• <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p>                                                                           </o:p>

    <o:p>                                                                        

    Où est donc  passé le plan B de l’opposition congolaise?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Le Chevalier inexistant » est un conte philosophique  Italo Calvino , fou, délirant,    un des chevaliers de l'armée du grand roi Charlemagne, Agilulfe Edme Bertrandinet des Guildivernes , épris de discipline, excellent paladin, formidable guerrier, extraordinaire homme pour parler aux femmes... mais c’est un leurre. Quand son  armure blanche  qui  lui tient lieu de corps tombe, l’illusion se dissipe,  car elle est vide. Ca ne nous rappelle rien ? Même si personne n’ose le dire, le  problème de l’opposition congolaise se résume dans  l'absurdité de cette histoire de chevalerie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Notre chère opposition, engluée dans une espèce d’incapacité  à créer  un véritable rapport de force face à un pouvoir autiste, s’était bornée dans des formules incantatoires du genre :  « Si les conditions minimales d’une élection libre et transparente ne sont pas réunies, personne n’ira aux élections, même pas Sassou ». Pire encore, en adoptant une stratégie qui consiste à maintenir leur candidature tout en appelant les électeurs au boycott, je confesse mon incapacité à comprendre une telle attitude. Loin de desservir le pouvoir, cette stratégie, cautionnant involontairement cette mascarade, a été une bouée de sauvetage inespérée pour Mpila.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La presse internationale, présente à Brazzaville pour couvrir les élections, a été tout bonnement harcelée, pire leur  matériel a été confisqué,  certains manifestants étaient passés à tabac. Tout ceci était prévisible. Fallait-il  se résoudre  à baisser les bras face à ce déferlement de violence du pouvoir ?  Qu’y avait-il exactement dans le carquois de stratégies de l’opposition susceptible de créer  le levier qui ferait plier le pouvoir ? <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tout le long de la campagne électorale, le message de Sassou , bien que subliminal était intelligible . Il  s’est appliqué à diffuser une atmosphère de crainte dans la société avec pour finalité l’étouffement de toutes velléités contestataires.  Cette atmosphère de crainte a toujours été une  ressource stratégique du pouvoir, car, ce régime incapable d’inventer  des politiques de développement efficaces pour le pays, se sert de cette violence comme alibi derrière lequel il se cache pour justifier la frivolité de son action gouvernementale. Quand la  rue a manifesté sa désapprobation suite à la grande farce électorale du 12 juillet 2009,  ses sbires ont   brandi  le spectre de la violence en érigeant la consolidation de la pseudo-paix en objectif prioritaire au détriment d’autres priorités au demeurant plus pressantes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans ce champ de bataille post électoral, Sassou et son clan continuent de jouer  une partition aisée alors que l’opposition, faute d’une démarche  lisible et convergente,  est complètement désemparée. Contre toute attente, on observe une  ruée vers la mangeoire de Mpila, et ceux qui auraient pu incarner une véritable alternance rivalisent de médiocrité et d’amateurisme. Or, conquérir un pouvoir est forcement une question de gestion des rapports de force. Cette gestion repose, sous d’autres  cieux, sur des valeurs qui fondent l’universalité de sa pratique et de son ancrage au sein de la population.  <o:p></o:p>

    L’argument qui consiste à dire que l’on souhaite changer les choses du dedans ne prend plus. Seuls ceux qui l’avancent font encore semblant d’y croire, le reste des citoyens a été depuis longtemps édifié sur ces questions. Conséquence, on est en pleine crise de confiance entre ceux qui sont guidés  par le boukoutage éhonté et la partie de l’opposition susceptible d’incarner une véritable alternance. Cette dernière  subit des réguliers coups de  boutoirs de la part du pouvoir  au point qu’elle s’amenuise chaque jour comme une peau de chagrin. Kignoumbi Kia Mboungou et  Nick Fylla sont déjà pressentis pour occuper des postes dans le futur « gouvernement d ’union nationale ». Les ex-opposants et dinosaures comme  Yhombi Opango et David Charles Ganao entendent également tirer leur épingle du jeu. Tamba-Tamba, Mberi ,  Moukouéké et Mpoungui dans une moindre mesure, seront différemment récompensés pour avoir réussi leur mission de déstabilisation de l’électorat de l’Upads et  offrir un véritable boulevard à Sassou.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ni « le génie du peuple congolais » tant vanté par Kinfoussia, ni la capacité de nos leaders à mobiliser la rue, ne sont venus  à bout de la détermination du Roi de Mpila. Quelques jours après la pseudo-élection, la chape de plomb commence une fois de plus à s’abattre sur le Congo et le dictateur, comme toujours, ne se fera pas prier pour mettre à jour sa machine diabolique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Qu’est  ce qu’est devenu « l’appel à la désobéissance civile »  prôné par le Général Ngouolondélé au cas où  les élections ne se passeraient pas dans des conditions de transparence et d’égalité ? Ne serait-il pas opportun que les leaders de la diaspora ( Moungounga, Koukebene et autres)  travaillent en symbiose avec ceux qui ont la maîtrise des variables du terrain ? <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais qu’est-il donc arrivé aux Mathias NDzon, Kinfoussia, Mpoungui  et autres Mandzimba? Ces messieurs n’ont ils pas encore compris que le temps de la politique polie est révolu? N’ont-ils pas entendu les cris du peuple, de la nation? Ne savent-ils pas, après tant d’années de propagation de la misère et d’effondrement des valeurs qui fondent un Etat viable, que seule une politique du bras de fer fait tomber les dictatures? Que la politesse en politique, face à un  dictateur, ne valait rien? Que sans descente dans les rues, sans manifestations, sans révolution  et bras de fer permanent, il n’y a point de salut? Pourquoi un tel endormissement? En définitive, quel est le plan B de l’opposition ? <o:p></o:p>

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    <o:p> </o:p>

    L'histoire a plus d'imagination que les hommes, disait Marx. Celle du Congo est  soumise aux spasmes que le pouvoir et l’opposition, à des degrés divers, nous imposent. Pendant ce temps, le peuple piaffe d’impatience et rêve sans y croire à ce que « le Chevalier inexistant » se transforme en « Robin des bois », qui lui est un habile braconnier, mais aussi défenseur des pauvres et des opprimés. Il viendrait  alors détrousser les « Nouveaux riches » du « Chemin d’avenir » et redistribuer  le butin aux congolais appauvris, mais plus méritants . Ils recouvreraient alors fierté et dignité.  <o:p></o:p>

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    Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>

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    Le blog de Djess<o:p></o:p>

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    http://demainlecongo.oldiblog.com/<o:p></o:p>

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    <o:p>Cet article a été également publié sur les sites suivants :</o:p>

    <o:p>http://www.congoinfos.com/article-34210303.html</o:p>

    <o:p></o:p> 

    <o:p>http://www.congo-internet.com/dossiers/dossiers.php?val=932_ougrave+est+donc+passeacute+plan+b+lopposition+congolaise</o:p>

    <o:p></o:p> 

    <o:p>http://www.zenga-mambu.com/fiche.php?id=1226</o:p>

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  • Communiqué de Survie, Paris le 16 juillet 2009

    La victoire à l’élection présidentielle qui a reconduit Denis Sassou Nguesso à la présidence du Congo Brazzaville pour sept ans, à la suite des 25 années pendant lesquelles il a exercé le pouvoir, de 1979 à 1992 et de 1997 à 2009, était prévisible. Le processus électoral, entièrement contrôlé par un pouvoir dictatorial, n’offrait aucune chance au moindre changement politique. L’état dans lequel se trouve le Congo, pays pétrolier et forestier où l’immense majorité de la population vit dans la misère, dans un pays sans infrastructures et sans équipements publics, témoigne pourtant amplement du désastre dans lequel le pays a été plongé par l’incurie de son gouvernement.

    L’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH) qui a organisé une mission d’observation électorale et rendu un rapport documenté conclut : « Cette élection présidentielle, vu le très faible taux de participation, les fraudes et irrégularités constatées, n’a été ni juste, ni transparente et équitable ; et n’a pas exprimé la volonté du peuple congolais » (1). Cependant une certaine Coordination des observateurs franco-africains (COFA) juge, elle, le scrutin « globalement satisfaisant » au prétexte que « les standards européens ne sont pas à adapter au Congo ». Cette coordination, présidée par Jean-Michel Fourgous, député-maire UMP d'Elancourt (France), comprend, entre autres, Jean-François Mancel, député de l’Oise, Lev Forster et Pierre André Gaborit, tous deux avocats à la Cour de Paris et Ari Ben Acoune, directeur des services d'une communauté d'agglomération. Jean-Michel Fourgous et Jean-François Mancel s’en sont pris également, dans un communiqué, au chef de la délégation de la Commission Européenne au Congo, M. Miguel Amado pour ses « propos partisans ».  M. Amado avait déclaré que l’une des raisons pour lesquelles l’UE n’avait pas envoyé d’observateurs à la présidentielle congolaise était  le gonflement du fichier électoral. Selon lui, le fichier électoral a été gonflé de plus de 60% avec 2,2 millions d’électeurs pour une population de 3,6 millions d’habitants.
    Parmi les observateurs, M.M. Jacques Toubon et Patrick Gaubert, députés européens, ont déclaré : « Le matériel électoral était bien sur place dans les bureaux de vote, les listes d’émargement étaient disponibles et les représentants locaux de la Conel [commission nationale électorale mise en place par Sassou Nguesso] étaient équipés de téléphones portables pour parer à tout problème ».

    Le soutien impudent apporté par ces hommes politiques et juristes français à la propagande du dictateur Sassou Nguesso constitue une agression à l’égard du peuple congolais bâillonné et opprimé. Une manifestation de protestation contre cette parodie d’élection a en effet été violemment réprimée à Brazzaville le 15 juillet. L’Observatoire congolais des droits de l’Homme dénonce également « le harcèlement des journalistes étrangers venus à Brazzaville couvrir cette élection et la confiscation du processus par le gouvernement qui une fois de plus vient de confirmer à l’opinion publique nationale et internationale son manque de  volonté d’instaurer une véritable démocratie dans le pays. »

    L’Etat français, en laissant cautionner cette mascarade électorale, agit peut-être de manière à défendre les intérêts de ses multinationales comme Total ou Bolloré, qui s’accommodent très bien du pouvoir d’un clan appuyé sur la force. Mais à encourager cyniquement l’oppression du peuple congolais, maintenu dans la misère, elle montre une nouvelle fois le mépris qu’elle a des droits humains en Afrique. Cette politique non transparente, irresponsable et indéfendable devant les électeurs français dure depuis des décennies.

    L’association Survie demande au gouvernement français et aux parlementaires d’agir en prenant la juste mesure du caractère dictatorial et non démocratique du régime du Congo Brazzaville, à un moment où la prise de conscience sur les dictateurs s’accélère en France, grâce aux révélations dans l'affaire des Biens Mal Acquis.


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  • Les deux périls qui menacent le Congo: l’illusion statistique et le syndrome hollandais (le 18/11/2008 à 20h23)

                                          <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><O:P></O:P>

    En règle générale, la croissance annuelle du PIB donne la traduction statistique  de l’activité économique d’un pays. Toute fois, les effets induits par l’augmentation des biens et services d’un pays pendant une période déterminée, dépendent non seulement de la structure de son économie, mais également des relais sur le terrain. Ces dernières années, on a assisté à une augmentation concomitante du prix et du nombre de barils/j. Pour évaluer les conséquences insidieuses sur le terrain, j’ai opté pour une démarche qui emprunte tant aux réalités congolaises qu’à la réflexion pure.

    Nonobstant la sensation d’aise induite par la frénésie pétrolière,notre pays s’expose à deux périls  qui ont toujours  été mal expliqués ou mal perçus  par nos dirigeants, au premier desquels, on a l’illusion statistique.

    Ce concept, rébarbatif par sa forme, l’est moins dans son contenu , tant il traduit cette espèce d’euphorie dans laquelle se sont toujours baignés les chantres de la nouvelle Espérance, qui interprètent, sans aucun effort intellectuel, des chiffres mystificateurs de la croissance du PIB de notre pays en performances économiques.<O:P></O:P>

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    Depuis  bientôt une décennie, notre pays  aligne sans effort des taux de croissance du PIB que nous envient les économies industrialisées. Selon les dernières estimations, le taux de croissance réel du PIB au Congo-Brazzaville devrait être de l’ordre de 7,6%, largement supérieur à la moyenne de la zone CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale). Ce taux de croissance anormalement élevé, génère une certaine atonie, tant les autorités congolaises se bercent dans l’illusion statistique. À la faveur de la hausse des prix des matières premières et à l’amélioration des termes de l’échange donc, le budget de l’État congolais pour l’exercice 2007- <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><ST1:METRICCONVERTER productid="2008 a">2008 a</ST1:METRICCONVERTER> augmenté de 43,4% (soit 834,9 milliards de FCFA), passant de 1921,1 milliards de FCFA dans la loi de finance initiale à près de  3000 milliards dans la loi de finance rectifiée. Les dirigeants congolais se sont toujours leurrés par des taux de croissance du PIB de 5, 6 voire 8%, mais ils ont naïvement ignoré la chose essentielle : ces taux de croissance résultent davantage de la valorisation de la rente pétrolière que d’une dynamique de l’appareil productif. En d’autres termes, les autorités de Brazzaville n’ont  aucun mérite dans la génération de cette croissance, tant, les entreprises qui devraient être les seules à produire une croissance du PIB saine, sont pour la plupart sous perfusion financière de l’Etat.<O:P></O:P>

    <O:P></O:P>

    Une croissance résultant d’un dynamisme de l’appareil productif réduit le chômage, injecte du pouvoir d’achat aux populations qui augmentent leur consommation et l’économie s’en porte mieux. C’est bien le contraire de notre pays qui, en dépit d’une augmentation exponentielle  des recettes pétrolières ces cinq dernières années, on est confronté à  un chômage endémique et  une pauvreté tenace, agressive et, presque structurelle qui  s’est obstinément installée sur toute l’étendue du territoire national au point que 75 % de la population congolaise vit désormais dans une extrême pauvreté.

    En définitive, la richesse générée par 10% de taux de croissance au Mozambique n’est plus entraînée que par 0.08% de croissance en Corée du Sud et 0.008% au Japon. C’est pourquoi, il convient de toujours tempérer le triomphalisme né d’une progression annuelle du produit intérieur brut.

    Le deuxième péril qui menace notre pays s’appelle Syndrome hollandais  ou en anglais « Dutch disease ».<O:P></O:P>

    Ce syndrome est une conséquence des problèmes macroéconomiques générés par la capacité d’absorption d’une économie suite à l’entrée massive de devises. Ce phénomène a été observé pour la première fois aux Pays-Bas, dans les années 60.<O:P></O:P>

    A titre d’exemple, le budget national du Congo est passé de 3 milliards de francs cfa en 1962, à 3000 milliards de francs cfa pour cette année 2008. Notre pays a sombré dans les facilités d’une économie de rente, avec 90% des recettes d’exportation et 75% des recettes fiscales provenant des hydrocarbures.<O:P></O:P>

    Le Congo dépend donc d’une monoproduction: le pétrole.<O:P></O:P>

    C’est cette dernière très forte spécialisation qui induit des effets pervers. Le pays  voit son développement freiné. Le cas du Nigeria est très édifiant sur ce plan. En effet, les deux booms pétroliers des années 70 ont engendré l’envolée des prix, combinée à la baisse conséquente des exportations non pétrolières (notamment agricoles). Ces booms pétroliers passés, le Nigeria constatera avec effroi, la quasi-dislocation de toute son agriculture dont la première conséquence a été l’apparition d’un grand déficit alimentaire, d’une inflation galopante et une balance commerciale déséquilibrée d’année en année.

    Le sous-développement congolais est en train de s’aggraver  par le fait que les autres secteurs, aussi stratégiques pour un développement intégral, sont  laissés en marge des priorités publiques.


    Notre économie est donc vouée aux fluctuations de cette rente. Par ailleurs, elle se heurte à d’importants goulets d’étranglements, tels le poids du tribalisme dans l’attribution des emplois, les critères politiques de localisation des unités de production (Exemple l’usine d’eau d’Okiessi à Oyo), la lourdeur de l’appareil administratif, la faible rentabilité des grands projets( aéroport militaire d’Ollombo), l’insuffisance des équipements électriques, des télécommunications et des voies de communication secondaires. Les quelques unités productives héritées de la période Massambat Débat sont en fin de vie et ne sont plus en mesure de créer la dynamique autonome du système productif ; celui-ci, fortement dépendant de l’extérieur, est caractérisé par des dysfonctionnements techniques, financiers et gestionnaires.<O:P></O:P>

    <O:P></O:P>

    Affronter notre destin lié à la production pétrolière, c’est réduire considérablement les nombreux symptômes dus au syndrome pétrolier qui tire notre économie vers le bas. Faute de diversifier nos exportations, nous connaissons une spécialisation appauvrissante. Ce qui apparaît comme une diversification, profite beaucoup plus au secteur des biens non échangeables qu’aux biens échangeables. Ce sont pourtant les derniers qui génèrent de la valeur ajoutée.<O:P></O:P>

    Le pétrole devient alors, paradoxalement, la cause de l’approfondissement du sous développement  congolais.

    Cependant, le Congo peut échapper à un tel syndrome si la gestion de toute l’économie suivait la voie de la rigueur, par l’utilisation des compétences nécessaires pour remettre l’économie sur pied. Et là, c’est à l’ensemble des filles et des fils de ce pays qu’il faut faire appel et redonner aux compétences leur vraie place dans la conduite de la chose publique.<O:P></O:P>


    C’est de notoriété publique, un syndrome peut en cacher un autre, aussi, pour l’instant, la grande des priorités reste sans nul doute la réduction des injustices entre le clan au pouvoir et le reste de la population, au risque de voir arriver un autre syndrome plus nocif. Rwandais, celui-là.
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    Djess Dia Moungouansi<O:P></O:P>

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    Le Blog de Djess<O:P></O:P>

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    http://demainlecongo.oldiblog.com

    Cet arlicle a été publié sur MWINDA

    http://www.mwinda.org/index.php?option=com_content&task=view&id=530&Itemid=1
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  • Congo-Brazzaville : les raisons d’un fiasco électoral.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    « A  vaincre sans péril on triomphe sans gloire » Pierre Corneille

     

                                                                   





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    Le 12 Juillet <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter w:st="on" ProductID="2009 a">2009 a</st1:metricconverter> été incontestablement un jour de vérité. Jour de vérité parce que le peuple congolais a excipé de sa grande maturité, jour de vérité aussi parce par cette forte abstention, seul élément qui résume cette mascarade, le candidat du RMP a essuyé une cuisante déculottée malgré les dénégations des marchands de sable habitués à travestir toute réalité qui ne les arrange pas. Moralité : même en disposant de tous les moyens de l’Etat, quand on ne se défait pas des alliés encombrants que sont la corruption et  le despotisme, le peuple dessillé  par les éclaboussures du  quotidien finit en toute logique par prendre ses responsabilités. Une telle débâcle a l’heur de mettre en évidence  la marre de pollution intoxicante qui a envahi le cœur et le cerveau du pouvoir de Brazzaville.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Une fois de plus, Sassou va s’autoproclamer Président à vie de son bien  « le Congo », et là où une   âme démocratique serait déshonorée par cette démobilisation sans précédent, les tricheurs de Mpila  vont sans doute chanter les louanges du Roi en fardant la vérité. Or, ne pas dire ce qui est, mais ce qui doit être, c'est tordre l'aiguille de l'Histoire pour qu'elle obéisse à sa boussole. Mais cette fois-ci, ils ne pourront aucunement occulter un fait saillant : leur champion n’aura  été plébiscité que par 10 à 15% du corps électoral et se posera manifestement le problème du quorum nécessaire pour la validation d’une élection.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ceci dit, la langue d’Esope sous l’emprise de la quelle est désormais soumise  cette période post électorale tait toute lisibilité. Certains analystes n’auront de cesse  d’excaver les bribes plus ou moins parlantes.<o:p></o:p>

    La quête du peuple reste constante : un changement qui résulterait d’un choix meilleur et plus rigoureux d’un homme dont l’intégrité, la moralité et la probité ne souffrent d’aucun doute.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans cette épreuve, si l’honneur du peuple congolais, soucieux de l’hygiène politique,  est sauf, en est-il de même pour celui des dirigeants de l’opposition ?. « Si les conditions minimales d’une élection libre et transparente ne sont pas réunies, personne n’ira aux élections, même pas Sassou », c’ était le leitmotiv de l’opposition, peut-on dire que le boycott prôné au dernier moment par les 6 candidats, constituait  l’ultime arme  fatale qu’elle pouvait puiser  dans le  carquois des stratégies ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il est peut être tôt pour évaluer les retombées réelles de cette stratégie, mais reconnaissons-le, n’eut été le sens de patriotisme du peuple qui a <o:p></o:p>

    opposé une fin de non recevoir aux  marchands d’illusions qui distribuaient à qui mieux mieux des billets de <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="5000f">5000f</st1:metricconverter> Cfa à travers le pays, Sassou était prêt à réaliser un hold up électoral parfait. Ayant traumatisé son peuple en lui imposant un climat de terreur permanent, il a réussi à le réduire au mutisme, à la résignation, au rang de simple spectateur de son propre destin. Le concept de « paix » qui constituait un volet important du projet du candidat du RMP,  est  un véritable leurre. Pour éviter que l’eau soit portée à ébullition, n’est-il pas plus prudent de l’éloigner de toute source de chaleur ?  Que faire si la seule source de chaleur au Congo est Mr Sassou?  La paix, cette denrée tant vénérée par son pouvoir n’est en jeu et ne devient un enjeu que lorsqu’il est forcé d’être à l’écart du pouvoir. Troublant.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Notre pays a encore une élite digne, composée d’hommes et de femmes désabusés par l’érection de la médiocrité au sommet de toutes les instances administratives. Ceux-là s’emploient à résister et trouver les voies et moyens adéquats d’instaurer de manière bien opérationnelle, la compétence, la rigueur et le mérite comme seuls critères de sélection pour occuper de hautes fonctions.

    <o:p></o:p>

    Alors Président, la demande du peuple est simple à décrypter à la lumière des pseudo-présidentielles. Le peuple sait que, ce que vous n’avez pas réussi à faire en vingt cinq  ans, vous ne le ferez pas en sept ans supplémentaires, même en mettant toute votre famille et collatéraux dans le gouvernement. En revanche, vous pouvez en moins de temps que cela revenir à la raison, comme l’avait bien voulu le faire Marien NGouabi et nous vous en saurions toujours gré, car nous aspirons à un Etat administré par des hommes au service du peuple et non au service de leurs progénitures, de leurs ambitions égoïstes, nous aspirons à un espace économique assaini, des finances assainies, un appareil judiciaire assaini, des mœurs assainies.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Plus que jamais, les congolais sont seuls maîtres de leur destin, un combat sans concession doit être mené pour mettre en place les conditions d’un choix légitime de celui qui briguerait la magistrature suprême. Personne ne peut s’accommoder de l’avilissement ni de l’obscurantisme véhiculés par un régime réfractaire à toute adaptation à la nouvelle donne.   Il n'est aucun combat mineur contre de telles ténèbres, et la moindre encoche peut offrir une aurore aux multitudes ensevelies. Tel est le message que le plus grand poète persan, Jalal al-Din Roumi, nous adressa au XIIIe siècle : "Même si

     sa lumière se répand partout, de l'Orient à l'Occident, le clair de lune pénètre dans la pièce à la mesure de l'ouverture."<o:p></o:p>

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    Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>

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    Le blog de Djess<o:p></o:p>

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     De charybde en scylla : une probable géhenne pour le Congo (le 03/07/2009 à 14h47)

     

                             

     

    De charybde en scylla : une probable géhenne pour le Congo.<o:p></o:p>

    La fièvre de la présidentielle imminente s’est saisie des différents acteurs politiques congolais encore dans la course. Ici et là, on affûte les armes, au figuré comme au propre. C’est que, sous nos cieux de pays sous développés économiquement et mentalement, les échéances électorales sont avant tout, des rendez-vous avec la belligérance : menaces, jurons, armes, proclamation anticipée des résultats, atmosphères d’inquiétude, cris dans la nuit striées de revendications et de protestations, policiers tirant sur des foules aux mains nues, un dictateur tricheur (comme en savent fabriquer les tropiques), le regard illuminé, en appelant à l’extermination de l’ennemi pour la défense de la légalité républicaine et de la patrie en danger ; puis, après les massacres, tendant la main à l’opposition pour la composition d’un « Gouvernement de Réconciliation nationale » ou de « large ouverture » (encore des nègreries). Au bout de la chaîne, une Communauté internationale lasse de tous ces mauvais scénarios nègres…<o:p></o:p>

    Voilà ce que sont que les élections, en Afrique ― l’Afrique noire, précisément. A quelques jours de l’hypothétique consultation majeure, un seul scenario semble s’ imposer au Congo.  Sassou  s’apprête, une fois de plus  à réaliser un des coups de force dont il a le secret, au nez et à la barbe des congolais. <o:p></o:p>

    En tout état de cause, si elle a lieu, on aura droit à   une consultation tendue, crispante, présage d’une élection calamiteuse et inévitablement conflictuelle. Une élection dangereuse surtout, qui s’offre à mes yeux comme un tragique rendez-vous de l’apocalypse. S’installera  alors une amère réalité plutôt qu’une caricature méprisante. Un seul mot décrit la situation congolaise : kafkaïenne. Car elles ont été kafkaïennes ces négociations   qui auraient pu mettre en place les conditions d’une élection juste et transparente, et qui se sont transformées en monologue. <o:p></o:p>

    Kafkaïenne également la manière dont Ange Edouard Poungui, representant du plus grand parti de l’opposition, a été écarté de la course à la présidentielle. Invalidation éffectuée sur la base d’une constitution que Monsieur  Sassou bafoue régulièrement. Là où le bât blesse c’est qu’ayant travaillé pendant longtemps  avec Sassou, à moins d’être dans un rôle dont l’Histoire donnera la véritable signification, telle qu’elle était ficellée,  la décision du rejet de cette candidature était plus ou moins attendue. Quel risque pour le plus grand parti de l’opposition? <o:p></o:p>

    Kafkaïennes les hésitations  de l’opposition quand elle donne l’impression de se complaire  dans une déconcertante  stratégie qui consiste à tirer à hue et à dia  en dispersant les forces. Elle va manifestement se retrouver le 12 juillet 2009 sans grand levier pour avoir raison de l’homme fort du Congo.<o:p></o:p>

    De meme, le climat actuel est d’autant plus kafkaïen  qu’à quelques jours du scrutin, ni Mathias Dzon, ni Kinfouissa  ni un autre candidat de l’opposition ne nous donne  une quelconque assurance sur l’éventualité d’une alternance.  Tout converge vers la pérennité dictatoriale avec son lot de désillusions et de carrières briseés par un seul homme.<o:p></o:p>

    Ce qui est extraordinaire, c’est ce sentiment insidueusement distillé aux tréfonds de la société congolaise  et qui véhicule une maladive résignation : les dés seraient déja pipés. Mais diable, jusqu’à quand continuerons nous à boire le liquide nauséabond de l’oyocratie ?<o:p></o:p>

    L’espoir qu’aurait apporté un homme neuf,   à l’issue  d’une élection juste et transparente est subtilement dérobé  par ce régime qui a toujours étalé son incompétence dans toute sa laideur. <o:p></o:p>

    Dans une déconcertante soumission à leur triste sort, les uns et autres  se positionnent déjà pour l’après scrutin. Comment exister auprès du distributeurs  des recettes pétrolières quant on sait que cette-fois, la clientèle est massive  et hétéroclite ?<o:p></o:p>

    D’ailleurs, bon nombre de candidats de l’opposition donnent l’impression de filer un discret coup de main à Sassou, tant, leur chance est insignifiante. <o:p></o:p>

    Tenez ! l’impudence de Sassou est intacte et chaque fois, il martyrise ses adversaires pour les appeler ensuite à ses côtés quand il les aura psychologiquement vaincus, avec à la clé un asservissement assuré. Le cas Kolelas fait école.<o:p></o:p>

    Une candidature me laisse pantois. Celle du capitaine Pandi Ngouari par exemple,  cet officier accusé à tort  d’avoir voulu fomenter un coup d’Etat dans l’affaire des armes de Bifouiti  et qui a été longtemps séquestré dans les geôles de Sassou n’a jamais été jugé. Contre toute attente, il  jouit quand même de tous ses droits pour se présenter à une élection majeure. Le soupçon d’un deal entre lui et Sassou pour la mise en place de cette candidature,  pèse dans le ciel du marigot politique congolais, déjà assombri par la corruption et le gangstérisme politique.   <o:p></o:p>

    Pour donner l’impression d’une compétition que Sassou aura gagnée en toute élégance face à de nombreux candidats, les officines  de Mpila ont conçu ces candidatures  de « faire- valoir ».  Mais pourquoi tant de mal ? La réponse est simple : pour réussir son scénario, mieux vaut avoir beaucoup de figurants  pour semer le doute dans l’esprit de  communauté internationale, quand il s’agira de donner son avis sur cette élection à la soviétique. En lui, se côtoient Kafka et Machiavel.<o:p></o:p>

    Peut-être que la conscience de courir à sa perte inspirerait à l’opposition des solutions de sagesse et de bon sens. Pour le moment, il faut le reconnaître, dût notre amour propre en souffrir, l’opposition congolaise ne ménage aucun effort pour la maintien de Sassou aux affaires. <o:p></o:p>

    Disons-le sans circonlocutions : « Tout  peuple a les dirigeants qu’il mérite » nous rappelle d’adage courant. Si le souverain primaire qui est le peuple congolais était persuadé de ne pas mériter cette dictature moyenâgeuse, alors « le sursaut national » que le Général Ngouolondélé appelle de tous ses vœux le 12 juillet 2009, constituera l’ultime rempart pour conjurer la géhenne.<o:p></o:p>

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    Djess dia moungouansi<o:p></o:p>

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    Le blog de Djess<o:p></o:p>

    http://demainlecongo.oldiblog.com<o:p></o:p>

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     L'avenir démocratique de l'Afrique problématique à court et à moyen terme (le 23/06/2009 à 12h35)

     

    L'avenir démocratique de l'Afrique problématique à court et à moyen terme

    L’espoir démocratique suscité au soir du retrait des forces coloniales s’était vite mué en frustrations amères. On peut évaluer celles-ci au regret du petit peuple des villages et des bidonvilles de feue la colonisation, pourtant encore bien présente à leur mémoire. « Quand, disent les pauvres gens, l’indépendance finira-t-elle? » C’est que, champions de l’arnaque et prédateurs sans vergogne, les régimes politiques qui prirent la relève de la colonisation, moins le désordre, héritèrent de celle-ci ses pratiques funestes de gestion économique.


    Instaurés par de jeunes gens sans expérience politique et peu vertueux pour la plupart d’entre eux, le socialisme et le marxisme ajoutèrent au désordre de l’ethnocentrisme libéré par le départ du colonisateur. Refusant de faire le jeu d’une seule ethnie de celles qui composaient le territoire de la colonie, celui-ci en avait, en effet, neutralisé le venin en les muselant toutes. Incapables d’élaborer un projet de société sensé pour leur Etat pluriethnique et de s’y tenir, les hommes politiques africains venus des ethnies ont le génie funeste de l’organisation du désordre comme moyen de gestion des affaires. La démocratie c’est quand même l’espace social de la réflexion permanente pour trouver le meilleur moyen pour un vivre ensemble le moins heurté possible, sans pour autant museler les libertés.


    Au lendemain du discours fameux de La Baule, un vent de démocratisation parcourut l’Afrique entière, soutenu par la promesse du Président de la république française d’accompagner financièrement les efforts des pays qui accepteraient d’instaurer des régimes démocratiques. Les élans des commencements retombèrent bien vite. Les politiciens africains firent en effet vite l’expérience que, pratiquée à la lettre la démocratie n’était pas rentable pour eux. Ils avaient envie de durer au pouvoir, pour la vie si besoin ; ce que n’autorise pas le jeu démocratique sauf si des qualités exceptionnelles du détenteur légitime du pouvoir l’imposent au choix de ses concitoyens. Comme Périclès dans l’Athènes du Ve siècle. Or de tels hommes aux qualités et aux mérites exceptionnels ne sont pas apparus. Mandela est passé comme un météore. Seulement des hommes dotés d’un appétit exceptionnel du pouvoir et doués pour la manipulation. C’est un bien piètre génie, et malfaisant.


    Le retour au parti unique faisant ringard et appelant bientôt la réprobation de l’Occident qui a gardé un œil sur l’Afrique, il fallait jouer le jeu tout en se moquant pas mal de la démocratie. C’est ainsi que sous le label démocratique, sont apparus des régimes à la vérité dictatoriaux où la peur et l’intimidation sont les grands moyens de la gestion des affaires. Intimidation d’une opposition qui n’existe que pour le principe, et dont, de toute façon, les consciences sont achetées. Mais existe-t-il une saine démocratie vénale ? Rétrécissement croissant de l’espace public d’expression où en démocratie en principe le citoyen se façonne et se libère, bref, revendique et conquiert ses droits.Peut-on parler de démocratie là où sans mandat du peuple souverain, des groupes s’octroient des droits qui les placent au dessus du peuple souverain moqué et floué ?


    Dans les démocraties africaines le groupe culturel d’appartenance du détenteur du pouvoir, et bien entendu sa famille biologique apparaissent comme les dépositaires légitimes du pouvoir du peuple dont ils se réclament sans vergogne. Ils se croient habilités à parler en son nom, et bien entendu, en réclament tous les privilèges. Les démocraties africaines sont des démocraties ethniques. La différence les effarouche. Elles rêvent d’une homogénéité de l’espace politique qui se ferait sous la forme de l’identité ethnique. C’est pourquoi le détenteur du pouvoir a pour assise de ce pouvoir le groupe culturel auquel il appartient. Il l’instrumentalise pour son maintien au pouvoir. Et comme il a peur du vote du peuple, il dresse son groupe d’appartenance contre ce peuple constitué par les autres groupes, qui du coup deviennent ses adversaires politiques, presque ses ennemis. Voila pourquoi il convainc son groupe d’appartenance de l’hostilité de ces autres groupes, qu’il lui montre en permanence complotant contre lui. Le chef d’état africain est un partisan ethnocentriste qui gouverne et se maintient au pouvoir par le spectre de la guerre civile qu’il agite en permanence. L’horreur de la guerre dans les pays où elle a pu avoir lieu, rend alors les populations dociles et les dispose peu à revendiquer leurs droits bafoués.


    Des progrès de la démocratie en Afrique sont impossibles ou du moins difficiles, si on ne tient compte d’un paramètre : la complexité culturelle des Etats africains. Impossible ou du moins difficile de parvenir à leur harmonisation si on ne trouve des mécanismes de régulation de leur différences, source permanente de conflits. Impossible si des valeurs et idéaux communs ne sont trouvés et des institutions librement mises en place. Impossible si aucune autorité politique ou morale, morale et politique ne veille à leur respect. Impossible tant qu’il existera des gens ou des groupes de gens qui ne se sentent pas concernés par la loi que le peuple souverain s’est donnée. Impossible enfin aussi longtemps que les politiques africains n’auront pas, un minimum le sens de l’Etat souverain qu’ils confondent avec leur patrimoine personnel. Mais la démocratie est un processus, une éthique de la liberté et du comment vivre ensemble. Seule une saine éducation la promet et la promeut.


    Dominique Ngoïe-Ngalla, Philippe Ngalla-Ngoïe.
     
    Source/

    http://reflexions-actuelles-dnn.blogspot.com/


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  • Le boycott mou : la pire des solutions <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>



    « Si les conditions minimales d’une élection libre et transparente ne sont pas réunies, personne n’ira aux élections, même pas Sassou ». Ce message de l’opposition lors du meeting du 16 Mai à Paris est placé au coin du bon sens et de la responsabilité. Cependant, dans la frénésie du doute ambiant, il n’est pas permis d’occulter les paradoxes et incongruités d’une telle attitude. <o:p></o:p>

    A quelques jours du scrutin, il est établi que Sassou ne mettra pas en place les conditions minimales d’une élection libre et transparente. Il ne donnera jamais au peuple congolais l’arme avec laquelle on va se débarrasser de lui. Cette arme, c’est au peuple congolais de l’inventer. Dussions-nous rappeler que toutes les fois qu’il en a eu l’occasion, il a toujours pris un malin plaisir à massacrer son propre peuple pour le pouvoir. <o:p></o:p>

    Devant la question « Quelle est la solution pour le peuple congolais ? ». Je suis tenté de recourir à Démosthène : « Il y a des gens, disait-il, qui croient confondre celui qui monte à la tribune en lui demandant : que faut-il donc faire ? A ceux-là, je donnerai la réponse selon moi la plus équitable et la plus vraie : ne pas faire ce que vous faites actuellement ». Aller aux élections aux conditions de Sassou (fichier électoral honteusement manipulé, cartes d’électeurs distribués aux rwandais et ex-zaïrois)  est un véritable suicide, ne pas y aller en optant pour un boycott mou n’est pas la solution .
     
    Le boycott d’une élection est une démarche libre, réfléchie, volontaire et même idéologique qui vise à imposer des rapports de force différents au pouvoir, qui peut être amené à concéder à l’opposition, un véritable droit de regard sur le déroulement des élections (recensement, découpage électoral, égalité d’accès aux médias, etc.)

    En démocratie, la simple menace d’un boycott peut déjà garantir certains résultats, car la pression sur l’opinion augmente les effets psychologiques de cet acte. Surtout si les médias jouent leur rôle dans l’amplification de sa portée. Un boycott est motivé par des insatisfactions et les mandataires y sont donc sensibles, car un éventuel renouvellement de leur mandat est tributaire de la satisfaction de certaines revendications.

    Reposant essentiellement sur la communication, le boycott y tire sa force, mais elle peut être également annihilée par les effets pervers. En règle générale, cette forme de revendication est toujours utilisée comme une arme de dernier recours ou d’intimidation. Une importante page de l’Histoire, fut écrite de l’autre côté de l’Atlantique, par le Pasteur Martin Luther King qui, dans une démarche tant iconoclaste que mémorable, appela au boycott des bus de Montgomery en 1955 pour obtenir la fin de la discrimination raciale. Cet acte n’a pas mis un terme à  la discrimination raciale, mais le peuple américain prit de plus en plus conscience de ce phénomène : s’ensuivirent des lois révolutionnaires sur la discrimination positive par exemple.

    Toutefois, les différents succès du boycott à travers le monde doivent être nuancés, surtout quand ils servent de références dans l’évaluation de la situation congolaise, rendue complexe par l’enchevêtrement des intérêts pétrolo-maçonniques et ceux des mafias équatoriales.

    Quels sont les enjeux alors ? Boycotter l’ élection présidentielle de juillet 2009 parce que les dés seraient pipés serait une attitude irresponsable au même titre que d’y participer sans conditions préalables.<o:p></o:p>


    A mon humble avis, l’opposition congolaise n’a aucun intérêt à opter pour la politique de la chaise vide synonyme de résignation et un acte qui fait figure de riche. Cette attitude, comme je venais de l’indiquer tantôt ne porte ses fruits que dans une vraie démocratie, avec institutions efficaces et alternance politique inévitable.

    Je vais vous dire pourquoi le boycott, bouée d’air inespérée par les officines de Mpila, serait la plus mauvaise des solutions pour le peuple congolais. 

    Bien que malmené ce dernier temps par la presse étrangère qui révèle  au grand jour  les frasques du monarque Sassou, il reste à n’en point douter  un élément important dans le dispositif Françafrique. Il a donc le soutien  de Sarkozy  dont son ami Vincent Bolloré venait d ’acheter une concession de 27 ans pour le port autonome de Pointe-Noire et compte y investir 570 millions d’ euros pour son développement. Des intérêts énormes ! Ne vous leurrez pas : pour la France, seule l’intensité de l’allégeance des françafricains compte, un hypothétique attachement aux valeurs démocratiques, est légué au second plan. Le natif d’Edou est désormais multi milliardaire, avec la dégradation de la santé du doyen de la Françafrique son beau fils Bongo Ondimba,  comme il s’en glorifie toujours, il compte  garantir une fois de plus, les intérêts français au détriment des intérêts congolais.

    Dans l’hypothèse où la tactique
    de la chaise vide représentait le seul projet d’alternance pour l’opposition, il serait illusoire de s’attendre à une unanimité, car, en dehors des quelques rares députés qui sont à l’abri du besoin, l’opposition dans son ensemble a été affamée à dessein. L’opposition « alimentaire » ou de « faire valoir » représentée par Nick Filla, Miokono, URD-Mwinda (aile authentique de Milongo fils) sans oublier la frange de l’UPADS (aile Mberi, Moukouéké, Tamba-Tamba etc… qui tiendra son congrès du 29 au 31 Mai 2009) ; cette opposition
    disais-je, est depuis belle lurette aveuglée par les petro-cfa, mais surtout  galvanisée par les promesses des postes ministériels après la victoire de leur champion dès le premier tour, s.v.p. Un hold-up électoral en bonne et due forme, réussi derechef !

    L’opposition « responsable » criera à qui voudra l’entendre que les élections auraient été truquées, qu’une fois de plus sa
    victoire lui a été volée. La communauté internationale, représentée par qui on sait, entérinera comme toujours les résultats de ces élections, et il ne nous restera plus que les yeux pour pleurer. Pour ceux qui nous avaient tympanisés sur les vertus du boycott mou, il faudra s’attendre à deux réactions :
    pendant que certains députés légitimeront un pouvoir illégal en participant aux séances à l’assemblée, bien que dans l’impossibilité de s’exprimer librement, d’autres rejoindront sans états d’âmes, l’oyocratie pour continuer l’œuvre de destruction du pays. Pendant ce temps, le peuple congolais rempilera encore pour 7 ans de misère et de promotion de médiocrité.


    Un peuple incapable de relever les grands défis est condamné à l’esclavage, et subira de façon permanente, une grande l’humiliation infligée par des dirigeants véreux. En dehors de ses droits élémentaires de vivre, de se soigner, de se nourrir, confisqués par un groupe d’individus sans scrupules, il sera dans l’obligation d’accepter que les mécanismes de la démocratie soient pervertis et manipulés pour servir en toute impunité comme paravent grossier à un État policier. Le peuple doit donc tout mettre en œuvre pour tordre le cou à la fatalité que Sassou veut imposer afin d’organiser les conditions d’une véritable alternance politique.

    La chute du mur de Berlin en 1989, la Conférence de la Baule en 1990 et quelques effervescences internes menées tambour battant par l’ex-tonitruant Bokamba Yangouma et l’ex-agitateur Kolelas, avaient contraint Sassou à lâcher du lest en acceptant la tenue
    de la Conférence Nationale Souveraine. Une certitude : ce n’était ni un attachement soudain aux valeurs démocratiques, ni un hypothétique amour pour son pays qui auraient poussé Sassou à ce compromis. La contrainte, la pression, le fait accompli, la peur d’être lâché par ses mentors, sont les principaux axes à explorer pour faire triompher le droit sur la force.
     <o:p></o:p>

    Par les voix de Tchimbambelela et Hellot Mampouya, le « Kumbi de Total » a exécuté le cahier de charge que lui avait imposé « L’homme des masses » bdès ble début de leur deal : l’aider à réaliser sur OPA sur « les voix du Pool », et se « taper » un électorat inespéré, pour enfin porter les habits neufs d’un vrai démocrate. Par ailleurs, son incapacité à donner du bonheur à son peuple ne fait plus de doute. Bref, il a lamentablement échoué sur tous les plans. Il ne lui reste plus qu’à s’agripper comme un « muntudia » à ce pouvoir.<o:p></o:p>


    Je propose d’inventer une alternative au boycott mou :

    • Quel que soit le prix à payer, le peuple congolais doit prendre ses responsabilités devant l’histoire. Le 12 juillet 2009, c’est demain, le temps presse, le Front Uni de l’opposition doit très vite imaginer un répertoire  de revendications susceptible de pousser les gens à investir la rue le moment venu. Nul ne peut résister à la fureur d’une rue déchaînée, résolument décidée à reprendre ses droits, pour peu que cette action salutaire soit canalisée par des patriotes, ne mettant pas en avant leurs intérêts bassement égoïstes. Démontrer aux jeunes que les tee-shirt et les 500 FCFA qu’ils reçoivent du pouvoir ne sont que du feu de paille à côté de leur avenir hypothéqué par cet homme.<o:p></o:p>


    •Le « génie du peuple congolais» pour paraphraser Kinfouissia, devra être solliciter pour mettre à mal la machine électorale de Sassou, déjà mise en branle par les officines de Mpila et obtenir un report des élections pour avoir le temps d’une organisation consensuelle.

    • Toutes les forces vives du pays, sans exclusive, doivent s’unir pour conduire et préparer une alternance politique. L’économie congolaise est déjà dans un état apocalyptique, le pouvoir autiste ne s’en émeut pas. Ainsi, les opérations de type « ville morte » n’ont aucun effet sur eux. Il faut taper là où çà fait mal. Par des actions de grande envergure, montrer à cette barbarie, combien de fois le peuple en avait marre et voudrait remettre son mandat confisqué illégalement, à d’autres personnes dignes de confiance.

    • Un rejet de la passivité et du fatalisme pour s’opposer à cet énième viol des droits et libertés des congolais. L’opposition doit exiger la création des radios libres, ce que Sassou chef de l’opposition en 1996 avait obtenu sans peine. <o:p></o:p>


    Le credo françafricain consiste à nous imposer leur pantin qui a brillé par sa capacité à distribuer la misère massive. Or, tout peuple aspire à vivre en paix, en choisissant librement ses dirigeants par des élections libres et transparentes, gage d’une bonne gestion des richesses nationales. En toute hypothèse, ces élections constitueront un tournant décisif qui décidera de la pérennité de la dictature actuelle ou du retour de la démocratie dans notre pays. L’apport du peuple congolais, par l’entremise d’une partie de son élite patriotique, est plus que jamais appelé à être décisif.

    Djess dia Mougouansi
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    Le blog de Djess<o:p></o:p>

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     Juillet 2009... Les grandes manoeuvres (le 24/04/2009 à 13h44)

    JUILLET 2009  …LES GRANDES MANŒUVRES.<o:p></o:p>

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     « Le dialogue républicain », conforme aux  trois vertus républicaines définies par Montesquieu («liberté, égalité et frugalité») n’a pas eu lieu. Et  «celui» qui  revenu aux affaires par la force des armes, s’est évertué  à ôter cette  lueur d’espoir jamais concrétisée en raison de la facétie et de la morgue des gens absorbés par la versatilité, la mondanité et l’excès de confiance, mais surtout enivrés par des recettes pétrolières abondantes. Les évènements de Pointe-Noire et la crise mondialisée auraient dû alerter ces gens-là grisés par le zéphyr du luxe, au moment où le peuple congolais, ébranlé par le tourbillon des contingences de la vie, peine à subsister.<o:p></o:p>

    A quelques semaines  de l’hypothétique élection présidentielle, un climat  lourd prévaut au Congo-Brazzaville,  des scenarii à foison. La configuration du marigot politique congolais actuel donne à peu près ceci :<o:p></o:p>

    L’aile Noumazalaye incarnée par Isidore MVOUBA qui rappelons-le, a toujours fait partie de cette obédience, était l’initiatrice  de  la vraie « concertation nationale » qui aurait dégagée un horizon clair avec la participation de l’opposition responsable représentée par DZON, POUNGUI, KINFOUSSIA et dans une certaine mesure Marion MANDZIMBA. N’en déplaise à Miokono qui estime que nul n’avait le monopole de l’opposition. Mais l’opposition est une démarche responsable qui privilégie l’intérêt général au détriment des ambitions égoïstes. Un vrai dialogue aurait permis que  toutes les questions relatives  à cette élection capitale  soient mises sur  table pour arriver à un consensus  qui  consoliderait la fameuse paix qui est devenue le leitmotiv des chantres de la Nouvelle Espérance. Toute fois, c’était sans compter la boulimie du pouvoir de Sassou et de sa cohorte de fils et neveux qui n'ont jamais été partisans de ce dialogue. Le pouvoir sinon rien, même  s’il faut vendre tout le pays. Donner toute la latitude à Mvouba qui n’était pas contre la nomination de Aimée Mambou Gnali au poste de vice –président  lors de cette concertation, équivaudrait à lâcher du lest et à perdre un certain nombre de prérogatives. <o:p></o:p>

    Ceux qui prétendent  faire partie de « l’opposition constructive »,  étaient probablement animés d’une bonne volonté, puisque le pouvoir leur avait fait miroiter la mise en place d’un gouvernement d’union nationale, à l’issue de cette concertation, le dit gouvernement préparerait l’élection présidentielle de juillet 2009. Résultat des courses, une fois de plus,  ces naïfs ont été désabusés par Sassou et son clan qui n’ont cédé aucune parcelle de pouvoir.<o:p></o:p>

    Deux postures se dégagent : ceux  dont l’activité politique depuis la chute du régime de Lissouba  a toujours été guidée par la trahison ou d’assurer le faire valoir du régime de Sassou.  Munari, Mbéri Martin, Tamba-Tamba incarnent cette ligne. Leur avenir politique est désormais lié à celui de Sassou d’autant que leur aura dans leur fief de Mouyondzi s’est réduit  comme peau de chagrin. Le chemin de Mpila et de Oyo leur est ouvert jour et nuit, malheureusement,  à moins de jouer  le  rôle marginal qui leur serait imparti le moment venu, Sassou sait qu’ils ne pèsent plus grande chose sur l’échiquier politique. Or, il ne s’attache  à une marionnette  que lorsqu’il est convaincu que ses ficelles sont susceptibles d’engranger  des retombées politiques   quantifiables et indiscutables. Le congrès « de la réunification »  de l’UPADS, mort né et financé en grandes pompes  par leur mentor, dans le but de désarçonner l’électorat du Niboland  a tourné court.<o:p></o:p>

    De  même, les  prétendues rivalités  entre les descendants  du royaume téké  ( Dzon, Miokono, Ngouolondélé) sont  le fruit de l’ imagination  des officines de Mpila aux fins de déstabiliser  cet électorat  à la discipline légendaire.<o:p></o:p>

    D’autres tenants de cette « opposition constructive » que sont Miokono, Bokamba, Yhombi ou  Fylla, rivalisent d’imagination pour consolider  leur allégeance au pouvoir de Mpila. Finalement,  c’est la désillusion qui a pris le pas sur l’espoir de s’implanter dans l’oyocratie en cherchant  à damer le pion à ceux là qui se battent bec et ongle pour une véritable alternance au Congo. Chacun se justifie comme il le peut, mais tout compte fait, l’histoire, seule juge des temps donnera une lecture sans concession de leur action qui à mon avis ne sera pas retenue dans les pages glorieuses de notre pays. Face à celui qui a plongé notre pays dans la misère effroyable,  accepter un dialogue n’est pas en soi signe de faiblesse, mais l’état apocalyptique actuel de notre pays exige un vrai dialogue.<o:p></o:p>

    Nous avons un contexte qui sied à un tel dialogue. La cabale menée par la presse internationale contre ce monarque qui dispose par exemple de 112 comptes en France, donne la dimension du désaveu et, ceux qui  s’accrochent encore à ce pouvoir ont tout faux. Le monde change, les acteurs mêmement.  Sous Sassou Nguesso, le Congo connaît vingt cinq années d’un pouvoir liberticide, inégalitaire et boulimique qui a fini par réveiller soudain la conscience des congolais  pressurés et foudroyés par l’onde de choc des promesses non tenues, remplacées par des projets mal ficelés, quitte à sacrifier le destin de tout un peuple plongé dans la précarité. Espérons que ce peuple réveillé ne sera plus rendormi et réussira à contourner la grande supercherie  que lui prépare  ce pouvoir en organisant de façon unilatérale les présidentielles de juillet 2009, alors qu’aucune condition de transparence n’est garantie. <o:p></o:p>

    D’innombrables tripatouillages, préludes à un véritable hold up électoral sont  chaque jour mises à jour par ceux qui veulent voir.  En dépit d’énormes sommes d’argent  indûment mises au service de la communication de Sassou, avec les résultats d’un recensement qui défient toute la logique mathématique, personne n’est capable de nous  expliquer comment des districts comme Ollombo avec une population générale évaluée à 21277habitants  peut –il se retrouver avec un corps électoral estimé à 25755 électeurs ? ou le district de MPouya avec 9284 habitants peut-il avoir  un corps électoral estimé à 9178 électeurs ?(1)<o:p></o:p>

    Dire que Fylla ou Miokono ont estimé de façon tonitruante que la plupart des revendications formulées par leur parti respectif auraient trouvé un écho favorable lors du monologue du  14 Avril 2009, on reste dubitatif sur leur réelle motivation.<o:p></o:p>

    Pourtant, à travers cette future consultation, le peuple congolais  aurait  manifestement  trouvé  l’occasion de pansement des blessures  d’un peuple broyé par la mauvaise foi d’un régime cupide, tyrannique, dénaturé  et infecté par des transfuges éhontés. L’ampleur du désappointement de ce peuple en quête d’équité, de justice et de liberté n’avait pas été mesurée par Sa Majesté. Lui et son clan courent le risque d’être désavoués  et défenestrés par le réveil brusque d’un peuple prétendu fataliste, longtemps grugé, humilié et opprimé.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>(1)          Voir Conférence de Presse de M. Dzon du 21 Avril 2009.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Djess dia Moungouansi

    <o:p></o:p>


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