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    L’heure de dire « non » a sonné<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    Dans « <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="La Mar←e">La Marée</st1:PersonName> du soir », Montherlant  a écrit « Il n’ y a que deux partis dans tout pays : ceux qui osent dire non, et ceux qui ne l’osent pas. Quand ceux qui ne l’osent pas dépassent en nombre considérable ceux qui l’osent, le pays est fichu ».Reprenons à notre compte cette pertinente réflexion.<o:p></o:p>

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    Plus qu’une nécessité, il incombe à tout peuple de   dire « non » pour afficher  ce  qu’il a comme  principes “supérieurs”. Il s’arme ainsi de courage pour relever  un grand nombre de  défis qui s’imposent à lui et refuse d’être à la merci des dirigeants véreux. Quand un « non » est pleinement motivé, il devient  une force redoutable d’une puissance insoupçonnée. Le « non » des congolais, exprime les rancœurs depuis longtemps  étouffées par la chape de plomb qui continue à oblitérer leurs destins. C’est en réalité une résistance contre l’hydre au milles têtes qu’est le pouvoir putschiste de Mpila qui met toujours en avant la terreur qui reste son arme stratégique par excellence et qui continue à justifier tant de violences par des arguments de sophistes.<o:p></o:p>

    Sassou et son clan jouent  une partition aisée, et l’opposition congolaise, faute d’un projet fédérateur, choisit à hue et à dia une ruée vers la mangeoire de Mpila, jetant aux orties ses convictions. Aussi, quand ceux qui sont censés représenter cette opposition  rivalisent de médiocrité et d’amateurisme, il y a fort heureusement,  une frange représentative de la jeunesse congolaise qui n’a rien, sauf le courage de le faire savoir, et qui  décide de dire « non » à un désordre  qui s’est depuis belle lurette déguisé en ordre.

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    Au moment où l’essentiel de la population du Congo traverse une situation économique dramatique, marquée par une pénurie des denrées de première nécessité, des coupures incessantes d’électricité, par la rareté de l’eau potable, une jeunesse sans perspectives lisibles,  sans compter la propagation du Sida, le président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la R←publique">la République</st1:PersonName>, ses ministres, ses députés nommés et ses sénateurs se la coulent douce. Et même il  a pris, sur lui, la lourde responsabilité d’organiser les « municipalisations accélérées », qui restent à plusieurs égards, l’occasion rêvée par les courtisans de Mpila, de se remplir les poches avec des contrats juteux, pour lesquels ils n’ont aucun compte à rendre ni une quelconque obligation de résultat; le système de prédation mis en place, ne donne que des réponses timorées, si peu efficaces , orientées à dessein dans le sens de distraire le citoyen en détournant son attention des multiples périls qui le menace.

      
    Tous les observateurs avertis de la situation nationale ont constaté que depuis le retour sanglant au pouvoir de Sassou, le pays patauge dans des difficultés sans précédent et une crise économique, sociale et même morale a élu domicile au pays, du fait de la mauvaise gestion des recettes pétrolières par le pouvoir qui a fini de démontrer à la face du monde, son incompétence. La famine qui avait élu domicile dans le monde rural a actuellement installé ses quartiers à Brazzaville et à Pointe-Noire, où les populations vivotent et certaines ne sont plus en mesure de s’assurer un repas quotidien correct. Ainsi pour tromper leur faim, elles usent d’expédients.<o:p></o:p>


    Devant cette situation catastrophique et alarmante, l’exode rural et l’émigration clandestine sont devenus les seuls recours des jeunes désemparés qui, ne pouvant trouver du travail dans leur terroir, s’exilent. Certains d’entre eux ont grossi le lumpenprolétariat des villes et face au désœuvrement et au manque, ils s’adonnent à l’agression d’honnêtes citoyens, parce qu’en quête de pitance dans un parterre de nouveaux riches, construisant par-ci, par-là de somptueuses villas et roulant dans des véhicules dernier cri, narguant ainsi les masses laborieuses confrontées à toutes les difficultés.<o:p></o:p>


    Mr Sassou Nguesso est devenu sourd au cri de détresse de son peuple à genoux ; ce qui l’intéresse et l’obnubile présentement, c’est comment préparer la pérennité dictatoriale, il s’attèle pour cela à assurer des passerelles en or aux enfants, cousins et courtisans. Ceci explique sa propension à violer de façon permanente, sa propre constitution, pourtant taillée sur mesure. Poussant le bouchon au fond de la bouteille, le clan au pouvoir avec à leur tête leur «khalife», ont érigé en règle l’agression contre des partisans de la démocratie.
    M. Jean-Pierre Lekonia qui venait de terminer sa journée de travail comme permanent de l’Association « Marien Ngouabi et Ethique » à Talangaï  et M. Mabio Mavoungou Zinga, ex député RDPS  ont  subi les foudres d’un  pouvoir fondamentalement à l’encontre des intérêts du peuple. On déplore, à Pointe-Noire, le traitement  affligé à  plusieurs citoyens chargés dans des pick-up de la police menottés (une centaine selon la thèse officielle) lors des obsèques de Thystère Tchicaya. Leur sort est aléatoire.<o:p></o:p>


    Aujourd’hui, leur cible est la presse privée, celle-là qui refuse d’être bâillonnée, cette presse vouée aux gémonies par le pouvoir et ses thuriféraires tout simplement parce qu’elle veut informer vrai et refuse dignement de caresser le pouvoir dans le sens du poil. Pour cette raison,
    M.Christian Perrin, Directeur de l’information de « Télé Pour Tous » à Pointe-Noire a été  enlevé, séquestré et victime de diverses humiliations.<o:p></o:p>


    Comment comprendre le mépris permanent de ce pouvoir à l’égard des textes qui garantissent les droits de l’homme ?  Quelle signification peut-on donner à l’œuvre d’une personne qui, une fois au pouvoir par les moyens que l’on sait, s’évertue à installer le règne de la pensée unique, mais surtout à ériger l’incompétence et la médiocrité en règle ?<o:p></o:p>

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    Chers compatriotes, l’heure d’arrêter ce monarque a sonné. L’élection présidentielle de 2009, sera manifestement  l’occasion des fraudes géantes et ne nous garantira  pas une alternance.  Le boycott, comme le prétendent certains borgnes politiques, est  la pire des solutions (le boycott des futures élections: la pire des solutions), la seule réponse à un tel comportement reste la lutte pour des élections libres et transparentes. Ainsi, jeunes, vieux, hommes et femmes doivent se mobiliser pour la mise sur pied de comités d’autodéfense, afin de sauver ce pays des dérives autoritaires du fascisme.<o:p></o:p>

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    Ceci dit, comme on le sait, c’est à nous de payer le prix d’un retour à un environnement démocratique, personne ne le paiera  à notre place. Nous ne l’obtiendrons jamais à crédit (« Le Crédit a voyagé », dixit A.Mabanckou).<o:p></o:p>

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    Djess dia Moungouansi<o:p></o:p>

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    Le Blog de Djess<o:p></o:p>

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    http://demainlecongo.oldiblog.com/<o:p></o:p>

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    <o:p>Article publié également sur :</o:p>

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    <o:p>ZENGA-MAMBU.COM </o:p>


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    Peut-on aller au Congo-Brazza sans goûter à la cuisine, aux recettes typiquement locales et aux fruits comme le Nsafu ? Une des grandes originalités des pays d'Afrique Centrale c'est qu'on y trouve à boire et à manger. La colonisation avait tout fait pour contraindre les peuples à abandonner leurs propre savoir-faire en matière culinaire, sans succès.

    La Gastronomie congolaise compte plusieurs recettes dont :

    Le Maboké : poisson d'eau douce cuit à l'étouffé dans des feuilles vertes assaisonné de piment ou pili-pili.
    Il y a bien entendu le fameux Poulet à la Mwambe : une sauce à base de l'huile de palme et de la pâte d'arachides.
    Pour les congolais, le meilleur plat est celui fait à partir des choix variés de viande de brousse proposé par la plupart des restaurants : Antilope, gazelle, python, buffle, porc-épic, nsibisi, etc.

    Le Saka-saka ou Pondu, plat national que l'on trouve dans toute l'AEF (hormis le Tchad) et particulièrement dans les deux Congo est fait à base de feuilles de manioc pilées (maintenant moulinées au mixer), d'huile de palme ou d'arachides, de poisson (fumé et/ou frais) et de bisulu ou pâte d'arachides). La préparation du Pondu est affaire de savoir-faire de "famille", car son goût toujours exceptionnel dépend de la "main" qui a transmis et de celle qui a reçu la "formule". C'est certainement le plat le plus original.
    Le Fufu, le Kwanga : deux produits issus du tubercule de manioc, mais au goût différent constituent avec la banane plantain (pilée ou frite) l'équivalent du "pain" congolais.

    Il ya le Ngulu mu mako à base de viande de porc, le Madeso : cassoulet de Boko-Songho, le nkasa de Nkayi.
    Ah! Et puis, il ya le Nsombé : une sorte de larve ne se nourrissant que de coeur de palmier et dont le goût n'a d'équivalent nul part ailleurs que dans les forêts tropicales d'Afrique ou d'Amérique.

    Tous les restaurants, surtout à Pointe-Noire, alias Ponton La Belle, offrent un grand choix de poissons, de crevettes et fruits de mer : huîtres (sauvages), langoustes, crabes, misala (grosses crevettes du Niari).
    En matière de légumes, on trouve des nombreuses variétés dont le musoso, le mutori, et j'en passe et des meilleurs.
    Pendant la saison, le pays regorge de mangues (notamment la mangue Pascal, variété créée par croisement par le Président Pascal Lissouba dans le cadre de ses recherches en génétique), d'ananas succulents, de goyaves, de papayes, de hamvu, et une multitudes de fruits exotiques qu'on ne trouve que dans le sud des deux Congo.

    Ici tout pousse si bien et sans engrais, qu'on ne peut et doit ici mourir de fin. Le poisson notamment dans sa majesté le fleuve Congo, meurt de vieillesse. Malheureusement, les congolais manquent cruellement de technologies modernes de pêche.

    Alors, à bon entendeur voulant se faire des c. en or, salut ! Les meilleurs vins locaux sont le nsamba, le Boganda et le lunguila ou nsamuluketo ou encore mataka ntambi, sauvés de la "chasse" et traques coloniales par l'ingéniosité des congolais.
    Le premier n'est rien d'autre que la sève du palmier à huile (boisson pétillante) et le second s'obtient par distillerie du maïs et qui porte en fait le nom du père de l'indépendance du Centrafrique, l'Abbé Barthélémy Boganda qui en fut le défenseur du consommer local à son arrivée à Point-Noire lors d'un séjour à l'étranger et le dernier est à base de la fermentation du jus de la canne à sucre avec adjonction du jus du minkuisa (variété de canne à sucre acide servant de ferment naturel.

    Les congolais consomment beaucoup de bière, locale ou importée et de plus en plus de nsamba chez les intellectuels qui s'évadent des grandes villes pour des "retrouvailles" du dimanche, l'espace d'une journée, pour déguster ensemble, avec les gens des villages, cette boisson pétillante et quelques spécialités culinaires.
    En apéritif, les petites arachides (fraîches ou séchées et grillées) de la Bouenza au goût très particulier sont un délice pour accompagner un whisky pur malt ou n'importe quel vin cuit occidental. En dessert, les fruits congolais se passent de tout commentaire.

    Le Kintelé : cocktail sans alcool congolais est absolument à goûter et pour cela, un détour à l'hôtel "Méridien" où se trouvent les meilleurs spécialistes, vaut la peine. Pour un congolais, le meilleur kwanga (pain de manioc) est celui que fait sa maman. Et là, c'est une question d'honneur. Exemple : Il arrive de se fâcher avec son père (ce qui est rare, alors que les raisons ne manquent pas). Et, avec sa chère Maman, c'est chose impossible. Parce que, dans la culture congolaise, voire Bantu, on appartient à la famille de sa mère et on apprend et reçoit beaucoup y compris la vie de sa mère. La maman qui vous a nourri, appris à faire la cuisine (directement ou indirectement), reste la plus belle femme du monde, mais certes pas la meilleure cuisinière et çà, les congolais et congolaises le reconnaîtront volontiers.

    Extrait : site Congo- brazza


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