• 1° POUR LES URGENCES

    Les ambulanciers ont remarqué que très souvent lors d'accidents de la route, les blessés ont un téléphone portable sur eux. Toutefois, lors des  interventions, on ne sait jamais qui contacter dans ces listes  interminables de contacts.

    Les ambulanciers ont donc lancé l'idée que chacun d'entre nous rentre  dans son répertoire, la personne à contacter en cas d'urgence sous le même pseudonyme. Le pseudonyme international connu est « ICE »  (= In Case of Emergency). 
    C'est sous ce nom qu'il faut entrer le numéro de la personne à contacter,  utilisable par les ambulanciers, la police, les pompiers ou les premiers secours.
     
    Lorsque plusieurs personnes doivent être contactées on peut utiliser  ICE1, ICE2, ICE3, etc. Facile à faire, ne coûte rien et peut apporter beaucoup. Si vous croyez en l'utilité de cette convention, faites passer le message afin que cela rentre dans les moeurs. 
     moi c'est depuis 5 mn! 
     
     Accident Vasculaire Cérébral (AVC)

    Cela peut servir !

    Prenez quelques minutes pour lire ceci et peut-être  sauver une vie et contribuer à faire connaître le danger que représente   l'Accident Vasculaire Cérébral. 
    Lors d'un barbecue, Julie trébuche et fait une chute. 
    Elle affirme aux autres invités qu'elle va bien et qu'elle s'est accroché les pieds à cause de ses nouveaux souliers. 
    Les amis l'aident à s'asseoir et lui apportent une nouvelle assiette.

    Même si elle a l'air un peu secouée, Julie profite joyeusement du reste de l'après-midi...

    Plus tard le mari de Julie téléphone à tous leurs amis pour dire que sa  femme a été transportée à l'hôpital.....Julie meurt à 18h. Elle avait eu  un Accident Vasculaire Cérébral lors du barbecue. Si les personnes présentes avaient été en mesure d'identifier les signes d'un tel accident, Julie aurait pu être sauvée. Un neurologue dit que s'il peut  atteindre une victime d'AVC dans les trois heures, il peut renverser  entièrement les effets de la crise. Il affirme que le plus difficile est  que l'AVC soit identifié, diagnostiqué et que le patient soit vu en moins de trois heures par un médecin.

     Reconnaître les symptômes d'un AVC : Poser trois questions très simples à  la personne en crise :

    1. * Lui demander de SOURIRE. 
     2. * Lui demander de lever LES DEUX BRAS. 
    3. * Lui demander de PRONONCER UNE PHRASE TRES SIMPLE (ex. Le soleil est  magnifique aujourd'hui). 

     Si elle a de la difficulté à exécuter l'une de ces tâches, appelez le 15 et décrivez les symptômes au répartiteur. 
     Selon un cardiologue, si tous ceux qui reçoivent cet e-mail l'envoient à  leur tour à 10 personnes, une vie au moins pourrait être sauvée par jour.

     Merci à toutes et à tous




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    Congo Brazzaville : les secrets d’une pérennité  dictatoriale.<o:p></o:p>

     
    Dans un récent article,  Brice Nzamba et Gertrude Malalou-Koumba  ont tracé, non sans talent, le portrait psychologique de Sassou Nguesso(1). En poursuivant  la réflexion dans la même direction,  je vais m’appliquer à mettre en lumière les raisons de la pérennité d’un système qui, à défaut d’être au service  des congolais, crée de façon délibérée,  des disparités abyssales entre ceux qui accèdent par affinité et non par le mérite à la caste de nouveaux riches ;  et ceux qui s’enfoncent chaque jour dans l’indigence absolue. Ce labeur  est d’autant plus impérieux  qu’ en dépit de toute vraisemblance, et si on n’y prend garde, cet odieux système aura encore de beaux jours devant nous.<o:p></o:p>


    Quelles sont les raisons réelles de notre passivité face à cette réalité insoutenable ? Est- elle inévitable ? Cache-t-elle un calcul politique ou une absence d’analyse politique ? Est-ce une résignation à la domination de l’empire de Mpila ? Ou une attente pour mieux contre-attaquer ? Que devrions-nous faire idéalement et que pouvons nous encore faire réellement ?

    Pour répondre à cette kyrielle de questions, j’ai opté pour une démarche qui emprunte tout autant à l’observation qu’à la réflexion pure.

    Au hasard, deux exemples de dictatures qui nous édifient non seulement sur la nocivité de ces systèmes, mais encore nous donnent une idée sur leur capacité à se pérenniser.

    • Plus proche de nous; celle de Mobutu dont les 32 ans ont apporté la déliquescence que nous connaissons. Cette dictature a eu le  temps nécessaire pour mettre l’ex-Zaïre  en miette.

    • Plus emblématique; celle de Fidel Castro de Cuba qui a défié toutes les lois de la dialectique et s’est adaptée allègrement à tous les bouleversements internationaux.


    Au Congo-Brazzaville, depuis le retour de Sassou aux affaires, il ne  s’est attelé qu’à échafauder des stratégies relatives à la conservation du pouvoir, renvoyant ipso-facto les principales préoccupations des congolais aux calendes grecques. Une constitution taillée sur mesure, consacrant une dictature constitutionnelle, un parlement croupion, un affermissement des relations par des accords de non agression avec le syndicat des dictateurs d’Afrique Centrale et d’ailleurs (Bongo Fils, Deby, Dos Santos, Bozizé). Plus grave encore et cela se voit chaque jour : l’accaparement  des recettes  pétrolières,  la principale richesse du pays, exclusivement gérée par  des personnes issues d’une même ethnie, la sienne.  Le pays s’enrichit, le peuple s’appauvrit.<o:p></o:p>

    Qu’est- il  donc arrivé au peuple congolais pour que nulle clameur ne vienne  reprouver  ces agissements rétrogrades ? <o:p></o:p>


    L’œuvre d’Alexis de Tocqueville nous permet de jeter un regard approfondi sur les turpitudes du clan de Mpila. Ce brillant penseur politique français du XIXe siècle avait en effet observé qu’une société se battait d’autant plus contre l’autorité que le niveau de satisfaction des besoins y était élevé. En d’autres termes, les revendications se font plus agressives qu’elles ont déjà été largement couronné de succès, et surtout l’espérance de conquérir des avantages toujours supérieurs ne paraît pas illusoire, ce qui suppose un acquis substantiel de prospérité et de liberté. <o:p></o:p>

    Pourquoi formuler des revendications face à un régime autiste, qui lors de l’élection présidentielle du 12 juillet <st1:metricconverter productid="2009, a" w:st="on">2009, a</st1:metricconverter> sans honte présenté des curieuses listes électorales dans lesquelles, certaines circonscriptions avaient plus d’électeurs que d’habitants ; qui  n’a jamais cédé à la principale exigence de l’opposition qui demandait, comme partout ailleurs,  la mise en place d’une commission électorale indépendante ?  Pire encore, alors que les urnes étaient désespérément désertes le jour du vote, ce pouvoir a eu l’outrecuidance de proclamer des chiffres faux, sans contradicteurs!  <o:p></o:p>

    La diaspora congolaise en France en fait les frais : malgré les canaux de communication modernes dont elle dispose, le nombre de  participants aux marches de protestations dans les rues de Paris, réduit à la portion congrue, ne  peut même plus remplir une cabine téléphonique. Jadis sous Lissouba, des  nuées de manifestants rivalisaient de stratégies pour faire reculer le pouvoir pour une  petite interprétation d’un  article de la constitution congolaise.

    Donc, le préjugé répandu selon lequel un détenteur de pouvoir devrait déguerpir sous prétexte que ses sujets sont mécontents, meurent de faim ou de maladies, est une élucubration fantasque dont l’histoire humaine atteste de la triste rareté. La capacité de survie d’un système dictatorial ne dépend donc pas de son aptitude à satisfaire les besoins de ses membres, mais peut on être tenté de dire, de l’intensité du mépris à l’égard de son peuple. Un système devient d’autant plus périssable qu’il résout davantage de problèmes, et sa longévité d’autant plus assurée qu’il en résout moins.<o:p></o:p>

    L’idée selon laquelle un système rétrograde comme celui de Sassou devrait s’effondrer et faire place à un autre plus viable, parce qu’il est incapable de faire vivre dignement ses compatriotes, ne peut venir que d’un démocrate. En raisonnant de la sorte, on prête à tort au régime totalitaire les principes régulateurs et l’univers mental du système démocratique. Une fois de plus, c’est une erreur que de prêter une logique démocratique à un système totalitaire.  Sassou n’a rien d’un démocrate, il est urgent de s’en rappeler !! Il n’a qu’une passion : lui-même, et une religion : le pouvoir.<o:p></o:p>


    Selon Tocqueville, ce n’est pas la stagnation ni la régression qui engendrent les révoltes, c’est le progrès, parce qu’il a engendré tout d’abord les biens grâce auxquels les révoltes ne sont pas vaines.

    Cette « loi » tocquevillienne nous permet de comprendre la déconcertante aisance avec laquelle l’opposition, dirigée par Sassou en 1997, avait exigé et obtenu du régime Lissouba la mise en place d’une Commission Nationale Indépendante. Subséquemment, on comprend que l’on ne veuille pas céder aux autres, ce que l’on a soi-même obtenu facilement par le passé. Plus l’égalité se renforce, plus les revendications d’égalité s’exacerbent. Sous Lissouba donc, bien que le décollage économique fut encore hésitant, l’euphorie du contexte démocratique naissant paralysait à des degrés divers certains secteurs de l’économie par des revendications toujours plus grandes.

    Pendant cette mandature, l’interprétation de certains articles de la constitution de Mars 1992 par les uns et les autres, avait donné lieu à des échauffourées qui risquaient de mettre, à tout moment en péril, les fondements de cette démocratie. Or, il est un truisme que, de façon permanente et flagrante, Sassou violait sa propre constitution, notamment quand il avait crée ex-nihilo, un poste de Premier Ministre. Personne ne s’en émeut, outre mesure.

    Comme toutes les dictatures, celle de Sassou a ceci de paradoxal : elle est la négation absolue de la démocratie, mais parvient à se présenter comme son perfectionnement. Quand l’économie va mal, la démocratie réduit sous la pression des représentants du peuple, les dépenses de prestige et les dépenses militaires, une dictature les augmente. La construction du mausolée de la honte à plus de 10 milliards de Fcfa ou l’assouvissement de ses ambitions mégalomanes en construisant l’aéroport militaire d’Ollombo sont des réalisations qui ne visent que l’embellissement de l’image de Sassou, au mépris des principes élémentaires de l’orthodoxie financière.

    Le Congo n’a jamais été aussi riche, avec des recettes pétrolières qui ont littéralement explosé au point de défier les prévisions les plus optimistes. Et pourtant, l’existence des congolais est devenue chaque jour plus aléatoire : l’électricité, l’eau potable, la santé sont des denrées rares et une misère sans précédent s’installe avec entêtement. Le clan au pouvoir nargue ce peuple désarmé qui ne sait plus à quel saint se vouer. La prolifération des Eglises dites de réveil, encouragée à dessein par le pouvoir pour anesthésier le peuple, et la consommation exagérée d’alcool, n’assurent plus leur rôle de soupapes de sécurité. Il ne nous reste plus qu’à constater les dégâts.<o:p></o:p>

    On a vu les dégâts causés dans la mémoire collective des congolais, le bombardement de Bacongo par le régime Lissouba, un acte grave certes, mais insignifiant à comparer au nettoyage ethnique opéré par les services de Sassou en Décembre 1998 à Bacongo et Makélékélé ou la disparition de 353 congolais au Beach de Brazzaville en une seule après-midi. Aucune image, donc pas d’incidence dans l’opinion. Les révélations rétrospectives, n’ont que peu de valeur pratique. Le choc émotionnel, l’indignation, l’horreur causés par une atrocité ne seront jamais les mêmes selon qu’on apprend les évènements à chaud et « en direct », ou après coup et « en différé ». Aucune démocratie, même la plus vertueuse n’aurait survécue après une telle barbarie. Les stratèges de Mpila, grassement payés aux frais du contribuable congolais, ont inventé la parade de renvoi dos à dos. On assiste alors à une obsession binaire, une symétrie des apocalypses, la manie du couplage, l’égalitarisme sourcilleux, qui veillent à ce que les deux plateaux de la balance se répondent dans un équilibre de l’horreur.

    Quand tout le monde est coupable, en effet, plus personne ne l’est ; sauf le régime démocratique, puisqu’il n’a pas les mêmes excuses à faire valoir que son rival, ne se souciant pas, comme lui, de bâtir une société plus juste.

    Les séances de lavement de mains ou d’autres rites absolutoires, sont des procédés dont la fonction est de relativiser le mal, c'est-à-dire, en fin de compte de l’excuser.

    Le peuple congolais désabusé, n’attend plus rien de ce régime ; un régime qu’il n’a jamais véritablement porté au pouvoir, un régime équipé pour le mensonge, la dissimulation, l’intimidation. On ne peut tenir tête à un tel régime qu’avec les mêmes armes, et les démocrates n’en ont pas. Il va falloir les inventer. En s’imposant au peuple congolais par les armes, Sassou avait de facto refusé de signer ce contrat social qui doit lier un Président démocratiquement élu à son peuple. L’amélioration des conditions de vie du peuple, donne de la noblesse à l’action d’un homme politique ayant reçu un mandat à travers des élections libres et transparentes. Mais comment Sassou pourrait-il violer un contrat social qu’il n’a jamais signé ?

    Quelles solutions alors ? Le prolongement de la tendance actuelle, confirmera la progression de la dictature de Sassou dont les faiblesses et les échecs internes ne suffiront pas, l’expérience l’a prouvé, à faire cesser la marche en avant. En tout cas, les dispositions démocratiques dont on nous tympanise régulièrement, ne nous ne tireront jamais de ce mauvais pas. Elles n’ont simplement pas cours dans une dictature. Comme pour un bon diagnostic, on peut désormais envisager une bonne posologie susceptible de mettre à mal ce kyste qui ronge notre pays. Les formes de lutte jusque là tirées du carquois des démocrates ont fait leur temps, il nous revient d'en en inventer plus appropriées.


    <o:p></o:p>

    (1) Sassou Nguesso : Profil psychologique /  Zenga-Mambu.com  du 15/01/2010
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    Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>

    Le blog de Djess<o:p></o:p>

    http://demainlecongo.oldiblog.com<o:p></o:p>

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  • Site du cercle La rupture Http://www.cercle-larupture.com .

     

                       

    REFORMES ECONOMIQUES ET DU SYSTEME FINANCIER

    Dans le cadre des activités du Cercle de Réflexion la Rupture, un travail doit être fait sous la houlette de ma modeste personne, qui abordera les points saillants relatifs aux grandes réformes économiques et du système financier.

    Que peuvent le système bancaire et l’ingéniosité légendaire congolaise, là où programmes d’ajustements structurels, dévaluation, et autres reformes macro-économiques introduites et la flexibilité qu’elles entraînent, ont certainement permis au Congo de renouer avec la croissance mystificatrice, sans véritablement faire reculer la pauvreté ?

    Disons-le avec force : il est illusoire de s’attendre à brève échéance au développement d’un pays en plongeant délibérément sa population dans une pauvreté absolue. Des dynamiques endogènes, indispensables pour un maintien durable de la croissance, doivent être recherchées à l’intérieur du pays. A l’instar de beaucoup de pays asiatiques, des actions visant à développer le marché domestique doivent être menées en concomitance avec l’augmentation de l’investissement et de la productivité. Un pays comme la France compte énormément sur son marché domestique qui absorbe 75% de sa production.

    Dans la perspective d’une dynamisation de son marché domestique, la banque congolaise doit en finir avec l’exclusion financière. Du fait de la fonction centrale qui lui est impartie, le système bancaire a une responsabilité qui ne devrait pas se limiter à la création de valeurs pour ses actionnaires. Il doit participer en première ligne au développement de l’économie et au progrès de la société. La plupart des Congolais sont purement et simplement exclus du système bancaire, car, ne disposant pas d’un compte en banque, de moyens de paiement ni d’accès au crédit. Cette exclusion s’est accentuée depuis l’assainissement du paysage bancaire en Afrique francophone en 1991. Depuis lors, les objectifs de rentabilité sont au centre des préoccupations des banques, elles accordent une forte préférence pour le financement du cycle d’exploitation de l’entreprise, en rechignant à financer le haut du bilan. La nouvelle orientation des banques les contraint à octroyer plus de crédits à court terme pour les activités de commerce et de services au détriment du financement des petites et moyennes entreprises qui sont tout bonnement évincées.

    En excluant ainsi beaucoup de Congolais de la sphère marchande, on stérilise ce faisant, un potentiel considérable d’initiatives, de production et de consommation. Pour pallier à un tel état de fait, aux Etats-Unis par exemple, le Community Reinvestment Act a conduit les banques commerciales à se réimplanter avec des résultats positifs, dans des régions ou des quartiers en difficulté.

    Au Canada, les Caisses Desjardins ont commercialisé avec succès une offre de produits adaptée à une clientèle très modeste, délaissée par de grands réseaux bancaires. Cette démarche offre les avantages suivants : outre la suppression d’un système financier à deux vitesses, il renforce la cohésion sociale. Tous les acteurs sont placés sur un pied d’égalité – pas de distorsion de concurrence – et peuvent tirer parti d’un élargissement de clientèles solvables.

    Par ailleurs, une kyrielle de mesures, associant des réseaux bancaires, les acteurs publics nationaux et locaux, les responsables associatifs doivent être entreprises afin d’assouplir le système bancaire. A terme, ce système jouerait sa fonction essentielle d’allocation du capital aux besoins de la société, tout en redynamisant le marché domestique. Ces mesures doivent être menées sur les bases suivantes :

    • encourager la mise en place d’un certain nombre de réseaux d’appui aux nouveaux entrepreneurs (exemple : Association des jeunes artisans, Associations des réparateurs de vélo etc..);

    • mise en place d’un service bancaire accessible à tous à un coût très modique. On pourrait par exemple installer un fonds national de solidarité, géré par la profession bancaire et alimenté par exemple par une taxe insignifiante sur chaque transaction par chèque ou par carte bancaire. Ce qui permettrait d’en mutualiser en partie le coût et le risque;

     • extension des systèmes de garantie publics ou mutualistes, ce qui permettrait de sécuriser les prêteurs et les investisseurs;

    • au niveau des régions et des agglomérations par exemple, en contre partie d’une aide publique (gratuité de loyer ou exonération de taxe professionnelle), on peut opter pour des engagements contractuels négociés, afin de d’ouvrir des guichets bancaires et/ou de prêts à des activités économiques dans les territoires en difficulté...

    • une meilleure association public- privé permettrait de traiter efficacement les difficultés des personnes ou d’entreprises en situation fragile. En appliquant ces principes simples au sein de nos deux banques centrales africaines de la Zone Franc (BEAC et UEMOA) par exemple, on arrivera au niveau du Congo à l’émergence d’un véritable « citoyen- consommateur congolais ». Si tous les acteurs privés, mutualistes ou publics assuraient et reconnaissaient cet engagement sociétal, cela redonnerait incontestablement à l’industrie bancaire congolaise toute sa légitimité et sa noblesse aux yeux de tous les congolais. En dehors de l’action bancaire, un certain nombre d’actions doivent être entreprises pour injecter la masse monétaire et augmenter la demande intérieure :

    • Développer les établissements de capital-risque qui apportent aux entreprises des compléments nécessaires de fonds;

    • Au Sénégal par exemple, la CBAO a acquis depuis 1994, une société de capital-risque et une société de crédit-bail, ce qui a facilité l’accès des PME au crédit bancaire. Cependant, la principale innovation qui procède manifestement d’une grande ingéniosité est le micro- crédit : c’est un véritable projet d’activités générateurs de revenus. Une bonne leçon nous a été donnée par le prix Nobel de la paix, le Bangladais Muhammad Yunus qui en fondant la Grameen bank « la banque des pauvres » est en train de repousser chaque jour les limites de la pauvreté au Bengladesh qui est parmi les pays les plus pauvres de la planète. Une fibre patriotique par exemple suffirait à Dénis Ngokana, spécialiste de son Etat dans la création des sociétés écrans spécialisées dans les détournements des recettes pétrolières, de mettre en place des structures vouées à la redistribution du pouvoir d’achat à un grand nombre d’investisseurs potentiels. Non, le sieur Ngokana est préoccupé par la « privatisation » des centaines de millions de dollars de revenus pétroliers. Pourtant, les ASF (Associations de Services Financiers) qui ne sont qu’une version modernisée des tontines gérées et financées par les paysans eux-mêmes, ont la particularité d’être moins touchées par l’insolvabilité. Partout où elles ont été mises en place, les taux de recouvrement ont atteint les 98% avec une marge bénéficiaire de 20%. La généralisation de ces formes de financements permettrait non seulement de soustraire une frange importante de la population de l’assistanat pur, mais aussi les transformerait automatiquement en consommateurs à part entière.

     L’on sait par ailleurs qu’au Congo, les femmes sont souvent exclues de la possibilité d’accéder au crédit, ce système donne la chance à tout le monde. En définitive, en étendant ce formidable instrument de réduction de pauvreté dans les zones urbaines, on a toutes les chances de transformer raisonnablement ce cercle vicieux de la pauvreté dans lequel "le chemin d'avenir"entraîne notre pays, en un cercle vertueux de la solidarité, du progrès, seul gage pour la construction d’une société plus juste. Encore faudrait-il que Sassou et son clan de prédateurs, qui ont à leur disposition les leviers économiques essentiels de notre pays le veuillent.

     Djess dia Moungouansi


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    Bruno Ossebi, une météorite dans la géhenne congolaise

                  

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    Il y a un an jour pour jour, ce compatriote qui a naïvement cru que le Congo pouvait se transformer en une démocratie comme on en trouve à travers le monde, a succombé, victime d’un incendie qui avait  toutes les allures d’être criminel,  dans le sinistre Hôpital Militaire de Brazzaville, alors qu’il attendait une hypothétique évacuation en France.

    <xml> <w:latentstyles deflockedstate="false" latentstylecount="156"> </w:latentstyles> </xml> En tout cas, son site « Les biens mal acquis » est une oeuvre qui par sa portée pérennisera ses idéaux et la flamme de liberté et de justice qu’il a allumée, continuera à éclairer la funeste nuit qui s’est abattue sur notre pays.<o:p></o:p></w:snaptogridincell></w:breakwrappedtables></w:compatibility></w:validateagainstschemas></w:punctuationkerning></w:worddocument></xml>

    <u1:p> </u1:p><o:p></o:p>

    A Bruno, mes pensées éternelles.<o:p></o:p>

    <u1:p> </u1:p><o:p></o:p>

    Djess<o:p></o:p>

    <u1:p></u1:p>

    <o:p> </o:p>


    <xml><w:worddocument><w:punctuationkerning><w:validateagainstschemas><w:compatibility><w:breakwrappedtables><w:snaptogridincell>

    <o:p> </o:p>


    </w:snaptogridincell></w:breakwrappedtables></w:compatibility></w:validateagainstschemas></w:punctuationkerning></w:worddocument></xml> </w:snaptogridincell></w:breakwrappedtables></w:compatibility></w:validateagainstschemas></w:punctuationkerning></w:worddocument></xml>

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  • Communiqué de presse

    Le pouvoir de Brazzaville relance les procédures judiciaires contre les responsables du Front des Partis de l’Opposition Congolaise (FPOC).

    Dans la semaine du 25 au 31 janvier 2010, trois responsables du Front des Partis de l’Opposition Congolaise, MM Clément MIERASSA, Guy Romain KINFOUSSIA, Ange Edouard POUNGUI ont été convoqués au Tribunal de grande instance de Brazzaville par le juge d’instruction le Capitaine de police ITOUA Priva Roméo dans le cadre de l’information judiciaire ouverte par le pouvoir contre les responsables du F.P.O.C., en octobre 2009. Les mardi 26 et mercredi 27 janvier, deux d’entre eux, MM Clément MIERASSA et Guy Romain KINFOUSSIA, ont été entendus par le juge d’instruction, pour coups, blessures et détention et port illégal d’armes de guerre.

    Fait curieux, les deux leaders de l’opposition ont comparu en qualité de témoins, alors qu’une décision du procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Brazzaville, ESSAMY-NGATSE, datée du 21 août 2009, les avait interdits de sortie du territoire national et assignés à résidence à Brazzaville, pour participation à la marche de l’opposition le 15 juillet 2009. Comment, dans ces conditions, monsieur Clément MIERASSA peut-il comparaitre comme témoin dans une marche à laquelle il a participé ? Dans le cas de monsieur Guy Romain KINFOUSSIA, la situation est pour le moins surréaliste, car, l’intéressé n’a jamais participé à la marche du 15 juillet 2009. Il avait déjà été surréaliste que monsieur Mathias DZON ait comparu pour complicité de détention et de port illégal d’armes de guerre, alors que l’accusé principal n’a jamais été cité par le juge d’instruction.

    Que cache la relance des procédures judiciaires contre l’opposition, alors que la marche incriminée s’est déroulée dans le cadre du processus électoral ouvert le 26 juin 2009 et clos le 14 août 2009 date de prestation du serment du candidat déclaré élu ? Tout contentieux né de ce processus aurait dû être soldé. Quel est l’objectif visé par le pouvoir à travers cette relance des procédures judiciaires ? La réponse à ces deux questions est claire: le pouvoir, irrité par le message de vœux à la Nation du F. P.O. C. et la dernière intervention de son président, Mathias DZON à Radio France Internationale (RFI), renoue avec sa stratégie visant à museler et à décapiter le F. P. O. C. pour avoir les mains libres de poursuivre sans entrave, la mise en œuvre de sa politique anti-démocratique, anti-sociale et anti-populaire.

    Le but poursuivi par le pouvoir à travers ce nouveau motif, est de se fabriquer de faux témoins pour soutenir sa thèse mensongère selon laquelle, monsieur Mathias DZON entretiendrait une milice privée et aurait des armes de guerre, le tout, pour se donner le prétexte de l’arrêter et de faire voler en éclat la cohésion du Front.

    Déjà, avant l’élection présidentielle de 2009, les services de renseignement du pouvoir avaient répandu la rumeur selon laquelle, monsieur Mathias DZON avait acheté deux hélicoptères qu’il aurait fait garder l’un, à Kinshasa chez le président KABILA, l’autre à Libreville chez le président BONGO. Il ne s’agissait bien sûr que de désinformation et d’intoxication de l’opinion publique. De même, au mois de mars 2008, deux militants de l’Union Patriotique pour le Renouveau National (UPRN), parti de monsieur Mathias DZON, avaient été arrêtés à Brazzaville par la sécurité présidentielle et interrogé pendant 5 heures de temps sur leur appartenance supposée à la milice de monsieur DZON. Dans la même période, trois militants de l’UPRN étaient interpellés à Gamboma par le service local de la Direction des renseignements militaires (DRM), eux aussi, pour les mêmes motifs.

    Par ailleurs, des missions héliportées et des missions terrestres avaient été effectuées dans le district de Gamboma dont monsieur DZON est originaire, pour rechercher les camps d’entrainement et les dépôts d’armes de la milice supposée de Mathias DZON. Toutes ces investigations avaient révélé que monsieur DZON n’avait, ni milice privée, ni armes de guerre. Ce que les Congolais savent et qu’il importe de rappeler, c’est que dans ce pays, il ya eu des milices privées : les Cobras de Denis SASSOU NGUESSO, les Ninjas de Bernard KOLELAS et du Pasteur Ntoumi, les Cocoyes, les Zoulous, les Mambas et les Aubévillois de Pascal LISSOUBA, les Requins de Jean-Pierre Thystère TCHYCAYA et les Faucons de Jacques Joachim Yombi Opango et autres écuries.

    Ce que les Congolais savent également, c’est qu’aujourd’hui, c’est le président Denis Sassou Nguesso qui entretient une milice privée, basée à Tsambitso près d’Oyo, son village natal et à Kintélé et Loufoula dans la banlieue de Brazzaville. Ce que les Congolais savent encore, c’est que, c’est le président Denis Sassou Nguesso, qui depuis 2004, procède à des achats massifs d’armes de guerre. Le journal français le Canard enchainé l’a rapporté en 2008 dans un article intitulé « Achats importants d’armes de guerre par Sassou Nguesso ». L’hebdomadaire français écrivait à ce sujet :
    (…) Le pouvoir de Brazzaville a fait une commande de sept (7) BM-21 Ural, quatre (4) RM-85 de marque Tchèque, quatre (4) avions de chasse Sukhoi 47, deux (2) Mig-27, un (1) F-7 chinois, quatre (4) nouveaux hélicoptères de combat MI-24, trois (3) MI-23 et un hélicoptère WZ-10. En outre, une commande importante d’appareils de communication, des tenues militaires chinoises, une importante livraison d’armes de combat chinoises : des QBZ-95 et 97, des AK 47 et 74, ainsi que des Famas de l’armée française achetées en République Tchèque, ainsi qu’une cargaison des SAR-21 achetées à Singapour en juin 2007 par son fils et son conseiller Dominique OKEMBA, toutes ces armes seront acheminées au port de Pointe-Noire d’ici à la fin de l’année 2008. Ces importantes livraisons d’armes et d’appareils militaires seront livrés au Congo cette année 2008, des contrats ont été signés entre le pouvoir de M’pila et le gouvernement de Pékin, et en contrepartie, le pouvoir de M’pila livrera d’importantes cargaisons de pétrole à la Chine, les livraisons ont débuté depuis mars 2004 ».

    Toutes ces armes ne sont pas gardées dans les camps militaires officiels, mais dans des caches connues uniquement du président Denis SASSOU NGUESSO, à l’insu du Haut commandement des forces armées congolaises (FAC).

    Aujourd’hui, confronté à l’épreuve redoutable de la concrétisation des promesses sociales mielleuses qu’il a faites aux travailleurs au mois de janvier 2010, le pouvoir cherche à divertir l’opinion nationale et internationale à travers des procès fabriqués contre l’opposition. L’enquête ouverte par la gendarmerie nationale à la suite de la marche pacifique de l’opposition du 15 juillet 2009, a établi que le dossier était vide. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les mesures d’interdiction de sortie du territoire national et d’assignation à résidence à Brazzaville qui frappaient les leaders de l’opposition ont été levées depuis le 30 octobre 2009. La relance des procédures judiciaires contre les responsables de F. P.O. C. est une manœuvre politicienne qui s’inscrit dans le cadre du plan mis en place par le pouvoir pour museler et décapiter l’opposition congolaise.

    Face à cette nouvelle provocation du pouvoir contre l’opposition,

    Le Front des Partis de l’Opposition Congolaise rappelle qu’il est une opposition politique profondément attachée au libre exercice de la démocratie. Il se bat pour accéder au pouvoir par des voies démocratiques. Toutes les autres supputations ne sont que des machinations montées de toutes pièces par le pouvoir et rejetées par le peuple depuis la Conférence nationale souveraine de 1991. Le F. P.O. C. n’entretient aucune milice privée et ne détient aucune arme de guerre.

    Le Front des Partis de l’Opposition Congolaise invite le peuple Congolais en général, les militants et sympathisants de l’opposition en particulier, à redoubler de vigilance, à se mobiliser et à resserrer leur rang pour faire échec au plan machiavélique du pouvoir d’arrêter et d’emprisonner les dirigeants du F.P.O.C.

    Le Front des Partis de l’Opposition Congolaise appelle la communauté internationale à s’impliquer dans la résolution de la grave crise politique qui secoue actuellement le Congo, en obtenant du président de la République, la levée immédiate des procédures judiciaires contre les responsables du F. P.O.C et la convocation d’un vrai dialogue entre le pouvoir et l’opposition, pour décrisper le climat politique dans le pays et construire ensemble les conditions propices à une organisation consensuelle des élections législatives de 2012.

    Le Front des Partis de l’Opposition Congolaise met en garde le pouvoir contre toute velléité de procéder de manière unilatérale au recensement administratif de la population pour se fabriquer un corps électoral à sa guise.




































    Fait à Brazzaville, le 28 janvier 2010

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