Boycotter les futures élections congolaises parce quelles seraient perdues davance par lopposition, les dés seraient pipés. Quel aveu dimpuissance pour un peuple qui entend retrouver sa place de choix dans le concert des nations !
A mon humble avis, lopposition congolaise na aucun intérêt à opter pour la politique de la chaise vide synonyme de résignation et un acte qui fait figure de riche. Cette attitude, comme je venais de lindiquer tantôt ne porte ses fruits que dans une vraie démocratie, avec institutions efficaces et alternance politique inévitable.
Je vais vous dire pourquoi le boycott, bouée dair inespérée par les officines de Mpila, serait la plus mauvaise des solutions pour le peuple congolais.
Sassou est actuellement Président de lUnion Africaine, faute de candidats, il a des chances dêtre réélu, cest un poste budgétivore qui nintéresse pas grand monde, mais stratégique pour le lobbying et le prestige. Il est devenu un élément important dans le dispositif Françafrique, il a donc le soutien de Chirac et demain celui de Sarkozy ou de Royal. Ne vous leurrez pas : pour la France, seule lintensité de lallégeance des françafricains compte, un hypothétique attachement aux valeurs démocratiques, est légué au second plan. Le natif dEdou est désormais multi milliardaire, sa fille est lépouse du Doyen de la Françafrique, et comme il sen glorifie toujours, il garantit les intérêts français au détriment des intérêts congolais.
Dans lhypothèse où la tactique de la chaise vide représentait le seul projet dalternance pour lopposition, il serait illusoire de sattendre à une unanimité, car, en dehors des quelques rares députés qui sont à labri du besoin, lopposition dans son ensemble a été affamée à dessein. Sassou trouvera donc aisément quelques faire valoir censés représenter lOpposition, quil saura bâillonner par la concussion et par la corruption. Et comme Milongo en 2002, ils se retireront sans honte de la course, pour laisser le boulevard à leur maître. Un hold-up réussi derechef !
Lopposition criera à qui voudra lentendre que les élections auraient été truquées, quune fois de plus sa victoire lui a été volée. La communauté internationale, représentée par qui on sait, entérinera comme toujours les résultats de ces élections, et il ne nous restera plus que les yeux pour pleurer. Pour ceux qui nous avaient tympanisés sur les vertus du boycott, il faudra sattendre à deux réactions : pendant que certains députés légitimeront un pouvoir illégal en participant aux séances à lassemblée, bien que dans limpossibilité de sexprimer librement, dautres rejoindront sans états dâmes, loyocratie pour continuer luvre de destruction du pays. Pendant ce temps, le peuple congolais rempilera encore pour 7 ans de misère et de promotion de médiocrité.
Devant la question « Quelle est la solution pour le peuple congolais ? ». Je suis tenté de recourir à Démosthène : « Il y a des gens, disait-il, qui croient confondre celui qui monte à la tribune en lui demandant : que faut-il donc faire ? A ceux-là, je donnerai la réponse selon moi la plus équitable et la plus vraie : ne pas faire ce que vous faites actuellement ».
Un peuple incapable de relever les grands défis est condamné à lesclavage, et subira de façon permanente, une grande lhumiliation infligée par des dirigeants véreux. En dehors de ses droits élémentaires de vivre, de se soigner, de se nourrir, confisqués par un groupe dindividus sans scrupules, il sera dans lobligation daccepter que les mécanismes de la démocratie soient pervertis et manipulés pour servir en toute impunité comme paravent grossier à un État policier. Le peuple doit donc tout mettre en uvre pour tordre le cou à la fatalité que Sassou veut imposer afin dorganiser les conditions dune véritable alternance politique.
La chute du mur de Berlin en 1989, la Conférence de la Baule en 1990 et quelques effervescences internes menées tambour battant par lex-tonitruant Bokamba Yangouma et lex-agitateur Kolelas, avaient contraint Sassou à lâcher du lest en acceptant la tenue de la Conférence Nationale Souveraine. Une certitude : ce nétait ni un attachement soudain aux valeurs démocratiques, ni un hypothétique amour pour son pays qui auraient poussé Sassou à ce compromis. La contrainte, la pression, le fait accompli, la peur dêtre lâché par ses mentors, sont les principaux axes à explorer pour faire triompher le droit sur la force.
« Lhomme des masses » est en train de faire le deuil dune refondation du PCT par le biais duquel il espérait entériner son OPA sur lUPADS et le MCDDI, et se « taper » un électorat inespéré, pour enfin porter les habits neufs dun vrai démocrate. Par ailleurs, son incapacité à donner du bonheur à son peuple ne fait plus de doute. Bref, il a lamentablement échoué sur tous les plans. Il ne lui reste plus quà sagripper comme un « muntudia » à ce pouvoir. Il ne donnera jamais au peuple congolais larme avec laquelle on va se débarrasser de lui. Cette arme, cest au peuple congolais de linventer. Dussions-nous rappeler que toutes les fois quil en a eu loccasion, il a toujours pris un malin plaisir à massacrer son propre peuple pour le pouvoir ?
Je propose dinventer une alternative au boycott :
Quel que soit le prix à payer, le peuple congolais doit prendre ses responsabilités devant lhistoire, et contraindre Sassou à mettre en place une Commission électorale Nationale Indépendante. Ce qui suppose une implication de lopposition dans la confection des listes électorales, dans la surveillance du recensement pré électoral, et à peser de tout son poids dans le redécoupage électoral et non se contenter des tripatouillages iboviens.
Nul ne peut résister à la fureur dune rue déchaînée, résolument décidée à reprendre ses droits, pour peu que cette action salutaire soit canalisée par des patriotes, ne mettant pas en avant leurs intérêts bassement égoïstes.
Toutes les forces vives du pays, sans exclusive, doivent sunir pour conduire et préparer une alternance politique. Léconomie congolaise est déjà dans un état apocalyptique, le pouvoir autiste ne sen émeut pas. Ainsi, les opérations de type « ville morte » nont aucun effet sur eux. Il faut taper là où çà fait mal. Par des actions de grande envergure, montrer à cette barbarie, combien de fois le peuple en avait marre et voudrait remettre son mandat confisqué illégalement, à dautres personnes dignes de confiance.
Un rejet de la passivité et du fatalisme pour sopposer à cet énième viol des droits et libertés des congolais. Lopposition doit exiger la création des radios libres, ce que Sassou chef de lopposition en 1996 avait obtenu sans peine. Créer un lobby puissant animé par la diaspora, qui fera pression sur les mentors de Sassou à létranger, en appuyant notamment laction de Makosso et Mounzeo. Le peuple congolais, qui a relevé tant de défis dans le passé a aussi droit au bonheur et au respect.
Que ceux qui nont pas les moyens de venir se faire soigner à la Pitié-Salpetrière (Hôpital parisien), aillent déposer leurs ordonnances devant le Palais de Mpila.
Le credo françafricain consiste à nous imposer leur pantin qui a brillé par sa capacité à distribuer la misère massive. Or, tout peuple aspire à vivre en paix, en choisissant librement ses dirigeants par des élections libres et transparentes, gage dune bonne gestion des richesses nationales. En toute hypothèse, ces élections constitueront un tournant décisif qui décidera de la pérennité de la dictature actuelle ou du retour de la démocratie dans notre pays. Lapport du peuple congolais, par lentremise dune partie de son élite patriotique, est plus que jamais appelé à être décisif.
Djess dia MougouansiCet article a été publié sur les sites suivants:
Le Moustique
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Congoplus
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