• Le scandale de la dette congolaise ( source Mwinda)

    Samedi, 08 Août 2009 08:50 mabiala
      

    Avoir confirmation du cynisme avec lequel des fils du pays creusent la fosse dans laquelle ils enseveliront les générations futures, nos enfants, est proprement révoltant. De quoi s'agit-il ?

    " Du jamais vu ", s'étrangle Henrik Lindell rédacteur de l'article. " Comment prêter encore de l'argent à un État surendetté " comme l'est le Congo, pays le plus endetté au monde par tête d'habitant où plus de 70 %° de la population vit en dessous du seuil de pauvreté ? s'interroge t-il. Eh bien ! " La Société générale et BNP-Paribas ont trouvé le bon filon : gager les prêts sur le pétrole ". Rien de nouveau, pourrait-on se dire… avant qu'on ne découvre les conditions dans lesquelles s'effectue le grand gaspillage.

    Au début de l'histoire se trouve donc le Congo Brazzaville, " pays meurti par le surrendettement chronique et la mauvaise gestion ". Ici chaque année, suivant le calcul de Global Witness, 250 millions de dollars (plus de 200 millions d'euros, soit plus de 136 milliards de F. Cfa) disparaissent sans laisser de trace. C'est-à-dire un tiers des revenus du pétrole, une ressource dont la vente représente 90 % des recettes de l'Etat. Comment cela est-il possible ? Simple, comme la promotion d'un membre du PCT au sommet de l'Etat. Le système fonctionne grâce aux " prêts gagés ", un système mis en place par les autorités congolaises et les créanciers.


    Pour comprendre, explique Henrik Lindell, il convient de savoir " de quoi est fait la dette ". D'un côté il y a la partie publique de la dette, celle qui est dûe à des Etats ou à des institutions officielles. Au Congo elle représente 6 milliards d'euros (plus de 7 milliards de dollars ou près de 4 mille milliards de F. CFA, sauf erreur). Celle-ci a été contractée en majeure partie sous Sassou I, dans les années 80. Le pays consacre 37 % du budget de l'Etat à rembourser cet argent dont peu de Congolais ont vu la couleur.

    A côté de cette dette publique, il y a les créances privées. A la différence de la première, cette dette est difficile à annuler car les prêteurs privés ne sont pas connus pour pratiquer la charité chrétienne. Les autorités congolaises ont fait un recours massif à l'emprunt privé car à l'inverse de l'emprunt public, il n'est soumis à aucune condition d'utilisation (2). " Je vous prête de l'argent, faites en ce que vous voulez ! ". Intéressant pour les dirigeants congolais. Mais comment les prêteurs peuvent-ils faire confiance à un Etat surrendetté qui pourrait ne pas rembourser ? La réponse : il existe une sécurité qui n'a pas échappé aux prêteurs. C'est que l'emprunt est gagé sur le pétrole. En d'autres termes, je te paie sur la vente future de mon pétrole, j'hypothèque les revenus de ce qui me rapporte le plus d'argent, donc le pétrole. Sassou et Lissouba ont eu un " recours massif " à ce procédé inconnu avant l'avènement du PCT.

    Les créanciers ont d'autant plus incité les autorités à emprunter de cette manière que ce genre de prêts est bien rémunéré et surtout ils sont sûrs d'être remboursés grâce aux livraisons du pétrole : chacun sait que même quand les Congolais s'entretuent sur le continent, le pétrole continue de couler au large de la mer, comme si de rien était. Un tel pays qui vénère son pétrole même en temps de guerre est, de ce point de vue, un pays d' " hommes mûrs ", un pays sûr malgré les apparences, trompeuses… Pas trop de risques donc.

    Le Congo a donc emprunté des milliards et des milliards à ces conditions. A qui empruntait-il ? A des traders de pétrole, à des investisseurs, à des hommes d'affaires et à Elf, devenu Total, via sa banque, la FIBA, le tout à des taux d'intérêts prohibitifs. La créance de Elf s'élèvait en 2003 à 197 millions d'euros. D'après le FMI, " 75 % des emprunts contractés entre 1995 et 2000 étaient gagés sur le pétrole ".

    Mais, précise Henrik Lindell, " les plus grands créanciers sont… nos bonnes vieilles banques françaises. Les noms de BNP-Paribas et Société générale reviennent systématiquement. L'Etat congolais, tel un ménage surrendetté, doit, selon nos calculs, au moins 400 millions d'euros à nos banques ! Qui se payent franchement sur la bête ". (3)

    Et ce n'est pas tout. Quand les banques françaises concèdent des prêts gagés au Congo, où atterrit l'argent ? Au Trésor public ? Peut-être. Toujours est-il que cet argent fait un petit détour par " la caisse noire " du pouvoir, une société d'un genre " inconnu " dénonommée SNPC " qui agit au nom de l'Etat " et commercialise par ailleurs 20 % du pétrole du pays. La SNPC aurait pour particularité, selon les témoignages (Global Witness), de ne pas avoir versé le moindre centime d'impôt à l'Etat entre 1999 et 2001. Au contraire, ainsi que l'a révélé André Milongo au grand public " le projet du Budget 2004 propose des subventions à la SOCOTRAM (5 milliards de F.CFA), à la CORAF (8 milliards de F.CFA), SNPC (14 milliards de F.CFA) [alors que] ce sont des entreprises d'Etat en position de monopole qui gagnent de l'argent : on s'attendait à les voir contribuer au Budget National. Décidément, le Trésor Public n'est qu'une vache à lait ! " , concluait le chef de l'opposition lors de son intervention à l'assemblée nationale.

    Témoignage Chrétien ", décidémement bien informé, s'interroge : " l'argent s'est-il évaporé ? Certains n'hésitent pas à faire le lien familial entre le PDG, Bruno Itoua, et celui qui l'a nommé, le président Sassou ". Et le journal français de rappeler l'épisode du journaliste de " l'Observateur ", condamné à une lourde amende pour avoir évoqué le salaire d'un montant de 115 000 euros mensuels (138 000 dollars, soit plus de 75 millions de F. Cfa) dont bénéficierait le directeur de cette société.

    Au total, conclut le journal chrétien, " le président Sassou pratique le népotisme à outrance. Les secteurs clés de l'économi
    e sont dirigés par les membres de sa famille ". Un mode de gouvernement qui a même le don d'irriter y compris des membres de l'administration congolaise qui se sont empressé de fournir des documents à notre confrère. Dans ces documents, reproduits par le journal, on apprend par exemple qu' " un prêt a été accordé à la SNPC en juin 2000 via l'intermédiaire de la Société générale ". Celle-ci porte sur le " coquette somme de 200 millions de dollars ". Ou que " la banque et le prêteur ont touché plus de 6 millions de dollars […] pour quelques exercices d'écriture ! " sur un des nombreux prêts accordés.

    " A quoi ces prêts immenses - correspondant au revenu de l'Etat sur neuf mois - ont-ils donc pu servir ? " s'interroge gravement le journaliste. Réponse de Henrik Lindell. " En 2002, année électorale, les dépenses " hors budget " étaient très élevées. Pour se faire élire, Sassou devait renforcer son assise populaire, limitée au Nord. Or il ne faut jamais avoir mis les pieds au Congo pour penser que cet homme, qui passe pour un fauteur de guerre, aurait pu gagner une élection sur ses simples vertus démocratiques. Pour obtenir 89 % des voix au premier tour, nous avons constaté sur place que l'élection avait été précédé par des dépenses faramineuses en communication, en poses de " premières pierres ", pour des travaux interrompus après l'élection, en règlements d'arriérés pour les fonctionnaires, en " conférences internationales " dans des hôtels de luxe, etc. D'où venait cet argent ? D'un préfinancement de la Société générale ? ".

    En conclusion de cette remarquable enquête, le journaliste de " Témoignage Chrétien " constate : au vu de la situation d'endettement du Congo " même un gouvernement parfaitement honnête aurait aujourd'hui une marge de manœuvre très étroite ". Mais " le gouvernement actuel n'a que faire des préoccupations des petites gens. Les dettes gagées seront remboursées. Les Congolais n'auront leurs yeux que pour pleurer " (4). Fermez le ban !

    (1) Si le journal (N° 3122 du 16 septembre 2004) n'est pas disponible en kiosque, on peut le demander à l'adresse suivante : 49, rue Faubourg Poissonnière - 75009 - Paris, tel : 01 44 83 82 82.

    (2) Selon le témoignage du directeur de la FIBA, banque de Elf, rapporte Témoignage Chrétien " Lissouba a financé l'achat d'un hôtel particulier à Paris, en partie grâce à l'argent de son ministère des finances. Une résidence qui appartient toujours à sa famille ".

    (3) On se rappelle qu'il y a quelques jours Andély, le ministre des Finances, déclarait : " Cinq créanciers, parmi lesquels les banques françaises BNP et Société générale (SGE), détiennent la totalité de la dette gagée congolaise. Leur bonne compréhension nous a permis d'obtenir un rééchelonnement. Nous avons payé l'an dernier 155 milliards de FCFA au titre de la dette gagée dont 75 milliards à la BNP et à la SGE ".

    (4) Face à la gabegie et à l'irresponsabilité, les initiatives réclamant plus de transparence dans la gestion du pétrole émanent de l'association Survie, de la Fédération de la diaspora congolaise et de la campagne " Publiez ce que vous payez ", cette dernière s'adressant aussi bien aux pays du sud producteurs de biens stratégiques qu'aux compagnies pétrolières. Au Congo, l'épiscopat fait le lien entre le pétrole, la corruption, la guerre et les injustices sociales.


    Etroubéka


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    QUELS CAPITAINES D’INDUSTRIE POUR LE CONGO DE DEMAIN ? UN IMMENSE DEFI.<o:p></o:p>

    Qu’un manque de cohérence conduise à une multitude de problèmes n’est guère surprenant. Mais pourquoi ce manque de cohérence ? Là est la question. Pourquoi le régime de Sassou  se pâme d’aise pour avoir  « conquis » le statut de PPTE pour notre pays ? Eh ben, ce subterfuge comme on le sait, ne sert qu’à subjuguer les institutions financières internationales, car, les vautours de « La Nouvelle Espérance »  et de  son avatar  « le chemin d’avenir », s’en donnent à cœur joie et s’acharnent copieusement sur les abondantes recettes pétrolières aggravant chaque jour l’apoplexie de l’économie congolaise.

    Pire encore,  les autorités de notre pays n’ont jamais voulu comprendre  que ces recettes pétrolières exorbitantes sont une chose, mais le développement d’un pays  est une véritable transformation de la société. L’exploitation excessive de notre pétrole  peut aider à créer une économie duale- une économie où existent des poches de richesse-, mais une économie duale n’est pas une économie développée !

    Sans vouloir rentrer dans des détails abscons, il convient de rappeler  que mal géré, l’afflux massif d’argent  peut parfois constituer  une véritable entrave au développement, en vertu du mécanisme que les économistes ont baptisé par «  le mal néerlandais » : l’entrée massive des capitaux  provoque une appréciation de la devise qui rend les importations meilleurs marché et les exportations  plus chères.

    Avec l’abondance de ressources financières, il y a actuellement  une certaine modification des  incitations. L’obsession de ces prédateurs  nationaux se  résume dans une  appropriation de la rente pétrolière  en oubliant les fondamentaux d’une création de richesses. Le corollaire à cet état de fait c’est que ceux qui sont invités à participer au marché de la redistribution de cette rente  ne sont pas inspirés par des investissements viables : on assiste à une course  frénétique  de constructions et d’achats de bâtisses, qui rivalisent de laideur, tant elles sont imprégnées de la misère du peuple congolais.

    Il incombe donc à l’Etat de mettre en place les instruments d’une gestion économique efficace et de créer un environnement organisationnel et institutionnel propice aux affaires. Il doit également encadrer les  lois du marché qui ne peuvent aucunement fonctionner sans  garde-fous et sans organisation.

    La relance du secteur privé dans un cadre nouveau de partenariat avec le secteur public doit passer par la promotion d’une culture entrepreneuriale se substituant à la culture prédatrice et prévaricatrice longtemps véhiculée par « <st1:personname w:st="on" productid="la Nouvelle Esp←rance">la Nouvelle Espérance</st1:personname> » que « Le chemin d’avenir » va mettre à jour.

    Il n’est pas vain de rappeler que le développement du secteur privé ne devrait pas se résumer seulement à la cession de toutes les entreprises du secteur public à <st1:personname w:st="on" productid="la Multinationale Bollor←"><st1:personname w:st="on" productid="la Multinationale">la Multinationale</st1:personname> Bolloré</st1:personname>, mais il faut aussi susciter les repreneurs locaux en promouvant l’actionnariat populaire afin de contribuer à l’émergence d’un capital privé national.  La confiance, élément essentiel dans le monde des affaires est inexistante. Ces autorités pensent à tort que les problèmes congolais seront exclusivement résolus par des investisseurs étrangers en excluant les nationaux.

    De fait, lorsqu’il s’agit concrètement de favoriser, stimuler les créations d’entreprises, les choses deviennent plus vagues. Quelles approches et quelles modalités pour mettre en place des structures à la fois souples et rigoureuses à même de capter une partie de l’énergie du secteur informel pour l’intégrer à l’économie « institutionnelle » ? Les réponses, hélas, sont bien souvent d’essence fiscale, ce qui est tout à fait insuffisant. Pis, cela aboutit plutôt à faire disparaître des pans entiers d’activités, auxquels l’on n’a pas laissé un temps suffisant pour se structurer et évoluer harmonieusement.

    La plupart des entrepreneurs nationaux existants, ne sont pas nés des dynamiques économiques endogènes, mais des logiques clientélistes de redistribution de la rente. Incapables de survivre à la rigueur qu’impose la gestion des affaires, certains disparaissent à chaque alternance politique. « La municipalisation  accélérée », qui n’accélère que le poids des comptes en banque de cette nouvelle race d’entrepreneurs véreux, est un frein d’une puissance insoupçonnée contre l’éclosion des vrais capitaines d’industrie. D’ailleurs,  les pseudos chantiers entrepris par ces vautours de l’intérieur ne survivent jamais dès que l’euphorie de cette funeste campagne s’estompe  et  tombent en ruine.

    Pour donner la possibilité à des talents d’éclore, certains pays ont créé des pépinières d’entreprises, car de même que certaines variétés végétales ont besoin de serre, les entreprises, pour germer et survivre ont besoin du bon terreau. Et, pour rester dans la veine botanique, on peut même ajouter que ces nouvelles pousses ont besoin de tuteurs qui les aident à échapper au maquis administratif toujours susceptible de les étouffer. Au-delà des modes et des crises de croissance, certains exemples devaient continuer d’inspirer. Ainsi, si le Congo ne peut créer sa « Silicon Valley » ou son « Sophia Antipolis », au moins peut-il trouver un cadre - au propre comme au figuré - favorable à la libération des initiatives économiques locales ! Faute de quoi, les soubresauts continueront à agiter notre pays dont les décideurs, parfois bien formés, mais plombés par un environnement malsain, finissent par ressembler à s’y méprendre à un pilote qui, simultanément, accélère avec énergie et freine avec une même ardeur.

    Les nationaux doivent être encouragés dans  la création d’entreprises conçues pour la transformation des produits sur place dans le but de les exporter, car, n’exporter que les produits de base est un véritable acte manqué comme diraient les psychanalystes. Compte tenu des réalités de la globalisation, il est urgent de les intégrer  avantageusement et de changer de modèle de référence en optant pour des pays émergents en pleine possession de leur processus d’industrialisation, exploiter des positions dominantes en inondant par exemple le marché d’Afrique Centrale de produits « made in Congo ». Il faut en outre donner le goût du travail et de l’entreprenariat, tuer le mythe du diplôme qui continue à faire rage dans notre pays, changer de mentalité et se méfier des fonds empruntés.

    Il faut surtout une promotion tous azimuts d’exportation des produits industriels à forte valeur ajoutée. Il faut viser l’exportation. Une exportation pilotée par nous et non par les bailleurs de fonds. L’exemple de <st1:personname w:st="on" productid="la Tha￯lande">la Thaïlande</st1:personname> et son riz peut nous inspirer : en effet au moment de la crise dans ce pays, beaucoup d’entreprises avaient mis la clé sous la porte. Tous ces chômeurs se sont retrouvés à la campagne et se sont adonné à l’agriculture plus précisément la riziculture. Résultat, la production de riz a atteint des sommets jamais égalés. Les thaïlandais ont considéré le riz comme leur pilier central et ont décidé de rebâtir leur économie en s’appuyant sur cette céréale. A partir de ce moment, le riz qui était un élément banal est devenu un produit industriel, sophistiqué. Leur riz devenait prisé à travers le monde et les campagnes se sont retrouvées du coup avec des revenus énormes à l’instar de l’Etat. C’est ainsi que <st1:personname w:st="on" productid="la Tha￯lande">la Thaïlande</st1:personname> a commencé  à relancer la machine, à recréer les banques, les usines etc. il faut citer l’envie de réussir. Il y a un dépassement permanent de soi dans leur esprit que nous n’avons pas encore. Nous ne sommes pas prêts à affronter les difficultés.

    Les abondantes recettes pétrolières peuvent aisément desserrer certaines contraintes financières. Mais il faut auparavant sensibiliser les congolais à l’entreprenariat et reformer le système de formation pour le rendre apte à favoriser l’émergence de l’économie qui est inexistante. Il faut repenser le développement. Cela fait cinquante ans que nous faisons venir les investisseurs. Si nous sommes toujours sous développés il faut s’arrêter, constater l’inefficacité d’une telle façon de procéder et en changer.

    Le goût du travail doit rimer avec la naissance de nouveaux capitaines d’industrie  nationaux. Une subtile distinction  est nécessaire entre ces vautours sans foi ni loi qui vampirisent  chaque jour l’économie congolaise et les authentiques investisseurs nationaux  qui font face à des conditions d’attribution de crédits extrêmement sévères. Ces conditions sont d’ailleurs d’autant plus draconiennes qu’un dérapage du genre de celui du Crédit Lyonnais en 1992-1993, même ramené aux proportions africaines n’a jamais vu le jour au sud du Sahara. Le scandale politico-financier mené tambour battant par  Salu Humberto BRADA n’a été rendu possible que par le laxisme des autorités congolaises au mépris des intérêts des congolais déjà plongés dans une extrême indigence.

    Il est opportun de toujours mettre en avant quelques composants du contrat social qui font avancer une société : les pauvres doivent participer aux gains quand la société prospère, les riches aux souffrances quand elle est en crise. Le Congo actuel ressemble à l’Angleterre du XIXe siècle  où la paupérisation augmentait  alors globalement le pays s’enrichissait. Les taux de croissance  records que connaissent notre pays, exclusivement engendrés par la valorisation de cette rente, n’auront aucun effet positif dans l’amélioration des conditions de vie de la population, sans politique  volontariste du gouvernement. Une célèbre métaphore  nous rappelle que même si  «  la marrée montante soulève tous les bateaux », il n’en demeure pas moins qu’elle projette les embarcations les plus frêles contre les rochers de la côte et les réduit en miettes, surtout  quand elle monte vite.

    Il est illusoire de vouloir s’adapter aux soubresauts de la mondialisation en ne comptant que sur nos recettes pétrolières et sur les investissements étrangers. Dans notre pays, en dehors d’une   main d’œuvre bon marché, nous avons une abondance de produits de base. Ces deux facteurs nous permettraient de jouer pleinement notre partition dans la mondialisation, pourvu qu’ils soient combinés avec intelligence par des investisseurs  congolais.

    D’aucuns diront : encore des théories rébarbatives sans lendemain, l’avenir du Congo serait ailleurs. N’arrêtons pas de réfléchir . « L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit ». Aristote

    Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>

    Le Blog de Djess<o:p></o:p>

    http://demainlecongo.oldiblog.com


    3 commentaires

  • http://www.congolibre-info.com/video.htm

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  • LISSOUBA PARLE APRES LA GUERRE DU 5 JUIN 1997

    Lissouba dans toute sa lucidité d'alors quand il pouvait encore s'exprimer... Il nous donne une idée sur la nature du régime que Sassou était entrain d'installer au Congo. Que d'émotions....

    http://www.wat.tv/video/lissouba-parle-apres-putsch-1997-17bor_kuue_.html

    La vidéo ci-dessous nous donne une idée sur les massacres dans le Pool

    http://www.wat.tv/video/comment-sassou-massacre-laris-1llek_kuue_.html



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    A partir de deux cas exemplaires (Congo-Brazzaville, Angola) François-Xavier Verschave nous dévoile l'envers de la dette en Afrique.

    Le systême de la Françafrique expliqué par Verschaves:

    http://www.dailymotion.com/video/x3hbv6_lenvers-de-la-dette-en-afrique-par_news


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