• JUILLET 2009  …LES GRANDES MANŒUVRES.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

     « Le dialogue républicain », conforme aux  trois vertus républicaines définies par Montesquieu («liberté, égalité et frugalité») n’a pas eu lieu. Et  «celui» qui  revenu aux affaires par la force des armes, s’est évertué  à ôter cette  lueur d’espoir jamais concrétisée en raison de la facétie et de la morgue des gens absorbés par la versatilité, la mondanité et l’excès de confiance, mais surtout enivrés par des recettes pétrolières abondantes. Les évènements de Pointe-Noire et la crise mondialisée auraient dû alerter ces gens-là grisés par le zéphyr du luxe, au moment où le peuple congolais, ébranlé par le tourbillon des contingences de la vie, peine à subsister.<o:p></o:p>

    A quelques semaines  de l’hypothétique élection présidentielle, un climat  lourd prévaut au Congo-Brazzaville,  des scenarii à foison. La configuration du marigot politique congolais actuel donne à peu près ceci :<o:p></o:p>

    L’aile Noumazalaye incarnée par Isidore MVOUBA qui rappelons-le, a toujours fait partie de cette obédience, était l’initiatrice  de  la vraie « concertation nationale » qui aurait dégagée un horizon clair avec la participation de l’opposition responsable représentée par DZON, POUNGUI, KINFOUSSIA et dans une certaine mesure Marion MANDZIMBA. N’en déplaise à Miokono qui estime que nul n’avait le monopole de l’opposition. Mais l’opposition est une démarche responsable qui privilégie l’intérêt général au détriment des ambitions égoïstes. Un vrai dialogue aurait permis que  toutes les questions relatives  à cette élection capitale  soient mises sur  table pour arriver à un consensus  qui  consoliderait la fameuse paix qui est devenue le leitmotiv des chantres de la Nouvelle Espérance. Toute fois, c’était sans compter la boulimie du pouvoir de Sassou et de sa cohorte de fils et neveux qui n'ont jamais été partisans de ce dialogue. Le pouvoir sinon rien, même  s’il faut vendre tout le pays. Donner toute la latitude à Mvouba qui n’était pas contre la nomination de Aimée Mambou Gnali au poste de vice –président  lors de cette concertation, équivaudrait à lâcher du lest et à perdre un certain nombre de prérogatives. <o:p></o:p>

    Ceux qui prétendent  faire partie de « l’opposition constructive »,  étaient probablement animés d’une bonne volonté, puisque le pouvoir leur avait fait miroiter la mise en place d’un gouvernement d’union nationale, à l’issue de cette concertation, le dit gouvernement préparerait l’élection présidentielle de juillet 2009. Résultat des courses, une fois de plus,  ces naïfs ont été désabusés par Sassou et son clan qui n’ont cédé aucune parcelle de pouvoir.<o:p></o:p>

    Deux postures se dégagent : ceux  dont l’activité politique depuis la chute du régime de Lissouba  a toujours été guidée par la trahison ou d’assurer le faire valoir du régime de Sassou.  Munari, Mbéri Martin, Tamba-Tamba incarnent cette ligne. Leur avenir politique est désormais lié à celui de Sassou d’autant que leur aura dans leur fief de Mouyondzi s’est réduit  comme peau de chagrin. Le chemin de Mpila et de Oyo leur est ouvert jour et nuit, malheureusement,  à moins de jouer  le  rôle marginal qui leur serait imparti le moment venu, Sassou sait qu’ils ne pèsent plus grande chose sur l’échiquier politique. Or, il ne s’attache  à une marionnette  que lorsqu’il est convaincu que ses ficelles sont susceptibles d’engranger  des retombées politiques   quantifiables et indiscutables. Le congrès « de la réunification »  de l’UPADS, mort né et financé en grandes pompes  par leur mentor, dans le but de désarçonner l’électorat du Niboland  a tourné court.<o:p></o:p>

    De  même, les  prétendues rivalités  entre les descendants  du royaume téké  ( Dzon, Miokono, Ngouolondélé) sont  le fruit de l’ imagination  des officines de Mpila aux fins de déstabiliser  cet électorat  à la discipline légendaire.<o:p></o:p>

    D’autres tenants de cette « opposition constructive » que sont Miokono, Bokamba, Yhombi ou  Fylla, rivalisent d’imagination pour consolider  leur allégeance au pouvoir de Mpila. Finalement,  c’est la désillusion qui a pris le pas sur l’espoir de s’implanter dans l’oyocratie en cherchant  à damer le pion à ceux là qui se battent bec et ongle pour une véritable alternance au Congo. Chacun se justifie comme il le peut, mais tout compte fait, l’histoire, seule juge des temps donnera une lecture sans concession de leur action qui à mon avis ne sera pas retenue dans les pages glorieuses de notre pays. Face à celui qui a plongé notre pays dans la misère effroyable,  accepter un dialogue n’est pas en soi signe de faiblesse, mais l’état apocalyptique actuel de notre pays exige un vrai dialogue.<o:p></o:p>

    Nous avons un contexte qui sied à un tel dialogue. La cabale menée par la presse internationale contre ce monarque qui dispose par exemple de 112 comptes en France, donne la dimension du désaveu et, ceux qui  s’accrochent encore à ce pouvoir ont tout faux. Le monde change, les acteurs mêmement.  Sous Sassou Nguesso, le Congo connaît vingt cinq années d’un pouvoir liberticide, inégalitaire et boulimique qui a fini par réveiller soudain la conscience des congolais  pressurés et foudroyés par l’onde de choc des promesses non tenues, remplacées par des projets mal ficelés, quitte à sacrifier le destin de tout un peuple plongé dans la précarité. Espérons que ce peuple réveillé ne sera plus rendormi et réussira à contourner la grande supercherie  que lui prépare  ce pouvoir en organisant de façon unilatérale les présidentielles de juillet 2009, alors qu’aucune condition de transparence n’est garantie. <o:p></o:p>

    D’innombrables tripatouillages, préludes à un véritable hold up électoral sont  chaque jour mises à jour par ceux qui veulent voir.  En dépit d’énormes sommes d’argent  indûment mises au service de la communication de Sassou, avec les résultats d’un recensement qui défient toute la logique mathématique, personne n’est capable de nous  expliquer comment des districts comme Ollombo avec une population générale évaluée à 21277habitants  peut –il se retrouver avec un corps électoral estimé à 25755 électeurs ? ou le district de MPouya avec 9284 habitants peut-il avoir  un corps électoral estimé à 9178 électeurs ?(1)<o:p></o:p>

    Dire que Fylla ou Miokono ont estimé de façon tonitruante que la plupart des revendications formulées par leur parti respectif auraient trouvé un écho favorable lors du monologue du  14 Avril 2009, on reste dubitatif sur leur réelle motivation.<o:p></o:p>

    Pourtant, à travers cette future consultation, le peuple congolais  aurait  manifestement  trouvé  l’occasion de pansement des blessures  d’un peuple broyé par la mauvaise foi d’un régime cupide, tyrannique, dénaturé  et infecté par des transfuges éhontés. L’ampleur du désappointement de ce peuple en quête d’équité, de justice et de liberté n’avait pas été mesurée par Sa Majesté. Lui et son clan courent le risque d’être désavoués  et défenestrés par le réveil brusque d’un peuple prétendu fataliste, longtemps grugé, humilié et opprimé.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>(1)          Voir Conférence de Presse de M. Dzon du 21 Avril 2009.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Djess dia Moungouansi

    <o:p></o:p>


    votre commentaire
  • Marion Mandzimba, taupe de Sassou ou top de l'opposition ? (le 31/12/2008 à 01h51)

    Marion Mandzimba, taupe de Sassou ou top de l'opposition ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La fièvre de la présidentielle à venir s’est saisie des différents acteurs politiques congolais. Ici et là, on affûte les armes, au figuré comme au propre. C’est que, sous nos cieux de pays sous développés économiquement et mentalement, les échéances électorales sont avant tout, des rendez-vous avec la belligérance : menaces, jurons, armes, proclamation anticipée des résultats, atmosphères d’inquiétude, cris dans la nuit striées de revendications et de protestations, policiers tirant sur des foules aux mains nues, un dictateur tricheur (comme en savent fabriquer les tropiques), le regard illuminé, en appelant à l’extermination de l’ennemi pour la défense de la légalité républicaine et de la patrie en danger ; puis, après les massacres, tendant la main à l’opposition pour la composition d’un « Gouvernement de Réconciliation nationale » ou de « large ouverture » (encore des nègreries). Au bout de la chaîne, une Communauté internationale lasse de tous ces mauvais scénarios nègres…<o:p></o:p>

    Voilà ce que sont que les élections, en Afrique ― l’Afrique noire, précisément. Et c’est ce que le Congo de Sassou s’apprête à nous servir sous peu : une consultation tendue, crispante, présage d’une élection calamiteuse et inévitablement conflictuelle. Une élection dangereuse surtout, qui s’offre à mes yeux comme un tragique rendez-vous de l’apocalypse.<o:p></o:p>

    Il faut des acteurs talentueux  pour la réussite d’un  scenario. S’il apparaît de toute vraisemblance que Sassou reste le réalisateur incontesté, Marion Mandzimba, juriste et Professeur d’université est un des candidats pour la réussite de cette œuvre politico-dramatique. Dans  cette tragédie  que semble nous imposer le cours des évènements, Monsieur Mandzimba est désormais de toutes les sauces. Les déboires qu’il a connus en disent long sur le climat délétère que Sassou se charge d’instaurer. Cependant, on est sceptique quand on voit  «  le traitement » dont il a fait l’objet suite au bras de fer qu’il a eu avec le tout-puissant  Jean Dominique Okemba.  Les durs propos qu’il a tenus à l’encontre de ce sinistre personnage sont sans commune mesure au meeting inoffensif de Tsonguissa  MOULANGOU devant les militants  UPADS de Mfilou.  Et pourtant, ce dernier croupit en prison avec un chef d’inculpation aussi fallacieux  que ridicule «  Apologie d’un condamné », en l’occurrence l’ex-Ministre des Finances  Moungounga  Nkombo Nguila.<o:p></o:p>

    Si Sassou choisit ses opposants, il en fait autant pour ses prisonniers. En effet, en droit, seuls les faits et non les hommes sont amnistiés. N’y a-t-il pas de conseillers autour de ce monarque pour lui faire  comprendre que si  Yhombi, également «  condamné » pour les faits que l’on reproche à Nguila, ce dernier doit bénéficier de « la magnanimité » du Prince d’Oyo ? <o:p></o:p>

    Par ailleurs, un homme politique est jugé par sa démarche et sa pratique sociale si tenté que Monsieur Mandzimba  en soit un. Peut-on imaginer que ce professeur de Sciences politiques, ancien Directeur de cabinet  du Ministre de <st1:personname w:st="on" productid="la Défense">la Défense</st1:personname> soit si incrédule pour  tenir des propos ci-dessous, publiés sur le Net ?




    <o:p></o:p>


    « Tout cela ne change rien à mon programme. Tout en exigeant <st1:personname w:st="on" productid="la Concertation Nationale">la Concertation Nationale</st1:personname> Inclusive que les jeunes de Talangaï se sont approprié et qu’ils appellent maintenant "Solola Bien !!! ", j'ai annoncé ma candidature de principe à l'élection Présidentielle pour gêner la stratégie de l'unité du nord telle que veulent le développer SASSOU – YHOMBI - BOKAMBA - MOKOKO. »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La réponse à la kyrielle de questionnements qui suit  nous aiderait  à élucider ses agissements. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Un vrai stratège politique d’envergure,  peut-il annoncer à tout le monde, tel un amateur qu’il veut casser l’unité du Nord alors que ce message est adressé à tout le monde ? <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Veut-il faire croire à certains naïfs du sud qu’il abandonnerait les siens ( avec qui ils ont gagné la guerre contre leur pays  et concocté une  constitution taillée sur mésure) par une subite fibre patriotique?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pourquoi mettre en avant l’unité du nord alors qu’il est issu d’un père du Nord et d’une mère du Pool ? Il avait là l’opportunité d’être un vrai congolais à l’abri des querelles ethniques ( issu d’un parent du nord et du sud).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En fin de compte que vise son agitation ? Serait-il frustré de ne pas avoir été nommé ministre comme l’avait dit JDO ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La probité intellectuelle commande que l’on rappelle  à l’opinion que Mandzimba  fut victime des affres causées par le pouvoir, en tout cas,  son bras armé n’a pas hésité à saccager sa demeure. Mais, ces actes ne pouvaient-ils pas rentrer  dans le cadre d’une intimidation pour ramener à la raison  un des leurs, peu ou prou récalcitrant ? <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est de notoriété publique, depuis sa création, « L’association Marien N’Gouabi et Ethique » s’était inscrite dans la  logique  d’égrener une partie de l’électorat du PCT, en somme un affront au pouvoir dictatorial de Mpila. Et quand on connaît l’impudence de Sassou, rien n’est laissé au hasard  pour assurer la pérennité dictatoriale.  <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Chaque jour, à travers les contrats qui ont été signés entre le pouvoir de Mpila et le gouvernement de Pékin depuis 2004, d’importantes quantités d’armes et appareils militaires sont déversés dans notre pays depuis le début de cette l’année 2008 , l’aéroport militaire d’Ollombo tourne à plein régime, des milliards de CFA sont planqués çà et là, les congolais s’engloutissent davantage dans la géhenne, l’opposition congolaise plombée par ses querelles intestines, est incapable de proposer une alternance crédible à cette odieuse dictature. Alors, elle se met à rêver : seul un  homme du Nord pourrait leur tirer d’affaire parce qu’il connaîtrait l’homme Sassou. Peut être  qu’il leur révélerait dans quelles circonstances Ndenguet et cie ont fait disparaître 360 de nos compatriotes en une seule après-midi, ou qu’il ferait des révélations sur l’extermination ethnique opérée par les redoutables cobras en Décembre 1998 !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Alors, Madzimba taupe de Sassou  ou top de l’opposition ? (1)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    (1) Le titre  est de mon ami Loumo<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le blog de Djess <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    http://demainlecongo.oldiblog.com<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

     <o:p></o:p>





     Les deux périls qui menacent le Congo: l’illusion statistique et le syndrome hollandais (le 18/11/2008 à 20h23)

                                          <o:p></o:p>

    En règle générale, la croissance annuelle du PIB donne la traduction statistique  de l’activité économique d’un pays. Toute fois, les effets induits par l’augmentation des biens et services d’un pays pendant une période déterminée, dépendent non seulement de la structure de son économie, mais également des relais sur le terrain. Ces dernières années, on a assisté à une augmentation concomitante du prix et du nombre de barils/j. Pour évaluer les conséquences insidieuses sur le terrain, j’ai opté pour une démarche qui emprunte tant aux réalités congolaises qu’à la réflexion pure.

    Nonobstant la sensation d’aise induite par la frénésie pétrolière,notre pays s’expose à deux périls  qui ont toujours  été mal expliqués ou mal perçus  par nos dirigeants, au premier desquels, on a l’illusion statistique.

    Ce concept, rébarbatif par sa forme, l’est moins dans son contenu , tant il traduit cette espèce d’euphorie dans laquelle se sont toujours baignés les chantres de la nouvelle Espérance, qui interprètent, sans aucun effort intellectuel, des chiffres mystificateurs de la croissance du PIB de notre pays en performances économiques.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Depuis  bientôt une décennie, notre pays  aligne sans effort des taux de croissance du PIB que nous envient les économies industrialisées. Selon les dernières estimations, le taux de croissance réel du PIB au Congo-Brazzaville devrait être de l’ordre de 7,6%, largement supérieur à la moyenne de la zone CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale). Ce taux de croissance anormalement élevé, génère une certaine atonie, tant les autorités congolaises se bercent dans l’illusion statistique. À la faveur de la hausse des prix des matières premières et à l’amélioration des termes de l’échange donc, le budget de l’État congolais pour l’exercice 2007- <st1:metricconverter productid="2008 a">2008 a</st1:metricconverter> augmenté de 43,4% (soit 834,9 milliards de FCFA), passant de 1921,1 milliards de FCFA dans la loi de finance initiale à près de  3000 milliards dans la loi de finance rectifiée. Les dirigeants congolais se sont toujours leurrés par des taux de croissance du PIB de 5, 6 voire 8%, mais ils ont naïvement ignoré la chose essentielle : ces taux de croissance résultent davantage de la valorisation de la rente pétrolière que d’une dynamique de l’appareil productif. En d’autres termes, les autorités de Brazzaville n’ont  aucun mérite dans la génération de cette croissance, tant, les entreprises qui devraient être les seules à produire une croissance du PIB saine, sont pour la plupart sous perfusion financière de l’Etat.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Une croissance résultant d’un dynamisme de l’appareil productif réduit le chômage, injecte du pouvoir d’achat aux populations qui augmentent leur consommation et l’économie s’en porte mieux. C’est bien le contraire de notre pays qui, en dépit d’une augmentation exponentielle  des recettes pétrolières ces cinq dernières années, on est confronté à  un chômage endémique et  une pauvreté tenace, agressive et, presque structurelle qui  s’est obstinément installée sur toute l’étendue du territoire national au point que 75 % de la population congolaise vit désormais dans une extrême pauvreté.

    En définitive, la richesse générée par 10% de taux de croissance au Mozambique n’est plus entraînée que par 0.08% de croissance en Corée du Sud et 0.008% au Japon. C’est pourquoi, il convient de toujours tempérer le triomphalisme né d’une progression annuelle du produit intérieur brut.

    Le deuxième péril qui menace notre pays s’appelle Syndrome hollandais  ou en anglais « Dutch disease ».<o:p></o:p>

    Ce syndrome est une conséquence des problèmes macroéconomiques générés par la capacité d’absorption d’une économie suite à l’entrée massive de devises. Ce phénomène a été observé pour la première fois aux Pays-Bas, dans les années 60.<o:p></o:p>

    A titre d’exemple, le budget national du Congo est passé de 3 milliards de francs cfa en 1962, à 3000 milliards de francs cfa pour cette année 2008. Notre pays a sombré dans les facilités d’une économie de rente, avec 90% des recettes d’exportation et 75% des recettes fiscales provenant des hydrocarbures.<o:p></o:p>

    Le Congo dépend donc d’une monoproduction: le pétrole.<o:p></o:p>

    C’est cette dernière très forte spécialisation qui induit des effets pervers. Le pays  voit son développement freiné. Le cas du Nigeria est très édifiant sur ce plan. En effet, les deux booms pétroliers des années 70 ont engendré l’envolée des prix, combinée à la baisse conséquente des exportations non pétrolières (notamment agricoles). Ces booms pétroliers passés, le Nigeria constatera avec effroi, la quasi-dislocation de toute son agriculture dont la première conséquence a été l’apparition d’un grand déficit alimentaire, d’une inflation galopante et une balance commerciale déséquilibrée d’année en année.

    Le sous-développement congolais est en train de s’aggraver  par le fait que les autres secteurs, aussi stratégiques pour un développement intégral, sont  laissés en marge des priorités publiques.


    Notre économie est donc vouée aux fluctuations de cette rente. Par ailleurs, elle se heurte à d’importants goulets d’étranglements, tels le poids du tribalisme dans l’attribution des emplois, les critères politiques de localisation des unités de production (Exemple l’usine d’eau d’Okiessi à Oyo), la lourdeur de l’appareil administratif, la faible rentabilité des grands projets( aéroport militaire d’Ollombo), l’insuffisance des équipements électriques, des télécommunications et des voies de communication secondaires. Les quelques unités productives héritées de la période Massambat Débat sont en fin de vie et ne sont plus en mesure de créer la dynamique autonome du système productif ; celui-ci, fortement dépendant de l’extérieur, est caractérisé par des dysfonctionnements techniques, financiers et gestionnaires.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Affronter notre destin lié à la production pétrolière, c’est réduire considérablement les nombreux symptômes dus au syndrome pétrolier qui tire notre économie vers le bas. Faute de diversifier nos exportations, nous connaissons une spécialisation appauvrissante. Ce qui apparaît comme une diversification, profite beaucoup plus au secteur des biens non échangeables qu’aux biens échangeables. Ce sont pourtant les derniers qui génèrent de la valeur ajoutée.<o:p></o:p>

    Le pétrole devient alors, paradoxalement, la cause de l’approfondissement du sous développement  congolais.

    Cependant, le Congo peut échapper à un tel syndrome si la gestion de toute l’économie suivait la voie de la rigueur, par l’utilisation des compétences nécessaires pour remettre l’économie sur pied. Et là, c’est à l’ensemble des filles et des fils de ce pays qu’il faut faire appel et redonner aux compétences leur vraie place dans la conduite de la chose publique.<o:p></o:p>


    C’est de notoriété publique, un syndrome peut en cacher un autre, aussi, pour l’instant, la grande des priorités reste sans nul doute la réduction des injustices entre le clan au pouvoir et le reste de la population, au risque de voir arriver un autre syndrome plus nocif. Rwandais, celui-là.
    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Djess Dia Moungouansi<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Le Blog de Djess<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    http://demainlecongo.oldiblog.com

    Cet arlicle a été publié sur MWINDA

    http://www.mwinda.org/index.php?option=com_content&task=view&id=530&Itemid=1




    Autopsie d’une schizophrénie du pouvoir : Cas du Congo-Brazzaville. (le 22/10/2008 à 15h28)

     

     

                                          

      

    Autopsie d’une  schizophrénie du pouvoir : Cas du Congo-Brazzaville.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    De nombreux  analystes politiques congolais  rivalisent de mâles propos sur les dérives du pouvoir actuel, les conclusions sont presque les mêmes, à quelques détails près : Sassou et son clan ont l’intention de tout faire pour confisquer le pouvoir d’Etat, fusse au prix de leurs vies ; au prix de la vie des congolais, surtout.

    <o:p> </o:p>

    Une telle démarche étonne, vu l’état apocalyptique dans lequel ils ont délibérément plongé notre pays. Une retraite, comme le lui a toujours suggéré  son ex-comparse ( ?)  Ngouolondélé serait peut être la meilleure porte de sortie pour lui, mais rien n’y fait. Une seule explication à tout çà : la schizophrénie du pouvoir.

    <o:p> </o:p>

    La psychanalyse nous aide à comprendre ce mal insidieux qui a habité  et sali l’âme de nombreux et célèbres empereurs, tout au long de l’histoire. Ses symptômes sont connus : l’ivresse que procure l’image de soi que vous renvoient chaque jour, les medias ; la sensation d’être Dieu parce qu’on détient entre les mains, le pouvoir de défaire des vies, d’en fabriquer, d’ordonnancer même la mort et de l’administrer ; la crainte, l’envie, la soumission et la terreur qu’on suscite autour de soi. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Comme l’écrit bien J. Anouilh, « Le privilège des grands, c’est d’admirer les catastrophes, de leurs terrasses. ». Ainsi,  les congolais privés d’électricité, d’eau courante, des soins de santé adéquats, rien n’est inhérent à une fâcheuse conjoncture, c’est une volonté machiavélique  pour faire durer le plaisir. De même, les membres de l’opposition  appauvris à dessein, et contraints d’aller demander l’aumône à l’empereur pour survivre,   ou le spectacle affligeant des  pseudo-sages du Kouilou qui viennent s’agenouiller  devant le trône , procèdent de cette démarche cynique qui vise à  agrémenter  les vices du roi de Mpila.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le plaisir de Néron fut ainsi de voir brûler Rome et de se délecter de la fureur des flammes dévoratrices ; celui de Caligula était d’expérimenter le droit de vie et de mort (surtout de mort) qu’il avait sur le peuple, en ordonnançant, par moments, des exécutions à vous procurer quelque frisson. Le plaisir de Chaka était de voir l’ennemi empalé vivant, sur un pieu jusqu’à ce qu’il expire, las de souffrances insupportables. Jules César et les Romains, sauvages, de cette époque, jouissaient de voir les gladiateurs être dévorés par les lions ou bien s’entretuer : « Ave Caesar, morituri te salutan »Bonjour César, ceux qui vont mourir te saluent ! Tel était le rituel en vigueur, en prélude à la célébration des plaisirs étranges du grand empereur romain ! Sassou et ses tueurs à gage auraient aimé que nos 353 compatriotes froidement  massacrés en une seule après <st1:time w:st="on" minute="0" hour="12">midi</st1:time> au Beach de Brazzaville,  eurent rendu un dernier hommage à leurs bourreaux.

    <o:p></o:p> 

    <o:p> </o:p>On devine aisément , comment, des loges étincelantes de lumière du Palais de Mpila où il trône, satisfait de soi, Sassou  se pâme d’aise quand  plusieurs membres de l’opposition se bousculent au portillon de sa mangeoire. Ces pseudos opposants , aux rêves si facilement monnayables, mais surtout,  si prompts à marchander leur conviction ! C’est cela, le plaisir des princes et des hommes qui possèdent la culture de la cruauté délicieuse : se délecter des petitesses de leurs (presque) semblables – les hommes. Un privilège des dieux.  L’écrivain burkinabé Patrick Ilboudo a d’ailleurs approfondi  la question  dans un livre au titre très évocateur : "vertige du trône"<o:p></o:p>

     

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les peuples ne décèlent cette folie qui habite l’esprit de certains dirigeants maléfiques qu’après le temps de l’apocalypse, quand ces derniers ont fini de ruiner le monde, semant et laissant sur leurs passages, cendres, cris, cadavres et désolations. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Et Sassou  porte en lui, l’âme de ces dirigeants. Ni plus, ni moins dangereux qu’eux ; mais tout simplement, exactement comme eux. Ils sont venus pour bousculer le monde, le rendre un peu différent de ce qu’il était, avant eux. Pas forcément meilleur ni pire, mais tout simplement (ou tragiquement – c’est selon), différent.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Après plus d’un quart de siècle d’un règne sans partage, l’empreinte  de Sassou ne passera jamais inaperçu. Elle  entrera forcément dans le ventre de l’histoire, car après le fracas de son passage, les historiens et les survivants indiqueront, toujours, une ère avant lui, une autre sous lui, et une ère après lui : il y aura ainsi le Congo  avant Sassou, le Congo sous Sassou, et le Congo après Sassou . En définitive , une chaotique série de Sassou I, II, III nous nargue, et si l’on y prend garde, une succession des Nguesso.  Cela sera ainsi parce que Sassou est venu pour déclencher le big-bang négatif au Congo en lui imprimant un certain ordre dont lui seul et les maîtres des secrets de l’ombre (ceux-là qui savent décrypter les grandes énigmes) ainsi que quelques analystes avisés, savent la logique. Je confesse mon ignorance sur ce plan.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Idi Amine, Hitler, Pol Pot, Staline, Sékou Touré, Mobutu n’étaient tous, que des fous, pas des grands hommes. Des fous lucides cependant, car ils avaient perçu, dans des moments de transe subliminale, la médiocrité du genre humain, la fragilité de la vie, enfin la puissance ― toute la puissance que donne le trône rouge du pouvoir.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    La perte du contact avec la réalité obstrue toute lucidité, et le pouvoir moribond de Sassou refuse de comprendre qu’il faut bien plus que la maîtrise logomachique et l'habileté manœuvrière, pour gravir l'ultime marche du panthéon politique. Il faut  plus, même qu’au bout de longues années, être en paix avec sa conscience, serein au soir tombant du destin, persuadé que l'action menée est sa meilleure plaidoirie. Détaché des événements, détaché de soi, c'est parce qu'il n'attend plus rien que le politique obtient alors ce luxe suprême d'être un grand homme, au moment précis où cela lui est devenu indifférent. Dommage pour le cobra-suprême, il ne s’agit ici que des grands hommes  qui font vraiment l’Histoire…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

    Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le Blog de Djess<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    http://demainlecongo.oldiblog.com<o:p></o:p>

    <o:p>Cet article a été publié sur Congo-Internet </o:p>

    <o:p></o:p> 

    <o:p>"Le MOUSTIQUE</o:p>



    Comment conjurer la grande supercherie électorale de 2009 ? <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

      <o:p></o:p>

    <o:p>                                                                       </o:p>

    ·                                                                                                                                              <o:p>                                    </o:p>

    Dans l’imbroglio des grandes manœuvres qui précédent cette  échéance électorale capitale, ce serait manquer à un devoir si je n’apportais ici ma modeste réflexion sur ce qui engage le devenir de notre patrie.


    Face à un clan rendu fou par les recettes pétrolières tant inespérées qu’exponentielles, 70 % des Congolais ne connaissent qu’un horizon de chômage et d’appauvrissement, doublé  des prolégomènes à toutes les affres. Pourtant, le salut institutionnel qu’est l’élection présidentielle  de 2009 pourrait injecter un peu d’optimisme dans cette mer de désespoir. Il incombe désormais  à tout Congolais épris de paix et amoureux de ce pays, de chercher des voies et moyens qui conjureront le fait que l’absurde faiblesse de l’opposition actuelle, plongée dans une torpeur hibernale ne donne  le funeste avantage au clan Sassou, qui fait depuis longtemps preuve de son impudence dans la propagation de  la misère effroyable et dans  l’enrichissement scandaleux des membres de sa cour.

    De fait et dans les faits, Sassou et son clan, parce qu’impunis, passent d’escalade en escalade, imposent des tripatouillages électoraux éhontés. Les élections se succèdent et se ressemblent, tant elles rivalisent de médiocrité et de d’incrédibilité. De Charybde en Scylla, les tricheries électorales à grande échelle deviennent la norme, et personne ne s’en émeut outre mesure, ou ceux qui le sont, sombrent dans un silence assourdissant.
      

    Avec un cynisme susceptible de faire rougir de jalousie Robert Mugabe, l’actuel ministre de l’Administration du territoire et de <st1:personname productid="la D←centralisation" w:st="on">la Décentralisation</st1:personname> refuse la redéfinition du corps électoral par un recensement administratif correct. Il nous propose un fichier sévèrement manipulé où il apparaît des invraisemblances : des districts comme Mouyondzi ou Djambala,  en réalité parmi les plus denses du pays, ont vu leur nombre d’électeurs réduit comme peau de chagrin,  alors que le nombre d’électeurs d’Oyo ou d’Owando a vertigineusement augmenté. La réalité  est connue de tous : des électeurs fantômes et des ex-zaïrois en quête de pétro-Cfa abondants ces jours-ci du côté de la rive droite du fleuve Congo, sont à la merci de ces manœuvres rétrogrades.

    Il  serait par conséquent  suicidaire de participer à une élection dont les dés seraient  pipés.  A contrario, il serait irresponsable d’opter pour un  boycott terne. Un peuple qui sait ce qu’il veut, finit par l’obtenir même au prix fort. Les dictatures les plus redoutables ont été vaincues par la rage des peuples qui réclamaient tout simplement le mieux-être.

    Que faire face à cette imminente supercherie de  2009 ?

    Ne pas faire ce que fait l’opposition actuelle qui pense que la panacée serait de réclamer naïvement  une commission nationale indépendante qu’elle n’obtiendra jamais et pour cause :  Sassou ne nous donnera jamais l’arme qui fera sa perte ; cette arme c’est à nous, peuple congolais de l’inventer. Mais comment ?
    Le chantier le plus urgent et le plus déterminant sur le plan stratégique reste à n’en point douter, de redéfinir  les contours  exacts de l’opposition ou de ce qu’il en reste. Ce qui permettra de faire émerger une classe d’hommes et de femmes  dévoués pour une alternance véritable, en éliminant  ipso facto tous les leurres, les véreux , mais surtout ces rentiers de <st1:personname productid="la R←publique" w:st="on">la République</st1:personname>, ces improductifs qui naviguent allègrement dans tous les pouvoirs aux frais du contribuable congolais. Une redéfinition des règles démocratiques est nécessaire et ceci à travers  les états généraux de l’opposition politique et des associations permettant d’initier un consensus politique comme avant <st1:personname productid="la CNS. Une" w:st="on">la CNS. Une</st1:personname> réflexion commune ne peut que nous être bénéfique et nous préserver de lendemains qui ne chanteront pas et qui ne connaîtront pas d’apothéose.

    Les habiles manœuvres de cooptation du clan Sassou sont en branle, les esprits fragiles, partisans du moindre effort alléchés par le boukoutage, n’ont pas fini de tomber un à un.

    Pour cela, il va falloir exiger une position suffisamment claire au MCDDI qui s’enferre dans son alliance scellée avec le diable  alors que  sa base y est restée hostile. Les récentes sautes d’humeur de Parfait Kolelas  suite au marché de dupes qui les a lésés lors des élections sénatoriales, traduisent à suffisance le malaise qui gagne cette formation politique.  
                         

    De même, la position actuelle de l’Urd-Mwinda (aile dite authentique) consterne plus d’un. Le pitoyable ralliement du fils d’André Milongo à Sassou (via une nouvelle alliance appelant à la reconduction de ce dernier,  <st1:personname productid="La Semaine Africaine" w:st="on">La Semaine Africaine</st1:personname> N° 2834 du Mardi <st1:date w:st="on" year="2008" day="14" month="10" ls="trans">14 Octobre 2008</st1:date>) traduit une véritable crise de dessein.
    Quant à l’UPADS, on est aujourd’hui persuadé d’une chose : les micmacs en son sein procèdent d’un sabotage en règle qui permettra aux instigateurs, après explosion, de servir à Sassou  les reliques de ce parti comme gage de leur fidélité.

    Les postures plus ou moins ambigües de Yhombi, Ngouélondélé ne nous rassurent guère. Et Mathias Dzon, peut- il rassembler au delà de sa région ?  That is the question.

    Un autre important volet  doit s’appuyer sur de nouveaux réseaux de solidarité internationale, une grande coalition morale avec les Etats qui croient très justement encore,  que la démocratie n’était pas  un bien exclusif des pays développés. L’apport de <st1:personname productid="la Diaspora" w:st="on">la Diaspora</st1:personname> en menant une action politique vigoureuse  dans la mise en place du lobbying  serait déterminant. De nombreuses fondations privées américaines et suédoises par exemple, apportent  une aide multiforme à la consolidation des valeurs démocratiques dans certains pays africains.

    La France,  perçue comme un vrai facteur de nuisance, a ses énormes intérêts pétroliers chez nous. Faute de réformer radicalement sa politique africaine, il faudra souhaiter qu’elle se désengage véritablement du Congo. Les Américains et les Chinois constituent l’alternative au cas où notre sort ne serait pas suffisamment mis dans la balance. Exiger et obtenir des élections libres et transparentes, organisées par une Commission  Nationale Indépendante,  suppose une détermination sans faille, animée par des patriotes. L’appui de la communauté internationale n’est décisif que lorsque les nationaux ont envie de changer de registre.


    Le grand défi à relever consiste à prouver que nous Congolais,  sommes capables d’assurer une alternance politique sans affrontements sanglants, dans le respect des règles démocratiques.

    Nous sommes à la croisée des chemins et l’élection présidentielle de 2009 constitue la dernière bouée de sauvetage avant que notre chère patrie se transforme à la fois en charogne et en nécrophage. La dynastie nguessoïste  sonnera le glas du jeu démocratique qui suppose alternance, sauf  si le détenteur légitime du pouvoir, par ses qualités exceptionnelles, s’imposent au choix de ses concitoyens, tel Périclès dans l’Athènes du Ve siècle. Or, même Me Verges et/ou Maître Bemba (ministre de Sassou) avocats de Klaus Barbie, rechigneraient à défendre et à accorder leurs suffrages  au mauvais génie qu’est devenu Sassou,  doté du seul appétit du pouvoir. 

    Djess  dia Moungouansi

    <o:p></o:p>


    <o:p></o:p>

    Le Blog de Djess<o:p></o:p>

    http://demainlecongo.oldiblog.com<o:p></o:p>

    Cet article a été publié sur les sites suivants :

    MWINDA.org

    AFRICATIME.com/ip

    votre commentaire
  •                                                                

    La face cachée du « Forum pour la consolidation de la paix au Congo-Brazzaville 
     
    Le samedi 4 avril 2009 s’est tenu au palais des congrès de Paris porte-Maillot un « Forum pour la consolidation de la paix au Congo-Brazzaville » initié par Denis Christel Sassou-Nguesso, dit « le prince Aladdin », et ses amis, notamment Serge Bouya (le député nommé de la deuxième circonscription de Ouenzé et frère du délégué général des grands travaux, Jean Jacques Bouya) et Privat Ndeké (le maire très controversé de l’arrondissement de Talangaï et neveu du tout puissant conseiller spécial du chef de l’Etat, Jean Dominique Okemba) appuyés par quelques opportunistes de la diaspora qui se sont érigés en un Collectif en vue d’organiser ledit Forum. Lequel Collectif avait établi ses bureaux depuis 6 mois à Paris (Metro Maison blanche) où se réunissaient ses membres, et embauché une secrétaire à temps complet rémunérée entre 1500 et 1700 €/mois.
    Ce 4 avril 2009 fut donc un grand jour pour « le prince Aladdin » du Congo et ses amis du collectif. Et pour cause ! Le petit Prince a fait le voyage de Brazzaville accompagné d’une forte délégation de 60 personnes parmi lesquelles une bonne femme venue de Duvenié dans le Niari. Chaque membre de ladite délégation a perçu 15000 euros de frais de mission remis par le petit Prince en personne. Et il y en avait du beau monde aux premiers rangs de la salle. On peut citer pêle-mêle : sa sœur-aînée Claudia Lemboumba Sassou-Nguesso qui est aussi la conseillère aux relations publiques de son père, son demi-frère Arnaud « Wamba » Sassou-Nguesso, Denis Olivier POATY, le neveu de la première dame du Congo (un cousin par alliance donc mais que le petit Prince de Mpila cocufie souvent sans états d’âme), Blaise ELENGA son incontournable homme de main, qui a fait ses débuts chez l’homme d’affaires véreux OTTO BONGO aux cotés d’un certain Paul OBAMBI avant d’intégrer la SNPC aux cotés de Bruno Richard ITOUA dont il avait fini par trahir la confiance pour se ranger du coté de Denis NGOKANA dans la guerre qui opposait les deux conseillers aux hydrocarbures du chef de l’Etat congolais, avant de le trahir à son tour pour rejoindre le petit Prince de Mpila, quelques amis blancs avec qui le petit prince du Congo est en affaires et que Blaise ELENGA et Denis olivier POATY étaient chargés de recevoir avec beaucoup d’égards...  
    Ils étaient sept membres du Collectif au Présidium dont une fille. Point besoin de parler du modérateur car il était archinul. Les orateurs étaient des griots bien connus des congolais : L’inamovible ambassadeur du Congo en France, Henri LOPES (voilà quelqu’un qui n’a rien à cirer du Congo et des congolais mais qui profite tranquillement de toutes les opportunités qui lui offre ce pays), le doyen des communistes du Congo, Claude Ernest NDalla, alias Graille (qui avait rejoint Denis Sassou-Nguesso durant la guerre civile de juin 1997), les ministres Henri OSSEBI (cet enseignant en sociologie à l’université Marien Ngouabi qui a longtemps été un grand opposant à Denis Sassou-Nguesso et qui a fini un jour par se découvrir comme par enchantement d’obscurs liens de parenté avec Edgar Nguesso, au point de soutenir dans son intervention que la droite a toujours dirigé la France sans que cela ne dérange personne, autrement dit, pourquoi est-ce que cela serait-il anormal et antidémocratique si Denis Sassou-Nguesso venait à garder le pouvoir à vie ? Ce qu’il a oublié de dire c’est qu’en France les élections ont toujours été libres, transparentes et incontestables, et les congolais ne demandent rien d’autre que des élections libres et transparentes) et Thierry Lézin MOUNGALA (qui s’est lui aussi renié en rejoignant la mangeoire jusqu’en devenir aujourd’hui le griot le plus en vue aux cotés d’un certain Alain AKOUALA).         
    Comme chacun le sait, 3 millions d’euros (2 milliards de francs CFA) ont été décaissés par le Trésor Public congolais et mis à la disposition de Denis Christel Sassou-Nguesso pour l’organisation de son Forum. Et comme il fallait s’y attendre, la promesse alléchante du versement d’une prime 2500 euros à chaque participant a fait succomber les congolais de la diaspora qui se sont donc déplacés en masse. Il y avait tellement du monde que l’amphi bleu qui avait été réservé au départ (prix de la location 17000 euros) s’est finalement avéré trop petit. Il y a eu au bas mot entre 1500 et 2000 personnes. Finalement les organisateurs ont été obligés de payer un supplément pour recourir à extension de l’amphi bleu qui permet d’avoir jusqu’à 1000 places assises (prix de la location de l’amphi bleu avec son extension 21000 euros ; ce qui signifie qu’un supplément de 4000 euros a été payé) et malgré cela, ça ne suffisait toujours pas pour contenir tout le monde. Au final ils ont été obligés de louer la petite salle à coté de 400 places (prix de la location de la salle de 400 places 7500 euros), ce qui a permis au flot supplémentaire de participants de suivre l’événement en direct et en temps réel sur écrans géants à défaut d’être dans la grande salle. Une forte affluence de dernière minute qui a dissipé visiblement les craintes du petit prince qui n’est rentré dans la salle que vers 15 heures, une fois que la salle était comble. Et d’ailleurs L’ambassadeur Henri LOPES et le ministre Henri OSSEBI (deux gangoulous qui n’ont pas choisi de soutenir leur frère Mathias aux prochaines élections) n’ont pas caché leur satisfaction de voir les congolais de France si nombreux dans cette salle un samedi alors qu’il faisait beau, eux qui aiment tant faire la fête. Ils se sont donc bien garder de dire que les congolais ont bien mordu à l’hameçon à cause de la très alléchante mais fausse promesse d’offrir 2500 euros à chaque participant. De là à penser qu’ils étaient tous dans le coup avec les organisateurs il n’y qu’un pas. 
    Vu sous cet angle de la mobilisation, l’événement a donc été un véritable succès pour Denis Christel Sassou-Nguesso et ses amis qui avaient fait le pari de remplir le palais des congrès de Paris. Fort de ce succès inespéré, ils se sont même taillé le luxe de transformer le soi-disant Forum pour la consolidation de la Paix en une véritable opération de marketing politique en projetant dans la salle des images sur les différentes réalisations de Denis Sassou-Nguesso (Travaux d’extension de l’aéroport Maya-Maya de Brazzaville, du barrage hydro-électrique d’Imboulou, de la future nouvelle usine d’eau de Ndiri…), leur futur candidat à la présidentielle de juillet prochain. Une belle opération de communication n’est-ce pas ? Mais même si la parole était bien contrôlée par un modérateur archinul qui empêchait avec beaucoup d’arrogance et de mépris à l’auditoire de poser des questions insidieuses qui fachent, il y a eu toutefois une fausse note inattendue par les organisateurs (qui croyaient certainement pouvoir contrôler et maîtriser parfaitement les choses jusqu’au bout), avec le passage sur la seine d’un musicien chantant en langue française et en lari, et qui s’est longuement fait ovationner par l’auditoire alors que dans sa chanson il traitait clairement de dictature le pouvoir de Brazzaville qui dirige le pays depuis 25 ans, allant jusqu’à affirmer que s’il était Président de la République du Congo, plutôt que d’acheter des armes, il préférait construire des écoles et des hôpitaux, construire des routes et créer des emplois…  Cela les a sérieusement bousculés. Hormis cette fausse note, pour Denis Christel Sassou-Nguesso et ses amis, c’est donc un grand succès et une grande victoire qui méritaient d’être savourés au champagne dans le très prisé restaurent Le Fouquet. Ils ont en effet larg ement atteint leur seul et unique objectif qui était manifestement de remplir le palais des congrès de Paris pour faire la publicité de Denis Sassou-Nguesso et donner ainsi au monde entier l’image non pas d’un pouvoir décadent mais celui d’un pouvoir fort qui a le soutien total de tout son peuple, y compris à l’étranger. Ils ont réussi leur mission et ils en sont très fiers. Et au-delà d’eux, et surtout à cause de la cupidité des congolais, pourtant très critiques mais toujours assoiffés d’argent, c’est une belle victoire pour Denis Sassou-Nguesso qui une fois de plus aura réussi à se jouer des congolais de la diaspora au moyen de fausses promesses alléchantes. Et d’ailleurs pour bien s’assurer que tout se passait à merveille et sans débordement, ce dernier qui redoutait selon toute vraisemblance des détournements dans la salle, avait téléphoné à son fils séance tenante pour avoir le cœur net. Ainsi donc en faisant miroiter notamment cette promesse de 2500 euros aux participants, les organisateurs sont parvenus très aisément à faire en sorte que ce Forum qui était en réalité un non-événement devienne un vrai événement avec à la clé une belle publicité du candidat Denis Sassou-Nguesso.
    Mais disons les choses comme elles sont. En dehors de cette forte mobilisation qui, rappelons-le, est le fruit de l’appât du gain qui a toujours hélas animé les congolais de tous bords, tout n’a pas été aussi rose que l’on voudrait le faire croire.
    Voici donc la face cachée du fameux « Forum pour la consolidation de la paix au Congo ». Il convient tout d’abord de signaler que ces derniers temps la tension entre les autres membres du Collectif et leurs deux principaux responsables, à savoir Serge Bouya et Privat Ndeké était si forte que tout a failli capoter dans la journée du vendredi 3 avril 2009 lorsque les membres dudit Collectif, très inquiets et conscients des manœuvres de ces deux rapaces qui jouaient l’interface entre eux et le petit Prince pétrolier de Mpila, ont exigé au cours d’une réunion de crise le paiement de leur prime avant la tenue du Forum. L’harmonie de façade affichée au début a failli voler en éclats au denier moment. Soucieux de la tenue de leur Forum (il fallait bien réaliser le Forum pour justifier l’utilisation des 3 millions d’euros), et pour étouffer dans l’œuf cette contestation qui menaçait dangereusement la tenue du Forum, une prime forfaitaire de 500 à 700 euros leur a ainsi été versée pour les apaiser ou plus exactement pour les habiller (tout le monde devait être bien sapé).
    Il faut dire que le groupe des membres du Collectif de Paris avait des bonnes raisons de menacer de boycotter l’événement. En effet, au cours des six mois précédant la tenue du Forum, Serge Bouya et Privat Ndeké ont fait pas moins de 6 allers et venus entre Brazzaville et Paris, officiellement pour préparer cet événement. Et à chaque voyage, alors qu’ils laissaient entendre aux autres membres du Collectif que le budget était très serré, ils repartaient chacun à Brazzaville avec une nouvelle voiture flambant neuve. Pire, au cours de leur dernier voyage, les membres du Collectif ont été informés que tous les deux viennent d’acquérir un pavillon chacun à Bruxelles. Et c’est ce qui a mis le feu aux poudres et déchaîné l’ire des autres membres du Collectif qui ont compris bien trop tard qu’ils se sont laissés floués par Serge Bouya et Privat Ndeké. C’est ainsi qu’ils ont convoqué la réunion de crise menaçant de tout faire capoter s’ils n’obtenaient pas le paiement de leurs primes. Rendez-vous était alors pris pour le dimanche 6 avril 2009 en vue du versement de la fameuse prime mais rien n’y fait. Aussitôt après le Forum, ils ont perdu toute trace de Denis Christel Sassou-Nguesso et n’ont plus aucune nouvelle de Serge Bouya et Privat Ndeké. Comme cela était prévisible, ils se sont donc bien faits flouer à leur tour. Mais ce qui est encore plus humiliant pour ces pauvres membres du Collectif de Paris c’est qu’à fin du Forum, les ayant ignorés superbement avant et pendant l’événement, Denis Christel Sassou-Nguesso, accompagné de ses amis Serge Bouya et Privat Ndeké ainsi que des ministres orateurs (l’ambassadeur Henri LOPES n’étant pas resté jusqu’à la fin) et des membres sa délégation se sont éclipsés pour aller savourer leur succès au restaurent Le Fouquet sur les Champs-Elysées (le resto le plus prisé par le petit prince du Congo). Il convient de préciser que pendant toute la durée de préparation du Forum, les membres du collectif de paris n’ont jamais pu rencontrer leur vrai patron Denis Christel Sassou-Nguesso et même sur le Podium, sortant régulièrement son téléphone portable et son stylo en or, il était très froid et n’adressait la parole qu’à son ami Serge Bouya. Les autres membres du présidium ne comptaient pas à ses yeux et étaient totalement snobés.    
    On voit donc que la plus grosse part des 3 millions d’euros n’aurait servi en fait qu’à acquérir les deux pavillons de Serge Bouya et Privat Ndeké à Bruxelles.
    Naturellement, le public venu en masse dans l’espoir de toucher les 2500 euros promis s’est lui aussi fait flouer. Chacun a vite déchanté d’entrée de jeu. Seuls les premiers participants qui sont arrivés vers 13 heures ont pu profiter du cocktail qui était servi par un traiteur (est-il besoin de rappeler que 65000 euros avaient été remis à la « sous-commission Finances et matériels » qui était confiée à DONIAMA Jeand’arc, neveu d’OBAMI ITOU, l’actuel Président du Sénat, dont 56000 euros prévu pour assurer le cocktail). Dès 14 heures il n’y avait plus rien à grignoter et à boire. Faut-il croire que les 56000 euros n’ont pas suffit pour offrir un cocktail copieux aux participants ? Seul M. DONIAMA Jeand’arc détient la réponse à cette question.
    Plus grave encore, les pauvres participants venus de toute la France se sont retrouvés à passer la nuit non pas dans des chambres de l’hôtel méridien comme promis par les organisateurs, mais dans les bouches du métro. En effet, s’il est vrai que la « sous Commission Provinces » qui était dirigée par MM. Jean jacques PAMBOU et Isidore COSTADE avait réussi l’exploit d’obtenir une rallonge budgétaire de 10000 euros, passant ainsi de 21000 qui était alloué au départ à 31000 euros pour assurer la prise en charge et le transport des participants venant des villes de provinces ou d’autres pays d’Europe (Belgique, Royaume-Uni…), seuls les billets de train aller leur ont été effectivement payés pour se rendre au forum. A la fin de l’événement, ils ont été abandonnés à leur triste sort, errant avec leurs beaux costumes et leurs Weston dans le métro de 21heures (heure à laquelle le Forum a pris fin) à 1 heure du matin, heure de fermeture des bouches du métro. Au final ils n’ont pas eu de billets retour. C’est dire que eux qui n’avaient nulle part où aller à Paris ont dû errer toute la nuit dans les rues de Paris jusqu’au lendemain matin. Quelle humiliation ? Heureusement qu’il fait moins froid actuellement à paris.           
    En définitive, le principal enseignement à tirer de ce Forum est que ses organisateurs viennent de nous faire une démonstration implacable sur la vraie nature des congolais. C’est un peuple sans honneur et surtout sans conviction, qui est toujours prêts à critiquer mais aussi prêt à vendre son âme au diable et à perdre sa dignité pour de l’argent. On ne peut que s’indigner devant un tel comportement et noter avec étonnement que bien que les congolais de France soient les plus virulents dans la critique, dénonçant avec véhémence les pratiques déviantes et les frasques financières de Denis Sassou-Nguesso et sa famille auxquels il est reproché de voler le peuple, ils n’hésitent cependant pas à aller prendre une partie de ces fonds quand bien même ils savent que ces fonds ont été indûment pris dans les caisses de l’Etat. En fin de compte les congolais seraient-ils donc tous des receleurs et c’est tout simplement pitoyable.
     
    Louis LEBRUN


    votre commentaire
  • http://www.lautoentrepreneur.fr/

    De nos jours, le gouvernement français a mis en place une série des nouvelles dispositions pour encourager la création d'entreprises par le citoyen lambda.
    Or pour créer une entreprise, trois exigences : Création, durer dans le temps, croître.

    Djess

    ......................................................................................................................

    Accueil Documents Utiles Sites partenaires Questions/Réponses
    Adhérez au régime
    S’inscrire pour déclarer et payer
    Déclarez et payez en ligne
    le régime fiscal de la
    micro-entreprise

    Les avantages du dispositif
    auto-entrepreneur

    Bienvenue sur le portail officiel des auto-entrepreneurs

    Comment bénéficier du nouveau dispositif « auto-entrepreneur » ?

    Etes-vous concerné ?

    Si vous créez ou possédez déjà une entreprise artisanale ou commerciale soumise au régime fiscal «  micro » avec un chiffre d'affaires inférieur à :

    - 80 000 euros (HT) pour une activité d'achat / revente ;
    - 32 000 euros (HT) pour une activité de prestations de services.

    Les professions libérales relevant de la Caisse Interprofessionnelle de Prévoyance et d'Assurance Vieillesse ( consulter la liste des activités libérales relevant de la CIPAV ) et créateurs d'activité à compter du 1er janvier 2009 peuvent également bénéficier du statut d'auto-entrepreneur.

    3 étapes en ligne pour devenir Auto-Entrepreneur et bénéficier de formalités administratives simplifiées

    1. Vous êtes créateur d'entreprise ou déjà en activité :

         

    2. Vous avez reçu votre Siret, inscrivez-vous pour déclarer et payer en ligne

         

    3. Déclarez et payez vos cotisations en ligne

         

    Vous vous interrogez sur un des aspects du dispositif "Auto-Entrepreneur", pensez à consulter nos questions/réponses (comment adhérer, quelle couverture, quel coût, etc.) et, le cas échéant, à nous adresser un mail.


    Informations légales et techniques © urssaf tous droits réservés


    1 commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires