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JUILLET 2009 LES GRANDES MANUVRES.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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« Le dialogue républicain », conforme aux trois vertus républicaines définies par Montesquieu («liberté, égalité et frugalité») na pas eu lieu. Et «celui» qui revenu aux affaires par la force des armes, sest évertué à ôter cette lueur despoir jamais concrétisée en raison de la facétie et de la morgue des gens absorbés par la versatilité, la mondanité et lexcès de confiance, mais surtout enivrés par des recettes pétrolières abondantes. Les évènements de Pointe-Noire et la crise mondialisée auraient dû alerter ces gens-là grisés par le zéphyr du luxe, au moment où le peuple congolais, ébranlé par le tourbillon des contingences de la vie, peine à subsister.<o:p></o:p>
A quelques semaines de lhypothétique élection présidentielle, un climat lourd prévaut au Congo-Brazzaville, des scenarii à foison. La configuration du marigot politique congolais actuel donne à peu près ceci :<o:p></o:p>
Laile Noumazalaye incarnée par Isidore MVOUBA qui rappelons-le, a toujours fait partie de cette obédience, était linitiatrice de la vraie « concertation nationale » qui aurait dégagée un horizon clair avec la participation de lopposition responsable représentée par DZON, POUNGUI, KINFOUSSIA et dans une certaine mesure Marion MANDZIMBA. Nen déplaise à Miokono qui estime que nul navait le monopole de lopposition. Mais lopposition est une démarche responsable qui privilégie lintérêt général au détriment des ambitions égoïstes. Un vrai dialogue aurait permis que toutes les questions relatives à cette élection capitale soient mises sur table pour arriver à un consensus qui consoliderait la fameuse paix qui est devenue le leitmotiv des chantres de la Nouvelle Espérance. Toute fois, cétait sans compter la boulimie du pouvoir de Sassou et de sa cohorte de fils et neveux qui n'ont jamais été partisans de ce dialogue. Le pouvoir sinon rien, même sil faut vendre tout le pays. Donner toute la latitude à Mvouba qui nétait pas contre la nomination de Aimée Mambou Gnali au poste de vice président lors de cette concertation, équivaudrait à lâcher du lest et à perdre un certain nombre de prérogatives. <o:p></o:p>
Ceux qui prétendent faire partie de « lopposition constructive », étaient probablement animés dune bonne volonté, puisque le pouvoir leur avait fait miroiter la mise en place dun gouvernement dunion nationale, à lissue de cette concertation, le dit gouvernement préparerait lélection présidentielle de juillet 2009. Résultat des courses, une fois de plus, ces naïfs ont été désabusés par Sassou et son clan qui nont cédé aucune parcelle de pouvoir.<o:p></o:p>
Deux postures se dégagent : ceux dont lactivité politique depuis la chute du régime de Lissouba a toujours été guidée par la trahison ou dassurer le faire valoir du régime de Sassou. Munari, Mbéri Martin, Tamba-Tamba incarnent cette ligne. Leur avenir politique est désormais lié à celui de Sassou dautant que leur aura dans leur fief de Mouyondzi sest réduit comme peau de chagrin. Le chemin de Mpila et de Oyo leur est ouvert jour et nuit, malheureusement, à moins de jouer le rôle marginal qui leur serait imparti le moment venu, Sassou sait quils ne pèsent plus grande chose sur léchiquier politique. Or, il ne sattache à une marionnette que lorsquil est convaincu que ses ficelles sont susceptibles dengranger des retombées politiques quantifiables et indiscutables. Le congrès « de la réunification » de lUPADS, mort né et financé en grandes pompes par leur mentor, dans le but de désarçonner lélectorat du Niboland a tourné court.<o:p></o:p>
De même, les prétendues rivalités entre les descendants du royaume téké ( Dzon, Miokono, Ngouolondélé) sont le fruit de l imagination des officines de Mpila aux fins de déstabiliser cet électorat à la discipline légendaire.<o:p></o:p>
Dautres tenants de cette « opposition constructive » que sont Miokono, Bokamba, Yhombi ou Fylla, rivalisent dimagination pour consolider leur allégeance au pouvoir de Mpila. Finalement, cest la désillusion qui a pris le pas sur lespoir de simplanter dans loyocratie en cherchant à damer le pion à ceux là qui se battent bec et ongle pour une véritable alternance au Congo. Chacun se justifie comme il le peut, mais tout compte fait, lhistoire, seule juge des temps donnera une lecture sans concession de leur action qui à mon avis ne sera pas retenue dans les pages glorieuses de notre pays. Face à celui qui a plongé notre pays dans la misère effroyable, accepter un dialogue nest pas en soi signe de faiblesse, mais létat apocalyptique actuel de notre pays exige un vrai dialogue.<o:p></o:p>
Nous avons un contexte qui sied à un tel dialogue. La cabale menée par la presse internationale contre ce monarque qui dispose par exemple de 112 comptes en France, donne la dimension du désaveu et, ceux qui saccrochent encore à ce pouvoir ont tout faux. Le monde change, les acteurs mêmement. Sous Sassou Nguesso, le Congo connaît vingt cinq années dun pouvoir liberticide, inégalitaire et boulimique qui a fini par réveiller soudain la conscience des congolais pressurés et foudroyés par londe de choc des promesses non tenues, remplacées par des projets mal ficelés, quitte à sacrifier le destin de tout un peuple plongé dans la précarité. Espérons que ce peuple réveillé ne sera plus rendormi et réussira à contourner la grande supercherie que lui prépare ce pouvoir en organisant de façon unilatérale les présidentielles de juillet 2009, alors quaucune condition de transparence nest garantie. <o:p></o:p>
Dinnombrables tripatouillages, préludes à un véritable hold up électoral sont chaque jour mises à jour par ceux qui veulent voir. En dépit dénormes sommes dargent indûment mises au service de la communication de Sassou, avec les résultats dun recensement qui défient toute la logique mathématique, personne nest capable de nous expliquer comment des districts comme Ollombo avec une population générale évaluée à 21277habitants peut il se retrouver avec un corps électoral estimé à 25755 électeurs ? ou le district de MPouya avec 9284 habitants peut-il avoir un corps électoral estimé à 9178 électeurs ?(1)<o:p></o:p>
Dire que Fylla ou Miokono ont estimé de façon tonitruante que la plupart des revendications formulées par leur parti respectif auraient trouvé un écho favorable lors du monologue du 14 Avril 2009, on reste dubitatif sur leur réelle motivation.<o:p></o:p>
Pourtant, à travers cette future consultation, le peuple congolais aurait manifestement trouvé loccasion de pansement des blessures dun peuple broyé par la mauvaise foi dun régime cupide, tyrannique, dénaturé et infecté par des transfuges éhontés. Lampleur du désappointement de ce peuple en quête déquité, de justice et de liberté navait pas été mesurée par Sa Majesté. Lui et son clan courent le risque dêtre désavoués et défenestrés par le réveil brusque dun peuple prétendu fataliste, longtemps grugé, humilié et opprimé.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>(1) Voir Conférence de Presse de M. Dzon du 21 Avril 2009.<o:p></o:p>
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Djess dia Moungouansi
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votre commentaire -
Marion Mandzimba, taupe de Sassou ou top de l'opposition ? (le 31/12/2008 à 01h51) Marion Mandzimba, taupe de Sassou ou top de l'opposition ?<o:p></o:p>
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La fièvre de la présidentielle à venir sest saisie des différents acteurs politiques congolais. Ici et là, on affûte les armes, au figuré comme au propre. Cest que, sous nos cieux de pays sous développés économiquement et mentalement, les échéances électorales sont avant tout, des rendez-vous avec la belligérance : menaces, jurons, armes, proclamation anticipée des résultats, atmosphères dinquiétude, cris dans la nuit striées de revendications et de protestations, policiers tirant sur des foules aux mains nues, un dictateur tricheur (comme en savent fabriquer les tropiques), le regard illuminé, en appelant à lextermination de lennemi pour la défense de la légalité républicaine et de la patrie en danger ; puis, après les massacres, tendant la main à lopposition pour la composition dun « Gouvernement de Réconciliation nationale » ou de « large ouverture » (encore des nègreries). Au bout de la chaîne, une Communauté internationale lasse de tous ces mauvais scénarios nègres <o:p></o:p>
Voilà ce que sont que les élections, en Afrique ― lAfrique noire, précisément. Et cest ce que le Congo de Sassou sapprête à nous servir sous peu : une consultation tendue, crispante, présage dune élection calamiteuse et inévitablement conflictuelle. Une élection dangereuse surtout, qui soffre à mes yeux comme un tragique rendez-vous de lapocalypse.<o:p></o:p>
Il faut des acteurs talentueux pour la réussite dun scenario. Sil apparaît de toute vraisemblance que Sassou reste le réalisateur incontesté, Marion Mandzimba, juriste et Professeur duniversité est un des candidats pour la réussite de cette uvre politico-dramatique. Dans cette tragédie que semble nous imposer le cours des évènements, Monsieur Mandzimba est désormais de toutes les sauces. Les déboires quil a connus en disent long sur le climat délétère que Sassou se charge dinstaurer. Cependant, on est sceptique quand on voit « le traitement » dont il a fait lobjet suite au bras de fer quil a eu avec le tout-puissant Jean Dominique Okemba. Les durs propos quil a tenus à lencontre de ce sinistre personnage sont sans commune mesure au meeting inoffensif de Tsonguissa MOULANGOU devant les militants UPADS de Mfilou. Et pourtant, ce dernier croupit en prison avec un chef dinculpation aussi fallacieux que ridicule « Apologie dun condamné », en loccurrence lex-Ministre des Finances Moungounga Nkombo Nguila.<o:p></o:p>
Si Sassou choisit ses opposants, il en fait autant pour ses prisonniers. En effet, en droit, seuls les faits et non les hommes sont amnistiés. Ny a-t-il pas de conseillers autour de ce monarque pour lui faire comprendre que si Yhombi, également « condamné » pour les faits que lon reproche à Nguila, ce dernier doit bénéficier de « la magnanimité » du Prince dOyo ? <o:p></o:p>
Par ailleurs, un homme politique est jugé par sa démarche et sa pratique sociale si tenté que Monsieur Mandzimba en soit un. Peut-on imaginer que ce professeur de Sciences politiques, ancien Directeur de cabinet du Ministre de <st1:personname w:st="on" productid="la Défense">la Défense</st1:personname> soit si incrédule pour tenir des propos ci-dessous, publiés sur le Net ?
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« Tout cela ne change rien à mon programme. Tout en exigeant <st1:personname w:st="on" productid="la Concertation Nationale">la Concertation Nationale</st1:personname> Inclusive que les jeunes de Talangaï se sont approprié et quils appellent maintenant "Solola Bien !!! ", j'ai annoncé ma candidature de principe à l'élection Présidentielle pour gêner la stratégie de l'unité du nord telle que veulent le développer SASSOU YHOMBI - BOKAMBA - MOKOKO. »<o:p></o:p><o:p> </o:p>
La réponse à la kyrielle de questionnements qui suit nous aiderait à élucider ses agissements. <o:p></o:p>
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Un vrai stratège politique denvergure, peut-il annoncer à tout le monde, tel un amateur quil veut casser lunité du Nord alors que ce message est adressé à tout le monde ? <o:p></o:p>
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Veut-il faire croire à certains naïfs du sud quil abandonnerait les siens ( avec qui ils ont gagné la guerre contre leur pays et concocté une constitution taillée sur mésure) par une subite fibre patriotique?<o:p></o:p>
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Pourquoi mettre en avant lunité du nord alors quil est issu dun père du Nord et dune mère du Pool ? Il avait là lopportunité dêtre un vrai congolais à labri des querelles ethniques ( issu dun parent du nord et du sud).<o:p></o:p>
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En fin de compte que vise son agitation ? Serait-il frustré de ne pas avoir été nommé ministre comme lavait dit JDO ?<o:p></o:p>
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La probité intellectuelle commande que lon rappelle à lopinion que Mandzimba fut victime des affres causées par le pouvoir, en tout cas, son bras armé na pas hésité à saccager sa demeure. Mais, ces actes ne pouvaient-ils pas rentrer dans le cadre dune intimidation pour ramener à la raison un des leurs, peu ou prou récalcitrant ? <o:p></o:p>
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Cest de notoriété publique, depuis sa création, « Lassociation Marien NGouabi et Ethique » sétait inscrite dans la logique dégrener une partie de lélectorat du PCT, en somme un affront au pouvoir dictatorial de Mpila. Et quand on connaît limpudence de Sassou, rien nest laissé au hasard pour assurer la pérennité dictatoriale. <o:p></o:p>
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Chaque jour, à travers les contrats qui ont été signés entre le pouvoir de Mpila et le gouvernement de Pékin depuis 2004, dimportantes quantités darmes et appareils militaires sont déversés dans notre pays depuis le début de cette lannée 2008 , laéroport militaire dOllombo tourne à plein régime, des milliards de CFA sont planqués çà et là, les congolais sengloutissent davantage dans la géhenne, lopposition congolaise plombée par ses querelles intestines, est incapable de proposer une alternance crédible à cette odieuse dictature. Alors, elle se met à rêver : seul un homme du Nord pourrait leur tirer daffaire parce quil connaîtrait lhomme Sassou. Peut être quil leur révélerait dans quelles circonstances Ndenguet et cie ont fait disparaître 360 de nos compatriotes en une seule après-midi, ou quil ferait des révélations sur lextermination ethnique opérée par les redoutables cobras en Décembre 1998 !<o:p></o:p>
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Alors, Madzimba taupe de Sassou ou top de lopposition ? (1)<o:p></o:p>
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(1) Le titre est de mon ami Loumo<o:p></o:p>
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Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
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Le blog de Djess <o:p></o:p>
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http://demainlecongo.oldiblog.com<o:p></o:p>
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Les deux périls qui menacent le Congo: lillusion statistique et le syndrome hollandais (le 18/11/2008 à 20h23) En règle générale, la croissance annuelle du PIB donne la traduction statistique de lactivité économique dun pays. Toute fois, les effets induits par laugmentation des biens et services dun pays pendant une période déterminée, dépendent non seulement de la structure de son économie, mais également des relais sur le terrain. Ces dernières années, on a assisté à une augmentation concomitante du prix et du nombre de barils/j. Pour évaluer les conséquences insidieuses sur le terrain, jai opté pour une démarche qui emprunte tant aux réalités congolaises quà la réflexion pure.
Nonobstant la sensation daise induite par la frénésie pétrolière,notre pays sexpose à deux périls qui ont toujours été mal expliqués ou mal perçus par nos dirigeants, au premier desquels, on a lillusion statistique.
Ce concept, rébarbatif par sa forme, lest moins dans son contenu , tant il traduit cette espèce deuphorie dans laquelle se sont toujours baignés les chantres de la nouvelle Espérance, qui interprètent, sans aucun effort intellectuel, des chiffres mystificateurs de la croissance du PIB de notre pays en performances économiques.<o:p></o:p>
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Depuis bientôt une décennie, notre pays aligne sans effort des taux de croissance du PIB que nous envient les économies industrialisées. Selon les dernières estimations, le taux de croissance réel du PIB au Congo-Brazzaville devrait être de lordre de 7,6%, largement supérieur à la moyenne de la zone CEMAC (Communauté économique et monétaire de lAfrique Centrale). Ce taux de croissance anormalement élevé, génère une certaine atonie, tant les autorités congolaises se bercent dans lillusion statistique. À la faveur de la hausse des prix des matières premières et à lamélioration des termes de léchange donc, le budget de lÉtat congolais pour lexercice 2007- <st1:metricconverter productid="2008 a">2008 a</st1:metricconverter> augmenté de 43,4% (soit 834,9 milliards de FCFA), passant de 1921,1 milliards de FCFA dans la loi de finance initiale à près de 3000 milliards dans la loi de finance rectifiée. Les dirigeants congolais se sont toujours leurrés par des taux de croissance du PIB de 5, 6 voire 8%, mais ils ont naïvement ignoré la chose essentielle : ces taux de croissance résultent davantage de la valorisation de la rente pétrolière que dune dynamique de lappareil productif. En dautres termes, les autorités de Brazzaville nont aucun mérite dans la génération de cette croissance, tant, les entreprises qui devraient être les seules à produire une croissance du PIB saine, sont pour la plupart sous perfusion financière de lEtat.<o:p></o:p>
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Une croissance résultant dun dynamisme de lappareil productif réduit le chômage, injecte du pouvoir dachat aux populations qui augmentent leur consommation et léconomie sen porte mieux. Cest bien le contraire de notre pays qui, en dépit dune augmentation exponentielle des recettes pétrolières ces cinq dernières années, on est confronté à un chômage endémique et une pauvreté tenace, agressive et, presque structurelle qui sest obstinément installée sur toute létendue du territoire national au point que 75 % de la population congolaise vit désormais dans une extrême pauvreté.
En définitive, la richesse générée par 10% de taux de croissance au Mozambique nest plus entraînée que par 0.08% de croissance en Corée du Sud et 0.008% au Japon. Cest pourquoi, il convient de toujours tempérer le triomphalisme né dune progression annuelle du produit intérieur brut.
Le deuxième péril qui menace notre pays sappelle Syndrome hollandais ou en anglais « Dutch disease ».<o:p></o:p>
Ce syndrome est une conséquence des problèmes macroéconomiques générés par la capacité dabsorption dune économie suite à lentrée massive de devises. Ce phénomène a été observé pour la première fois aux Pays-Bas, dans les années 60.<o:p></o:p>
A titre dexemple, le budget national du Congo est passé de 3 milliards de francs cfa en 1962, à 3000 milliards de francs cfa pour cette année 2008. Notre pays a sombré dans les facilités dune économie de rente, avec 90% des recettes dexportation et 75% des recettes fiscales provenant des hydrocarbures.<o:p></o:p>
Le Congo dépend donc dune monoproduction: le pétrole.<o:p></o:p>
Cest cette dernière très forte spécialisation qui induit des effets pervers. Le pays voit son développement freiné. Le cas du Nigeria est très édifiant sur ce plan. En effet, les deux booms pétroliers des années 70 ont engendré lenvolée des prix, combinée à la baisse conséquente des exportations non pétrolières (notamment agricoles). Ces booms pétroliers passés, le Nigeria constatera avec effroi, la quasi-dislocation de toute son agriculture dont la première conséquence a été lapparition dun grand déficit alimentaire, dune inflation galopante et une balance commerciale déséquilibrée dannée en année.
Le sous-développement congolais est en train de saggraver par le fait que les autres secteurs, aussi stratégiques pour un développement intégral, sont laissés en marge des priorités publiques.
Notre économie est donc vouée aux fluctuations de cette rente. Par ailleurs, elle se heurte à dimportants goulets détranglements, tels le poids du tribalisme dans lattribution des emplois, les critères politiques de localisation des unités de production (Exemple lusine deau dOkiessi à Oyo), la lourdeur de lappareil administratif, la faible rentabilité des grands projets( aéroport militaire dOllombo), linsuffisance des équipements électriques, des télécommunications et des voies de communication secondaires. Les quelques unités productives héritées de la période Massambat Débat sont en fin de vie et ne sont plus en mesure de créer la dynamique autonome du système productif ; celui-ci, fortement dépendant de lextérieur, est caractérisé par des dysfonctionnements techniques, financiers et gestionnaires.<o:p></o:p><o:p></o:p>
Affronter notre destin lié à la production pétrolière, cest réduire considérablement les nombreux symptômes dus au syndrome pétrolier qui tire notre économie vers le bas. Faute de diversifier nos exportations, nous connaissons une spécialisation appauvrissante. Ce qui apparaît comme une diversification, profite beaucoup plus au secteur des biens non échangeables quaux biens échangeables. Ce sont pourtant les derniers qui génèrent de la valeur ajoutée.<o:p></o:p>
Le pétrole devient alors, paradoxalement, la cause de lapprofondissement du sous développement congolais.
Cependant, le Congo peut échapper à un tel syndrome si la gestion de toute léconomie suivait la voie de la rigueur, par lutilisation des compétences nécessaires pour remettre léconomie sur pied. Et là, cest à lensemble des filles et des fils de ce pays quil faut faire appel et redonner aux compétences leur vraie place dans la conduite de la chose publique.<o:p></o:p>
Cest de notoriété publique, un syndrome peut en cacher un autre, aussi, pour linstant, la grande des priorités reste sans nul doute la réduction des injustices entre le clan au pouvoir et le reste de la population, au risque de voir arriver un autre syndrome plus nocif. Rwandais, celui-là.<o:p></o:p><o:p></o:p>
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Djess Dia Moungouansi<o:p></o:p>
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Le Blog de Djess<o:p></o:p>
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http://demainlecongo.oldiblog.com
Cet arlicle a été publié sur MWINDA
http://www.mwinda.org/index.php?option=com_content&task=view&id=530&Itemid=1
Autopsie dune schizophrénie du pouvoir : Cas du Congo-Brazzaville. (le 22/10/2008 à 15h28) Autopsie dune schizophrénie du pouvoir : Cas du Congo-Brazzaville.<o:p></o:p>
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De nombreux analystes politiques congolais rivalisent de mâles propos sur les dérives du pouvoir actuel, les conclusions sont presque les mêmes, à quelques détails près : Sassou et son clan ont lintention de tout faire pour confisquer le pouvoir dEtat, fusse au prix de leurs vies ; au prix de la vie des congolais, surtout.
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Une telle démarche étonne, vu létat apocalyptique dans lequel ils ont délibérément plongé notre pays. Une retraite, comme le lui a toujours suggéré son ex-comparse ( ?) Ngouolondélé serait peut être la meilleure porte de sortie pour lui, mais rien ny fait. Une seule explication à tout çà : la schizophrénie du pouvoir.
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La psychanalyse nous aide à comprendre ce mal insidieux qui a habité et sali lâme de nombreux et célèbres empereurs, tout au long de lhistoire. Ses symptômes sont connus : livresse que procure limage de soi que vous renvoient chaque jour, les medias ; la sensation dêtre Dieu parce quon détient entre les mains, le pouvoir de défaire des vies, den fabriquer, dordonnancer même la mort et de ladministrer ; la crainte, lenvie, la soumission et la terreur quon suscite autour de soi. <o:p></o:p>
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Comme lécrit bien J. Anouilh, « Le privilège des grands, cest dadmirer les catastrophes, de leurs terrasses. ». Ainsi, les congolais privés délectricité, deau courante, des soins de santé adéquats, rien nest inhérent à une fâcheuse conjoncture, cest une volonté machiavélique pour faire durer le plaisir. De même, les membres de lopposition appauvris à dessein, et contraints daller demander laumône à lempereur pour survivre, ou le spectacle affligeant des pseudo-sages du Kouilou qui viennent sagenouiller devant le trône , procèdent de cette démarche cynique qui vise à agrémenter les vices du roi de Mpila.<o:p></o:p>
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Le plaisir de Néron fut ainsi de voir brûler Rome et de se délecter de la fureur des flammes dévoratrices ; celui de Caligula était dexpérimenter le droit de vie et de mort (surtout de mort) quil avait sur le peuple, en ordonnançant, par moments, des exécutions à vous procurer quelque frisson. Le plaisir de Chaka était de voir lennemi empalé vivant, sur un pieu jusquà ce quil expire, las de souffrances insupportables. Jules César et les Romains, sauvages, de cette époque, jouissaient de voir les gladiateurs être dévorés par les lions ou bien sentretuer : « Ave Caesar, morituri te salutan » ― Bonjour César, ceux qui vont mourir te saluent ! Tel était le rituel en vigueur, en prélude à la célébration des plaisirs étranges du grand empereur romain ! Sassou et ses tueurs à gage auraient aimé que nos 353 compatriotes froidement massacrés en une seule après <st1:time w:st="on" minute="0" hour="12">midi</st1:time> au Beach de Brazzaville, eurent rendu un dernier hommage à leurs bourreaux.
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<o:p> </o:p>On devine aisément , comment, des loges étincelantes de lumière du Palais de Mpila où il trône, satisfait de soi, Sassou se pâme daise quand plusieurs membres de lopposition se bousculent au portillon de sa mangeoire. Ces pseudos opposants , aux rêves si facilement monnayables, mais surtout, si prompts à marchander leur conviction ! Cest cela, le plaisir des princes et des hommes qui possèdent la culture de la cruauté délicieuse : se délecter des petitesses de leurs (presque) semblables les hommes. Un privilège des dieux. Lécrivain burkinabé Patrick Ilboudo a dailleurs approfondi la question dans un livre au titre très évocateur : "vertige du trône"<o:p></o:p>
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Les peuples ne décèlent cette folie qui habite lesprit de certains dirigeants maléfiques quaprès le temps de lapocalypse, quand ces derniers ont fini de ruiner le monde, semant et laissant sur leurs passages, cendres, cris, cadavres et désolations. <o:p></o:p>
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Et Sassou porte en lui, lâme de ces dirigeants. Ni plus, ni moins dangereux queux ; mais tout simplement, exactement comme eux. Ils sont venus pour bousculer le monde, le rendre un peu différent de ce quil était, avant eux. Pas forcément meilleur ni pire, mais tout simplement (ou tragiquement cest selon), différent.<o:p></o:p>
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Après plus dun quart de siècle dun règne sans partage, lempreinte de Sassou ne passera jamais inaperçu. Elle entrera forcément dans le ventre de lhistoire, car après le fracas de son passage, les historiens et les survivants indiqueront, toujours, une ère avant lui, une autre sous lui, et une ère après lui : il y aura ainsi le Congo avant Sassou, le Congo sous Sassou, et le Congo après Sassou . En définitive , une chaotique série de Sassou I, II, III nous nargue, et si lon y prend garde, une succession des Nguesso. Cela sera ainsi parce que Sassou est venu pour déclencher le big-bang négatif au Congo en lui imprimant un certain ordre dont lui seul et les maîtres des secrets de lombre (ceux-là qui savent décrypter les grandes énigmes) ainsi que quelques analystes avisés, savent la logique. Je confesse mon ignorance sur ce plan.<o:p></o:p>
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Idi Amine, Hitler, Pol Pot, Staline, Sékou Touré, Mobutu nétaient tous, que des fous, pas des grands hommes. Des fous lucides cependant, car ils avaient perçu, dans des moments de transe subliminale, la médiocrité du genre humain, la fragilité de la vie, enfin la puissance ― toute la puissance que donne le trône rouge du pouvoir.<o:p></o:p>
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La perte du contact avec la réalité obstrue toute lucidité, et le pouvoir moribond de Sassou refuse de comprendre quil faut bien plus que la maîtrise logomachique et l'habileté manuvrière, pour gravir l'ultime marche du panthéon politique. Il faut plus, même quau bout de longues années, être en paix avec sa conscience, serein au soir tombant du destin, persuadé que l'action menée est sa meilleure plaidoirie. Détaché des événements, détaché de soi, c'est parce qu'il n'attend plus rien que le politique obtient alors ce luxe suprême d'être un grand homme, au moment précis où cela lui est devenu indifférent. Dommage pour le cobra-suprême, il ne sagit ici que des grands hommes qui font vraiment lHistoire <o:p></o:p>
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Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
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Le Blog de Djess<o:p></o:p>
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http://demainlecongo.oldiblog.com<o:p></o:p>
<o:p>Cet article a été publié sur Congo-Internet </o:p>
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<o:p>"Le MOUSTIQUE</o:p>
Comment conjurer la grande supercherie électorale de 2009 ? <o:p></o:p>
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Dans limbroglio des grandes manuvres qui précédent cette échéance électorale capitale, ce serait manquer à un devoir si je napportais ici ma modeste réflexion sur ce qui engage le devenir de notre patrie.
Face à un clan rendu fou par les recettes pétrolières tant inespérées quexponentielles, 70 % des Congolais ne connaissent quun horizon de chômage et dappauvrissement, doublé des prolégomènes à toutes les affres. Pourtant, le salut institutionnel quest lélection présidentielle de 2009 pourrait injecter un peu doptimisme dans cette mer de désespoir. Il incombe désormais à tout Congolais épris de paix et amoureux de ce pays, de chercher des voies et moyens qui conjureront le fait que labsurde faiblesse de lopposition actuelle, plongée dans une torpeur hibernale ne donne le funeste avantage au clan Sassou, qui fait depuis longtemps preuve de son impudence dans la propagation de la misère effroyable et dans lenrichissement scandaleux des membres de sa cour.
De fait et dans les faits, Sassou et son clan, parce quimpunis, passent descalade en escalade, imposent des tripatouillages électoraux éhontés. Les élections se succèdent et se ressemblent, tant elles rivalisent de médiocrité et de dincrédibilité. De Charybde en Scylla, les tricheries électorales à grande échelle deviennent la norme, et personne ne sen émeut outre mesure, ou ceux qui le sont, sombrent dans un silence assourdissant.Avec un cynisme susceptible de faire rougir de jalousie Robert Mugabe, lactuel ministre de lAdministration du territoire et de <st1:personname productid="la D←centralisation" w:st="on">la Décentralisation</st1:personname> refuse la redéfinition du corps électoral par un recensement administratif correct. Il nous propose un fichier sévèrement manipulé où il apparaît des invraisemblances : des districts comme Mouyondzi ou Djambala, en réalité parmi les plus denses du pays, ont vu leur nombre délecteurs réduit comme peau de chagrin, alors que le nombre délecteurs dOyo ou dOwando a vertigineusement augmenté. La réalité est connue de tous : des électeurs fantômes et des ex-zaïrois en quête de pétro-Cfa abondants ces jours-ci du côté de la rive droite du fleuve Congo, sont à la merci de ces manuvres rétrogrades.
Il serait par conséquent suicidaire de participer à une élection dont les dés seraient pipés. A contrario, il serait irresponsable dopter pour un boycott terne. Un peuple qui sait ce quil veut, finit par lobtenir même au prix fort. Les dictatures les plus redoutables ont été vaincues par la rage des peuples qui réclamaient tout simplement le mieux-être.
Que faire face à cette imminente supercherie de 2009 ?
Ne pas faire ce que fait lopposition actuelle qui pense que la panacée serait de réclamer naïvement une commission nationale indépendante quelle nobtiendra jamais et pour cause : Sassou ne nous donnera jamais larme qui fera sa perte ; cette arme cest à nous, peuple congolais de linventer. Mais comment ?
Le chantier le plus urgent et le plus déterminant sur le plan stratégique reste à nen point douter, de redéfinir les contours exacts de lopposition ou de ce quil en reste. Ce qui permettra de faire émerger une classe dhommes et de femmes dévoués pour une alternance véritable, en éliminant ipso facto tous les leurres, les véreux , mais surtout ces rentiers de <st1:personname productid="la R←publique" w:st="on">la République</st1:personname>, ces improductifs qui naviguent allègrement dans tous les pouvoirs aux frais du contribuable congolais. Une redéfinition des règles démocratiques est nécessaire et ceci à travers les états généraux de lopposition politique et des associations permettant dinitier un consensus politique comme avant <st1:personname productid="la CNS. Une" w:st="on">la CNS. Une</st1:personname> réflexion commune ne peut que nous être bénéfique et nous préserver de lendemains qui ne chanteront pas et qui ne connaîtront pas dapothéose.
Les habiles manuvres de cooptation du clan Sassou sont en branle, les esprits fragiles, partisans du moindre effort alléchés par le boukoutage, nont pas fini de tomber un à un.
Pour cela, il va falloir exiger une position suffisamment claire au MCDDI qui senferre dans son alliance scellée avec le diable alors que sa base y est restée hostile. Les récentes sautes dhumeur de Parfait Kolelas suite au marché de dupes qui les a lésés lors des élections sénatoriales, traduisent à suffisance le malaise qui gagne cette formation politique.
De même, la position actuelle de lUrd-Mwinda (aile dite authentique) consterne plus dun. Le pitoyable ralliement du fils dAndré Milongo à Sassou (via une nouvelle alliance appelant à la reconduction de ce dernier, <st1:personname productid="La Semaine Africaine" w:st="on">La Semaine Africaine</st1:personname> N° 2834 du Mardi <st1:date w:st="on" year="2008" day="14" month="10" ls="trans">14 Octobre 2008</st1:date>) traduit une véritable crise de dessein.
Quant à lUPADS, on est aujourdhui persuadé dune chose : les micmacs en son sein procèdent dun sabotage en règle qui permettra aux instigateurs, après explosion, de servir à Sassou les reliques de ce parti comme gage de leur fidélité.
Les postures plus ou moins ambigües de Yhombi, Ngouélondélé ne nous rassurent guère. Et Mathias Dzon, peut- il rassembler au delà de sa région ? That is the question.
Un autre important volet doit sappuyer sur de nouveaux réseaux de solidarité internationale, une grande coalition morale avec les Etats qui croient très justement encore, que la démocratie nétait pas un bien exclusif des pays développés. Lapport de <st1:personname productid="la Diaspora" w:st="on">la Diaspora</st1:personname> en menant une action politique vigoureuse dans la mise en place du lobbying serait déterminant. De nombreuses fondations privées américaines et suédoises par exemple, apportent une aide multiforme à la consolidation des valeurs démocratiques dans certains pays africains.
La France, perçue comme un vrai facteur de nuisance, a ses énormes intérêts pétroliers chez nous. Faute de réformer radicalement sa politique africaine, il faudra souhaiter quelle se désengage véritablement du Congo. Les Américains et les Chinois constituent lalternative au cas où notre sort ne serait pas suffisamment mis dans la balance. Exiger et obtenir des élections libres et transparentes, organisées par une Commission Nationale Indépendante, suppose une détermination sans faille, animée par des patriotes. Lappui de la communauté internationale nest décisif que lorsque les nationaux ont envie de changer de registre.
Le grand défi à relever consiste à prouver que nous Congolais, sommes capables dassurer une alternance politique sans affrontements sanglants, dans le respect des règles démocratiques.
Nous sommes à la croisée des chemins et lélection présidentielle de 2009 constitue la dernière bouée de sauvetage avant que notre chère patrie se transforme à la fois en charogne et en nécrophage. La dynastie nguessoïste sonnera le glas du jeu démocratique qui suppose alternance, sauf si le détenteur légitime du pouvoir, par ses qualités exceptionnelles, simposent au choix de ses concitoyens, tel Périclès dans lAthènes du Ve siècle. Or, même Me Verges et/ou Maître Bemba (ministre de Sassou) avocats de Klaus Barbie, rechigneraient à défendre et à accorder leurs suffrages au mauvais génie quest devenu Sassou, doté du seul appétit du pouvoir.
Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>
<o:p></o:p>Le Blog de Djess<o:p></o:p>
http://demainlecongo.oldiblog.com<o:p></o:p>
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AFRICATIME.com/ip
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La face cachée du « Forum pour la consolidation de la paix au Congo-BrazzavilleLe samedi 4 avril 2009 sest tenu au palais des congrès de Paris porte-Maillot un « Forum pour la consolidation de la paix au Congo-Brazzaville » initié par Denis Christel Sassou-Nguesso, dit « le prince Aladdin », et ses amis, notamment Serge Bouya (le député nommé de la deuxième circonscription de Ouenzé et frère du délégué général des grands travaux, Jean Jacques Bouya) et Privat Ndeké (le maire très controversé de larrondissement de Talangaï et neveu du tout puissant conseiller spécial du chef de lEtat, Jean Dominique Okemba) appuyés par quelques opportunistes de la diaspora qui se sont érigés en un Collectif en vue dorganiser ledit Forum. Lequel Collectif avait établi ses bureaux depuis 6 mois à Paris (Metro Maison blanche) où se réunissaient ses membres, et embauché une secrétaire à temps complet rémunérée entre 1500 et 1700 /mois.Ce 4 avril 2009 fut donc un grand jour pour « le prince Aladdin » du Congo et ses amis du collectif. Et pour cause ! Le petit Prince a fait le voyage de Brazzaville accompagné dune forte délégation de 60 personnes parmi lesquelles une bonne femme venue de Duvenié dans le Niari. Chaque membre de ladite délégation a perçu 15000 euros de frais de mission remis par le petit Prince en personne. Et il y en avait du beau monde aux premiers rangs de la salle. On peut citer pêle-mêle : sa sur-aînée Claudia Lemboumba Sassou-Nguesso qui est aussi la conseillère aux relations publiques de son père, son demi-frère Arnaud « Wamba » Sassou-Nguesso, Denis Olivier POATY, le neveu de la première dame du Congo (un cousin par alliance donc mais que le petit Prince de Mpila cocufie souvent sans états dâme), Blaise ELENGA son incontournable homme de main, qui a fait ses débuts chez lhomme daffaires véreux OTTO BONGO aux cotés dun certain Paul OBAMBI avant dintégrer la SNPC aux cotés de Bruno Richard ITOUA dont il avait fini par trahir la confiance pour se ranger du coté de Denis NGOKANA dans la guerre qui opposait les deux conseillers aux hydrocarbures du chef de lEtat congolais, avant de le trahir à son tour pour rejoindre le petit Prince de Mpila, quelques amis blancs avec qui le petit prince du Congo est en affaires et que Blaise ELENGA et Denis olivier POATY étaient chargés de recevoir avec beaucoup dégards...Ils étaient sept membres du Collectif au Présidium dont une fille. Point besoin de parler du modérateur car il était archinul. Les orateurs étaient des griots bien connus des congolais : Linamovible ambassadeur du Congo en France, Henri LOPES (voilà quelquun qui na rien à cirer du Congo et des congolais mais qui profite tranquillement de toutes les opportunités qui lui offre ce pays), le doyen des communistes du Congo, Claude Ernest NDalla, alias Graille (qui avait rejoint Denis Sassou-Nguesso durant la guerre civile de juin 1997), les ministres Henri OSSEBI (cet enseignant en sociologie à luniversité Marien Ngouabi qui a longtemps été un grand opposant à Denis Sassou-Nguesso et qui a fini un jour par se découvrir comme par enchantement dobscurs liens de parenté avec Edgar Nguesso, au point de soutenir dans son intervention que la droite a toujours dirigé la France sans que cela ne dérange personne, autrement dit, pourquoi est-ce que cela serait-il anormal et antidémocratique si Denis Sassou-Nguesso venait à garder le pouvoir à vie ? Ce quil a oublié de dire cest quen France les élections ont toujours été libres, transparentes et incontestables, et les congolais ne demandent rien dautre que des élections libres et transparentes) et Thierry Lézin MOUNGALA (qui sest lui aussi renié en rejoignant la mangeoire jusquen devenir aujourdhui le griot le plus en vue aux cotés dun certain Alain AKOUALA).Comme chacun le sait, 3 millions deuros (2 milliards de francs CFA) ont été décaissés par le Trésor Public congolais et mis à la disposition de Denis Christel Sassou-Nguesso pour lorganisation de son Forum. Et comme il fallait sy attendre, la promesse alléchante du versement dune prime 2500 euros à chaque participant a fait succomber les congolais de la diaspora qui se sont donc déplacés en masse. Il y avait tellement du monde que lamphi bleu qui avait été réservé au départ (prix de la location 17000 euros) sest finalement avéré trop petit. Il y a eu au bas mot entre 1500 et 2000 personnes. Finalement les organisateurs ont été obligés de payer un supplément pour recourir à extension de lamphi bleu qui permet davoir jusquà 1000 places assises (prix de la location de lamphi bleu avec son extension 21000 euros ; ce qui signifie quun supplément de 4000 euros a été payé) et malgré cela, ça ne suffisait toujours pas pour contenir tout le monde. Au final ils ont été obligés de louer la petite salle à coté de 400 places (prix de la location de la salle de 400 places 7500 euros), ce qui a permis au flot supplémentaire de participants de suivre lévénement en direct et en temps réel sur écrans géants à défaut dêtre dans la grande salle. Une forte affluence de dernière minute qui a dissipé visiblement les craintes du petit prince qui nest rentré dans la salle que vers 15 heures, une fois que la salle était comble. Et dailleurs Lambassadeur Henri LOPES et le ministre Henri OSSEBI (deux gangoulous qui nont pas choisi de soutenir leur frère Mathias aux prochaines élections) nont pas caché leur satisfaction de voir les congolais de France si nombreux dans cette salle un samedi alors quil faisait beau, eux qui aiment tant faire la fête. Ils se sont donc bien garder de dire que les congolais ont bien mordu à lhameçon à cause de la très alléchante mais fausse promesse doffrir 2500 euros à chaque participant. De là à penser quils étaient tous dans le coup avec les organisateurs il ny quun pas.Vu sous cet angle de la mobilisation, lévénement a donc été un véritable succès pour Denis Christel Sassou-Nguesso et ses amis qui avaient fait le pari de remplir le palais des congrès de Paris. Fort de ce succès inespéré, ils se sont même taillé le luxe de transformer le soi-disant Forum pour la consolidation de la Paix en une véritable opération de marketing politique en projetant dans la salle des images sur les différentes réalisations de Denis Sassou-Nguesso (Travaux dextension de laéroport Maya-Maya de Brazzaville, du barrage hydro-électrique dImboulou, de la future nouvelle usine deau de Ndiri ), leur futur candidat à la présidentielle de juillet prochain. Une belle opération de communication nest-ce pas ? Mais même si la parole était bien contrôlée par un modérateur archinul qui empêchait avec beaucoup darrogance et de mépris à lauditoire de poser des questions insidieuses qui fachent, il y a eu toutefois une fausse note inattendue par les organisateurs (qui croyaient certainement pouvoir contrôler et maîtriser parfaitement les choses jusquau bout), avec le passage sur la seine dun musicien chantant en langue française et en lari, et qui sest longuement fait ovationner par lauditoire alors que dans sa chanson il traitait clairement de dictature le pouvoir de Brazzaville qui dirige le pays depuis 25 ans, allant jusquà affirmer que sil était Président de la République du Congo, plutôt que dacheter des armes, il préférait construire des écoles et des hôpitaux, construire des routes et créer des emplois Cela les a sérieusement bousculés. Hormis cette fausse note, pour Denis Christel Sassou-Nguesso et ses amis, cest donc un grand succès et une grande victoire qui méritaient dêtre savourés au champagne dans le très prisé restaurent Le Fouquet. Ils ont en effet larg ement atteint leur seul et unique objectif qui était manifestement de remplir le palais des congrès de Paris pour faire la publicité de Denis Sassou-Nguesso et donner ainsi au monde entier limage non pas dun pouvoir décadent mais celui dun pouvoir fort qui a le soutien total de tout son peuple, y compris à létranger. Ils ont réussi leur mission et ils en sont très fiers. Et au-delà deux, et surtout à cause de la cupidité des congolais, pourtant très critiques mais toujours assoiffés dargent, cest une belle victoire pour Denis Sassou-Nguesso qui une fois de plus aura réussi à se jouer des congolais de la diaspora au moyen de fausses promesses alléchantes. Et dailleurs pour bien sassurer que tout se passait à merveille et sans débordement, ce dernier qui redoutait selon toute vraisemblance des détournements dans la salle, avait téléphoné à son fils séance tenante pour avoir le cur net. Ainsi donc en faisant miroiter notamment cette promesse de 2500 euros aux participants, les organisateurs sont parvenus très aisément à faire en sorte que ce Forum qui était en réalité un non-événement devienne un vrai événement avec à la clé une belle publicité du candidat Denis Sassou-Nguesso.Mais disons les choses comme elles sont. En dehors de cette forte mobilisation qui, rappelons-le, est le fruit de lappât du gain qui a toujours hélas animé les congolais de tous bords, tout na pas été aussi rose que lon voudrait le faire croire.Voici donc la face cachée du fameux « Forum pour la consolidation de la paix au Congo ». Il convient tout dabord de signaler que ces derniers temps la tension entre les autres membres du Collectif et leurs deux principaux responsables, à savoir Serge Bouya et Privat Ndeké était si forte que tout a failli capoter dans la journée du vendredi 3 avril 2009 lorsque les membres dudit Collectif, très inquiets et conscients des manuvres de ces deux rapaces qui jouaient linterface entre eux et le petit Prince pétrolier de Mpila, ont exigé au cours dune réunion de crise le paiement de leur prime avant la tenue du Forum. Lharmonie de façade affichée au début a failli voler en éclats au denier moment. Soucieux de la tenue de leur Forum (il fallait bien réaliser le Forum pour justifier lutilisation des 3 millions deuros), et pour étouffer dans luf cette contestation qui menaçait dangereusement la tenue du Forum, une prime forfaitaire de 500 à 700 euros leur a ainsi été versée pour les apaiser ou plus exactement pour les habiller (tout le monde devait être bien sapé).Il faut dire que le groupe des membres du Collectif de Paris avait des bonnes raisons de menacer de boycotter lévénement. En effet, au cours des six mois précédant la tenue du Forum, Serge Bouya et Privat Ndeké ont fait pas moins de 6 allers et venus entre Brazzaville et Paris, officiellement pour préparer cet événement. Et à chaque voyage, alors quils laissaient entendre aux autres membres du Collectif que le budget était très serré, ils repartaient chacun à Brazzaville avec une nouvelle voiture flambant neuve. Pire, au cours de leur dernier voyage, les membres du Collectif ont été informés que tous les deux viennent dacquérir un pavillon chacun à Bruxelles. Et cest ce qui a mis le feu aux poudres et déchaîné lire des autres membres du Collectif qui ont compris bien trop tard quils se sont laissés floués par Serge Bouya et Privat Ndeké. Cest ainsi quils ont convoqué la réunion de crise menaçant de tout faire capoter sils nobtenaient pas le paiement de leurs primes. Rendez-vous était alors pris pour le dimanche 6 avril 2009 en vue du versement de la fameuse prime mais rien ny fait. Aussitôt après le Forum, ils ont perdu toute trace de Denis Christel Sassou-Nguesso et nont plus aucune nouvelle de Serge Bouya et Privat Ndeké. Comme cela était prévisible, ils se sont donc bien faits flouer à leur tour. Mais ce qui est encore plus humiliant pour ces pauvres membres du Collectif de Paris cest quà fin du Forum, les ayant ignorés superbement avant et pendant lévénement, Denis Christel Sassou-Nguesso, accompagné de ses amis Serge Bouya et Privat Ndeké ainsi que des ministres orateurs (lambassadeur Henri LOPES nétant pas resté jusquà la fin) et des membres sa délégation se sont éclipsés pour aller savourer leur succès au restaurent Le Fouquet sur les Champs-Elysées (le resto le plus prisé par le petit prince du Congo). Il convient de préciser que pendant toute la durée de préparation du Forum, les membres du collectif de paris nont jamais pu rencontrer leur vrai patron Denis Christel Sassou-Nguesso et même sur le Podium, sortant régulièrement son téléphone portable et son stylo en or, il était très froid et nadressait la parole quà son ami Serge Bouya. Les autres membres du présidium ne comptaient pas à ses yeux et étaient totalement snobés.On voit donc que la plus grosse part des 3 millions deuros naurait servi en fait quà acquérir les deux pavillons de Serge Bouya et Privat Ndeké à Bruxelles.Naturellement, le public venu en masse dans lespoir de toucher les 2500 euros promis sest lui aussi fait flouer. Chacun a vite déchanté dentrée de jeu. Seuls les premiers participants qui sont arrivés vers 13 heures ont pu profiter du cocktail qui était servi par un traiteur (est-il besoin de rappeler que 65000 euros avaient été remis à la « sous-commission Finances et matériels » qui était confiée à DONIAMA Jeandarc, neveu dOBAMI ITOU, lactuel Président du Sénat, dont 56000 euros prévu pour assurer le cocktail). Dès 14 heures il ny avait plus rien à grignoter et à boire. Faut-il croire que les 56000 euros nont pas suffit pour offrir un cocktail copieux aux participants ? Seul M. DONIAMA Jeandarc détient la réponse à cette question.Plus grave encore, les pauvres participants venus de toute la France se sont retrouvés à passer la nuit non pas dans des chambres de lhôtel méridien comme promis par les organisateurs, mais dans les bouches du métro. En effet, sil est vrai que la « sous Commission Provinces » qui était dirigée par MM. Jean jacques PAMBOU et Isidore COSTADE avait réussi lexploit dobtenir une rallonge budgétaire de 10000 euros, passant ainsi de 21000 qui était alloué au départ à 31000 euros pour assurer la prise en charge et le transport des participants venant des villes de provinces ou dautres pays dEurope (Belgique, Royaume-Uni ), seuls les billets de train aller leur ont été effectivement payés pour se rendre au forum. A la fin de lévénement, ils ont été abandonnés à leur triste sort, errant avec leurs beaux costumes et leurs Weston dans le métro de 21heures (heure à laquelle le Forum a pris fin) à 1 heure du matin, heure de fermeture des bouches du métro. Au final ils nont pas eu de billets retour. Cest dire que eux qui navaient nulle part où aller à Paris ont dû errer toute la nuit dans les rues de Paris jusquau lendemain matin. Quelle humiliation ? Heureusement quil fait moins froid actuellement à paris.En définitive, le principal enseignement à tirer de ce Forum est que ses organisateurs viennent de nous faire une démonstration implacable sur la vraie nature des congolais. Cest un peuple sans honneur et surtout sans conviction, qui est toujours prêts à critiquer mais aussi prêt à vendre son âme au diable et à perdre sa dignité pour de largent. On ne peut que sindigner devant un tel comportement et noter avec étonnement que bien que les congolais de France soient les plus virulents dans la critique, dénonçant avec véhémence les pratiques déviantes et les frasques financières de Denis Sassou-Nguesso et sa famille auxquels il est reproché de voler le peuple, ils nhésitent cependant pas à aller prendre une partie de ces fonds quand bien même ils savent que ces fonds ont été indûment pris dans les caisses de lEtat. En fin de compte les congolais seraient-ils donc tous des receleurs et cest tout simplement pitoyable.Louis LEBRUN
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