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                 Institutions moribondes ou « homme fort » ? <o:p></o:p>

    S’adressant aux africains, dans un discours sans équivoque à Accra, Barack Obama  rappelait : «  L’Afrique a besoin d’institutions fortes et non des hommes forts ». Plus prolixe sur la question, l’académicien  André VANCHEZ avait déjà donné le ton : « Si rien ne se fait sans les hommes, rien ne dure sans les institutions ».  Difficile de  dire mieux !

    A un évident problème d'incompétence des hommes qui gouvernent le Congo, s'est greffé un autre impedimenta, plus insidieux ; mais plus grave puisqu'il empêche notre pays d'entrer dans la modernité : l’inanité de nos institutions.  Notre pays doit donc, sans attendre, repenser un système, doté des institutions plus rassurantes qui permettraient de concilier d’une part ;  la diversité ethnique et culturelle, de l’autre, la cohésion et la maturité que suppose l'appartenance à une seule et même nation. Même l’alternance, expression de la vitalité d’une démocratie, devient une utopie. Face aux institutions incapables d’assurer une consolidation démocratique, les congolais sont  désormais résignés à attendre un coup de main du Seigneur, tel qu’il soit.<o:p></o:p>

    Inexorablement, notre pays s’éloigne chaque jour des deux principaux  piliers d’un Etat de droit à savoir, la démocratie et <st1:personname productid="la R←publique. On" w:st="on">la République. On</st1:personname> mesure avec impuissance la quantité du sérum de cynisme qui a pénétré les veines de nos institutions pour que nulle clameur ne reprouve les agissements de Gérard BITSINDOU, Président de <st1:personname productid="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:personname> constitutionnelle. Le caractère suprême des décisions de <st1:personname productid="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:personname> en droit interne, rend d’autant plus délicate la mission de ses membres dont les conditions de désignation devraient être  assez encadrées, tant par les exigences de compétences, que de grandes probité et moralité. La nôtre, dont la mission a été  simplement dévoyée, est  réduite à un organe à la merci des caprices de l’homme fort de  Mpila.  Au bout du compte,  le citoyen et l’homme politique sont amenés à considérer l’Etat comme un réseau de relations et non pas comme un ensemble de fonctions devant être remplies de manière neutre et objective. On s’éloigne des vertus des  mécanismes démocratiques qui doivent servir à exprimer des attentes différentes quant à l’avenir de la cité, car, il n’y a pas de « politique » sans la libre confrontation de ces attentes.

    Les  élections calamiteuses de juillet 2009 ont fini par faire le lit de l’autocratie, de l’arbitraire et de la captation des fonds publics par le clan de l’homme fort de Mpila, tout en dressant un persistant obstacle à la formation d’une légitimité des institutions représentatives. C’est avec une  aisance déconcertante que ce régime sans réelle légitimité, déstabilise les membres de l’opposition  pour une ténébreuse affaire de coup de feu qui serait tiré lors  des manifestations du 15 juillet 2009. On arrive peu à peu à une espèce de démission collective qui  ruine la volonté populaire et l’empêche de réclamer des institutions susceptibles de protéger les citoyens.

    En faisant table rase sur les acquis de <st1:personname productid="la CNS" w:st="on">la CNS</st1:personname> , les dirigeants actuels se sont doté en 2002 d'une nouvelle constitution, taillée sur mesure. Cependant, les rédacteurs de la dite constitution étaient beaucoup guidés par l'obsession de la stabilité politique qu'incarnerait un « Homme fort », en rejetant tout bonnement aux calendes grecques, la mise en place d'un climat propice à l'éclosion des valeurs, par une paix juste. Cette constitution confère au Président de <st1:personname productid="la R←publique" w:st="on">la République</st1:personname> une posture quasi monarchique plus ou moins souhaitée à l’issue d’une guerre, mais qui est devenue de plus en plus archaïque.

    Tout est donc mis en œuvre pour encourager l’opinion  à s’en remettre à un Prince plutôt qu’à accorder sa confiance à des institutions qui par définition sont abstraites. Cette situation entraîne une personnalisation du pouvoir, faisant ainsi de l’ombre aux mécanismes représentatifs et sapant toujours plus leur nécessaire légitimité.

    Si un chef de tribu, Président de comité, Patron de petite entreprise, ou un Meneur de bande peut exercer tout seul le pouvoir dans un petit groupe social, le pouvoir se divise nécessairement entre plusieurs gouvernants dès que le groupe s'étend. C'est vrai pour un Etat.  Un gouvernement au sens large du terme est cet ensemble de gouvernants, cette petite communauté dirigeante à l'intérieur de la grande. Or, en dépit de l'hypertrophie de la cour mpilienne ( pseudo conseillers, ministres, autres collaborateurs adeptes de l'allégeance etc..), Sassou semble être isolé en tout point, d'autant plus que tout repose exclusivement sur lui.

    Il a mis en place un système dans lequel il serait le seul à générer les idées et à les exécuter. Comme il n'a aucune ambition pour son pays, il ne fait ni l'un ni l'autre. De même, ceux qui devraient jouer leur rôle dans l'initiative et dans l'exécution, ne le font pas ; et pour cause, ils sont relégués dans des tâches qui relèvent de la pure sinécure. Résultat des courses : la culture rétrograde du « Ledza lenua » a pris le dessus sur les principes élémentaires de gestion de la cité.

    Or, nous avons un système rigide, difficile à améliorer sans heurter les intérêts du clan des prédateurs. Et loin de consolider des perspectives intéressantes pour la jeunesse, le Congo assiste impuissant, à la fuite des cerveaux. Les cadres et intellectuels congolais brillants, compétents et honnêtes ont été laissés au bord de la route, les uns tombant dans les consolations dérisoires de l'alcool, les autres repliés dans celles plus douillettes des organisations internationales, l'errance dans les capitales occidentales, laissant écœurés, le Congo aux arrivistes pressés et affairistes.

    Pour terminer sur une note positive, je reste persuadé que ce n'est pas  le temps que prendrait la mise en place des institutions fortes qui compte. En fait, la construction d'une véritable démocratie dans notre pays sera une œuvre de longue haleine, nous devons donc mettre tous les atouts de notre côté pour conjurer cette fois -ci les affres de Sisyphe, condamné à faire rouler sur la pente d'une montagne un rocher retombant toujours avant d'avoir atteint le sommet.

    Djess Dia Moungouansi.

    Le blog de Djess

    Perspectives congolaises

    http://demainlecongo.oldiblog.com/


    Cet article a été également publié sur :

     -  http://www.congoinfos.com/article-36714898.html

     -  http://www.zenga-mambu.com/fiche.php?id=1396

     -  http://www.congo-internet.com/dossiers/dossiers.php?val=1049_institutions+moribondes+ou+laquo+homme+fort+raquo+
    -

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  • ALERTE GENERALE AU CONGO BRAZZAVILLE !

                                                 

    Auteur : Résistance interne (Organisation clandestine siégeant à Brazzaville

    LA STRATEGIE SUCCESSORALE DES NGUESSO PASSE PAR L'ARRESTATION DES CHEFS DES PARTIS DE L'OPPOSITION

      Depuis une semaine, Guy Romain KINFOUSSIA et Emmanuel NGOUELONDELE (le 15 septembre), Michel Marion MANDZIMBA et Bonaventure MIZIDY (le 17 septembre), Ange Edouard POUNGUI (le 19 septembre) sont convoqués dans des conditions dégradantes à la Direction Générale de la gendarmerie selon une procédure dite "de flagrant délit pour coup et blessure volontaires " (sic).

    L'interrogatoire qui pour chacun des "convoqués" (dont certains, rappelons-le, étaient candidats à l'élection présidentielle au moment des faits) leur a pris, pour chacun d'entre eux plus de 8 heures, n'est pas supportables et fait montre du peu de considération que SASSOU NGUESSO a pour des concitoyens qui lui ont disputé la présidence de la République au cours d'une élection à l'issue de laquelle il s'est autoproclamé élu dès "le premier tour" alors qu'en dépit du taux d'abstention particulièrement élevé (plus de 90%), il n'a pas réussi à totaliser 50% de votes favorables des 10 % de votants.

    La vérité est que face à cette opposition de plus en plus unie et cohérente, le clan des NGUESSO désormais maîtres de tous les postes de souveraineté et de répression de l'Etat à travers le pôle de ministères rattachés à "l'oncle YOKA Emmanuel" veut museler définitivement l'opposition à travers un complot ourdi de toute pièces par le laboratoire militaro-judiciaire de Mpila.
    La raison est toute trouvée : "la marche pacifique de l'opposition" le 15 juillet dernier, troublée par la police qui a tiré sur nos patriotes à balles réelles. Et comble de ridicule c'est l'opposition toute entière qui est accusée de "coups et blessures volontaires".

    Le plus ridicule dans l'histoire est que même des leaders qui n'étaient pas présents à cette marche (tels messieurs Michel Marion MANDZIMBA et TCHIBINDA-KOUANGOU) s'y trouvent impliqués.

    Manifestement, SASSOU NGUESSO cherche à mettre le pays en sang pour légitimer son pouvoir .
    C'est pourquoi , chers compatriotes, évitons les divisions inutiles.

    Que ces leaders soient du front ou pas, ils doivent être tous considérés comme opposants à un régime inique et sans scrupule qui veut encore tuer les Congolaises et les Congolais ou arrêter ceux qui pensent que le Congo Brazzaville, notre "Bien commun" peut être géré de façon différente.
    Le scénario en préparation est clair et limpide."Le Chemin désespéré d'avenir" veut restaurer le monopartisme prélude à la succession héréditaire du pouvoir au sein du clan des NGUESSO.


    Le scénariste "Maître YOKA Emmanuel" est déjà à l'œuvre (le procureur de la république étant monsieur AKIERA, cousin germain et son propre directeur de cabinet ).


    Chers compatriotes réveillons-nous ;  l'union fait la force, les Congolaises et les Congolais souffrent et nous interpellent sans distinction d'ethnie ou d'affiliation politique.


    Si l'opposition est décapitée, nous mettront longtemps à nous réorganiser. Pendant ce temps le pays est en cours de privatisation générale.





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  • En finir Pour de Bon avec cette bête immonde qu’est la FrançAfrique






     

    Par : TEIGA N’PIENIKOUA TEIGA


      Le succès électoral d’Ali Bongo a montré qu’il était bien difficile d’échapper à l’influence française. Même si, ici ou là, des dirigeants tentent de s’en débarrasser.

     Il aura suffi que le doyen d’âge des chefs d’Etat africains, Omar BONGO ONDIMBA, disparaisse, en juin 2009, après presque quarante-deux ans de règne, pour que l’Afrique et le monde découvrent que le Gabon était un petit pays où tout le monde voulait devenir président.


    Outre Ali BEN BONGO ONDIMBA, une vingtaine d’autres candidats étaient en lice pour la succession de celui qui aura, à lui tout seul, symbolisé la FrançAfrique après la mort du président ivoirien Félix HOUPHOUËT-BOIGNY qui a régné sur la Côte-d’Ivoire de 1960 à 1993. Parmi eux figuraient d’illustres inconnus et des personnalités comme le père Paul Mba ABESSOLE, Pierre MAMBOUNDOU, André MBA OBAME, l’ex-Premier ministre Casimir OYE MBA, pour ne citer que ceux-là.


    Pour un petit pays d’à peine 1,5 million d’habitants, une vingtaine de candidats, il faut avouer que cela faisait trop. Mais la démocratie, il faut la respecter jusque dans ses moindres principes. Et, quand des opposants à ce qu’ils appellent la "monarchisation" du pouvoir trouvent à redire au nombre d’électeurs dans le fichier électoral plus élevé que celui d’habitants, cela ne peut que donner à réfléchir.

    Ali BEN BONGO ONDIMBA, digne successeur de son père, a gagné la présidentielle du 30 août avec 41,73 % des voix, devant André MBA OBAME et Pierre MAMBOUNDOU, qui obtiennent respectivement 25,88 % et 25,22 % des suffrages, confirmant de facto les récriminations, les craintes des opposants et les pronostics de longue date.


    Peu importe comment il a gagné, l’essentiel est qu’il assure par sa présence les intérêts de la France.


    Les Africains, dans leur immense majorité, ne se faisaient d’ailleurs pas trop d’illusions sur l’issue, qui paraissait évidente, avec la victoire d’Ali BONGO ONDIMBA, à la notable exception des démocrates Gabonais et autres rêveurs d’une autre époque qui croyaient dur comme fer en un véritable changement après la mort du père. La violence des émeutes qui ont éclaté à Port-Gentil (capitale économique du Gabon et fief de l’opposition), avec leurs corollaires de morts (deux décès), de blessés et le fait que les émeutiers aient incendié le consulat de France, témoigne du fait que beaucoup de Gabonais voient la main de la France derrière l’élection controversée d’Ali BEN BONGO ONDIMNBA.

    Les Africains ne sont plus dupes. Ils savent que ce n’est ni un Jean-Marie BOCKEL (ancien secrétaire d’Etat à la coopération) ni un Nicolas SARKOZY qui vont signer l’arrêt de mort de la FrançAfrique, même après la mort des Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Omar BONGO ONDIMBA et consorts.


    Seuls les Africains ont le devoir de décapiter la FrançAfrique et de réaliser une véritable indépendance qui implique la gestion souveraine de leurs ressources naturelles en vue d’une indépendance économique, seul gage d’une véritable indépendance politique acquise ou conquise depuis près de cinquante ans, mais qui ne rime à rien.


    Très mal perçue par les dirigeants du Niger, d’où elle tire l’essentiel de son uranium, la France ne pouvait pas s’aliéner le Gabon, un autre fournisseur d’uranium, sans être sûr de celui qui prendrait la succession de Omar BONGO ONDIMBA. Sans compter que la "fameuse pompe Afrique" n’a jamais arrêté de fonctionner avec Total.
    La FrançAfrique n’est pas morte avec Omar BONGO ONDIMBA. Et pour cause, sur ce continent où de nouvelles générations ont grand soif de changement, ils sont de plus en plus nombreux à préférer des régimes comme ceux du président Laurent GBAGBO en Côte-d’Ivoire et, après lui, de Mamadou TANDJA au Niger, qui font passer la souveraineté de leur pays tant au plan économique que politique avant même les intérêts de la France ou d’une quelconque puissance occidentale.

    Peu importe la manière avec laquelle on le fait, pourvu que l’intérêt supérieur de la nation soit sauvegardé. Du reste, les Africains, qui ont payé le prix fort à la fin des années 1980 pour l’avènement de la démocratie dans leur pays, commencent à se demander à quoi cela sert de rester éternellement sous le joug de la France, ce qui est un échec pour l’ancienne puissance coloniale et les nations occidentales en général, qui, sous prétexte de démocratie et de bonne gouvernance, n’ont toujours fait que défendre leurs intérêts en diabolisant, au besoin, les régimes et les dirigeants Africains qui leur résistaient, au nom de l’intérêt supérieur de la nation.


    Dont acte ! Chassez la FrançAfrique par la porte, elle revient toujours par la fenêtre. Aux Africains donc d’en finir, une bonne fois pour toutes, avec cette bête immonde et importune.


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