•                                                                                                                            

         
     

                  INFO : DECES DU COLONEL YVES MOTANDO

    Le Colonel Yves MOTANDO qui fut , dès les premières heures de l’assassinat du commandant Marien Ngouabi, comme meurtrier principal,  est décédé hier d’un AVC(1)


    Pour se faire une idée de cet homme, je vous propose  les vidéos de la CNS ci-dessous


    http://www.youtube.com/watch?v=tha_QAq-8Wo


    http://www.youtube.com/watch?v=lCmDBvkTasY&feature=related


    Ensuite, pour en savoir un peu plus sur l’assassinat de Marien Ngouabi, vous avez  les documents sur ce blog

    http://demainlecongo.kazeo.com/L-assassinat-de-marien-ngouabi-les-3-documents,r371670.html

     

     

    (1) AVC: Pour en savoir plus cliquez sur le lien ci-dessous

    http://demainlecongo.kazeo.com/Aspects-pratiques,r371691.html


    votre commentaire
  • C’est une belle histoire qui nous est racontée ici. Celle d’un Africain, Wangrin, "voué dès sa jeunesse au dieu Gongoloma Soké". Et cette histoire est contée par Amadou Hampaté Bâ, "grand défenseur de la tradition orale africaine" L’écrivain malien né en 1901 tient une promesse : raconter l’histoire d’un homme qui fut son ami.
    Le dieu "Gongoloma Soké" est le dieu des contraires et de la ruse, et c’est bien pour cela que le héros du récit choisit de lui vouer un culte : Wangrin est un homme intelligent, terriblement intelligent, cultivé… très malin et contradictoire. Il brave en toute impunité le pouvoir colonial installé en Afrique, bénéficiant d’une chance incroyable.
    Il s’agit dans L’étrange destin de Wangrin du récit de la vie de cet homme, d’une suite d’aventures qui nous font sourire autant que réfléchir. Et c’est bien là le sens de cet ouvrage : s’ouvrir sur une certaine culture, réfléchir sur soi-même. L’histoire de Wangrin, majestueusement contée par Hampaté Bâ, est d’une beauté dont le lecteur se souviendra.

    L’étrange destin de Wangrin, d’Amadou Hampaté Bâ. (10/18) 7,30 €
    Autres ouvrages de l’auteur :
    Amkoullel, l’enfant Peul (EDITIONS 84)
    Contes des sages d’Afrique (SEUIL)
    Vie et Enseignement de Tierno Bokar : Le Sage de Bandiagara (POINTS SEUIL)
    Il n’y a pas de petite querelle : Nouveaux contes de la savane (POCKET)
    Contes initiatiques peuls (POCKET)
    Oui mon commandant ! (LE LIVRE DE POCHE)


    votre commentaire

  • GBAGBO : Le Grand Boulanger veut encore enfariner le monde


    La crise ivoirienne fait naître de vocations. Les analystes sont partagés entre ceux qui pensent que Gbagbo est victime d’un complot de la part de la communauté internationale et ceux qui estiment que le « Grand boulanger » veut encore réitérer un de ses « enfarinades » dont il a le secret.


    Certains osent même le comparer à un Thomas SANKARA ou à LUMUMBA.  Tout le monde sait que nos deux héros auraient purement et simplement vomi le Gbagbo ultranationaliste des années 2000.Un Gbagbo qui a usé, abusé et exacerbé la xénophobie malheureusement solidement incrustée dans l’esprit de beaucoup.


    Sur le fond comme sur la forme, Gbagbo n’est en rien révolutionnaire et encore moins l’un des derniers remparts contre la voracité du capitalisme.


    Sur la forme d’abord. Et en premier lieu, sur ses prestations électorales. Amath Dansokho tient pour argument que « Laurent Gbagbo avait été élu en 2000 et reconnu par la communauté internationale. Jusqu’au coup d’État manqué de 2002, fomenté par des officiers travaillant pour Ouattara, qui n’en était pas à son premier coup. » « Tout cela, on l’oublie », ajoute ce monsieur au demeurant très respectable comme le sont Vergès, Ziegler et d’autres.

    Gbagbo n’a jamais été élu président de la République, ou du moins n’a jamais été élu à l’occasion d’une élection normale, et monsieur Dansokho le sait bien, lui qui n’a jamais cessé de se battre pour la transparence et la régularité des élections dans son pays le Sénégal. Les défenseurs de Gbagbo d’aujourd’hui oublient eux aussi bien vite dans quelles conditions, à la fois scandaleuses, puis ignobles, Gbagbo a gravi les marches du palais présidentiel en octobre 2000.

    Ce refus de la part de Gbagbo de reconnaître la défaite ne surprend pas grand monde. Tout Ivoirien sait que l'homme, désormais obsédé par le pouvoir, a du mal à s'imaginer ex-président. Comme tout bon président nègre, le pouvoir est devenu sa chose, son bien. Pour rien au monde, il ne le cèderait à qui que ce soit. Il est venu au pouvoir pour y rester, en jouir comme il l'entend, y mourir comme il l'entend. Le palais présidentiel est devenu sa résidence principale. Le pouvoir ! Ah ce pouvoir ! Sirènes d'enfer, cortèges, motards, tapis rouge, avion, fonds de souveraineté, etc. Les plaisirs, tous les plaisirs ! Comment et pourquoi s'en priver ?

    Ca vous évoque quoi, un vrai dictateur du côté de Brazzaville qui fait la pluie et le beau temps depuis plus d’un quart de siècle au Congo- Brazzaville. D’ailleurs,Odongo le Ministre de finances aurait avait un cynisme oyoien , demandé à ce que le peuple congolais accorde 25 ans supplémentaires à ses fossoyeurs, le temps qui leur sera nécessaire pour « industrialiser le Congo »(sic)

    . Ils se moquent vraiment des congolais !!

    Il est donc clair que Gbagbo Laurent ne se soumettra pas au verdict des urnes. Mais comment procéder pour faire admettre cela au peuple ? La réponse et les moyens sont tout trouvés : intoxiquer le peuple, le désinformer en se servant des médias d'Etat (la Télévision la Radio nationale, Fraternité Matin) à la tête desquels ont été placés des militants peu talentueux dans le métier, mais excellents dans la propagande.Exactement comme les Journaleux de Télé Kombo, ce lieu de médiocrité, où excelle une équipe de propagande, incapable de produire une seule analyse crédible et objective. Alors, on désinforme tous azimuts, dans une opération intolérable de matraquage des esprits comme le Fpi et les régimes populistes savent si bien le faire.

    Gbagbo Laurent est un chef dangereux pour un peuple comme le peuple de CI qui fut forgé et éduqué aux valeurs de la paix, du dialogue, de l'ordre, de la discipline et de la galanterie.

    Gbagbo Laurent a fait entrer la Côte d'Ivoire dans l'âge sauvage et primitif de la gestion farouche du pouvoir ; le pouvoir en tant que force sauvage personnalisée et offensive. C'est un art dangereux de la falsification et de la contrefaçon, l'art de transformer le mensonge en vérité, et la vérité en illusions !...

    Bien évidemment, je suis tout à fait d’accord avec toi quand tu affirmes que Gbagbo devant Sassou était un agneau Car celui qui est à la tête du Congo, n’est pas le plus malin comme le disent certains borgnes politiques ici, mais le plus sanguinaires, capables de faire disparaître plus de 350 congolais en une après-midi, mais encore de raser des régions entières d’un pays. Alors cher Gbagbo, le Monde entier a enregistré sa défaite ; et même si, par extraordinaire forfaiture, il arrivait à conserver le pouvoir au prix de mille et une tueries immondes, il doit comprendre que ces crimes le conduiront encore plus certainement qu'hier à la potence du Tribunal pénal international. Sassou au moins sait sa route toute tracée.

    Djess


    votre commentaire