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Comment conjurer la supercherie électorale de 2009
<O:SMARTTAGTYPE name="PersonName" namespaceuri="urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags"></O:SMARTTAGTYPE>Comment conjurer la grande supercherie électorale de 2009 ? <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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Dans limbroglio des grandes manuvres qui précédent cette échéance électorale capitale, ce serait manquer à un devoir si je napportais ici ma modeste réflexion sur ce qui engage le devenir de notre patrie.
Face à un clan rendu fou par les recettes pétrolières tant inespérées quexponentielles, 70 % des Congolais ne connaissent quun horizon de chômage et dappauvrissement, doublé des prolégomènes à toutes les affres. Pourtant, le salut institutionnel quest lélection présidentielle de 2009 pourrait injecter un peu doptimisme dans cette mer de désespoir. Il incombe désormais à tout Congolais épris de paix et amoureux de ce pays, de chercher des voies et moyens qui conjureront le fait que labsurde faiblesse de lopposition actuelle, plongée dans une torpeur hibernale ne donne le funeste avantage au clan Sassou, qui fait depuis longtemps preuve de son impudence dans la propagation de la misère effroyable et dans lenrichissement scandaleux des membres de sa cour.
De fait et dans les faits, Sassou et son clan, parce quimpunis, passent descalade en escalade, imposent des tripatouillages électoraux éhontés. Les élections se succèdent et se ressemblent, tant elles rivalisent de médiocrité et de dincrédibilité. De Charybde en Scylla, les tricheries électorales à grande échelle deviennent la norme, et personne ne sen émeut outre mesure, ou ceux qui le sont, sombrent dans un silence assourdissant.Avec un cynisme susceptible de faire rougir de jalousie Robert Mugabe, lactuel ministre de lAdministration du territoire et de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la D←centralisation" w:st="on">la Décentralisation</st1:PersonName> refuse la redéfinition du corps électoral par un recensement administratif correct. Il nous propose un fichier sévèrement manipulé où il apparaît des invraisemblances : des districts comme Mouyondzi ou Djambala, en réalité parmi les plus denses du pays, ont vu leur nombre délecteurs réduit comme peau de chagrin, alors que le nombre délecteurs dOyo ou dOwando a vertigineusement augmenté. La réalité est connue de tous : des électeurs fantômes et des ex-zaïrois en quête de pétro-Cfa abondants ces jours-ci du côté de la rive droite du fleuve Congo, sont à la merci de ces manuvres rétrogrades.
Il serait par conséquent suicidaire de participer à une élection dont les dés seraient pipés. A contrario, il serait irresponsable dopter pour un boycott terne. Un peuple qui sait ce quil veut, finit par lobtenir même au prix fort. Les dictatures les plus redoutables ont été vaincues par la rage des peuples qui réclamaient tout simplement le mieux-être.
Que faire face à cette imminente supercherie de 2009 ?
Ne pas faire ce que fait lopposition actuelle qui pense que la panacée serait de réclamer naïvement une commission nationale indépendante quelle nobtiendra jamais et pour cause : Sassou ne nous donnera jamais larme qui fera sa perte ; cette arme cest à nous, peuple congolais de linventer. Mais comment ?
Le chantier le plus urgent et le plus déterminant sur le plan stratégique reste à nen point douter, de redéfinir les contours exacts de lopposition ou de ce quil en reste. Ce qui permettra de faire émerger une classe dhommes et de femmes dévoués pour une alternance véritable, en éliminant ipso facto tous les leurres, les véreux , mais surtout ces rentiers de <st1:PersonName ProductID="la R←publique" w:st="on">la République</st1:PersonName>, ces improductifs qui naviguent allègrement dans tous les pouvoirs aux frais du contribuable congolais. Une redéfinition des règles démocratiques est nécessaire et ceci à travers les états généraux de lopposition politique et des associations permettant dinitier un consensus politique comme avant <st1:PersonName ProductID="la CNS. Une" w:st="on">la CNS. Une</st1:PersonName> réflexion commune ne peut que nous être bénéfique et nous préserver de lendemains qui ne chanteront pas et qui ne connaîtront pas dapothéose.
Les habiles manuvres de cooptation du clan Sassou sont en branle, les esprits fragiles, partisans du moindre effort alléchés par le boukoutage, nont pas fini de tomber un à un.
Pour cela, il va falloir exiger une position suffisamment claire au MCDDI qui senferre dans son alliance scellée avec le diable alors que sa base y est restée hostile. Les récentes sautes dhumeur de Parfait Kolelas suite au marché de dupes qui les a lésés lors des élections sénatoriales, traduisent à suffisance le malaise qui gagne cette formation politique.
De même, la position actuelle de lUrd-Mwinda (aile dite authentique) consterne plus dun. Le pitoyable ralliement du fils dAndré Milongo à Sassou (via une nouvelle alliance appelant à la reconduction de ce dernier, <st1:PersonName ProductID="La Semaine Africaine" w:st="on">La Semaine Africaine</st1:PersonName> N° 2834 du Mardi <st1:date w:st="on" Year="2008" Day="14" Month="10" ls="trans">14 Octobre 2008</st1:date>) traduit une véritable crise de dessein.
Quant à lUPADS, on est aujourdhui persuadé dune chose : les micmacs en son sein procèdent dun sabotage en règle qui permettra aux instigateurs, après explosion, de servir à Sassou les reliques de ce parti comme gage de leur fidélité.
Les postures plus ou moins ambigües de Yhombi, Ngouélondélé ne nous rassurent guère. Et Mathias Dzon, peut- il rassembler au delà de sa région ? That is the question.
Un autre important volet doit sappuyer sur de nouveaux réseaux de solidarité internationale, une grande coalition morale avec les Etats qui croient très justement encore, que la démocratie nétait pas un bien exclusif des pays développés. Lapport de <st1:PersonName ProductID="la Diaspora" w:st="on">la Diaspora</st1:PersonName> en menant une action politique vigoureuse dans la mise en place du lobbying serait déterminant. De nombreuses fondations privées américaines et suédoises par exemple, apportent une aide multiforme à la consolidation des valeurs démocratiques dans certains pays africains.
La France, perçue comme un vrai facteur de nuisance, a ses énormes intérêts pétroliers chez nous. Faute de réformer radicalement sa politique africaine, il faudra souhaiter quelle se désengage véritablement du Congo. Les Américains et les Chinois constituent lalternative au cas où notre sort ne serait pas suffisamment mis dans la balance. Exiger et obtenir des élections libres et transparentes, organisées par une Commission Nationale Indépendante, suppose une détermination sans faille, animée par des patriotes. Lappui de la communauté internationale nest décisif que lorsque les nationaux ont envie de changer de registre.
Le grand défi à relever consiste à prouver que nous Congolais, sommes capables dassurer une alternance politique sans affrontements sanglants, dans le respect des règles démocratiques.
Nous sommes à la croisée des chemins et lélection présidentielle de 2009 constitue la dernière bouée de sauvetage avant que notre chère patrie se transforme à la fois en charogne et en nécrophage. La dynastie nguessoïste sonnera le glas du jeu démocratique qui suppose alternance, sauf si le détenteur légitime du pouvoir, par ses qualités exceptionnelles, simposent au choix de ses concitoyens, tel Périclès dans lAthènes du Ve siècle. Or, même Me Verges et/ou Maître Bemba (ministre de Sassou) avocats de Klaus Barbie, rechigneraient à défendre et à accorder leurs suffrages au mauvais génie quest devenu Sassou, doté du seul appétit du pouvoir.
Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
<O:P></O:P>Le Blog de Djess<O:P></O:P>
http://demainlecongo.oldiblog.com<O:P></O:P>
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