• CONGO –PPTE  = STATUT  MAL  ACQUIS 


    Serge Berrebi nous promet des documents car il a l'objectif de montrer que l'accès du Congo à l'initiative PPTE est un STATUT MAL ACQUIS (SMA). Il vient de porter plainte en Italie et en promet d'autres plaintes d'ici là.

    Les Congolais qui n'arrivent pas à trouver un bout de manioc à se mettre sous la dent devrait aller à la Banque du Congo : LA SNPC dans laquelle Sassou dissimule des milliards qu'il redistribue à sa guise. Cet homme a même poussé le bouchon loin en bénéficiant de 1,1 millions d'euros de la Croix-Rouge pour lutter contre la poliomyélite comme si le pays manquait d'argent ! Pourquoi Sassou ne parvient pas à se débarrasser de Gokana ? Parce que cet homme connaît tous les secrets de Sassou. Quand le pétrole rapporte près de 5000 milliards de francs cfa, comment comprendre, toutes ressources confondues, que le budget du Congo ne fasse que 4000 milliards de francs cfa ? Et le bois ? Et les douanes ? Et le reste des ressources ? N'entrent-elle donc pas dans le budget ? Les Congolais doivent savoir qu'en matière de pétrole, le Congo applique le contrat Profti-Oil qui rapporte plus de 75% de parts au Congo quand le baril dépasse un certain montant.

    C'est un scandale de voir comment le clan Sassou joue avec l'argent du peuple congolais comme celui-ci était un peuple-esclave d'un clan qui reçoit toutes les dividendes à sa place sans qu'il n'ait droit à rien.

    Comment Sassou peut-il expliquer au peuple congolais le paiement de 930 millions de dollars là où Kensington  n'en demandait que 330 millions de dollars ? Explication : il a mis 500 millions de dollars dans sa poche. Blaise Elenga qui a mené la négociation face à kensington et à qui Sassou parlait en mbochi en sait quelque chose : un jour, Elenga devra s'expliquer devant le peuple car il s'agit de haute trahison.

    Sassou n'a pas besoin de prendre l'argent au Trésor : il le puise directement à la SNPC et comme tous les Travaux sont réalisés par la présidence de la république, petits ou grands, le gangster en chef contrôle toute la partie investissement du budget national. Il faut qu'on le dise : la Direction des Grands Travaux est une arnaque qui permet à Sassou et à son clan de se sucrer sur le budget de l'Etat en se distribuant des marchés publics de complaisance.

    Il faudra bien un jour que vous, soldats de la république, ce qui nous reste d'opposants, preniez vos responsabilités : il faut délivrer la république de la folie d'un homme qui est à ce jour l'homme le plus riche du monde et un jour, cela se saura. Tandis que les enfants meurent de malnutrition parce que le sein de la mère qui a du mal à trouver à manger ne produit plus de lait, tandis que vous buvez l'eau polluée des puits et que vous dormez dans l'obscurité, Sassou se lave les mains à l'eau Okiéssi et donne à manger aux enfants de sa famille. Est-il nomal que seuls les enfants de Sassou et des membres de son clan mangent à leur faim dans un pays qui est si riche ?

    Serge Berrebi démontre que Sassou a exploité les failles du système d'accès à l'initiative PPTE car les documents ne sont pas vérifiés et ceux qui les ont lus comme Berrebi savent qu'il y a des documents truqués. Cet homme veut intervenir dans l'affaire des Biens Mal Acquis au moins en tant que témoin.

    Quant à l'affaire des Biens Mal Acquis, elle ne mènera nulle part : elle sert à divertir d'une affaire plus sérieuse ou l'affaire des disparus du Beach qui est un crime contre l'humanité non prescriptible. Serge ne veut que récupérer l'argent que le Congo lui doit et qui n'a rien à voir avec des sommes astronomiques comme celles demandées par kensington qui a le don de transformer quelques millions en plusieurs centaines de millions comme par une baguette magique. Il semblerait que Sassou en soit aujourd'hui devenu actionnaire. Entre vautours, tant qu'il y a des peuples charognes, l'entente ne peut être que cordiale.

    Je répète : si vous avez faim, si vous êtes malade, allez à la SNPC, il y a l'argent du Congo dans cette société privée et demandez qu'on vous soigne et qu'on vous nourrisse ! C'est votre argent ! C'est donc votre bon droit !

     

    Voici le lien où vous pouvez trouver l'article original :

    http://sergeberrebi.over-blog.com/article-la-scandaleuse-escroquerie-de-l-effacement-de-la-dette-congolaise-63271553.html


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  •                                                             

                                                                     Source RFI

    GBAGBO et SASSOU : même combat.


    Qu’on ne se méprenne pas ! S’autoproclamer défenseur de la souveraineté d’un pays ne doit pas absoudre un  dirigeant  de se conformer aux principes élémentaires de la démocratie, au premier desquels  il y a le respect des suffrages du souverain primaire. Le vote du peuple, clé de voute d’un système démocratique, doit être l’allié incontestable de tout combattant et résistant contre le néocolonialisme.


    Les Africains ont encore en mémoire ce grand nationaliste, figure de proue des  indépendances africaines SEKOU TOURE ; qui  défia de façon tonitruante l’ordre colonial français. Au lendemain de sa mort, on découvrit avec stupéfaction l’œuvre  du   «Petit Staline des Tropiques ». Un bilan désastreux qui éclata dans toute son horreur. Celui qui se targuait être proche du peuple, le haïssait en réalité. Un chouïa paradoxal donc.


    Par la portée des tacles qu’il assène avec maestria à ses adversaires politiques, le plus «  Grand Boulanger » de l’Afrique de l’Ouest -  un qualificatif qu’il a acquis par sa capacité à rouler les autres dans la farine- , Laurent Gbagbo a pu bon an, mal an, régner sur la Côte-d’Ivoire depuis 10 ans. 


    Une loi expérimentée depuis plus d’un quart de siècle en Afrique Centrale, au Congo-Brazzaville  par Sassou Nguesso, a eu les faveurs de Laurent Gbagbo. C’est la loi du plus fort selon laquelle on gagne quel que soit le sens du vote des populations.  Laurent Gbagbo a ainsi usé de la technique qui consiste à répandre la peur au sein de la population aux fins de la tétaniser.  Sous la pression internationale, il a accepté la mise en place d’une CEI, mais de toutes les façons,   il n’aurait jamais accepté les conclusions de cet organe, surtout quand elles allaient dans le sens de sa défaite. Le retard pris dans la proclamation des résultats, notamment  cette épisode surréaliste  dans laquelle Damana Pickass arrache les feuilles des mains de Yacouba Bamba, les froissent avant de les déchirer,  procédaient  des manœuvres dilatoires, imaginées par le clan Gbagbo.


    Lors de son passage en force en 2009, Sassou ne s’est même pas donné cette peine. Les officines de Mpila organisèrent des tripatouillages à grande échelle. Défiant toute logique mathématique, certaines circonscriptions au nord du pays, devenaient artificiellement plus peuplées que celles qui par leur densité regorgeaient plus d’électeurs. Pire, ils concoctèrent de toute pièce, des curieuses  circonscriptions qui auraient plus d’électeurs que d’habitants. Le comble de l’impudence. Personne ne pouvait en rêver, Sassou l’a fait !


     Sous les fourches caudines de la communauté internationale, Gbagbo ne pouvait réaliser un tel exploit, mais c’était sans compter  les dernières flèches de son carquois : comme Sassou, le Conseil constitutionnel à la tête duquel il a  positionné ses hommes, mettra  littéralement  à mal les derniers espoirs démocratiques.


    Comme au Congo en 2009,  où le fiasco électoral sans précédent, s’était soldé par un taux de participation cuisant de 5% .  Toute honte bue, la Conel, organe de propagande de Sassou  a eu l’outrecuidance de proclamer un taux  imaginaire de 78,65% des votes des congolais qui se seraient portés sur Sassou.  On retrouve la même race  de personnes dans l’entourage de Laurent Gbagbo. Paul Yao N'dré dit Pablo, Agrégé de Droit  de la Faculté de Nice sert de caution intellectuelle  à Gbagbo en le proclamant vainqueur de la présidentielle avec 51.45 % des suffrages.  Le résultat  de la  Commission électorale indépendante (CEI)  donnant Alassane Ouattara en tête avec 54.1% est par conséquent invalidé par ce même Conseil Constitutionnel.


    Rien d’étonnant, toutes les dictatures ont ceci de commun : elles se sont toujours appuyées sur les intellectuels pour assouvir leur soif de pouvoir. Cette caution leur donne l’impression d’être des grands hommes qui font l’Histoire. Ils sont ainsi noyés dans une espèce d’ivresse que procure l'image de soi que leur renvoient chaque jour, les medias ; la sensation d'être Dieu parce qu'ils détiennent entre les mains, le pouvoir de défaire des vies, d'en fabriquer, d'ordonnancer même la mort et de l'administrer; la crainte, l'envie, la soumission et la terreur qu'on suscite autour de soi.


    Du côté de Brazzaville, à la faveur de l’affaire des biens mal acquis, les thuriféraires du régime  se sont offusqués contre la décision de la cour de cassation de Paris, arguant  une souveraineté nationale qui aurait été mise à mal par la justice française.  De quelle souveraineté parle-t-on quant on sait que Sassou fit envahir son pays par une  horde de soldats angolais et autres génocidaires hutus rwandais dans le but de semer mort et désolation ….pour la seule conquête du pouvoir ?  Comme dans la cour du Roi Gbagbo, les amis du grand homme de Mpila rivalisèrent des mâles propos, en se positionnant en ultime rempart contre le néo colonialisme et le racisme français ; alors que ce régime est passé maître dans le bradage du pétrole congolais, sans se soucier des inconvénients et autres pathologies  liées à l’exploitation du pétrole au sein des populations autochtones.



    La crise ivoirienne met exergue cette félonie qui caractérise tous les dictateurs Africains: ils prétendent défendre la souveraineté de leur Etat tout en manifestant un réel mépris envers la voix de leur peuple. Leur combat, exclusivement axé sur leur  pérennisation au pouvoir contre vents et marrées, est bien différent de celui que mène  la plèbe, qui se dépatouille dans la fange. Une urgence : les Africains doivent comprendre pour s’armer contre les basses stratégies de ces dirigeants véreux, qui tirent les ficelles  dans le clair-obscur, mais pour la satisfaction exclusive de leurs  intérêts égoïstes.



    Djess dia Moungouansi   Le Cercle LA RUPTURE


    Le blog de Djess   http://demainlecongo.kazeo.com 




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  • GBAGBO et SASSOU : même combat.

     

    Qu’on ne se méprenne pas ! S’autoproclamer défenseur de la souveraineté d’un pays ne doit pas absoudre un  dirigeant  de se conformer aux principes élémentaires de la démocratie, au premier desquels  il y a le respect des suffrages du souverain primaire. Le vote du peuple, clé de voute d’un système démocratique, doit être l’allié incontestable de tout combattant et résistant contre le néocolonialisme.

     

    Les Africains ont encore en mémoire ce grand nationaliste, figure de proue des  indépendances africaines SEKOU TOURE ; qui  défia de façon tonitruante l’ordre colonial français. Au lendemain de sa mort, on découvrit avec stupéfaction l’œuvre  du   «Petit Staline des Tropiques ». Un bilan désastreux qui éclata dans toute son horreur. Celui qui se targuait être proche du peuple, le haïssait en réalité. Un chouïa paradoxal donc.

     

    Par la portée des tacles qu’il assène avec maestria à ses adversaires politiques, le plus «  Grand Boulanger » de l’Afrique de l’Ouest -  un qualificatif qu’il a acquis par sa capacité à rouler les autres dans la farine- , Laurent Gbagbo a pu bon an, mal an, régner sur la Côte-d’Ivoire depuis 10 ans. 

     

    Une loi expérimentée depuis plus d’un quart de siècle en Afrique Centrale, au Congo-Brazzaville  par Sassou Nguesso, a eu les faveurs de Laurent Gbagbo. C’est la loi du plus fort selon laquelle on gagne quel que soit le sens du vote des populations.  Laurent Gbagbo a ainsi usé de la technique qui consiste à répandre la peur au sein de la population aux fins de la tétaniser.  Sous la pression internationale, il a accepté la mise en place d’une CEI, mais de toutes les façons,   il n’aurait jamais accepté les conclusions de cet organe, surtout quand elles allaient dans le sens de sa défaite. Le retard pris dans la proclamation des résultats, notamment  cette épisode surréaliste  dans laquelle Damana Pickass arrache les feuilles des mains de Yacouba Bamba, les froissent avant de les déchirer,  procédaient  des manœuvres dilatoires, imaginées par le clan Gbagbo.

     

    Lors de son passage en force en 2009, Sassou ne s’est même pas donné cette peine. Les officines de Mpila organisèrent des tripatouillages à grande échelle. Défiant toute logique mathématique, certaines circonscriptions au nord du pays, devenaient artificiellement plus peuplées que celles qui par leur densité regorgeaient plus d’électeurs. Pire, ils concoctèrent de toute pièce, des curieuses  circonscriptions qui auraient plus d’électeurs que d’habitants. Le comble de l’impudence. Personne ne pouvait en rêver, Sassou l’a fait !

     

     Sous les fourches caudines de la communauté internationale, Gbagbo ne pouvait réaliser un tel exploit, mais c’était sans compter  les dernières flèches de son carquois : comme Sassou, le Conseil constitutionnel à la tête duquel il a  positionné ses hommes, mettra  littéralement  à mal les derniers espoirs démocratiques.

     

    Comme au Congo en 2009,  où le fiasco électoral sans précédent, s’était soldé par un taux de participation cuisant de 5% .  Toute honte bue, la Conel, organe de propagande de Sassou  a eu l’outrecuidance de proclamer un taux  imaginaire de 78,65% des votes des congolais qui se seraient portés sur Sassou.  On retrouve la même race  de personnes dans l’entourage de Laurent Gbagbo. Paul Yao N'dré dit Pablo, Agrégé de Droit  de la Faculté de Nice sert de caution intellectuelle  à Gbagbo en le proclamant vainqueur de la présidentielle avec 51.45 % des suffrages.  Le résultat  de la  Commission électorale indépendante (CEI)  donnant Alassane Ouattara en tête avec 54.1% est par conséquent invalidé par ce même Conseil Constitutionnel.

     

    Rien d’étonnant, toutes les dictatures ont ceci de commun : elles se sont toujours appuyées sur les intellectuels pour assouvir leur soif de pouvoir. Cette caution leur donne l’impression d’être des grands hommes qui font l’Histoire. Ils sont ainsi noyés dans une espèce d’ivresse que procure l'image de soi que leur renvoient chaque jour, les medias ; la sensation d'être Dieu parce qu'ils détiennent entre les mains, le pouvoir de défaire des vies, d'en fabriquer, d'ordonnancer même la mort et de l'administrer; la crainte, l'envie, la soumission et la terreur qu'on suscite autour de soi.

     

    Du côté de Brazzaville, à la faveur de l’affaire des biens mal acquis, les thuriféraires du régime  se sont offusqués contre la décision de la cour de cassation de Paris, arguant  une souveraineté nationale qui aurait été mise à mal par la justice française.  De quelle souveraineté parle-t-on quant on sait que Sassou fit envahir son pays par une  horde de soldats angolais et autres génocidaires hutus rwandais dans le but de semer mort et désolation ….pour la seule conquête du pouvoir ?  Comme dans la cour du Roi Gbagbo, les amis du grand homme de Mpila rivalisèrent des mâles propos, en se positionnant en ultime rempart contre le néo colonialisme et le racisme français ; alors que ce régime est passé maître dans le bradage du pétrole congolais, sans se soucier des inconvénients et autres pathologies  liées à l’exploitation du pétrole au sein des populations autochtones.

     

     

    La crise ivoirienne met exergue cette félonie qui caractérise tous les dictateurs Africains: ils prétendent défendre la souveraineté de leur Etat tout en manifestant un réel mépris envers la voix de leur peuple. Leur combat, exclusivement axé sur leur  pérennisation au pouvoir contre vents et marrées, est bien différent de celui que mène  la plèbe, qui se dépatouille dans la fange. Une urgence : les Africains doivent comprendre pour s’armer contre les basses stratégies de ces dirigeants véreux, qui tirent les ficelles  dans le clair-obscur, mais pour la satisfaction exclusive de leurs  intérêts égoïstes.

     

     

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