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1° POUR LES URGENCES
Les ambulanciers ont remarqué que très souvent lors d'accidents de la route, les blessés ont un téléphone portable sur eux. Toutefois, lors des interventions, on ne sait jamais qui contacter dans ces listes interminables de contacts.
Les ambulanciers ont donc lancé l'idée que chacun d'entre nous rentre dans son répertoire, la personne à contacter en cas d'urgence sous le même pseudonyme. Le pseudonyme international connu est « ICE » (= In Case of Emergency).
C'est sous ce nom qu'il faut entrer le numéro de la personne à contacter, utilisable par les ambulanciers, la police, les pompiers ou les premiers secours.
Lorsque plusieurs personnes doivent être contactées on peut utiliser ICE1, ICE2, ICE3, etc. Facile à faire, ne coûte rien et peut apporter beaucoup. Si vous croyez en l'utilité de cette convention, faites passer le message afin que cela rentre dans les moeurs.
moi c'est depuis 5 mn!
2° Accident Vasculaire Cérébral (AVC)
Cela peut servir !
Prenez quelques minutes pour lire ceci et peut-être sauver une vie et contribuer à faire connaître le danger que représente l'Accident Vasculaire Cérébral.
Lors d'un barbecue, Julie trébuche et fait une chute.
Elle affirme aux autres invités qu'elle va bien et qu'elle s'est accroché les pieds à cause de ses nouveaux souliers.
Les amis l'aident à s'asseoir et lui apportent une nouvelle assiette.
Même si elle a l'air un peu secouée, Julie profite joyeusement du reste de l'après-midi...
Plus tard le mari de Julie téléphone à tous leurs amis pour dire que sa femme a été transportée à l'hôpital.....Julie meurt à 18h. Elle avait eu un Accident Vasculaire Cérébral lors du barbecue. Si les personnes présentes avaient été en mesure d'identifier les signes d'un tel accident, Julie aurait pu être sauvée. Un neurologue dit que s'il peut atteindre une victime d'AVC dans les trois heures, il peut renverser entièrement les effets de la crise. Il affirme que le plus difficile est que l'AVC soit identifié, diagnostiqué et que le patient soit vu en moins de trois heures par un médecin.
Reconnaître les symptômes d'un AVC : Poser trois questions très simples à la personne en crise :
1. * Lui demander de SOURIRE.
2. * Lui demander de lever LES DEUX BRAS.
3. * Lui demander de PRONONCER UNE PHRASE TRES SIMPLE (ex. Le soleil est magnifique aujourd'hui).
Si elle a de la difficulté à exécuter l'une de ces tâches, appelez le 15 et décrivez les symptômes au répartiteur.
Selon un cardiologue, si tous ceux qui reçoivent cet e-mail l'envoient à leur tour à 10 personnes, une vie au moins pourrait être sauvée par jour.
Merci à toutes et à tous
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Congo Brazzaville : les secrets dune pérennité dictatoriale.<o:p></o:p>
Dans un récent article, Brice Nzamba et Gertrude Malalou-Koumba ont tracé, non sans talent, le portrait psychologique de Sassou Nguesso(1). En poursuivant la réflexion dans la même direction, je vais mappliquer à mettre en lumière les raisons de la pérennité dun système qui, à défaut dêtre au service des congolais, crée de façon délibérée, des disparités abyssales entre ceux qui accèdent par affinité et non par le mérite à la caste de nouveaux riches ; et ceux qui senfoncent chaque jour dans lindigence absolue. Ce labeur est dautant plus impérieux qu en dépit de toute vraisemblance, et si on ny prend garde, cet odieux système aura encore de beaux jours devant nous.<o:p></o:p>
Quelles sont les raisons réelles de notre passivité face à cette réalité insoutenable ? Est- elle inévitable ? Cache-t-elle un calcul politique ou une absence danalyse politique ? Est-ce une résignation à la domination de lempire de Mpila ? Ou une attente pour mieux contre-attaquer ? Que devrions-nous faire idéalement et que pouvons nous encore faire réellement ?
Pour répondre à cette kyrielle de questions, jai opté pour une démarche qui emprunte tout autant à lobservation quà la réflexion pure.
Au hasard, deux exemples de dictatures qui nous édifient non seulement sur la nocivité de ces systèmes, mais encore nous donnent une idée sur leur capacité à se pérenniser.
Plus proche de nous; celle de Mobutu dont les 32 ans ont apporté la déliquescence que nous connaissons. Cette dictature a eu le temps nécessaire pour mettre lex-Zaïre en miette.
Plus emblématique; celle de Fidel Castro de Cuba qui a défié toutes les lois de la dialectique et sest adaptée allègrement à tous les bouleversements internationaux.
Au Congo-Brazzaville, depuis le retour de Sassou aux affaires, il ne sest attelé quà échafauder des stratégies relatives à la conservation du pouvoir, renvoyant ipso-facto les principales préoccupations des congolais aux calendes grecques. Une constitution taillée sur mesure, consacrant une dictature constitutionnelle, un parlement croupion, un affermissement des relations par des accords de non agression avec le syndicat des dictateurs dAfrique Centrale et dailleurs (Bongo Fils, Deby, Dos Santos, Bozizé). Plus grave encore et cela se voit chaque jour : laccaparement des recettes pétrolières, la principale richesse du pays, exclusivement gérée par des personnes issues dune même ethnie, la sienne. Le pays senrichit, le peuple sappauvrit.<o:p></o:p>Quest- il donc arrivé au peuple congolais pour que nulle clameur ne vienne reprouver ces agissements rétrogrades ? <o:p></o:p>
Luvre dAlexis de Tocqueville nous permet de jeter un regard approfondi sur les turpitudes du clan de Mpila. Ce brillant penseur politique français du XIXe siècle avait en effet observé quune société se battait dautant plus contre lautorité que le niveau de satisfaction des besoins y était élevé. En dautres termes, les revendications se font plus agressives quelles ont déjà été largement couronné de succès, et surtout lespérance de conquérir des avantages toujours supérieurs ne paraît pas illusoire, ce qui suppose un acquis substantiel de prospérité et de liberté. <o:p></o:p>Pourquoi formuler des revendications face à un régime autiste, qui lors de lélection présidentielle du 12 juillet <st1:metricconverter productid="2009, a" w:st="on">2009, a</st1:metricconverter> sans honte présenté des curieuses listes électorales dans lesquelles, certaines circonscriptions avaient plus délecteurs que dhabitants ; qui na jamais cédé à la principale exigence de lopposition qui demandait, comme partout ailleurs, la mise en place dune commission électorale indépendante ? Pire encore, alors que les urnes étaient désespérément désertes le jour du vote, ce pouvoir a eu loutrecuidance de proclamer des chiffres faux, sans contradicteurs! <o:p></o:p>
La diaspora congolaise en France en fait les frais : malgré les canaux de communication modernes dont elle dispose, le nombre de participants aux marches de protestations dans les rues de Paris, réduit à la portion congrue, ne peut même plus remplir une cabine téléphonique. Jadis sous Lissouba, des nuées de manifestants rivalisaient de stratégies pour faire reculer le pouvoir pour une petite interprétation dun article de la constitution congolaise.
Donc, le préjugé répandu selon lequel un détenteur de pouvoir devrait déguerpir sous prétexte que ses sujets sont mécontents, meurent de faim ou de maladies, est une élucubration fantasque dont lhistoire humaine atteste de la triste rareté. La capacité de survie dun système dictatorial ne dépend donc pas de son aptitude à satisfaire les besoins de ses membres, mais peut on être tenté de dire, de lintensité du mépris à légard de son peuple. Un système devient dautant plus périssable quil résout davantage de problèmes, et sa longévité dautant plus assurée quil en résout moins.<o:p></o:p>Lidée selon laquelle un système rétrograde comme celui de Sassou devrait seffondrer et faire place à un autre plus viable, parce quil est incapable de faire vivre dignement ses compatriotes, ne peut venir que dun démocrate. En raisonnant de la sorte, on prête à tort au régime totalitaire les principes régulateurs et lunivers mental du système démocratique. Une fois de plus, cest une erreur que de prêter une logique démocratique à un système totalitaire. Sassou na rien dun démocrate, il est urgent de sen rappeler !! Il na quune passion : lui-même, et une religion : le pouvoir.<o:p></o:p>
Selon Tocqueville, ce nest pas la stagnation ni la régression qui engendrent les révoltes, cest le progrès, parce quil a engendré tout dabord les biens grâce auxquels les révoltes ne sont pas vaines.
Cette « loi » tocquevillienne nous permet de comprendre la déconcertante aisance avec laquelle lopposition, dirigée par Sassou en 1997, avait exigé et obtenu du régime Lissouba la mise en place dune Commission Nationale Indépendante. Subséquemment, on comprend que lon ne veuille pas céder aux autres, ce que lon a soi-même obtenu facilement par le passé. Plus légalité se renforce, plus les revendications dégalité sexacerbent. Sous Lissouba donc, bien que le décollage économique fut encore hésitant, leuphorie du contexte démocratique naissant paralysait à des degrés divers certains secteurs de léconomie par des revendications toujours plus grandes.
Pendant cette mandature, linterprétation de certains articles de la constitution de Mars 1992 par les uns et les autres, avait donné lieu à des échauffourées qui risquaient de mettre, à tout moment en péril, les fondements de cette démocratie. Or, il est un truisme que, de façon permanente et flagrante, Sassou violait sa propre constitution, notamment quand il avait crée ex-nihilo, un poste de Premier Ministre. Personne ne sen émeut, outre mesure.
Comme toutes les dictatures, celle de Sassou a ceci de paradoxal : elle est la négation absolue de la démocratie, mais parvient à se présenter comme son perfectionnement. Quand léconomie va mal, la démocratie réduit sous la pression des représentants du peuple, les dépenses de prestige et les dépenses militaires, une dictature les augmente. La construction du mausolée de la honte à plus de 10 milliards de Fcfa ou lassouvissement de ses ambitions mégalomanes en construisant laéroport militaire dOllombo sont des réalisations qui ne visent que lembellissement de limage de Sassou, au mépris des principes élémentaires de lorthodoxie financière.
Le Congo na jamais été aussi riche, avec des recettes pétrolières qui ont littéralement explosé au point de défier les prévisions les plus optimistes. Et pourtant, lexistence des congolais est devenue chaque jour plus aléatoire : lélectricité, leau potable, la santé sont des denrées rares et une misère sans précédent sinstalle avec entêtement. Le clan au pouvoir nargue ce peuple désarmé qui ne sait plus à quel saint se vouer. La prolifération des Eglises dites de réveil, encouragée à dessein par le pouvoir pour anesthésier le peuple, et la consommation exagérée dalcool, nassurent plus leur rôle de soupapes de sécurité. Il ne nous reste plus quà constater les dégâts.<o:p></o:p>On a vu les dégâts causés dans la mémoire collective des congolais, le bombardement de Bacongo par le régime Lissouba, un acte grave certes, mais insignifiant à comparer au nettoyage ethnique opéré par les services de Sassou en Décembre 1998 à Bacongo et Makélékélé ou la disparition de 353 congolais au Beach de Brazzaville en une seule après-midi. Aucune image, donc pas dincidence dans lopinion. Les révélations rétrospectives, nont que peu de valeur pratique. Le choc émotionnel, lindignation, lhorreur causés par une atrocité ne seront jamais les mêmes selon quon apprend les évènements à chaud et « en direct », ou après coup et « en différé ». Aucune démocratie, même la plus vertueuse naurait survécue après une telle barbarie. Les stratèges de Mpila, grassement payés aux frais du contribuable congolais, ont inventé la parade de renvoi dos à dos. On assiste alors à une obsession binaire, une symétrie des apocalypses, la manie du couplage, légalitarisme sourcilleux, qui veillent à ce que les deux plateaux de la balance se répondent dans un équilibre de lhorreur.
Quand tout le monde est coupable, en effet, plus personne ne lest ; sauf le régime démocratique, puisquil na pas les mêmes excuses à faire valoir que son rival, ne se souciant pas, comme lui, de bâtir une société plus juste.
Les séances de lavement de mains ou dautres rites absolutoires, sont des procédés dont la fonction est de relativiser le mal, c'est-à-dire, en fin de compte de lexcuser.
Le peuple congolais désabusé, nattend plus rien de ce régime ; un régime quil na jamais véritablement porté au pouvoir, un régime équipé pour le mensonge, la dissimulation, lintimidation. On ne peut tenir tête à un tel régime quavec les mêmes armes, et les démocrates nen ont pas. Il va falloir les inventer. En simposant au peuple congolais par les armes, Sassou avait de facto refusé de signer ce contrat social qui doit lier un Président démocratiquement élu à son peuple. Lamélioration des conditions de vie du peuple, donne de la noblesse à laction dun homme politique ayant reçu un mandat à travers des élections libres et transparentes. Mais comment Sassou pourrait-il violer un contrat social quil na jamais signé ?
Quelles solutions alors ? Le prolongement de la tendance actuelle, confirmera la progression de la dictature de Sassou dont les faiblesses et les échecs internes ne suffiront pas, lexpérience la prouvé, à faire cesser la marche en avant. En tout cas, les dispositions démocratiques dont on nous tympanise régulièrement, ne nous ne tireront jamais de ce mauvais pas. Elles nont simplement pas cours dans une dictature. Comme pour un bon diagnostic, on peut désormais envisager une bonne posologie susceptible de mettre à mal ce kyste qui ronge notre pays. Les formes de lutte jusque là tirées du carquois des démocrates ont fait leur temps, il nous revient d'en en inventer plus appropriées.
<o:p></o:p>(1) Sassou Nguesso : Profil psychologique / Zenga-Mambu.com du 15/01/2010
<o:p></o:p>
Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>Le blog de Djess<o:p></o:p>
http://demainlecongo.oldiblog.com<o:p></o:p>
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REFORMES ECONOMIQUES ET DU SYSTEME FINANCIER
Dans le cadre des activités du Cercle de Réflexion la Rupture, un travail doit être fait sous la houlette de ma modeste personne, qui abordera les points saillants relatifs aux grandes réformes économiques et du système financier.
Que peuvent le système bancaire et lingéniosité légendaire congolaise, là où programmes dajustements structurels, dévaluation, et autres reformes macro-économiques introduites et la flexibilité quelles entraînent, ont certainement permis au Congo de renouer avec la croissance mystificatrice, sans véritablement faire reculer la pauvreté ?
Disons-le avec force : il est illusoire de sattendre à brève échéance au développement dun pays en plongeant délibérément sa population dans une pauvreté absolue. Des dynamiques endogènes, indispensables pour un maintien durable de la croissance, doivent être recherchées à lintérieur du pays. A linstar de beaucoup de pays asiatiques, des actions visant à développer le marché domestique doivent être menées en concomitance avec laugmentation de linvestissement et de la productivité. Un pays comme la France compte énormément sur son marché domestique qui absorbe 75% de sa production.
Dans la perspective dune dynamisation de son marché domestique, la banque congolaise doit en finir avec lexclusion financière. Du fait de la fonction centrale qui lui est impartie, le système bancaire a une responsabilité qui ne devrait pas se limiter à la création de valeurs pour ses actionnaires. Il doit participer en première ligne au développement de léconomie et au progrès de la société. La plupart des Congolais sont purement et simplement exclus du système bancaire, car, ne disposant pas dun compte en banque, de moyens de paiement ni daccès au crédit. Cette exclusion sest accentuée depuis lassainissement du paysage bancaire en Afrique francophone en 1991. Depuis lors, les objectifs de rentabilité sont au centre des préoccupations des banques, elles accordent une forte préférence pour le financement du cycle dexploitation de lentreprise, en rechignant à financer le haut du bilan. La nouvelle orientation des banques les contraint à octroyer plus de crédits à court terme pour les activités de commerce et de services au détriment du financement des petites et moyennes entreprises qui sont tout bonnement évincées.
En excluant ainsi beaucoup de Congolais de la sphère marchande, on stérilise ce faisant, un potentiel considérable dinitiatives, de production et de consommation. Pour pallier à un tel état de fait, aux Etats-Unis par exemple, le Community Reinvestment Act a conduit les banques commerciales à se réimplanter avec des résultats positifs, dans des régions ou des quartiers en difficulté.
Au Canada, les Caisses Desjardins ont commercialisé avec succès une offre de produits adaptée à une clientèle très modeste, délaissée par de grands réseaux bancaires. Cette démarche offre les avantages suivants : outre la suppression dun système financier à deux vitesses, il renforce la cohésion sociale. Tous les acteurs sont placés sur un pied dégalité pas de distorsion de concurrence et peuvent tirer parti dun élargissement de clientèles solvables.
Par ailleurs, une kyrielle de mesures, associant des réseaux bancaires, les acteurs publics nationaux et locaux, les responsables associatifs doivent être entreprises afin dassouplir le système bancaire. A terme, ce système jouerait sa fonction essentielle dallocation du capital aux besoins de la société, tout en redynamisant le marché domestique. Ces mesures doivent être menées sur les bases suivantes :
encourager la mise en place dun certain nombre de réseaux dappui aux nouveaux entrepreneurs (exemple : Association des jeunes artisans, Associations des réparateurs de vélo etc..);
mise en place dun service bancaire accessible à tous à un coût très modique. On pourrait par exemple installer un fonds national de solidarité, géré par la profession bancaire et alimenté par exemple par une taxe insignifiante sur chaque transaction par chèque ou par carte bancaire. Ce qui permettrait den mutualiser en partie le coût et le risque;
extension des systèmes de garantie publics ou mutualistes, ce qui permettrait de sécuriser les prêteurs et les investisseurs;
au niveau des régions et des agglomérations par exemple, en contre partie dune aide publique (gratuité de loyer ou exonération de taxe professionnelle), on peut opter pour des engagements contractuels négociés, afin de douvrir des guichets bancaires et/ou de prêts à des activités économiques dans les territoires en difficulté...
une meilleure association public- privé permettrait de traiter efficacement les difficultés des personnes ou dentreprises en situation fragile. En appliquant ces principes simples au sein de nos deux banques centrales africaines de la Zone Franc (BEAC et UEMOA) par exemple, on arrivera au niveau du Congo à lémergence dun véritable « citoyen- consommateur congolais ». Si tous les acteurs privés, mutualistes ou publics assuraient et reconnaissaient cet engagement sociétal, cela redonnerait incontestablement à lindustrie bancaire congolaise toute sa légitimité et sa noblesse aux yeux de tous les congolais. En dehors de laction bancaire, un certain nombre dactions doivent être entreprises pour injecter la masse monétaire et augmenter la demande intérieure :
Développer les établissements de capital-risque qui apportent aux entreprises des compléments nécessaires de fonds;
Au Sénégal par exemple, la CBAO a acquis depuis 1994, une société de capital-risque et une société de crédit-bail, ce qui a facilité laccès des PME au crédit bancaire. Cependant, la principale innovation qui procède manifestement dune grande ingéniosité est le micro- crédit : cest un véritable projet dactivités générateurs de revenus. Une bonne leçon nous a été donnée par le prix Nobel de la paix, le Bangladais Muhammad Yunus qui en fondant la Grameen bank « la banque des pauvres » est en train de repousser chaque jour les limites de la pauvreté au Bengladesh qui est parmi les pays les plus pauvres de la planète. Une fibre patriotique par exemple suffirait à Dénis Ngokana, spécialiste de son Etat dans la création des sociétés écrans spécialisées dans les détournements des recettes pétrolières, de mettre en place des structures vouées à la redistribution du pouvoir dachat à un grand nombre dinvestisseurs potentiels. Non, le sieur Ngokana est préoccupé par la « privatisation » des centaines de millions de dollars de revenus pétroliers. Pourtant, les ASF (Associations de Services Financiers) qui ne sont quune version modernisée des tontines gérées et financées par les paysans eux-mêmes, ont la particularité dêtre moins touchées par linsolvabilité. Partout où elles ont été mises en place, les taux de recouvrement ont atteint les 98% avec une marge bénéficiaire de 20%. La généralisation de ces formes de financements permettrait non seulement de soustraire une frange importante de la population de lassistanat pur, mais aussi les transformerait automatiquement en consommateurs à part entière.
Lon sait par ailleurs quau Congo, les femmes sont souvent exclues de la possibilité daccéder au crédit, ce système donne la chance à tout le monde. En définitive, en étendant ce formidable instrument de réduction de pauvreté dans les zones urbaines, on a toutes les chances de transformer raisonnablement ce cercle vicieux de la pauvreté dans lequel "le chemin d'avenir"entraîne notre pays, en un cercle vertueux de la solidarité, du progrès, seul gage pour la construction dune société plus juste. Encore faudrait-il que Sassou et son clan de prédateurs, qui ont à leur disposition les leviers économiques essentiels de notre pays le veuillent.
Djess dia Moungouansi
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<xml><w:worddocument><w:punctuationkerning><w:validateagainstschemas><w:compatibility><w:breakwrappedtables><w:snaptogridincell> </w:snaptogridincell></w:breakwrappedtables></w:compatibility></w:validateagainstschemas></w:punctuationkerning></w:worddocument></xml><xml><w:worddocument><w:punctuationkerning><w:validateagainstschemas><w:compatibility><w:breakwrappedtables><w:snaptogridincell> </w:snaptogridincell></w:breakwrappedtables></w:compatibility></w:validateagainstschemas></w:punctuationkerning></w:worddocument></xml>
<xml><w:worddocument><w:punctuationkerning><w:validateagainstschemas><w:compatibility><w:breakwrappedtables><w:snaptogridincell>Bruno Ossebi, une météorite dans la géhenne congolaise
Il y a un an jour pour jour, ce compatriote qui a naïvement cru que le Congo pouvait se transformer en une démocratie comme on en trouve à travers le monde, a succombé, victime dun incendie qui avait toutes les allures dêtre criminel, dans le sinistre Hôpital Militaire de Brazzaville, alors quil attendait une hypothétique évacuation en France.
<xml> <w:latentstyles deflockedstate="false" latentstylecount="156"> </w:latentstyles> </xml> En tout cas, son site « Les biens mal acquis » est une oeuvre qui par sa portée pérennisera ses idéaux et la flamme de liberté et de justice quil a allumée, continuera à éclairer la funeste nuit qui sest abattue sur notre pays.<o:p></o:p></w:snaptogridincell></w:breakwrappedtables></w:compatibility></w:validateagainstschemas></w:punctuationkerning></w:worddocument></xml>
<u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
A Bruno, mes pensées éternelles.<o:p></o:p>
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Djess<o:p></o:p>
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Communiqué de presse
Le pouvoir de Brazzaville relance les procédures judiciaires contre les responsables du Front des Partis de lOpposition Congolaise (FPOC).
Dans la semaine du 25 au 31 janvier 2010, trois responsables du Front des Partis de lOpposition Congolaise, MM Clément MIERASSA, Guy Romain KINFOUSSIA, Ange Edouard POUNGUI ont été convoqués au Tribunal de grande instance de Brazzaville par le juge dinstruction le Capitaine de police ITOUA Priva Roméo dans le cadre de linformation judiciaire ouverte par le pouvoir contre les responsables du F.P.O.C., en octobre 2009. Les mardi 26 et mercredi 27 janvier, deux dentre eux, MM Clément MIERASSA et Guy Romain KINFOUSSIA, ont été entendus par le juge dinstruction, pour coups, blessures et détention et port illégal darmes de guerre.
Fait curieux, les deux leaders de lopposition ont comparu en qualité de témoins, alors quune décision du procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Brazzaville, ESSAMY-NGATSE, datée du 21 août 2009, les avait interdits de sortie du territoire national et assignés à résidence à Brazzaville, pour participation à la marche de lopposition le 15 juillet 2009. Comment, dans ces conditions, monsieur Clément MIERASSA peut-il comparaitre comme témoin dans une marche à laquelle il a participé ? Dans le cas de monsieur Guy Romain KINFOUSSIA, la situation est pour le moins surréaliste, car, lintéressé na jamais participé à la marche du 15 juillet 2009. Il avait déjà été surréaliste que monsieur Mathias DZON ait comparu pour complicité de détention et de port illégal darmes de guerre, alors que laccusé principal na jamais été cité par le juge dinstruction.
Que cache la relance des procédures judiciaires contre lopposition, alors que la marche incriminée sest déroulée dans le cadre du processus électoral ouvert le 26 juin 2009 et clos le 14 août 2009 date de prestation du serment du candidat déclaré élu ? Tout contentieux né de ce processus aurait dû être soldé. Quel est lobjectif visé par le pouvoir à travers cette relance des procédures judiciaires ? La réponse à ces deux questions est claire: le pouvoir, irrité par le message de vux à la Nation du F. P.O. C. et la dernière intervention de son président, Mathias DZON à Radio France Internationale (RFI), renoue avec sa stratégie visant à museler et à décapiter le F. P. O. C. pour avoir les mains libres de poursuivre sans entrave, la mise en uvre de sa politique anti-démocratique, anti-sociale et anti-populaire.
Le but poursuivi par le pouvoir à travers ce nouveau motif, est de se fabriquer de faux témoins pour soutenir sa thèse mensongère selon laquelle, monsieur Mathias DZON entretiendrait une milice privée et aurait des armes de guerre, le tout, pour se donner le prétexte de larrêter et de faire voler en éclat la cohésion du Front.
Déjà, avant lélection présidentielle de 2009, les services de renseignement du pouvoir avaient répandu la rumeur selon laquelle, monsieur Mathias DZON avait acheté deux hélicoptères quil aurait fait garder lun, à Kinshasa chez le président KABILA, lautre à Libreville chez le président BONGO. Il ne sagissait bien sûr que de désinformation et dintoxication de lopinion publique. De même, au mois de mars 2008, deux militants de lUnion Patriotique pour le Renouveau National (UPRN), parti de monsieur Mathias DZON, avaient été arrêtés à Brazzaville par la sécurité présidentielle et interrogé pendant 5 heures de temps sur leur appartenance supposée à la milice de monsieur DZON. Dans la même période, trois militants de lUPRN étaient interpellés à Gamboma par le service local de la Direction des renseignements militaires (DRM), eux aussi, pour les mêmes motifs.
Par ailleurs, des missions héliportées et des missions terrestres avaient été effectuées dans le district de Gamboma dont monsieur DZON est originaire, pour rechercher les camps dentrainement et les dépôts darmes de la milice supposée de Mathias DZON. Toutes ces investigations avaient révélé que monsieur DZON navait, ni milice privée, ni armes de guerre. Ce que les Congolais savent et quil importe de rappeler, cest que dans ce pays, il ya eu des milices privées : les Cobras de Denis SASSOU NGUESSO, les Ninjas de Bernard KOLELAS et du Pasteur Ntoumi, les Cocoyes, les Zoulous, les Mambas et les Aubévillois de Pascal LISSOUBA, les Requins de Jean-Pierre Thystère TCHYCAYA et les Faucons de Jacques Joachim Yombi Opango et autres écuries.
Ce que les Congolais savent également, cest quaujourdhui, cest le président Denis Sassou Nguesso qui entretient une milice privée, basée à Tsambitso près dOyo, son village natal et à Kintélé et Loufoula dans la banlieue de Brazzaville. Ce que les Congolais savent encore, cest que, cest le président Denis Sassou Nguesso, qui depuis 2004, procède à des achats massifs darmes de guerre. Le journal français le Canard enchainé la rapporté en 2008 dans un article intitulé « Achats importants darmes de guerre par Sassou Nguesso ». Lhebdomadaire français écrivait à ce sujet :
( ) Le pouvoir de Brazzaville a fait une commande de sept (7) BM-21 Ural, quatre (4) RM-85 de marque Tchèque, quatre (4) avions de chasse Sukhoi 47, deux (2) Mig-27, un (1) F-7 chinois, quatre (4) nouveaux hélicoptères de combat MI-24, trois (3) MI-23 et un hélicoptère WZ-10. En outre, une commande importante dappareils de communication, des tenues militaires chinoises, une importante livraison darmes de combat chinoises : des QBZ-95 et 97, des AK 47 et 74, ainsi que des Famas de larmée française achetées en République Tchèque, ainsi quune cargaison des SAR-21 achetées à Singapour en juin 2007 par son fils et son conseiller Dominique OKEMBA, toutes ces armes seront acheminées au port de Pointe-Noire dici à la fin de lannée 2008. Ces importantes livraisons darmes et dappareils militaires seront livrés au Congo cette année 2008, des contrats ont été signés entre le pouvoir de Mpila et le gouvernement de Pékin, et en contrepartie, le pouvoir de Mpila livrera dimportantes cargaisons de pétrole à la Chine, les livraisons ont débuté depuis mars 2004 ».
Toutes ces armes ne sont pas gardées dans les camps militaires officiels, mais dans des caches connues uniquement du président Denis SASSOU NGUESSO, à linsu du Haut commandement des forces armées congolaises (FAC).
Aujourdhui, confronté à lépreuve redoutable de la concrétisation des promesses sociales mielleuses quil a faites aux travailleurs au mois de janvier 2010, le pouvoir cherche à divertir lopinion nationale et internationale à travers des procès fabriqués contre lopposition. Lenquête ouverte par la gendarmerie nationale à la suite de la marche pacifique de lopposition du 15 juillet 2009, a établi que le dossier était vide. Cest dailleurs la raison pour laquelle les mesures dinterdiction de sortie du territoire national et dassignation à résidence à Brazzaville qui frappaient les leaders de lopposition ont été levées depuis le 30 octobre 2009. La relance des procédures judiciaires contre les responsables de F. P.O. C. est une manuvre politicienne qui sinscrit dans le cadre du plan mis en place par le pouvoir pour museler et décapiter lopposition congolaise.
Face à cette nouvelle provocation du pouvoir contre lopposition,
Le Front des Partis de lOpposition Congolaise rappelle quil est une opposition politique profondément attachée au libre exercice de la démocratie. Il se bat pour accéder au pouvoir par des voies démocratiques. Toutes les autres supputations ne sont que des machinations montées de toutes pièces par le pouvoir et rejetées par le peuple depuis la Conférence nationale souveraine de 1991. Le F. P.O. C. nentretient aucune milice privée et ne détient aucune arme de guerre.
Le Front des Partis de lOpposition Congolaise invite le peuple Congolais en général, les militants et sympathisants de lopposition en particulier, à redoubler de vigilance, à se mobiliser et à resserrer leur rang pour faire échec au plan machiavélique du pouvoir darrêter et demprisonner les dirigeants du F.P.O.C.
Le Front des Partis de lOpposition Congolaise appelle la communauté internationale à simpliquer dans la résolution de la grave crise politique qui secoue actuellement le Congo, en obtenant du président de la République, la levée immédiate des procédures judiciaires contre les responsables du F. P.O.C et la convocation dun vrai dialogue entre le pouvoir et lopposition, pour décrisper le climat politique dans le pays et construire ensemble les conditions propices à une organisation consensuelle des élections législatives de 2012.
Le Front des Partis de lOpposition Congolaise met en garde le pouvoir contre toute velléité de procéder de manière unilatérale au recensement administratif de la population pour se fabriquer un corps électoral à sa guise.
Fait à Brazzaville, le 28 janvier 2010
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