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<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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Où est donc passé le plan B de lopposition congolaise?<o:p></o:p>
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« Le Chevalier inexistant » est un conte philosophique dItalo Calvino , fou, délirant, où un des chevaliers de l'armée du grand roi Charlemagne, Agilulfe Edme Bertrandinet des Guildivernes , épris de discipline, excellent paladin, formidable guerrier, extraordinaire homme pour parler aux femmes... mais cest un leurre. Quand son armure blanche qui lui tient lieu de corps tombe, lillusion se dissipe, car elle est vide. Ca ne nous rappelle rien ? Même si personne nose le dire, le problème de lopposition congolaise se résume dans l'absurdité de cette histoire de chevalerie.<o:p></o:p>
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Notre chère opposition, engluée dans une espèce dincapacité à créer un véritable rapport de force face à un pouvoir autiste, sétait bornée dans des formules incantatoires du genre : « Si les conditions minimales dune élection libre et transparente ne sont pas réunies, personne nira aux élections, même pas Sassou ». Pire encore, en adoptant une stratégie qui consiste à maintenir leur candidature tout en appelant les électeurs au boycott, je confesse mon incapacité à comprendre une telle attitude. Loin de desservir le pouvoir, cette stratégie, cautionnant involontairement cette mascarade, a été une bouée de sauvetage inespérée pour Mpila.<o:p></o:p>
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La presse internationale, présente à Brazzaville pour couvrir les élections, a été tout bonnement harcelée, pire leur matériel a été confisqué, certains manifestants étaient passés à tabac. Tout ceci était prévisible. Fallait-il se résoudre à baisser les bras face à ce déferlement de violence du pouvoir ? Quy avait-il exactement dans le carquois de stratégies de lopposition susceptible de créer le levier qui ferait plier le pouvoir ? <o:p></o:p>
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Tout le long de la campagne électorale, le message de Sassou , bien que subliminal était intelligible . Il sest appliqué à diffuser une atmosphère de crainte dans la société avec pour finalité létouffement de toutes velléités contestataires. Cette atmosphère de crainte a toujours été une ressource stratégique du pouvoir, car, ce régime incapable dinventer des politiques de développement efficaces pour le pays, se sert de cette violence comme alibi derrière lequel il se cache pour justifier la frivolité de son action gouvernementale. Quand la rue a manifesté sa désapprobation suite à la grande farce électorale du 12 juillet 2009, ses sbires ont brandi le spectre de la violence en érigeant la consolidation de la pseudo-paix en objectif prioritaire au détriment dautres priorités au demeurant plus pressantes.<o:p></o:p>
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Dans ce champ de bataille post électoral, Sassou et son clan continuent de jouer une partition aisée alors que lopposition, faute dune démarche lisible et convergente, est complètement désemparée. Contre toute attente, on observe une ruée vers la mangeoire de Mpila, et ceux qui auraient pu incarner une véritable alternance rivalisent de médiocrité et damateurisme. Or, conquérir un pouvoir est forcement une question de gestion des rapports de force. Cette gestion repose, sous dautres cieux, sur des valeurs qui fondent luniversalité de sa pratique et de son ancrage au sein de la population. <o:p></o:p>
Largument qui consiste à dire que lon souhaite changer les choses du dedans ne prend plus. Seuls ceux qui lavancent font encore semblant dy croire, le reste des citoyens a été depuis longtemps édifié sur ces questions. Conséquence, on est en pleine crise de confiance entre ceux qui sont guidés par le boukoutage éhonté et la partie de lopposition susceptible dincarner une véritable alternance. Cette dernière subit des réguliers coups de boutoirs de la part du pouvoir au point quelle samenuise chaque jour comme une peau de chagrin. Kignoumbi Kia Mboungou et Nick Fylla sont déjà pressentis pour occuper des postes dans le futur « gouvernement d union nationale ». Les ex-opposants et dinosaures comme Yhombi Opango et David Charles Ganao entendent également tirer leur épingle du jeu. Tamba-Tamba, Mberi , Moukouéké et Mpoungui dans une moindre mesure, seront différemment récompensés pour avoir réussi leur mission de déstabilisation de lélectorat de lUpads et offrir un véritable boulevard à Sassou.<o:p></o:p>
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Ni « le génie du peuple congolais » tant vanté par Kinfoussia, ni la capacité de nos leaders à mobiliser la rue, ne sont venus à bout de la détermination du Roi de Mpila. Quelques jours après la pseudo-élection, la chape de plomb commence une fois de plus à sabattre sur le Congo et le dictateur, comme toujours, ne se fera pas prier pour mettre à jour sa machine diabolique.<o:p></o:p>
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Quest ce quest devenu « lappel à la désobéissance civile » prôné par le Général Ngouolondélé au cas où les élections ne se passeraient pas dans des conditions de transparence et dégalité ? Ne serait-il pas opportun que les leaders de la diaspora ( Moungounga, Koukebene et autres) travaillent en symbiose avec ceux qui ont la maîtrise des variables du terrain ? <o:p></o:p>
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Mais quest-il donc arrivé aux Mathias NDzon, Kinfoussia, Mpoungui et autres Mandzimba? Ces messieurs nont ils pas encore compris que le temps de la politique polie est révolu? Nont-ils pas entendu les cris du peuple, de la nation? Ne savent-ils pas, après tant dannées de propagation de la misère et deffondrement des valeurs qui fondent un Etat viable, que seule une politique du bras de fer fait tomber les dictatures? Que la politesse en politique, face à un dictateur, ne valait rien? Que sans descente dans les rues, sans manifestations, sans révolution et bras de fer permanent, il ny a point de salut? Pourquoi un tel endormissement? En définitive, quel est le plan B de lopposition ? <o:p></o:p>
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L'histoire a plus d'imagination que les hommes, disait Marx. Celle du Congo est soumise aux spasmes que le pouvoir et lopposition, à des degrés divers, nous imposent. Pendant ce temps, le peuple piaffe dimpatience et rêve sans y croire à ce que « le Chevalier inexistant » se transforme en « Robin des bois », qui lui est un habile braconnier, mais aussi défenseur des pauvres et des opprimés. Il viendrait alors détrousser les « Nouveaux riches » du « Chemin davenir » et redistribuer le butin aux congolais appauvris, mais plus méritants . Ils recouvreraient alors fierté et dignité. <o:p></o:p>
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Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
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Le blog de Djess<o:p></o:p>
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http://demainlecongo.oldiblog.com/<o:p></o:p>
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<o:p>Cet article a été également publié sur les sites suivants :</o:p>
<o:p>http://www.congoinfos.com/article-34210303.html</o:p>
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<o:p>http://www.zenga-mambu.com/fiche.php?id=1226</o:p>
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Communiqué de Survie, Paris le 16 juillet 2009
La victoire à lélection présidentielle qui a reconduit Denis Sassou Nguesso à la présidence du Congo Brazzaville pour sept ans, à la suite des 25 années pendant lesquelles il a exercé le pouvoir, de 1979 à 1992 et de 1997 à 2009, était prévisible. Le processus électoral, entièrement contrôlé par un pouvoir dictatorial, noffrait aucune chance au moindre changement politique. Létat dans lequel se trouve le Congo, pays pétrolier et forestier où limmense majorité de la population vit dans la misère, dans un pays sans infrastructures et sans équipements publics, témoigne pourtant amplement du désastre dans lequel le pays a été plongé par lincurie de son gouvernement.
LObservatoire congolais des droits de lHomme (OCDH) qui a organisé une mission dobservation électorale et rendu un rapport documenté conclut : « Cette élection présidentielle, vu le très faible taux de participation, les fraudes et irrégularités constatées, na été ni juste, ni transparente et équitable ; et na pas exprimé la volonté du peuple congolais » (1). Cependant une certaine Coordination des observateurs franco-africains (COFA) juge, elle, le scrutin « globalement satisfaisant » au prétexte que « les standards européens ne sont pas à adapter au Congo ». Cette coordination, présidée par Jean-Michel Fourgous, député-maire UMP d'Elancourt (France), comprend, entre autres, Jean-François Mancel, député de lOise, Lev Forster et Pierre André Gaborit, tous deux avocats à la Cour de Paris et Ari Ben Acoune, directeur des services d'une communauté d'agglomération. Jean-Michel Fourgous et Jean-François Mancel sen sont pris également, dans un communiqué, au chef de la délégation de la Commission Européenne au Congo, M. Miguel Amado pour ses « propos partisans ». M. Amado avait déclaré que lune des raisons pour lesquelles lUE navait pas envoyé dobservateurs à la présidentielle congolaise était le gonflement du fichier électoral. Selon lui, le fichier électoral a été gonflé de plus de 60% avec 2,2 millions délecteurs pour une population de 3,6 millions dhabitants.
Parmi les observateurs, M.M. Jacques Toubon et Patrick Gaubert, députés européens, ont déclaré : « Le matériel électoral était bien sur place dans les bureaux de vote, les listes démargement étaient disponibles et les représentants locaux de la Conel [commission nationale électorale mise en place par Sassou Nguesso] étaient équipés de téléphones portables pour parer à tout problème ».
Le soutien impudent apporté par ces hommes politiques et juristes français à la propagande du dictateur Sassou Nguesso constitue une agression à légard du peuple congolais bâillonné et opprimé. Une manifestation de protestation contre cette parodie délection a en effet été violemment réprimée à Brazzaville le 15 juillet. LObservatoire congolais des droits de lHomme dénonce également « le harcèlement des journalistes étrangers venus à Brazzaville couvrir cette élection et la confiscation du processus par le gouvernement qui une fois de plus vient de confirmer à lopinion publique nationale et internationale son manque de volonté dinstaurer une véritable démocratie dans le pays. »
LEtat français, en laissant cautionner cette mascarade électorale, agit peut-être de manière à défendre les intérêts de ses multinationales comme Total ou Bolloré, qui saccommodent très bien du pouvoir dun clan appuyé sur la force. Mais à encourager cyniquement loppression du peuple congolais, maintenu dans la misère, elle montre une nouvelle fois le mépris quelle a des droits humains en Afrique. Cette politique non transparente, irresponsable et indéfendable devant les électeurs français dure depuis des décennies.
Lassociation Survie demande au gouvernement français et aux parlementaires dagir en prenant la juste mesure du caractère dictatorial et non démocratique du régime du Congo Brazzaville, à un moment où la prise de conscience sur les dictateurs saccélère en France, grâce aux révélations dans l'affaire des Biens Mal Acquis.
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Congo-Brazzaville : les raisons dun fiasco électoral.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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« A vaincre sans péril on triomphe sans gloire » Pierre Corneille
<o:p></o:p>Le 12 Juillet <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter w:st="on" ProductID="2009 a">2009 a</st1:metricconverter> été incontestablement un jour de vérité. Jour de vérité parce que le peuple congolais a excipé de sa grande maturité, jour de vérité aussi parce par cette forte abstention, seul élément qui résume cette mascarade, le candidat du RMP a essuyé une cuisante déculottée malgré les dénégations des marchands de sable habitués à travestir toute réalité qui ne les arrange pas. Moralité : même en disposant de tous les moyens de lEtat, quand on ne se défait pas des alliés encombrants que sont la corruption et le despotisme, le peuple dessillé par les éclaboussures du quotidien finit en toute logique par prendre ses responsabilités. Une telle débâcle a lheur de mettre en évidence la marre de pollution intoxicante qui a envahi le cur et le cerveau du pouvoir de Brazzaville.<o:p></o:p>
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Une fois de plus, Sassou va sautoproclamer Président à vie de son bien « le Congo », et là où une âme démocratique serait déshonorée par cette démobilisation sans précédent, les tricheurs de Mpila vont sans doute chanter les louanges du Roi en fardant la vérité. Or, ne pas dire ce qui est, mais ce qui doit être, c'est tordre l'aiguille de l'Histoire pour qu'elle obéisse à sa boussole. Mais cette fois-ci, ils ne pourront aucunement occulter un fait saillant : leur champion naura été plébiscité que par 10 à 15% du corps électoral et se posera manifestement le problème du quorum nécessaire pour la validation dune élection.<o:p></o:p>
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Ceci dit, la langue dEsope sous lemprise de la quelle est désormais soumise cette période post électorale tait toute lisibilité. Certains analystes nauront de cesse dexcaver les bribes plus ou moins parlantes.<o:p></o:p>
La quête du peuple reste constante : un changement qui résulterait dun choix meilleur et plus rigoureux dun homme dont lintégrité, la moralité et la probité ne souffrent daucun doute.<o:p></o:p>
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Dans cette épreuve, si lhonneur du peuple congolais, soucieux de lhygiène politique, est sauf, en est-il de même pour celui des dirigeants de lopposition ?. « Si les conditions minimales dune élection libre et transparente ne sont pas réunies, personne nira aux élections, même pas Sassou », c était le leitmotiv de lopposition, peut-on dire que le boycott prôné au dernier moment par les 6 candidats, constituait lultime arme fatale quelle pouvait puiser dans le carquois des stratégies ?<o:p></o:p>
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Il est peut être tôt pour évaluer les retombées réelles de cette stratégie, mais reconnaissons-le, neut été le sens de patriotisme du peuple qui a <o:p></o:p>
opposé une fin de non recevoir aux marchands dillusions qui distribuaient à qui mieux mieux des billets de <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="5000f">5000f</st1:metricconverter> Cfa à travers le pays, Sassou était prêt à réaliser un hold up électoral parfait. Ayant traumatisé son peuple en lui imposant un climat de terreur permanent, il a réussi à le réduire au mutisme, à la résignation, au rang de simple spectateur de son propre destin. Le concept de « paix » qui constituait un volet important du projet du candidat du RMP, est un véritable leurre. Pour éviter que leau soit portée à ébullition, nest-il pas plus prudent de léloigner de toute source de chaleur ? Que faire si la seule source de chaleur au Congo est Mr Sassou? La paix, cette denrée tant vénérée par son pouvoir nest en jeu et ne devient un enjeu que lorsquil est forcé dêtre à lécart du pouvoir. Troublant.<o:p></o:p>
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Notre pays a encore une élite digne, composée dhommes et de femmes désabusés par lérection de la médiocrité au sommet de toutes les instances administratives. Ceux-là semploient à résister et trouver les voies et moyens adéquats dinstaurer de manière bien opérationnelle, la compétence, la rigueur et le mérite comme seuls critères de sélection pour occuper de hautes fonctions.
<o:p></o:p>Alors Président, la demande du peuple est simple à décrypter à la lumière des pseudo-présidentielles. Le peuple sait que, ce que vous navez pas réussi à faire en vingt cinq ans, vous ne le ferez pas en sept ans supplémentaires, même en mettant toute votre famille et collatéraux dans le gouvernement. En revanche, vous pouvez en moins de temps que cela revenir à la raison, comme lavait bien voulu le faire Marien NGouabi et nous vous en saurions toujours gré, car nous aspirons à un Etat administré par des hommes au service du peuple et non au service de leurs progénitures, de leurs ambitions égoïstes, nous aspirons à un espace économique assaini, des finances assainies, un appareil judiciaire assaini, des murs assainies.<o:p></o:p>
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Plus que jamais, les congolais sont seuls maîtres de leur destin, un combat sans concession doit être mené pour mettre en place les conditions dun choix légitime de celui qui briguerait la magistrature suprême. Personne ne peut saccommoder de lavilissement ni de lobscurantisme véhiculés par un régime réfractaire à toute adaptation à la nouvelle donne. Il n'est aucun combat mineur contre de telles ténèbres, et la moindre encoche peut offrir une aurore aux multitudes ensevelies. Tel est le message que le plus grand poète persan, Jalal al-Din Roumi, nous adressa au XIIIe siècle : "Même si
sa lumière se répand partout, de l'Orient à l'Occident, le clair de lune pénètre dans la pièce à la mesure de l'ouverture."<o:p></o:p>
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Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
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[ Ajouter un commentaire | 0 commentaire(s) | Imprimer cet article | Permalien ] De charybde en scylla : une probable géhenne pour le Congo (le 03/07/2009 à 14h47) De charybde en scylla : une probable géhenne pour le Congo.<o:p></o:p>
La fièvre de la présidentielle imminente sest saisie des différents acteurs politiques congolais encore dans la course. Ici et là, on affûte les armes, au figuré comme au propre. Cest que, sous nos cieux de pays sous développés économiquement et mentalement, les échéances électorales sont avant tout, des rendez-vous avec la belligérance : menaces, jurons, armes, proclamation anticipée des résultats, atmosphères dinquiétude, cris dans la nuit striées de revendications et de protestations, policiers tirant sur des foules aux mains nues, un dictateur tricheur (comme en savent fabriquer les tropiques), le regard illuminé, en appelant à lextermination de lennemi pour la défense de la légalité républicaine et de la patrie en danger ; puis, après les massacres, tendant la main à lopposition pour la composition dun « Gouvernement de Réconciliation nationale » ou de « large ouverture » (encore des nègreries). Au bout de la chaîne, une Communauté internationale lasse de tous ces mauvais scénarios nègres <o:p></o:p>
Voilà ce que sont que les élections, en Afrique ― lAfrique noire, précisément. A quelques jours de lhypothétique consultation majeure, un seul scenario semble s imposer au Congo. Sassou sapprête, une fois de plus à réaliser un des coups de force dont il a le secret, au nez et à la barbe des congolais. <o:p></o:p>
En tout état de cause, si elle a lieu, on aura droit à une consultation tendue, crispante, présage dune élection calamiteuse et inévitablement conflictuelle. Une élection dangereuse surtout, qui soffre à mes yeux comme un tragique rendez-vous de lapocalypse. Sinstallera alors une amère réalité plutôt quune caricature méprisante. Un seul mot décrit la situation congolaise : kafkaïenne. Car elles ont été kafkaïennes ces négociations qui auraient pu mettre en place les conditions dune élection juste et transparente, et qui se sont transformées en monologue. <o:p></o:p>
Kafkaïenne également la manière dont Ange Edouard Poungui, representant du plus grand parti de lopposition, a été écarté de la course à la présidentielle. Invalidation éffectuée sur la base dune constitution que Monsieur Sassou bafoue régulièrement. Là où le bât blesse cest quayant travaillé pendant longtemps avec Sassou, à moins dêtre dans un rôle dont lHistoire donnera la véritable signification, telle quelle était ficellée, la décision du rejet de cette candidature était plus ou moins attendue. Quel risque pour le plus grand parti de lopposition? <o:p></o:p>
Kafkaïennes les hésitations de lopposition quand elle donne limpression de se complaire dans une déconcertante stratégie qui consiste à tirer à hue et à dia en dispersant les forces. Elle va manifestement se retrouver le 12 juillet 2009 sans grand levier pour avoir raison de lhomme fort du Congo.<o:p></o:p>
De meme, le climat actuel est dautant plus kafkaïen quà quelques jours du scrutin, ni Mathias Dzon, ni Kinfouissa ni un autre candidat de lopposition ne nous donne une quelconque assurance sur léventualité dune alternance. Tout converge vers la pérennité dictatoriale avec son lot de désillusions et de carrières briseés par un seul homme.<o:p></o:p>
Ce qui est extraordinaire, cest ce sentiment insidueusement distillé aux tréfonds de la société congolaise et qui véhicule une maladive résignation : les dés seraient déja pipés. Mais diable, jusquà quand continuerons nous à boire le liquide nauséabond de loyocratie ?<o:p></o:p>
Lespoir quaurait apporté un homme neuf, à lissue dune élection juste et transparente est subtilement dérobé par ce régime qui a toujours étalé son incompétence dans toute sa laideur. <o:p></o:p>
Dans une déconcertante soumission à leur triste sort, les uns et autres se positionnent déjà pour laprès scrutin. Comment exister auprès du distributeurs des recettes pétrolières quant on sait que cette-fois, la clientèle est massive et hétéroclite ?<o:p></o:p>
Dailleurs, bon nombre de candidats de lopposition donnent limpression de filer un discret coup de main à Sassou, tant, leur chance est insignifiante. <o:p></o:p>
Tenez ! limpudence de Sassou est intacte et chaque fois, il martyrise ses adversaires pour les appeler ensuite à ses côtés quand il les aura psychologiquement vaincus, avec à la clé un asservissement assuré. Le cas Kolelas fait école.<o:p></o:p>
Une candidature me laisse pantois. Celle du capitaine Pandi Ngouari par exemple, cet officier accusé à tort davoir voulu fomenter un coup dEtat dans laffaire des armes de Bifouiti et qui a été longtemps séquestré dans les geôles de Sassou na jamais été jugé. Contre toute attente, il jouit quand même de tous ses droits pour se présenter à une élection majeure. Le soupçon dun deal entre lui et Sassou pour la mise en place de cette candidature, pèse dans le ciel du marigot politique congolais, déjà assombri par la corruption et le gangstérisme politique. <o:p></o:p>
Pour donner limpression dune compétition que Sassou aura gagnée en toute élégance face à de nombreux candidats, les officines de Mpila ont conçu ces candidatures de « faire- valoir ». Mais pourquoi tant de mal ? La réponse est simple : pour réussir son scénario, mieux vaut avoir beaucoup de figurants pour semer le doute dans lesprit de communauté internationale, quand il sagira de donner son avis sur cette élection à la soviétique. En lui, se côtoient Kafka et Machiavel.<o:p></o:p>
Peut-être que la conscience de courir à sa perte inspirerait à lopposition des solutions de sagesse et de bon sens. Pour le moment, il faut le reconnaître, dût notre amour propre en souffrir, lopposition congolaise ne ménage aucun effort pour la maintien de Sassou aux affaires. <o:p></o:p>
Disons-le sans circonlocutions : « Tout peuple a les dirigeants quil mérite » nous rappelle dadage courant. Si le souverain primaire qui est le peuple congolais était persuadé de ne pas mériter cette dictature moyenâgeuse, alors « le sursaut national » que le Général Ngouolondélé appelle de tous ses vux le 12 juillet 2009, constituera lultime rempart pour conjurer la géhenne.<o:p></o:p>
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Djess dia moungouansi<o:p></o:p>
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[ Ajouter un commentaire | 0 commentaire(s) | Imprimer cet article | Permalien ] L'avenir démocratique de l'Afrique problématique à court et à moyen terme (le 23/06/2009 à 12h35) L'avenir démocratique de l'Afrique problématique à court et à moyen terme
Lespoir démocratique suscité au soir du retrait des forces coloniales sétait vite mué en frustrations amères. On peut évaluer celles-ci au regret du petit peuple des villages et des bidonvilles de feue la colonisation, pourtant encore bien présente à leur mémoire. « Quand, disent les pauvres gens, lindépendance finira-t-elle? » Cest que, champions de larnaque et prédateurs sans vergogne, les régimes politiques qui prirent la relève de la colonisation, moins le désordre, héritèrent de celle-ci ses pratiques funestes de gestion économique.
Instaurés par de jeunes gens sans expérience politique et peu vertueux pour la plupart dentre eux, le socialisme et le marxisme ajoutèrent au désordre de lethnocentrisme libéré par le départ du colonisateur. Refusant de faire le jeu dune seule ethnie de celles qui composaient le territoire de la colonie, celui-ci en avait, en effet, neutralisé le venin en les muselant toutes. Incapables délaborer un projet de société sensé pour leur Etat pluriethnique et de sy tenir, les hommes politiques africains venus des ethnies ont le génie funeste de lorganisation du désordre comme moyen de gestion des affaires. La démocratie cest quand même lespace social de la réflexion permanente pour trouver le meilleur moyen pour un vivre ensemble le moins heurté possible, sans pour autant museler les libertés.
Au lendemain du discours fameux de La Baule, un vent de démocratisation parcourut lAfrique entière, soutenu par la promesse du Président de la république française daccompagner financièrement les efforts des pays qui accepteraient dinstaurer des régimes démocratiques. Les élans des commencements retombèrent bien vite. Les politiciens africains firent en effet vite lexpérience que, pratiquée à la lettre la démocratie nétait pas rentable pour eux. Ils avaient envie de durer au pouvoir, pour la vie si besoin ; ce que nautorise pas le jeu démocratique sauf si des qualités exceptionnelles du détenteur légitime du pouvoir limposent au choix de ses concitoyens. Comme Périclès dans lAthènes du Ve siècle. Or de tels hommes aux qualités et aux mérites exceptionnels ne sont pas apparus. Mandela est passé comme un météore. Seulement des hommes dotés dun appétit exceptionnel du pouvoir et doués pour la manipulation. Cest un bien piètre génie, et malfaisant.
Le retour au parti unique faisant ringard et appelant bientôt la réprobation de lOccident qui a gardé un il sur lAfrique, il fallait jouer le jeu tout en se moquant pas mal de la démocratie. Cest ainsi que sous le label démocratique, sont apparus des régimes à la vérité dictatoriaux où la peur et lintimidation sont les grands moyens de la gestion des affaires. Intimidation dune opposition qui nexiste que pour le principe, et dont, de toute façon, les consciences sont achetées. Mais existe-t-il une saine démocratie vénale ? Rétrécissement croissant de lespace public dexpression où en démocratie en principe le citoyen se façonne et se libère, bref, revendique et conquiert ses droits.Peut-on parler de démocratie là où sans mandat du peuple souverain, des groupes soctroient des droits qui les placent au dessus du peuple souverain moqué et floué ?
Dans les démocraties africaines le groupe culturel dappartenance du détenteur du pouvoir, et bien entendu sa famille biologique apparaissent comme les dépositaires légitimes du pouvoir du peuple dont ils se réclament sans vergogne. Ils se croient habilités à parler en son nom, et bien entendu, en réclament tous les privilèges. Les démocraties africaines sont des démocraties ethniques. La différence les effarouche. Elles rêvent dune homogénéité de lespace politique qui se ferait sous la forme de lidentité ethnique. Cest pourquoi le détenteur du pouvoir a pour assise de ce pouvoir le groupe culturel auquel il appartient. Il linstrumentalise pour son maintien au pouvoir. Et comme il a peur du vote du peuple, il dresse son groupe dappartenance contre ce peuple constitué par les autres groupes, qui du coup deviennent ses adversaires politiques, presque ses ennemis. Voila pourquoi il convainc son groupe dappartenance de lhostilité de ces autres groupes, quil lui montre en permanence complotant contre lui. Le chef détat africain est un partisan ethnocentriste qui gouverne et se maintient au pouvoir par le spectre de la guerre civile quil agite en permanence. Lhorreur de la guerre dans les pays où elle a pu avoir lieu, rend alors les populations dociles et les dispose peu à revendiquer leurs droits bafoués.
Des progrès de la démocratie en Afrique sont impossibles ou du moins difficiles, si on ne tient compte dun paramètre : la complexité culturelle des Etats africains. Impossible ou du moins difficile de parvenir à leur harmonisation si on ne trouve des mécanismes de régulation de leur différences, source permanente de conflits. Impossible si des valeurs et idéaux communs ne sont trouvés et des institutions librement mises en place. Impossible si aucune autorité politique ou morale, morale et politique ne veille à leur respect. Impossible tant quil existera des gens ou des groupes de gens qui ne se sentent pas concernés par la loi que le peuple souverain sest donnée. Impossible enfin aussi longtemps que les politiques africains nauront pas, un minimum le sens de lEtat souverain quils confondent avec leur patrimoine personnel. Mais la démocratie est un processus, une éthique de la liberté et du comment vivre ensemble. Seule une saine éducation la promet et la promeut.
Dominique Ngoïe-Ngalla, Philippe Ngalla-Ngoïe.
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Le boycott mou : la pire des solutions <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
« Si les conditions minimales dune élection libre et transparente ne sont pas réunies, personne nira aux élections, même pas Sassou ». Ce message de lopposition lors du meeting du 16 Mai à Paris est placé au coin du bon sens et de la responsabilité. Cependant, dans la frénésie du doute ambiant, il nest pas permis docculter les paradoxes et incongruités dune telle attitude. <o:p></o:p>A quelques jours du scrutin, il est établi que Sassou ne mettra pas en place les conditions minimales dune élection libre et transparente. Il ne donnera jamais au peuple congolais larme avec laquelle on va se débarrasser de lui. Cette arme, cest au peuple congolais de linventer. Dussions-nous rappeler que toutes les fois quil en a eu loccasion, il a toujours pris un malin plaisir à massacrer son propre peuple pour le pouvoir. <o:p></o:p>
Devant la question « Quelle est la solution pour le peuple congolais ? ». Je suis tenté de recourir à Démosthène : « Il y a des gens, disait-il, qui croient confondre celui qui monte à la tribune en lui demandant : que faut-il donc faire ? A ceux-là, je donnerai la réponse selon moi la plus équitable et la plus vraie : ne pas faire ce que vous faites actuellement ». Aller aux élections aux conditions de Sassou (fichier électoral honteusement manipulé, cartes délecteurs distribués aux rwandais et ex-zaïrois) est un véritable suicide, ne pas y aller en optant pour un boycott mou nest pas la solution .
Le boycott dune élection est une démarche libre, réfléchie, volontaire et même idéologique qui vise à imposer des rapports de force différents au pouvoir, qui peut être amené à concéder à lopposition, un véritable droit de regard sur le déroulement des élections (recensement, découpage électoral, égalité daccès aux médias, etc.)
En démocratie, la simple menace dun boycott peut déjà garantir certains résultats, car la pression sur lopinion augmente les effets psychologiques de cet acte. Surtout si les médias jouent leur rôle dans lamplification de sa portée. Un boycott est motivé par des insatisfactions et les mandataires y sont donc sensibles, car un éventuel renouvellement de leur mandat est tributaire de la satisfaction de certaines revendications.
Reposant essentiellement sur la communication, le boycott y tire sa force, mais elle peut être également annihilée par les effets pervers. En règle générale, cette forme de revendication est toujours utilisée comme une arme de dernier recours ou dintimidation. Une importante page de lHistoire, fut écrite de lautre côté de lAtlantique, par le Pasteur Martin Luther King qui, dans une démarche tant iconoclaste que mémorable, appela au boycott des bus de Montgomery en 1955 pour obtenir la fin de la discrimination raciale. Cet acte na pas mis un terme à la discrimination raciale, mais le peuple américain prit de plus en plus conscience de ce phénomène : sensuivirent des lois révolutionnaires sur la discrimination positive par exemple.
Toutefois, les différents succès du boycott à travers le monde doivent être nuancés, surtout quand ils servent de références dans lévaluation de la situation congolaise, rendue complexe par lenchevêtrement des intérêts pétrolo-maçonniques et ceux des mafias équatoriales.
Quels sont les enjeux alors ? Boycotter l élection présidentielle de juillet 2009 parce que les dés seraient pipés serait une attitude irresponsable au même titre que dy participer sans conditions préalables.<o:p></o:p>
A mon humble avis, lopposition congolaise na aucun intérêt à opter pour la politique de la chaise vide synonyme de résignation et un acte qui fait figure de riche. Cette attitude, comme je venais de lindiquer tantôt ne porte ses fruits que dans une vraie démocratie, avec institutions efficaces et alternance politique inévitable.
Je vais vous dire pourquoi le boycott, bouée dair inespérée par les officines de Mpila, serait la plus mauvaise des solutions pour le peuple congolais.
Bien que malmené ce dernier temps par la presse étrangère qui révèle au grand jour les frasques du monarque Sassou, il reste à nen point douter un élément important dans le dispositif Françafrique. Il a donc le soutien de Sarkozy dont son ami Vincent Bolloré venait d acheter une concession de 27 ans pour le port autonome de Pointe-Noire et compte y investir 570 millions d euros pour son développement. Des intérêts énormes ! Ne vous leurrez pas : pour la France, seule lintensité de lallégeance des françafricains compte, un hypothétique attachement aux valeurs démocratiques, est légué au second plan. Le natif dEdou est désormais multi milliardaire, avec la dégradation de la santé du doyen de la Françafrique son beau fils Bongo Ondimba, comme il sen glorifie toujours, il compte garantir une fois de plus, les intérêts français au détriment des intérêts congolais.
Dans lhypothèse où la tactique de la chaise vide représentait le seul projet dalternance pour lopposition, il serait illusoire de sattendre à une unanimité, car, en dehors des quelques rares députés qui sont à labri du besoin, lopposition dans son ensemble a été affamée à dessein. Lopposition « alimentaire » ou de « faire valoir » représentée par Nick Filla, Miokono, URD-Mwinda (aile authentique de Milongo fils) sans oublier la frange de lUPADS (aile Mberi, Moukouéké, Tamba-Tamba etc qui tiendra son congrès du 29 au 31 Mai 2009) ; cette opposition disais-je, est depuis belle lurette aveuglée par les petro-cfa, mais surtout galvanisée par les promesses des postes ministériels après la victoire de leur champion dès le premier tour, s.v.p. Un hold-up électoral en bonne et due forme, réussi derechef !
Lopposition « responsable » criera à qui voudra lentendre que les élections auraient été truquées, quune fois de plus sa victoire lui a été volée. La communauté internationale, représentée par qui on sait, entérinera comme toujours les résultats de ces élections, et il ne nous restera plus que les yeux pour pleurer. Pour ceux qui nous avaient tympanisés sur les vertus du boycott mou, il faudra sattendre à deux réactions : pendant que certains députés légitimeront un pouvoir illégal en participant aux séances à lassemblée, bien que dans limpossibilité de sexprimer librement, dautres rejoindront sans états dâmes, loyocratie pour continuer luvre de destruction du pays. Pendant ce temps, le peuple congolais rempilera encore pour 7 ans de misère et de promotion de médiocrité.
Un peuple incapable de relever les grands défis est condamné à lesclavage, et subira de façon permanente, une grande lhumiliation infligée par des dirigeants véreux. En dehors de ses droits élémentaires de vivre, de se soigner, de se nourrir, confisqués par un groupe dindividus sans scrupules, il sera dans lobligation daccepter que les mécanismes de la démocratie soient pervertis et manipulés pour servir en toute impunité comme paravent grossier à un État policier. Le peuple doit donc tout mettre en uvre pour tordre le cou à la fatalité que Sassou veut imposer afin dorganiser les conditions dune véritable alternance politique.
La chute du mur de Berlin en 1989, la Conférence de la Baule en 1990 et quelques effervescences internes menées tambour battant par lex-tonitruant Bokamba Yangouma et lex-agitateur Kolelas, avaient contraint Sassou à lâcher du lest en acceptant la tenue de la Conférence Nationale Souveraine. Une certitude : ce nétait ni un attachement soudain aux valeurs démocratiques, ni un hypothétique amour pour son pays qui auraient poussé Sassou à ce compromis. La contrainte, la pression, le fait accompli, la peur dêtre lâché par ses mentors, sont les principaux axes à explorer pour faire triompher le droit sur la force. <o:p></o:p>Par les voix de Tchimbambelela et Hellot Mampouya, le « Kumbi de Total » a exécuté le cahier de charge que lui avait imposé « Lhomme des masses » bdès ble début de leur deal : laider à réaliser sur OPA sur « les voix du Pool », et se « taper » un électorat inespéré, pour enfin porter les habits neufs dun vrai démocrate. Par ailleurs, son incapacité à donner du bonheur à son peuple ne fait plus de doute. Bref, il a lamentablement échoué sur tous les plans. Il ne lui reste plus quà sagripper comme un « muntudia » à ce pouvoir.<o:p></o:p>
Je propose dinventer une alternative au boycott mou :
Quel que soit le prix à payer, le peuple congolais doit prendre ses responsabilités devant lhistoire. Le 12 juillet 2009, cest demain, le temps presse, le Front Uni de lopposition doit très vite imaginer un répertoire de revendications susceptible de pousser les gens à investir la rue le moment venu. Nul ne peut résister à la fureur dune rue déchaînée, résolument décidée à reprendre ses droits, pour peu que cette action salutaire soit canalisée par des patriotes, ne mettant pas en avant leurs intérêts bassement égoïstes. Démontrer aux jeunes que les tee-shirt et les 500 FCFA quils reçoivent du pouvoir ne sont que du feu de paille à côté de leur avenir hypothéqué par cet homme.<o:p></o:p>
Le « génie du peuple congolais» pour paraphraser Kinfouissia, devra être solliciter pour mettre à mal la machine électorale de Sassou, déjà mise en branle par les officines de Mpila et obtenir un report des élections pour avoir le temps dune organisation consensuelle.
Toutes les forces vives du pays, sans exclusive, doivent sunir pour conduire et préparer une alternance politique. Léconomie congolaise est déjà dans un état apocalyptique, le pouvoir autiste ne sen émeut pas. Ainsi, les opérations de type « ville morte » nont aucun effet sur eux. Il faut taper là où çà fait mal. Par des actions de grande envergure, montrer à cette barbarie, combien de fois le peuple en avait marre et voudrait remettre son mandat confisqué illégalement, à dautres personnes dignes de confiance.
Un rejet de la passivité et du fatalisme pour sopposer à cet énième viol des droits et libertés des congolais. Lopposition doit exiger la création des radios libres, ce que Sassou chef de lopposition en 1996 avait obtenu sans peine. <o:p></o:p>
Le credo françafricain consiste à nous imposer leur pantin qui a brillé par sa capacité à distribuer la misère massive. Or, tout peuple aspire à vivre en paix, en choisissant librement ses dirigeants par des élections libres et transparentes, gage dune bonne gestion des richesses nationales. En toute hypothèse, ces élections constitueront un tournant décisif qui décidera de la pérennité de la dictature actuelle ou du retour de la démocratie dans notre pays. Lapport du peuple congolais, par lentremise dune partie de son élite patriotique, est plus que jamais appelé à être décisif.
Djess dia Mougouansi <o:p></o:p><o:p> </o:p>
Le blog de Djess<o:p></o:p>
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[ Ajouter un commentaire | 0 commentaire(s) | Imprimer cet article | Permalien ] Juillet 2009... Les grandes manoeuvres (le 24/04/2009 à 13h44) JUILLET 2009 LES GRANDES MANUVRES.<o:p></o:p>
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« Le dialogue républicain », conforme aux trois vertus républicaines définies par Montesquieu («liberté, égalité et frugalité») na pas eu lieu. Et «celui» qui revenu aux affaires par la force des armes, sest évertué à ôter cette lueur despoir jamais concrétisée en raison de la facétie et de la morgue des gens absorbés par la versatilité, la mondanité et lexcès de confiance, mais surtout enivrés par des recettes pétrolières abondantes. Les évènements de Pointe-Noire et la crise mondialisée auraient dû alerter ces gens-là grisés par le zéphyr du luxe, au moment où le peuple congolais, ébranlé par le tourbillon des contingences de la vie, peine à subsister.<o:p></o:p>
A quelques semaines de lhypothétique élection présidentielle, un climat lourd prévaut au Congo-Brazzaville, des scenarii à foison. La configuration du marigot politique congolais actuel donne à peu près ceci :<o:p></o:p>
Laile Noumazalaye incarnée par Isidore MVOUBA qui rappelons-le, a toujours fait partie de cette obédience, était linitiatrice de la vraie « concertation nationale » qui aurait dégagée un horizon clair avec la participation de lopposition responsable représentée par DZON, POUNGUI, KINFOUSSIA et dans une certaine mesure Marion MANDZIMBA. Nen déplaise à Miokono qui estime que nul navait le monopole de lopposition. Mais lopposition est une démarche responsable qui privilégie lintérêt général au détriment des ambitions égoïstes. Un vrai dialogue aurait permis que toutes les questions relatives à cette élection capitale soient mises sur table pour arriver à un consensus qui consoliderait la fameuse paix qui est devenue le leitmotiv des chantres de la Nouvelle Espérance. Toute fois, cétait sans compter la boulimie du pouvoir de Sassou et de sa cohorte de fils et neveux qui n'ont jamais été partisans de ce dialogue. Le pouvoir sinon rien, même sil faut vendre tout le pays. Donner toute la latitude à Mvouba qui nétait pas contre la nomination de Aimée Mambou Gnali au poste de vice président lors de cette concertation, équivaudrait à lâcher du lest et à perdre un certain nombre de prérogatives. <o:p></o:p>
Ceux qui prétendent faire partie de « lopposition constructive », étaient probablement animés dune bonne volonté, puisque le pouvoir leur avait fait miroiter la mise en place dun gouvernement dunion nationale, à lissue de cette concertation, le dit gouvernement préparerait lélection présidentielle de juillet 2009. Résultat des courses, une fois de plus, ces naïfs ont été désabusés par Sassou et son clan qui nont cédé aucune parcelle de pouvoir.<o:p></o:p>
Deux postures se dégagent : ceux dont lactivité politique depuis la chute du régime de Lissouba a toujours été guidée par la trahison ou dassurer le faire valoir du régime de Sassou. Munari, Mbéri Martin, Tamba-Tamba incarnent cette ligne. Leur avenir politique est désormais lié à celui de Sassou dautant que leur aura dans leur fief de Mouyondzi sest réduit comme peau de chagrin. Le chemin de Mpila et de Oyo leur est ouvert jour et nuit, malheureusement, à moins de jouer le rôle marginal qui leur serait imparti le moment venu, Sassou sait quils ne pèsent plus grande chose sur léchiquier politique. Or, il ne sattache à une marionnette que lorsquil est convaincu que ses ficelles sont susceptibles dengranger des retombées politiques quantifiables et indiscutables. Le congrès « de la réunification » de lUPADS, mort né et financé en grandes pompes par leur mentor, dans le but de désarçonner lélectorat du Niboland a tourné court.<o:p></o:p>
De même, les prétendues rivalités entre les descendants du royaume téké ( Dzon, Miokono, Ngouolondélé) sont le fruit de l imagination des officines de Mpila aux fins de déstabiliser cet électorat à la discipline légendaire.<o:p></o:p>
Dautres tenants de cette « opposition constructive » que sont Miokono, Bokamba, Yhombi ou Fylla, rivalisent dimagination pour consolider leur allégeance au pouvoir de Mpila. Finalement, cest la désillusion qui a pris le pas sur lespoir de simplanter dans loyocratie en cherchant à damer le pion à ceux là qui se battent bec et ongle pour une véritable alternance au Congo. Chacun se justifie comme il le peut, mais tout compte fait, lhistoire, seule juge des temps donnera une lecture sans concession de leur action qui à mon avis ne sera pas retenue dans les pages glorieuses de notre pays. Face à celui qui a plongé notre pays dans la misère effroyable, accepter un dialogue nest pas en soi signe de faiblesse, mais létat apocalyptique actuel de notre pays exige un vrai dialogue.<o:p></o:p>
Nous avons un contexte qui sied à un tel dialogue. La cabale menée par la presse internationale contre ce monarque qui dispose par exemple de 112 comptes en France, donne la dimension du désaveu et, ceux qui saccrochent encore à ce pouvoir ont tout faux. Le monde change, les acteurs mêmement. Sous Sassou Nguesso, le Congo connaît vingt cinq années dun pouvoir liberticide, inégalitaire et boulimique qui a fini par réveiller soudain la conscience des congolais pressurés et foudroyés par londe de choc des promesses non tenues, remplacées par des projets mal ficelés, quitte à sacrifier le destin de tout un peuple plongé dans la précarité. Espérons que ce peuple réveillé ne sera plus rendormi et réussira à contourner la grande supercherie que lui prépare ce pouvoir en organisant de façon unilatérale les présidentielles de juillet 2009, alors quaucune condition de transparence nest garantie. <o:p></o:p>
Dinnombrables tripatouillages, préludes à un véritable hold up électoral sont chaque jour mises à jour par ceux qui veulent voir. En dépit dénormes sommes dargent indûment mises au service de la communication de Sassou, avec les résultats dun recensement qui défient toute la logique mathématique, personne nest capable de nous expliquer comment des districts comme Ollombo avec une population générale évaluée à 21277habitants peut il se retrouver avec un corps électoral estimé à 25755 électeurs ? ou le district de MPouya avec 9284 habitants peut-il avoir un corps électoral estimé à 9178 électeurs ?(1)<o:p></o:p>
Dire que Fylla ou Miokono ont estimé de façon tonitruante que la plupart des revendications formulées par leur parti respectif auraient trouvé un écho favorable lors du monologue du 14 Avril 2009, on reste dubitatif sur leur réelle motivation.<o:p></o:p>
Pourtant, à travers cette future consultation, le peuple congolais aurait manifestement trouvé loccasion de pansement des blessures dun peuple broyé par la mauvaise foi dun régime cupide, tyrannique, dénaturé et infecté par des transfuges éhontés. Lampleur du désappointement de ce peuple en quête déquité, de justice et de liberté navait pas été mesurée par Sa Majesté. Lui et son clan courent le risque dêtre désavoués et défenestrés par le réveil brusque dun peuple prétendu fataliste, longtemps grugé, humilié et opprimé.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>(1) Voir Conférence de Presse de M. Dzon du 21 Avril 2009.<o:p></o:p>
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Djess dia Moungouansi
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